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De plus en plus de femmes SDF à Paris,femmes,sante,sdf,paris,france,

8 Mars 2014, 00:14am

Publié par hugo

De plus en plus de femmes SDF à Paris
9 contributions
Créé le 07/03/2014 à 12h25 -- Mis à jour le 07/03/2014 à 12h28






Une colocation solidaire avec un sans domicile fixe
Une colocation solidaire avec un sans domicile fixe NICOLAS BONZOM / MAXELE PRESSE


PAUVRETE - Les femmes seules avec enfants représentaient en 2013, 41 % des demandes d'hébergement effectuées par les familles selon le Samusocial de Paris...


A Paris, les SDF comptent une proportion grandissante de femmes, avec des enfants ou seules, souligne vendredi le Samusocial de Paris dans un communiqué, à la veille de la Journée des droits des femmes.


Parmi les appelants au 115 de Paris, le numéro d'appel d'urgence des sans-abris, « les femmes seules avec enfants représentaient en 2013, 41 % des demandes d'hébergement effectuées par les familles », explique le Samusocial de Paris. « Chaque jour, le Samusocial de Paris recherche les places disponibles sur Paris et la région parisienne afin de répondre aux femmes en situation de détresse qui se retrouvent à la rue avec un ou plusieurs enfants », insiste-t-il, précisant qu'entre 98 % et 100 % des demandes d'hébergement faites par les familles sont satisfaites.


Mais pour cela, « le Samusocial de Paris doit le plus souvent faire appel à l'hôtel faute de places adaptées en centres d'hébergement », rappelle-t-il. Les nuitées hôtelières réservées par le 115 de Paris ont ainsi augmenté de « 48 % en 2012 (tout type de familles confondues) et de 20 % en 2013 ».


25 nouvelles femmes


Au 4 mars 2013, 3.812 femmes seules avec enfants étaient hébergées, précise le Samusocial. Par ailleurs, en 2013, les femmes seules représentaient 9 % des demandes d'hébergement.


« Comme pour toutes les personnes isolées, l'accès au 115 est rendu difficile durant la journée du fait des nombreux appels de familles », entraînant « un déplacement des appels de femmes isolées vers le soir, avec des octrois de places d'hébergement tardifs qui les fragilisent », ajoute le Samusocial.


De plus, « la perte d'un volume de chambres d'hôtel réservé à des séjours de courte durée pour les personnes isolées a entraîné une baisse des possibilités d'hébergement pour les femmes seules », ajoute-t-il.Le Samusocial ouvrira cet été 25 places pour les femmes dans un nouveau centre du XIVe arrondissement de Paris.


avec AFP




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Stagiaires: bientôt la fin des abus en Europe?,europe,emploi,france,politiques,

6 Mars 2014, 01:03am

Publié par hugo

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Stagiaires: bientôt la fin des abus en Europe?
En France, un énième texte vient d'être voté pour améliorer le statut des stagiaires.
En France, un énième texte vient d'être voté pour améliorer le statut des stagiaires. / Crédit : HALEY/SIPA
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RÉAGIR !Mer, 26/02/2014 - 14:50Par
Marie-Line Darcy (Lisbonne) Ariel Dumont (Rome) Christelle Granja (Paris)
Fini, les stagiaires exploités ou voués à la machine à café? En France, une loi vient d'être votée pour améliorer leurs droits. Mais comme ailleurs en Europe, les avancées restent modestes. En pratique, nombre d'entreprises rechignent à restreindre leur recours à cette main d'œuvre bon marché.


"Le 24 février 2014 est à marquer d'une pierre blanche pour les 1,2 millions de stagiaires", se félicite le collectif Génération précaire, à l'issue de l'adoption (1) de la proposition de loi visant à encadrer les stages.


C'est loin d'être une première: quatre lois déjà se sont succédées en France (2) sans parvenir à stopper les nombreux abus relatifs aux stages, ces périodes à mi-chemin entre la formation et l'emploi. Mais le texte voté ce lundi, dernier en date, représente une avancée non négligeable. Du moins s'il passe l'étape du Sénat. Et surtout, s'il est ensuite traduit en décrets d'application.


Parmi les mesures phares du texte:


La gratification due dès le premier jour du premier mois pour les stages dépassant deux mois. Cette mesure permet de mettre fin à certains abus de la part d'entreprises qui indemnisaient leurs stagiaires à partir du troisième mois de stage seulement, jouant sur l'ambiguité de la loi précédente.
Le droit aux tickets restaurants,
La prise en charge partielle des frais de transports et droit du travail renforcé,
Le droit aux congés,
Un quota de stagiaires par entreprise.
De nombreuses revendications sont cependant restées aux oubliettes. Le Front de Gauche et les écologistes notamment défendaient une augmentation de la gratification; le CESE (Conseil économique, social et environnemental) préconisait également le versement d’une gratification dès le premier jour pour tous les stages, quelle que soit leur durée, et une gratification modulée selon le niveau de qualification du stagiaire.


Un coup d'oeil dans le rétroviseur permet toutefois de se rendre compte du chemin parcouru depuis la toute première loi sur la question. C'était en 2006. Elle instaurait l’obligation d’une convention de stage, et imposait une rémunération à partir du troisième mois...sans en préciser le montant.


Un stage "faute de mieux"


Aujourd'hui, le nombre de stages en milieu professionnel est estimé à environ 1,6 million
par an. Ils étaient "seulement" 600.000 en 2006.


La croissance du nombre d’étudiants et la généralisation des stages dans les cursus de l’enseignement professionnel ne suffisent pas à expliquer à elles seules cette progression qui résulte aussi du chômage des jeunes diplômés prêts à accepter des stages, faute de mieux",


selon le dernier avis du CESE.


Ailleurs en Europe, les difficultés du marché de l'emploi sont aussi propices à un recours abusif au statut de stagiaire. Mais peu à peu, les législateurs renforcent les droits des jeunes recrues. Un progrès, même si la pratique a souvent du mal à suivre.


Italie: une législation récente qui reste à appliquer


En Italie, 57% des étudiants ont effectué l'année dernière au moins un stage. 52% n'ont reçu aucune compensation financière. Autre chiffre significatif: plus de 19% d’Italiens ont fait au moins trois stages non rétribués. Ces statistiques confirment ce que les Italiens savent bien: des deux côtés des Alpes, les entreprises ont pris l'habitude avec la crise de multiplier les stages gratuits, à défaut de recruter.


Mais depuis l’an dernier, la situation a bougé: les stages doivent désormais être rétribués. Les stagiaires doivent percevoir une indemnité de stage d'au moins 300 euros brut par mois. Par ailleurs, comme en France, il est désormais interdit aux entreprises de remplacer les salariés en CDI ou des personnes en arrêt maladie ou en vacances par des stagiaires.


De plus, selon le nouveau dispositif, la durée des stages de formation et d’orientation ne peut pas dépasser six mois. En revanche, les stages d’insertion ou de réinsertion sur le marché du travail sont d'au moins un an. Les stagiaires doivent par ailleurs être assurés. Enfin, le nombre de stagiaires est limité en fonction du nombre de salariés dans l’entreprise.


Mais ce dispositif risque de rester lettre morte. Pour contourner la loi, certains secteurs, notamment l’hôtellerie, imposent des pauses de deux à trois mois à leurs stagiaires, avant de les reprendre pour six mois... de nouveau en stage.


Portugal, un encadrement bénéfique


Le recours systématique à des stagiaires dans certaines professions -avocat, architecte…- a conduit le gouvernement a imposer des restrictions. En mars 2011, il a imposé le paiement d’un "salaire" à partir du 3e mois en entreprise. Cette rémunération mensuelle est indexée sur le coefficient social (sorte de Smic social) qui s’élevait à 419 euros/mois en 2011. Peut être pas une panacée, mais un coup d’arrêt à des pratiques abusives.


Le législateur a également obligé le chef d’entreprise a signer un contrat de stage, prévoyant les dates de début et fin (jamais plus de 12 mois).


En 2012 et 2013, face à une augmentation importante du nombre de chômeurs parmi les jeunes, le gouvernement a créé des contrats de stages d’insertion ou de qualification. Le dernier en date, le "stage emploi", a une durée de 12 mois maximum. Il est destiné á acquérir de l’expérience de préférence dans les métiers porteurs. Ce sont des stages pris en charge par l’État, rémunérés, et disposant d’un statut légal.


Dans un pays qui a basculé en quelques années du quasi plein emploi en 2008 (7% de chômage) à une situation plus que chaotique (17% de chômage en 2013), les bénéfices de l'encadrement légal des stagiaires sont réels.


(1) adoption en première lecture


(2) Loi du 31 mars 2006 sur l’égalité des chances (et charte des stages en entreprises du 26 avril 2006) / Loi du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie / Loi du 28 juillet 2011 relative au développement de l’alternance et sécurisation des parcours professionnels. / Loi du 22 juillet 2013 sur l’enseignement supérieur, avec le principe d’un stage d’une durée de six mois maximum.





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16, 18, 25 ans: à partir de quel âge peut-on voter en Europe,europe,france,election,politique,

6 Mars 2014, 00:59am

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16, 18, 25 ans: à partir de quel âge peut-on voter en Europe?
En Europe, on vote la plupart du temps à partir de 18 ans. Mais il y a des exceptions. (Ci-dessus, un petit garçon dans l'isoloir, lors des élections ukrainiennes en 2012).
En Europe, on vote la plupart du temps à partir de 18 ans. Mais il y a des exceptions. (Ci-dessus, un petit garçon dans l'isoloir, lors des élections ukrainiennes en 2012). / Crédit : Sergei Chuzavkov/AP/SIPA
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RÉAGIR !Mer, 26/02/2014 - 11:15Par
Christelle Granja (Paris) myeurop avec RFI Accents d'Europe
RFI Accents d'Europe
Voter dès 16 ans? La question divise la Belgique. Municipales, présidentielles ou législatives, cette année, des centaines de millions d'Européens sont appelés aux urnes. Certains n'ont pas encore 18 ans.






Chronique sur RFI - L'âge du vote


Les élections européennes approchent. Entre le 22 et le 25 mai 2014, près de 400 millions d'Européens seront appelés à élire leurs députés. Difficile de dire si les jeunes seront au rendez-vous, alors que les précédents scrutins ont été marqués par une forte abstention. Une chose est sûre: il leur faudra avoir atteint au moins 18 ans pour pousser leur bulletin dans l'urne. Mais il y a, comme toujours, des exceptions: en Autriche, on pourra voter dès 16 ans.


Quant aux élections nationales et locales, d'autres Etats, au-delà de l'Autriche, devancent (ou retardent) le seuil généralement admis de 18 ans. Le continent est régulièrement traversé par des polémiques sur l'âge de la majorité, qui trace les contours de la citoyenneté. Aujourd'hui, c'est en Belgique que le débat revient sur le tapis.


Le plat pays divisé


Le droit de vote à 16 ans, une bonne idée?",


interroge le quotidien Le soir, soumettant la question à ses lecteurs. Le sondage intervient suite au vote, ce dimanche, du Mouvement Réformateur. Le MR (de sensibilité centre-droit) a en effet ratifié, lors de son congrès wallon, l'abaissement du droit de vote à 16 ans. S'exprimant sur RTL.be, l’actuel chef de groupe de l’opposition à Namur, Willy Borsus, voit dans cette mesure "une manière d’approfondir la démocratie". Son parti a surenchéri sur Twitter:




Mais la question divise les partis: si le PS ne s'est pour l'heure pas prononcé, attendant l'avis du Conseil de la jeunesse, le FDF (Fédéralistes démocrates Francophones) tout comme le parti vert (l'idée figure au programme d'Ecolo depuis 10 ans) se sont exprimés en faveur de cette évolution, tandis que le CDH (Centre démocrate humaniste) y est opposé. Ce parti centriste évoque une "vraie fausse bonne idée", et une distinction malvenue entre responsabilité politique, et responsabilité pénale et civile (lesquelles sont fixées à 18 ans).


Pour autant, 16 ans est aussi l'âge, en Belgique, de la majorité sexuelle. Et les jeunes sont autorisés à travailler à partir de 15 ans.


Pour l'heure, la majorité civile belge reste fixée à 18 ans depuis le 1er mai 1990; elle était auparavant acquise à 21 ans.


Voter à 16 ans: proposition boomerang en France


En France également, le droit de vote est acquis à partir de 18 ans. On vient de loin: jusqu'en 1848, les français devaient attendre 25 ans pour pénétrer dans l'isoloir, et encore 21 ans jusqu'en 1974. Pourra-t-on bientôt voter dès 16 ans? L'idée, en tout cas, a été plusieurs fois évoquée.


Dernier projet en date, celui de l'actuelle ministre de la famille. Dominique Bertinotti a proposé à l'automne une "pré-majorité" pour les jeunes de 16 à 18 ans. Entre autres composantes de ce nouveau statut: le droit de vote aux élections locales. Le projet a fait les frais du récent rejet de la loi famille. Un abandon de plus: cette "pré-majorité" faisait déjà partie des propositions de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.


Rappelons qu'en France, avant 13 ans, un mineur peut être condamné à des sanctions éducatives et, dès l’âge de 13 ans, à une peine de prison. La majorité sexuelle est fixée à 15 ans, et le droit à travailler à 16 ans, bien qu'il y ait des dérogations. Dans ces conditions, pourquoi ne pas élargir le droit de vote à cette tranche d'âge?


Electoralisme ou éveil des conscience?


Du côté des "pour": responsabiliser les jeunes et favoriser une implication et une prise de conscience civique et politique. Donner plus de poids à la jeunesse, dans un électorat vieillissant. Ainsi, l'Union nationale lycéenne (UNL) considère comme "nécessaire" de donner "un statut qui permette (aux jeunes) d’être petit à petit maîtres de leur vie".


Du côté des "contre", que ce soit à l'UMP ou ailleurs, on dénonce l'électoralisme de la proposition: ouvrir des droits à une nouvelle tranche de la population, c'est aussi se placer en très bonne position pour en recueillir les suffrages. Le manque de culture politique à cet âge est également un argument souvent avancé. La Fédération indépendante et démocratique lycéenne dénonçait ainsi, dans les colonnes du Figaro, une mesure "cache-misère". "Un élève de 16 ans, alors en seconde, n'a pas reçu l'intégralité des bases d'apprentissage démocratique", jugeait son président.


L'opinion penche largement du côté des "contre": 82% des Français sont opposés au droit de vote à 16 ans pour les élections locales, selon un sondage Ifop.


En Autriche, les bébés voteront bientôt?


L’Autriche est le seul pays à avoir franchi totalement le cap: depuis 2007, les jeunes âgés de 16 ans et au-delà ont été autorisés à voter à toutes les élections, qu'elles soient municipales, législatives ou européennes.


Plus étonnant: le mouvement nommé "Kinderwahlrecht jetzt!" ("droit de vote pour les enfants, tout de suite") défend un droit de vote... dès la naissance. En fait, plutôt que d'accompagner les nourrissons dans l'isoloir, il s'agit de donner plus de poids électoral aux familles et aux parents.


Suisse, Allemagne et Royaume-Uni: des dérogations


Royaume-Uni: l'Ecosse, mais aussi les îles de Jersey, Guernesey et l’île de Man appliquent le droit de vote à seize ans. Ce dernier sera d’ailleurs également utilisé pour le référendum sur l’indépendance de l’Écosse de septembre 2014. Depuis 2003, une coalition d'organisations, Votes at 16, défend activement l'abaissement du droit de vote pour l'ensemble des jeunes britanniques, avec le soutien de plusieurs parlementaires, en majorité membres du parti travailliste (Labour Party).
Allemagne: depuis 1995, cinq länder ont abaissé le droit de vote à 16 ans. Ceux du Bade-Wurtemberg, de Basse-Saxe, de Berlin, du Mecklembourg-Poméranie occidentale, de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Saxe-Anhalt pour le seul niveau local. Les länder de Brême, de Hambourg et du Schleswig-Holstein, ont élargi ce droit jusqu'aux élections régionales et locales.
Suisse: un canton suisse (Glaris) a également abaissé le droit de vote à 16 ans pour les élections locales et cantonales (pour les autres, il faut attendre 18 ans). Mais cela semble n'être qu'un début: cet abaissement de l'âge est soutenu avec zèle par le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ).
La Slovénie a développé une législation un peu particulière: les jeunes de 16 à 18 ans peuvent voter...s'ils ont un travail!
Quant aux Irlandais, ils doivent se prononcer par référendum sur le sujet en 2015.
Le cas italien a presque valeur de contre-exemple: s'il faut être âgé de "seulement" 18 ans pour élire les députés, il faut avoir au moins 25 ans pour élire les sénateurs!
Ces dérogations restent des exceptions, mais elles dessinent une tendance européenne à l'abaissement du droit de vote à 16 ans.


Cela favoriserait un "renforcement de la démocratie", plaidait, en 2011 déjà, le Conseil de l’Europe. La mesure permettrait en effet de faire rentrer "discours intergénérationnel dans les parlements et d’amener les thématiques propres à la jeunesse à l’ordre du jour du débat politique", juge l'Assemblée parlementaire de l'institution, qui encourage les Etats membres à examiner les possibilités d’abaisser l’âge de vote à 16 ans.


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DROIT DE VOTE, ÉLECTIONS, EUROPÉENNES, 18 ANS, PRÉ-MAJORITÉ, MAJORITÉ POLITIQUE, 16 ANS, RFI

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Les maires constatent une aggravation de la pauvreté dans leur commune,pauvrete,economie,emploi,france,

4 Mars 2014, 00:04am

Publié par hugo

Les maires constatent une aggravation de la pauvreté dans leur commune
Le Monde.fr avec AFP | 03.03.2014 à 03h31 • Mis à jour le 03.03.2014 à 07h58


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Un SDF à Paris, en février.
Les maires estiment à une large majorité (80 %) que le nombre de personnes en situation de pauvreté dans leur commune a augmenté, selon un sondage TNS-Sofres pour le Secours catholique diffusé lundi 3 mars. L'association lance en effet une campagne intitulée « Ne laissons pas disparaître la fraternité », pour « mettre le vivre-ensemble au cœur des préoccupations » des municipales.
71 % des maires pensent ainsi que les personnes en situation de pauvreté sont, dans leur commune, « un peu plus qu'avant ». 9 % estiment même qu'ils sont « beaucoup plus qu'avant », et seulement 6 % jugent qu'ils sont « moins qu'avant ».


« Au Secours catholique, on sait qu'il y a une forte dégradation de la pauvreté, souligne Bernard Thibaud, secrétaire général de l'organisation. Mais ce qui nous surprend c'est l'ampleur de la prise de conscience par les maires. Le chiffre de la dégradation de la pauvreté était de 51 % en 2008, lors de la précédente enquête, et il est désormais de 80 %. »


LA DÉTRESSE DES SDF ET DES MIGRANTS MOINS PERÇUE


Pour une majorité d'élus, les femmes seules avec enfants et les jeunes sans emploi sont les deux catégories pour lesquelles la pauvreté s'est le plus aggravée (63 %), devant les personnes en emploi précaire (62 %) et les chômeurs de longue durée (55 %).


Bernard Thibaud s'étonne cependant que les maires aient « moins la perception d'une dégradation pour les personnes sans abri et les personnes migrantes, alors que nous-mêmes, on constate une dégradation importante de la situation des familles migrantes ».


Face à cette situation, les maires disent en majorité avoir « fait des efforts plus importants » pour l'aide aux impayés (loyer, gaz, eau, électricité) pour les familles en difficulté (58 %), les services d'aides à domicile (57 %) et le soutien scolaire aux enfants (56 %).


Par ailleurs, les trois quarts des maires (76 %) jugent que le lien social s'est plutôt dégradé en France, mais pas au sein de leur commune, où la situation s'est plutôt améliorée (40 %) ou n'a pas changé (46 %). Une large majorité (91 %) affirme avoir pris des initiatives pour renforcer ce lien social au cours de leur mandat, même si le plus souvent, « il s'agit d'actions ponctuelles ou ciblées, plutôt que de politiques structurelles », note M. Thibaud.


Méthodologie


L'enquête, menée régulièrement depuis 1995, a été réalisée du 21 janvier au 3 février, par téléphone, auprès d'un échantillon de 400 maires, représentatif de l'ensemble des communes françaises selon TNS-Sofres.

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Municipales à Paris : NKM change de tête de liste dans le IIe,politique,france,election municipal,

2 Mars 2014, 01:07am

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Municipales à Paris : NKM change de tête de liste dans le IIe

P.Th. | Publié le 01.03.2014, 11h04 | Mise à jour : 19h31

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Hélène Delsol, tête de liste UMP dans le IIe arrondissement de Paris, est en conflit avec Nathalie Kosciucko-Morizet à trois semaines du premier tour des élections municipales.
Hélène Delsol, tête de liste UMP dans le IIe arrondissement de Paris, est en conflit avec Nathalie Kosciucko-Morizet à trois semaines du premier tour des élections municipales. | LP/ARNAUD JOURNOIS
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51 réactionsRéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Après quelques heures de flottement, c'est officiel. Hélène Delsol ne conduira finalement pas la liste UMP dans le IIe arrondissement de Paris. Le communiqué annonçant son éviction est tombé ce samedi après-midi. «Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé à Christophe Lekieffre, conseiller du IIe, de conduire la liste d'union UMP-UDI-MODEM dans cet arrondissement», annonce-t-il.
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Municipales à Paris : le IIe , chasse gardée des écolos Municipales à Paris : le IIe , chasse gardée des écolos CARTE INTERACTIVE. L'actu des municipales à ParisCHRONOLOGIE INTERACTIVE. La bataille de Paris


Le bruit courait depuis vendredi soir. Selon Le Lab d'Europe 1, NKM aurait décidé à ce moment-là, à trois semaines du premier tour des élections municipales, de retirer son investiture à celle qu'elle avait choisie pour mener la bataille dans cet arrondissement tenu par EELV -le seul de la capitale.


En cause, la liste déposée vendredi par Hélène Delsol, sur laquelle Aurélien Véron figure en deuxième position. Or, en vertu de l'accord UMP-UDI-MoDem signé fin décembre, cette place devait revenir à Christophe Lekieffre, élu UMP de l'arrondissement. De quoi faire bondir NKM et... le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, Aurélien Véron ayant été suspendu de l'UDI pour avoir mené campagne sous les couleurs du parti sans avoir été investi.


«Revirement incompréhensible»


Dans une déclaration à l'AFP, ce samedi matin, Jérôme Peyrat, conseiller politique de la chef de file de l'UMP à Paris, assurait qu'il avait été «demandé expressément (à Hélène Delsol) de redéposer sa liste». Il n'en a rien été. On connaît la suite. Il lui est désormais tout aussi «expressément demandé de retirer la liste déposée en préfecture sous la dénomination Liste d'union UMP-UDI-MODEM avec Nathalie Kosciusko-Morizet».


Pas sûre que la candidate obtempère. Dans un communiqué diffusé ce samedi matin, cette dernière dénonçait un «revirement de Nathalie Kosciusko-Morizet aussi surprenant qu’incompréhensible». Et écrivait, comme une mise garde : «Je demeure naturellement la candidate légitime de la droite, du centre et de la société civile pour les électeurs du IIe arrondissement de Paris. Les électeurs jugeront. Rendez-vous le 23 mars 2014.»


Son éviction a en tout cas réjouit certaines de ses homologues, qui ont exprimé publiquement leur satisfaction avant... l'annonce officielle. «Hélène Delsol (2eme) #manifpourtous, n'est plus tête de liste de @nk_m. Tant mieux : ce n'est pas la droite moderne», a tweeté Marie-Laure Harel, tête de liste UMP dans le IIIe. «Tout mon soutien à @LekieffreParis et Catherine Michaud pour conduire la liste @nkm_paris dans le 2e arrondissement #légitimité», a renchéri Déborah Pawlik, tête de liste UMP dans le Xe. NKM a désormais six jours pour mettre sur pied une nouvelle liste. La date limite du dépôt des candidatures est fixée à jeudi, 18 heures.
«Manif pour tous puissance 8000»


La position d'Aurélien Véron sur la liste a d'autant plus fait bondir NKM, selon Le Lab d'Europe 1, que celui-ci serait, comme Hélène Delsol, «proche de la Manif pour tous». Or, a expliqué un membre de l'entourage de Nathalie Kosciusko-Morizet au site internet : «On ne peut pas avoir manif pour tous plus manif pour tous puissance 8000. On ne peut pas confondre un arrondissement avec une paroisse.»


«Ça fait maintenant 20 jours que Delsol refuse de mener campagne avec ses colistiers et en particulier avec Catherine Michaud (NDLR : présidente du mouvement Gaylib qui devait figurer en 3e position), en disant à ses équipes ne parlez pas à cette sale gouine. On a fait preuve de beaucoup d'effort, maintenant ça suffit», complète ce proche.


Hélène Delsol n'a pas tardé à réagir, démentant dans son communiqué «les propos inacceptables qui (lui) ont été attribués par LeLab Europe 1».


>> CARTE INTERACTIVE. L'actu des municipales à Paris
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Football : le port du voile reste interdit sur le terrain en France,sport,france,religion,voile,

2 Mars 2014, 00:47am

Publié par hugo

Actualité > Société Fil RSS
Football : le port du voile reste interdit sur le terrain en France
Publié le 01.03.2014, 13h37 | Mise à jour : 17h04

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Le port du voile ou du turban dans le foot a été approuvé officiellement samedi par l'International Football Association Board (Ifab).
Le port du voile ou du turban dans le foot a été approuvé officiellement samedi par l'International Football Association Board (Ifab). | AFP/Amir Poormand
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35 réactionsRéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Le port du voile ou du turban dans le football a été approuvé officiellement samedi par l'International Football Association Board (Ifab), l'organe garant des lois du jeu, mais reste interdit en France, a précisé dans la foulée la Fédération Française de Football (FFF).
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JO : la judokate saoudienne combattra tête couverte JO : la judokate saoudienne combattra tête couverte EN IMAGES. Les joueuses vedettes du football féminin EN IMAGES. Les joueuses vedettes du football féminin Football féminin : polémique après l'autorisation du port du voile


Il y a deux ans, l'Ifab avait autorisé à titre d'essai le port du voile sous certaines conditions strictes, à la demande de plusieurs pays musulmans. Le Board avait ensuite accepté d'étendre cette expérience aux joueurs masculins après un conflit autour du turban sikh au Québec. «Une expérience a été menée et la décision restait à prendre. Cela a été confirmé», a déclaré samedi le secrétaire général de la Fédération internationale de football (FIFA), Jérôme Valcke.


Le couvre-chef autorisé sur les terrains n'aura toutefois rien à voir avec le voile ou le turban de tous les jours : il devra en effet être collé à la tête, être en accord avec la tenue du joueur, ne pas être rattaché à son maillot, ne pas constituer un danger pour celui qui le porte ou pour autrui, et ne doit avoir aucune partie qui dépasse.


Thiriez : «cette autorisation va à l'encontre du droit des femmes»


En France, rien de tel. La Fédération Française de Football (FFF) maintient «l'interdiction du port de tous signes religieux ou confessionnels», a-t-elle indiqué samedi dans un communiqué.


Après avoir «pris connaissance» d'une décision qui «n'est que l'application technique d'une première mesure prise en juillet 2012», la FFF «rappelle son souci de respecter les principes constitutionnels et législatifs de laïcité qui prévalent dans notre pays et qui figurent dans ses statuts», «en ce qui concerne la participation des sélections nationales françaises dans des compétitions internationales d'une part, ainsi que l'organisation des compétitions nationales d'autre part».


De son côté, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Frédéric Thiriez a déploré la «grave erreur» de l'Ifab d'autoriser le port du voile dans le foot. Alors que «la charte olympique exclut tout signe religieux, cette autorisation va à l'encontre du droit des femmes et menace la neutralité d'un football préservé des querelles religieuses et politiques», conclut M. Thiriez.
LeParisien.fr

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Autisme : le Conseil de l’Europe condamne la France,sante,enfants,europe,france,

7 Février 2014, 05:48am

Publié par hugo

Autisme : le Conseil de l’Europe condamne la France
Autisme : le Conseil de l’Europe condamne la France Seuls 20 % des enfants autistes sont scolarisés en France5/02/2014
Pour la deuxième fois, la France, qui ne respecte pas ses obligations envers les enfants autistes, se voit condamnée par l’Europe.
Les associations de lutte contre l’autisme sont plus que jamais sur le pied de guerre. Après le récent reportage télévisé pour le moins controversé, dénonçant les mauvais traitements infligés dans certains centres pour enfants handicapés, c’est le gouvernement qui est épinglé à travers une décision européenne. En cause : la non-scolarisation presque générale des enfants autistes en France, pour laquelle le Conseil de l’Europe a émis une nouvelle condamnation. Le Conseil enjoint la France à réagir au plus vite pour améliorer l’accueil et la prise en charge scolaire des enfants atteints d’autisme.
Pour rappel, c’est l’association Vaincre l’Autisme qui a la première souhaité porter la question au niveau européen. N’étant pas habilitée à poser un recours seule devant le Conseil de l’Europe, Vaincre l’Autisme s’est référée à l’AEH (Action Européenne des Handicapés) pour qu’elle porte la parole du groupe. L’AEH a ainsi dénoncé la violation par la France du droit à l’éducation et à la formation des enfants autistes, droit pourtant contenu dans la Charte sociale européenne. Le 11 septembre 2013 (la décision ne pouvant pas être rendue publique avant le 5 février 2014), le Conseil de l’Europe a ainsi lourdement condamné la France pour le déficit de scolarisation, mais aussi pour « absence de prédominance d’un caractère éducatif au sein des institutions spécialisées prenant en charge les enfants autistes ». Le Conseil ne s’arrête pas là et dénonce l’expatriation forcée des familles dans les pays frontaliers offrant un accueil scolaire décent, sans pointer du doigt la Belgique pourtant principale terre d’accueil des enfants autistes. Une expatriation encouragée par la France, « qui a contribué au financement de la scolarisation d’enfants et adolescents autistes dans des classes spécialisées en Belgique tenues par des professionnels formés. » Pour l’association Vaincre l’autisme, cette situation est intolérable sachant que les 80 % d’enfants autistes non scolarisés sont dans des centres de type hospitalier ne proposant aucun accompagnement éducatif. A M'Hammed Sajidi, le président de Vaincre l'autisme, de conclure : « l'Etat vient concrètement d'être placé sous surveillance rapprochée ».
Source : Vaincre l’Autisme/L’Express
Auteur : Margot Pugin Autisme : les prises en charge possibles > COMMENTER0
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Droits des trans* : nouvelles pressions sur la France,articles femmes hommes,france,

7 Février 2014, 03:40am

Publié par hugo



CIVILISATION > Civilisation >
Droits des trans* : nouvelles pressions sur la France
Mis en ligne le 05/02/14 I Rédaction par Arnaud Bihel

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TransLe changement d'état civil des personnes transgenre est conditionné à la stérilisation : cette pratique est à nouveau pointée du doigt. Une loi devrait faire cesser ce traitement dégradant... mais elle traîne depuis des années.





Les personnes transgenre font l'objet « de discriminations et de traitements inhumains », en France et dans d'autres pays d'Europe, dénonce Amnesty International dans un rapport publié mardi 4 février.
La France figure parmi les sept pays européens étudiés et mis en cause par l'ONG de défense des droits humains. La jurisprudence française « viole les droits des personnes transgenre (…) en leur imposant des procédures médicales inutiles, telles que la chirurgie et la stérilisation, pour pouvoir obtenir un changement d'état civil », souligne notamment Amnesty International.


Pour ces personnes, « des documents reflétant leur identité de genre sont d'une importance vitale pour jouir pleinement de leurs droits. Ils sont cruciaux pour voyager, mais aussi dans leur vie quotidienne », insiste l'ONG.


Appels pressants


Ce n'est pas la première fois que la France se retrouve épinglée pour son attitude à l'égard des personnes transgenre. En juin 2013, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelait à dissocier le changement d'état civil de l'obligation d'un quelconque parcours médical (Voir : Droits des trans* : progrès à l'horizon ?) L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe avait émis le même vœu en 2010.


Et ce 4 février, les députés européens adoptaient le « rapport Lunacek » sur les droits des personnes LGBTI (par ailleurs attaqué par les « anti-genre ») qui appelle entre autres les Etats à « revoir leurs procédures de reconnaissance légale du genre afin de respecter pleinement les droits humains à la dignité et l'intégrité du corps ».


Un texte hypothétique


En 2011, un groupe de travail parlementaire élaborait une proposition de loi pour la « simplification de la procédure de changement de la mention du sexe dans l'état civil » (Voir : Changer de sexe. Et d'identité ?). Mais trois ans après les travaux sont toujours en cours.


Le sujet a été brièvement évoqué le 24 janvier dernier lors de l'examen du projet de loi égalité à l'Assemblée nationale. Des amendements proposés par le groupe écologistes n'y ont pas trouvé leur place, mais un texte spécifique « sera le bienvenu », a assuré la ministre des Droits des femmes.


Le contexte actuel, marqué par la virulence de ceux que la notion d'« identité de genre » révulse, n'incite pas à l'optimisme sur le calendrier. Le 15 janvier, une pétition en ligne a été lancée pour réclamer au gouvernement le vote d'une loi « permettant aux personnes trans de bénéficier d'une identité légale en accord avec leur nouvelle vie sociale, opération ou non, ainsi qu'un accès aux traitements et opérations à la demande. »





Photo : Acceptess-transgenres

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Gel de l’avancement des fonctionnaires : le scénario électrique,emploi,france,

7 Février 2014, 03:18am

Publié par hugo

Gel de l’avancement des fonctionnaires : le scénario électrique
Par Elsa Conesa | 05/02 | 19:00 | mis à jour le 06/02 à 11:23 | 37commentaires
Cette mesure, que Vincent Peillon dément avoir proposée, permettrait d’économiser 1,2 milliard d’euros. Elle pourrait être évoquée à l’Elysée samedi lors d’une réunion du Conseil stratégique de la dépense publique.


Une telle mesure représente potentiellement 1,2 milliard d’euros d’économies par an, selon les estimations de la Cour des comptes. - Ian HANNING/REA
Une telle mesure représente potentiellement 1,2 milliard d’euros d’économies par an, selon les estimations de la Cour des comptes. - Ian HANNING/REA
C’est une proposition choc qui devrait replacer le sujet des économies au cœur du débat public. Alors que l’Elysée réunit samedi le deuxième Conseil stratégique de la dépense publique, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, pourrait faire une proposition explosive : le gel des promotions et avancements automatiques non seulement des enseignants, mais de l’ensemble des fonctionnaires, pendant deux ans.
Le ministère a démenti mercredi soir que Vincent Peillon ait avancé une telle proposition. Dans un communiqué très court, adressé dans la soirée, le ministère indique que « contrairement à certaines affirmations, le ministère de l’éducation nationale dément formellement avoir proposé un gel des avancements et des promotions des fonctionnaires dans le cadre des discussions budgétaires. ». « Les Echos » maintiennent néanmoins cette information. Cette mesure représente potentiellement 1,2 milliard d’euros d’économies par an, selon les estimations de la Cour des comptes, dans son rapport sur la dépense publique de juin.


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Bercy lance la chasse aux 50 milliards d’économies
L’exécutif s’est engagé à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici à 2017, voire davantage, afin de financer des baisses de charges et d’impôts programmées pour les entreprises. Le chantier des économies est désormais piloté directement par l’Elysée. A cet effet, le calendrier budgétaire a été avancé : les différents ministres ont commencé, cette semaine, à défiler à Bercy afin de présenter leurs pistes d’économies. Vincent Peillon était reçu mercredi soir.
Dans ce contexte, la réduction des dépenses de personnel est évidemment sur la table. Selon la Cour des comptes, celles-ci progressent spontanément d’environ 1,3 milliard d’euros par an, à effectifs ­constants. La hausse de ces dépenses résulte de trois facteurs : l’évolution des effectifs, la politique salariale et les effets de carrière. Le budget triennal voté fin 2012 prévoit déjà une stabilisation des effectifs de l’Etat et des opérateurs à leur niveau de mai 2012. Il repose aussi sur une hypothèse d’évolution de la masse salariale de 1 % entre 2012 et 2015, grâce notamment à la réduction de mesures catégorielles.
D’autres pistes plus ciblées sont possibles
Au regard des objectifs d’économies fixés, ces mesures sont jugées insuffisantes par la Cour des comptes. Celle-ci a plaidé, entre autres, pour que le troisième levier soit actionné, avec une réduction du rythme des promotions à l’ancienneté. C’est pour elle « le vecteur le plus dynamique » de la hausse tendancielle de la masse salariale. La Cour cite par exemple la promotion automatique des personnels enseignants, qui a contribué à hauteur de 424 millions d’euros à l’augmentation de la masse salariale totale en 2012. Autre exemple : la Défense, où elle a noté une « forte augmentation du taux d’encadrement supérieur », entre 2008 et 2011, qui explique, en partie, la croissance de la masse salariale malgré la suppression de 39.000 emplois entre 2007 et 2012.
A défaut d’un « gel » intégral de l’avancement, des évolutions plus ciblées sont possibles. Un rapport de l’Inspection des finances de 2012 suggère ainsi de supprimer les réductions d’ancienneté, qui permettent un avancement accéléré. Autres pistes : l’allongement de la durée des échelons (130 millions d’euros économisés pour un allongement de trois mois) ou encore la baisse de la proportion des promotions (60 millions d’euros si la part est ramenée à son niveau de 2008).

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Education des enfants autistes: la France condamnée En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/education-des-enfants-autistes-la-france-condamnee_ ,handicape,france,articles sur la handicape,

6 Février 2014, 02:42am

Publié par hugo

Actualité Société Santé
EXCLUSIF
Education des enfants autistes: la France condamnée
Estelle Saget, publié le 05/02/2014 à 08:41


Le conseil de l'Europe reproche au gouvernement d'avoir intégré trop peu d'enfants autistes dans les écoles, en dépit d'une première sentence à ce sujet. Sa décision fait suite à une réclamation collective.


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Education des enfants autistes: la France condamnée
Olivia Cattan et son fils de 8 ans, autiste, sur le chemin de l'école. Dans son livre, D'un monde à l'autre, autisme : le combat d'une mère (Editions Max Milo), elle raconte les obstacles qu'elle a surmontés pour que son enfant fréquente l'école ordinaire.
JPGuilloteau/L'Express
Le Conseil de l'Europe vient de condamner la France pour ne pas avoir respecté le droit des enfants autistes à recevoir une éducation. Le pays avait en effet ratifié, il y a quinze ans, la Charte sociale européenne, qui le garantit. Dans la décision, que L'Express a pu consulter, les 13 experts indépendants réunis par cette instance de défense des droits de l'homme ont conclu à l'unanimité que, en France, "il y a violation de la Charte sociale européenne révisée en ce qui concerne le droit des enfants et adolescents autistes à la scolarisation en priorité dans les établissements de droit commun, et l'absence de prédominance d'un caractère éducatif au sein des institutions spécialisées".


Ouvrir les écoles
Autrement dit, il est urgent d'ouvrir davantage les écoles aux enfants autistes. Et de proposer à ceux qui ne peuvent pas y aller de recevoir, dans les établissements spécialisés, une véritable éducation. Pour des raisons de procédure, la décision rendue le 11 septembre 2013 n'a pu être rendue publique que le 5 février 2014. La réclamation collective, initiée par l'association française Vaincre l'autisme, a été présentée par l'ONG Action européenne des handicapés (AEH), basée au Luxembourg, et sa vice-présidente, Marie-José Schmitt.


Le Conseil de l'Europe se montre particulièrement sévère avec le gouvernement français, accusé d'avoir fait trop peu d'efforts en dépit d'une précédente sentence, en 2003. Ce deuxième coup de semonce va-t-il provoquer l'effet escompté? M'Hammed Sajidi, le président de Vaincre l'autisme, veut le croire. Pour lui, l'Etat vient, concrètement, d'être placé sous surveillance rapprochée. "Dès la fin de 2014 et, par la suite, chaque année, le Conseil de l'Europe va lui demander les mesures prises pour corriger la situation", souligne-t-il.


Dans leur décision, les experts critiquent d'abord "la proportion d'enfants autistes scolarisés dans les établissements de droit commun [l'école ordinaire] ou spécialisés [du type Institut médico-éducatif] qui demeure extrêmement faible et significativement inférieure à la proportion constatée pour les autres enfants, handicapés ou non".


80 % d'enfants exclus
Ils reconnaissent "une avancée" avec l'augmentation de la proportion d'enfants autistes scolarisés en milieu ordinaire. Celle-ci atteignait à peine 10 % lors de la première condamnation de la France en 2003, et elle est passée depuis à 20 %. Mais les experts "ne considèrent pas qu'un progrès réel ait été enregistré en la matière", avec 80 % d'enfants "exclus de la jouissance d'un droit consacré et garanti par la Charte".


Pour le cas où la France se demanderait si la place des enfants autistes est vraiment à l'école ordinaire, les mêmes experts prennent position sans ambiguïté. Ils constatent en effet que "la Charte sociale européenne ne laisse pas une grande marge d'appréciation aux Etats quant au choix du type d'école au sein de laquelle ils favoriseront l'autonomie, l'intégration et la participation sociale des personnes handicapées, car ce doit être l'école ordinaire".


Des accompagnatrices précaires
Les experts regrettent par ailleurs que les Auxiliaires de vie scolaire (AVS), ces personnes qui assistent les enfants autistes pendant la classe en France, aient été "régulièrement engagées par le Ministère de l'éducation nationale par des contrats de travail précaires". Ils considèrent que "l'insuffisance quantitative des AVS et la non continuité du service tout au long de la scolarité des enfants concernés, sont de nature à élever des barrières au parcours scolaire des enfants et adolescents autistes (...) et représentent une dynamique de rejet de ces élèves en dehors de l'école ordinaire".


Le Conseil de l'Europe critique aussi le lancement d'un 3ème plan autisme en 2013 "après une période d'inaction programmatique de trois ans, qui repousse la réalisation des objectifs nouvellement assignés jusqu'en 2017". Il qualifie ce prolongement de "déraisonnable".


Des enfants déplacés en Belgique
Enfin, il regrette que " l'Etat français contribue financièrement au déplacement en Belgique des enfants et adolescents autistes de nationalité française (...), au lieu de financer la mise en place dans le cadre d'institutions spécialisées respectant ces normes et oeuvrant sur le territoire français".


A l'image de cette réclamation collective, l'arme juridique est de plus en plus utilisée par les parents d'enfants autistes pour faire valoir leurs droits, devant les instances européennes comme devant les tribunaux français.









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