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Le blog de hugo,

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Le mal-logement en 2015,france,societe

3 Février 2015, 22:47pm

Publié par hugo

Le mal-logement en 2015


3 février 2015 - 3,5 millions de personnes sont jugées mal logées par la Fondation Abbé Pierre. 700 000 personnes n’ont pas de domicile personnel, 85 000 vivent dans une habitation de fortune, cabane, camping ou mobil home toute l’année. Beaucoup reste à faire pour que chacun dispose de conditions d’habitat dignes de ce nom.


3,5 millions de personnes sont considérées comme mal logées en France en 2015 selon la Fondation Abbé Pierre. 700 000 sont privées de logement personnel et 2,8 millions vivent dans des conditions de logement très difficiles (privation de confort et surpeuplement accentué). Beaucoup reste à faire pour que chacun dispose de conditions d’habitat dignes de ce nom comme le rappelle chaque année la Fondation dans son rapport annuel sur le mal-logement [1].


La misère d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle des années 50. Notre pays s’est enrichi et les conditions de logement se sont améliorées. Parmi les 3,5 millions de mal-logés, 141 000 n’ont pas de domicile et parmi eux 12 000 seraient des sans-abri. Mais les associations d’aide aux plus démunis mettent en évidence les situations dramatiques dans lesquelles vivent toujours des milliers de personnes.


Comme le souligne la Fondation Abbé Pierre, le mal-logement ne se réduit pas pour autant aux situations extrêmes médiatisées. Une fraction considérable de la population au sein des couches modestes et moyennes (notamment chez les jeunes) loge dans des conditions qui ne répondent pas à leurs aspirations : détériorations, mauvaise insonorisation, surface trop faible, quartier dégradé, etc. L’idéal pavillonnaire, rêve de nombreuses familles, est loin d’être la norme en France : au total, 2,1 millions de personnes vivent dans des conditions de confort précaire.


Nombre de personnes non ou très mal logées


Personnes privées de domicile personnel 694 985
- dont sans domicile fixe 141 500
- dont résidence principale en chambre d'hôtel 38 000
- dont habitat de fortune : cabane, construction provisoire, personnes vivant à l'année en camping ou mobil-home 85 000
- dont personnes hébergées chez des tiers dans des conditions de logement très difficiles 411 000
- dont personnes en structures d'hébergement et d'insertion : CHRS, CADA, places en hôtel pour demandeurs d'asile, accueil d'urgence, résidences sociales 19 485
Personnes vivant dans des conditions de logement très difficiles* 2 778 000
- dont pas de confort 2 123 000
- dont surpeuplement 800 000
Gens du voyage qui ne peuvent accéder à une place dans les aires d'accueil aménagées 51 632
TOTAL ** 3 524 617
Avertissement : certaines de ces données sont des ordres de grandeurs. * Logements inconfortables, de mauvaise qualité et logements en surpeuplement accentué (hors double compte). ** Hors double compte.
Source : Fondation Abbé Pierre - Rapport sur le mal logement 2015, d'après Insee et différentes sources.
Définitions : le surpeuplement


La définition la plus utilisée par l’Insee d’un peuplement « normal » est : une pièce de séjour pour le ménage + une pièce pour chaque couple + une pièce pour les célibataires de 19 ans et plus et, pour les célibataires de moins de 19 ans : une pièce pour deux enfants s’ils sont de même sexe ou s’ils ont moins de sept ans ; sinon, une pièce par enfant.


Un logement auquel il manque une pièce est en situation de surpeuplement modéré. S’il manque deux pièces ou plus, il est en surpeuplement accentué.


Cette norme pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, on ne compte pas les salles de bain, buanderie, WC, vérandas, terrasses couvertes, etc. La cuisine ne compte que si elle fait plus de 12 m2. Ensuite, une personne seule dans un studio se trouve automatiquement en situation de surpeuplement (il faut une pièce par ménage + une chambre). Enfin, elle ne tient aucunement compte de la surface des logements.
Plusieurs autres définitions du surpeuplement sont utilisées, comme celle de la Caisse nationale d’allocations familiales (9 m2 pour une personne, 16 m2 pour deux et 9 m2 par personne supplémentaire) ou de l’Agence nationale de l’habitat (16 m2 par personne + 11 m2 par personne supplémentaire).


Dans sa dernière enquête Logement de 2006, l’Insee a complété sa définition en prenant en compte la surface : les studios de plus de 25 m² occupés par une seule personne ne sont pas considérés comme surpeuplés, en revanche les logements qui respectent la norme mais où la surface par personne est inférieure à 18 m2 sont considérés comme surpeuplés.
Photo / ©LeRefs PHOTOGRAPHIE- FlickR


Notes


[1] Les données extraites du rapport de la Fondation Abbé Pierre émanent de différentes sources dont les modes de collecte sont différents et peuvent porter sur des années différentes. Pour partie, elles datent de 2006 puisque l’enquête logement de l’Insee n’a pas été actualisée depuis.


Date de rédaction le 3 février 2015




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La moitié des chômeurs touchent moins de 500 euros par mois,economie,chomage,france,emploi,

3 Février 2015, 00:12am

Publié par hugo

La moitié des chômeurs touchent moins de 500 euros par mois


30 janvier 2015 - Un tiers des chômeurs ne touche aucune indemnité. La moitié d’entre eux ne reçoivent pas plus de 500 euros par mois et les trois quarts moins du Smic.


Un tiers des chômeurs ne touche aucune indemnité. La moitié d’entre eux ne reçoivent pas plus de 500 euros par mois et les trois quarts moins du Smic. 6 % perçoivent plus de 1 500 euros. Seuls 17 600 chômeurs touchent plus de 4 000 euros par mois, soit 0,4 % de l’ensemble. Le moins que l’on puisse dire est que le régime français d’indemnisation des demandeurs d’emploi est loin d’être trop généreux [1] et de « désinciter » à la reprise d’un travail.


Selon les chiffres de l’Unedic, les chômeurs reçoivent en moyenne 1 100 euros net par mois d’indemnité [2], montant du niveau du Smic et l’équivalent de 71 % du salaire net de référence. Mais ce chiffre est trompeur car il ne porte que sur les chômeurs indemnisés par l’Unedic dans le cadre du régime général de l’assurance chômage et oublie donc une grande partie des demandeurs d’emploi.


Pour comprendre combien perçoivent réellement les chômeurs, il faut élargir le champ de la mesure. Aux 2,1 millions de demandeurs d’emplois indemnisés par le régime général, on doit d’abord ajouter les 485 000 chômeurs en fin de droits, qui touchent au mieux l’allocation de solidarité spécifique (ASS, d’un montant mensuel maximum de 480 euros). Il faut enfin compléter par le nombre de demandeurs qui ne touchent rien, par exemple des jeunes qui entrent sur le marché du travail sans en trouver. Sur les 5,5 millions de demandeurs d’emploi au total de juin 2014, seule la moitié percevait une allocation. Il est vrai que parmi ces demandeurs, une partie a touché un salaire par ailleurs. Si l’on ne compte que les chômeurs de catégorie A (ils n’ont strictement aucune activité) qui ne sont pas indemnisés (soit 1,4 million en décembre 2013), on arrive à un total de quatre millions de demandeurs d’emploi qui n’ont pas d’autres revenus.




Graphique en plein écran Accéder aux données
Article extrait du Centre d’observation de la société.


Photo / © Kati Molin - Fotolia.com


Notes


[1] Voir aussi « Les chômeurs français sont-ils trop indemnisés ? », Alternatives Economiques, n°340, novembre 2014.


[2] « Eclairages - Rapport indemnisation nette / salaire net (2014) », études et analyses n°9, Unedic, novembre 2014. Données au 30 juin 2014.


Date de rédaction le 30 janvier 2015




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La survie des grands prématurés s'est améliorée en France

1 Février 2015, 00:37am

Publié par hugo

La survie des grands prématurés s'est améliorée en France


Résumé : Quelle survie pour les grands prématurés en France ? Une étude nationale révèle une amélioration globale de la prise en charge depuis 15 ans. Mais un risque majeur pour ceux nés avant la 25ème semaine. Un vrai débat de société !


Par L'AFP pour Handicap.fr, le 01-02-2015
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La survie des enfants grands prématurés en France s'améliore et le nombre de ceux qui survivent sans séquelles sévères augmente, selon les auteurs d'une étude nationale française présentée le 28 janvier 2015.


Des maternités pour grossesses à haut risque
L'amélioration globale de la prise en charge ces 15 dernières années de 8 500 enfants nés vivants chaque année entre le 5e et le 7e mois de grossesse explique ces progrès. La plupart (80 à 85%) naissent dans des maternités de type 3 pour grossesses à haut risque, dotées de réanimation néonatale, relève Pierre-Yves Ancel, responsable de l'équipe Inserm à l'origine de l'étude dont les premiers résultats sont parus dans la revue spécialisée Jama Pediatrics. De plus, certains traitements (corticoïdes donnés à la mère, "surfactant" pulmonaire pour faciliter la respiration du nouveau-né) sont utilisés plus souvent, avec parallèlement une tendance à être "beaucoup moins agressifs", en particulier dans les techniques de ventilation respiratoire, ajoute le Pr Jean-Christophe Rozé, chef de service de médecine néonatale au CHU de Nantes.


4 000 enfants suivis
L'étude "Epipage 2" a inclus près de 7 000 grands prématurés nés en 2011 (vivants ou mort-nés) dans 25 régions de France. A ce jour, plus de 4 000 enfants sont suivis. Coût : 6 millions d'euros pour les suivre seulement jusqu'à 6 ans. Tout enfant né avant 37 semaines d'aménorrhée (ndlr, depuis les dernières règles) soit au 8e mois de grossesse est considéré comme prématuré. La grande (et la très grande) prématurité se situent schématiquement entre la 22e (5 mois) et la 31e semaine (7 mois). C'est à partir de la 25e semaine que les chercheurs constatent une amélioration significative de la survie des prématurés ces 15 dernières années et par comparaison avec la première étude Epipage.


Quel taux de survie ?
Plus les enfants sont prématurés, plus le taux de survie diminue : la survie est de 94% chez les grands prématurés, né entre la 27e et la 31e semaine, de 60% à 25 semaines et de moins de 1% avant 24 semaines. Le pourcentage d'enfants sortis de néonatalogie sans pathologie grave (complications cérébrales, respiratoires ou digestives) est largement majoritaire (81%) chez les grands prématurés (nés entre 27 et 31 semaines d'aménorrhée). Ce taux de survie sans pathologie néonatale sévère est plus faible chez les enfants extrêmement prématurés : il est de 30% à la 25e semaine, et de 12% à la 24e semaine. Le pronostic peut par ailleurs varier s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon, selon les spécialistes. Il existe "une zone grise", en gros pour les naissances à 24-25 semaines, où la prise en charge est proposée ou non en France, en fonction des équipes et des parents, relève le Pr Rozé, en évoquant là un "débat sociétal".


"50% de la prématurité est provoquée par l'équipe médicale, soit pour sauver la mère, soit pour sauver l'enfant", selon le Dr Ancel notant que la prématurité a "très légèrement augmenté". L'âge tardif de la grossesse et les traitements de l'infertilité, entre autres, y contribuent.


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Handicap.fr vous suggère les liens suivants :
Sur Handicap.fr
Prématurité : 65 000 bébés chaque année mènent ce combat
La prématurité, principale cause du handicap chez l'enfant (rapport)
"Accompagnement de fin de vie" pour le bébé grand prématuré
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Infographie - L’IVG en France, 40 ans après la loi Veil,lois,droits,femmes,ivg,grossesse,bebes,

29 Janvier 2015, 02:19am

Publié par hugo

Infographie - L’IVG en France, 40 ans après la loi VeilEnvoyer à un amiImprimer
Candice Satara-Bartko
IVG : état des lieux en France
En 2012, près de 219 200 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France, selon le dernier rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Ce taux reste relativement stable depuis une dizaine d’années alors que la France a une couverture contraceptive assez importante et, parallèlement, l’un des taux de natalité les plus élevés d’Europe. Par ailleurs, la contraception d’urgence ne cesse de se développer. 1,2 million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année depuis 2005.


On constate cependant quelques fluctuations à la hausse ou à la baisse certaines années. En 1995, le nombre d’IVG semble chuter à 180 000. Pour Danielle Gaudry, gynécologue-obstétricienne, membre de la commission avortement du Planning familial, cette baisse n’est a priori pas due à une diminution du nombre d’avortements cette année-là, mais plutôt à la mise en place d’un nouveau système d’enregistrement des données sur l’IVG. Pour rappel, la loi de 1975 a rendu obligatoire le remplissage d'un bulletin d’interruption de grossesse (BIG) par les praticiens. Mais le nombre d’avortements étant souvent sous-estimé avec ce mode de calcul, d’autres indicateurs ont été mis en place. Depuis 1996, plusieurs sources sont utilisées pour comptabiliser le nombre d’IVG : la Statistique annuelle des établissements de santé (SAE) et surtout le Programme de médicalisation des systèmes d’information en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (PMSI MCO).
+ 4,7 % d’IVG en 2013 selon les prévisions
Selon les données provisoires de la Drees, en 2013, le nombre total d’IVG en France a augmenté de 4,7 % par rapport à 2012. Une hausse non négligeable qui « pourrait s’inscrire dans un contexte marqué par le débat concernant les moyens de contraception ayant eu lieu un an avant, et la gratuité des IVG depuis le 31 mars 2013 », avance l’organisme de statistiques. Néanmoins, pas de conclusions hâtives. » « Attendons les chiffres officiels, insiste Danielle Gaudry. Nous, ce que nous constatons sur le terrain, c’est que la crise de la pilule a renvoyé les femmes vers d’autres modes de contraception et que très peu ont finalement arrêté de prendre leur contraceptif. » Par ailleurs, note la spécialiste, « de plus en plus de femmes sont influencées par des méthodes de contraception dites « naturelles » qui sont beaucoup moins fiables. »
Une femme sur trois a recours à l’IVG au moins une fois dans sa vie
Quid du profil des femmes qui avortent ? Les femmes de 20 à 24 ans sont les plus concernées, avec un taux de recours de 27 IVG pour 1 000 femmes, indique la Drees. « La fertilité est très élevée à cet âge-là, et la vie sexuelle souvent intense », explique Danielle Gaudry. Mais, « ces jeunes femmes n’envisagent pas une maternité. Elles attendent d’avoir terminé leurs études, de trouver un emploi stable, et d’avoir une vie de couple. » Selon l’Institut national d’études démographiques (Ined), une femme sur trois aura recours à l’IVG au moins une fois dans sa vie. L’âge moyen est passé de 28,4 ans en 1990 à 27,5 ans en 2011. Un peu plus de la moitié des femmes ayant eu recours à l’IVG en 2011 vivent seules et occupent un emploi et une sur cinq est étudiante ou élève. A noter qu’après un premier avortement, la probabilité de recourir de nouveau à l’IVG est en hausse depuis 20 ans. Elle atteint 41 % en 2011, contre 28 % en 2002 et 18 % en 1990.
Le recours à la méthode médicamenteuse de plus en plus élevé
En 2012, la part des IVG médicamenteuses est quasiment équivalente à la part des IVG chirurgicales, alors qu’en 2001, elle en représentait moins de la moitié. Même si la loi permet de pratiquer un avortement jusqu’à 12 semaines de grossesse, les femmes s’alertent de plus en plus tôt. Elles interrompent leur grossesse en moyenne à 6,5 semaines de grossesse. Ces IVG précoces s’expliquent par la diffusion de la méthode médicamenteuse. Les protocoles sont désormais bien connus des professionnels, la médecine de ville est autorisée à pratiquer des IVG médicamenteuses.
Rappel historique
En France, l’avortement a été autorisé par la loi du 17 janvier 1975, dite « loi Veil », reconduite en 1979, puis définitivement légalisée le 1er janvier 1980. Une loi du 4 juillet 2001 a introduit une modification des règles de recours à l’IVG, en portant le délai maximal de recours autorisé de dix à douze semaines de grossesse. La technique médicamenteuse est légale depuis 1989. Une loi de juillet 2001 et ses textes d’application de juillet 2004 permettent également aux femmes de recourir à une IVG médicamenteuse dans le cadre de la médecine de ville. Les centres de santé et les centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF) sont également habilités à réaliser des IVG médicamenteuses depuis 2009. Depuis le 31 mars 2013, l’IVG est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
Article publié le 5 janvier 2015Article mis à jour le 16 janvier 2015
A découvrir en vidéo :
Conseils pour rester jeune après 70 ans

http://www.infobebes.com/Grossesse/Femme-enceinte/Les-imprevus-de-la-grossesse/L-interruption-de-grossesse/Infographie-L-IVG-en-France-40-ans-apres-la-loi-Veil

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Démographie : la France conserve un indice de fécondité record en Europe,europe,france,fecondite,femmes,bebes,

21 Janvier 2015, 22:19pm

Publié par hugo

Démographie : la France conserve un indice de fécondité record en Europe
Démographie : la France conserve un indice de fécondité record en Europe14/01/2015
L’INSEE vient de publier son bilan démographique pour l'année 2014: le nombre de naissances qui avait tendance à diminuer se stabilise, et l'indice de fécondité repasse au-dessus de deux enfants par femme.
L’INSEE vient de publier son grand bilan démographique pour l'année 2014. La population augmente encore. Au 1er janvier 2015, le territoire français comptait 66,3 millions d’habitants dont 2,1 millions de résidents dans les départements d’outre-mer. Au total, c'est 300 000 personnes de plus en un an. Cette progression de 0,4% s’explique principalement par ce que l'on appelle le solde naturel : il y a eu plus de naissances l'an dernier que de décès. La natalité est en effet restée stable, contrairement aux trois années précédentes où elle était en diminution, avec 820 000 nouveau-nés recensés. Autre bonne nouvelle, même si l'âge moyen des mères à l'accouchement augmente (30,3 ans, soit 1 mois de plus qu'en 2013) l'indice de fécondité est épargné. Mieux, preuve du dynamisme démographique de la France, il s'affiche en hausse avec 2,01 enfants par femme alors qu'il était passé très légèrement sous cette barre symbolique en 2013. La France reste donc toujours championne d'Europe des bébés, juste derrière l’Irlande.
Autre enseignement du bilan de l'INSEE, les Français se marient davantage. L'an dernier, 241 000 mariages ont été célébrés, dont 10 000 entre personnes de même sexe. Cette augmentation des mariages est bien la conséquence de l'adoption de la loi sur le mariage pour tous. Depuis mai 2013, ce sont 17 500 mariages entre personnes de même sexe qui ont été fêtés. Du coup, le nombre de Pacs entre ces personnes a bel et bien diminué : 1 000 déclarations de moins. En revanche, on note une embellie pour le Pacs entre personnes de sexe différent. Après avoir fortement baissé en 2011, il augmente de nouveau depuis 2012 pour atteindre 168 000 déclarations en 2013. Une conséquence là encore de l’adoption de la loi sur le mariage pour tous ?
Source : INSEE
Auteur : Christine Diego Hernandez > COMMENTER1
http://www.parents.fr/Actualites/Demographie-la-France-conserve-un-indice-de-fecondite-record-en-Europe-2150952

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81% des Français souhaitent la déchéance de la nationalité pour des binationaux condamnés pour terrorisme,politiques,france

20 Janvier 2015, 20:24pm

Publié par hugo

SONDAGE La moitié des personnes interrogées selon un sondage publié ce dimanche se déclarent aussi favorables à «une limitation de la liberté d'expression sur internet et les réseaux sociaux»...


81% des Français souhaitent la déchéance de la nationalité pour des binationaux condamnés pour terrorisme
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Charlie Hebdo comparaît de nouveau jeudi à Paris pour avoir publié des caricatures de Mahomet, cette fois poursuivi par des associations inconnues qui lui reprochent des dessins parus en septembre 2012, peu après la diffusion sur internet d'un film islamophobe.
Charlie Hebdo comparaît de nouveau jeudi à Paris pour avoir publié des caricatures de Mahomet, cette fois poursuivi par des associations inconnues qui lui reprochent des dessins parus en septembre 2012, peu après la diffusion sur internet d'un film islamophobe. - Kenzo Tribouillard AFP
A.-L.B. avec AFP
Créé le 18.01.2015 à 02:41
Mis à jour le 18.01.2015 à 11:55
MOTS-CLÉS
djihadisme, Sondage, Terrorisme, Charlie Hebdo
Large consensus des Français à propos des terroristes. Selon un sondage Ifop publié ce dimanche dans le Journal du Dimanche, 81% des Français sont favorables à «la déchéance de nationalité française pour les binationaux (personnes ayant une double nationalité) condamnés pour des actes de terrorisme sur le sol français» et 68% à «l'interdiction du retour en France de citoyens français que l'on soupçonne d'être allés se battre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes».
Ils sont aussi 68% pour «l'interdiction de sortie du territoire aux citoyens français soupçonnés de vouloir se rendre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes».
Une personne sur deux pour la limitation de la liberté d'expression
Ils sont par ailleurs 42% à estimer qu'il faut éviter de publier des caricatures du prophète Mahomet. Près de la moitié (49%) ne sont pas favorables à une limitation de la liberté d'expression sur internet.
A une question rappelant que «certains musulmans se sentent blessés ou agressés par la publication de caricatures du prophète Mahomet», 57% répondent qu'il faut «ne pas tenir compte de ces réactions et continuer de publier ce type de caricatures» contre 42% qui pensent qu'il «faut tenir compte de ces réactions et éviter de publier ce type de caricatures» (1% sans opinion). 50% des personnes interrogées se déclarent favorables à «une limitation de la liberté d'expression sur internet et les réseaux sociaux» contre 49% qui n'y sont pas favorables et 1% sans opinion.
Enfin, ils sont 57% à ne pas être favorables à «d'autres interventions militaires françaises en Syrie, au Yémen ou en Libye», quand 63% ne sont pas non plus pour «une intensification des opérations militaires françaises en Irak».
Sondage réalisé par téléphone les 16 et 17 janvier auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).

http://www.20minutes.fr/societe/1519303-20150118-81-francais-souhaitent-decheance-nationalite-binationaux-condamnes-terrorisme

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Diam’s: “Je suis Française, je suis musul­mane, et je suis affli­gée”,societe,france,

10 Janvier 2015, 23:25pm

Publié par hugo

Diam’s: “Je suis Française, je suis musul­mane, et je suis affli­gée”
LA CHAN­TEUSE RÉAGIT AUX ATTEN­TATS AVEC UN TEXTE FORT
Marianne LesdosMarianne Lesdos | samedi 10 janvier 2015 à 12:40


GALA LIVE
Lassana Bathily: un héros ordi­naire
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Diam’s: “Je suis Française, je suis musul­mane, et je suis affli­gée”
réac­tion
Diam's
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Conver­tie à l’Is­lam depuis 2008, la rappeuse Diam’s a été parti­cu­liè­re­ment touchée par les atten­tats perpé­trés cette semaine. Elle a publié vendredi soir un texte poignant pour dire son désar­roi.


Il y a une dizaine d’an­née, le rap français était révo­lu­tionné par l’en­trée dans l’arène d’une petite boule d’ener­gie qui allait donner le la pour le rap fémi­nin. Méla­nie Geor­gia­dis, alias Diam’s sédui­sait le plus grand nombre avec son titre drôle et bien senti, DJ, tiré de son album Brut de femme. Elle était alors une sorte de Zébu­lon qui fleu­rait bon la légè­reté quand toute une géné­ra­tion s’est mise à chan­ton­ner son tube Jeune demoi­selle, le sourire aux lèvres.
Et puis, il y a six ans, alors que sa cote de popu­la­rité avait baissé, et que ses albums se faisaient moins nombreux, elle s’est conver­tie à l’Is­lam. Ce que le grand public ne savait pas jusqu’à ce qu’elle l’an­nonce, voilée, en septembre 2012 dans l’émis­sion Sept à Huit sur TF1, tandis qu’elle présen­tait son Auto­bio­gra­phie.
Vendredi 9 janvier, quelques heures après le dénoue­ment tragique des prises d’otages de Dammar­tin-en-Goële et de la Porte de Vincennes, Diam's s’est expri­mée sur son mur Face­book en postant un message fort et émou­vant qui traduit sa douleur. “48h que je suis pétri­fiée devant la télé et les infor­ma­tions… Je suis atter­rée et choquée par la vague de violence qui s’est abat­tue sur la France" commence la jeune maman de 34 ans.
Devant les amal­games que font déjà certains, sa décla­ra­tion ne peut être plus claire: “Je suis Française, je suis musul­mane, et je suis affli­gée. Je m’in­digne de toutes les barba­ries perpé­trées ici et là au nom de l’Is­lam.”
Ses inter­ven­tions sur la toile ne sont pas si fréquentes, mais toujours char­gées, ainsi, le mois dernier, elle avait déjà repris les propos du Grand Mufti d’Ara­bie, visant à distin­guer Islam et terro­risme. “Le terro­risme de Daesh et d’Al-Quaïda est l’en­nemi numéro un de l’Is­lam.” En septembre, au lende­main de l’as­sas­si­nat d’Hervé Gour­del reven­diqué par l’Etat Isla­mique, Méla­nie Geor­gia­dis avait parlé en son nom pour clari­fier les choses. “Jamais tuer ne sera 'isla­mique', comme jamais inno­cen­ter un meur­trier ne le sera non plus.”
Comme elle le mentionne égale­ment sur sa page Face­book, Diam’s travaille actuel­le­ment à l’écri­ture de son deuxième livre.


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Autour de : charlie hebdodrameislamFacebookréactionémotionrapDiam's
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http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/diam_s_je_suis_francaise_je_suis_musulmane_et_je_suis_affligee_333017

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LE BOULEVERSANT MESSAGE DE DIAM’S, « FRANÇAISE, MUSULMANE ET AFFLIGÉE »,france,politiques,

10 Janvier 2015, 22:04pm

Publié par hugo

PEOPLE / ACTUSLE BOULEVERSANT MESSAGE DE DIAM’S, « FRANÇAISE, MUSULMANE ET AFFLIGÉE »
Créé le 10/01/2015 à 16h12
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Le bouleversant message de Diam’s, « française, musulmane et affligée »
En mars 2008, Diam's chante pour la 23ème édition des « Victoires de la Musique » - © Abaca






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Elle a pris la parole sur Facebook. L’ex-rappeuse Diam’s, retirée depuis 2012 de la scène médiatique, a exprimé sa tristesse dans un message publié sur sa page Facebook. Elle a souhaité réagir à l’attaque survenue à la rédaction de « Charlie Hebdo » et à la prise d’otages, porte de Vincennes. « Je tiens à exprimer toute mon horreur et ma tristesse devant les actes inexcusables qui se sont produits. Les mots ne seront jamais assez forts pour exprimer ce que je ressens », écrit-elle tout d’abord. « Je suis Française, je suis musulmane et je suis affligée », se définit-elle dans son texte avant de s’indigner « de toutes les barbaries perpétrées ici et là au nom de l'Islam ».


Convertie à l’islam en 2008, Diam’s souligne que « l'islam interdit le terrorisme et appelle à la paix et non à la terreur » et rappelle que cette religion « n'enseigne pas la vengeance ni le meurtre (…) ». En brisant le silence, l’interprète de « DJ » porte un message fort : « ne nous laissons pas prendre au jeu diabolique de l'escalade des haines ».


Un message engagé
Ce post engagé, déjà « liké » plus de 60 000 fois sur Facebook est signé des hashtags #‎Française #‎Musulmane ». En septembre dernier, Diam’s, de son vrai nom Mélanie Georgiades, annonçait sur Facebook s’être remise à l’écriture et préparer son deuxième ouvrage. Dans son autobiographie « Diam’s », sorti deux ans avant, elle revenait sur les raisons pour lesquelles elle avait choisi de s’éloigner des projecteurs, sa dépression, la naissance de sa fille, et expliquait sa conversion à l’islam.


A LIRE ÉGALEMENTPrêt-à-liker : écoutez la chanson coup de poing en hommage à « Charlie Hebdo »Charlie Hebdo : les messages émouvants des internautes françaisCharlie Hebdo : comment participer au mouvement de solidarité ?
ÉCRIT PAR :
Signature neutre
Laura ISAAZ






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Précarité : les Français inégaux devant la fin de vie,sante,emploi,france,

7 Janvier 2015, 22:51pm

Publié par hugo



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Accueil > Actualités > Précarité : les Français inégaux devant la fin de vie
Précarité : les Français inégaux devant la fin de vie
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
rédigé le 7 janvier 2015, mis à jour le 7 janvier 2015



La question de la fin de vie ne se réduit pas aux débats autour de l'accompagnement des mourants et à celle de l'euthanasie ou du suicide assisté. L'Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV) publie ce 7 janvier 2015 un rapport mettant en lumière les difficultés rencontrées par les personnes en situation de précarité (SDF, personnes sous le seuil de pauvreté ou isolées). La société française en général, et son système de santé en particulier, apparaît aujourd'hui peu armée pour faire face à cette réalité.








Illustration : détail de la couverture du rapport de l'ONFV ''Fin de vie et précarités'' - Vidéo : entretien avec le Pr Régis Aubry, président de l'Observatoire national de la fin de vie


Sur la base de neuf études réalisées en 2014 par ses chercheurs, l'Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV) présente aujourd'hui un rapport destiné à sensibiliser l'opinion et les pouvoirs publics sur l'accompagnement de la fin de vie des personnes en situation de précarité (voir encadré).


Dans son étude, l'Observatoire définit les personnes précaires comme "des personnes vivant dans une insécurité qui ne leur permet pas d'assumer seules leurs obligations professionnelles familiales et sociales et de jouir de leurs droits fondamentaux".


Les indices de cette précarité sont nombreux : revenus insuffisants (perte de revenus parfois en lien avec une maladie), recours nécessaire à des aides d'urgence (notamment alimentaire), grandes difficultés de communication interpersonnelles ou administratives, perte de logement, isolement, discrimination ou rejet liés à la maladie…


Concernant les personnes les plus marginalisées socialement, l'ONFV constate que la question de leur fin de vie "n'est pas pensée", "puisqu'aucun lieu n'est réellement prévu en volume suffisant pour les accueillir". Seuls 60 lits d'accueil médicalisés (LAM, structures adaptées pour accueillir les personnes en grande précarité et gravement malades ou en fin de vie) étaient ouverts en 2014, dans trois villes de métropole.


Selon les données recueillies par l'Observatoire, en 2014, "en moyenne, 1,5 résident par Centre d'hébergement et de réinsertion sociale était en fin de vie (maladie grave en phase avancée ou terminale connue de l'établissement), dans des locaux souvent inadaptés." Plus du tiers des personnes en fin de vie en situation de précarité entrent à l'hôpital par les Urgences. "Cela reste le mode principal d'accès aux soins des personnes en grande précarité." Les décès surviennent majoritairement à l'hôpital.


Les personnes sans domicile fixe, en situation d'extrême précarité, décèdent en moyenne 28 ans plus tôt que la moyenne de la population (49 ans contre 77 ans sur la période 2008-2010). L'ONFV insiste sur le fait que "l'âge biographique" des personnes – l'usure générale de leur organisme, du fait de leurs conditions de vie – n'est que peu pris en compte par les dispositifs d'accueil.


D'autres précarités


La précarité peut parfois être engendrée par la maladie elle-même, qui isole professionnellement et socialement le patient (mais aussi sa famille).


C'est la situation rencontrée par la moitié des patients précaires en fin de vie, accompagnés par les assistants des services sociaux hospitaliers.


"L'accompagnement de fin de vie des personnes en situation de précarité n'est pas encore une pratique partagée et solidaire", déplore l'ONFV. "Les professionnels pensent qu'il s'agit « de l'affaire des autres professionnels » et notamment [de ceux] du sanitaire."


Les infirmiers et les aides-soignants intervenant dans le cadre de l'hospitalisation à domicile (HAD) seraient une minorité à être formés à l'accompagnement de fin de vie ou aux soins palliatifs. Concernant les pensions de familles, seules 16% d'entre elles auraient en leurs murs des professionnels sensibilisés (et/ou formés) à l'accompagnement de fin de vie.


Penser l'accompagnement de la fin de vie des précaires


"Si nous n'y prenons garde", expliquent les auteurs du rapport, "la fin de vie des personnes en situation de précarité pourrait continuer d'être ignorée car ni l'organisation de notre système de santé, ni la formation des professionnels, ni les structures d'hébergement n'ont réellement intégré cette issue (la fin de vie) pourtant inévitable et réelle des personnes en situation de précarité".


Afin de pendre en compte cette réalité, l'ONFV a formulé plusieurs préconisations à destination des pouvoirs publics.


Il invite notamment à maintenir, dans les hôpitaux, des lits dédiés aux personnes en situation de précarité et en fin de vie. Les équipes doivent être formées à ces enjeux, et doivent pouvoir se déployer dans les différents services où leurs compétences spécifiques peuvent être requises.


Plus généralement, les acteurs accompagnant des personnes précaires en fin de vie, à l'échelle d'un territoire, doivent être formés à mieux se coordonner entre eux.

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VIDEO. Décès de René Vautier, réalisateur d'«Avoir 20 ans dans les Aurès»,histoire,politiques,

6 Janvier 2015, 10:40am

Publié par hugo

Culture & Loisirs Culture
VIDEO. Décès de René Vautier, réalisateur d'«Avoir 20 ans dans les Aurès»
04 Janv. 2015, 17h42 | MAJ : 04 Janv. 2015, 23h20

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«Avoir 20 ans dans les Aurès» est l'oeuvre la plus connue de René Vautier. Le film a reçu le prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972.
«Avoir 20 ans dans les Aurès» est l'oeuvre la plus connue de René Vautier. Le film a reçu le prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972. René Vautier
C'était un cinéaste engagé et anticolonialiste. René Vautier est décédé ce dimanche matin à l'âge de 86 ans. Le réalisateur du film sur la guerre d'Algérie «Avoir 20 ans dans les Aurès» est mort à l'hôpital en Bretagne, où il résidait, a fait savoir sa femme Soazig Chappedelaine Vautier.






Ce réalisateur à la vie mouvementée, qui a connu la fuite, la prison, la grève de la faim, les menaces et les condamnations, se revendiquait comme «le cinéaste français le plus censuré».


Il était notamment l'auteur de «Afrique 50», court-métrage réalisé à 20 ans, devenu le premier film anticolonialiste du cinéma français. L'oeuvre a été censurée pendant quarante ans et lui a valu une condamnation à un an de prison.


Son regard s'est beaucoup porté sur la guerre d'Algérie, avec notamment «Une Nation l'Algérie» (1954), pour lequel il a été poursuivi pour «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat», «Algérie en flammes» (1958). Il est surtout le réalisateur de «Avoir 20 ans dans les Aurès», son oeuvre la plus connue, prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972.




VIDEO. Avoir 20 ans dans les Aurès (bande-annonce de la version restaurée, 2012)






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