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Entrée en vigueur au 1er janvier du seuil de 40% de femmes dans les conseils d’administration ou de surveillance des grandes entreprises privées et publiques : où en est-on ?,femmes,egalite,parite,

10 Janvier 2017, 04:20am

Publié par hugo

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Entrée en vigueur au 1er janvier du seuil de 40% de femmes dans les conseils d’administration ou de surveillance des grandes entreprises privées et publiques : où en est-on ? (PDF - 117.9 ko)
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Actualités

Entrée en vigueur au 1er janvier du seuil de 40% de femmes dans les conseils d’administration ou de surveillance des grandes entreprises privées et publiques : où en est-on ?
1er janvier 2017
Les deux lois « Copé-Zimmermann » du 27 janvier 2011 et « Sauvadet » du 12 mars 2012 ont fixé au 1er janvier 2017 l’échéance pour atteindre 40% de femmes (ou un écart maximum entre femmes et hommes de 2 pour les CA de 8 membres et moins) dans les conseils d’administration ou de surveillance de toutes les entreprises de 500 salariés et plus et présentant un chiffre d’affaires d’au moins 50 millions d’euros, de même que dans les Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC) et les Etablissements Publics à caractère Administratif (EPA). 

La parité est un outil autant qu’une fin visant le partage à égalité du pouvoir de représentation et de décision entre les femmes et les hommes dans les différentes sphères de la vie citoyenne. Elle est une exigence de justice et de démocratie. Comme en politique, le partage du pouvoir dans les plus hautes fonctions des entreprises est un enjeu clé pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

Alors, où en est-on ?

Dans leur rapport publié en février 2016, le Haut Conseil à l’Egalité (HCE) et le Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle (CSEP) avaient établi qu’à un an de l’échéance :

- la part des femmes dans les conseils de l’ensemble des entreprises cotées s’élevait à 28 %, les entreprises du CAC40 (34 %) et du SBF120 (32 %) étant plus avancées. La part des femmes y a donc triplé entre 2009 et 2015 et ce grâce à la loi ;

- la part des femmes dans les conseils, d’après une étude portant sur 400 entreprises non cotées concernées par la loi pouvait être estimée à 14,2 % ;

- dans le secteur public, le rapport alertait sur l’absence de données exhaustives et d’instance de suivi.

Plusieurs entreprises rencontrées dans le cadre du travail sur le rapport avaient fait part de leur détermination à parvenir à l’objectif, et le HCE et le CSEP saluent les efforts – indispensables – qui ont pu être fournis ces derniers mois. Preuve s’il en fallait qu’en matière de parité, les obligations légales sont un levier nécessaire.

Néanmoins, six ans après l’entrée en vigueur de la loi Copé-Zimmermann et en l’absence de suivi de ces dispositions légales, les progrès ne peuvent être mesurés avec précision. Tout porte à penser qu’étant donné le retard accusé par certaines entreprises à 12 mois de l’échéance – notamment les entreprises non cotées et les entreprises publiques -, eu égard à la méconnaissance des dispositifs par bon nombre des structures visées, et à l’insuffisance d’actions d’accompagnement depuis lors, l’ensemble des entreprises ne respecte pas leurs obligations légales à l’échéance de 2017.

Le HCE et le CSEP plaident donc pour la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un réel contrôle de la mise en œuvre des obligations légales des entreprises publiques et privées afin de permettre l’application des sanctions prévues, à partir du 1er janvier 2017 : nullité des nominations d’un conseil mal composé n’entraînant pas celle des délibérations et non versement des jetons de présence le temps de la mise en conformité par les entreprises. .

« La mise en œuvre des lois doit être mesurée précisément et les sanctions doivent tomber si nécessaire. C’est un gage de bon fonctionnement de nos institutions et une nécessité pour faire advenir l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. En la matière, il ne peut y avoir de terra incognita, » a rappelé Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’Egalité.

Brigitte Grésy, Secrétaire générale du CSEP a ajouté : « Au 1er janvier 2017, deux sociétés du CAC40 sont dirigées par une femme Au-delà de la question de la répartition des sièges, nous devons interroger la réelle répartition du pouvoir. »

Retrouvez le rapport et ses recommandations ici : bit.ly/2i5pDkj ; Retrouvez le Guide de la Parité 2015 du HCE ici : bit.ly/2id5VAC

http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/hce/actualites-128/article/entree-en-vigueur-au-1er-janvier-1154

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Quizz : Ça nous est égales,femmes,egalites,

4 Janvier 2017, 00:43am

Publié par hugo

 3 JANVIER 2017

DÉBATS
Quizz : Ça nous est égales
Femmes Solidaires vous propose un quizz sur les dates qui marquent les droits des femmes. Les questions portent sur l’égalité des droits, les droits politiques, les femmes illustres, les droits sexuels et reproductifs… Les réponses seront publiées dans une semaine mais vous pouvez aussi envoyer vos réponses avant le 11 janvier.  Les trois premier-e-s gagnant-e-s recevront des cadeaux de Femmes Solidaires.
 
 
 
ÉGALITÉ DES DROITS
 
1/ La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. Cette déclaration fait partie :
a) du Préambule de la constitution de 1946
b) de la Déclaration de l’ONU de 1948
c) de la Déclaration de la ménagère libérée de 1970
 
2/ Qui libère la femme en 1961 ?
a) Superman
b) Moulinex
c) Grégory Pincus
 
3/ En quelle année l’égalité des époux dans la gestion des bien de la famille et des enfants a-t-elle été reconnue ?
 
a) 1804
b) 1968
c) 1984
 
4/ En quelle année la loi sur l’égalité au sein du couple dans la gestion et la prise en charge des tâches domestiques a-t-elle été promulguée :
a) 1983
b) 2004
c) 2013
 
5/ Depuis quand les femmes ont-elles le droit de porter le pantalon légalement ?
a) 31 juillet 2012
b) 31 janvier 2013
c) 3 mai 2010
 
 
 
DROITS POLITIQUES DES FEMMES
 
6/ Qui a dit : « Il faudrait que nous soyons des créatures folles et insensibles pour ne pas nous occuper de politique » ?
a) Hubertine AUCLERT en 1878. Pionnière du féminisme, elle s’est battue toute sa vie (1848-1914)pour que les femmes obtiennent le droit de vote.
b) Simone Weil en 1934. Philosophe française(1909-1943), dans « Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale »
c) Benoite Groult en1975. Journaliste, écrivaine (1920/2016), dans « Ainsi soit-elle »
 
7/ Le suffrage a été déclaré « universel » en 1792. En 1944 il l’est devenu réellement. Quelle partie de la population a pu être électrice et éligible ?
a) le clergé
b) les femmes
c) les hommes
 
8/ En 2015, dans quel pays le Parlement est-il composé de 64 % de femmes ?
a) la France
b) le Rwanda
c) la Suède
 
 
 
FEMMES ILLUSTRES
 
9/La première femme dans l’espace en solitaire est Valentina Tereschkova. En quelle année ?
a) 1958
b) 1975
c) 1963
 
10 /Le 8 juin 1921, Adrienne BOLLAND a accompli un exploit, elle est :
a) La première danseuse étoile à l’Opéra Garnier
b) L’ inventrice du moule à cake
c) La première personne à franchir les Andes aux commandes d’un avion
 
11/ Relier chacune de ces femmes illustres à son métier
Artemisia GENTILESCHI
Louise LABBE
Virginia WOOLF
Camille CLAUDEL
Emilie du CHATELET
 
Ecrivaine
Sculptrice
Mathématicienne
Artiste peintre du XVIIe
Poétesse
 
12/ En quelle année les écoles de filles sont-elles devenues obligatoires ?
a) 1833
b) 1857
c) 1867
 
13/ En quelle année Madeleine Pelletier publie-t-elle « L’éducation féministe des filles » ?
a) 1913
b) 1965
c) 1992
 
14/ Marguerite YOURCENAR est la première femme à être élue à l’Académie Française en :
a) 1958
b) 1980
c) 1987
 
L’avortement est une liberté et un droit fondamental pour les femmes, il est nécessaire d’y veiller continuellement. En France, depuis 10 ans, 130 centres IVG ont fermé. Ce droit est régulièrement remis en question par les conservateurs et les extrémistes religieux. Les féministes réclament l’inscription de ce droit dans la Charte des droits fondamentaux en Europe et aux Nations Unis.
 
LIBRE DISPOSITION DU CORPS – DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS
 
15/ En 1943, Marie Louise GIRAUD a été condamnée à mort et guillotinée pour avoir :
a) volé un œuf
b) volé un bœuf
c) tué son mari (crime passionnel)
d) pratiqué des avortements clandestins
 
16/ En quelle année les femmes françaises ont-elles obtenu le droit à l’avortement ?
a) 1967
b) 1975
c) 1981
 
17/ L’IVG est remboursé par la sécurité sociale en :
a) 1978
b) 1982
c) 2014
 
18/ Dans de nombreux pays, l’homosexualité est encore considérée comme une maladie mentale ou crime puni de la peine de mort. Elle a été retirée de la liste des maladies de l’OMS en 1991, en France, elle a été dépénalisée en :
a) 1968
b) 1982
c) 1992
 
19/ La 9 juillet 2010 sur les violences faites aux femmes institue l’ordonnance de protection, qui consiste à :
a) permettre l’éloignement du conjoint violent
b) assurer un hébergement d’urgence
c) renforcer la protection de la victime de violences (physiques ou psychologiques) de façon rapide
d) accorder automatiquement l’aide juridictionnelle aux femmes victimes de violence
 
20/ L’ Universalité des droits c’est :
a) l’égalité des droits entre les animaux et les êtres humains
b) le droit pour chacun de faire ce qui lui plait
c) la mise en œuvre de l’égalité réelle en droit qui devrait s’appliquer à la totalité des êtres humains, sans exception. d- qu’il n’y a pas de garçon manqué mais que des filles réussies.
 
20/ En 1965, les femmes mariées peuvent, sans l’autorisation de leur mari :
a) travailler
b) ouvrir un compte en banque
c) aller à l’université
 
21/ Pour vous le féminisme c’est :
a) une maladie sexuellement transmissible
b) une secte
c) l’avenir de l’humanité
d)
 
 
 
Envoyez vos réponses avant le 11 janvier à contact@50-50magazine.fr
 
http://www.50-50magazine.fr/2017/01/03/quizz-ca-nous-est-egales/

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Yegna, le groupe éthiopien qui combat les inégalités hommes-femmes en musique,femmes,egalite,,parite,

22 Décembre 2016, 22:20pm

Publié par hugo

Yegna, le groupe éthiopien qui combat les inégalités hommes-femmes en musique
Elles sont cinq, ont des surnoms rigolos comme les Spice Girls et défendent, à travers leurs chansons pop, les droits des filles dans leurs pays.

Les 5 membres du groupe Yegna
Crédit : Facebook/Yegna
Les 5 membres du groupe Yegna
PAR ARIÈLE BONTE  PUBLIÉ LE 21/12/2016 À 09:03
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Le Royaume-Uni avait les Spice Girls, la France les L5, l'Éthiopie a aussi son Girls Band : Yegna. Cinq jeunes femmes qui défendent à travers leurs chansons les droits des petites filles dans leur pays. Fondé en 2013 par Girl Effect, une organisation britannique, ce groupe de musique (qui joue aussi la comédie) vient de recevoir une donation de 5,2 millions de livres sterling (environ 6 millions d'euros) de la part du gouvernement britannique, rapporte le Daily Mail. L'objectif d'un tel montant ? Donner un gros coup de pouce à ce groupe pour qu'il étende son champ d'actions à travers l'Éthiopie.

Elles se font appeler Melat, Mimi, Zebiba, Sara et Lemlem et ont toutes les cinq la vingtaine. Dans leurs clips vidéo, on les voit chanter et exécuter de jolis pas de danse dans des villages pauvres, à la fenêtre d'une modeste maison ou devant le bureau d'une école, entourées de joyeux enfants. Sur YouTube, comme dans leurs pays, ces filles sont de vraies stars et cumulent les millions de vues.


Halenga - Abet, Yegna Band
Mélodies pop et sujets tabous

Leurs chansons mais aussi leurs podcast et feuilleton télé font un carton. La particularité de Yegna : ses interprètes s'adressent aux jeunes filles et abordent dans leurs morceaux aux mélodies pop des sujets loin d'être légers - parfois tabous - comme les mariages forcés, la migration des jeunes qui partent à l'étranger ou les grossesses chez les ados. "Nous avons une mission : donner de la voix aux femmes qui n’en ont pas", explique Teref Kassahun (Melat, de son nom de scène) dans un entretien avec Le Monde. "Nous avons une responsabilité vis-à-vis des jeunes filles car nous sommes une source d’inspiration, des modèles, comme des grandes sœurs", ajoute Eyerusalem Kelemwork, interprète de Sara, au Monde.

Car dans ce pays, 84% des petites filles en Éthiopie ne suivent pas d’enseignement secondaire, rapporte l'organisation Girl Effect. Des figures féminines qui leur montrent qu'une autre voie est possible et qui les encouragent à poursuivre leurs études, à voir plus grand pour leur avenir. Selon l'association, 76% des filles qui écoutent Yegna disent que le groupe les a inspiré à continuer leur scolarité tandis que 65% des auditeurs disent que leur émission radio leur a fait voir différemment les filles.

Financé par le gouvernement britannique à hauteur de millions de livres sterling (en 2013, Girl Effect avait déjà donné 4 millions au groupe), Yegna (qui signifie "nous" en amharique) a dû faire face à des critiques Outre-Manche, rapporte le Daily Mail. "Cet argent pourrait être dépensé ici pour aider les personnes âgées", a expliqué le parlementaire conservateur Peter Bone. "C’est impossible de changer en cinq ans une mentalité qui existe depuis des générations", se défendent les principales intéressées dans Le Monde. Elles ne sont pas prêtes de s'arrêter de chanter.


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http://www.rtl.fr/girls/identites/yegna-le-groupe-ethiopien-qui-combat-les-inegalites-hommes-femmes-en-musique-7786363458

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"We Want Sex Equality" : des ouvrières qui militent pour l'égalité salariale,egalite,parite,femmes,salaires,Economie,

22 Décembre 2016, 00:35am

Publié par hugo

"We Want Sex Equality" : des ouvrières qui militent pour l'égalité salariale
La rédaction de "Girls" passe au crible un film et détermine s'il a été reçu (ou pas) au Bechdel Test. Aujourd'hui, "We Want Sex Equality" de Nigel Cole.


WE WANT SEX EQUALITY : bande annonce officielle VOSTF
Crédit Image : BBC Films
PAR LAURE-HÉLÈNE DE VRIENDT  PUBLIÉ LE 21/12/2016 À 14:00
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Le combat pour l'égalité salariale se joue sur grand écran. We Want Sex Equality est une comédie sociale britannique sortie en 2011 en France. Des femmes y tiennent les rôles principaux dans le Londres ouvrier de la fin des années 1960. Travailleuses, mères de famille, jeunes, veuves... Le film met en scène un panel de personnages variés, avec des personnalités affirmées et un vrai courage. Assez suffisant pour réussir le Bechdel Test ?

Petit rappel : le Bechdel test est un outil permettant de démontrer, en seulement trois questions, à quel point certaines œuvres culturelles s'intéressent uniquement aux personnages masculins et manquent cruellement de leurs homologues féminins. Le Test se décline sur trois niveaux de questions. Une œuvre est reçue si, pour chacune de ces questions, la réponse est "oui". Facile ?

We Want Sex Equality est le cinquième long-métrage de Nigel Cole après notamment Saving Grace et Calendar Girls. Sally Hawkins, Rosamund Pike et Miranda Richardson y interprète les rôles principaux. Il sera diffusé dimanche 25 décembre, en première partie de soirée sur LCP.

L'histoire

Le film s'inspire d'une histoire vraie, celle de la grève à Dagenham de 1968, menée par des travailleuses de l'usine Ford. Alors que les machinistes couturières viennent d'être reclassées dans une catégorie de travailleurs moins qualifiés, elles apprennent que leurs salaires restent inférieurs de 15% à celui de leurs collègues masculins. 

Elles se mettent en grève le 7 juin 1968 pour une durée indéterminée, poussant à l'arrêt la production des automobiles Ford au Royaume-Uni. Après trois semaines de blocage, les grévistes obtiennent une rémunération inférieure à 8% du salaire d'un homme pour 1969 et un salaire égal en 1970. Leur grève conduit à la création d'autres mouvements dans le pays et à la signature de l'Equal Pay Act en 1970, première loi visant à interdire la discrimination salariale entre hommes et femmes. 

Si We Want Sex Equality est inspiré de cette histoire vraie et qu'il en restitue la majorité des faits, la grève des ouvrières est scénarisée. Le rôle de Rita O'Grady, meneuse de la grève, n'existait pas en 1968. Il a été imaginé à partir de différents témoignages de grévistes de l'époque. Le film s'intéresse aussi aux relations entre les grévistes et leurs maris, qui ne comprennent pas forcément leurs motivations.

Reçu ou recalé ?

We Want Sex Equality met en scène (au moins) deux femmes identifiables : Le rôle principal est celui de Rita O'Grady et autour d'elle gravitent ses amies grévistes, particulièrement Connie et Sandra. La secrétaire d'État à l'Emploi et à la Productivité Barbara Castle est aussi clairement identifiable. 

Elles parlent ensemble : Carrément. Les ouvrières décident ensemble de se mettre en grève et se réunissent pour évoquer chaque nouvelle étape de leur mouvement. Elles échangent très souvent en groupe et la grande majorité de leurs conversations est montrée à l'écran.

Leur sujet de conversation ne concerne pas un homme : Leur sujet de conversation principal est bien évidemment la grève et, plus généralement, l'égalité salariale. Elles parlent aussi de leur quotidien, de leurs enfants et de leurs maris mais ces thèmes restent secondaires.

Total : 3/3


Verdict

We Want Sex Equality est un film qui passe le Bechdel Test haut la main. Il met en scène des ouvrières combatives et solidaires qui réussissent à promouvoir leurs droits. Elles ont ouvert la voie à l'égalité salariale au Royaume-Uni. On est ravi que leur combat ait été porté à l'écran. 

Note finale : reçu, mention spéciale "combativité".


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http://www.rtl.fr/girls/style/we-want-sex-equality-des-ouvrieres-qui-militent-pour-l-egalite-salariale-7786363931

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ÉGALITÉ : L’ÉCOLE DOIT FAIRE PLUS,egalite,parite,femmes,

21 Décembre 2016, 14:39pm

Publié par hugo

20 décembre 2016

ÉGALITÉ : L’ÉCOLE DOIT FAIRE PLUS

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par Ouvrir la description de l'auteur    Raphaëlle Corbeil

ÉDUCATION  SOCIÉTÉ
Quarante ans après son étude sur le sexisme dans les manuels scolaires, le Conseil du statut de la femme constate que l’école a encore du travail à faire pour lutter contre les inégalités entre les sexes. En plus de se pencher sur le contenu enseigné, son nouvel avis L’égalité entre les sexes en milieu scolaire révèle les croyances essentialistes de nombreux enseignants et les pratiques inégalitaires qui en découlent.

Premiers constats : le contenu des cours d’histoire et d’éthique et culture religieuse continue de valoriser une vision masculine. « L’histoire des femmes est pratiquement absente des manuels et des programmes », résume Hélène Charron, directrice de la recherche au Conseil du statut de la femme (CSF) et auteure de l’avis. Son équipe a épluché presque tous les manuels approuvés par le gouvernement pour les programmes d’Histoire et éducation à la citoyenneté ainsi que d’Éthique et culture religieuse. « La grande trame historique qui y est tracée gravite autour des espaces masculins. Les femmes apparaissent de manière très secondaire, et sans lien avec les luttes pour l’égalité des sexes », a-t-elle constaté.

Photographie d'Hélène Charron. © Olivier Lamalice
« L’histoire des femmes est pratiquement absente des manuels et des programmes. […] Les femmes apparaissent de manière très secondaire, et sans lien avec les luttes pour l’égalité des sexes. »
— Hélène Charron, directrice de la recherche au Conseil du statut de la femme
Des exemples? Le programme d’histoire traite d’économie et de démographie, tout en restant silencieux sur l’économie domestique et la reproduction. On mentionne à peine les secteurs dans lesquels les femmes ont travaillé, de même que les grandes luttes féministes et leurs acquis lourdement gagnés. « Lorsqu’on traite des femmes ou du féminisme, ces informations sont placées dans une section séparée, à l’écart du récit historique général », peut-on lire dans l’avis rédigé par Hélène Charron, Annie Grégoire-Gauthier et Joëlle Steben-Chabot. Autant de moyens de marginaliser le rôle que les femmes ont joué dans le développement social, économique et politique du Québec. La chercheuse recommande d’aller « vers une approche mixte de l’histoire, de revoir les grands axes de présentation de l’histoire aux jeunes, de faire ressortir les rapports de genre et les inégalités des sexes », et surtout de « présenter les femmes comme des actrices de l’histoire et non comme des figurantes passives ».

La recherche dévoile aussi des lacunes en ce qui a trait aux cours d’éthique et culture religieuse. Dans ce programme, aucune réflexion sur le care * ni sur les groupes sociaux défavorisés. On y présente souvent les enjeux hors de leur contexte, en faisant ressortir de grands principes abstraits. « Par exemple, sur la question de l’avortement, on invite les élèves à identifier les grands principes soutenus par les groupes pro-choix et pro-vie. Tout le monde a droit à son opinion, et ça s’arrête là. Ce n’est pas utile de réfléchir comme ça », poursuit la chercheuse. Il serait plus pertinent de faire témoigner des personnes qui ont réellement dû faire ce choix éthique, en montrant les conditions concrètes qui ont influencé leur décision.

Profs sexistes sans le savoir

Plus subtiles et plus difficiles à changer : les croyances des enseignants et leurs pratiques inconsciemment sexistes. Alors qu’ils sont convaincus d’être neutres, la majorité d’entre eux reproduisent des stéréotypes de genre. « Ce qui nous a marquées, c’est l’importance des croyances naturalistes sur les garçons et les filles », résume Annie Grégoire-Gauthier, agente de recherche qui a analysé les réponses des 400 enseignants ayant rempli le questionnaire de recherche. L’idée que les cerveaux masculin et féminin seraient différents par nature et que les garçons et les filles apprendraient donc différemment est encore répandue, malgré que des recherches récentes aient démontré l’inexactitude de cette vieille théorie. Cette croyance amène les enseignants à interagir différemment avec les garçons et les filles, ce qui participe à la socialisation genrée des jeunes. « Cette naturalisation des différences participe au maintien du système inégalitaire entre les femmes et les hommes », lit-on dans l’avis.

Photographie d'Annie Grégoire. 
« Les profs s’informent peu sur les études [qui concernent l’école et les garçons] et voient des chiffres catastrophiques dans les médias de masse. Puisqu’ils lisent que ça va mal pour les garçons, ils s’activent à trouver des activités pertinentes pour eux. On assiste alors à un retour à une certaine forme de non-mixité. »
— Annie Grégoire-Gauthier, agente de recherche
« L’idée voulant que les garçons auraient plus besoin de bouger revient souvent. Les profs n’ont pas conscience que ces croyances peuvent avoir un impact sur leur manière d’agir avec les jeunes », souligne l’agente de recherche. Souvent, ces enseignants proposent des activités différentes aux filles et aux garçons, et ne leur font pas lire les mêmes livres. La tendance consiste aussi à donner plus d’attention aux garçons, à les encourager à prendre la parole en public, tandis qu’on incite les filles à aider les élèves en difficulté, ce qui les garde dans une position plus effacée. Cette socialisation distincte a des conséquences à long terme, puisqu’elle « renforce le stéréotype voulant que les femmes veillent naturellement au bien-être des autres, et favorise ainsi le maintien de la ségrégation professionnelle entre les sexes », nous apprend également l’avis.

Quelle vision pour l’égalité?

Plusieurs enseignantes et enseignants estiment par ailleurs que la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes est chose du passé, et pire, qu’il y a inégalité en défaveur des garçons. Le discours sur le décrochage scolaire des garçons, conjugué à une formation des futurs enseignants qui ne tient pas compte des dimensions sociales dans le développement de l’enfant, semble avoir fait son chemin. Largement répandu dans les médias de masse depuis les années 1990, ce discours soutient que l’école serait aujourd’hui plus adaptée aux filles et nuirait à la réussite scolaire des garçons.

« Plusieurs enseignantes se sentent coupables des difficultés qu’éprouvent les garçons, se croyant incapables de répondre à leurs besoins », révèle Annie Grégoire-Gauthier. En contrepartie, les hommes semblent survalorisés dans la profession, vus comme une figure d’autorité plus adaptée aux besoins des garçons. « Les recherches démontrent toutefois que le sexe de l’enseignant n’a aucun impact sur la réussite des jeunes », insiste-t-elle. En effet, en ce qui concerne le décrochage scolaire des garçons, tout indique que le milieu socioéconomique de l’enfant de même qu’une vision stéréotypée de la masculinité seraient davantage en cause **.

« Les profs s’informent peu sur les études et voient des chiffres catastrophiques dans les médias de masse. Puisqu’ils lisent que ça va mal pour les garçons, ils s’activent à trouver des activités pertinentes pour eux. On assiste alors à un retour à une certaine forme de non-mixité. On reproduit les stéréotypes, et les inégalités persistent! » déplore Mme Grégoire-Gauthier.

Combattre les idées préconçues

Pour aider les enseignants et enseignantes à se poser la question « Est-ce que j’enseigne de façon égalitaire ou pas? », l’équipe a créé un questionnaire qui est disponible en ligne. Cet outil d’auto-évaluation vise à leur faire prendre conscience des stéréotypes qu’ils intègrent inconsciemment, par exemple la croyance selon laquelle les filles préfèrent la lecture et les garçons sont meilleurs en sciences. « On veut faire craquer certaines idées préconçues. Le but est simplement d’amener les enseignantes et enseignants à se questionner sur leur façon d’agir en classe et les impacts que celle-ci peut avoir sur la construction de l’égalité », explique Joëlle Steben-Chabot, qui a conçu le questionnaire. Au fil des questions, des compléments d’information seront proposés.

Photographie de Joëlle Steben Chabot. © Olivier Lamalice
« On veut faire craquer certaines idées préconçues. Le but est simplement d’amener les enseignantes et enseignants à se questionner sur leur façon d’agir en classe et les impacts que celle-ci peut avoir sur la construction de l’égalité. »
— Joëlle Steben-Chabot, chercheuse au Conseil du statut de la femme
Par ailleurs, le CSF recommande aux facultés d’éducation de toutes les universités québécoises de mettre sur pied un cours obligatoire sur les inégalités de sexe et l’éducation à l’égalité pour les futurs enseignants, mais aussi pour le personnel professionnel travaillant en milieu scolaire (orienteurs, orthopédagogues, etc.).

Hélène Charron, qui a dirigé la recherche, souhaiterait pousser encore plus loin la réflexion sur les formes de sexisme en milieu scolaire. « Dans la cour de récréation, les garçons occupent encore l’essentiel de l’espace; les filles ont des jeux plus tranquilles entre elles, autour du langage », soulève-t-elle. Alors que les enseignants ont l’impression de tout faire pour soutenir la mixité, cette question mérite d’être approfondie davantage, croit la chercheuse, afin de les accompagner, eux et les autres employés du système d’éducation, dans la mixité. « Dans les services de garde, les jeunes sont laissés à eux-mêmes, mais le ministère de l’Éducation pourrait réfléchir davantage à l’organisation de ces espaces. On pourrait y proposer des activités technologiques qui incluraient les filles, par exemple. Bref, nous en appelons à une réflexion plus approfondie, pour que l’école joue vraiment son rôle d’acteur en matière d’égalité », conclut la chercheuse.

* L’éthique du care (ou du « prendre soin ») remet en question le caractère « féminin » de qualités comme la prévenance et la compassion. Elle invite à repenser le lien social en soulignant la vulnérabilité et l’interdépendance, veut transformer les institutions politiques et sociales en introduisant de nouveaux enjeux éthiques, et met en garde contre les dérives de nos sociétés néolibérales.

** L’avis affirme : « Chez les garçons, les causes du décrochage scolaire sont davantage liées à leur origine socioéconomique et à une vision de la masculinité restreinte où la réussite scolaire n’est pas valorisée. En contrepartie, encourager les filles à développer des compétences ou attitudes associées au féminin concourt à les confiner dans des emplois majoritairement féminins offrant des perspectives financières moins intéressantes. »

L’avis en 3 x 3 points

3 faits saillants

Malgré la croyance du personnel enseignant selon laquelle les élèves sont traités de manière non discriminatoire, les recherches montrent que ses interventions varient selon le sexe de l’enfant et sont marquées par les stéréotypes de genre.
La réussite scolaire des filles sert souvent d’alibi pour prétendre que les rapports de pouvoir entre les sexes seraient en train de se renverser et que les hommes seraient sur le point de se retrouver en position de subordination sociale face aux femmes.
Insister sur les difficultés des garçons à l’école invisibilise la catégorie d’élèves qui réussit moins bien à l’école : les jeunes issus des milieux socioéconomiques précaires.

3 mythes véhiculés à l’école

Dans certains manuels du cours Histoire et éducation à la citoyenneté

Dans une section sur le féminisme, séparée du récit principal, on affirme que les femmes ont dorénavant accès à tous les secteurs d’emploi et qu’il n’y a plus d’inégalités salariales.
Dans certains manuels du cours Éthique et culture religieuse

On laisse entendre que l’affirmation en droit des individus est suffisante pour garantir l’égalité de fait, et donc qu’aucune discrimination ou inégalité sur la base de la race, du sexe ou de la classe sociale ne subsiste dans les sociétés de droit.
On présente les inégalités entre les sexes comme des images d’un passé plutôt lointain, contribuant ainsi largement à nourrir l’idée de l’égalité déjà atteinte.

3 statistiques issues du questionnaire des profs

81 % des enseignants et 62 % des enseignantes sondés s’attendent à ce que les filles réussissent mieux en français, alors que plus du tiers des répondants des deux sexes escompte une meilleure performance des garçons en mathématiques.
Près de 77 % des enseignants sondés croient que leur enseignement est exempt de sexisme.
Près de 85 % des répondants croient que les garçons ont plus besoin de bouger que les filles.

En complément d’info

Pour lire le résumé de l’avis
Pour lire l’avis
Pour accéder au questionnaire destiné au personnel enseignant

https://www.gazettedesfemmes.ca/13533/egalite-lecole-doit-faire-plus/

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L'histoire de la pilule qui nous a permis d'être les égales des hommes,femmes,histoire,histoire de france,egalite,parite,

20 Décembre 2016, 03:46am

Publié par hugo

L'histoire de la pilule qui nous a permis d'être les égales des hommes
Par Désirée de Lamarzelle  Publié le 16/12/2016 à 12:45
pilule révolution sexuelle saga féminisme 
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L'histoire de la pilule, une des plus importantes révolutions féministes du XXème siècle, ressemble à une saga que raconte Jonathan Eig dans son livre "Libre comme un homme". Ce petit comprimé ne doit son existence qu'à la volonté hors du commun de 4 personnes. Pour permettre aux femmes de s'affranchir d'être enceinte, elles défieront les sacro-saintes institutions de l'Amérique des années 50. La pilule a sonné le glas de la servitude sexuelle des femmes !
Le 28 octobre 1955, les scientifiques Grégory Pincus et John Rock présentaient devant un parterre scientifique le fruit de trente années de travail, un médicament capable de contrôler l'ovulation des femmes pour éviter la grossesse.

La science allait faire ce que la loi n'avait pas fait jusque là, c'est à dire mettre les femmes sur un pied d'égalité avec les hommes.

 


Une pilule contre l'opinion publique

Dans les années 50 la peur d'être enceinte était indissociable de la vie sexuelle d'une jeune femme écrit Jonathan Eig dans son livre "Libre comme un homme" (la grande histoire de la pilule).
Dans cette Amérique puritaine, l'interruption de grossesse était illégale et les avortements clandestins extrêmement risqués. Beaucoup de femmes se sentaient prises en otage par leur corps. Leurs perspectives professionnelles étaient quasi nulles avec des enfants à garder…

La féministe Margaret Sanger convaincue que la" libération de la femme ne se ferait pas sans avoir des relations sexuelles aussi souvent qu'elle le voudrait", se mit en quête d'une formule magique.

Mais son projet d'un moyen de contraception peu coûteux, pratique, infaillible et de préférence sous forme de comprimé effrayait les scientifiques consultés. 
Ils ne voyaient pas l'intérêt, sous le poids de l'opinion publique, de l'ingérence religieuse et de la pression politique, d'élaborer un tel produit". Enfin s'ajoutait à la peur de salir leur réputation, leur scepticisme  à commercialiser une pilule qu'aucun médecin n'oserait prescrire !

 


Quatre pionniers contre tous

Margaret Sanger qui avait déjà fondé la Ligue pour le Contrôle des Naissances (dont l'équivalent est le Planning familial en France), réussit à convaincre un chercheur, Grégory Pincus.
Pour cet homme de science "dont le QI était aussi élevé que la réputation douteuse", seul le défi intellectuel prédomine. Ce biologiste éminent "et peut-être l'un des plus grands experts au monde en reproduction des mammifères" n'a pas eu peur d'affronter les sacro-saintes institutions de l'Amérique des années 50.

Et c'est sous la forme de recherches sur la fécondation in vitro que Grégory Pincus va se lancer dans l'aventure, rejoint par un autre scientifique John Rock. Ce médecin catholique, à la fois charismatique et rassurant, offrait une forme de caution à ce projet politiquement incorrect.

 

La religion est un piètre scientifique
avait-il l'habitude de dire à son entourage. 

Elle résume assez bien le conflit intérieur que vivait ce croyant en défiant sa propre église dans ses travaux scientifiques. Tandis que l'église se positionnait contre l'avortement, la santé d'une femme prévalait pour John Rock sur celle de son foetus, et les grossesses engageant le pronostic vital des patientes devait être interrompues. Des années d'expériences auprès de patientes épuisées par les grossesses à répétition, forgèrent chez lui la conviction que le bien-être des femmes était plus important que la position du clergé…

Une autre personne allait jouer un rôle considérable dans l'élaboration de la pilule, en finançant largement cette sorte "d'ascension de l'Everest".
Katharine McCormick, veuve milliardaire décida de consacrer son énergie et son argent à la cause des femmes.
Vice-présidente de la National American Woman Suffrage Association pour le droit de vote des femmes, rencontre Margaret Sanger lors de la première American Birth Control Conference.

L'association ne faisait que commencer pour ces deux femmes de pouvoir farouchement indépendantes et fascinantes.

 


L'égalité des sexes passe par l'égalité sexuelle

L'histoire de la pilule est particulièrement intéressante parce qu'elle incarne une révolution pour Jonathan Eig "où il ne serait plus question de pistolets, de bombes, mais seulement de sexe, car la pilule va réinventer le sexe pour les femmes, plus sûr et sans limites"

Dans les années 50 conservatrices, un vent d'émancipation commence flotter dans les foyers américains. Si faire et élever des enfants était un acte patriotique au sortir de la guerre, des sondages menés par le Rapport Kinsey (1947)* donneront des résultats qui permettront "de minimiser le sentiment de honte que la sexualité inspire aux américains".
Le rapport révèle "que le sexe et le mariage faisaient bon ménage, la masturbation n'avait rien de nocif, l'homosexualité était plus répandue qu'on ne le pensait et hommes comme femmes, trompaient plus souvent leur conjoint qu'on ne le croyait".

La pilule va ainsi comme le voulait Margaret Sanger "rendre les rapports sexuels plus spontanés, éviter aux femmes de toujours devoir anticiper ou sacrifier leur plaisir".

 

La pilule n'arrivera en France qu'en 1967. Elle est enfin légalisée après des années de lutte, sous la houlette du député gaulliste Lucien Neuwirth.

 

"Libre comme un homme" (la grande histoire de la pilule) de Jonathan Eig, en librairie le 18 janvier

* Rapport (1947) du nom de son protagoniste Kinsey, qui entreprit  de catégoriser l'éventail de pratiques sexuelles déployées en Amérique.

http://www.marieclaire.fr/,pilule-revolution-sexuelle-feminisme-saga,836844.asp

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Mixité professionnelle dans la petite enfance,france,emploi,egalite,parite,

18 Décembre 2016, 03:38am

Publié par hugo

 France

 
DÉBATS
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15 DÉCEMBRE 2016
France
Mixité professionnelle dans la petite enfance
L’AMEPE (Agir pour la Mixité et l’Égalité dans la Petite Enfance) organise le 13 janvier 2017 un colloque pour soutenir la mixité en matière de formation d’éducatrices et éducateurs de la petite enfance. Témoignages, confrontation de différents exemples européens, contributions de chercheur-e-s et inauguration d’une exposition sont à l’ordre du jour d’un colloque qui tente le pari de la sensibilisation des acteurs et actrices de l’orientation scolaire, de la formation, et du recrutement.
 
 
Qu’est ce que  l’AMEPE ?
 
L’AMEPE est un réseau d’une trentaine de professionnel-le-s de la petite enfance, hommes et femmes, qui se réunissent régulièrement avec des groupes de soutien, de discussions. Nous avons une démarche de visibilisation et de sensibilisation auprès des actrices/acteurs du secteur comme d’un plus large public pour montrer que des hommes travaillent dans ce secteur, peuvent y avoir leur place mais qu’ils peuvent aussi rencontrer de nombreux obstacles. Nous souhaitons par ailleurs participer à redéfinir les formations petite enfance et les pratiques professionnelles sur un mode plus égalitaire et vers plus de mixité en combattant les stéréotypes de genre.
 
 
 
Quel est l’objectif de votre colloque mixité professionnelle dans la petite enfance ?
 
Ce colloque s’inscrit dans un projet qui vise à soutenir la mixité en formation d’éducatrices/éducateurs de jeunes enfants et dans les métiers de la petite enfance et qui nous a amené à rendre visite à nos homologues norvégien-ne-s en 2015 et à rencontrer d’autres actrices/acteurs européen-ne-s sur ces questions. Cette journée vise notamment à sensibiliser de nombreux actrices/acteurs de l’orientation scolaire, de la formation, du recrutement et de la gestion des équipes à l’importance de penser et travailler la mixité dans ce secteur. Une exposition inaugurée ce jour là viendra appuyer, illustrer le propos par de nombreux témoignages de professionnel-le-s.
 
 
Quelles sont les principales thématiques abordées ?
 
Avec Nicole Mosconi et Pascale Molinier, nous aborderons la question des masculinités dans la petite enfance et le travail du care. Que se passe-t-il pour les hommes qui travaillent dans ce champ professionnel ? Avec Jan Peeters et Tim Rohrmann, nos invités européens, nous aurons un état des lieux de cette question en Europe. Dans quelle mesure certains pays sont plus avancés, quels sont les arguments pour mettre en oeuvre des politiques et des actions pour faire monter en mixité le secteur de la petite enfance, comment font-ils pour y parvenir ?
 
Nous réunirons des professionnel-le-s, des chercheur-e-s, des actrices/acteurs de la formation et des acteurs associatifs pour réfléchir ensemble sur trois axes :
 
•L’orientation scolaire et la formation et comment agir pour lever les obstacles
 
•Le recrutement des hommes, le travail avec des équipes mixtes et comment accompagner ces changements
 
•Les perspectives d’évolution pour ce secteur en matière de mixité
 
 
 
 Vous faites venir des  chercheurs de Belgique et d’Allemagne, ces deux pays sont-ils plus en avance sur ces questions que la France ? 
 
En France en 2014 , nous avons des estimations d’après un rapport du CGSP  : « Toutes professions confondues, le taux moyen de masculinisation se situerait entre 1,3 % et 1,5 % dans les métiers de l’accueil et de l’éducation des jeunes enfants, soit de 9 260 à 10 500 hommes sur un effectif total de 683 869 personnes. Il atteint 3 % dans le seul périmètre plus restreint des structures collectives ( EAJE+ Ecole maternelle) soit 7 771 hommes sur un effectif de 259 869 personnes, dont 3 % d’hommes chez les éducateurs de jeunes enfants et 7 % d’hommes parmi les professeurs des écoles dans le pré-élémentaire. » 
 
En Belgique il y a eu des actions mais cela est moins significatif et les statistiques ne sont pas beaucoup plus élevées qu’en France (autour de 3% d’hommes dans ce secteur)… Mais Jan Peeters interroge ces questions et coordonne des recherches comparatives européennes dans la petite enfance. Il a pu participer à des travaux de recherches et des campagnes visant la promotion des hommes dans ces métiers et invitant à repenser l’accueil des pères dans les structures éducatives de la petite enfance.
 
En Allemagne il y a des programmes mises en oeuvre avec des résultats. Tim Rohrmann a été le coordinateur d’un programme appelé « Mehr männer in kitas » ( plus d’hommes dans les crèches) qui a donné lieu dans de nombreux länder à des projets pilotes financés par le gouvernement allemand et le FSE. Depuis le nombre d’hommes est passé de 15000 en 2010 ( soit en dessous de 4%) à plus de 30000 en 2016 ( soit environ 5% des professionnels) puisqu’une partie de cette augmentation du nombre d’hommes est dûe au développement des Kitas ces dernières années. En pourcentage national il y a environ 5 % d’hommes et cela varie beaucoup selon les länder : de 10,5% à Hambourg, 9,2% à Berlin à 2,8% en Bavière. Tim Rohrmann publie beaucoup sur ces questions et il est animateur d’un réseau international de recherche sur l’équilibre entre les sexes au sein de EECERA, l’Association européenne de recherche en éducation de la petite enfance.
 
Mais c’est en Norvège qu’on atteint le taux le plus haut, autour de 9%. Il existe des variations selon les municipalités et selon les structures d’accueil, jardin d’enfants. Ainsi à Asker une ville proche d’Oslo on compte 30% d’hommes dans le service petite enfance, certains jardins d’enfant à Oslo compte 40 à 50 % d’hommes. Nous avons rencontré des professionnels qui travaillent dans ces équipes à parité, qui se disent soulagés de ne pas être les seuls hommes et de pouvoir plus être eux-mêmes.
 
 
 
Aujourd’hui on incite les filles à aller vers les métiers dits d’homme mais pas l’inverse. La question de  l’orientation scolaire n’est-elle pas fondamentale ?
 
En effet l’orientation scolaire joue un rôle prépondérant mais elle est aussi le « reflet de l’idéologie de la différence des sexes » comme le souligne Françoise Vouillot, maîtresse de conférence au Cnam/Inetop et qui interviendra lors de notre colloque. Historiquement l’orientation s’est construite sur un principe de spécialisation des filles et des garçons dans des domaines différents. Il n’est pas simple d’inverser complètement ce système. Il faut former les adultes : professeur-e-s et conseiller-e-s d’orientation, et sensibiliser les parents qui ont une grande influence sur les choix de leurs enfants et sur les équipes pédagogiques. Par ailleurs les adolescents ne seront pas forcément les premiers sensibles à ces messages d’ouverture vers des métiers dits « féminins », seront ils de « vrais hommes » dans ce cas ? Choisir son orientation professionnelle, c’est envisager une identité pour soi et mais aussi pour les autres et le besoin de reconnaissance par les pairs et les adultes amène la plupart du temps à des choix assez conformes.
 
En dehors de l’orientation scolaire, Il est important d’envisager d’autres stratégies pour cibler des publics différents, des hommes un peu plus âgés et plus sereins quand à leur identité masculine, en réorientation ou reconversion. Ces actions peuvent apporter plus de résultats. C’est ce que font les Allemand-e-s et les Ecossais-e-s par exemple.
 
Et si la montée en mixité a lieu et permet de franchir des seuils, cela sera plus incitatif pour les plus jeunes.
 
 
 
Propos recueillis par Caroline Flepp 50-50 magazine
 
Les inscriptions peuvent s’effectuer en ligne. Pour plus de renseignements, contacter colloque.amepe@gmail.com
 
50-50 magazine est partenaire du colloque
 
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Articles en liens
 
http://www.50-50magazine.fr/2016/12/15/mixite-professionnelle-dans-la-petite-enfance/

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Combats de femmes Il y a 61 ans, Rosa Parks est restée assise et a vaincu,femmes,egalite,parite,racisme,

7 Décembre 2016, 16:31pm

Publié par hugo

Société Combats de femmes
Il y a 61 ans, Rosa Parks est restée assise et a vaincu
Article mis à jour le 01/12/16 15:15
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Le 1er décembre 1955, Rosa Parks est entrée dans l'Histoire en accomplissant un geste aussi symbolique que précurseur. Son refus de céder sa place à un blanc dans un bus a initié une véritable prise de conscience chez les Américains. Portrait d'une grande dame qui a marqué les esprits.

 © AP/SIPA
Rosa Louise McCauley Parks, connue sous le nom de Rosa Parks est une figure emblématique de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis. Née le 4 février 1913 à Tuskegee dans l'Etat d'Alabama, elle est la fille d'une institutrice et d'un charpentier. Ses parents étant divorcés, elle grandit dans la ferme de ses grands-parents avec son frère et sa mère. Celle-ci, très attachée à ce que sa fille reçoive une bonne éducation en dépit des difficultés liées à la scolarité des noirs, l'éduque à la maison parallèlement à ses études à l'école élémentaire de Pine Level. Durant cette période, Rosa Parks comprend déjà que noirs et blancs ne vivent pas de la même manière. La ségrégation raciale bat son plein. Les transports scolaires en sont le parfait exemple puisqu'ils sont interdits aux enfants jaunes et noirs. "Je voyais passer le bus chaque jour. Mais pour moi, c'était comme ça. Nous n'avions d'autre choix que d'accepter ce qui était notre quotidien, un très cruel quotidien. Le bus fut un des premiers éléments par lesquels je réalisais qu'il y avait un monde pour les noirs et un monde pour les blancs", écrit-elle dans son autobiographie parue en 1992. Elle poursuit sa scolarité à l'Industrial School for Girls avant d'entamer des études secondaires à l'Alabama State Teachers College for Negroes qu'elle ne peut suivre jusqu'au bout car elle doit s'occuper de sa grand-mère puis de sa mère, malades. En 1932, elle épouse Raymond Parks, barbier et militant pour les droits civiques et membre de l'Association de l'Alabama pour les gens de couleur. Encouragée par ce dernier, Rosa achève ses études secondaires en 1934. A l'époque, seulement 7% des noirs ont ce niveau d'étude. Entre 1930 et 1955, Rosa exerce plusieurs professions, dont celles de couturière et d'aide-soignante. En 1943, elle devient membre du mouvement pour les droits civiques appelée American Civil Rights Movement et travaille en tant que secrétaire au sein de la National Association for the Advancement of Colored People, (association nationale pour la promotion des gens de couleur, en français).

Un acte historique et précurseur
Rosa Parks entre dans l'histoire un certain 1er décembre 1955 quand dans la ville de Montgomery, elle refuse d'obéir à un conducteur de bus, James Blake, qui lui demande de céder sa place à un blanc et d'aller s'asseoir au fond du bus. Parce que dans les bus de Montgomery, c'est ainsi : les quatre premiers rangs sont réservés aux blancs. "Les gens racontent que j'ai refusé de céder mon siège parce que j'étais fatiguée, mais ce n'est pas vrai. Je n'étais pas fatiguée physiquement, ou pas plus que d'habitude à la fin d'une journée de travail. Je n'étais pas vieille, alors que certains donnent de moi l'image d'une vieille. J'avais 42 ans. Non, la seule fatigue que j'avais était celle de céder", explique-t-elle. Rosa est arrêtée et inculpée pour désordre public et violation des lois locales. Le lendemain, cinquante dirigeants de la communauté afro-américaine menés par un certain Martin Luther King se réunissent pour décider des actions à mener suite à l'arrestation de Parks. Naît alors le Montgomery Improvement Association dont King est le président, qui lance un appel au boycott des bus. Une situation qui dure 381 jours. Le mouvement formule trois ­revendications : la liberté de s'asseoir où ils veulent dans les autobus, la courtoisie des chauffeurs et ­l'emploi de chauffeurs noirs. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême des Etats-Unis statue par l'arrêté du Browder v.Gayle que la ségrégation dans les bus est anticonstitutionnelle. Rosa devient alors une icône de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis. Elle rejoint ensuite l'équipe de l'Afro-Américain John Conyers, représentant démocrate du Michigan, à la Chambre des représentants des Etats-Unis où elle restera jusqu'à sa retraite en 1988. Les dernières années de sa vie sont difficiles. Elle rencontre des problèmes financiers et souffre d'une démence dégénérative qui l'emporte le 24 octobre 2005 à Détroit. L'acte de résistance de Rosa Parks dans ce bus, un jour de décembre 1955 n'est pas seulement hautement symbolique. Il s'agit d'un geste précurseur qui a initié une véritable prise de conscience chez les Américains de l'importance du combat à mener pour les droits civiques.

© AP/SIPA
 

Voir aussi :

"I have a dream" : 50 ans après, la lutte continue

"I have a dream..." Le 28 août 1963 Martin Luther King prononçait ces mots qui marquèrent plusieurs générations. Un an plus tard en 1964, la ségrégation aux Etats-Unis était abolie. Et quatre ans encore après, l'engagement du pasteur baptiste noir-américain dans la lutte contre la ségrégation raciale lui coûtait la vie.
 

krystelstephant
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http://www.journaldesfemmes.com/societe/combats-de-femmes/1443701-rosa-parks-portrait/

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Marina Jaber, l'Irakienne qui pédale pour le droit des femmes (Photos),femmes,droits,

7 Décembre 2016, 02:18am

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / Marina Jaber, l'Irakienne qui pédale pour le droit des femmes (Photos)

Marina Jaber, l'Irakienne qui pédale pour le droit des femmes (Photos)
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Publié par Violette Salle 
le 6 décembre 2016


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Lundi, cette jeune femme s'est promenée dans les rues de Bagdad sur son vélo, accompagnée de plusieurs jeunes. Son but : promouvoir les droits de la femme en Irak.

Faire du vélo. Un acte quotidien en Occident qui nous semble à tous anodin et normal. Pourtant, en Irak, même si les femmes ont le droit d'en faire, ce geste reste très mal perçu dans la société. Marina Jaber, une jeune femme irakienne, a décidé d'enfourcher le sien pour dénoncer cette société religieuse patriarcale qui bride les droits des femmes. Régulièrement, elle poste des photos d'elle sur son vélo rouge sur Instagram, pédalant dans Bagdad. Son compte est suivi par près de 30500 abonnés.

Lundi, elle s'est promenée dans les rues de sa ville, accompagnée de plusieurs autres jeunes. Son but était de promouvoir les droits de la femme dans le pays. Sans voile, en jean, heureuse et souriante, elle a expliqué son geste à l'AFP : "Nous en avons assez de la peur. Les femmes devraient faire valoir leurs droits et s'en servir, car nous sommes la société". Marina et ses compagnons ont d'ailleurs été applaudis à plusieurs reprises par les passants.

Cette artiste-peintre tente de changer la vision que le monde a de Bagdad. "Nous revenons de Rachid Street (une rue du centre-ville ndrl) et la seule chose que nous avons entendue c'était "L'Irak va bien quand même". Je suis si très heureuse, je réalise que notre société n'est pas si rétrograde et que les gens nous encouragent". Cela bien que certaines personnes ne semblent pas approuver cette forme de militantisme comme le prouve certains clichés.

 

Aujourd'hui, Marina Jaber est vue comme un véritable symbole d'espoir pour les filles. "Quand j'étais enfant, j'avais un vélo, j'en faisais toute la journée. Mais quand j'ai eu 10 ans, ma famille a commencé à me l'interdire, je ne comprenais pas pourquoi. Plus tard, j'ai réalisé que c'est parce que j'étais une fille" a témoigné Mina à l'AFP, 25 ans, lors de la promenade lundi.​


 
 
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous © Getty
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous    
    
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous    
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous    
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous    
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous    
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous    
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous    
Marina Jaber "l'Irakienne à vélo" qui brise les tabous
 
Qu'en est-il des droits des femmes en Irak ?
Contrairement à son voisin iranien, l'Irak n'interdit pas aux femmes de faire du vélo même si cela reste très mal vu. Une situation qui résulte de la dégradation progressive de la situation des femmes. En effet, en 1959, la loi du statut personnel 188 offrait aux femmes de nombreux droits dans le mariage, le divorce, les pensions alimentaires, pour la garde des enfants et l'héritage. Un texte progressiste pour l'époque. Mais dans les années 90, Sadam Hussein a lancé la Campagne de Foi préconisant un retour au conservatisme et à la religion. Ainsi, aujourd'hui, la loi et la société favorisent les hommes au détriment des femmes.

A lire aussi, On leur interdit de faire du vélo, les Iraniennes ripostent

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Tags associés :  #Droit des femmes#Instagram#Vélo

http://www.aufeminin.com/news-societe/irak-elle-pedale-pour-les-droits-des-femmes-s2074848.html

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L'égalité homme-femme,egalite,parite,emplois,salaire,politiques,

17 Novembre 2016, 00:03am

Publié par hugo

L'égalité homme-femme
euronews (en français) 
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Ajoutée le 25 mai 2012
http://fr.euronews.com/ L'égalité homme-femme est un grand défi pour la plupart des pays européens.
Une chose est certaine, on note une prise de conscience des citoyens et des signes encourageants.

Mais à Bruxelles, beaucoup pensent qu'on en fait pas assez dans le monde des affaires. Alors certains vont jusqu'à proposer d'imposer des quotas aux grandes entreprises pour que leurs conseils d'administration soient composés d'au moins 40% de femmes.

La Finlande, c'est le bon élève de l'Union Européenne. Ici, il n'est pas rare de trouver des femmes à la tête des entreprises.
Véritable pionniere de l'égalité des genres, la Finlande est le premier pays du monde qui a accepté des candidatures de femmes aux élections parlementaires... en 1907.

Le numéro 2 de la chambre finlandaise du commerce est une femme. Mais dans un milieu dominé pendant longtemps par les hommes, il y a encore beaucoup à faire.

"Nous avons mené une étude sur toutes les grandes entreprises finlandaise", explique Leena Linnainmaa.
"Nous voulions vérifier qu'il y avait bien eu des changements au sein des conseils d'administrations en faveur des femmes.
Mais qu'en était-il des PDG, des postes décisionnels ?
Malheureusement les résultats m'ont choqué.
Aujourd'hui, nous avons seulement une femme PDG dans les grandes entreprises nationales.
Et parmi les 900 haut-dirigeants que nous avons comptés, il n'y a que 26 femmes !"

Alors, faut-il imposer des quotas ?
Pour la chambre de commerce, la réponse est non.
Mais pour quelqu'un qui reçoit chaque année plus de 1 000 plaintes pour discrimination, les quotas pourraient une solution.

"Il y a beaucoup de femmes hautement qualifiées dans notre pays et on ne fait pas assez appel à leur savoir-fair", dit 
Pirkko Mäkinen, médiatrice pour l'égalité des genres. "Elles font de grandes carrières dans le secteur public ou en professions libérales alors pourquoi les entreprises ne leur feraient-elles pas confiance?"
Catégorie
Actualités et politique
Licence
Licence YouTube standard

 

https://www.youtube.com/watch?v=8Y7m1gnya_c

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