Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

egalites

Rapport sur les stéréotypes de genre : 30 mesures pour plus de mixité et d’égalité,egalites,parites,articles femmes hommes,femmes

16 Janvier 2014, 04:10am

Publié par hugo

Rapport sur les stéréotypes de genre : 30 mesures pour plus de mixité et d’égalité
Rapport sur les stéréotypes de genre : 30 mesures pour plus de mixité et d’égalité Un nouveau rapport sur les stéréotypes sexistes vient d'être rendu public15/01/2014
Dans ce nouveau rapport, la lutte contre les stéréotypes filles-garçons est posée comme un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance
Le commissariat général à la stratégie et à la prospective vient de remettre à Najat Vallaud Belkacem son rapport sur les stéréotypes filles-garçons. L‘idée forte repose sur le constat que l’enjeu d’égalité et de mixité se pose dès l’enfance. Le rapport formule 30 propositions. Certaines portent sur la socialisation précoce. Les auteurs préconisent ainsi de concevoir des dispositifs de préparation à la naissance (PNP) au sein des maternités ainsi que d’accompagnement à la parentalité au sein des PMI plus spécifiquement tournés vers les pères. Autre piste : favoriser la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle chez les pères par l’expérimentation de nouvelles formes de flexibilité de l’emploi (dont le télétravail ). L’idée est aussi d’augmenter progressivement la part des hommes dans les métiers de la petite enfance en ciblant par exemple les hommes en parcours de réorientation ou de réinsertion professionnelle. Le taux moyen de masculinisation se situe entre 1,3 % et 1,5 % dans le secteur de l'accueil et de l'éducation des jeunes enfants. D’autres mesures portent sur l’orientation scolaire, la pratique sportive et culturelle ou encore la santé.

Source : Ministère des droits des femmes
Auteur : Gaëlle Guernalec-Levy > COMMENTER1
Plus d'actus15/01/2014 Kate et William recherchent une nounou pour le royal baby

Voir les commentaires

Discrimination à l’entrée des écoles privées,articles femmes hommes,egalites,parites,parents,

16 Janvier 2014, 04:00am

Publié par hugo

Discrimination à l’entrée des écoles privées
Discrimination à l’entrée des écoles privées Les enfants de parents issus de l’immigration seraient discriminés à l'entrée des écoles privées15/01/2014
A en croire une nouvelle étude, il existerait une discrimination à l’entrée des établissements privés français, liée à l’origine supposée des parents.
L’égalité des chances ne serait pas toujours effective au sein des écoles privées. En effet, si la loi Debré de 1959 stipule que les établissements privés sous contrat avec l’Etat ont l’obligation de respecter le principe de non-discrimination, une nouvelle étude, réalisée par le CNRS et le Centre d’études de l’emploi, révèle que les enfants de parents issus de l’immigration sont discriminés.
Pour dresser un tel constat, les chercheurs ont mené une étude entre mars et juin 2011 auprès des 4 269 établissements privés métropolitains, sous et hors contrat. Pour ce faire, ils ont construit de toutes pièces les identités de deux pères fictifs, l’un portant un prénom et un nom à consonance française, l’autre à consonance maghrébine. A quelques jours d’intervalle, ces deux protagonistes ont adressé un court email à chacun des établissements afin d’obtenir plus d’informations dans l’éventuelle inscription de leur enfant à la rentrée suivante. Les chercheurs ont ensuite comparé les réponses données à ces messages par les établissements. Si les deux pères ont vu bon nombre de leurs demandes restées sans suite, dans 18 % des cas, le père issu de l’immigration est discriminé. Par ailleurs, 45 % des emails écrits par le parent supposé d’origine française ont obtenu une réponse, contre 32,5 % des messages transmis par l’autre père. Enfin, les établissements qui répondent au message et n’adressent pas de réponse négative envoient moins souvent une réponse positive ferme au père issu de l’immigration. Celui-ci se voit davantage proposer un rendez-vous.
D’après les statistiques du Ministère de l’Education Nationale, en 2010, l’enseignement privé accueillait 893 300 élèves dans le premier degré (maternelle et élémentaire), soit 13,4 % des petits scolarisés.
Source : Tepp.eu
Auteur : Elodie Moreau > COMMENTER6
Plus d'actus15/01/2014 Olivia Wilde : l’actrice attend un petit garçon15/01/2014 Suède : 9 femmes reçoivent une greffe d’utérus

Voir les commentaires

Une fille peut-elle être maçon? L'égalité des sexes en maternelle,article femmes hommes,parites, egalites,femmes, feminisme,

13 Janvier 2014, 23:40pm

Publié par hugo

Actualité> flash actualité - Politique Fil RSS
Une fille Peut-Elle Être maçon? L'Égalité des sexes Sexe en maternelle
Publié le 13/01/2014, 16h32 Envoyer "La danse EST-ELLE Réservée aux filles Une femme Peut-Elle Être maçon?": Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem Ontario Présente lundi à des Ecoliers Projet non d'Apprentissage de l'Egalité homme-femme qu'ils souhaitent généraliser. | Philippe Desmazes Zoom 1/2 5 réactionsRéagirAgrandir le format texte Diminuer le format texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile "La danse EST-ELLE Réservée aux filles Une femme Peut-Elle Être maçon?": Vincent Peillon et Najat Vallaud Ont-Belkacem Présente lundi à des écoliers non Projet d'Apprentissage de l'Egalité homme-femme qu'ils souhaitent généraliser. "Nous Avons des Jeunes Filles Qui réussissent Bien à l'école et l'après, s'interdisent Un Certain Nombre de métiers », déplore un le ministre de l'Éducation Vincent Peillon, en visitant juin école de Villeurbanne (Rhône), Qui un lieu mis en DISPOSITIF le" ABCD de l'Egalité ", expérimenté versez la DANS L'Instant académies de Cinq. MON ACTIVITÉ Vos amis peuvent voir Maintenant this activity Supprimer X "Il ne s'agit Pas de dire Que Nous nions les différences, c'est tout le contraire: nous Nous les Respectons", un rappele M. Peillon. Une session Côtés, la Ministre en payant des Droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, une Estimé Que le DISPOSITIF une vocation à «Lutter Contre TOUTES les autocensures", voiture "same des Garçons peuvent souffrir de Ne Pas Switch to certains métiers, Comme Ceux de la petite enfance". "Vous Savez commentaire sur Appelle Un homme sage + femme +? Est-CE Que c'est bizarre d'être une femme maçon? " une salle de multiples demandé la Ministre à des CM1-CM2, l'après Avoir vu des maternelles se demandeuse "si un garcon may Jouer à la dînette". Le ministère de l'Education nationale une mission au point de non Site internet "ABCD de l'Egalité" , élaboré par le CNDP (Centre national de documentation pédagogique de de de), versez permettre aux Enseignants d'Avoir Accès à des ressources pédagogiques. Une formation Spécifique was Mise en place Dans Les Ecoles supérieures du professorat et de l? Éducation (ESPE). mais Le ETANT, SELON Les Deux Ministères, de "Prendre conscience des attitudes Liées aux Préjugés sexistes". "Des études montrent qu ' Pas sur ne note de la same Façon la copie d'un garcon et d'une fille, Qu'on ne Donne Pas la libération conditionnelle de la same Façon Dans Une classe à un garcon ous une fille ", un AINSI rappele Vincent Peillon. > Informés Restez! Sign up carriage aux bulletins et Alertes du Parisien.

Voir les commentaires

Egalité hommes-femmes: le gouvernement veut passer à la vitesse supérieure,parite,egalite,articles femmes hommes,politiques,

24 Décembre 2013, 00:21am

Publié par hugo

Dernières infos
450 Frères musulmans détenus entament une grève de la faim en Egypte (confrérie)


inPartager
Imprimer1 Envoyer cette pagePartager
FRANCE / SOCIAL - Article publié le : lundi 23 décembre 2013 à 08:52 - Dernière modification le : lundi 23 décembre 2013 à 08:53
Egalité hommes-femmes: le gouvernement veut passer à la vitesse supérieure


Les entreprises seraient de plus en plus nombreuses à adopter et à rendre public leur plan d'égalité professionnelle.
Les entreprises seraient de plus en plus nombreuses à adopter et à rendre public leur plan d'égalité professionnelle.
DR
Par RFI
La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui était l'invitée du rendez-vous politique I-Télé-Europe 1-Le Monde, a dressé un premier bilan de l'application du décret de décembre 2012 qui sanctionne les entreprises ne favorisant pas l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Pour elle, il y a désormais « une épée de Damoclès au-dessus de la tête des entreprises ».


Les dispositions législatives et réglementaires prises depuis des décennies pour favoriser l'égalité entre les hommes et les femmes - notamment l'égalité des salaires dans les entreprises - n'ont eu qu'un succès relatif. Mais la ministre des Droits des femmes estime être cette fois passée à la vitesse supérieure.


Pour Najat Vallaud-Belkacem, «les pouvoirs publics sont responsables de n'avoir pas contrôlé avec suffisamment de vigilance la mise en oeuvre des législations. C'est la première chose à laquelle je me suis attaquée, et, depuis quelques mois nous avons - en gros - 500 entreprises qui ont été mises en demeure parce qu'elles ne respectaient pas leurs obligations législatives qui datent depuis plusieurs années en matière d'égalité professionnelle. »


« Epée de Damoclès »


Par ailleurs, la ministre française indique qu'il y a eu « cinq entreprises qui ont été sanctionnées financièrement, ce qui représente quand même des pénalités de plusieurs milliers d'euros à payer chaque mois jusqu'à ce qu'elles se mettent en conformité avec leurs obligations, donc ce n'est pas rien. » Il y a désormais, termine Mme Vallaud-Belkacem, « une épée de Damoclès qui n'est plus virtuelle au-dessus de la tête des entreprises. »


Du coup, a encore souligné Najat Vallaud-Belkacem, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à adopter et à rendre public leur plan d'égalité professionnelle. Elles sont plus de 4 000 à l'avoir fait depuis le début de l'année 2012.


TAGS: DROITS DE L’HOMME - DROITS DES FEMMES - FRANCE - QUESTIONS SOCIALES


inPartager
Imprimer1 Envoyer cette pagePartager
SUR LE MÊME SUJET :
Les femmes perçoivent, dans le secteur privé, un salaire de 28% inférieur à celui des hommes, lorsqu’elles occupent une même fonction.
JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES
Les inégalités salariales bientôt sanctionnées en France?
François Hollande salue la femme du président malien par intérim, Mintou Traoré après son discours à La Villette, le 7 mars 2013
JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES
France: François Hollande veut réformer le congé parental et imposer la parité en politique
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.
FRANCE
Egalité hommes-femmes : le gouvernement français dévoile sa feuille de route
La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, à l'Assemblée nationale le 9 octobre 2013.
FRANCE / FEMMES
Najat Vallaud-Belkacem: «L’éviction du domicile du conjoint violent, c'est une vraie nouveauté»
AILLEURS SUR LE WEB
Bonneville : quatre mises en examen, huit mois après la fusillade
Bonneville : quatre mises en examen, huit mois après la fusillade
(France Bleu)
Rama Yade : condamnation pour diffamation
Rama Yade : condamnation pour diffamation
(francetv info)
Najat Vallaud Belkacem veut mettre les femmes au travail grâce à la fiscalité
Najat Vallaud Belkacem veut mettre les femmes au travail grâce à la fiscalité
(La Tribune)
Meurtre du directeur d'école : un second suspect en garde à vue
Meurtre du directeur d'école : un second suspect en garde à vue
(France Info)
Recommandé par Outbrain [?]
RÉAGISSEZ À CET ARTICLE
Réagir : *


Commentez cet article en tapant votre message dans la zone de texte. Le nombre de caractères est limité à 1500 ou moins.

Voir les commentaires

Pour lutter contre la pauvreté, il faut combattre les inégalités,economie,egalites,pauvrete,sdf,chomage,emploi,

20 Décembre 2013, 01:41am

Publié par hugo

Pour lutter contre la pauvreté, il faut combattre les inégalités
18 décembre 2013 - Si l’on veut agir contre la pauvreté, il faut prendre en compte les inégalités, dans leur ensemble et leur complexité. L’action contre la pauvreté s’inscrit au cœur de celle menée contre les inégalités. Par Pierre Volovitch, membre du conseil scientifique de l’Observatoire des inégalités.


On est pauvre par rapport aux autres. Parce qu’elle est « relative » la pauvreté ne peut se comprendre qu’en la mettant en perspective avec l’ensemble de la société. Monétairement, on est pauvre parce que le revenu dont on dispose est inférieur à une fraction de revenu disponible des autres membres de la même société. Suivant les pays, suivant les époques les statisticiens ont fixé le « seuil » de pauvreté à 50 % ou à 60 % du revenu médian . En 2011, ce niveau de vie médian était de 1 630 euros, les seuils de pauvreté respectivement de 814 et 977 euros. C’est l’évolution des autres revenus qui va faire que je vais être, ou non, pauvre. Au passage, il faut rappeler un paradoxe intéressant : si la situation d’une grande part de la société se dégrade (approfondissement de la crise, aggravation du chômage…), les revenus vont globalement diminuer. Si le revenu médian diminue, le seuil baisse et, à niveau de vie égal, une partie de ceux qui étaient pauvres auparavant ne le sont plus. C’est d’ailleurs le cas actuellement. L’utilisation du seul « seuil » monétaire peut conduire à considérer, dans une société qui s’appauvrit, que le nombre de pauvres diminue…


Mais la pauvreté n’est pas uniquement monétaire. La pauvreté est également « sociale ». Je suis pauvre parce que je ne peux atteindre certaines « normes » sociales. Or ces « normes » sont le plus souvent initiées dans les couches les plus favorisées, puis diffusées dans l’ensemble de la société. Je suis pauvre au regard de « normes » et de comportements que je subis. Et c’est bien le fait que je doive « subir » qui fait de moi un pauvre.


La société est sans « solution de continuité ». Il n’y a pas de « trou » ou de « fracture » dans le tissu social, pas d’espace vide qui séparerait clairement les pauvres des autres. Il existe un continuum. On passe petit-à-petit du riche au pauvre sans « marche » affirmée. La mortalité infantile s’aggrave quand on descend dans l’échelle sociale. Mais l’évolution est progressive. Il n’y a pas un niveau où, brusquement, elle décrocherait. Conséquence de cette continuité, les « seuils » conduisent à des « effets de seuil ». Dès que l’on choisit un « seuil » qui permettrait de caractériser un pauvre, on crée une population, celle qui se situe juste au- dessus du seuil. Celle qui ne peut accéder à telle mesure, mais pour qui ce refus relève de l’arbitraire. Car, sans être estampillée « pauvre », elle en est si proche…


Les « effets de seuil » ont des conséquences très pratiques pour les personnes. Pire, le fait que l’accès à un « droit » soit lié à la conformité à un chiffre qui n’a pas de sens pour les personnes, est sans doute l’une des causes du « non recours ». Vous aviez un droit. Vous l’avez perdu parce que l’on considère que vous avez « franchi un seuil », alors que, dans votre vie réelle il n’y a eu aucun changement sensible. Pour vous, la perte du droit est arbitraire. Comment bénéficier de ses droits, avoir la volonté de les demander, si ce qui fait qu’on y a droit ou pas ne peut pas être compris ?


Autre conséquence de cette continuité, la manipulation des seuils conduit à des transformations de la présentation de la réalité qui lui font perdre tout caractère … réaliste. Au seuil de 50 % du revenu médian on comptait (en 2011) 4,9 millions de pauvres, au seuil de 60 % on en comptait 8,8 millions. Laquelle de ces deux images, bien différentes, rend-elle compte de la réalité ?


Lutter contre les inégalités pour combattre la pauvreté


Si l’on veut agir contre la pauvreté, il faut prendre en compte les inégalités dans leur ensemble et leur complexité. L’action contre la pauvreté s’inscrit au cœur de celle menée contre les inégalités. Quelles politiques publiques mener pour lutter contre la pauvreté ?
Des politiques « universelles » dans lesquelles les plus pauvres, en accédant aux droits de tous, ont la possibilité de sortir de la pauvreté (éducation nationale, assurance maladie) ? Mais ces politiques « universelles », parce qu’elles ignorent, ou négligent, certaines caractéristiques des populations pauvres, passent à coté de l’égalité : inégalités des parcours scolaires, inégalités d’accès aux soins même quand ceux-ci sont gratuits…
Des politiques « ciblées », dédiées aux plus pauvres ? Mais avec les risques de « stigmatisation » (le RMI a créé la population des RMIstes) et donc de ségrégation (« refus de soins » pour les bénéficiaires de la CMU). Avec le risque aussi de diminution de « l’acceptation politique » dès lors que pour certaines catégories va apparaître l’idée que l’on me demande de payer « pour les autres »…. Il n’y a pas de solution simple à ces questions. Mais les réponses à apporter doivent à la fois, prendre en compte les effets concrets des politiques publiques pour les plus pauvres et les effets de ces politiques sur les inégalités, sur l’organisation globale de la société.


Quelles politiques de « prévention » contre la pauvreté ? Dans certains cas, malheureusement de plus en plus nombreux, on peut « naître » dans la pauvreté. Mais dans d’autres cas on « tombe » dans la pauvreté. Comment faire pour réduire le nombre de ceux qui y « tombent » ? Comment faire pour aider ceux qui y sont nés à « s’en sortir » ? Ici sont en jeu des politiques d’éducation, de formation professionnelle, d’emploi, de logement. Des politiques qui ne peuvent limiter leurs objectifs à réduire les conséquences de la pauvreté, mais visent à prévenir la chute sociale. Une politique du logement (construction, prix, distribution des logements sociaux…), une politique de l’emploi (formation initiale et continue, action sur la précarité, coût du travail…) ne peuvent se centrer sur la pauvreté, mais doivent intégrer une connaissance et une prise en compte des inégalités telles qu’elles sont, avec l’objectif de les diminuer.


Dans tous les cas, il faut actionner différents leviers de façon simultanée. Les causes de la pauvreté, comme celles des inégalités sont nombreuses et inter-agissent. Ainsi par exemple, les inégalités d’état de santé s’articulent avec des problèmes d’emploi, de logement, « d’isolement » social, de niveau de qualification, d’école. Ainsi par exemple on sait que les conditions de logement influencent les résultats scolaires des jeunes, et, partant, leur niveau de vie futur. Les causalités ne sont pas immédiates mais s’inscrivent dans un processus long. Pour comprendre la situation d’aujourd’hui, et tenter d’agir sur elle, il faut prendre en compte des événements antérieurs, un parcours. Un parcours au sein de formes diverses d’inégalités.


Pierre Volovitch


Date de rédaction le 18 décembre 2013


Dernière révision le 18 décembre 2013


© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

Voir les commentaires

Homme et femme : Egaux ? Pas dans le cerveau !,parites,egalites,articles femmes hommes,articles femmes,

10 Décembre 2013, 02:46am

Publié par hugo

Homme et femme : Egaux ? Pas dans le cerveau !








Pinterest
0
Cerveau : Homme et femme ne sont pas égaux ! Alors que nous nous battons actuellement pour que les différences entre les genres, véhiculés par des stéréotypes coriaces, ne soient plus, une étude tend à prouver que les hommes et les femmes n'ont effectivement pas les mêmes aptitudes et comportements puisque leurs cerveaux n'ont pas les mêmes connexions.
Si on dit que les femmes sont capables de faire plusieurs choses à la fois tandis que les hommes sont plus dans l'action, c'est peut-être parce que vraiment le cas. On ne vous parle pas là d'une simple observation sociologique mais bien d'une preuve scientifique qui viendrait valider certains stéréotypes distinguant les deux sexes et attribuant certaines qualités à l'un ou l'autre. En effet, des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie ont voulu expliquer les éventuelles différences de comportements entre homme et femme en regardant au plus profond de leurs cerveaux, grâce à l'imagerie médicale. Ils ont donc scanné le crâne de 949 personnes en bonne santé (521 femmes et 428 hommes) âgés de neuf à 22 ans.
Qu'ont-ils pu en tirer ? La conclusion suivante : passé 13 ans, les hommes et les femmes n'ont pas le même cerveau. Pour être exacte, les principales connexions neuronales ne se font pas entre les mêmes zones cérébrales, ce qui agit directement sur les aptitudes développées par chacun. Chez ces messieurs, les résultats de cette étude montrent une plus grande connectivité neuronale entre le devant du cerveau, siège de la coordination de l'action, et l'arrière, où loge le cervelet, source de l'intuition.
Chez les femmes, c'est la connexion entre l'hémisphère droit, où siège la capacité d'analyse et de traitement de l'information, à l'hémisphère gauche, centre de l'intuition, qui prime. "Ces cartes de la connectivité cérébrale montrent des différences frappantes et aussi complémentaires dans l'architecture du cerveau humain, qui aident à fournir une base neuronale potentielle expliquant pourquoi les hommes excellent dans certaines tâches et les femmes dans d'autres", relève Ragini Verma, principal auteur de ces travaux publiés dans les Compte-rendu de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Pour cette chercheuse, cela explique notamment le fait que les hommes sont, en moyenne, plus aptes à apprendre et à exécuter une seule tâche (comme faire du vélo, du ski ou la navigation) et que les femmes soient dotées d'une mémoire supérieure et d'une plus grande intelligence sociale qui les rendent plus aptes à exécuter de multiples tâches et à trouver des solutions pour le groupe.
Ainsi, les femmes auraient une meilleure capacité d'attention, une plus grande mémoire des mots et des visages et des résultats supérieurs aux tests d'intelligence sociale tandis que les hommes les surpasseraient en capacité et vitesse de traitement de l'information. Tout le monde y trouve sont compte. Sauf peut-être ceux qui s'efforce à établir une égalité en tous points entre les deux sexes. Mais ce n'est pas sur cette conclusion qu'ont voulu insister les scientifiques. "Il est aussi frappant de constater combien les cerveaux de la femme et de l'homme sont vraiment complémentaires, relève d'une part Ruben Gur, co-auteur. Les cartes détaillées du connectome (plan complet des branchements cérébraux, ndlr) dans le cerveau vont non seulement nous aider à mieux comprendre les différences dans la manière dont les hommes et les femmes pensent, mais aussi nous donner un plus grand éclairage sur les causes des troubles neurologiques souvent liés au sexe de la personne", espère-t-il pour sa part.
A lire aussi : Pilule du lendemain : Inefficace chez les femmes de plus de 80kg


NEWS SUIVANTE
Nutella : Ouverture d'un bar dédié à la célèbre pâte à tartiner ! Nutella : Ouverture d'un bar dédié à la célèbre pâte à tartiner !
International Microentrepreneurship Awards : Découvrez les 7 lauréats de cette 6ème édition
NEWS PRECEDENTE
International Microentrepreneurship Awards : Votez parmi les 7 lauréats de cette 6ème édition
Sur le même thème
Parité : Parité homme femme
Différence des salaires : on fait le point
Sexualité : Quelles sont les zones les plus érogènes chez la femme et chez l’homme...
Ailleurs sur le web
Gateau au chocolat inratable (Ma vie en couleurs)
Les stars quand elles étaient plus jeunes (Femme Actuelle)
James Middleton, le frère de Kate est un vrai prince charmant (Elle)

Voir les commentaires

L’école n’assure plus l’égalité des chances pour 1 Français sur 2,enfants,france,egalites,ecoles,

9 Décembre 2013, 02:47am

Publié par hugo

L’école n’assure plus l’égalité des chances pour 1 Français sur 2
L’école n’assure plus l’égalité des chances pour 1 Français sur 2 49 % des Français considèrent que l'école n'assure pas sa mission d'égalité des chances.6/12/2013
C’est la première fois que les Français sont aussi sévères avec l’école. Un sondage CSA met en évidence leur fort mécontentement…
Nouveau coup dur pour l’école. Après le rapport de l’OCDE qui mettait en évidence la dégradation du niveau scolaire des petits Français, une nouvelle étude enfonce le clou. Selon un sondage CSA réalisé pour Les Echos et l'Institut Montaigne, près d'un Français sur deux (49 %) considère que l'école n'assure pas sa mission d'égalité des chances. Un mécontentement en hausse, puisqu’en 2006 il ne concernait que 37 % des Français, soit une augmentation de 12 points. Cette perplexité se retrouve dans la plupart des catégories de la population. Et le fait d’avoir ou non des enfants scolarisés ne change pas la donne.
Néanmoins, les jeunes générations demeurent un peu plus optimistes que leurs aînés. On constate que la perception de l'école est plus négative chez les retraités que chez les 18-24 ans. A 54 %, les retraités considèrent que l'école n'assure pas l'égalité des chances, contre 43 % chez les jeunes. De plus, ce pourcentage varie selon le bord politique.
Source : CSA
Auteur : Candice Satara-Bartko > COMMENTER4
Plus d'actus6/12/2013 USA : un transat pour bébé avec iPad fait polémique6/12/2013 83 % des familles ont le mode de garde qu’elles souhaitaient

Voir les commentaires

Parité : Une semaine pour lutter contre les inégalités professionnelles,parites,egalites,articles femmes hommes,

15 Octobre 2013, 04:28am

Publié par hugo

Accueil > Société > News société
Parité : Une semaine pour lutter contre les inégalités professionnelles


Parité : Une semaine pour l'égalité professionnelle ​Pour la première fois, le ministère des Droits des femmes dédie une semaine entière à la parité professionnelle, un terrain glissant dont les fondations-mêmes seraient à revoir, à en croire les inégalités nombreuses et persistantes existant encore en France.
​Ce lundi 14 octobre marque le début de la semaine de l'égalité professionnelle, un événement à l'initiative de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, visant à sensibiliser les entreprises et le grand public. Car les inégalités persistent et les chiffres ne changent pas. On compte, en effet, toujours un écart de rémunération de 27% entre les hommes et les femmes, une seule femme à la tête de l'une des 120 entreprises françaises du CAC40 et 80% des salariés à temps partiels restent des femmes. La situation stagne, et ce depuis bien trop longtemps.
Alors qu'elle avait déclaré la guerre au plafond de verre en avril dernier, la ministre continue donc ses croisades contre les inégalités. Cette première édition de la semaine pour l'égalité est, pour elle, une occasion non pas seulement de pointer ces déséquilibres mais aussi de valoriser les efforts qui sont fait aujourd'hui pour les résorber. Au programme, un focus quotidien sur un thème précis et une série d'événements nationaux et locaux.
​Mardi sera centré autour du plafond de verre dans la fonction publique afin de passer en revue des obstacles qui barrent la route vers les hautes fonctions aux femmes alors que, d'ici la fin du quinquennat, Najat Vallaud-Belkacem espère voir 40% de femmes en nomination de cadre de la fonction publique. Mercredi sera dédié à la mixité professionnelle, thème qui sera d'ailleurs le chantier prioritaire du ministère l'année prochaine. Un jour pour rappeler que seulement 12% de la population active en France exerce dans des métiers véritablement mixtes. Le reste de la semaine tournera autour de la mobilisation des entreprises, notamment en région, et des solutions mise à leur disposition pour combattre les inégalités. Un classement des entreprises faisant le plus d'efforts pour la féminisation de leur politique et de leurs instances dirigeantes sera dévoilé pour la première fois jeudi 17 octobre.
Les femmes : La clé pour une croissance garantie
La croissance, alors que le monde a traversé une crise économique de grande ampleur dont il peine à se sortir, va être lente et laborieuse. Et pourtant, un rapport de l'OCDE met en lumière une solution efficace : les femmes. En effet, si, comparée à d'autres pays, la France ne s'en sort pas si mal que ça en termes d'égalité, elle pourrait bien mieux faire et se garantir une croissance économique à long terme. Alors que le taux de participation de la population féminine n'est que de 66% (75% chez les hommes), dont beaucoup en temps partiel, il pourrait être plus élevé et avoir un véritable impact sur le PIB du pays sur les 20 prochaines années.
​Une plus grande participation et une plus grande intensité de travail chez les femmes seraient donc la clé pour relancer la machine économique, malgré le vieillissement inéluctable de la population. Une preuve imparable que l'absence des femmes est préjudiciable sur plusieurs niveaux, que ce soit pour les femmes elles-mêmes, les entreprises, et l'économie d'un pays.
A lire aussi : Réforme du congé parental : La place du père revue et corrigée

Voir les commentaires

Les femmes VONT-ELLES VRAIMENT beneficier de la Réforme des Retraites?,femmes,retraites,

14 Octobre 2013, 02:55am

Publié par hugo

Femmes> Société
Les femmes VONT-ELLES VRAIMENT beneficier de la Réforme des Retraites?
Publié le 18/09/2013
Par La Voix du Nord
réaction (1) Partager sur rss
Le Journal du jour à partir de 0.79 €
La Situation des Femmes de, NE FAITES PAS La Retraite approx Nettement Inférieure un Celle des hommes, pourraient être s'améliorer AVEC la Réforme des retraites, Mais des voix s'élèvent versez demandeuse au Gouvernement, soucieux de renforcer l'Egalité Hommes-femmes, d'Aller plus loin .
d-20130909-31MP4M 18/09/2013 06:15:40
Imprimer-A + A la retraite, Les Femmes gagnent en Moyenne € 932 bruts paire Mois Contré € 1,603 Verser les hommes en 2011 SELON la Direction de la recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (Drees). En Outre, Les Retraites Les Plus Pauvres de de Sont en Grande Majorité des femmes, surreprésentées Parmi Les Bénéficiaires du minimum vieillesse, allocation juin Visant à garantir Un Niveau de vie proche du Seuil de Pauvreté, Soit € 787 Nominale mois. Inégalités de de Ces de de Sont Liées en Grande partie A LA FAIBLE ACTIVITÉ nationale des femmes Jusqu'a la fin des annees 60, Mais aussi aux-Ecarts de salaires. Cette tendance devrait soi Réduire AVEC LA progression de l'Activité féminin, maïs-les différences de SALAIRES - y compris Avec Les Métiers Un Temps articles iNDIVIDUELS exercés en plus les souvent par les femmes -. devraient Rester La Cause principale des Ecarts de retraite, COMME L'A Relève LE Conseil d'orientation des Retraites (COR) En outré, AVEC LE RECUL du Mariage et La hausse des ruptures, en, plus de fr, plus de femmes vivant SEULES ne recevront pas de pension de réversion et Leur Niveau de vie, un comparateur celui des couples de retraites, pourrait être se dégrader, prevoit le COR. Faisant de la Lutte contre les Inégalités hommes-femmes l'juin de SES PRIORITÉS, LE GOUVERNEMENT entend remédier à cette situation Fait un A Travers fils Projet de loi des Retraites Présenté mercredi en Conseil des ministres a. «Notre Réforme progressiste Est, Elle Est de gauche. Elle Rendra Notre Système AINSI Juste pour les femmes », non Souligné le Premier ministre Jean-Marc Ayrault DANS juin entretien au quotidien gratuit Metro. Désormais, les trimestres de congé maternité seront Pris en Compte Tous pour la retraite, y compris Coulée Les Femmes Ayant COMMENCER nations unies Travailler tot Nhon peuvent prétendre UNE ONU Départ Avant l'âge légal de depart fixe Les de 62 ans. Jusqu'a l'heure actuelle, CES femmes, Qui bénéficiaient du dispositif «carrières longues», pouvaient SEULEMENT FAIRE VALOIR Deux trimestres de congé maternité. «Effet d'aubaine» Par Ailleurs, Les conditions de validation de trimestres seront assouplies Verser les personnes à Temps Partiel et un bas salaires, les rideaux des femmes. ACTUELLEMENT, non trimestre interest acquis AVEC 200 heures rémunérées au SMIC. A partir de 2014, Les CE Seuil sérums abaisse de 150 heures. Prés de 70% des Bénéficiaires de cette Mesure de de Sont des femmes, ONU assurent la Ministre des Affaires sociales Marisol Touraine seillers D'Une audition à l'Assemblée nationale. «Intéressant de de C'est, MAIS IL Faudra Être vigilant et Veiller à CE Que ça ne Devienne Pas non Effet d'aubaine Versent des Employeurs Qui seraient les tentes de multiplicateur Les Temps Partiels», à déclarer juin l'AFP Philippe Pihet (FO ). Meme SI UNE PART d'Entre Eux rejettent la Réforme, La plupart des syndicats ONT CES salue Avancées. Certains souhaitent toutefois Que le Gouvernement amelioré Encore fils Projet. Y compris la CFDT, Qui Soutient la Réforme MAIS «regrette» Que La remise à plat des broker avantages Familiaux Soit repoussée à 2020. La majoration de pension de 10% versez Trois Enfants, Qui Avantage les pensions ainsi que les les élevées et les hommes Fait, pourrait être ETRE TRANSFORMEE ONU TEC horizon fr forfaitisés Coulée favoriser les Femmes. Verser Fatima Benomar, membre de l'association féministe Les effronté-es, «ce de de Sont des Petites Avancées Qui ne compensent en rien les Inégalités creusées par l'Allongement de la Durée de cotisation (Pour Une retraite à taux plein, 43 ans en 2035) Qui Pénaliser les femmes, AUX CARRIERES reste à votre charge ». DANS UN appel Lancé débuts septembre, 24 Responsables Syndicales ous d'associations féministes (FSU, CGT, Solidaires, Osez le féminisme, Femmes égalité, etc) jugent Que CES Mesures, «Très marginales», ne permettront pas de Réduire les Inégalités. Si l'amélioration de la validation de trimestres ecoulement Les Temps Partiels Est «bienvenue», Elle «ne Concerne Que les personnes au Smic Qui Ont ONU emploi à Temps Partiel de Moins de 15 heures par semaine, Ce Qui Représente au maximum de de 2, 6% de l'ensemble des salariées », SELON Elles. cet article a vous intéressé? Poursuivez Votre lecture sur ce (s) SUJET (s):

Voir les commentaires

"Nous sommes Roms et nous avons les mêmes droits",immigrations,roms,egalites,droits,valls,

26 Septembre 2013, 00:49am

Publié par hugo

SUR LE VIF
Par Ingrid Merckx - 25 septembre 2013
"Nous sommes Roms et nous avons les mêmes droits"
Alors que les propos anti-Roms se multiplient jusqu’au ministère de l’Intérieur, Amnesty International publie un rapport dénonçant la situation des Roms en France. Les politiques ne sont pas appliquées, les dispositifs sont insuffisants et inefficaces et les évacuations contreviennent au droit international.


« Nous sommes Roms et nous avons les mêmes droits », dit l’homme sur la vidéo en ligne sur le site d’Amnesty International. Belle riposte au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui déclarait, le 24 septembre sur France Inter :


« Il n’y a pas d’autres solutions que de démanteler ces campements et de reconduire à la frontière. (...) » Il n’y a plus d’appel d’air aujourd’hui. Les populations roms ne viennent plus en France parce qu’elles savent qu’on y mène une politique ferme. (...) Les Roms ont vocation à revenir en Bulgarie et en Roumanie. »
Des propos qu’il a confirmés le lendemain sur BFM :
« Nous ne sommes pas là pour accueillir ces populations »
Il a ajouté :
« Etre de gauche, c’est refuser la misère. Etre de gauche, c’est refuser les bidonvilles où s’entassent des familles. (...) Etre de gauche, c’est refuser l’exploitation de la misère et de gamins (...) par des mafias. »
Réponse d’Amnesty :
« Les expulsions forcées s’inscrivent dans un contexte de discrimination et d’hostilité envers les populations roms. Cette animosité s’est manifestée récemment par de multiples propos stigmatisants proférés par des responsables politiques et véhiculés dans des articles de presse calomnieux, mais également lors de plusieurs attaques et agressions par les riverains. »
Le rapport d’Amnesty International s’intitule : « Condamnés à l’errance. Les expulsions forcées des Roms en France ». Il repose sur une enquête menée dans les agglomérations de Lille, Lyon et d’Ile-de-France et s’appuie sur des entretiens et des témoignages « d’associations, collectifs de soutien, avocats, institutions indépendantes et personnes roms ».
Extrait du clip d'Amnesty international
Extrait du clip d’Amnesty international
Concernant les évacuations, le constat est sans appel :


« Les évacuations sont menées en dépit des normes du droit international qui prévoit que des garanties soient mises en place afin de ne pas rendre les familles sans abri. A l’inverse, les familles continuent d’être expulsées sans avoir été ni informées, ni consultées et sans se voir proposer de solutions d’hébergement adaptées ou de relogement., Amnesty. »
Un an après la circulaire interministérielle du 26 août 2012 conditionnant les évacuations à un diagnostic social et des solutions de relogement, Amnesty International « constate que les populations roms migrantes continuent à être chassées de leurs lieux de vie de façon répétitive sans être consultées, informées et relogées de façon adéquate, en infraction avec des engagements internationaux pris par la France. » De plus, ajoute l’organisation, « le double objectif de fermeté et d’humanité affiché par le gouvernement mène parfois à des situations d’incohérence, où les efforts d’accompagnement dispensés sont anéantis par les évacuations à répétition. »


11 982 migrants roms ont été chassés des squats et bidonvilles où ils habitaient en 2012.


En conclusion, Amnesty « regrette le manque de volonté politique du gouvernement et les propos de certains membres du gouvernement qui perpétuent les clichés et attisent les réactions d’animosité et de rejet ».


Et de citer celles de Manuel Valls, qui, en mars 2013 déjà, déclarait :


« Les occupants de campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution. »


Les recommandations d’Amnesty International au gouvernement :


« Mettre en place des garanties effectives contre la pratique des expulsions forcées. Enjoindre aux préfets d’appliquer la circulaire du 26 août 2012 et amender cette dernière afin qu’elle inclue les mesures de protection suivantes :


- S’assurer que personne ne soit rendu sans abri à la suite de toute évacuation de campement informel et proposer des solutions d’hébergement et de relogement convenables à tous les habitants plusieurs jours avant le début de l’opération d’évacuation.


- Interdire les évacuations durant la trêve hivernale.


- S’assurer qu’une véritable consultation ait lieu avec les personnes concernées, et qu’elles puissent elles-mêmes proposer des solutions alternatives.


- S’assurer que les personnes concernées reçoivent des informations suffisantes sur l’opération d’évacuation dans un délai raisonnable.


- Garantir l’accès aux services essentiels de base pour la dignité des personnes habitant dans des campements informels, comme l’approvisionnement en eau, le ramassage des ordures et l’accès à des installations sanitaires suffisantes.


- Garantir l’accès et la continuité des droits à l’éducation et à la santé. »


À lire :


- Le rapport d’Amnesty International, « Condamnés à l’errance ».


PDF - 1.8 Mo
- Les dossiers de Politis : La république bafouée et Quel avenir pour les Roms en France ?


À voir : le reportage vidéo sur le rassemblement anti-Roms à Décines.

Voir les commentaires

<< < 10 20 30 40 50 60 70 80 90 91 92 93 94