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LE BUDGET DU MINISTÈRE DES DROITS DES FEMMES EST DE 0,05%,femmes,egalite,

21 Septembre 2016, 00:38am

Publié par hugo

LE BUDGET DU MINISTÈRE DES DROITS DES FEMMES EST DE 0,05%
DATE DE PUBLICATION : 15/09/2016 À 11:02 | COMMENTAIRE (0) Laurence Rossignol
L'égalité homme-femme serait loin d'être une priorité financière au gouvernement. La France semble donc très en retard sur la parité...
Ce jeudi cinq organisations - dont le Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE) et le Comité ONU femmes France - ont mis en lumière une aberration : en France en 2016, les moyens pour l'égalité homme-femme restent minimes.


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HCE @HCEfh
15 SEPT//Présentation du rapport "Où est l'argent pour les droits des femmes ?" Inscriptions:http://bit.ly/2ci8ptC
10:39 - 12 Sept 2016
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UN BUDGET DE 0,05% POUR LES FEMMES

Dans le budget de l'État, 0,05% serait consacré au ministère du Droit des Femmes. Un chiffre alarmant et encore plus lorsqu'on se souvient que depuis le début du mandat de François Hollande, nombreuses ont été les déclarations sur la parité homme-femme au gouvernement et l'importance de lutter contre le sexisme, notamment le sexisme au travail.


Dans le budget de l'Etat, les dépenses en faveur des droits des femmes et de l'égalité ont très peu varié dans le temps et restent faibles


L'information vient du rapport "Où est l'argent pour les droits des femmes?" né d'une collaboration entre cinq organisations : Comité ONU femmes France, Fondation des femmes, Fonds pour les femmes en Méditerranée, Women's worldwide web et HCE. Il sera présenté cet après-midi à la ministre des Droits des Femmes, Laurence Rossignol.


Le rapport dit vouloir "tirer la sonnette d'alarme" pour augmenter le budget en faveur des droits des femmes. En revanche, si le 0,05% de budget est moindre, on note qu'il serait bien supérieur à celui du début des années 2000. Par ailleurs, en 2013, le HCE aurait demandé au gouvernement "un doublement a minima" du budget du ministère du Droits des Femmes avant 2017, mais la requête n'aurait pas été entendue.




LA FRANCE EN RETARD PAR RAPPORT À SES VOISINS

L'information est d'autant plus choquante lorsque l'on constate que la France présente un vrai retard en comparaison à d'autres pays, notamment l'Espagne. Dans le rapport, on note que le budget dédié à la lutte contres les violences faites aux femmes est 40% moins élevé que celui de l'Espagne.
Si l'on va plus loin dans la comparaison, au Québec, le CSF (Conseil de Statut de la Femme) regroupe 25 salariés tandis que le HCE réunit 3 salariés.



QUELLES SOLUTIONS ?

Pour ne pas simplement dénoncer, le rapport propose une solution : la création d'un fond national alimenté par 1% des rentrées fiscales issues de la lutte contre l'évasion.
Dans le rapport il est aussi inscrit qu'il serait bon de sensibiliser davantage pour obtenir un intérêt plus fort concernant la cause des femmes.


Au moment où Laurence Rossignol lance la grande campagne contre le sexisme, il serait peut-être bon de sensibiliser aussi l'État...

Par Katia Fache

http://www.marieclaire.fr/,le-budget-du-ministere-du-droit-des-femmes-est-de-0-05,829294.asp

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LES FEMMES ONT 25% MOINS DE CHANCES QUE LES HOMMES D'OBTENIR UNE AUGMENTATION SALARIALE,femmes,egalite,parite,

21 Septembre 2016, 00:33am

Publié par hugo

LES FEMMES ONT 25% MOINS DE CHANCES QUE LES HOMMES D'OBTENIR UNE AUGMENTATION SALARIALE
DATE DE PUBLICATION : 15/09/2016 À 11:34 | COMMENTAIRE (0) femme au travail
Une étude a tenté de démontrer si les idées reçues sur les inégalités salariales entre les hommes et les femmes étaient bien réelles. Le résultat est édifiant.
Une étude réalisée par la Cass Business School, université de Warwick et université de Wisconsin, a démontré que les femmes qui demandaient une augmentation avaient 25% moins de chance qu'un homme de l'obtenir.


Pour arriver à cette conclusion, l'étude s'est basée sur 4600 salariés travaillant pour plus de 800 employeurs. Si au départ, le professeur d'économie et co-auteur de l'étude Andrew Oswald n'avait aucune idée du résultat, il affirme désormais qu'il existe vraiment un élément discriminant à l'égard des femmes.

Durant l'étude, des hommes et des femmes aux profils similaires ont été comparés et les hommes avaient 25% plus de chances d'obtenir ce qu'ils demandaient. Quant aux femmes, 16% réussissaient à obtenir quelque chose.



via GIPHY


Pour arriver à ces conclusions, l'étude a interrogé les hommes et les femmes avec une série de questions concernant la façon dont ils négociaient leur salaire, s'ils ont un jour réussi à obtenir une augmentation et comment, et surtout, s'ils ont peur d'affecter leurs relations au travail en formulant une demande.

L'étude a également prouvé que les jeunes femmes réussissaient à négocier aussi bien que les hommes et qu'elles obtenaient sans problème ce qu'elles demandaient. En revanche, les femmes plus âgées éprouveraient plus de difficulté. En revanche, si les jeunes femmes obtiennent une augmentation aussi facilement que les hommes, contrairement aux femmes plus âgées, l'étude ne dit pas si la maternité joue un rôle dans ce phénomène...



Par Katia Fache

http://www.marieclaire.fr/,les-femmes-ont-25-moins-de-chances-que-les-hommes-d-obtenir-une-augmentation-salariale,829302.asp

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Au Ghana, les femmes se libèrent grâce aux leçons de conduite,femmes,egalite,

20 Septembre 2016, 19:09pm

Publié par hugo

Au Ghana, les femmes se libèrent grâce aux leçons de conduite
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Une des jeunes femmes ghanéennes du programme de conduite NEWIG, qui lutte contre la discrimination des femmes
Une des jeunes femmes ghanéennes du programme de conduite NEWIG, qui lutte contre la discrimination des femmes
Hélène Musca
Par Hélène Musca
Publié le Mercredi 14 Septembre 2016
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Une association ghanéenne apprend aux femmes à conduire afin de lutter contre les discriminations de genre et de les aider à s'émanciper.
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"Femme au volant, mort au tournant". Ce genre de petit proverbe "humoristique", qui étrangement, ne fait rire que ces messieurs, révèle l'ombre persistante du sexisme qui plane sur le domaine de l'automobile. Et si dans les pays occidentaux, les femmes passent aujourd'hui leur permis sans même plus y accorder d'attention, avoir le droit de conduire demeure un acte de protestation dans de nombreux pays, comme le montre le triste exemple de l'Arabie Saoudite, qui interdit aux femmes de toucher un volant pour mieux les contrôler.
C'est pourquoi la décision de l'association caritative Network for Women in Growth (NEWIG) d'aider les femmes à s'émanciper par le biais de la conduite est lourd de symboles. Petit retour sur une initiative engagée qui veut rendre leur liberté aux femmes du Ghana – et qui, au passage, nous rend le sourire.
Un pays coincé entre des élans de modernité et le poids des traditions


Une vidéo du reportage de l'AFP sur ces femmes qui apprennent à conduire pour s'émanciper au Ghana
La situation des femmes au Ghana est difficile à décrypter, car si le pays a fait preuve d'un modernisme admirable en adoptant de nombreuses lois pour protéger ces dernières, le poids des coutumes freine l'application de ces législations. Par exemple, comme le souligne le compte-rendu de l'association L'Afrique Pour le Droit des Femmes, en dépit de l'adoption du Children's Act de 1998, qui fixe l'âge légal du mariage à 18 ans, les mariages précoces persistent : environ 16% des femmes entre 15 et 19 ans sont actuellement mariées, divorcées ou veuves. Idem pour les mutilations génitales féminines : bien que le Ghana ait été le premier pays d'Afrique à avoir condamner l'excision, on estime toujours à 85% le nombre de jeunes filles qui subissent ces mutilations.
Cette vulnérabilité des femmes transparaît violemment dans le monde du travail : peu éduquées, elles n'ont accès qu'à des emplois informels et précaires, comme l'artisanat ou la couture, qui payent beaucoup moins que les emplois d'hommes. Dont elles sont, de fait, dépendantes financièrement. Un rapport des Nations Unies de 2015 sur les disparités des genres dans le monde du travail indique que les femmes au Ghana travaillent plus longtemps que les hommes, mais gagnent moins qu'eux : le revenu national brut par habitant au Ghana s'élève à 4.515 dollars par an pour un homme, contre 3.200 dollars pour une femme.
C'est pour cela que l'association NEWIG a lancé le "Young Women in Professional Driving Project" , qui a pour but d'aider les femmes à se libérer en apprenant un métier d'homme : être chauffeur. Et si en Europe, cela ne nous semble pas très glamour, au Ghana, c'est un aller simple vers la liberté.
Apprendre à faire des créneaux... et à être indépendante


Mawusi Awity, 54 ans, a fondé NEWIG en 2002 pour donner une chance aux femmes marginalisées de s'en sortir par le travail. Comme elle l'explique à News24, pour elle, leur liberté passe par leur emploi : une femme ne peut pas échapper à un mariage abusif si son travail est trop précaire et mal payée pour lui permettre de s'en sortir seule. C'est pour cela que la directrice a lancé le programme de conduite, un emploi traditionnellement masculin très bien rémunéré : elle souhaite leur offrir le luxe de pouvoir choisir.
Dans un uniforme gris foncé avec des motifs rose, les 15 candidates sélectionnées apprennent la mécanique et la conduite, et entre deux séries de pompes ou un cours de self-défense, elles s'entraînent aux gestes de premiers secours. La formation prévoit également des sessions de prévention aux violences domestiques, des conseils sur la contraception et des ateliers pour renforcer la confiance en soi. Le but est d'offrir aux femmes l'opportunité d'exercer un métier qualifié tout en leur apprenant à être libres et à se défendre seules. "Leurs peurs ont disparu", assure Mme Awity avec fierté à TV5 Monde. "Je les sens plus confiantes, plus affirmées".
Les candidates sont formées aux premiers secours au camp militaire d'Accra
Les candidates sont formées aux premiers secours au camp militaire d'Accra
A la fin du programme, ces Ghanéennes pourront devenir chauffeuses professionnelles, dans le tourisme, pour une organisation privée ou même comme taxi, à la manière d'Esenam Nyador, la "Miss Taxi" du Ghana, qui est un véritable modèle de liberté et de réussite pour toutes les femmes du pays. "J'ai toujours voulu conduire, mais j'avais en tête l'idée que la conduite était un métier réservé aux hommes. Ma chance est venue d'apprendre. [...] Maintenant je suis convaincue que ce que les hommes peuvent faire, les femmes le font encore mieux", confie Landzo-Wene Fiawomorm, 21 ans, originaire de Tefle, une région très pauvre où les femmes jouent les vendeuses ambulantes et sont particulièrement discriminées. Et en voyant les photos de ces femmes, pleines d'espoir et de courage, qui enchaînent les pompes et les slaloms dans la poussière rouge du camp militaire d'Accra, un sourire lumineux accroché aux lèvres, on ne peut qu'acquiescer.

http://www.terrafemina.com/article/au-ghana-les-femmes-se-liberent-grace-aux-lecons-de-conduite_a320086/1

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Ce professeur a trouvé une méthode géniale pour montrer à ses élèves l’importance de la parité,parite,egalite,femmes,feminisme,

20 Septembre 2016, 18:01pm

Publié par hugo

ccueil / Société / News société / Ce professeur a trouvé une méthode géniale pour montrer à ses élèves l’importance de la parité


Ce professeur a trouvé une méthode géniale pour montrer à ses élèves l’importance de la parité
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Dounia Malki Publié par Dounia Malki
le 18 septembre 2016




Facebook


Aujourd’hui, si l’on en croit le Washington Post, le Congrès américain est composé à 80% d’hommes blancs. Les femmes ? Elles sont quasiment absentes, tout comme les personnes de couleur. Résultat : les intérêts de ces dernières ne sont pas défendus. Alors, pour faire comprendre à ses élèves l’importance de la parité, ce professeur a trouvé une méthode imparable.
Nicholas Ferroni explique à ses élèves l'importance de la parité © Capture écran YouTube
Nicholas Ferroni, activiste et professeur d’histoire au lycée Union High School du New Jersey, fait partie de ces professeurs qui désirent marquer à vie leurs élèves en leur apprenant quelque chose d’important. Au fait des actualités politiques et sensible aux problèmes de parité et de sous-représentation de la gent féminine, le jeune enseignant a décidé de faire prendre conscience à ses élèves de cette injustice.


Plutôt que de le leur dire, Nicholas Ferroni a préféré le leur faire comprendre grâce à un exercice sociologique qu’il a créé. Pour ce faire, il s’est inspiré de celui inventé par Jane Elliott sur les yeux bleus et les yeux marrons destinés à faire prendre conscience aux Blancs de la réalité des minorités ethniques.


C’est ainsi qu’il y a quelques jours, il a réuni plusieurs lycéens dans une salle de classe en leur faisant croire qu’ils allaient décider grâce à un vote de la nouvelle politique de leur lycée. La salle de classe était composée à 80% de jeunes filles. Seuls quelques garçons faisaient partie du comité de vote factice.




Nicholas Ferroni a débuté la séance en soumettant plusieurs mesures aux votes des élèves. Toutes favorisaient les filles au détriment des garçons comme, par exemple, une réduction de 21% à la cantine pour les filles uniquement ou encore un déplacement des casiers des garçons au dernier étage de l’établissement.


Naturellement, toutes les filles de la classe ont voté pour ces mesures, tandis que les garçons qui s’opposaient ne pouvaient que se taire face à l’écrasante majorité de la gent féminine.


Rapidement, l’agacement et la frustration ont gagné les jeunes hommes lorsqu’ils ont vu que leurs opinions n’étaient pas prise en compte. L’un d’entre eux a alors déclaré : “Vous ne pouvez pas approuver ces mesure ! Il n’y a que des filles qui votent ! 80% de la classe est composée de fille, elles sont en majorité ! Elles gagnent et gagneront à chaque fois !”


C’est à ce moment-là que Nicholas Ferroni leur a expliqué que la séance de vote était factice et que le but qu’il s’était fixé avait été atteint : “Je veux que vous sachiez qu’actuellement au Congrès, où les lois de notre pays sont votées, 80% des hommes disent aux femmes ce qu’elles doivent faire. Ces femmes peuvent très bien être vos mères, vos soeurs, vos cousines, vos petites-amies, etc...”


Avec cette méthode, Nicholas Ferroni a su toucher les élèves et les sensibiliser à un problème galopant dans le monde entier : le manque de parité et de représentation politique des femmes. Quand on sait que c’est en éduquant les jeunes générations à ce problème que l’on peut l’attaquer de front, l’action de Nicholas Ferroni est d’autant plus appréciée.


YouTube ‎@YouTube
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Nicholas A. Ferroni ✔ @NicholasFerroni
Teachers,
Here's an epic social experiment I did w/ my students to teach the boys a valuable lesson: https://m.youtube.com/watch?v=Km0tiHY94sQ … #fieldtripped
03:53 - 8 Sept 2016
8 8 Retweets 20 20 j'aime
Partagée sur YouTube et Twitter, la vidéo filmée par le jeune enseignant est très rapidement devenue populaire. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont félicité Nicholas Ferroni pour sa brillante méthode et l’ont remercié de se joindre, en tant qu’homme, au mouvement de libération et d’émancipation de la femme.


A lire aussi : Hillary Clinton, Robin Wright... Ces femmes qui luttent pour la parité​​​​​​​​

http://www.aufeminin.com/news-societe/sensibiliser-les-jeunes-a-la-parite-ce-professeur-a-trouve-comment-s1981366.html

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Egalité des sexes : l’impair des chiffres,egalite,parite,femmes,

16 Septembre 2016, 04:09am

Publié par hugo

RAPPORT
Egalité des sexes : l’impair des chiffres
Par Catherine Mallaval et Virginie Ballet — 14 septembre 2016 à 19:01 (mis à jour le 15 septembre 2016 à 10:31)
Aurora Reinhard.
Curiosity, 2008
Aurora Reinhard. Curiosity, 2008 Courtesy Gallery Zetterberg
Malgré l’ambition affichée, l’argent dédié par la France à la cause des femmes n’est pas à la hauteur.


Egalité des sexes : l’impair des chiffres
«Le sexisme : pas notre genre !» Le slogan claque. On applaudit la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes qui, la semaine passée, lançait en fanfare (avec un bon plan média pimenté par la présence de Julie Gayet) une campagne destinée à faire avancer la cause des femmes. Fort bien ? Oui, c’est vrai, il fut voté sous ce quinquennat la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes (en 2014). Oui, le budget du ministère qui a désormais en charge les marmots a augmenté sous Hollande. Oui, il y a une forme de «volontarisme politique», pour reprendre les mots de la ministre Laurence Rossignol. Mais les moyens sont-ils à la hauteur de l’ambition affichée ? «Le budget demeure restreint et insuffisant.» Pis, «la cause des femmes n’est pas encore identifiée comme une grande cause d’intérêt général». Et ça, c’est le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) (1) qui le démontre dans un rapport en forme de «sonnette d’alarme» rendu public ce jeudi. Avec précision, cette institution indépendante et consultative fondée en 2013, qui se veut un «accélérateur du changement», a épluché les fonds publics comme privés dédiés aux femmes dans l’Hexagone et à l’international avec 5 organisations publiques et fondations privées: le comité ONU-Femmes France, le Conseil économique social et environnemental, la Fondation des femmes, le Fonds pour les femmes en Méditerranée et le Women's Worldwide Web.


Le bilan n’est pas rutilant. L’enveloppe du ministère en charge des Droits des femmes ne pèse que 0,0066 % du budget total de l’Etat. Il y a pourtant urgence à ouvrir le porte-monnaie quand on mesure, par exemple, le coût annuel pour la France des violences qui leur sont faites : 2,5 milliards d’euros. Il y aurait aussi de quoi gagner à faire davantage d’investissements. Selon l’OCDE, parvenir à une vraie égalité entre femmes et hommes (même participation au marché de l’emploi, même niveau de salaires et même taux d’entrepreneuriat) pourrait faire grimper la croissance de plus de 9 % d’ici à 2020.


Alors qu’est-ce qu’on attend ? Et pourquoi ça coince autant, y compris de la part des fondations et des philanthropes, quand il s’agit de s’engager pour les femmes ? Le HCE avance la piste d’un «tabou culturel» autour des femmes et de l’argent, le manque crasse de décideuses politiques (trois parlementaires sur quatre sont des hommes), une culture du don peu développé en France… Pour en sortir, il propose notamment - et pourquoi pas ? - de piocher dans la cagnotte remplie par les amendes collées aux partis politiques ne respectant pas la parité. Une avancée de la loi de 2014 et qui a déjà permis de récolter cinq millions en 2016. Envoyez la monnaie.


Cliquez ici pour découvrir les principaux chiffres du rapport


(1) Cette institution compte 3 salarié(e)s pour plus de 70 bénévoles, dont sa présidente, Danielle Bousquet. A titre de comparaison, l’équivalent au Québec du HCE en dispose de 25, alors que cette province compte environ huit fois moins d’habitant(e)s. Cerapport a été co-rédigé avec cinq organisations publiques et fondations privées : - Comité ONU Femmes France - conseil économique social et environnemental (CESE) - La fondation des femmes (FdF) - Le fonds pour les femmes en méditerranée (FFM) - Women 's Worlwide Web (W4)


Catherine Mallaval , Virginie Ballet

http://www.liberation.fr/france/2016/09/14/egalite-des-sexes-l-impair-des-chiffres_1497169

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Journées du patrimoine : où sont les femmes ?,femmes,egalite,

16 Septembre 2016, 04:05am

Publié par hugo

Journées du patrimoine : où sont les femmes ?
Par Christine Siméone@chrissim2 Publié le mercredi 14 septembre 2016 à 11h07
AccueilCultureJournées du patrimoine : où sont les femmes ?
Journées du patrimoine, l'envers du décor : cherchez les femmes ! Jeu de piste dans Paris, pour retrouver quelques femmes qui ont fait l'Histoire.


L'affiche Matrimoine
L'affiche Matrimoine © HF Ile de France
Elles veulent montrer la face cachée du patrimoine, non pas l'héritage des pères (de la nation, de l'architecture, etc.) mais celui des "mères", à savoir les traces, trop mal entretenues, des femmes qui ont œuvré au profit de tous, et méritent autant de reconnaissance que les hommes. Elles, ce sont les membres de l'association HF Île-de-France, qui à Paris, pour ces Journées du patrimoine, organisent des visites dans les musées, à la recherche des artistes femmes méconnues, et des parcours dans la ville.


Pour Édith Vallée, conceptrice de ces parcours pour HF Île-de-France, il s'agit de montrer que les femmes du passé sont tellement nombreuses, que ce serait se priver d'une moitié de notre socle culturel que de ne plus y penser. "Ce qui est remarquable c'est que les vieilles pierres nous ne pouvons plus les entendre nous parler des femmes qui les ont côtoyées à cause du discours ambiant, toujours branché sur la vie de hommes", précise-t-elle.


Par exemple, Pernelle Flamel a financé avec son mari Nicolas, le portail ouest de la tour Saint-Jacques. Ces deux-là, en tant qu'alchimistes, ont cherché la panacée, pour soigner et gagner l'immortalité, ainsi que fabriquer un homoncule, un petit homme (et la sciences d'aujourd'hui est en train de réaliser tout cela). Pernelle a mis la main en Espagne sur un grimoire qui lui a permis, avec son époux, de retrouver le secret de l'immortalité. "Notre parcours permet de redécouvrir quelques secrets comme celui des sorcières. Les sorcières, c'est très intéressant, car en fait on leur reprochait de soigner par les plantes, efficacement, alors que les messieurs qui étudiaient la médecine ne savaient que pratiquer les saignées et les purges. On leur reprochait aussi parce qu'elles savaient être en réseau, elles suscitaient le désir masculin, et surtout de contrecarrer le projet divin (punir par la maladie)", explique Édith Vallée.


Cliquez et naviguez sur le plan de Paris pour retrouver des femmes remarquables
Cartographie interactive établie avec le concours d'Edith Vallée, membre d'HF Île-de-France


Carte Interactive, cliquez sur l'image pour aller naviguer sur le plan de Paris à la recherche de femmes remarquables
Carte Interactive, cliquez sur l'image pour aller naviguer sur le plan de Paris à la recherche de femmes remarquables © Radio France / Christine Siméone
L'effet Matilda, le cache-sexe de la science ?


Ces déambulations dans Paris permettront aussi de découvrir les femmes scientifiques victimes de l'effet Matilda, du nom de la féministe américaine Matilda Joslyn Gage qui, à la fin du XIXe siècle, repéra que les découvertes des chercheuses avaient une forte tendance a être attribuées à leurs collègues masculins. L'exemple le plus connu est celui de Rosalind Franklin, qui a repéré la première la forme hélicoïdale de l'ADN, découverte qui a valu un prix Nobel à Maurice Wilkins à James Dewey Watson.


Edith Vallée confirme :


C'est vrai que les femmes ne savent pas toujours défendre leurs propres découvertes. (...) Pensons à la fille de Marie Curie, Irène Joliot-Curie, elle détient tout de même deux prix Nobel. Elle est largement moins citée que d'autres hommes.
Les musées s'y mettent aussi


Après avoir répandu la notion de Matrimoine, HF a convaincu certains musées ou institutions de mettre en avant leur patrimoine au féminin. Le Petit Palais, à Paris, proposera par exemple de découvrir les pionnières de l'impressionnisme. Le musée d'Orsay, le Jeu de Paume, le musée Carnavalet, ou le MAC VAL (Vitry-sur-Seine) participent également à l'opération.


Tout le programmes des parcours et des visites Matrimoine


Mots-clés: égalité hommes-femmes patrimoine Paris Culture

https://www.franceinter.fr/culture/journees-du-patrimoine-ou-sont-les-femmes

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Trop peu d'argent pour lutter contre les inégalités femmes/hommes,parites,egalite,economie,

16 Septembre 2016, 03:52am

Publié par hugo

Trop peu d'argent pour lutter contre les inégalités femmes/hommes
Par Camille Magnard Publié le jeudi 15 septembre 2016 à 12h57
AccueilInfoTrop peu d'argent pour lutter contre les inégalités femmes/hommes
Un rapport publié ce jeudi pointe les difficultés à trouver de l'argent pour lutter efficacement contre les inégalités et les violences faites aux femmes.


Manifestations pour l'égalité femmes/hommes à Marseille
Manifestations pour l'égalité femmes/hommes à Marseille © Maxppp / Clement Mahoudeau
« Où est l’argent pour les droits des femmes ? Une sonnette d’alarme ». Le titre choisi pour ce rapport de la Fondation des Femmes, dévoilé ce jeudi 15 septembre, dresse un premier constat pas vraiment valorisant pour notre pays: la France, au delà des discours officiels sur la nécessité de conquérir l'égalité entre les sexes, consacre bien peu de fonds à ce combat.


A grande priorité sociétale pour le gouvernement, tout petit budget.
A grande priorité sociétale pour le gouvernement, tout petit budget. © Fondation des Femmes
En 2016 le budget alloué au ministère des droits des femmes dans le cadre du programme «Egalité entre les femmes et les hommes » n’est que de 26 millions d’euros soit 0,0066% du budget général, quand le coût estimé des violences faites aux femmes est estimé à 2,5 milliards d’euros par an. A titre de comparaison, le budget espagnol consacré à la lutte contre ces violences est de 0,54 euros par habitants cette année.


Ce que coûtent les violences faites aux femmes... et ce que l'Etat investit pour y mettre fin.
Ce que coûtent les violences faites aux femmes... et ce que l'Etat investit pour y mettre fin. © Fondation des Femmes
La Fondation des Femmes, qui a conduit ce rapport avec le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), le Fonds pour les Femmes en Méditerranée, le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes, le Comité ONU Femmes France et W4 France, dresse donc le constat d'un sous-financement des initiatives pour l'égalité. Des financements, publics comme privés, qui restent insuffisants pour la mise en pratique de ces politiques. Les associations peinent à remplir leurs missions, certaines sont contraintes à fermer faute d'argent, et les disparités géographiques augmentent.


Faire payer les partis politiques qui ne respectent pas la parité


Pourtant, de l'argent, il y en a, notamment dans ces sommes que l'Etat ne verse pas aux partis politiques ne respectant pas l'obligation de parité femmes/hommes. Des sommes qui représentent 5,1 millions d'euros d'argent public disponible en 2016. Le rapport indique que si cette manne était consacrée aux inégalités hommes/femmes plutôt que reversé sur le budget général, cela permettrait à de nombreuses organisations de financer leurs actions.


Reverser l'argent des partis politiques non-paritaires: un bol d'air financier pour les acteurs des droits des femmes
Reverser l'argent des partis politiques non-paritaires: un bol d'air financier pour les acteurs des droits des femmes © Fondation des Femmes
Mais les questions de droits des femmes ne semblent pas faire recette, chez nos parlementaires (424 hommes pour 150 femmes). Sur les 80,2 millions d'euros de réserve parlementaire qu'ils ont eu à distribuer en 2014 sous forme de subventions aux organismes de leur choix, ils n'en ont consacré que 537 712 euros à la lutte pour les droits des femmes, soit 1,45% de la totalité de la réserve parlementaire. Autant que les clubs de basket, ironise le rapport.


Repenser le financement et le don


Pour trouver de nouvelles sources de financement, publiques comme privées, les auteurs du rapport appellent à améliorer l'investissement public, notamment en rendant plus transparentes les données et informations sur les fonds réellement alloués. Le Haut Conseil à l'Egalité préconise lui de consacrer 1% des sommes récupérées chaque dans la lutte contre l'évasion fiscale à un fonds national EGALITER, pour impulser, suivre et évaluer les politiques publiques de lutte contre les inégalités femmes/hommes. Une autre piste serait de renforcer le principe d'éga-conditionnalité, qui conditionne le versement d'argent public, dans des appels d'offre ou les partenariats public-privé notamment, au respect de critères d'égalité entre les sexes.


Le dernier constat, c'est qu'il reste très dur de lever des fonds, de récolter des dons privés pour ces questions de droits des femmes. Pour lever cet obstacle, le rapport conseille de donner plus de visibilité et d'accompagnements aux associations et ONG. Il propose la création d'un évènement grand public sur le modèle du Téléthon, ou au moins d’une vaste campagne de sensibilisation à la donation en faveur des femmes et des droits des femmes. L'autre bataille des dons est à mener sur les réseaux sociaux et internet, avec des formations aux outils et aux stratégies de collecte en ligne pour les associations.


Les droits des femmes ne font pas recette sur les sites de crowdfunding
Les droits des femmes ne font pas recette sur les sites de crowdfunding © Fondation des Femmes

https://www.franceinter.fr/info/trop-peu-d-argent-pour-lutter-contre-les-inegalites-femmes-hommes#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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Les femmes pourraient encore gagner moins que les hommes dans 20 ans,femmes,salaire,egalite,

16 Septembre 2016, 02:08am

Publié par hugo

Les femmes pourraient encore gagner moins que les hommes dans 20 ans
PUBLIÉ LE DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2016
emplois et chômage
Malgré l'important rattrapage effectué au cours des 40 dernières années, les femmes ne gagnent aujourd'hui que 75 % du salaire des hommes, au Québec. Une chercheuse craint toutefois que cet écart persiste, notamment en raison des choix professionnels des jeunes filles.


Un texte d'Alexandre Duval Twitter Courriel
Ruth Rose a épluché les plus récentes statistiques disponibles au sujet de la place des femmes sur le marché du travail, au Québec. Son rapport, publié par le Comité consultatif Femmes, indique que la bataille pour l'équité salariale n'est pas complétée.


Le taux d'activité des femmes est passé de 46 % à 76 % depuis 1976 et elles sont aujourd'hui majoritaires dans les universités du Québec. Or, la chercheuse note qu'elles continuent à s'orienter vers des professions traditionnellement féminines et souvent moins bien rémunérées.


Quand on regarde ce que font les jeunes en termes de choix de profession, on n'a pas du tout l'impression que dans 20 ans, il va y avoir moins de ségrégation professionnelle.


Ruth Rose, professeure associée au département des sciences économiques de l'UQAM
« Les principales professions des femmes en 2015 sont à peu près les mêmes qu'il y a 15 ans », indique-t-elle.


Dans les 10 programmes les plus fréquentés qui mènent à un diplôme d'études professionnelles (DEP) ou à une attestation de spécialisation professionnelle (ASP), par exemple, les filles représentent 85 % des effectifs en soins infirmiers, 98 % en secrétariat et 82 % en assistance aux personnes dans les établissements de santé.


A contrario, elles ne représentent que 3 % des effectifs dans les programmes de charpenterie-menuiserie et d'électricité. En mécanique automobile, elles ne sont que 7 %. Ces emplois sont pourtant généralement mieux rémunérés.




À l'université, les filles sont majoritaires en médecine, par exemple, mais elles sont encore sous représentées dans de nombreux programmes menant à des professions payantes.


En génie et en informatique, les femmes ne sont pas là au cégep et elles ne sont pas là à l'université non plus!


Ruth Rose, professeure associée au département des sciences économiques de l'UQAM
Ruth Rose estime que davantage d'efforts devraient être faits pour intéresser les filles aux professions traditionnellement masculines, mais cela ne réglerait pas tout le problème, selon elle. Son rapport indique qu'à compétences égales, un écart salarial persiste encore aujourd'hui en fonction du sexe.


« Même quand vous regardez les jeunes qui sortent de l'école et qui ont été sur le marché du travail depuis deux ans, donc qui ont le même diplôme et la même expérience que les hommes, il y a un écart de 10 %. »


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Les femmes moins scolarisées davantage pénalisées


La chercheuse note que les femmes sans diplôme d'études secondaires sont celles qui sont le plus pénalisées. Leur taux d'activité est de 58 % comparativement à 75 % pour les hommes. Et les emplois qui leur sont traditionnellement destinés sont moins payants, affirme-t-elle.


Il y a encore des emplois relativement bons pour les hommes dans la construction, dans les industries manufacturières, dans le transport [...] Les types d'emplois qui sont disponibles pour les femmes qui sont peu scolarisées, c'est les services de restaurant, préposées en santé, femmes de chambre dans les hôtels, là où elles sont au salaire minium.


Ruth Rose, professeure associée au département des sciences économiques de l'UQAM
Les femmes autochtones, immigrantes et avec des limitations fonctionnelles sont également moins actives sur le marché de l'emploi et moins bien payées que leurs semblables de sexe masculin. Les femmes retraitées sont aussi pénalisées, n'ayant que 59 % du revenu disponible des hommes.


Les retraitées pénalisées


Selon Ruth Rose, elles paient aujourd'hui le prix des conditions dans lesquelles elles ont passé leur vie active. « Les femmes qui sont maintenant âgées ont passé beaucoup plus de temps à s'occuper de leurs enfants! », explique-t-elle, ajoutant du même souffle que les femmes constituent la majorité des aidantes naturelles et se retirent donc parfois plus tôt du marché de l'emploi.


« Tout le monde a un peu l'image que les femmes ont fait tellement de progrès que l'égalité est atteinte. C'est vrai que les femmes ont fait beaucoup de progrès dans les dernières décennies, mais il reste encore beaucoup de travail à faire », dit Ruth Rose.


Ses travaux feront l'objet d'une campagne du Comité consultatif Femmes sur les réseaux sociaux au cours des prochaines semaines. Ils seront mis à jour l'an prochain, lors de la publication des données recueillies lors du recensement 2016.

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2016/09/11/001-equite-salariale-femmes-gagneront-moins-dans-20-ans.shtml

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L’inégalité salariale hommes-femmes commence dès la sortie des grandes écoles,femmes,egalite,parite,france,

13 Septembre 2016, 23:59pm

Publié par hugo



L’inégalité salariale hommes-femmes commence dès la sortie des grandes écoles
LE MONDE | 10.08.2016 à 12h06 • Mis à jour le 10.08.2016 à 14h08 | Par Eric Nunès


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image: http://s2.lemde.fr/image/2016/08/10/534x0/4980803_6_2b73_des-etudiants-travaillent-dans-la_7f3bd59d565639ad80083639baab1f97.jpg
Des étudiants travaillent dans la bibliothèque de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, le 27 février 2001.
Différences de salaire, de statut, de type de contrat… Les inégalités entre hommes et femmes apparaissent dès la sortie des grandes écoles, concluent deux études sur l’insertion professionnelle publiées en juin, l’une par la Conférence des grandes écoles (CGE), l’autre par Sciences Po Paris.
La CGE, qui représente 173 établissements d’enseignement supérieur, comme l’Institut de sciences politiques de Paris, se félicite du taux d’insertion des diplômés de ces derniers. Mais si les grandes écoles sont incontestablement une voie sûre vers l’emploi, elles ne gomment pas les disparités de traitement dont sont victimes les jeunes diplômées.
L’édition 2013 de l’étude insertion de la CGE soulignait déjà que, à diplôme égal, les femmes avaient moins de facilités à décrocher leur première embauche. Puis, si ces dernières sont engagées, l’enquête de 2014 notait une différence de statut avec leurs homologues masculins : ainsi, 91 % des ingénieurs hommes obtenaient un statut cadre contre 82 % des femmes. Parmi les managers, ce taux s’élevait à 81 % pour les hommes, mais seulement 74 % pour les femmes.
Lire aussi : La réduction des inégalités salariales entre hommes et femmes exige une révolution


28 % d’écart à la sortie de Sciences Po
En 2016, les inégalités perdurent : taux d’emploi, salaire, statut, type de contrat, « tous les indicateurs sont moins favorables aux femmes », constate la CGE. Sur les feuilles de salaire, les écarts sont particulièrement criants : une femme diplômée en 2015 travaillant en France gagne en moyenne 1 800 euros brut/an de moins que son homologue masculin. Plus les années passent, plus l’écart se creuse. Après une année d’expérience, la différence de rémunération atteint 2 500 euros ; après deux années, 3 000 euros.
Les différences de salaires entre les hommes et les femmes diplômés de Sciences Po sont également très élevées, avec un écart de 28 % en moyenne entre les deux sexes. Le salaire moyen annuel s’élève à 34 000 euros pour les femmes, contre 41 000 euros pour les hommes. Un fossé à diplôme égal, que la grande école explique par des choix de carrière différents :
« Les femmes se portent davantage sur les secteurs de la communication, des ONG et associations qui présentent les rémunérations plus basses ; les hommes sont plus nombreux dans le secteur de la banque, la finance et les assurances, en général mieux rémunérés », modère l’auteur de l’étude.
Cet état des lieux intervient près de deux ans après le vote de la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, qui vise notamment « au respect par les entreprises de l’égalité professionnelle ». Le chantier semble encore immense.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/08/10/l-inegalite-salariale-entre-hommes-et-femmes-commence-des-la-sortie-des-grandes-ecoles_4980804_4401467.html#ZrBtey7rBRKPLiR2.99

http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/08/10/l-inegalite-salariale-entre-hommes-et-femmes-commence-des-la-sortie-des-grandes-ecoles_4980804_4401467.html#gFlV1I55edMbpElR.99&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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Parité en politique : la France à la traîne, présidences de collectivités comprises,parite,egalite,politiques,

11 Septembre 2016, 03:37am

Publié par hugo

PARITÉ 09/09/2016
Parité en politique : la France à la traîne, présidences de collectivités comprises
par Marion Esquerré
Egalité femme-homme en politique : trêve de chabadabada ! © Flickr-CC-F.Michel
Le dernier classement de l’Union interparlementaire est effarant : de la 32e, la France est passée à la 60e place en termes de parité à l’Assemblée nationale. Ce que relève le Haut conseil à l’égalité femmes/hommes dans l’édition 2016 de son « Guide de la parité », dans un inlassable souci de convaincre. Si les assemblées délibérantes et la répartition de postes d’adjoints est proche de la parité dans les collectivités du fait des contraintes légales, on en est loin pour les présidences d’exécutifs…


Cet article fait partie du dossier:
La parité, une obligation croissante dans les communes et leurs intercommunalités
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A quelques mois des élections législatives de 2017, les partis politiques préparent l’investiture de leurs candidats. C’est l’occasion pour le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes de publier son édition 2016 du « Guide de la parité », comme une piqûre de rappel.


Car, s’inquiète la haute instance, la France a rétrogradé dans le classement international de la parité établi par l’Union interparlementaire. « En termes de part des femmes dans la chambre basse du Parlement, notre pays passe de la 36e place en juin 2012, à la 60e quatre ans plus tard. Les autres pays progressent plus vite que la France. »


Et d’illustrer : « Avec 26,2% des femmes à l’Assemblée nationale, la France est loin derrière la tête du classement, à savoir le Rwanda avec les 63,8% de femmes, et se classe entre l’Irak et le Pérou ».


Les sanctions financières insuffisantes
Petite lueur d’espoir, la mise en œuvre de la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, à partir des prochaines législatives, doit permettre le doublement des retenues financières aux partis politiques en cas de non-présentation d’un nombre égal de femmes et d’hommes candidats et candidates. Cependant, il n’est pas certain que cela incite les partis politiques à faire mieux.


Ainsi, le HCE insiste notamment sur le fait que les partis doivent « veiller à ne pas réserver davantage aux hommes qu’aux femmes les circonscriptions réputées “gagnables” ». Au lendemain des élections, 75% des sénateurs et 73,1% des députés étaient des hommes – concernant les députés, au fil des démissions, remplacements, décès, etc., ce chiffre est désormais de 73,8%.


Parité pour les seuls adjoints…
Dans les collectivités, la parité est mieux respectée, par la force de la loi. Mais reste le problème de la répartition des pouvoirs qui ne dépend que de la seule volonté des formations politiques.


On le voit avec les conseils municipaux, départementaux ou encore régionaux : malgré une parité dans la constitution des listes (sauf pour les communes de moins de 1 000 habitants), et même la parité parfaite dans l’assemblée délibérante des conseils départementaux depuis l’instauration du mode d’élection par binômes homme-femme, le plus haut poste, celui de maire ou président revient en grande majorité à des hommes. Ainsi, 91 % des présidences régionales et 90 % des présidences départementales sont trustées par des hommes.


… mais très peu de présidentes d’intercos et de femmes maires
On ne compte par ailleurs que 8% de présidentes d’intercommunalité et 16% de femmes maires. Et si on dénombre 52,5% d’adjointes au maire dans les communes de plus de 1 000 habitants, c’est là encore le fait de contraintes légales strictes


« Le partage à égalité du pouvoir progresse mais doit encore s’étendre et s’accélérer. C’est une exigence démocratique », déclare le Haut conseil dans un communiqué.


Son guide rappelle la genèse du principe de parité, revient pour les déconstruire sur les préjugés auxquels ce principe est encore confronté et rappelle les lois et règles qui s’imposent aujourd’hui dans la sphère politique et celle du travail.


Références


« Guide de la parité », 42 pages, édition 2016. Lire le document.
Lire le dépliant de présentation.
Thèmes
Démocratie localeMandat

http://www.courrierdesmaires.fr/64177/parite-en-politique-la-france-a-la-traine-presidences-de-collectivites-comprises/

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