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Le blog de hugo,

C'est quoi le problème avec l'article 2 du projet de loi sur les violences sexuelles ?,femmes,violences,

16 Mai 2018, 08:19am

Publié par hugo

 C'est quoi le problème avec l'article 2 du projet de loi sur les violences sexuelles ?
Le projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes est débattu, à partir de lundi, à l'Assemblée nationale. Son article 2 concentre toute l'attention des associations.
La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, lors d'une conférence de presse à Paris, le 21 mars 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Camille Caldini
France Télévisions
Mis à jour le 14/05/2018 | 15:53
publié le 14/05/2018 | 15:17
 
Les associations de victimes de violences sexuelles s'inquiètent. Le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles est débattu, à partir du lundi 14 mai, à l'Assemblée nationale. Porté par la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa et la garde des Sceaux Nicole Belloubet, le texte a "pour ambition d'améliorer la répression de ces violences, dont les femmes et les enfants sont encore aujourd'hui trop massivement victimes". Mais son article 2 cristallise les critiques : 250 personnalités ont signé une lettre ouverte pour réclamer son retrait et une pétition a déjà récolté, lundi matin, plus de 7 000 signatures.
Que prévoit l'article 2 ?
L'ambition affichée par le gouvernement est de "renforcer l'arsenal juridique permettant de punir les viols et agressions sexuelles commis à l'encontre des mineurs de moins de 15 ans, pour mieux protéger les enfants". L'article 2 prévoit "trois nouvelles mesures" :
• Il précise le Code pénal concernant les faits commis sur les mineurs de moins de 15 ans.  Dans sa première version, le projet de loi prévoyait que l'acte commis par un majeur sur un mineur de moins de 15 ans, constituait de fait une agression sexuelle ou un viol lorsque l'auteur "connaissait ou ne pouvait ignorer l'âge de la victime". Mais le Conseil d'Etat a retoqué cette version du texte, y voyant une atteinte au respect de la présomption d'innocence. Finalement, le texte précise que la "contrainte morale" ou la "surprise" (qui distinguent le viol de l'atteinte sexuelle) peuvent être "caractérisées par l'abus de vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour consentir à ces actes".
• Il alourdit la peine pour le délit d'atteinte sexuelle. L'infraction d'atteinte sexuelle (un rapport sexuel entre une personne majeure et une personne mineure sans que la contrainte soit caractérisée), définie par l'article 227-25 du Code pénal,  pourra, selon le projet de loi, être punie de "10 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende lorsque le majeur commet un acte de pénétration sexuelle sur la personne du mineur de 15 ans". C'est un doublement de la peine maximum prévue jusqu'à présent.
• Il prévoit une question subsidiaire pour les cours d'assises. L'article 2 oblige la justice à se prononcer sur l'existence d'un délit d'atteinte sexuelle, si les faits reprochés à un majeur ne peuvent pas être qualifiés de viol, c'est-à-dire si l'existence de violences, contrainte, menace ou surprise, est contestée. Devant la commission des lois, Marlène Schiappa a expliqué que, de cette manière, il y aurait soit "une condamnation pour viol, y compris lorsque l'on soutient que l'enfant ne s'est pas débattu, car avoir moins de 15 ans, c'est constitutif de la définition du viol" soit "lorsque le juge ne peut pas aller dans ce sens", la qualification "d'atteinte sexuelle pour éviter un acquittement".
Qu'est-ce qu'on lui reproche ?
• La présomption d'absence de consentement a totalement disparu. Pour éviter de voir le texte retoqué pour inconstitutionnalité, le gouvernement a supprimé l'idée d'un âge minimum en dessous duquel un ou une mineure ne peut donner son consentement. "Sans présomption de non-consentement, ce sera toujours à la victime d'établir les preuves. Une simple précision de la définition de viol n'aidera en rien la victime", regrette Carine Diebolt, dans Libération. Avocate, elle a défendu la victime dans "l'affaire de Pontoise", un viol requalifié en atteinte sexuelle, à l'origine du débat sur l'âge du consentement.
• Un risque accru de "correctionnalisation des viols de mineurs". Les auteurs de la pétition intitulée "#LeViolEstUnCrime : retirez l'article 2" redoutent que le texte revienne à "correctionnaliser le viol sur mineur", c'est-à-dire à traiter le viol, qui est un crime, de la même façon qu'un délit. Pour les signataires, les magistrats, qui auront toujours des difficultés à montrer la "contrainte morale" ou la "surprise" dans les affaires de viol sur mineur, seront tentés de renvoyer l'affaire en correctionnelle pour éviter le classement sans suite. Ce passage en correctionnelle entraîne, selon les auteurs de la pétition, le risque de "minimiser la gravité du viol" et de "mettre en danger les enfants".
Que répond le gouvernement ?
• "Respecter les principes constitutionnels". "La philosophie est là", assure Marlène Schiappa, mais en "des termes qui respectent l'architecture de notre droit pénal et les principes constitutionnels". Devant la commission des lois, la secrétaire d'Etat a d'ailleurs estimé que le projet de loi permettait au gouvernement de "s'arrêter sur la solution la plus consensuelle et la plus acceptable, qui ne présente aucun risque d'inconstitutionnalité". Argument auquel le député LR Stéphane Viry a rétorqué : "Il faut savoir prendre parfois le risque de l'inconstitutionnalité, sinon les législateurs que nous sommes n'avanceraient plus."
• "Aucune volonté de correctionnaliser les crimes". Pour Youssef Badr, porte-parole du ministère de la Justice, les craintes des associations proviennent d'une "mauvaise compréhension du texte". "Un viol et une atteinte sexuelle sont deux choses bien distinctes, il n'y a aucune volonté de correctionnaliser des crimes", défend-il. "Le fait d'augmenter la peine en cas d'atteinte sexuelle avec pénétration vise à sanctionner plus durement ces délits, pour rappeler l'interdit de relation sexuelle" entre un mineur de moins de 15 ans et un majeur.
A lire aussi
 https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/c-est-quoi-le-probleme-avec-l-article-2-du-projet-de-loi-sur-les-violences-sexuelles_2751731.html

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"L'homophobie et la transphobie sont de plus en plus violente" : SOS Homophobie tire la sonnette d'alarme,racisme

16 Mai 2018, 08:18am

Publié par hugo

 "L'homophobie et la transphobie sont de plus en plus violente" : SOS Homophobie tire la sonnette d'alarme
Il y a eu plus d'actes homophobes en 2017, selon un rapport de SOS Homophobie, publié mardi.
L'association SOS Homophobie manifeste régulièrement pour dénoncer l'homophobie et la transphobie. (ALPHACITIZENEYE ACE / CROWDSPARK)
Benjamin Illy
Radio France
Mis à jour le 15/05/2018 | 21:55
publié le 15/05/2018 | 21:55
 
SOS Homophobie à publier, mardi 15 mai, son rapport 2018 sur l'état de l'homophobie en France. Il se base sur les témoignages de victimes recueillis au cours de l'année 2017. Il y en a eu 1 650 au total, soit une augmentation de 4,8% par rapport à l'année précédente.
"Les agressions physiques aussi ont augmenté", rappelle Joël Deumier, le président de SOS Homophobie. Il y en a eu 134 en 2017. "L'homophobie et la transphobie sont de plus en plus violente. Dernier exemple en date, dans le Transilien, deux jeunes lesbiennes ont reçu des coups, elles se sont faites tirer les cheveux et insulter de sales gouines par un groupe de jeunes. Même chose pour deux hommes agressés à Dieppe, alors qu'ils sortaient du cinéma."
Plus de 1 600 témoignages en 2017
SOS Homophobie souligne l'action de la justice. "La loi et le droit sont du côté des LGBT", poursuit Joël Deumier. "La femme qui avait insulté un couple dans un magasin de Rueil-Malmaison a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis, pour insulte à caractère homophobe et menace de mort à caractère homophobe." 22% des manifestations de la LGBTphobie ont lieu sur internet, essentiellement sur Facebook et Twitter.
"Il y a aussi du harcèlement à l'école", confie Véronique Godet, vice-présidente de SOS Homophobie, qui rappelle aussi qu'une centaine de signalement viennent des milieux scolaires. Un chiffre en augmentation de 38%.
Entendre 20 ou 30 fois dans la journée "PD", qui est l'insulte la plus utilisée, c'est extrêmement violent et destructeur. Cela peut conduire à l'isolement et même au décrochage d'un élève.
Véronique Godet, vice-présidente d'SOS Homophobie
Pour freiner ce phénomène, SOS Homophie intervient régulièrement en milieu scolaire pour sensibiliser les élèves. L'association s'est rendue dans plus de 560 établissements l'an dernier.
A lire aussi
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/harcelement-a-l-ecole/l-homophobie-et-la-transphobie-sont-de-plus-en-plus-violente-sos-homophobie-tire-la-sonnette-d-alarme_2753891.html

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Marvel : la première super-héroïne musulmane bientôt au cinéma ?,femmes,feminisme

16 Mai 2018, 08:03am

Publié par hugo

 
Marvel : la première super-héroïne musulmane bientôt au cinéma ?
Le président des studios Marvel a confié à la BBC, lundi 14 mai, que Ms. Marvel pourrait être la prochaine super-héroïne à apparaître sur grand-écran après Captain Marvel, incarnée par Brie Larson dans le prochain film "Avengers".
Ms. Marvel pourrait être la prochaine super-héroïne d'un film signé Marvel
Crédit : Marvel
publié le 15/05/2018 à 14:10
L'univers Marvel est-il sur le point de se diversifier encore plus ? Après la révélation d'un spin-off consacré aux héroïnes du Wakanda, l’arrivée prochaine de Captain Marvel au casting du prochain Avengers, une nouvelle super-héroïne pourrait apparaître dans un nouveau film des studios Marvel : Ms. Marvel, la première musulmane de l'histoire des comics, une adolescente paskistano-américaine qui peut changer d'apparence comme elle le souhaite.
La nouvelle a été annoncée par Kevin Feige, président des studios Marvel lors d'une interview accordée à la BBC, lundi 14 mai. "Ms. Marvel est certainement un projet en cours de réflexion", a dévoilé le producteur de Avengers Infinity War. "Elle est un autre personnage des comics, l'héroïne musulmane inspirée par Captain Marvel", qui sera quant à elle portée à l'écran par l'actrice oscarisée Brie Larson.
 
Mais pour voir enfin Kamala Khan, de son vrai nom, bouger sur grand écran, il va falloir s'armer de patience. Kevin Feige à affirmer que le travail autour de ce personnage commencera véritablement une fois que "Captain Marvel sera introduite au monde". L'occasion de vérifier que les super-héroïnes attirent des spectateurs et spectatrices dans les salles de cinéma ?
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/culture/super/marvel-la-premiere-super-heroine-musulmane-bientot-au-cinema-7793390548

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Jeux vidéo : 5 titres pour lutter contre les stéréotypes de genre,femmes,sexisme,

16 Mai 2018, 07:55am

Publié par hugo

 Jeux vidéo : 5 titres pour lutter contre les stéréotypes de genre
Pour combattre le sexisme, l'homophobie et le racisme, voici une sélection de jeux vidéo pour s'amuser tout en luttant contre les clichés accolés aux femmes.
Voici une sélection de jeux vidéo féministes !
Crédit : Glenn Carstens-Peters / Unsplash
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 15/05/2018 à 08:05
Quand on pense à l'univers du gaming, on imagine souvent des courses de voitures, des matchs de foot virtuels ou des épopées violentes avec des armes. Souvent victimes de clichés, les jeux vidéo peuvent pourtant avoir des vertus pédagogiques. Certains ont même été pensé pour revaloriser l'image des femmes. En quelques clics avec votre souris ou sur votre manette, vous pourrez alors tordre le cou aux idées reçues sexistes, racistes et homophobes.
Vous êtes fan d'aventures virtuelles et de sport en ligne ? Vous avez envie de découvrir des jeux vidéos plus éthiques ou plutôt tournés vers des questions d'égalité ? Cet article est fait pour vous !
Grâce à leurs héroïnes puissantes ou leurs réflexions sur les inégalités, ces jeux vidéos permettent de combattre le sexisme, le racisme ou l'homophobie. RTL Girls en a sélectionnés quelques-uns pour s'amuser en luttant contre les clichés.
1. "Grayscale", contre le harcèlement au travail
Dans Grayscale, vous êtes dans la peau d'un responsable des ressources humaines d'une grande entreprise. L'interface de ce jeu en ligne (en anglais et gratuit) prend la forme d'une boîte mail où vous pouvez interagir avec vos collègues.
Votre mission ? Veiller au bien-être de vos collaborateurs et collaboratrices. La mission paraît aisée à première vue, mais très vite, vous recevez plusieurs plaintes d'employées qui dénoncent des agressions sexuelles ou du harcèlement de la part de leurs collègues masculins.
À vous de prendre les bonnes décisions pour protéger vos collaboratrices et recadrer ceux qui ont franchi la ligne rouge. Développé par le Massachusetts Institute of Technology, ce jeu vidéo permet, dans un contexte post #MeToo, de comprendre l'ampleur du harcèlement au travail et de réfléchir à comment trouver des solutions face à cette problématique.
Dans "Graycale", vous êtes dans la peau d'un responsable des ressources humaines qui doit lutter contre le harcèlement au travail.
Crédit : Capture d'écran / Grayscale
 
2. "Hair Nah", pour qu'on laisse tranquilles les femmes noires et leurs cheveux
Toutes les femmes noires vous le diront. Elles en ont assez que tout le monde s''autorise à toucher leurs cheveux, sans leur demander leur avis. Alors pour exprimer son ras-le-bol, une artiste américaine a décidé de créer un mini-jeu, disponible gratuitement sur Internet.
"Quand je marche dans la rue, il m'arrive qu'une femme tende les mains vers ma tête. Quand je parle à un collègue, un autre que je viens de recontrer prend parfois mes cheveux dans sa main. En faisant la queue au supermarché, il est fréquent que la personne qui tient la caisse tende le bras pour caresser mes tresses. J'ai des frissons rien que d'y penser, c'est flippant", raconte la créatrice du jeu, Momo Pixel, au site On She Goes.
Dans un style old-school, Hair Nah met en scène une jeune femme qui doit chasser les mains baladeuses qui s'aventurent vers sa chevelure. Un jeu en ligne amusant et intelligent qui vous fera réfléchir sur le comportement des gens (et peut-être même du vôtre) !
Le jeu "Hair Nah" met en scène une jeune femme noire qui en a marre que l'on touche ses cheveux.
Crédit : Capture d'écran / Hair Nah
 
3. "Reigns Her Magesty", contre le patriarcat
Dans Reigns Her Majesty, vous êtes une reine et devez gouverner votre royaume. Mais ce n'est pas facile de faire des choix qui plaisent à la fois au peuple, à l'Église et à l'armée tout en respectant votre budget. Vous allez vite vous en rendre compte... Surtout, il se trouve que vous êtes une femme dans une société patriarcale. Vous n'aurez d'autre choix que de vous imposer. Ce jeu est disponible sur Apple Store, Android et sur PC pour environ 3 euros.
 
4. "Dykie Street", contre le sexisme dans l'espace public
Vous en avez assez des publicités sexistes dans la rue ? Des tags insultants ? Ce mini-jeu vidéo en ligne va vous plaire. Imaginé et développé par deux françaises, Dykie Street met en scène un personnage qui dénonce le sexisme ambiant, dans un univers old-school.
"On voulait créer un outil féministe facile à partager", raconte Alice, l'une des créatrices, à RTL Girls. L'objectif de ce jeu gratuit est de détourner les tags et les publicités. La créatrice explique que c'est une façon de se les réapproprier et de dénoncer le fait que la rue est un espace où sévissent de nombreuses inégalités.
Dans "Dykie Street", vous devez lutter contre les publicités sexistes et le harcèlement de rue.
Crédit : Capture d'écran / Dykie Street
 
5. "South Park", contre le racisme
Dans le dernier jeu vidéo adaptée de la célèbre série animée américaine South Park, un détail lors de la création du personnage fait toute la différence. Dans South Park : l'Annale du Destin, plus vous choisissez une couleur de peau foncée, plus le jeu sera difficile.
"Ne t'inquiète pas, cela n'a pas d'influence sur les combats. Cela influe simplement sur tous les autres aspects de ta vie", explique-t-on au joueur ou à la joueuse au moment de personnaliser son personnage. Le jeu, disponible sur PS4, Xbox One et PC, veut faire réfléchir sur le racisme et sur ses conséquences au quotidien (30 euros environ).
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/identites/jeux-video-grayscale-south-park-5-titres-pour-lutter-contre-les-stereotypes-de-genre-7793188888

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DIAPORAMA - Une série de photos pour dénoncer les clichés sur les lesbiennes,femmes,lesbiennes,

16 Mai 2018, 07:34am

Publié par hugo

  DIAPORAMA - Une série de photos pour dénoncer les clichés sur les lesbiennes
Pour combattre les clichés, le projet #LforLove livre une série de photos montrant que les relations lesbiennes ne tournent pas autour des fantasmes masculins.
 
- "Vous utilisez vos doigts ?" - "Bien sûr ! Sinon, comment le monde pourrait-il qu'on est mariées ?"
Crédits : Monisha Ajgaonkar / Love Matters India | Date : 14/05/2018
publié le 15/05/2018 à 15:36
Si vous cherchez le mot "lesbienne" sur Google, vous ne trouverez que des photos hyper-sexualisées de femmes qui s'embrassent. Pour dénoncer ces clichés, Love Matters, une plateforme d'informations sur le sexe et l'amour, lance le projet #LforLove. C'est une série de photographies, réalisées par l'artiste indienne Monisha Ajgaonkar, qui met en scène des couples de femmes homosexuelles dans leur vie quotidienne.
"C'est une campagne pour mettre en lumière les émotions qui relient deux personnes, indépendamment de leurs préférences sexuelles", explique à RTL Girls Vithika Yadav, référente du projet. "C'est pour mettre un terme à la représentation des femmes homosexuelles en tant qu'objets de fantasmes".
Accompagnées de légendes ironiques, ces photos répondent avec humour aux clichés qui persistent sur les relations lesbiennes. À la question, accompagnant une photo de deux femmes montrant leur alliance : "Vous utilisez vos doigts ?", la réponse est : "Bien sûr ! Sinon, comment le monde saurait-il que nous sommes mariées ?". Se moquer des idées reçues, c'est l'objectif de ces œuvres, comme cette photographie où deux femmes font du yoga et déclarent que c'est leur position préférée.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/diaporama-une-serie-de-photos-pour-denoncer-les-cliches-sur-les-lesbiennes-7793378790

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Cannes 2018 : bientôt des quotas de femmes dans le cinéma en France ?,femmes,egalite

16 Mai 2018, 07:29am

Publié par hugo

 Cannes 2018 : bientôt des quotas de femmes dans le cinéma en France ?
ÉDITO - La ministre de la Culture Françoise Nyssen a annoncé dimanche 13 mai à Cannes être "prête" à ce que les aides publiques versées dans le secteur du cinéma "
Cannes 2018 : bientôt des quotas de femmes dans le cinéma en France ?
 
publié le 14/05/2018 à 09:27 mis à jour le 14/05/2018 à 12:03
Deux actualités à Cannes. Ce lundi 14 mai va être signée une charte pour favoriser la diversité et la parité dans les festivals de cinéma. Bon, c'est un début. La veille, Francoise Nyssen, toujours à Cannes, s'est dit prête à ce que les aides publiques versées dans le secteur du cinéma soient "soient conditionnées à des objectifs en matière de parité et d'égalité salariale".
On ajoute cette montée des marches, il y a quelques jours, de 82 femmes en noir, de la présidente du jury, Kate Blanchett à Marion Cotillard en passant par Agnès Varda et des dizaines de réalisatrices, scriptes, décoratrices, des femmes de tous les métiers du cinéma. Quatre-vingt-deux, parce que depuis le début du Festival de Cannes, en 1946, seules 82 femmes ont vu leur film retenu pour la compétition, contre 1.688 hommes.
Le constat est dur : une Palme d'or sur 71. Et encore ! Jeanne Campion a obtenu le Graal pour La leçon de piano, mais ex-æquo avec un réalisateur. Et les chiffres du Centre national du cinéma ne trompent pas. Le salaire d'un réalisateur dépasse de 42% celui d'une réalisatrice ; celui d'un coiffeur de 13%, celui d'une coiffeuse. Par ailleurs, 96% des scripts sont des femmes, 8% seulement des mixeurs, 40% des acteurs sont des actrices.
Cannes 2018 : 21 films en lice pour la Palme d'or
Et encore c'est bien pire à Hollywood qu'en France. Là-bas, 5% seulement des films sont réalisés par des femmes, selon une chercheuse. Les femmes étaient très nombreuses aux début d'Hollywood, mais elles ont disparu dès que le secteur est devenu profitable. Parce que l'argent, l'autorité et la technique ne sont pas du tout des qualités généralement attribuées au sexe féminin.
Les quotas au cinéma, ça existe déjà en Suède et en Irlande. Là-bas d'ici trois ans, 50% des subventions seront attribués à des films tournés par des femmes. L'Espagne, elle, a choisi un système de points : s'il y a une femme derrière la caméra, ça donne plus de points pour l'attribution d'une aide financière.
Le Canada s'est donné trois ans pour atteindre la parité. Donc ça existe et c'est possible. Mais c'est trop tôt pour vous dire d'abord si c'est efficace, et ensuite si le paysage cinématographique va y gagner en qualité.
Les plus
- La France championne des distributions de dividendes Oxfam. Selon cette ONG, les deux-tiers des bénéfices des groupes du CAC 40 ont été redistribués aux actionnaires depuis le début de la crise, et tout ça au détriment des investissements et des salariés. Résultat d'un rapport intitulé "Des profits sans partage".
- 8.260 euros : c'est le budget moyen pour organiser un mariage, selon Sofinco.
La note du jour
15/20 à la prime de conversion des vieilles voitures polluantes. Le gouvernement a déjà enregistré 45.000 demandes en quatre mois. Ce sera donc facile d'atteindre les 100.000. Cette prime, c'est 1.000 euros si vous vous débarrassez d'un véhicule diesel datant d'avant 2001 ou d'une essence d'avant 1997, et 2.000 euros pour un ménage non imposable.
La rédaction vous recommande
http://www.rtl.fr/culture/cine-series/cannes-2018-bientot-des-quotas-de-femmes-dans-le-cinema-en-france-7793373933

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Cannes 2018 : 82 femmes du cinéma montent les marches pour "l'égalité salariale",femmes,egalite,salaire

15 Mai 2018, 14:47pm

Publié par hugo

Cannes 2018 : 82 femmes du cinéma montent les marches pour "l'égalité salariale"
DIAPORAMA - Loin d'être anodin, le chiffre 82 fait référence au nombre de femmes retenues en compétition pour la Palme d'or par le Festival depuis sa première édition en 1946.
 
Kristen Stewart, Léa Seydoux, Khadja Nin, Ava DuVernay, Cate Blanchett, Agnès Varda et Céline Sciamma montent à Cannes, le 12 mai 2018.
Crédits : LOIC VENANCE / AFP | Date : 12/05/2018

publié le 12/05/2018 à 21:01
82 femmes du monde du cinéma, dont la présidente du jury Cate Blanchett et la réalisatrice Agnès Varda, ont réclamé samedi 12 mai "l'égalité salariale" dans le milieu, lors d'une montée des marches inédite et 100% féminine au Festival de Cannes.
Cette première dans l'histoire du Festival vient marquer cette 71e édition, la première depuis l'éclatement du scandale Weinstein, le producteur hollywoodien accusé de harcèlement sexuel et de viols par plus d'une centaine de femmes du monde, stars comme actrices débutantes.
"Nous mettons au défi nos gouvernements et nos pouvoirs publics pour appliquer les lois sur l'égalité salariale", a déclaré la Française Agnès Varda, qui a pris la parole aux côtés de la star australienne Cate Blanchett, toute de noire vêtue.
 
Seulement deux Palme remises à des femmes
Elles ont rappelé que 82 est le nombre de femmes retenues en compétition pour la Palme d'or par le Festival depuis sa première édition en 1946, contre 1.688 hommes.
Elles ont également souligné que depuis sa création, 71 réalisateurs avaient reçu une Palme d'or, contre seulement deux femmes : Jane Campion, en 1993, pour La leçon de piano, ex aequo le Chinois Chen Kaige, et Agnès Varda elle-même, pour une Palme d'honneur en 2015.
"Les femmes ne sont pas minoritaires dans le monde et pourtant notre industrie dit le contraire", ont encore souligné Cate Blanchett et Agnès Varda. Autour d'elles sur le tapis rouge, figuraient Salma Hayek, Marion Cotillard, Jane Fonda, Claudia Cardinale, Julie Gayet et les membres féminins du jury.
Un festival engagé
Le Festival avait envoyé un premier signal fort en direction des femmes, en choisissant un jury majoritairement féminin.
Cette marche symbolique a été organisée avant la projection des Filles du soleil, le film de la première des trois femmes en lice cette année pour la Palme d'or, la Française Eva Husson. Son film suit un bataillon de combattantes kurdes commandé par la sergente Bahar, jouée par l'Iranienne Golshifteh Farahani.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/cannes-2018-82-femmes-du-cinema-montent-les-marches-pour-l-egalite-salariale-7793363966

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Le viol est un crime, pas un déli,femmes,violences,viol

15 Mai 2018, 08:04am

Publié par hugo

 4 mai 2018
France
Le viol est un crime, pas un déli
 
Ce lundi 14 mai est débattu à l’Assemblée Nationale le projet de loi renforçant  la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Désireux de traiter les problématiques autour des violences sexuelles de manière large, il se compose de quatre titres traitant le harcèlement sexuel et le harcèlement moral, l’outrage sexiste et la réglementation des violences sexuelles en outre mer, mais aussi de la protection des mineurs.
Une disposition de l’article 2 du projet a cependant attiré l’attention et les contestations. Elle est rédigée comme suit : « L’infraction définie à l’article 227-25 est également punie de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende lorsque le majeur commet un acte de pénétration sexuelle sur la personne du mineur de quinze ans. »
L’infraction de l’article 227-25 à laquelle il est fait référence régit l’atteinte sexuelle à l’encontre des mineur.e.s. L’amendement proposé fait ainsi rentrer « un acte de pénétration sexuelle sur la personne du mineur de quinze ans » dans la catégorie de l’atteinte sexuelle, et non dans celle des viols. Une disposition qui parait en contradiction avec les dispositions actuellement en vigueur en France, puisque l’article 222-23  établit que « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. »
Ainsi, alors même qu’il compte reconnaître, par son précédent alinéa, que « lorsque les faits sont commis sur la personne d’un mineur de quinze ans, la contrainte morale ou la surprise peuvent résulter de l’abus de l’ignorance de la victime ne disposant pas de la maturité ou du discernement nécessaire pour consentir à ces actes. » le projet de loi refuse de considérer qu’un acte de pénétration sexuelle sur mineur.e.s. caractérisée par cette contrainte morale ou cette surprise soit un viol.
Cette disposition minimise des actes commis à l’encontre des mineur.e.s, qualifiant d’abus sexuels des actes qui seraient considérés comme des viols pour des personnes majeures : elle ne protège pas les mineur.e.s, elle les discrimine.
Le Groupe F s’est mobilisé contre l’atteinte symbolique du fait qu’un acte soit considéré comme moins grave sur un.e mineur.e que sur un.e majeur.e, contestant les conséquences pratiques de l’utilisation de la qualification d’abus sexuels et non de viol : ces actes ne seront pas jugés en Cour d’appel mais en tribunal correctionnel, ou la procédure est plus courte, l’écoute des victimes moins poussée, et les sanctions moins lourdes.
Cinq actions pour se mobiliser
Une pétition, rédigée par Madeline Da Silva militante des droits de l’enfant, maire-adjointe déléguée à la petite enfance et Lyes Louffok, militant des Droits de l’Enfant et membre du Conseil National de la Protection de l’Enfance.
La création d’un hashtag, #LeViolEstUnCrime, à diffuser sur les réseaux sociaux, permettant d’alerter l’opinion publique, mais aussi d’interpeller publiquement le Président ou les parlementaires sur cette question.
La réalisation d’une vidéo afin d’expliquer les dangers de cet article et son caractère insuffisant, et d’expliquer pourquoi il doit être retiré,
La réalisation de photos comportant des panneaux de contestation « Retirez l’article 2 #Le ViolEstUnCrime »
Le relais de lettres à envoyer aux parlementaires pour les inciter à supprimer cet article.
 
Pauline Larrochette 50-50 magazine
 
Manifestation  le 15 mai devant l’Assemblée Nationale à 10h


http://www.50-50magazine.fr/2018/05/14/le-viol-est-un-crime-pas-un-deli/

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Non à l’asphyxie financière de l’Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail,femmes,violences,a

15 Mai 2018, 08:02am

Publié par hugo

 14 mai 2018
DÉBATS
Non à l’asphyxie financière de l’Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail
 
L’Association contre les Violences Faites aux Femmes au Travail (AVFT) accompagne des femmes victimes depuis 1985. Elle fait partie des associations à qui l’État a confié des missions de service public afin de lutter contre les violences faites aux femmes. Pour qu’elles puissent assumer ces missions, les pouvoirs publics versent à ces associations des subventions.
Depuis le mouvement #MeToo, #BalanceTonPorc, ces associations, déjà très sollicitées auparavant, ont vu les demandes d’accompagnement des victimes croître de façon fort significative. Fort logiquement, elles se sont retournées vers les pouvoirs publics afin d’obtenir une augmentation de leurs subsides. L’AVFT est la seule association nationale spécialisée dans l’accompagnement des femmes victimes de violences au travail et ne compte que 5 salariées. Ne pouvant plus faire face à la demande, elle a été contrainte de suspendre sa permanence téléphonique et de ne pas prendre de nouveaux dossiers pour se consacrer au suivi des dossiers en justice où elle se porte régulièrement partie civile auprès des victimes, aux formations auprès de nombreux organismes dont les syndicats, à la recherche et aux nombreuses tâches qu’elle assume par ailleurs.
Associations Féministes, syndicats et partis politiques interpellent depuis le gouvernement pour exiger que la subvention de l’AVFT soit augmentée de 100 000€ pour lui permettre d’embaucher et de faire face à la demande.
Aucune réponse n’a été apportée à nos interpellations.
Pire, nous apprenons, lors d’un entretien de Marlène Schiappa sur Europe 1 le 6 mai dernier, que le gouvernement, tout en se permettant de reprocher à l’AVFT la fermeture de son standard, va créer une permanence téléphonique gérée en direct par le Ministère du Travail.
Les bras nous en tombent : au lieu d’augmenter substantiellement les subventions de l’AVFT pour qu’elle puisse de nouveau fonctionner normalement, Marlène Schiappa préfère créer de bric et de broc un pseudo service public bricolé rapidement. Ce projet de la Secrétaire d’État révèle un mépris consternant pour tout le travail fourni par l’AVFT depuis de nombreuses années : par dessus bord les services rendus alors que les féministes étaient les seules à se mobiliser contre les violences faites aux femmes, par dessus bord l’expérience accumulée, par dessus bord l’indépendance qui permet de soutenir jusqu’au bout les victimes, par dessus bord l’intégrité et le sérieux de l’association ! Bonjour la chasse aux sorcières !
Si la création d’un « service public » de lutte contre les violences doit être à l’ordre du jour dans la période actuelle, celui ci ne pourra se faire sans intégrer l’expérience des professionnelles mêmes des associations, sans garantir son indépendance auprès des victimes et sa libre expression, ses capacités à faire évoluer la législation, l’application des lois, la recherche . Ce service public ne peut se construire donc que dans le dialogue, la concertation, la discussion en intégrant les savoirs accumulés. Nous n’en prenons pas le chemin !
Les organisations signataires de ce texte appellent le gouvernement a débloquer enfin les fonds nécessaires pour que l’AVFT puisse continuer ses missions indispensables correspondant aux besoins actuels des femmes victimes de violences. Elles se portent solidaires auprès de l’AVFT et s’engagent à se battre à ses côtés pour sa survie financière !
Premières signatures :
Association Nationale des Études Féministes, Archives, Recherches, Cultures Lesbiennes, Attac, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, Collectif Féministe contre le Viol, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif 13 pour les Droits des Femmes, Confédération Générale du Travail, Coordination des Associations pour le Droit a l’ Avortement et la Contraception, CQFD Lesbiennes Féministes, Les effronté-es, Ensemble !, Europe Écologie les Verts, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Fédération Syndicale Unitaire, Femmes Égalité, Femmes libres sur Radio libertaire, Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles, Ligue des Droits de l’Homme, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des Femmes de Paris, Maison des Femmes Thérèse Clerc à Montreuil, Marche mondiale des Femmes, Mouvement Ecolo, Mouvement de la Jeunesse Communiste de France, Mouvement du Nid Paris, Nouveau Parti Anticapitaliste, Osez le Féminisme, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti Communiste Français, le Planning Familial, Réseau féministe Ruptures, SKB ( Union des Femmes Socialistes- Turquie), Union Syndicale Solidaires.

http://www.50-50magazine.fr/2018/05/14/non-a-lasphyxie-financiere-de-lassociation-contre-les-violences-faites-aux-femmes-au-travail/

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Cannes 2018 : bientôt des quotas de femmes dans le cinéma en France ?,femmes,cine

15 Mai 2018, 07:55am

Publié par hugo

 Cannes 2018 : bientôt des quotas de femmes dans le cinéma en France ?
ÉDITO - La ministre de la Culture Françoise Nyssen a annoncé dimanche 13 mai à Cannes être "prête" à ce que les aides publiques versées dans le secteur du cinéma "
Cannes 2018 : bientôt des quotas de femmes dans le cinéma en France ?
 
publié le 14/05/2018 à 09:27 mis à jour le 14/05/2018 à 12:03
Deux actualités à Cannes. Ce lundi 14 mai va être signée une charte pour favoriser la diversité et la parité dans les festivals de cinéma. Bon, c'est un début. La veille, Francoise Nyssen, toujours à Cannes, s'est dit prête à ce que les aides publiques versées dans le secteur du cinéma soient "soient conditionnées à des objectifs en matière de parité et d'égalité salariale".
On ajoute cette montée des marches, il y a quelques jours, de 82 femmes en noir, de la présidente du jury, Kate Blanchett à Marion Cotillard en passant par Agnès Varda et des dizaines de réalisatrices, scriptes, décoratrices, des femmes de tous les métiers du cinéma. Quatre-vingt-deux, parce que depuis le début du Festival de Cannes, en 1946, seules 82 femmes ont vu leur film retenu pour la compétition, contre 1.688 hommes.
Le constat est dur : une Palme d'or sur 71. Et encore ! Jeanne Campion a obtenu le Graal pour La leçon de piano, mais ex-æquo avec un réalisateur. Et les chiffres du Centre national du cinéma ne trompent pas. Le salaire d'un réalisateur dépasse de 42% celui d'une réalisatrice ; celui d'un coiffeur de 13%, celui d'une coiffeuse. Par ailleurs, 96% des scripts sont des femmes, 8% seulement des mixeurs, 40% des acteurs sont des actrices.
Cannes 2018 : 21 films en lice pour la Palme d'or
Et encore c'est bien pire à Hollywood qu'en France. Là-bas, 5% seulement des films sont réalisés par des femmes, selon une chercheuse. Les femmes étaient très nombreuses aux début d'Hollywood, mais elles ont disparu dès que le secteur est devenu profitable. Parce que l'argent, l'autorité et la technique ne sont pas du tout des qualités généralement attribuées au sexe féminin.
Les quotas au cinéma, ça existe déjà en Suède et en Irlande. Là-bas d'ici trois ans, 50% des subventions seront attribués à des films tournés par des femmes. L'Espagne, elle, a choisi un système de points : s'il y a une femme derrière la caméra, ça donne plus de points pour l'attribution d'une aide financière.
Le Canada s'est donné trois ans pour atteindre la parité. Donc ça existe et c'est possible. Mais c'est trop tôt pour vous dire d'abord si c'est efficace, et ensuite si le paysage cinématographique va y gagner en qualité.
Les plus
- La France championne des distributions de dividendes Oxfam. Selon cette ONG, les deux-tiers des bénéfices des groupes du CAC 40 ont été redistribués aux actionnaires depuis le début de la crise, et tout ça au détriment des investissements et des salariés. Résultat d'un rapport intitulé "Des profits sans partage".
- 8.260 euros : c'est le budget moyen pour organiser un mariage, selon Sofinco.
La note du jour
15/20 à la prime de conversion des vieilles voitures polluantes. Le gouvernement a déjà enregistré 45.000 demandes en quatre mois. Ce sera donc facile d'atteindre les 100.000. Cette prime, c'est 1.000 euros si vous vous débarrassez d'un véhicule diesel datant d'avant 2001 ou d'une essence d'avant 1997, et 2.000 euros pour un ménage non imposable.
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http://www.rtl.fr/culture/cine-series/cannes-2018-bientot-des-quotas-de-femmes-dans-le-cinema-en-france-7793373933

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