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Le blog de hugo,

Dans une lettre touchante, un père redéfinit le vocabulaire de la beauté pour que sa fille ne complexe jamais,sante,femmes,

25 Mars 2014, 04:03am

Publié par hugo

Dans une lettre touchante, un père redéfinit le vocabulaire de la beauté pour que sa fille ne complexe jamais


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La lettre touchante du Dr Kelly M. Flanagan à sa fille Atterré par la pression subie par les femmes aujourd'hui lorsqu'il s'agit de beauté, un jeune papa a décidé d'écrire une lettre à sa fille, ou plutôt à la future jeune fille qu'elle va devenir ainsi qu'à toutes les autres victimes d'un marketing établissant une norme faussée, dans laquelle il tord le cou aux diktats en leur donnant une définition bien plus valorisante.
Les mots ont un pouvoir. Ils peuvent rendre plus fort comme ils peuvent sérieusement esquinter l'estime de soi d'un individu. Les mots sont partout, nous accompagnent au quotidien et influencent plus qu'on ne veut le croire nos actions et notre vision du monde, ou de nous-même. Quel impact peuvent donc avoir des termes tels que "fini parfait", "infaillible", "sublime à petits prix", si ce n'est la recherche d'une perfection, en surface seulement ? Le Dr Kelly M. Flanagan, psychologue clinicien qui avait déjà ému la Toile en écrivant sur son blog une lettre à sa fille de 4 ans pour le jour où elle se marierait concernant les critères que devra remplir son mari pour qu'elle soit heureuse, s'est posé la question en imaginant comment sa petite les percevrait et a décidé de lui apporter lui-même une réponse dans une deuxième missive. Une réponse qui va certainement à l'encontre des lois du marketing mais qui inspireront bien des femmes !
"Ma chère petite,
Je t'écris ces lignes alors que je me trouve au rayon maquillage de notre supermarché local. Un ami m'a récemment envoyé un message depuis un autre supermarché m'expliquant à quel point il s'y sentait oppressé. J'ai voulu comprendre ce qu'il voulait dire et maintenant que je m'y trouve, je commence à être d'accord. Les mots ont un pouvoir et les mots affichés dans ce rayon ont un pouvoir très fort. Des mots et expressions telles que : Sublime à petits prix, infaillible, fini parfait, force éclatante, pouvoir liquide, optez pour le nude, défiez le temps ou même inversez les effets du temps, choisissez votre rêve, presque nue et beauté naturelle," explique ce papa en listant les différents termes que l'on peut apercevoir sur les emballages des produits de beauté ou sur les magazines.
"Quand on a une fille, on réalise qu'elle est aussi forte que les autres, une force avec laquelle il faut compter, une âme animée de la même vie, du même feu et de la même passion que n'importe quel homme. Mais en étant assis dans ce rayon, on réalise aussi que la plupart des gens ne la verront pas de la même manière. Ils la verront comme un joli visage et un corps dont ils peuvent profiter. Ils lui diront qu'elle devrait ressemblait à ci ou ça pour avoir de l'importance et de l'influence. Mais les mots ONT un pouvoir, et peut-être, oui peut-être, que les mots d'un père peuvent commencer à concurrencer ceux de ce monde. Peut-être que les mots d'un père pourront délivrer sa fille de ce carcan de honte assimilée par notre société et la mener vers une estime profonde et inébranlable de sa valeur et de sa beauté. Les mots d'un père ne sont pas différents mais ils ont un sens radicalement autre.
Force éclatante : Que ta force ne réside pas dans tes ongles mais dans ton coeur. Puisses-tu discerner en ton for qui tu es et le vivre sans peur et sans doute.


Choisis tes rêves : Mais pas sur les étagères d'un rayon de supermarché. Trouve ce lieu de tranquillité en toi, un vrai rêve y est planté. Découvre ce que tu veux faire dans ce monde et une fois que tu le sais, poursuis ce rêve avec fidélité, intégrité et espoir.
Nue : Le monde veut que tu enlèves tes vêtements. S'il-te-plaît, n'en fais rien. Mais retire tes gants. Ne donne aucun coup. Dis ce que tu as sur le coeur, sois vulnérable, accepte le risque. Aime ce monde où on ignore ce que cela veut dire de s'aimer soi-même. Fais-le à nu, ouvertement, avec abandon.


Infaillible : Puisses-tu constamment et infailliblement être consciente que l'infaillibilité n'existe pas. C'est une illusion créée par des personnes attirées par ton porte-monnaie. Si tu préfères rechercher la perfection, qu'il s'agisse d'une grâce infaillible, pour toi et pour tous ceux qui t'entourent.
Défie le temps : Ta peau va se rider et ta jeunesse se faner, mais ​ton âme est éternelle. Elle saura à jamais jouer et comment profiter et apprécier cette opportunité unique qu'est la vie. Puisses-tu toujours résister au vieillissement de ton esprit.

Fini parfait : Ton fini n'a rien à voir avec l'apparence de ton visage aujourd'hui mais tout à voir avec ce à quoi ressemblera ta vie à son dernier jour. Que tes années soient une préparation pour ce jour. Puisses-tu vieillir avec grâce, grandir avec sagesse et que ton amour devienne assez grand pour y contenir tout le monde. Que ton "fini parfait" soit un accueil serein de la fin et de l'inconnu qui suit, et que cela soit un présent pour toutes les personnes qui te chérissent.
​Ma petite, tu aimes tout ce qui est rose et à frous-frous et je comprendrais tout à fait que le maquillage devienne un jour important pour toi. Mais je prie pour que trois mots restent plus importants, ces mêmes mots que tu me répètes chaque soir lorsque je te pose la question "Où es-tu la plus belle ?" Trois mots si lumineux qu'aucun correcteur ne peut les couvrir : "A l'intérieur"."
S'il signe sa lettre en tant que "papa", Kelly Flanagan ne s'adresse pas qu'à sa fille mais bien à toutes ces jeunes filles qui se remettront en question à cause d'une société de consommation qui leur aura inventé des complexes et des lignes de conduite. En espérant parler au plus grand nombre, il se lance dans une lutte contre les diktats de la beauté. "Nous avons du travail devant nous, et il commence dans le coeur de chaque femme", conclue-t-il. Et vous, de quel mot aimeriez-vous corriger la définition ?
A lire aussi : A 12 ans, cette enfant crée un court-métrage bluffant pour le mariage gay (vidéo)

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Sommeil : moins dormir TUE...des neurones,sante,

25 Mars 2014, 02:36am

Publié par hugo

Accueil > Santé > Sommeil : moins dormir TUE...des neurones
Sommeil : moins dormir TUE...des neurones
Simon ASSOUNPar Simon ASSOUN
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Publié le 24-03-2014 à 18h30
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Des chercheurs américains ont montré chez la souris qu'un éveil prolongé provoque une perte significative de neurones.
En utilisant un souris comme modèle, des chercheurs américains ont conclu que le maintien éveillé étendu, provoque des dégâts comme la perte de neurones essentiels pour la vigilance et un fonctionnement cognitif optimal. Bartee Rob/SUPERSTOCK/SIPA En utilisant un souris comme modèle, des chercheurs américains ont conclu que le maintien éveillé étendu, provoque des dégâts comme la perte de neurones essentiels pour la vigilance et un fonctionnement cognitif optimal. Bartee Rob/SUPERSTOCK/SIPA


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À LIRE AUSSI
Sommeil : les dernières découvertes
Sommeil : l'effet nefaste des smartphones
Il est connu que le manque de sommeil provoque une perte d’attention, des problèmes de mémoire, une fatigue générale. Une étude publiée en mars dans le Journal of Neuroscience montre comment la dette de sommeil peut aussi provoquer des dommages irréversibles comme la perte de neurones.


Les souris étaient maintenues éveillées
SOURIS. Les chercheurs ont travaillé avec des souris qu’ils maintenaient éveillées pour modéliser le manque de sommeil qui peut caractériser les mauvaises habitudes de l’homme. Selon les chercheurs, cette perturbation expérimentale du sommeil chez la souris correspondrait au rythme que pourrait avoir par exemple un travailleur de nuit.


Une perte de neurones de 25%


En comparant ce ces souris avec un autre groupe à qui il était permis un sommeil normal, ils ont observé que ce maintien en éveil sur plusieurs jours provoquait une perte de neurones qui atteignait 25%.


LIRESommeil : quel est votre chronotype ?
VIGILANCE. L’équipe de l’Université de Pennsylvanie a fait ces observations sur une région du cerveau impliquée dans la vigilance : le locus cœruleus, région également impliquée dans le fonctionnement cognitif.


C'est la première étude qui montre un lien entre le manque de sommeil et une perte de neurones (Sigrid Veasy, auteure de l'étude).


Des troubles chroniques du sommeil peuvent donc entraîner des conséquences plus graves que ce que l’on pensait jusqu’à présent.


CHEZ L'HOMME. Des études plus poussées sont nécessaires pour savoir si le manque de sommeil chez l'homme peut être un risque de dégâts irréversibles comme ce qui a été observé chez la souris. Comme le dit le Professeur Sigrid Veasy qui a mené cette étude, ces résultats nous suggèrent d’aller voir très sérieusement ce qui se passe chez l’être humain.
Une prochaine étape serait d’examiner le cerveau des travailleurs de nuit après leur mort pour chercher des preuves d’éventuels pertes de cellules qui serait liées à leur activité d'éveil forcé.


Le numéro 804 de Sciences et Avenir était consacré à la question du sommeil. Voir l’édito de Dominique Leglu, rédactrice en chef de Sciences et Avenir

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Elue dimanche, une militante UMP compare Taubira à un singe,racisme,droite,extreme droite,UMP,

25 Mars 2014, 01:47am

Publié par hugo

Actualité > Politique > Municipales 2014 > Elue dimanche, une militante UMP compare Taubira à un singe
Elue dimanche, une militante UMP compare Taubira à un singe
Le Nouvel ObservateurPar Le Nouvel Observateur
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Publié le 24-03-2014 à 13h38
A+A-
Une "procédure de sanction visant à l'exclure de l'UMP" a été engagée ce lundi matin, selon Jean-François Copé.
Christiane Taubira à l'Elysée le 5 mars 2014 (NICOLAS MESSYASZ/SIPA). Christiane Taubira à l'Elysée le 5 mars 2014 (NICOLAS MESSYASZ/SIPA).


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EN DIRECT. Municipales : face au FN, le PS retire sa liste à Saint-Gilles
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La couverture de "Minute" contre Taubira fait "vomir" le PS
On croyait que l'envie de comparer la ministre de la Justice à un singe était passée. On s'était visiblement trompé. Fraîchement élue, l'UMP Lina Delnott vient de prouver de surcroît que le racisme ne sort plus uniquement de la bouche du FN.


Elle a été élue hier, dimanche 23 mars, sur la liste UMP au Conseil municipal de la Grande Motte, sur la liste de Stéphan Rossignol, mais n'aura pas le temps de le fêter. Elle a été épinglée ce lundi pour avoir posté sur son Facebook le 14 mars une photo d'un gorille tout en évoquant Christiane Taubira, rapporte le "Montpellier Journal".


Elue hier, exclue aujourd'hui


Alors qu'il était reproché à la garde des Sceaux d'avoir menti sur les écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy, Lina Delnott écrivait : "Je suis ministre et suis une grosse menteuse...je suis, je suis...", accompagné de la photo.






Faisant tristement écho aux propos qu'avait tenu la militante FN Anne-Sophie Leclerc, Lina Delnott a-t-elle envisagé les conséquences de son acte ?


Interrogé par le journal, Stéphan Rossignol dit "réprouver totalement ce genre de photos, de message. Je lui dirai vertement. [...] Je ne suis pas adepte des réseaux sociaux. [...] Je vais lui dire qu’elle évite de faire n’importe quoi. Je sais qu’elle est très adepte des réseaux sociaux. Il ne faut pas s’amuser avec ça, en effet."


Si l'image accompagnée du commentaire n'est plus visible sur la page Facebook de l'intéressée, l'entourage de Jean-François Copé, président de l'UMP, a fustigé une "publication intolérable" et annoncé qu'une "procédure de sanction visant à l'exclure de l'UMP" avait immédiatement été engagée.


C.P. - Le Nouvel Observateur

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Harcèlement sexuel : mon chef me caressait, je l'ai dénoncé. Et je n'ai plus de travail,emploi,salarie,femmes, violence,

25 Mars 2014, 01:32am

Publié par hugo

Harcèlement sexuel : mon chef me caressait, je l'ai dénoncé. Et je n'ai plus de travail
Publié le 20-03-2014 à 15h24 - Modifié à 20h03
28 réactions | 72521 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 4 minutes
Avatar de Christiane D.
Par Christiane D.
Ex-employée municipale
LE PLUS. Éric Raoult est visé par une plainte pour harcèlement sexuel. Le maire UMP du Raincy aurait envoyé plus de 15.000 SMS insistants à l'ancienne directrice du Centre communal d'action sociale de sa ville, qu'il qualifie à présent "d'aguicheuse". Notre contributrice a été harcelée sexuellement par son supérieur alors qu'elle travaillait dans une municipalité. Elle aussi a été traitée de menteuse.
Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec
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Manifestation à Paris contre l'abrogation du délit de harcèlement sexuel, le 5/05/12 (ALFRED/SIPA)

Je me retrouve dans le témoignage d’Agnès Desmarest. Durant plusieurs années, j’ai été victime de harcèlement sexuel et moral alors que je travaillais dans une municipalité.

J’ai été embauchée comme secrétaire à l’accueil d’un service en contrat aidé. Seule avec un enfant à charge, j’étais vraiment très contente d’avoir trouvé du boulot, qui plus est dans ma spécialité, puisque je suis secrétaire de métier.

Je m’entendais très bien avec mon directeur au début, je le trouvais même adorable et me disais que j’avais beaucoup de chance.

Il me posait beaucoup de questions, y compris sur ma vie privée. Il me demandait si j’avais des enfants, si j’étais mariée, mais tourné de façon totalement respectueuse et désintéressée, si bien que je ne soupçonnais rien. Ça s’est ainsi très bien passé pendant quelques mois.

Un jour, il m'a caressé la cuisse, j'ai eu les larmes aux yeux

Alors que je ne travaillais que le matin, de 8h à 13h30, il a commencé à me dire qu’il m’inviterait bien boire un café. Je pensais qu’il plaisantait, je ne répondais pas. Mais il a insisté. Je lui ai alors dit gentiment que je ne pensais pas que mon copain apprécierait que j’aille boire un café avec mon patron en dehors de mes horaires de travail.

Lorsque j’arrivais à 8h, je devais m’occuper de remplir un certain nombre de documents, que je récupérais et rangeais dans un coffre situé derrière le bureau de la directrice, et près de celui du directeur. C’est là que ça a vraiment commencé.

Alors qu’il avait un espace de plusieurs mètres pour passer, il se débrouillait pour passer derrière moi, me prendre par les hanches pour me décaler, ou me frôler les fesses en se glissant derrière moi.

Sur le coup, j’ai pensé que je me faisais des idées, mais il est arrivé une fois où j’en tremblais. Un jour, il m'a caressé clairement la cuisse en me demandant si je portais un collant ou un leggings. Je suis sortie du bureau avec les larmes aux yeux.

Je n'osais rien dire, j'avais peur de perdre mon boulot

Nous commencions tous les deux à 8h, alors que la directrice n’arrivait qu’à 9h. Tous les matins, pendant une heure, je me retrouvais donc seule avec lui, et il recommençait ses attouchements insidieux régulièrement, dès que je devais me rendre au coffre. À chaque fois, je faisais un pas en arrière, pas plus. Dans la vie de tous les jours, je lui aurais sans doute mis une baffe, mais là je ne voulais pas perdre mon boulot.

J’ai commencé à aller très mal, j’avais une boule au ventre en allant au travail.

Je n’en ai parlé à personne, si ce n’est à mon médecin afin qu’il me prescrive des cachets contre l’angoisse. J’avais honte. Je me disais que c’était moi l’aguicheuse.

Inconsciemment, j’ai même changé ma façon de me vêtir. Alors que j’étais auparavant souvent en jeans, robe ou jupe et talons, mais rien de court ni de vulgaire, je me suis mise à mettre un baggy et des baskets.

Mon chef me traitait de menteuse, d'aguicheuse

J’avais peur de la réaction de mon copain, mais il a finalement vu que je n’allais pas bien. J’ai donc fini par lui en parler. Et il était forcément en colère, mais je ne voulais pas qu’il intervienne.

Je suis allée voir le maire, alors que je n’en avais parlé à personne au boulot, et sa réaction m’a surprise. Contre toute attente, il n’a pas été étonné du comportement de mon supérieur, m’a dit qu’il connaissait le personnage. Si c’était le cas, pourquoi n’avait-il rien fait ?

Le maire a fait intervenir une personne de son service pour calmer les esprits, sauf qu’elle a mentionné mon nom devant mes collègues. Résultat, mon chef a monté une partie du personnel contre moi en me traitant de menteuse, d’aguicheuse.

Dans la rue, les gens me jugent et me dévisagent

Cette période a été très difficile mais j’ai choisi de ne pas me mettre en arrêt maladie, je ne voulais pas lui donner raison. S’en est suivie toute une période de harcèlement moral : il me parlait mal, jetait les dossiers sur mon bureau, me faisait des reproches constamment, alors qu’il était auparavant très content de mon boulot.

Ça a continué et mon copain m’a incitée à aller porter plainte. Ce que j’ai fait. Sauf que le lendemain, mon patron a fait une tentative de suicide… Mais ses jours n'ont jamais été en danger. Il est resté deux mois en psychiatrie et n’aurait jamais dû revenir, pourtant ça a été le cas. À son retour, il n’a pas renouvelé mon contrat. Je suis à présent sans emploi.

Depuis, le cauchemar n’en finit pas. J’habite dans la ville où je travaillais, et où le bouche-à-oreille a fait son effet. Tous les jours, je croise des gens qui me jugent et me dévisagent, c’est très pesant.

L’enquête, ouverte il y a trois ans, a enfin été clôturée. J’ai appris récemment que d’autres collègues avaient subi le même traitement et avaient porté plainte à leur tour. Le jugement, qui devait avoir lieu le 19 février, a été repoussé en juin, en raison de la lourdeur du dossier. J’espère qu’il sera condamné.


Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec




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La monogamie rend-elle idiot ? Les rapports subtils entre le sexe et l'intellect,articles femmes hommes,couples,amour,sexes,femmes,hommes,

25 Mars 2014, 01:27am

Publié par hugo

La monogamie rend-elle idiot ? Les rapports subtils entre le sexe et l'intellect
Publié le 13-03-2014 à 07h37 - Modifié le 14-03-2014 à 13h05
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Temps de lecture Temps de lecture : 5 minutes
Avatar de Peggy Sastre
Par Peggy Sastre
sexe, science et al.
LE PLUS. Quel est le lien entre la manière que nous avons de choisir nos partenaires sexuels et nos capacités intellectuelles ? Pourquoi avons-nous beaucoup à apprendre de ce petit insecte qu'est la mouche du vinaigre ? Pourquoi la taille de notre cerveau compte-t-elle assez peu ? Vous ne vous êtes jamais posé ces questions ? Vous serez ravis de connaître les réponses de Peggy Sastre.
Édité par Henri Rouillier Auteur parrainé par Mélissa Bounoua
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Mais que pouvons-nous bien avoir en commun avec la mouche du vinaigre ?(J.MAUDE/SIPA)

Qu'est-ce que l'intelligence ? Sur un plan strictement technique, il s'agit de la faculté à résoudre des problèmes, grâce au tri, à la captation et à l'utilisation d'informations. Et à ce titre, le sexe est peut-être l'un des problèmes dont la résolution demande le plus d'intelligence.

Ce que l'on partage avec la mouche du vinaigre

Prenez, par exemple, un être simple avec lequel nous avons pourtant tant de choses en commun : la mouche du vinaigre. Le coït mouchique étant un beau bordel – il se déroule en même temps que les repas, dans des endroits surpeuplés par plein de mouches d'espèces différentes pas forcément compatibles – un mâle lambda qui veut disséminer ses gènes aura à trier, capter et utiliser une masse d'informations portant, entre autres :

> sur ses concurrents mâles : Combien sont-ils ? Comment me situé-je, en termes d'avantages ou de désavantages reproductifs, par rapport à eux ? Vont-ils me laisser tranquille au moment de... ah tiens, un bout de jambon !

> sur ses cibles femelles : Combien sont-elles ? Combien sont libres ? Combien suis-je capable de féconder ? Où sont mes... ah tiens, un bout de jambon !

(Je précise bien sûr que de tels monologues intérieurs relèvent de la métaphore et de la fiction, vu que les mouches du vinaigre, comme leur nom l'indique et à l'instar d'Amélie Nothomb, préfèrent plutôt les fruits pourris au jambon).

En bref, le succès reproductif de notre ami la mouche dépendra de sa capacité à focaliser ses efforts de séduction sur les femelles réellement compatibles et réceptives, à faire en sorte que tous ces beaux efforts ne soient pas annihilés par des concurrents, sans oublier de reprendre de temps en temps des forces grâces aux sources alimentaires présentes dans les parages.

L'impact de la sélection sexuelle sur l'intelligence

Maintenant que vous savez à quoi ressemble l'intelligence des mouches, vous vous demandez sans doute (parce que les humains adorent torturer ces petites bêtes) comment les rendre plus idiotes. La réponse, ce sont Brian Hollis et Tadeusz J. Kawecki, deux biologistes et spécialistes d'écologie évolutive affiliés à l'Université de Lausanne, qui vous la donnent dans une très récente étude : pour que l'intelligence des mouches diminue avec le temps, faites-les devenir monogames.

Les scientifiques observent ainsi qu'après 100 générations de pratique exclusive de la monogamie, et donc de suppression de la sélection sexuelle "les performances cognitives masculines déclinent". Le déclin se mesurant ici par la capacité des mouches à reconnaître des femelles réceptives, mais aussi un signal olfactif de danger.

"Nos résultats permettent de prouver, de manière expérimentale et directe, que l'intensité de la sélection sexuelle est un facteur important dans l'évolution des capacités cognitives masculines", concluent par ailleurs les scientifiques.

Une conclusion qui correspond à ce que décrivait déjà Geoffrey Miller dans son "Mating Mind", à savoir que le cerveau est non seulement notre premier organe sexuel, mais que la sexualité a joué et joue un rôle crucial dans le développement de nos capacités cérébrales.

Le paradoxe de la taille du cerveau

Dans son livre, Miller part d'une des énigmes les plus essentielles de notre espèce : pourquoi l’homme a-t-il conquis si rapidement son humanité, en se détachant de manière aussi manifeste des autres primates ? Une question qui demande de résoudre au moins trois problèmes.

1. Pourquoi des cerveaux gros et complexes sont-ils si rares dans l’évolution ?

99,5% des animaux ont un cerveau plus petit que celui du chimpanzé (500 g). Seuls les grands singes, les éléphants et certains mammifères marins sont placés au-dessus, en termes d'encéphalisation.

L’évolution ne semble donc pas trop apprécier l’intelligence, vu qu'elle dote la plupart des animaux d'une capacité très faible en ce domaine. Chez les humains, par contre, la tendance semble s'inverser : le cerveau humain est en effet l’organe le plus complexe jamais produit par l’évolution.

Il ne pèse en moyenne que 1400 grammes, soit 2% de notre masse corporelle, mais consomme à lui seul 20% des ressources énergétiques de l’organisme. Faute d’usage précis, on imagine mal une sélection favorable et durable de ces centaines de milliards de neurones…

2. Pourquoi existe-t-il un fossé temporel aussi long entre l’accroissement de la taille du cerveau humain et ses premières manifestations concrètes, c’est-à-dire techniques et technologiques ?

Pendant deux millions d’années, notre cerveau a triplé de volume sans que la taille de la pierre ne soit sensiblement modifiée. Pendant au moins 150.000 ans (et peut-être trois fois plus), il a existé des hommes anatomiquement modernes, ie. comparables à nous, mais sans traces tangibles (ou abondantes) d’arts, de villes, de sciences, de sépultures, et ainsi de suite. Impossible que l'évolution ait pu prévoir nos 5000 années d’histoire récente au moment de forger, pendant des centaines de milliers d’années, un organe aussi coûteux que le cerveau.

3. Quelles peuvent être les valeurs adaptatives de certaines propriétés universelles de l’esprit humain – parmi lesquelles l'humour, la narration, l'art, la musique, la conscience de soi, l'idéologie ou encore la religion ?

Certaines de ces "innovations" semblent en effet parfaitement inutiles du point de vue de l’évolution… mais leur universalité est pourtant manifeste, ce qui laisse à penser qu’elles relèvent de la nature humaine. Donc de la biologie. Donc de l’évolution.

De la stupidité de la sélection naturelle

Le but de Miller, c'est de trouver la fonction adaptative de ces traits d’esprit universels, en montrant que seule la sélection sexuelle répond de manière correcte, et finalement très simple, à ces trois questions.

Miller explique ainsi que la sélection naturelle (compétition pour la survie) est relativement lente et "stupide" : elle dépend avant tout de facteurs inertes (l’environnement, dont la modification est souvent faible à l’échelle de vie d’une espèce) et hasardeux (les mutations génétiques, les catastrophes écologiques). À l’inverse, la sélection sexuelle est rapide, réciproque et "créative".

À mesure que la cognition se développe (perception, apprentissage, mémoire), le choix du partenaire est de plus en plus sélectif, précis et donc directif. Voilà pourquoi des traits sexuels secondaires peuvent se développer très rapidement, vu qu'ils sont l’objet d’une pression directionnelle à chaque génération.

Une pression qui peut produire la longue queue du paon, les grands bois des cerfs… ou le gros cerveau de l’homme. Ce processus de "course en avant", propre à la sélection sexuelle, est une boucle rétroactive positive : plus un caractère est désiré, plus il est sélectionné ; plus il est sélectionné, plus il se répand dans la population et moins il apporte d’avantage différentiel ; le désir s’oriente alors vers un nouveau trait, qui se trouve sélectionné… et ainsi de suite.

Le processus de choix sexuel comme stimulant intellectuel

Un processus qui, comme le montrent les chercheurs de Lausanne avec leurs drosophiles, peut prendre une autre direction à la faveur de quelques manipulations : "Les performances cognitives masculines réduites que nous observons avec la monogamie sont (…) probablement une conséquence de leurs valeurs adaptatives réduites en l'absence de compétition masculine et de choix féminin", écrivent-ils.

En d'autres termes : vu que l'intelligence permet de se sortir au mieux de situations complexes, quand les choses se simplifient – ici : vous êtes l'héritier de générations de mouches mâles qui n'ont eu qu'une femelle à disposition pour se reproduire et pas de concurrents – l'intelligence périclite.

Geoffrey Miller en appelait à une transformation de la "la révolution darwinienne" en "révolution sexuelle", c’est-à-dire au fait d'accorder "plus d’attention au choix sexuel comme force motrice de l’évolution de l’esprit". Quelques ébats de mouches dans un laboratoire suisse lui donnent plus que jamais raison.




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Salon du livre : lire est bon pour la santé et le cerveau. Surtout si vous êtes concentré,sante,lecture,livres,

25 Mars 2014, 01:10am

Publié par hugo

Salon du livre : lire est bon pour la santé et le cerveau. Surtout si vous êtes concentré
Publié le 24-03-2014 à 15h46 - Modifié à 16h33
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Temps de lecture Temps de lecture : 3 minutes
Avatar de Michel Lejoyeux
Par Michel Lejoyeux
Psychothérapeute
LE PLUS. La 34e édition du salon du livre prend fin ce lundi à Paris. Malgré la crise du papier, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs s'y sont succédé, à la recherche de la perle rare ou pour rencontrer leur écrivain préféré. Et ils ont raison : la lecture est bonne pour la santé. Explications de Michel Lejoyeux, psychothérapeute et auteur de "Réveillez vos désirs".
Édité par Rozenn Le Carboulec Auteur parrainé par Daphnée Leportois
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Le salon du livre à Paris, le 20 mars 2014 (C.ENA/SIPA)

Le salon du livre envoie un joli pied de nez à celles et ceux qui aiment à se lamenter sur la fin de la lecture. Il suffisait d’arpenter les allées bondées de la Porte de Versailles pour se rendre compte que la réalité n’est pas si simple et que, malgré une crise globale, les résultats sont contrastés.

Il paraît autour de 74.000 livres par an. Un chiffre un peu hallucinant pour les lecteurs et encore plus pour ceux qui espèrent que leur livre va sortir du lot. De quoi réjouir les amateurs de livres, tout en stimulant leur cerveau et leurs désirs. Car ce qui m’intéresse le plus en matière d’actualité vient du côté de la psychologie.

Un cerveau qui lit se régénère et travaille

On est en train de découvrir les effets très étonnants de la lecture en tant qu’activité majeure. Les bons livres tiennent du médicament sans effet secondaire et délivré sans ordonnance.

Leur lecteur est protégé par sa barrière de papier devenant, selon les livres ou les états d’âme, une fenêtre vers la connaissance ou un miroir de ses pensées secrètes. Même dans les romans policiers, la mort n'est pas si grave. Le pouvoir magique de la fiction autorise à approcher les envies les plus cruelles ou perverses sans y perdre son innocence.

Maryanne Wolf dirige le Centre de recherche sur la lecture et le langage à l’université Tufts, près de Boston. Familière des recherches originales, elle a publié "Proust et le Calmar", texte dans lequel elle explique comment la lecture transforme nos fonctions cérébrales de l’enfance à l’âge adulte.

Ce qui réveille le plus notre cerveau est de jouer une pièce au piano puis juste après de lire un poème difficile. Plus la lecture est lente et concentrée, plus les neurones sont en action.



Lire stimule le cerveau (Flickr/Marcin Wichary/DR)

Selon la langue dans laquelle nous lisons, nous n’activons pas les mêmes neurones. Le cerveau d’un Anglais qui lit de l’anglais ne ressemble pas à celui d’un Chinois qui lit du chinois. Les langues mobilisent des neurones différents selon la forme des caractères lus. Un cerveau qui lit se régénère et travaille. Il exerce des activités complexes de déduction, d’analyse critique, de contemplation et de débat intérieur.

Votre bibliothèque dévoile votre psychisme

Dans ma pratique de la psychologie et dans mon dernier livre*, je propose un voyage à travers sa bibliothèque pour découvrir ses envies les plus intimes. Chaque bibliothèque contient plus que des livres. Elle est une manière de ranger ses désirs, ses souvenirs, ses projets. Peu importe que vous ayez lu ce que contient votre bibliothèque ; le seul fait d’avoir acquis tel ou tel ouvrage en dit déjà beaucoup sur vous.

En regardant sa bibliothèque on découvre autant son psychisme qu’en faisant une longue thérapie.

Contient-elle des textes sérieux, des dictionnaires, des guides censés révéler de nouveaux talents, des classiques, des livres dont on aura un jour besoin ? Les envies de livres sont-elles des besoins sages, des envies d’effort sur soi-même et de progrès intellectuel ? Cherche-t-on à se rassurer par des ouvrages utiles, indispensables ?

Dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es

Les livres révèlent aussi la proportion de désirs à court et long terme. Il y a des livres achetés pour les consommer tout de suite comme un sandwich un jour de fringale et ceux qui sont gardés dans l’espoir de s’y plonger quand on aura le temps ou le courage. Avec les uns, on fait un plaisir immédiat à son moi réel, et avec les autres, on flatte un moi futur, sans doute un peu au-dessus des envies réelles.

Enfin c’est en regardant sa bibliothèque que l’on sait si l’on est prêteur ou conservateur.

Croyez-vous qu’une bibliothèque ne contient que des mauvais livres parce que les amis qui passent ont pris les bons ? Ou préférez-vous le conseil d’Anatole France qui incitait à ne jamais prêter ses livres et disait "Les seuls livres que j’ai dans ma bibliothèque sont des livres qu’on m’a prêtés" ?



* "Réveillez vos désirs", Michel Lejoyeux (Éditions Plon).

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Elections : "un effort de réflexion et d’anticipation",reforme,protestestant,politiques,

23 Mars 2014, 17:42pm

Publié par hugo

ELECTIONS RÉGIONALES, 2010© CLEMENTINE GALLOT/FLICKR/CREATIVE COMMONS
SOCIÉTÉ 23 MARS 2014
Auteurs
Olivier Brès
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Elections : "un effort de réflexion et d’anticipation"


A l'heure de voter, le pasteur Olivier Brès s'interroge sur l'attitude à adopter avant, pendant et après l'élection.


Les municipales seraient les élections de la proximité. Elles intéresseraient plus nos concitoyens que d’autres. Parce qu’elles permettraient de choisir des personnes plutôt que des programmes, des individus plutôt que des projets, des équipes plutôt que des partis. Elles évacueraient la politique aujourd’hui honnie et s’en tiendraient aux questions concrètes de voirie, de sécurité, d’équipements et de services. Celles qui nous concerneraient au premier chef.


Il est possible que ce soit le cas dans les villages et les petites villes. Que l’électeur(trice) puisse connaître à l’avance ce qui sera mis en œuvre pendant six années si telle ou tel est élu(e). Mais même dans ce cas de figure, c’est souvent illusoire.


Dans bien des domaines, les travaux à entreprendre dépendent aujourd’hui des décisions prises par les communautés de communes, les dépenses les plus lourdes sont partagées entre plusieurs collectivités. Et dans les grandes villes, les futures métropoles ont vocation à organiser des domaines aujourd’hui aux mains des communes.


Il y a donc nécessité de regarder les programmes autant que les candidat(e)s aux élections, et la manière dont ceux-ci s’articulent avec les projets des intercommunalités. Il y a de vrais choix politiques dans des domaines comme le logement, la circulation, l’activité économique, voire la transition énergétique ou d’autres encore.


Conseils de quartier


Cela demande donc aux électeurs un effort de réflexion et d’anticipation. De ne pas en rester aux personnes et au présent. D’honorer la dimension politique autant que la dimension personnelle. De regarder l’avenir, d’espérer en quelque sorte.


Mais quand les équipes municipales et les conseils communautaires auront été élus, ce n’en sera pas fini pour les citoyens que nous sommes. La proximité doit reprendre d’autant plus ses droits que s’éloignent certaines instances de décision. La loi prévoit d’ailleurs l’organisation de conseils de quartier et oblige à des formes de consultation. Mais comment faire fonctionner cela ? Désigner les participants ? Passer à nouveau par des élections ? Ou établir des sortes d’assemblées permanentes de quartier ouvertes à tous ?


Il faut entendre les critiques portées aux modes de consultation des habitants des quartiers, par exemple dans le rapport Pour une réforme radicale de la politique de la ville, publié par Marie-Hélène Bacqué et Mohamed Mechmache. Souvent nommés par les élus, la plupart du temps sans moyen d’investigation, parfois tenus par des associations paramunicipales soucieuses de leurs financements, les conseils de quartier et autres modalités de consultations servent de faire-valoir aux experts et aux politiques et n’ont aucun pouvoir de décisions, même locales.


Dans un livre passionnant intitulé Contre les élections (Babel, 2014), David Van Reybrouck remet en valeur le tirage au sort comme un moyen de pratiquer une démocratie véritable. Une manière d’écarter les politiques obnubilés par le court terme de leur réélection. Et de donner la parole aux éloignés du civisme. Plusieurs recherches et expériences confortent cette approche, même si nos habitudes et notre intuition sont surprises.


Des espaces pour chacun


En tout cas, localement, tirer au sort les habitants pour former des groupes de travail, leur donner les moyens de faire appel à des experts de leur choix, attribuer à des conseils de quartier des budgets à répartir entre des projets, s’obliger à suivre les orientations décidées, voilà qui pourrait rendre consistance à une vie démocratique.


La Bible ne promeut aucune recette pour renouveler la démocratie. Mais en reconnaissant la dignité de chaque personne, elle encourage à créer des espaces où se déploieront les capacités et le pouvoir d’agir de chacun.

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Municipales, la peur de l'abstention,protestants,reforme,politiques,

23 Mars 2014, 17:39pm

Publié par hugo

AFFICHAGE POUR LES LÉGISLATIVES DE 2012, À DOUAI© SAMI BELLOUMI/PHOTOPQR/VOIX DU NORD
SOCIÉTÉ 19 MARS 2014
Auteurs
Frédérick Casadesus
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Municipales, la peur de l'abstention


À quelques jours du premier tour des élections municipales, un grand nombre de politologues redoutent l’abstention.


Triste ambiance pour des élections fétiches. Alors que six Français sur dix se déclarent satisfaits de l’action de leur maire, tous les pronostics prédisent que l’abstention sera le grand vainqueur des élections municipales à venir. Un tel phénomène n’est pas nouveau, puisqu’en 2008 on a enregistré le plus faible taux de votants à des municipales depuis 1959 : 66,5 % au premier tour et 65,2 % au second tour. L’impopularité du pouvoir exécutif laisse craindre que le cru 2014 ait des relents plus amers encore. Enjeux d’un scrutin périlleux.


« Le désenchantement des Français a toujours existé, remarque Philippe Braud, professeur émérite à Sciences-Po. C’est cyclique et cela correspond à la phase de désillusion qui suit l’élection d’un président. Nul ne peut s’en étonner : pour être choisis, les candidats formulent des promesses inconsidérées qu’ils sont incapables de mettre en œuvre quand ils accèdent au pouvoir. » De surcroît, le politologue observe qu’un sentiment d’écœurement s’est déjà manifesté dans notre histoire récente, lorsque trois ministres de Valéry Giscard d’Estaing furent assassinés, quand les mises en accusations multiples et le suicide d’un ancien Premier ministre ont entaché la fin du second mandat de François Mitterrand... Même si l’actuel climat n’est pas serein, il faut peut-être en nuancer le caractère dramatique.


« Les citoyens français, dans leur immense majorité, ne croient plus en la politique, en son action, souligne Romain Pasquier, professeur à l’Institut d’études politiques de Rennes. Ils ne pensent plus que les élus puissent infléchir le cours des choses, ils constatent que les partis de gouvernement, de gauche comme de droite, mènent une politique somme toute voisine tout en refusant de mener à bien les réformes structurelles dont le pays a besoin. » Ce décalage entre la parole et les actes suscite un désarroi d’autant plus fort qu’il apparaît dans un monde en plein bouleversement. « Les Français depuis plus de deux siècles pratiquent la religion civile de l’État, note encore Romain Pasquier. Découvrant que l’institution centrale n’est plus capable de tout, nos concitoyens, désorientés, préfèrent rester chez eux que d’élire des gens qui leur semblent frappés d’impuissance. »


Un autre phénomène, administratif, entraîne les électeurs du côté de la pêche à la ligne : le développement de l’intercommunalité. « Communauté de communes ou d’agglomérations, métropoles, les Français ne savent pas toujours ce que ces termes désignent, mais ils comprennent qu’ils englobent leur territoire traditionnel, observe Philippe Braud. Cela contribue à brouiller l’image des élections municipales. » Toute proportion gardée, l’intercommunalité joue pour l’échelon local le même rôle que la mondialisation au plan national : une rationalisation que l’on accepte de mauvaise grâce. « Les Français aiment leur maire parce que c’est une personnalité qui se dévoue à leur vie quotidienne, analyse Romain Pasquier. Quand ils voient que leur édile est paralysé par les contraintes, ils ont la tentation de s’abstenir. »


Qu’un sentiment d’angoisse se change en indifférence est toujours dangereux, surtout dans un pays de tradition révolutionnaire. « Les partis traditionnels n’ont pas pris la mesure de la crise morale que notre pays traverse, déplore le géographe Christophe Guilluy. Le peuple est en train d’échapper aux corps intermédiaires et fabrique ailleurs une contre-société. Cela signe une faillite des élites. »


Dans un tel contexte, parler du risque d’abstention revient à dessiner des lignes de fractures idéologiques. « Si elle est faible, cela jouera en faveur du PS et de l’UMP, parie Christophe Guilluy. Si elle est élevée, elle favorisera le Front national, tout simplement parce que l’abstentionniste et l’électeur d’extrême droite ont le même profil : tous deux appartiennent à des catégories sociales modestes, menacées par le chômage et la précarité. »


Tigre de papier tout juste capable de gagner trois municipalités sur 36 000 communes, ou bien vautour en passe de s’imposer sur le champ de bataille, le parti d’extrême droite hante les esprits. « Le Front national va surtout se constituer un réseau d’élus locaux, note Gérard Grunberg, directeur de recherche émérite au Centre d’études européennes de Sciences-Po. Cette progression lui permettra de tisser son réseau de notabilité, ce qui n’est pas négligeable. Mais il faut tenir compte des comportements électoraux à long terme et ne pas sous-estimer la résistance des partis de gouvernement. »


Masquer ses faiblesses


Comme on le devine, l’actuelle majorité redoute un effondrement, mais elle ne perd pas l’espoir de quelques bonnes surprises. « Les Français distinguent encore nettement les enjeux locaux et des querelles nationales, observe Gérard Grunberg. Beaucoup vont voter pour ou contre le maire sortant sans se laisser entraîner par l’impopularité du président de la République. » Dans l’opposition, l’UMP ne se porte pas beaucoup mieux : lestée par les haines personnelles et les désaccords stratégiques, elle compte elle aussi sur ses grands élus locaux pour apparaître en position de force. « Elle a gouverné le pays pendant dix ans, préconisé des réformes sur un ton martial sans rien anticiper, ironise Romain Pasquier. La voici elle aussi prisonnière de son conformisme politique. » Dès lors, bien malin qui peut deviner les résultats du premier tour. « Notre regard pourra même être trompé par quelques cas emblématiques, redoute Philippe Braud. Bien entendu, le PS a beaucoup plus à perdre que l’UMP, mais qu’il conserve ses grandes villes en l’emportant à Marseille et l’on parlera d’une victoire. De toute façon, les municipales servent d’abord à élire des gestionnaires locaux. Au bout d’un mois, on aura oublié l’éventuelle défaite et, en 2017, cela ne jouera aucun rôle. » D’une façon plus brutale encore, Christophe Guilluy pense que les grandes villes vont faire croire au Parti socialiste qu’il n’a pas complètement perdu et le reste des territoires va se partager entre l’abstention et le FN.


Il est possible que le président de la République ait choisi de passer par pertes et profits les élections municipales, d’entériner la fièvre abstentionniste. Aux électeurs de lui montrer qu’il a tort.

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Une adolescente embrasse sa petite amie devant un bus, le chauffeur l'asperge d'eau,homophobie,lesbienne,homosexuels,

23 Mars 2014, 17:35pm

Publié par hugo

Une adolescente embrasse sa petite amie devant un bus, le chauffeur l'asperge d'eau
L'incident s'est déroulé, vendredi, près de Nancy, et a valu la mise à pied du chauffeur. L'adolescente a fait part de son intention de porter plainte.


L'adolescente a été aspergée alors qu'elle s'apprêtait à monter à bord d'un bus devant le lycée Varoquaux, à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle).
L'adolescente a été aspergée alors qu'elle s'apprêtait à monter à bord d'un bus devant le lycée Varoquaux, à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle). ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )
Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 22/03/2014 | 19:17 , publié le 22/03/2014 | 19:02


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"Ce geste ne peut être toléré." Les transports urbains de Nancy ont annoncé, samedi 22 mars, avoir mis à pied un chauffeur de bus qui avait aspergé d'eau une jeune passagère de 16 ans, qui venait d'embrasser sa petite amie. Le chauffeur, qui a "reconnu le fait d'avoir jeté de l'eau sur une utilisatrice du réseau", a été "immédiatement mis à pied à titre conservatoire", a ajouté la société.




Selon le site d'information locale ici-c-nancy.fr, qui a révélé les faits, l'incident a eu lieu, vendredi, vers 17h30, devant un lycée de Tomblaine, dans l'agglomération nancéienne. Le chauffeur a lancé le contenu d'une bouteille d'eau sur la jeune fille, qui s'apprêtait à monter dans son bus. L'adolescente, "trempée", a malgré tout effectué le trajet prévu.


Arrivée à destination, elle a demandé des explications au chauffeur, qui lui a répondu qu'il était "contre l'homosexualité" et lui a demandé de descendre. La jeune fille a indiqué qu'elle "remerciait" la société de transports pour ses excuses, mais qu'elle entendait malgré tout déposer plainte, samedi après-midi.


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Le mariage de petites filles de 9 ans ? L'Irak y pense,femmes,enfants,filles,

23 Mars 2014, 17:08pm

Publié par hugo

Infos > International
Le mariage de petites filles de 9 ans ? L'Irak y pense


Par Anne-Julie Contenay et Isabelle Poiraudeau
Publié le 21 mars 2014 à 21h19
Mis à jour le 22 mars 2014 à 12h23

En Irak, une trentaine de personnes ont manifesté le 8 mars contre la loi sur la famille, qui autoriserait le mariage des fillettes de 9 ans.




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En Irak, une trentaine de personnes ont manifesté le 8 mars contre la loi sur la famille, qui autoriserait le mariage des fillettes de 9 ans. © REUTERS
POLÉMIQUE - Le Parlement irakien pourrait rendre légal le mariage des petites filles avant même l’âge de 9 ans.


L’INFO. En Irak, le viol conjugal et le mariage des petites filles dès 9 ans sera peut-être bientôt légal. C’est ce que prévoit un projet de loi sur la famille, déposé par l’un des partis chiites du pays et approuvé début mars par le conseil des ministres irakiens. Dans les pays, des organisations de défense des droits des femmes se mobilisent contre un texte qui représente "un crime contre l’humanité".


Ce que dit le texte. C’est le ministre de la Justice qui a déposé ce projet de loi qui prévoit notamment qu’une femme ne peut se refuser à son mari, dont le rôle de "gardien" est renforcé, indique The Guardian. En clair : le viol conjugal est légalisé. En cas de divorce, le texte prévoit aussi que la garde des enfants de plus de 2 ans sera confiée automatiquement au père. Et, clause la plus polémique, il prévoit d’abaisser l’âge du divorce à 9 ans. Ce qui signifie en creux qu’une enfant pourra donc être mariée avant cet âge, alors que l’âge du mariage est actuellement fixé à 18 ans en Irak. Dans les faits, surtout dans les campagnes, il n’est toutefois pas rare que des fillettes soient mariées avant l’âge légal, contre une petite somme d’argent.


Le mariage de petites filles de 9 ans ? L'Irak y pense
© REUTERS
"C’est dégoûtant". Mais dans le pays, ce projet de loi passe mal. Le 8 mars dernier, pour la journée de la femme, une trentaine de manifestants se sont rassemblés à Bagdad. Militants laïques des droits de l’Homme et féministes irakiennes tentent d’alerter l’opinion publique internationale. "C’est dégoûtant. Quand au nom de la loi vous pouvez épouser une fille de moins de neuf ans ou quand vous empêchez une femme de choisir son compagnon, c’est un crime contre l’humanité", dénonce au micro d’Europe 1 Hanaa Edwar, dont l’association, Al-Amal, l’"espoir", a pris la tête de la contestation. Pour elle, le projet de loi "va à l’encontre des engagements de l’Irak à respecter les conventions internationales des droits de l’Homme".


Pas de chance d’être adopté. Le texte a heureusement peu de chances d’être adopté. Il divise, jusqu’au sein du camp chiite. D’après un important responsable religieux, il poserait même des problèmes de droit et de doctrine. Le projet de loi va aussi à l’encontre du "statut personnel" des femmes en Irak, en vigueur depuis 1959, qui est l’un des plus progressistes du Moyen-Orient. Et en 2003, les partis chiites avaient déjà tenté de faire adopter ce texte, sans succès car les laïques avaient alors fait barrage.


La stratégie du Premier ministre. Reste que le retour de cet inquiétant projet de loi constitue une indication sur la stratégie du Premier ministre, Nouri Al-Maliki, lui-même chiite, à l’approche des élections législatives prévues le 30 avril prochain. Après le scrutin, d'intenses tractations risquent d'avoir lieu pour former un gouvernement. Le Premier ministre ne s'est pas encore prononcé sur le texte. Mais, selon The Guardian, il pourrait bien tenter de l'utiliser pour s'assurer le soutien des chiites pour former des alliances.


"Légères améliorations" pour Michael Schumacher
SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX - Fallouja, du "gâchis" pour les vétérans américains


VIDÉO - Al-Qaïda prend le contrôle de Fallouja


TÉMOIGNAGE - En Irak, des vies "paralysées" par la violence


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