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Actualité > Société > Vrai ou faux : 8 idées reçues sur le sommeil Vrai ou faux : 8 idées reçues sur le sommeil,santes, articles femmes hommes,

28 Mars 2014, 19:48pm

Publié par hugo

Vrai ou faux : 8 idées reçues sur le sommeil
Anne-Sophie HojloPar Anne-Sophie Hojlo
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Publié le 28-03-2014 à 17h13
A+A-
Qui dort dîne ? Faut-il compter les moutons pour s'endormir ? Les réponses de Damien Léger, président de l'Institut national du sommeil et de la vigilance.
Le 28 mars, c'est la journée du sommeil Frédéric Cirou / AltoPress / PhotoAlto / AFP Le 28 mars, c'est la journée du sommeil Frédéric Cirou / AltoPress / PhotoAlto / AFP


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Vrai ou faux ? De nombreuses idées reçues sur le sommeil circulent. En ce vendredi 28 mars, 14e Journée du sommeil, Damien Léger, président de l'Institut national du sommeil et de la vigilance et responsable du centre du sommeil à l'Hôtel-Dieu à Paris, fait le point.


Il faut dormir 8 heures par nuit


FAUX. "Les études actuelles montrent qu'un adulte a besoin de 7 heures de sommeil par nuit en semaine, un peu plus le week-end. C'est bien sûr une moyenne, et ce chiffre varie en fonction des individus, mais pas tant que ça. 80% des gens ont besoin de 6h30 à 7h30 de sommeil par nuit. Ce chiffre vaut pour les adultes, y compris les personnes âgées : les enfants doivent dormir 10 heures, les ado 9 heures."


On récupère mieux avant minuit


FAUX. "Ce qui est vrai, c'est que les trois premières heures de sommeil permettent de mieux récupérer. Mais c'est le cas avant ou après minuit. Quelqu'un qui dort de 2 heures à 9 heures en tirera les mêmes bénéfices qu'un autre qui a dormi de 23 heures à 6 heures."


On dort mieux si on baisse le chauffage dans la chambre


VRAI. "Il faut perdre un degré de température pour s'endormir. Cette perte s'effectue par évaporation. S'il fait trop chaud, cela ne favorise pas l'endormissement. On considère qu'il faut une température inférieure à 20°, 18 étant l'idéal. Mieux vaut baisser le chauffage et ajouter une couverture ou une couette plus épaisse que l'on peut écarter si on a trop chaud."


Faire la sieste empêche de bien dormir la nuit


VRAI et FAUX. "Tout dépend de la sieste que vous faites et du dormeur que vous êtes. Une sieste trop tard, après 17 heures, empêche de dormir. Si vous êtes insomniaque, une sieste n'est pas une bonne idée non plus. Mais si vous avez un sommeil normal, la sieste ne pose pas de problème. La durée idéale est de 20 minutes. On gagne ainsi en attention et en temps de réaction, sans s'engager dans une phase de sommeil profond dont il est difficile d'émerger."


Qui dort dîne


VRAI et FAUX. "Ne pas manger du tout n'est pas une bonne idée car il faut avoir des réserves pour la longue période que représente la nuit pour l'organisme. Mais il n'est pas recommandé que le repas du soir soit le plus important de la journée, ce qui est souvent le cas. La digestion peut en effet jouer sur le sommeil. Par ailleurs, il faut privilégier les sucres lents, qui font dormir, et éviter les protéines, qui sont plutôt des excitants."


Le lait chaud fait dormir


VRAI. "Paradoxalement, les boissons chaudes font baisser la température centrale du corps par échange thermique, ce qui favorise l'endormissement, comme on l'a dit. Cela fonctionne aussi avec une tisane. Par ailleurs on trouve dans le lait du tryptophane qui se transforme en sérotonine, substance qui favorise le sommeil."


Boire un thé n'empêche pas de dormir


FAUX. "La théine est un excitant comme la caféine. Le thé, le café, le Coca-Cola, les boissons énergisantes type Redbull ont tous une incidence sur le sommeil. Ces produits créent des micro-réveils, rendent le sommeil plus léger. Leurs effets sont très variables en fonction des individus, mais mieux vaut les éviter à partir de 17 heures."


Il faut compter les moutons pour s'endormir


VRAI. "Pour s'endormir, il faut passer du réel à la rêverie. On est souvent envahis par la préoccupation de la journée passée ou à venir. Il faut se concentrer sur quelque chose de différent, basculer dans un monde de rêverie, ce que peut permettre quelque chose d'un peu loufoque comme compter les moutons. Nous recommandons plutôt d'imaginer quelque chose de plaisant comme une plage ou un paysage agréable, mais le principe est bon."




Sur le web: France : rien n’est trop beau pour le président chinois

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Journée du sommeil : oubliez portable, mail, télé. Pour bien dormir, soyez déconnectés,santes,articles femmes hommes,

28 Mars 2014, 17:35pm

Publié par hugo

TEMPS FORTSMunicipales 2014Nicolas SarkozyTémoignagesLaurent Ruquier
Journée du sommeil : oubliez portable, mail, télé. Pour bien dormir, soyez déconnectés
Publié le 28-03-2014 à 09h40 - Modifié à 11h26
11 réactions | 38773 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 5 minutes
Avatar de Sylvie Royant-Parola
Par Sylvie Royant-Parola
Psychiatre, médecin du sommeil
LE PLUS. Ce 28 mars, c'est la journée nationale du sommeil. Sur ce point, les chiffres sont pourtant alarmants : un conducteur sur dix s'endort au volant sur le trajet du travail. Et si c'était dû à nos mauvaises habitudes de vie ? Que faire pour les améliorer et mieux dormir ? Réponse de Sylvie Royant-Parola, psychiatre spécialiste du sommeil et présidente du Réseau Morphée.
Édité par Rozenn Le Carboulec
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Le 28 mars 2014, c'es la journée nationale du sommeil (POUZET/SIPA)

Notre société malmène très largement notre sommeil en tant que rythme fondamental qui correspond pourtant à un besoin vital aussi incontournable que de s’alimenter.

Ne pas dormir ou dormir insuffisamment expose à des conséquences graves. Les expériences de privations totales menées chez l’animal montrent qu’au-delà d’une durée qui dépend de l’espèce exposée, l’animal meurt dans un état d’infection et d’hyperthermie incontrôlable.

Chez l’homme les expériences de privation de sommeil n’ont jamais été menées jusqu’à cette zone de non retour mais elles nous ont appris que nous n’étions pas égaux face à la privation de sommeil.

Dormir insuffisamment entraîne une prise de poids

Certains, au bout de trois jours, ont beaucoup de mal à résister, accumulant erreurs d’attention, malaises, émotivité, hallucinations, alors qu’un autre, comme Randy Gardner (le champion répertorié de la privation de sommeil) a pu résister, jusqu’à 11 jours complets, et dans une forme relativement bonne.

Le retentissement d’une privation de sommeil sur l’humeur et sur la vigilance est connu depuis longtemps, mais ces dix dernières années de recherche scientifiques nous ont permis de comprendre les effets d’une privation partielle de sommeil sur le métabolisme, sur le cœur et sur les défenses immunitaires.

Ainsi, dormir insuffisamment conduit notre organisme à réagir comme quelqu’un qui est diabétique, avec à la clé une prise de poids.

Par ailleurs, le stress engendré est très délétère pour le cœur et constitue le lit de complications cardiovasculaires futures, hypertension, accidents vasculaire cérébraux, infarctus du myocarde.

Nous sommes dans une société en manque de sommeil

Malgré ces constatations et ce savoir, nous sommes dans une société en manque de sommeil.

Notre système de valeurs privilégie l’activité et le rendement.

L’homme endormi renvoie à l’inutilité, à la paresse ou à la maladie, alors que le sommeil est le moment où l’individu se reconstruit. Le corps répare les cellules, stocke l’énergie, reconstitue les défenses immunitaires, le cerveau traite les informations accumulées au cours de la journée, trie ce qui est inutile, classe les informations, retient et consolide les apprentissages et les souvenirs.

Tout notre équilibre dépend du sommeil.

Nouveaux médias, nouveaux comportements

L’évolution de notre mode de vie nous fait découvrir de nouvelles expériences et de nouveaux outils tout aussi fascinants que l’ont été l’électricité et le téléphone à la fin du XIXe et du XXe siècle.

Elles ont aussi rapport au temps et à la communication avec l’autre. Avec les voyages aériens, de plus en plus de gens se déplacent pour raisons professionnelles ou pour passer des vacances au soleil.

Une autre révolution est apparue avec internet et tous les médias communicants qui nous font oublier le temps et l’espace. L’individu connecté, via son ordinateur, tablette, smartphone, objets communicants divers, va devenir la règle. Avec sans doute, à l’opposé, un noyau de résistants qui par réaction et par choix seront déconnectés.

Cette évolution n’est pas sans risque sur nos rythmes et sur notre sommeil. Nous avons appris à les découvrir au travers des nouveaux comportements liés à ces nouveaux modes de vie.

Pour ceux qui croient qu’on peut faire n’importe quoi n’importe quand et dormir sur commande "quand je veux", l’expérience du décalage-horaire est toujours une expérience intéressante. Se sentir fatigué, nauséeux, somnolent en plein milieu de journée au retour d’un superbe séjour à Tahiti est vexant, et il encore plus difficile à vivre quand il faut l’expliquer à son collègue de bureau qui lui revient de sa Corrèze natale, mais en pleine forme !

Une modification du rapport au temps

La connexion via les nouveaux médias engendre d’autres problèmes. Ils instaurent une modification de la perception du temps, celui de la disponibilité permanente, l’immédiateté et de l’instantanéité. Répondre tout de suite et tout le temps par SMS, mail, messagerie instantanée.

Apparaissent ainsi de nouveaux troubles avec retard de l’endormissement, fractionnement du sommeil, diminution du sommeil lent, profond, et globalement, restriction du temps de sommeil.

C’est vrai chez l’adulte mais encore plus à risque pour les adolescents qui ont ainsi un moyen de s’évader de la maison et d’échapper à la surveillance des parents tout en restant sous leur nez, dans le fauteuil du salon, à table, ou plus problématique, dans leur lit en pleine nuit.



Illustration d'une jeune fille sur son ordinateur dans sa chambre, la nuit (A.JOCARD/AFP)

Ainsi, nous nous mettons en danger, sans le savoir, ou sans vouloir le savoir…

Ce qui contraste avec pléthore d’objets connectés ayant émergé avec les nouvelles technologies et qui nous promettent de nous aider à veiller sur notre santé en mesurant nos paramètres vitaux ; fréquence cardiaque, activité physique réalisée, calories absorbées et particulièrement notre sommeil qu’ils proposent de mieux contrôler.

Il faut dormir déconnecté

L’objectif n’est pas de refuser l’évolution de notre mode de vie et de prôner le retour à la nature, mais de savoir comment intégrer l’utilisation de ces nouvelles technologies pour en profiter sans en subir les inconvénients.

Pour un meilleur fonctionnement de notre organisme, il est important d’être bien synchronisé, or le grand synchroniseur de nos rythmes est avant tout la lumière du jour, celle qui nous illumine grâce au soleil.

Toutes les études montrent que plus l’individu est en phase avec une bonne régulation des rythmes biologiques, moins il est soumis à des ruptures stressantes et mieux la régulation de son poids, de son cœur, de son humeur se fait.

Plus le contraste entre le jour et la nuit sera tranchée, plus les rythmes seront bien structurés. La journée sera faite de lumière, d’activité, d’échanges, de sport… Alors que la nuit sera dans le noir, le silence, le retour sur soi, l’immobilité.

Autrement dit : déconnecté !

Pas facile à faire accepter aux adultes, et encore plus difficile à faire passer aux ados qui mettent dans leur smartphone toute leur identité. Comme disait un de mes jeunes patients à sa mère :

"M’enlever mon portable le soir ? Tu n’y penses pas ! C’est comme si tu voulais m’arracher la main !"

Pourtant, les parents sont là pour protéger leur enfant, et mettre des limites, quand on sait qu’un comportement est néfaste, est la priorité. Avant l’arrivée de ces nouvelles technologies, les parents avaient des référentiels qui leur permettaient de savoir ce qui était bien et ce qu’il fallait éviter. Actuellement, il faut inventer les règles pratiquement en même temps que la technologie apporte de nouvelles possibilités.

En pratique : lecture, calme et noir complet

Il faut réinstaurer de bonnes habitudes.

Une heure avant le coucher, une activité calme comme de la lecture est à privilégier.

La chambre doit être réservée au sommeil et à l’intimité, en bannissant les objets connectés, susceptibles de lancer des alertes intempestives. Pas de télévision, ni tablette, pas de téléphone portable dans la chambre.

Si vous avez besoin d’un réveil avec une alarme, choisissez le plus basique, en mettant les diodes lumineuses à l’intensité minimale, n’éblouissant pas vos yeux. Attention aux diodes des chargeurs (si vous êtes obligés de les avoir dans la chambre), en les cachant derrière un objet ou sous le lit, car ce sont des sources lumineuses qui peuvent être très gênantes.

Le matin, quand vous êtes réveillés, ne restez pas au lit à somnoler levez-vous, et si vous avez un peu de temps d’avance, organisez-vous une activité agréable pour en profiter avec plaisir.



Sur le web: Journée du sommeil: les troubles touchent aussi les enfants - 28/03

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Fraudes RATP et SNCF : en tant de crise, pas la peine de tirer sur les usagers,economie,salaire,

28 Mars 2014, 04:31am

Publié par hugo

Fraudes RATP et SNCF : en tant de crise, pas la peine de tirer sur les usagers
Publié le 27-03-2014 à 17h39 - Modifié à 19h41
1 réaction | 2397 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 5 minutes
Avatar de Enrique Moreira
Par Enrique Moreira
Journaliste
LE PLUS. Pass navigo oublié, ticket de métro égaré, fin de mois difficile. Chaque année, la fraude coûterait pas moins de 500 millions d'euros aux entreprises de transports publics. Alors sommes-nous tous des fraudeurs ? Certes, ce chiffre exorbitant peut effrayer, mais pour notre contributeur Enrique Moreira cette accusation lourde est infondée.
Édité par Louise Auvitu
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Selon un sondage Keolis, 55% des usagers reconnaissent ne pas toujours payer leur titre de transport. (E. Griffin/REX/SIPA)

Qui n'a jamais fraudé me jette la première pierre. Nombreux sont les abonnés aux transports publics qui se rendent compte qu'ils ont oublié leur pass en partant de chez eux le matin et se disent que c'est pas grave, de toute façon ils ont payé pour le mois.

Cela reste de la fraude et c'est illégal.

Pour Jean-Pierre Farandou, PDG de Keolis, filiale de la SNCF et qui opère dans quelques-unes des plus grandes villes de France (Lille, Lyon, Bordeaux, Rennes...)."Les personnes qui fraudent les transports en commun resteraient impunis." Première nouvelle.

500 millions d'euros, en voilà une somme conséquente

Mon expérience personnelle dit le contraire mais bon, je n'ai sûrement pas eu de chance.

Je décide donc d'en savoir plus sur le sujet. Internet aidant, je tombe rapidement sur deux articles : le premier de BFMTV.com attire mon attention. En effet, Jean-Pierre Farandou y interpelle les lecteurs sur leur sens des responsabilités.

"En temps de crise, être solidaire, c'est payer son billet", affirme-t-il. Et pour cause BFM reprend les informations parues dans "Le Figaro" du matin même où l'on apprend que "les entreprises de transport public ont tout essayé pour endiguer la fraude qui leur coûte chaque année 500 millions d'euros".

En voilà une somme conséquente qui devrait faire passer l'envie de frauder à un honnête citoyen.

Ce n'est pas une question de survie

Mais en lisant un peu plus loin que le titre accrocheur de cet article, j'apprends une autre information intéressante : ces 500 millions représentent le manque à gagner des principales entreprises de transport urbain.

La fraude s'élève "seulement", si je puis dire, à 30 millions d'euros pour Keolis, le reste est réparti entre la SNCF (300 millions d'euros) la RATP (100 millions) et enfin 70 millions pour toutes les autres entreprises.

30 millions, ce n'est toujours pas rien, surtout si vous le juxtaposez au mot "crise". Pourtant il semble que nous n'ayons pas tous la même définition de celle-ci.

Sur son site internet, Keolis annonce que "[son] chiffre d’affaires 2013 [a atteint] 5,1 milliards d’euros, en hausse de 2,2 % et en croissance de 112 millions d'euros par rapport à 2012". Il est également précisé qu'elle "prévoit un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros à horizon 2017".

Avec de telles perspectives, on comprend qu'en temps de crise, la perte de 30 millions d'euros à cause de quelques fraudeurs est une question de survie pour Keolis... ou pas.

La solidarité, ce n'est pas se faire une marge sur le dos des employés

Lorsqu'une entreprise exhorte les citoyens sur leur devoir moral, chacun est en droit d'attendre de celle-ci qu'elle soit exempte de tout reproche.

Pourtant, le quotidien régional "Midi Libre" écrivait, lundi 24 mars, que dans le conflit qui oppose Keolis Aude à ses salariés, "le Grand Narbonne et le conseil général [avaient dû taper] du poing sur la table".

Pourquoi ? Parce que, selon le président du Grand Narbonne, Jacques Bascou, Keolis est "une entreprise délégataire de service public qui pratique du "dumping financier" sur le dos des salariés".

Pour paraphraser à nouveau Jean-Pierre Farandou : en temps de crise, la solidarité, c'est de ne pas proposer des tarifs concurrentiels en faisant sa marge sur ses employés.

À quand un Pass Navigo a tarif unique ?

Quant à la RATP, peut être pense-t-elle que ses 100 millions d'euros de perte à cause de la fraude justifient à elle-seule l'augmentation du Pass Navigo mensuel zone 1-2 (pour les Français ne résidant pas à Paris, il s'agit des deux zones couvrant l'intégralité de la ville intra-muros).

Ce dernier est passé de 62,90 euros en 2012 à 67,10 euros en 2014 , soit une augmentation de 4 euros et 20 centimes en seulement deux ans. Ou encore la progression d'Imagine R, l'abandonnement annuel au réseau qui est passé de 315,30 euros sur la période 2013-2014 à 324,90 euros pour 2014-2015.

Ces tarifs excessivement chers (2 euros pour prendre le bus) s'expliquent sûrement par des frais de maintenance ou de gestion. Toujours est-il qu'en temps de crise, être solidaire ça aurait été, pourquoi pas, de faire un Pass Navigo à tarif unique.

Car, il faut le savoir, ce n'est pas le même prix pour voyager en Île-de France, si vous habitez à Mantes-la-Jolie, Gennevilliers ou dans le XVe arrondissement. Mais cette mesure qui avait été imaginée au moment des élections régionales de 2010 ne verra pas encore le jour. Elle a été clairement abandonnée par la RATP, en novembre 2013.

Une augmentation de 47% des tarifs TER

Enfin, il n'est pas nécessaire d'avoir fait Science-Po pour avoir remarqué que les tarifs du train avaient peu à peu progressé de "tiens je vais faire un geste écologique" à "bordel, prendre ma voiture me revient moins cher et je peux mettre la musique aussi fort que je veux".

Encore une fois, ce n'est pas moi qui invente mais les chiffres qui le prouvent. La Fondation iFRAP, un think tank dédié à l'analyse des politiques publiques et réputé pour sa neutralité note, dans un article publié le 29 mars 2013, que "les prix des grandes lignes ont augmenté de 37%", sur la période 2001-2011.

"Pour le TER c’est près de 47% en incluant les subventions d’exploitation versées par les Régions à la SNCF", ajoute le rapport. Les conclusions du think tank sont également éloquentes : "La conséquence de ces hausses de tarif c’est que les voyageurs […] se sont progressivement détournés du train pour d’autres moyens de transport".

En temps de crise, la solidarité, c'est d'imaginer que le train puisse de nouveau être abordable pour des familles nombreuses qui voudraient partir en vacances.

Et je n'évoque même pas les problèmes liés à la qualité du service (retards réguliers, manque de confort, accueil des personnes handicapés...)

Pas la peine de s'en prendre aux usagers

Pour finir, je dirais qu'en temps de crise, monsieur Jean-Pierre Farandou, la solidarité c'est de ne pas s'en prendre aux usagers qui se lèvent tôt (pour paraphraser un autre personnage public, un peu plus célèbre), prennent des transports qui leur coûtent chers, arrivent souvent en retard, ou ne sont tout simplement pas là alors même que ça risque de leur coûter leur travail.

Surtout lorsqu'il évoque une fraude qui compte pour 0,005 % du chiffre d'affaires de son entreprise pour la seule année 2013 et que 55 % des personnes qui avouent avoir fraudé, l'ont fait principalement parce qu'elles avaient oublié leur passe chez elles. C'est en tout cas la conclusion d'une enquête réalisée... à la demande de Keolis !

Sur le web: Fraude dans les transports: 400 millions de manque à gagner pour la RATP et la SNCF - 29/08


Fraude dans les transports: 400...Fraude dans les transports: 400 millions de manque à gagner pour la RATP et la SNCF - 29/08
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Accoucher dans l'eau serait risqué : non, c'est plutôt bon pour la mère... et le bébé,bebes,accouchement,meres,santes,

28 Mars 2014, 04:11am

Publié par hugo

Accoucher dans l'eau serait risqué : non, c'est plutôt bon pour la mère... et le bébé
Publié le 27-03-2014 à 13h20 - Modifié à 14h58
1 réaction | 8379 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 4 minutes
Avatar de Vanina Caïtucoli
Par Vanina Caïtucoli
Professionnelle de l’accompagnement périnatal
LE PLUS. L'accouchement dans l'eau ne serait pas sans risque. C'est ce que montrent deux groupes de chercheurs américains, qui ont observé qu'il entraînerait, dans quelques rares cas, des infections. Doit-on pour autant parler de dangerosité ? Vanina Caïtucoli, accompagnante périnatale, a accompagné plusieurs naissances dans l'eau. Elles se sont toujours très bien passées.
Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec
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Illustration d'une naissance dans l'eau aux États-Unis (J.JOHNSON/SIPA)

On a pu lire, récemment, qu’un rapport américain émettait des réserves sur les bienfaits de l’accouchement dans l’eau. Regardons cela d’un peu plus près et profitons de ce rapport pour approfondir le sujet.

Pour avoir vu beaucoup de naissances dans l’eau dans mon expérience d’accompagnante périnatale, pour avoir beaucoup échangé avec des sages-femmes familières de cette façon d’accoucher pour la femme et de naître pour un bébé… c’est plutôt très positif.

L'eau peut avoir de nombreux avantages

Faisons la différence entre croyances et faits réels. Pour les faits réels, on peut dire qu’il y a plus de facilité à accoucher dans l’eau puisque la chaleur de l’eau, son effet relaxant, participent à aider la femme à consentir à cette phase assez forte de la mise au monde de son bébé.

Il est très intéressant qu’une femme puisse bénéficier des avantages de l’eau pendant le travail, pendant les contractions qui précèdent l’arrivée de bébé. C’est très reposant et anti-stress. L’eau, dans un bain, dans une douche, soulage donc de la douleur tout en permettant au travail d’être plus efficace ! La femme peut passer une heure ou deux dans la baignoire, puis aller marcher un moment, puis, profiter d’un gros ballon puis retourner dans l’eau un moment, etc.

Dans l’eau, elle peut être assise, à genoux, allongée, accroupie, comme elle veut. Et si la baignoire est grande, son compagnon peut s’y glisser pour la soutenir ? On a de la chance qu’une chose aussi simple que de l’eau puisse autant aider une femme en travail, non ?

Cette naissance est plus facile pour le bébé

Et si elle va au bout de l’accouchement dans l’eau, pourquoi penser que le bébé va se noyer ? Il sort d’une poche remplie d’eau où il a passé neuf mois… Il ne doit utiliser ses poumons que lorsqu’il est au contact de l’air. Donc, tant qu’il est dans de l’eau (le liquide amniotique du ventre de sa maman ou l’eau de la baignoire où il naît), il continue à être oxygéné parfaitement par son cordon.

Une fois sorti de son ventre, la maman le prend doucement et l’amène à l’air libre, tranquillement. C’est très intense et très calme à la fois…

Pour le bébé, cette naissance est plus facile, car, notamment, il ne subira pas tout de suite l’effet de la pesanteur (je rappelle qu’il reçoit un kilogramme au cm² dès qu’il arrive au monde !), ni la différence de température (il passe de 37 degrés à 24 ou 25 degrés au mieux…) et ce sera moins violent pour lui.

Et pour la femme, son périnée est plus souple dans l’eau chaude, il se transforme mieux en toboggan pour aider le bébé à sortir…

Un accouchement qui ne convient pas à toutes les situations

Alors, me direz-vous, pourquoi tous les accouchements ne se font pas dans l’eau ? C’est que, pour l’accouchement dans l’eau comme pour tout, cela ne peut convenir à toutes les situations.

D’abord, peu de maternités sont équipées de baignoires ou de petites piscines. Ensuite parce que toutes les équipes ne sont pas formées à cela, or c’est nécessaire puisque les repères seront différents pour la sage-femme, notamment.

Et aussi parce que toutes les femmes ne sentent pas à l’aise dans l’eau ! Il faut déjà qu’elle en ait envie! Il est important de préciser cette notion "d’envie" : une femme enceinte qui a imaginé toute sa grossesse qu’elle accoucherait dans l’eau, qui en rêve depuis des mois, peut presque s’imposer de rester dans l’eau pour coller à son propre souhait alors que son corps essaie de lui dire d’en sortir… Elle écoute sa tête et pas son corps, ce ne sera pas simple…

De la même manière, lorsque la femme arrive à la maternité et que la baignoire est occupée par une autre maman, il est indispensable de l’avoir envisagé ! Si elle n’a pas imaginé que cela pourrait être le cas, elle va être plus que déstabilisée, elle peut croire qu’elle ne saura pas faire puisqu’elle a tout misé sur cet outil.

Par contre, si elle savait d’avance qu’une autre femme pourrait y être, elle aura envisagé d’autres outils (les massages, les positions, les portés, les points antidouleurs, la déambulation, etc.).

Car il faut savoir que pour un accouchement dans l’eau, il ne peut y avoir d’anesthésie péridurale… Il n’y a quasi aucune technique applicable, les choses se font au rythme de la femme et du bébé.

Quand il est question de vie, rien n'est jamais garanti

Serait-ce une explication à la réticence de ces médecins américains ?

Est-ce que leurs pratiques, maintenant ancrées, d’accouchements dirigés, sous contrôle, ne sont pas déstabilisées par cette forme de liberté vécue lors d’un tel accouchement ? Est-ce leur souci de promettre "100% de garanties" qui les incite à discriminer ce qui est différent ?

Personnellement, je pense qu’on oublie trop souvent que rien n’est garanti, jamais : ni d’accoucher dans l’air, ni dans l’eau, ni à la maison ni à la maternité…

Dès que la vie est "en route", on ne sait pas pour combien de temps, on ne peut rien garantir, même sous surveillance étroite ! Tant de choses nous échappent…

Doit-on parler de risques, en pensant qu’on pourrait les éviter, s’en exonérer ? Je ne crois pas…

Par contre, il est aisé d’augmenter les peurs chez les futurs parents et chez les médicaux ! Je ne suis pas partisane d’angélisme mais développer la confiance dans les compétences des femmes, des hommes, des bébés et des sages-femmes me semble nécessaire !

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Loi Florange censurée : "en colère", Édouard Martin cible l'UMP,politique,economie,ump,droite

28 Mars 2014, 04:03am

Publié par hugo

Loi Florange censurée : "en colère", Édouard Martin cible l'UMP
Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 27/03/2014 à 22h47


politique - économie - social
L'ancien leader syndical CFDT de Florange, Édouard Martin, le 18 décembre 2013. (photo d'Archives).
L'ancien leader syndical CFDT de Florange, Édouard Martin, le 18 décembre 2013. (photo d'Archives).
Crédit : RTL
L'ancien leader syndical de l'aciérie ArcelorMittal a dénoncé "une manœuvre politicienne et tacticienne" après la censure partielle de la "loi Florange" par le Conseil constitutionnel.


L'ancien syndicaliste, devenu candidat socialiste aux élections européennes dans l'Est, a exprimé sa "colère" envers l'UMP après la censure partielle ce jeudi de la "loi Florange" par le Conseil constitutionnel. "Le Conseil constitutionnel a été saisi par des élus UMP notamment de Moselle. En quoi ont-ils défendu l'intérêt général ?", s'est-il interrogé, dénonçant "une manoeuvre politicienne et tacticienne".




Les Sages ont jugé que l'obligation pour un employeur d'accepter une offre de reprise sérieuse ainsi que la compétence confiée au tribunal de commerce pour l'apprécier, avec des sanctions à la clé, constituaient une atteinte au droit de propriété et à la liberté d'entreprendre.




Un mauvais coup pour les Français et les travailleurs.Édouard Martin, candidat PS aux Européennes dans l'Est
"Certes cette loi n'allait pas suffisamment loin, mais elle apportait des droits nouveaux aux travailleurs", a-t-il poursuivi, expliquant que l'objectif du texte était de lutter contre "des prédateurs financiers intéressés uniquement par les carnets de commande et les brevets, qui ferment rapidement pour délocaliser".




"Le Conseil constitutionnel est dans son rôle, mais je me tourne vers l'UMP", a-t-il ajouté, jugeant que cette décision n'est pas tant une mauvaise nouvelle pour la majorité à trois jours du second tour des municipales qu'"un mauvais coup pour les Français et les travailleurs".




Selon l'emblématique ancien leader CFDT de Florange, "les Français ont envoyé un message à l'ensemble de la classe politique", notamment par leur abstention massive au premier tour.


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Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP

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Loi Florange censurée en partie : "Un échec idéologique" pour Hollande, selon Copé,politique,economie,

28 Mars 2014, 03:56am

Publié par hugo

Loi Florange censurée en partie : "Un échec idéologique" pour Hollande, selon Copé
Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 27/03/2014 à 20h05


politique - économie
Le président de l'UMP, Jean-François Copé, le dimanche 23 mars 2014 (Archives).
Le président de l'UMP, Jean-François Copé, le dimanche 23 mars 2014 (Archives).
Crédit : AFP / Miguel Medina
Pour le président de l'UMP, la censure partielle par le Conseil constitutionnel de la loi dite "Florange" sur la reprise de sites rentables marque un "échec de l'idéologie".


Jean-François Copé l'a affirmé ce jeudi 27 mars sur BFMTV : "C'est un scénario tragicomique que cette vraie-fausse loi qui était une vraie-fausse promesse électorale de François Hollande qui a fait croire à des gens qui étaient de bonne foi qu'on pourrait interdire les licenciements comme au bon vieux temps des marxistes".
Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a censuré une importante partie de la loi dite "Florange" sur la reprise de sites rentables qui traduisait une promesse de campagne de François Hollande. Le Conseil a partiellement donné raison aux parlementaires de l'opposition, en jugeant que l'obligation pour un employeur d'accepter une offre de reprise sérieuse ainsi que la compétence confiée au tribunal de commerce pour l'apprécier constituaient une atteinte au droit de propriété et à la liberté d'entreprendre.






Cette semaine est symbolique de tous les échecs de François Hollande.Jean-François Copé, président de l'UMP
"On pourrait pénaliser et sanctionner les entreprises qui ne commenceraient pas par chercher un repreneur, comme si un entrepreneur peut faire autre chose que trouver quelqu'un quand il est dans la difficulté. C'est de l'idéologie et c'est l'échec de l'idéologie", a-t-il affirmé.


Faisant référence aux statistiques du chômage, il a affirmé : "31.000 chômeurs de plus, c'est l'équivalent d'une ville moyenne. Aujourd'hui, l'annulation de loi 'Florange', loi idéologique, comme si on pouvait décréter une chose, alors que l'économie c'est d'abord des baisses de charge, des baisses de réglementation, pour encourager les gens à faire. Tout ça dans un contexte de sanction électorale très forte, parce que le désaveu a été fort dimanche". "Cette semaine est symbolique de tous les échecs de François Hollande", a conclu le député-maire de Meaux.


Une victoire pour le Medef


De son côté, le Medef s'est "réjoui" de cette censure partielle : "Le Medef a alerté les pouvoirs publics depuis des mois sur les dispositions inapplicables et dangereuses pour l'économie de notre pays de la proposition de loi visant à reconquérir l'économie réelle, dite 'loi Florange', qui porte atteinte à la liberté d'entreprendre et au droit de propriété".
"Il se réjouit que le Conseil Constitutionnel soit parvenu aux mêmes conclusions et qu'il ait décidé que ces atteintes à ces liberté et droit fondamentaux étaient disproportionnées, et donc contraires à la Constitution", poursuit le Medef.




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« Pourquoi j’ai voté FN ? Je voulais leur mettre une claque »,fn,extreme droite

28 Mars 2014, 03:50am

Publié par hugo

Région > Lille et ses environs > Lille-Sud
« Pourquoi j’ai voté FN ? Je voulais leur mettre une claque »
PUBLIÉ LE 27/03/2014 - MIS À JOUR LE 27/03/2014 À 05:47
PAR PATRICK SEGHI - PHOTO ARCHIVES
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Le Front national a réalisé son meilleur score à Lille-Sud (22,80 %). Samir (prénom d’emprunt) explique les raisons qui l’ont poussé du vote socialiste au bulletin frontiste. Son témoignage dépasse toute analyse politique. Sa valeur ajoutée est affective.


« Samir » vit à la Briqueterie, à Lille-Sud, le quartier qui a le plus voté Front national dimanche.
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Samir a 44 ans. Il semble un peu nerveux. Anonymat exigé. Photo interdite. Mal à l’aise. Regard fuyant. Toute sa vie, il a « voté socialiste ». Toute sa vie à l’exception de ce dimanche 23 mars, où un changement radical s’est opéré dans sa façon d’appréhender les choses. Samir, qui travaille dans une association, parfois de façon « bénévole dans les écoles », a glissé un bulletin frontiste dans l’urne. Une première. Un déchirement politique qui vire au cri de désespoir pour cet habitant de Lille-Sud, « de la Briqueterie, des 400 Maisons », précise-t-il. Juste au cœur du maelström qui a vu le parti de Marine Le Pen atteindre les 22,80 % des suffrages. Son meilleur score à Lille.
Loyers trop chers
« Maman serait honteuse si elle savait. » Maman ? « Martine Aubry. » Tout est dit sur la nature des rapports au politique. Une attente démesurée, passionnelle, affective, déçue par des promesses jugées « non tenues » qui s’est traduite dimanche par un « vote sanction ». « J’ai voté FN pour leur mettre un claque. » Samir n’a pas été le seul. La gifle a été magistrale et a provoqué une onde de choc dans les quartiers populaires. « On attend un peu plus que de simples structures à Lille-Sud. Oui, cela avance un peu, mais c’est toujours aussi difficile aux 400 Maisons. Il n’y a aucune animation. Quand on construit des logements ici, les loyers sont trop chers. » La débrouille lui sert de palliatif. « Pour l’emploi, on envoie des courriers et on ne reçoit aucune réponse. »
Pas « programmés pour voter socialiste »
Sentiment « d’abandon » en bandoulière, Samir illustre son propos par cette piscine sauvage montée en été. « Il fallait bien prendre les choses en main pour les enfants du quartier. C’était surveillé, aucun danger. » Le décalage avec la réalité est tel qu’il conduit à sourire. Vient la question. « Non, cela ne me gêne pas de voter FN en tant que Maghrébin. S’il faut faire bouger les choses… » « Déçu par les socialistes, par la droite de Sarkozy », Samir ne voit plus que cette échappatoire. « Les scrutins ont beau être différents, pour nous, c’est toujours pareil. Martine Aubry aurait tort de croire que nous sommes génétiquement programmés pour voter socialiste. » En grattant un peu, c’est la question de la sécurité qui surgit. « Plus de sécurité dans les quartiers. La Briqueterie, c’est chaud. Rodéos, deals… J’aimerais que la police soit plus présente. »
Le dernier jour
Reste l’horizon du second tour. Samir hésite à refranchir le Rubicon. « Je ne pense pas revoter pour le FN. Je pourrais voter à nouveau socialiste, mais sur la base de réels engagements, écrits et signés. Nous allons nous concerter et attendre la dernière minute pour voir ce que cela donne. Mais il est fort probable que l’on vote blanc. » Du vote sanction à l’indifférence. Le tout en une petite semaine. « Autour de moi, c’est pareil. On décidera le dernier jour. » De la volatilité d’une élection.
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Carême 2014 : un esprit d'écoute,protestants,reforme,

27 Mars 2014, 03:11am

Publié par hugo



Carême 2014 : un esprit d'écoute
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00:54 32:01


Service radio - FPF
"Quel esprit nous anime ?" C'est le thème des conférences de Carême diffusées sur France Culture, pendant six dimanches, du 9 mars au 13 avril 2014.
— 24 MARS 2014 — L'ÉQUIPE DU SERVICE RADIO DE LA FPF
Protestants, chrétiens, baptisés, nous sommes appelés à vivre en nouveauté de vie, à laisser l’Esprit du Seigneur inspirer nos actes, nos paroles, nos comportements. Quel est cet Esprit qui nous anime et nous fait vivre au diapason de Dieu ? A partir de quelques textes bibliques, nous découvrons comment cet Esprit nous conforme à la volonté du Seigneur, c’est une transformation lente qui contredit souvent nos réflexes et la culture ambiante.

Les disciples de Jésus cherchaient à savoir qui était le plus grand, le plus méritant ; Jésus inverse leur échelle des valeurs, il prône l’accueil inconditionnel, la non-concurrence, l’esprit de service.

Quel Esprit nous anime sera le refrain de ces six conférences de Carême.




Le Service radio de la fédération protestante de France produit le Service protestant (émissions cultuelles radiodiffusées sur France Culture le dimanche à 8h30).
www.protestants.org/index.php?id=69
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Vivons ensemble comme des frères, ou nous mourrons ensemble comme des imbéciles.
Martin Luther King

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Le nouveau visage du sexe tarifé,femmes,feminisme,

27 Mars 2014, 02:33am

Publié par hugo

LESNOUVELLESNEWS - REVUE DE PRESSE > Lu sur la toile >
Le nouveau visage du sexe tarifé


Mis en ligne le 26/03/14 I Rédaction par la rédaction

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La presse se penche sur le phénomène des « sugar babies » et « sugar daddies ». Nouvel avatar de prostitution.


Où est la frontière entre site de rencontres et prostitution déguisée ? LeMonde.fr et LeFigaro.fr se penchent, d'un même élan sur la montée en puissance en France de SeekingArrangement.com. Ce site internet né aux États-Unis se propose de mettre en relation des « sugar daddies » et des « sugar babies », autrement dit des hommes plutôt âgés et fortunés et des jeunes femmes en quête de cadeaux et d'argent.


Elles sont en premier lieu censées leur tenir compagnie lors de soirées, mais « la grande majorité de ces rencontres aboutissent au bout de quelques rendez-vous à des relations sexuelles », note Le Monde. Le site revendique 40.000 « sugar babies » en France, dont 7 500 étudiantes, selon Le Figaro. Le Monde voit de son côté « la perspective inquiétante d'une nouvelle forme de prostitution étudiante. Un phénomène difficile à quantifier faute d'étude d'ampleur. »


Les quelques « sugar babies » qui témoignent racontent gagner entre plusieurs centaines et quelques milliers d'euros par mois, mais refusent d'assimiler leur activité à de la prostitution. Le site, de son côté, joue à fond la carte de l'argent facile, mais évite d'être assimilé au proxénétisme en se posant en simple facilitateur de relations.


« Aux États-Unis, où la prostitution est interdite, la justice n'a jamais réussi à trouver l'angle légal pour interdire ce site ou faire condamner son créateur », observe Le Monde, tout en estimant que « les clients de seekingarrangement qui monnayent une relation sexuelle pourraient théoriquement tomber sous le coup de la loi sur la pénalisation les clients (en cours d'examen). » Mais la future loi ne devrait pas comporter de dispositif spécifique à ce genre de site, note Le Figaro.

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Les statistiques du bonheur,sante,bonheur,

27 Mars 2014, 02:27am

Publié par hugo



CIVILISATION > Bien-être >
Les statistiques du bonheur


Mis en ligne le 20/03/14 I Rédaction par la rédaction

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BonheurLa journée internationale du bonheur, le 20 mars, est l'occasion de réfléchir à la façon de penser... et mesurer le bien-être.





Ce 20 mars 2014, c'est la deuxième édition de la Journée internationale du bonheur. Non, il ne s'agit pas de chanter, selon vos goûts, du Pharrell Williams, du Bobby McFerrin ou du Gérard Lenorman.


C'est davantage l'occasion, comme le souligne l'ONU, de mettre en avant la nécessité « d'un nouveau paradigme économique ». L'importance de la prise en compte du bien-être dans l'orientation des politiques publiques (Voir : Le 20 mars, Journée mondiale du bonheur).


Penser le bien-être, au-delà des seules données économiques du Produit intérieur brut (PIB) : cette approche poursuit les travaux de la commission Stiglitz, une question suivie de près par Les Nouvelles NEWS (Voir notre dossier Bien-être et croissance).


Pour Eurostat, la France un peu mieux que la moyenne européenne


A l'occasion de cette deuxième journée internationale du bonheur, l'organisme statistique européen, Eurostat, met en avant une nouvelle base de données.


En retenant « 8+1 indicateurs » : conditions de vie matérielle ; activité productive ou principale ; santé ; éducation ; vie sociale et loisirs ; sécurité économique et physique ; gouvernance et droits élémentaires ; environnement naturel et cadre de vie. Ainsi qu'une mesure de la perception de l’expérience générale de la vie.


Où l'on voit par exemple (dans le tableau ci-dessous) qu'en terme d'inégalités de revenus (le rapport entre le niveau de revenus des 20% les plus riches et les 20% les plus pauvres) la France fait mieux que la moyenne européenne (4,5 contre 5,1). C'est d'ailleurs le cas dans tous les domaines, même en termes d'exposition aux particules fines (PM10).


Indicateurs tous azimuts


La mesure du bien-être, au-delà du PIB, reste un travail de longue haleine. Des Etats et des organisations réfléchissent séparément ou en commun, à l'élaboration de nouveaux indicateurs.


En 2012 le Programme des Nations Unies pour l'Environnement a dévoilé l'IWI, un nouvel indicateur de mesure de la croissance « durable ».


L'OCDE développe ainsi depuis 2011 son « Indice Vivre Mieux » interactif, et a même commencé en 2013 à se pencher sur le bien-être subjectif.


En France, en janvier 2013, l'INSEE publiait sa première enquête de l'INSEE sur la perception du bien-être (Voir : L'argent et autres composantes du bonheur).





EurostatBonheur





Le SPA est une devise (artificielle) commune qui élimine les différences de niveaux de prix entre pays permettant ainsi des comparaisons pertinentes entre pays du PIB en volumes.


Le revenu médian est la valeur du revenu qui sépare la population, lorsqu’elle est classée en fonction du revenu, en deux parties égales: exactement 50% des individus disposent d’un revenu inférieur à cette valeur et l’autre moitié d’un revenu supérieur.


Le rapport interquintile de revenu est le rapport entre la part du revenu total perçu par les 20% de la population ayant le revenu le plus élevé (quintile supérieur) et la part du revenu total perçu par les 20% de la population ayant le revenu le plus bas (quintile inférieur). Par revenu, on entend revenu disponible équivalent.


Le chômage de longue durée est la part des actifs sans emploi depuis 12 mois ou plus sur la population active totale (personnes ayant un emploi et chômeurs).


L’espérance de vie est le nombre moyen d’années qu’un nouveau-né peut espérer vivre s’il se trouve, tout au long de sa vie, dans les conditions de mortalité du moment.


Les personnes ayant quitté prématurément l’éducation sont les personnes âgées de 18 à 24 ans possédant au mieux un niveau d’enseignement secondaire inférieur et ne poursuivant ni études, ni formation.


L’incapacité à faire face à des dépenses imprévues mesure les personnes dans l’incapacité de faire face à des dépenses financières imprévues en proportion de la population totale.


Le taux d’homicide indique le nombre moyen d’homicides sur la période 2010-2012 exprimé par 100 000 habitants.


L’écart de rémunération entre les sexes représente la différence entre les gains salariaux horaires bruts moyens des


hommes et des femmes exprimée en pourcentage de la rémunération horaire brute moyenne des hommes salariés.


L’exposition aux PM10 est la concentration moyenne annuelle, pondérée en fonction de la population, de particules fines (PM10 – particules d’un diamètre inférieur à 10 micromètres) en microgrammes par mètre cube d’air à laquelle les résidents des villes de plus de 100 000 habitants sont exposés. Source: Agence européenne pour l’environnement.


La satisfaction dans la vie: auto-évaluation du degré de satisfaction à l’égard de la vie en général sur une échelle de 1 (très insatisfait) à 10 (très satisfait). Source: Eurofound.





Photo : "Utopie du bonheur" stencil [Lyon, France]. Par biphop sur Flickr

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