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Le blog de hugo,

Pinar Selek, écrivain en exil,protestant,reforme,

26 Mars 2014, 03:11am

Publié par hugo

L'ÉCRIVAIN TURQUE PINAR SELEK© PHILIPPE BOHLINGER
RENCONTRE 25 MARS 2014
Auteurs
Philippe Bohlinger
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Pinar Selek, écrivain en exil


Condamnée par un tribunal d’Istanbul pour terrorisme, cette sociologue turque, engagée dans la défense des droits de l’homme, vit en exil à Strasbourg.


À lire


La Maison du Bosphore
Pinar Selek
traduit du turc par Sibel Kerem
éd. Liana Levi, avril 2013
320 p., 21 €.
En levant le mandat d’arrêt international émis à son encontre par Ankara, Interpol lui a rendu un peu de sa liberté de mouvement. Pour autant, elle ne pourra pas retourner dans son pays, la Turquie, où doivent se dérouler le 30 mars des élections municipales sous haute tension. Un scandale de corruption touche depuis plusieurs mois le gouvernement Erdogan.


Condamnée à trois reprises pour actes de terrorisme, acquittée trois fois depuis 2006, Pinar Selek, quarante-trois ans, a été jugée pour la quatrième fois coupable par un tribunal pénal d’Istanbul le 24 janvier 2013. La peine la plus lourde est tombée : la réclusion à perpétuité. Un choc pour cette sociologue militante des droits de l’homme qui a trouvé refuge à Strasbourg il y a deux ans. « J’ai eu le sentiment d’apprendre la mort d’un proche », confie-t-elle. L’affaire sur laquelle la Cour de cassation d’Ankara doit rendre son arrêt le 30 avril prochain a désormais plus de quinze ans.


Acharnement judiciaire


À l’époque, la jeune étudiante en sociologie qui aime enquêter aux marges de la société s’intéresse à la question kurde : « Tous les jours, la télévision annonçait la mort de “terroristes”, des militants de l’organisation armée PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) qui combattent pour l’indépendance des territoires du sud-est de la Turquie. Ils étaient décrits comme des “montagnards”, car le mot “Kurdes” restait tabou. Me définissant comme pacifiste, j’ai voulu comprendre les motivations de cette population », se souvient-elle.


Après la mort de sept personnes dans une explosion sur le marché aux épices d’Istanbul en juillet 1998, elle est arrêtée par la police. Accusée d’avoir organisé un attentat, la jeune femme de 27 ans est torturée en vue d’obtenir les noms de membres du PKK qu’elle a interviewés. Un voile d’ombre traverse son visage à l’évocation de cet épisode : « J’ai subi des électrochocs pendant une semaine nuit et jour. A force d’être suspendue par les bras, je n’ai plus pu bouger les mains et les doigts pendant trois à quatre mois. Moi qui n’avais jamais subi la moindre claque de la part de mes parents.» À sa sortie de prison, deux ans et demi plus tard, son envie de se battre est intacte. Engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, elle participe à la fondation d’une association féministe. Acquittée une première fois, la sociologue qui explore les rapports de domination, publie un essai intitulé Devenir un homme en rampant (2008) sur la construction de la masculinité dans le contexte du service militaire. Un essai qui lui vaudra des menaces et pressions de toutes sortes.


Poursuivez la lecture de cet article en cliquant ici.

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Municipales : des protestantes engagées,protestants,reforme

26 Mars 2014, 02:46am

Publié par hugo

TROIS DES CINQ CANDIDATES INTERROGÉES : CLOTILDE RIPOULL (GAUCHE), ANNE DEHESTRU ET LAURENCE ROUX-FOUILLET (DROITE)DR
SOCIÉTÉ 20 MARS 2014
Auteurs
Nathalie Leenhardt
Frédérick Casadesus
Philippe Bohlinger
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Municipales : des protestantes engagées


Cinq femmes protestantes expliquent les raisons de leur engagement au service de la collectivité.


Elles ont beau ne pas être sur les mêmes cases de l’échiquier politique, elles parlent de leur engagement avec les mêmes termes : le sens des responsabilités, inscrit dans leur ADN réformé, la volonté de servir, le refus des promesses gartuites. Elles, ce sont cinq femmes protestantes qui se présentent ou plutôt se représentent aux élections municipales, dimanche prochain.


Laurence Roux-Fouillet, 46 ans, a déjà fait deux mandats comme élue municipale à Sèvres (22 000 habitants), dans les Hauts-de-Seine. Après l’accident de santé dont fut victime François Kosciusko-Morizet à l’automne, elle a décidé de prendre la tête de liste et reçu l’adoubement de l’UMP, du MoDem et de l’UDI, elle qui, jusqu’alors, n’était pas « encartée ». Rencontrée quelques jours avant le premier tour, elle se dit « confiante et portée par son équipe ». Elle insiste beaucoup sur cette notion de « collectif ». Elle a choisi ceux et celles qui l’entourent (35 conseillers), en faisant un mixte entre les sortants et de nouveaux venus : « Il me fallait allier l’expérience et le renouvellement. »


Rendre ce que l’on a reçu


Travailler en équipe, c’est aussi ce qui séduit Marianne Barandon-Prat, première adjointe à Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac (750 habitants) dans le Gard. Cette retraitée de 72 ans, « qui a toujours voté à gauche », se présente « pour servir ». Elle se réjouit de la composition de la liste apolitique (16 candidats) qui s’est constituée, avec des anciens du village et des « néo-durfortiens » arrivés récemment.


Mais pourquoi se lancer en politique ? Rendre ce que l’on reçu, ces mots reviennent de la même façon dans la bouche des candidates. « Le calvinisme, c’est le sens de la responsabilité, dit Anne Dehestru, tête de liste UDI à Guebwiller (11 500 habitants), dans le Haut-Rhin. La grâce existe, tout est grâce. Mais quand on a eu la chance d’avoir des repères et des valeurs, il est important de rendre ce qu’on a reçu. » C’est ce que dit aussi Laurence Roux-Fouillet, reprenant les mots de sa grand-mère réformée, qui vivait à Nancy. Elle poursuit : « Je ne pouvais m’imaginer passer ma vie à la regarder défiler. Pour moi, il est essentiel de prendre part à ce qui se passe et j’aime la proximité », en insistant sur le fait que son engagement paroissial a aussi été un vecteur d’encouragement. En 2000, la loi sur la parité, que pourtant elle n’approuvait pas, n’étant pas favorable au principe de discrimination positive, fut un déclic. « Une porte s’est ouverte, j’ai écrit au maire pour mettre mes compétences dans le domaine du handicap au service de la collectivité. »


Marianne Barandon-Prat fait elle aussi le lien avec ses engagements au sein de l’Église, elle qui fut engagée au Conseil régional de Centre-Rhône-Alpes et qui a aussi un passé dans l’aumônerie hospitalière. Elle commente : « C’est sûr qu’on marche davantage dans le même sens en Église que dans une municipalité. Mais le sens de l’engagement est le même. »


Des propos que ne renierait pas Anne Dehestru. Vice-présidente de l’Église protestante réformée d’Alsace-Moselle (EPRAL), conseillère d’opposition pendant deux mandats, cette femme de 55 ans, consultante en ressources humaines, estime que « la politique est dans les gènes des protestants. N’étant pas satisfaite du fonctionnement actuel de la démocratie, j’estime que le meilleur moyen de le faire changer, c’est d’agir de l’intérieur. »


C’est bien ce « y’a qu’à, faut qu’on » que refuse Martine Aubert, qui se présente comme 2e adjointe à Quissac (3 100 habitants), dans le Gard, sur une liste apolitique. Cette retraitée de 66 ans, qui se dit « du centre », elle aussi engagée dans l’Église, explique qu’un élu n’est pas là pour « se défiler » : « Nous devons assumer nos décisions et surtout ne pas promettre la lune pour ne pas décevoir. » Sur ce terrain, Laurence Roux-Fouillet préfère parler de « projets chiffrés » que de promesses, et se réjouit qu’au fil de la campagne les questions des citoyens deviennent de moins en moins idéologiques.


Réalistes, ancrées dans le quotidien, ces candidates interrogées insistent sur leur intérêt pour « l’humain ». « Mon ancrage protestant me conduit à m’attacher à l’aspect humain de la vie publique et sociale, dit ainsi Clotilde Ripoull, 42 ans, tête de liste de « Perpignan équilibre » (120 100 habitants). C’est pourquoi notre programme contient en premier lieu des propositions tournées vers le travail et l’emploi, dans une ville où le chômage est un fléau et touche près de 30 % des jeunes. »


Les jeunes, cette préoccupation revient souvent dans les propos, Marianne Barandon-Prat souhaitant créer un conseil municipal des jeunes, initiative dont se félicite Laurence Roux-Feuillet, qui souhaite élargir la mesure. Qu’elles soient de droite, de gauche ou du centre, ces candidates expriment le même désir de se battre, de mobiliser leur énergie pour des lieux de vie sereins et conviviaux et affirment la même vigilance à ne pas grever les finances de la commune, tant les impôts sont devenus une source d’allergie pour tous les citoyens.


Franchiraient-elles pour autant le pas de passer d’un bord à l’autre ? « Jamais, dit Marianne Barandon-Prat. La gauche est ma famille, j’ai été élevée dans un milieu de revendications ouvrières et syndicalistes. » « Je me revendique d’une droite sociale, répond en écho Laurence Roux-Fouillet. Les objectifs des élus sont les mêmes en fait, seuls les moyens d’y arriver diffèrent, je suis opposée au tout gratuit, à l’assistanat, il faut responsabiliser les citoyens, les informer du coût réel des services. »


Vivement la fin !


Interrogées sur le rôle des femmes en politique, Anne Dehestru juge que celles-ci « sont bien acceptées, quand elles restent dans les seconds rôles ». Laurence Roux-Fouillet dit aussi avec humour combien on l’a longtemps cantonnée au « social » alors que ce qui la passionne, c’est la voirie !


Une chose est sûre, toutes se réjouissent que la campagne s’arrête, notamment Clotilde Ripoull : « La campagne actuelle est particulièrement complexe. La dégradation de nos institutions, qu’il faut réformer en profondeur, provoque le mécontentement de nos concitoyens. Le fonctionnement des partis politiques a coupé les citoyens de leurs représentants. Les affaires politico-financières qui apparaissent de façon récurrente décrédibilisent l’ensemble de la classe politique. » Laurence Roux-Fouillet ajoute : « La campagne heureusement, ça n’a qu’un temps, après tout s’apaise, on peut recommencer à travailler avec ceux de l’autre bord, que l’on croise par ailleurs dans le domaine associatif. » « Moi, j’ai horreur de ces périodes de campagne, renchérit Martine Aubert, car trop d’individus se croient obligés de devenir batailleurs, agressifs. Or, nous savons bien que nous serons amenés à travailler ensemble, après. » Et Marianne Barandon-Prat de conclure : « J’ose croire qu’on peut avoir une vision fraternelle de la vie municipale. » Une belle vision...

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En Espagne, on achève bien les chômeurs,emploi,economie,

26 Mars 2014, 02:28am

Publié par hugo

En Espagne, on achève bien les chômeurs
Les chômeurs espagnols devront-ils bientôt danser jusqu'à la mort, comme dans le film de Sydney Pollack 'On achève bien les chevaux', pour obtenir un job ?
Les chômeurs espagnols devront-ils bientôt danser jusqu'à la mort, comme dans le film de Sydney Pollack 'On achève bien les chevaux', pour obtenir un job ?
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RÉAGIR !Jeu, 20/03/2014 - 13:45Par
Lucía Martín (Madrid)
Salarié payé en freelance, travail gratuit, période d'essai non rémunérée… En Espagne, les employeurs profitent allègrement de la désespérance des chômeurs. Florilège de ces annonces, de plus en plus nombreuses, qui prêteraient à sourire, si ce n'était à pleurer.


Entretien d’embauche au siège d’une maison d’édition allemande à Madrid:


Nous cherchons un journaliste pour se charger de la rédaction d’un magazine destiné aux enfants. Le salaire est de 1.200 euros bruts par mois. Vous devez être freelance, c’est à dire à votre compte. Les horaires seront de 9 à 17 heures du lundi au jeudi, et les vendredi de 9 h à 14 h. Ceci dit, les jours de bouclage, il faudra évidemment rester plus tard bien "…


Voici ce que l’on me proposait, il y a quelques mois, après une carrière de 14 ans comme journaliste en Espagne pour les plus importants groupes de presse du pays. Une offre abusive: un poste de rédacteur alors que gérer l'ensemble du contenu d’un magazine est plutôt responsabilité d’un rédacteur en chef, ceci sans que l’entreprise ne paye les charges sociales mais qui exige votre présence toute la semaine comme un employé. Le tout pour un salaire, après taxes, de 948 euros par mois.


Bienvenue sur le marché du travail espagnol. Les offres abusives y sont désormais monnaie courante. Et il y en a de bien pires que celle-là.


Il y a presque 10 ans, en 2005, le terme mileurista (celui dont le salaire ne dépasse pas 1.000 euros) apparaissait en Espagne, dans le quotidien El Pais, pour qualifier cette génération de jeunes Espagnols aux salaires misérables malgré des études universitaires.


De l'eau a coulé sous les ponts… Aujourd'hui, beaucoup de ces jeunes, mais aussi des quadras ou des quinquagénaires, aimeraient bien toucher un salaire de 1.000 euros! Avec la crise, la chute du marché immobilier et la réforme du marché de travail mise en œuvre par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, les salaires ont considérablement chuté en Espagne. Les conditions de travail, elles, frôlent parfois l’esclavage.


Le premier à choper le billet a le job


Résultat, asphyxiés par le chômage (26% de la population) les Espagnols sont prêts à tout pour décrocher un job. C’est le cas de Clio Almansa: cette jeune femme de Mataró, en Catalogne, a postulé en octobre dernier à un poste de commerciale au sein de l’entreprise Ecoline 2010, spécialisée dans la vente d’aspirateurs. Lors de la sélection, l’employeur a réparti les postulants en trois groupes et leur a montré un billet de 50 euros:


Le billet fera partie du salaire de celui qui arrive à le prendre",


a-t-il annoncé avant de le laisser tomber au sol. Clio a soudainement vu se jeter autour d'elle des candidats avides, du billet mais surtout du poste. Elle a reçu des coups dans les jambes, les bras, la tête… Résultat ? Lésion d'une vertèbre dorsale…


Les responsables n’ont même pas eu la décence d’appeler une ambulance alors que la jeune femme ne pouvait plus se lever. Finalement, c’est grâce à l’aide d’une amie qu’elle a pu se rendre à l’hôpital. Après un arrêt maladie de presque un an, elle vient de porter plainte contre l’entreprise, qui, entre temps, a changé de nom et d’adresse.


Si ma cliente ne s’était pas cassée une vertèbre, rien ne se serait passé. Les gens ne portent pas plainte d’habitude. Mais ma cliente l’a fait. En avril, nous aurons la date du procès et je pense que l’on peut gagner même s’il n’y a pas de jurisprudence",


explique Daniel Salvador, avocat de la jeune Clio. L'aventure de Clio Almansa n'est pas une exception:


Il y a quelques jours, nous avons appris le cas d’un bar -et il ne s’agit pas d’une maison close mais d’un simple bar- où les serveuses sont habillées en lingerie. Côté légalité, il n’y a rien à faire".


"Je ne peux pas te payer mais tu seras célèbre !"


Récemment, un magasin proposait un poste de vendeuse avec période d’essai de 2 mois. Rien d'étrange si ce n’est que ces deux mois d’essai ne sont pas rémunérés:






Période d’essai de 2 mois, du lundi au samedi, de 10 h à 14 h et de 17 à 20.30. Après ces deux mois non rémunerés, si vous atteignez le taux de ventes requis, vous serez payé à la journée chaque fois que l’on aura besoin de vous au magasin".


Evidemment, la seule garantie de cette offre est de travailler gratuitement pour l’entreprise durant deux mois. Pas de salaire, ni d’assurance. Mieux vaut faire du bénévolat! Au moins, on en tire une satisfaction personnelle.


S’agit-il d’une blague ? Non, on retrouve ces offres d’emploi délirantes dans tous les secteurs d’activité, comme d'ailleurs dans celui de la communication et du journalisme. L’association qui représente les journalistes à Madrid, APM, a créé le hasthag #gratisnotrabajo pour dénoncer ces abus. Et il y en a beaucoup, parce qu'il est courant que les médias, grands ou petits, souhaitent payer le journaliste avec ce qu’ils appellent de la visibilité: "Je ne peux pas te payer mais tu sais, nous avons beaucoup de lecteurs, ton article sera lu". Traduire: tu ne pourras pas manger mais tu vas devenir célèbre !


"Tu veux le job? Paie le loyer de la boîte !"


Parfois, il y a un salaire mais c'est comme s'il n'y en avait pas:


Magazine cherche journaliste pour rédiger quatre articles par jour (entre 200 et 250 mots chacun). Article payé 30 centimes d’euros".


De quoi payer son crédit bien sûr! Mais il y en a encore mieux dans ce secteur où tous les coups semblent permis:


Radio Kanal Barcelona cherche 20 journalistes sport pour un nouveau programme. Le journaliste devra payer 100 euros par mois pour participer aux charges du studio (loyer et autres) mais il peut apporter un annonceur pour s’assurer un retour sur investissement".


Vous avez bien lu: non seulement vous n’allez pas avoir de salaire, mais vous devrez payer pour travailler !


Dans certains cas, la formation du candidat n’est pas importante:


Cherchons femme pour émission télé. Rémunérée. Âge: entre 18 et 22 ans. Taille: à partir de 1.70. Mensurations: 36-38. Langues: catalan et castillan".






On se demande s'il s’agit d’un poste de journaliste...


Aux yeux de l'avocat Daniel Salvador, la seule solution pour enrayer cette profusion d'annonces low-cost est tout simplement de ne pas se laisser faire: "Je dis aux gens de porter plainte. Pour une plainte à la police, il n'y a même pas besoin d’un avocat", plaide-t-il.


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Des Roms empêchés de monter dans des bus : la RATP fait un rappel au règlement

26 Mars 2014, 02:03am

Publié par hugo


Des Roms empêchés de monter dans des bus : la RATP fait un rappel au règlement
Le Point.fr - Publié le 25/03/2014 à 21:48
A la suite de la plainte d'un jeune Rom, la RATP a rappelé aux chauffeurs d'un centre de banlieue parisienne qu'ils devaient accepter tous les voyageurs.


Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © LOIC VENANCE / AFP
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Par Pascal Praud
La RATP a rappelé aux chauffeurs d'un centre de bus de banlieue parisienne qu'ils devaient accepter à bord tous les voyageurs sans discrimination, après la plainte d'un jeune Rom roumain, qui a donné lieu à une enquête du Défenseur des droits.


Cosmin, 23 ans, travaille pour l'association Les Enfants du Canal à Paris et habitait jusqu'à ces derniers jours dans un bidonville de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Il affirme ne pas avoir été autorisé fin janvier à monter dans le bus 213 à cause de son origine, confirmant une information de Mediapart. "Les Roumains ils vont à pied, pas dans le bus", lui aurait déclaré le chauffeur, selon la plainte contre X qu'il a déposée dans un commissariat parisien pour "provocation à la discrimination raciale".


Lorsque Cosmin, accompagné de deux autres Roumains, a expliqué avoir une carte de transports, le chauffeur lui aurait répliqué "Je m'en fous, tu peux avoir deux passes Navigo, tu monteras pas dans mon bus", avant de traiter les Roumains de "chiens", selon cette plainte.


Instruction en cours chez le Défenseur des droits


Selon le jeune homme, qui explique vivre depuis une dizaine d'années en France et avoir porté plainte car il a "confiance dans la justice", plusieurs chauffeurs refusent de laisser monter les Roms, et certains "ne s'arrêtaient pas" à l'arrêt de bus le plus proche du bidonville, évacué depuis.


Un membre du collectif Romeurope du Val Maubuée qui l'épaule, François Loret, a affirmé avoir été témoin d'une scène similaire une semaine plus tard. Interrogée, la RATP a indiqué qu'il était "très difficile de savoir si des événements de cette nature se sont produits sur cette ligne" mais qu'une enquête était "actuellement en cours" et qu'elle y répondrait "en toute transparence".


Par ailleurs, "un rappel relatif à l'application du règlement, à savoir le fait d'accepter à bord des bus tout voyageur muni d'un titre de transport valide, a d'ores et déjà été réalisé par l'encadrement du centre bus concerné", a poursuivi la régie. "Les agissements évoqués, s'ils étaient avérés, seraient contraires aux valeurs et au code éthique de l'entreprise, ainsi qu'au règlement".


Une "instruction est en cours" chez le Défenseur des droits, pour entendre "l'ensemble des parties : victimes, association de soutiens, représentants de la RATP et le chauffeur", selon une porte-parole. Cette institution reçoit des milliers de signalements par an, pour tous types de discriminations, et enquête sur tous ceux qui ne sont pas manifestement fantaisistes.

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Soupçons de maltraitance dans un hôpital gériatrique du Val-d'Oise,articles femmes hommes,societe,

26 Mars 2014, 01:59am

Publié par hugo


Soupçons de maltraitance dans un hôpital gériatrique du Val-d'Oise
Le Point.fr - Publié le 25/03/2014 à 19:48
L'AP-HP a ouvert une enquête à la suite de plusieurs plaintes déposées par des familles de patients, qui dénoncent un comportement maltraitant du personnel.


Les plaintes ne visent pas un membre du personnel en particulier mais "un état général".
Les plaintes ne visent pas un membre du personnel en particulier mais "un état général". © JS EVRARD PHOTOGRAPHE / Sipa
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Par Pascal Praud
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a ouvert une enquête administrative après plusieurs plaintes pour maltraitance de personnes âgées hospitalisées dans un établissement gériatrique situé à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), a-t-elle indiqué. "Une enquête concernant les dispositifs de prévention de la maltraitance au sein de l'hôpital Charles Richet a été diligentée le 18 mars", a déclaré un membre de la direction générale de l'AP-HP, confirmant une information du journal Le Parisien.


Ces investigations font suite à plusieurs plaintes déposées auprès de l'Agence régionale de santé (ARS) par des familles de patients, qui dénoncent un comportement maltraitant du personnel de santé. Selon l'AP-HP, elles ne visent pas un membre du personnel en particulier mais "un état général". "L'enquête, première du genre concernant cet établissement, devra déterminer les personnes visées, la gravité des faits dénoncés et les circonstances" dans lesquelles une possible maltraitance a eu lieu, a précisé cette source. Prévue pour durer "quelques semaines", cette enquête devra donner "des réponses rapides aux familles", a-t-elle encore dit.


"Nous sommes très sensibles à la maltraitance", a réagi mardi une porte-parole de l'établissement, qui revendique la "transparence". "En parallèle à cette enquête, nous avons d'ores et déjà mis en place un plan d'action, avec notamment des formations de bientraitance et des remises à niveau du personnel sur les bonnes pratiques", a-t-elle précisé. Ouvert en 1965, l'hôpital Charles Richet est situé à une quinzaine de kilomètres de Paris sur un terrain de 8,3 hectares, dont 4,5 d'espaces verts. Il accueille près de 480 personnes pour des soins de longue durée, des courts séjours, des soins palliatifs, de médecine gériatrique, de réadaptation, et possède une unité d'hébergement pour les personnes dépendantes. L'hôpital compte 23 médecins et 672 professionnels de santé.

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Antidépresseurs : le blues des habitants des régions rurales

25 Mars 2014, 23:40pm

Publié par hugo


Anne Jeanblanc
À votre santé
ANNE JEANBLANC
RSS Anne Jeanblanc
Antidépresseurs : le blues des habitants des régions rurales
Le Point.fr - Publié le 20/03/2014 à 12:06
Les Franciliens, pourtant soumis à de multiples stress quotidiens, consomment moins d'antidépresseurs que les personnes qui vivent à la campagne.


Les femmes célibataires prennent plus d'antidépresseurs que les hommes seuls.
Les femmes célibataires prennent plus d'antidépresseurs que les hommes seuls. © HOUIN GÉRARD / SIPA
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Par ANNE JEANBLANC
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Schumacher : la mauvaise blague du "Dr House"
Par Antoine Grenapin
VIDÉO. Municipales 2014 : Michel Sapin suggère un remaniement
Praud : Thierry Gilardi for ever
Par Pascal Praud
Le Limousin, l'Auvergne et le Poitou-Charentes sont les trois régions de France où l'on consomme le plus d'antidépresseurs. De quoi faire s'écrouler le mythe des bienfaits de la vie à la campagne, de la douceur des matins ponctués par le chant des oiseaux et du bonheur de respirer de l'air pur à longueur d'année. C'est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude réalisée par IMS Health. Qui plus est, le malheureux habitant de l'Ile-de-France, coincé matin et soir dans les embouteillages, stressé en permanence, arrive en avant-dernière position de ce classement bien particulier de croqueurs de pilules anti-tristesse.


En pratique, IMS Health a analysé la consommation des antidépresseurs en 2013 dans notre pays, en se basant sur des données de dispensation des pharmaciens, provenant de quelque 14 000 officines (soit 60 % du total en France) et de données sociodémographiques (de l'Insee notamment) afin de comparer les régions entre elles et d'identifier des facteurs expliquant d'éventuelles différences. D'où ce résultat : le Limousin arrive en tête, avec un indice de consommation de 160 (contre 100 pour l'ensemble national) et un nombre moyen de doses journalières par habitant de 9,95. Juste derrière viennent l'Auvergne et le Poitou-Charentes, avec respectivement un indice de 127 et 117 et des doses journalières par habitant de 7,89 et 7,29. En "bas" du classement, on trouve la Lorraine (indice de 86 et doses journalières par habitant de 5,31), l'Ile-de-France (85 et 5,26) et l'Alsace (69 et 4,30).


influence de l'âge, du célibat...


Mais manifestement, la zone géographique ne fait pas tout. L'analyse croisée avec les données sociodémographiques montre l'influence de l'âge (les plus de 65 ans sont de gros consommateurs), du célibat (mais plus chez les femmes que chez les hommes), de la présence d'un handicap et de l'absence d'enfant. Le Limousin arrive en tête de toutes les régions pour l'ensemble de ces critères.


À l'opposé, il existe des facteurs protecteurs : les couples avec enfants (coefficient de corrélation de - 0,70), même s'ils sont sous le seuil de pauvreté (- 0,69), ainsi que les familles monoparentales pauvres (- 0,58) consomment moins d'antidépresseurs que les autres. D'autre part, le taux de chômage ne semble pas avoir d'influence sur la prise de ce type de médicaments. Là encore, on aurait imaginé l'inverse.


Enfin, IMS Health a examiné de plus près la situation de l'Ile-de-France, car elle représente à elle seule un cinquième de la population métropolitaine. Et l'analyse par département met en évidence un paradoxe : Paris se place au même niveau que Provence-Alpes-Côte-d'Azur, au cinquième rang des régions les plus consommatrices d'antidépresseurs, avec un indice de 113, alors que sept autres départements se retrouvent en queue du classement. C'est sans doute parce que la capitale affiche le plus fort taux national de célibataires et le plus faible de couples avec enfants, alors que le Val-d'Oise et la Seine-Saint-Denis notamment présentent les taux les plus faibles de France de personnes âgées et de couples sans enfant ainsi que relativement peu de célibataires.


© Idé


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Prison : quand l'État rackette les détenus...,economie,france,

25 Mars 2014, 23:35pm

Publié par hugo


Prison : quand l'État rackette les détenus...
Le Point.fr - Publié le 24/03/2014 à 15:15
Une société belge gère les communications des prisons françaises. Les détenus doivent débourser 250 euros par mois pour vingt minutes par jour de communication.


Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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C'est le forfait téléphonique le plus cher d'Europe et peut-être même du monde... Il est belge, mais il concerne les détenus des prisons françaises : 250 euros par mois pour vingt minutes de communication par jour environ. Pour parler avec leurs proches, les détenus français doivent utiliser les bons vieux téléphones fixes dans chaque établissement pénitentiaire, à des horaires précis. Souvent dégradés, leur nombre peut varier selon les maisons centrales ou les maisons d'arrêt.


Depuis 2007, pour éviter le "racket" de certaines cartes téléphoniques et permettre à l'administration de faire des économies, la chancellerie a signé une délégation de service public avec une mystérieuse société belge, la SAGI, qui gère donc les communications des prisons françaises. Le principe est simple : le détenu prépaye ses communications et obtient un code pour appeler une liste de numéros préenregistrés. Du coup, pour contourner ce "racket "d'État, le trafic des téléphones portables est en plein essor : 900 portables saisis rien qu'à la prison marseillaise des Baumettes l'an passé. Officiellement, les portables sont interdits dans les prisons pour prévenir les tentatives d'évasion. Dans d'autres pays, ils sont pourtant autorisés.

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Prisons : des repas hallal devront bien être servis,religions,islam

25 Mars 2014, 19:43pm

Publié par hugo

Prisons : des repas hallal devront bien être servis
Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 25/03/2014 à 14h34


justice
Un centre pénitentiaire en Isère devra servir des repas hallal à ses détenus musulmans au nom de la liberté de religion. (Photo d'illustration) AFP / MEHDI FEDOUACH
Un centre pénitentiaire en Isère devra servir des repas hallal à ses détenus musulmans au nom de la liberté de religion. (Photo d'illustration) AFP / MEHDI FEDOUACH
La Cour administrative d'appel de Lyon a refusé de suspendre l'exécution d'un jugement obligeant un centre pénitentiaire à servir des repas hallal à ses détenus musulmans.


Le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) devra servir des repas hallal à ses détenus musulmans. La Cour administrative d'appel de Lyon a refusé de suspendre l'exécution d'un jugement du 7 novembre 2013. Au nom de la liberté d'exercer sa religion, le tribunal administratif de Grenoble avait enjoint l'administration pénitentiaire à servir des repas hallal "dans un délai de trois mois", expiré depuis le 7 février dernier.


Le ministère de la Justice a fait appel et demandé, en attendant l'arrêt sur le fond, le sursis à exécution du jugement. Selon le ministère, la fourniture de repas hallal provoquerait une "désorganisation du service pénitentiaire". Le ministère évoque également la difficulté pratique et le coût de la fourniture de repas hallal, ainsi que la certification délicate "des produits répondant à cette qualification". Sur ce dernier point, le détenu qui avait obtenu la décision de Grenoble renvoie l'administration au Conseil français du culte musulman, "institution qui a précisément été créée à cet effet".




Le centre pénitentiaire "tenu d'exécuter le jugement"


Dans son arrêt pris le 20 mars, la Cour administrative d'appel estime que l'administration ne prouve pas les "conséquences difficilement réparables" qu'aurait pour elle le jugement. Le ministère ne démontre pas l'impossibilité pour l'administration pénitentiaire de "passer un marché public pour la fourniture de tels repas", relèvent les magistrats, alors que c'est déjà le cas pour les fêtes religieuses et que les détenus peuvent "cantiner" hallal.




"Il s'agit d'un nouveau revers pour le garde des Sceaux", commente Me Alexandre Ciaudo, l'avocat du détenu. Le centre pénitentiaire est désormais "tenu d'exécuter le jugement", rappelle-t-il. Le fond de l'appel devrait être tranché "avant la fin de l'année", selon Me Ciaudo. A ce propos, le ministère fait principalement valoir que l'offre actuelle en prison - menus classiques, végétariens ou sans porc - respecte déjà la liberté religieuse.


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Pollution : Chaque année, 7 millions de décès seraient liés à la pollution de l’air,sante,

25 Mars 2014, 15:12pm

Publié par hugo

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Pollution : Chaque année, 7 millions de décès seraient liés à la pollution de l’air




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La pollution à Los Angeles, Californie Quelques jours seulement après le pic de pollution historique qui a traversé la France, un rapport de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) apporte de nouveaux chiffres très inquiétants concernant la mortalité prématurée due à la pollution atmosphérique dans le monde.
En 2012, près de 7 millions de personnes seraient décédées suite à une exposition à la pollution de l’air dans le monde, ce qui représente 1 décès sur 8. Un constat alarmant que dresse l’OMS dans un rapport publié ce mardi 25 mars. De nouvelles estimations ont été réalisées à partir de données sur les maladies causées par la pollution de l’air et l'évaluation de l’exposition humaine à ces polluants. « Les risques entraînés par la pollution de l’air sont maintenant beaucoup plus importants qu’on ne le pensait, en particulier pour les maladies cardiaques » explique le Dr Maria Neira, directrice du département de la santé publique à l’OMS.
Les maladies cardiaques représentent 40% des causes de décès imputables à la pollution atmosphérique, tout comme les accidents cardio-vasculaires. Viennent ensuite les maladies pulmonaires (11% des décès) et le cancer du poumon (6%).
Dans son rapport, l’OMS rapporte certaines inégalités mondiales. Les pays en voie de développement et les régions de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental sont en effet plus exposés à la pollution, aussi bien extérieure qu’intérieure. Car nos foyers sont parfois aussi pollués que l’extérieur. « Beaucoup de gens sont exposés à la pollution de l'air intérieur et extérieur. En raison de ce chevauchement, la mortalité attribuée aux deux sources ne peut pas être simplement additionnée, d'où l'estimation totale d'environ 7 millions de décès en 2012 » précise le rapport qui donne les chiffres de 4,3 millions de décès en 2012 imputables à la pollution de l’air intérieur (principalement due au chauffage par bois, charbon ou fumier) et de 3,7 millions de décès provenant de la pollution extérieure.
Les femmes et les enfants plus vulnérables face à la pollution
Premières victimes de cette pollution de l’air, les personnes les plus vulnérables. « Les femmes et les enfants pauvres paient un lourd tribut à la pollution de l'air intérieur, car ils passent plus de temps à la maison où ils inhalent de la fumée et de la suie de charbon venant des poêles à bois qui fuient » expliquent les auteurs du rapport de l’OMS.
La pollution de l’air extérieur peut également avoir un impact sur les femmes enceintes. Les futures mères exposées durant leur grossesse à des composés polluants ont ainsi un risque d’accoucher d’un enfant de poids trop faible (moins de 2,5 kg) bien plus élevé que les autres.
« Réduire la pollution pourrait sauver des millions de vies »
Avec ce constat dramatique, l’OMS espère interpeller la communauté internationale. « Peu de facteurs ont un tel impact sur la santé mondiale aujourd’hui » déclare le Dr Maria Neira, « la preuve de la nécessité d’une action concertée pour nettoyer l’air que nous respirons tous ».
Et l’OMS l’assure, réduire la pollution de l’air pourrait sauver des millions de vies chaque année, mais aussi avoir un impact positif sur l’économie, ce que les gouvernements semblent encore ignorer. « La pollution de l’air est souvent la conséquence de politiques non-durables dans les secteurs des transports, de l’énergie, de la gestion des déchets et de l’industrie » analyse le Dr Carlos Dora, coordinateur de l'OMS pour la santé publique, l'environnement et les déterminants sociaux de la santé, « Dans la plupart des cas, les stratégies saines seront pourtant plus économiques sur le long terme en raison des économies sur les coûts des soins de santé, en plus d’être bénéfiques pour le climat ».
La pollution à Los Angeles, Californie
À lire aussi : Pollution : Déambuler 1 jour à Pékin revient à fumer 21 cigarettes
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Faire un enfant en décembre, ça coûte moins cher !,grossesse,femmes,economie,enfants,

25 Mars 2014, 15:05pm

Publié par hugo

Faire un enfant en décembre, ça coûte moins cher !


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Les bébé nés en décembre, plus avantageux pour les finances Le mois de naissance de votre enfant influera-t-il sur vos finances ? Oui ! La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) a publié un rapport mettant en avant les grandes inégalités financières relatives au mois de naissance d'un bébé.
Plus un bébé vient au monde tard dans l’année, plus ses parents pourront bénéficier d’aides financières en accord avec leurs besoins immédiats. Voici en résumé, le constat de cette publication de la CAF*. En effet, le calendrier des aides sociales et fiscales françaises est lié soit à l’année civile, soit à l’âge des enfants. Ainsi les enfants nés en début d’année civile ne seront pris en compte fiscalement que l’année suivante. Plus l’enfant naît tard dans l’année, moins le délai avant sa prise en compte fiscale sera donc longue.
Les aides sociales, comme le complément de libre choix du mode de garde (CMG) ou complément de libre choix d'activité (CLCA) sont quant à elles versées jusqu’aux trois ans de l’enfant. Un calendrier qui ne correspond pas aux besoins de tous. « Les familles dont l'enfant est né en début d'année peuvent être ainsi défavorisées par rapport à celles dont l'enfant est né plus tard, en particulier entre septembre et décembre » explique la CAF, « Les familles peuvent voir leurs aides à la garde diminuer et même s’éteindre, alors même que leur enfant ne pourra entrer à l’école préélémentaire que bien après son troisième anniversaire ».
Le niveau de vie des familles s’en trouve donc visiblement impacté, selon que l’enfant soit né en début ou en fin d’année. Les récents relevés de la CAF notent ainsi une différence de niveau de vie de 13% entre un enfant né en janvier et un enfant né en décembre ! Sur la base du niveau de vie moyen d’une famille de deux enfants, cela représente la somme non négligeable de 154 euros.
Pour la santé de votre porte-monnaie, bébé aura donc tout intérêt à arriver en fin d’année !
*Impact du mois de naissance de l'enfant sur le niveau de vie des familles, janvier 2014
À lire aussi : Fécondité : Pourquoi les hommes font-ils de moins en moins d'enfants ?


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