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3 femmes sur 4 ont un salaire inférieur à celui de leur conjoint,articles femmes hommes,parités,égalités,

8 Mars 2014, 04:05am

Publié par hugo

3 femmes sur 4 ont un salaire inférieur à celui de leur conjoint
3 femmes sur 4 ont un salaire inférieur à celui de leur conjoint En 2011, les femmes vivant en couple ont perçu un revenu annuel de 16 700 euros contre 29 000 euros pour leur conjoint.6/03/2014
En France, en 2011, trois femmes en couple sur quatre ont des revenus moins importants que leur compagnon, selon une étude de l’Insee.
Une étude de l’Insee sur les écarts de revenus au sein des couples révèle qu’en 2011 seule une femme en couple sur quatre a un revenu supérieur à celui de son conjoint. De façon plus précise, on apprend qu’en moyenne, en 2011, « les femmes vivant en couple ont perçu un revenu annuel de 16 700 euros contre 29 000 euros pour leur compagnon, soit 42 % de moins. » L’écart reste important, mais il y a eu une évolution depuis le début des années 2000. Ainsi, entre 2002 et 2011, l’écart de revenu annuel au sein des couples a diminué, passant de 13 600 à 12 300 euros. Quant à la contribution des femmes aux revenus du couple, elle s’élève en moyenne à 36 %, contre 33 % en 2002. L’explication de cette augmentation : la baisse du nombre de femmes au foyer. Selon l’Insee, « la proportion de femmes occupant un emploi est passée de 70 à 75 %, tandis que celle des hommes occupant un emploi est restée stable, autour de 87 %. » Les inégalités persistent donc surtout dans les couples où les deux membres ont un salaire, mais également pour ceux mariés ou avec enfants. Aussi, « la contribution des femmes est de 39 % dans les couples sans enfant, contre respectivement 38 % et 36 % quand il y a un ou deux enfants mineurs, et enfin 27 % quand il y a trois enfants ou plus. » Le recours au temps partiel lors de l’arrivée d’un enfant est en effet plus fréquent. On remarque également, à partir du troisième enfant, « une nette diminution du taux d’emploi des femmes. » Enfin, la contribution des femmes aux revenus du couple est moins importante lorsqu’elles sont mariées. « Il est possible que le statut du mariage renforce aux yeux des conjoints la stabilité de leur couple, rendant moins problématiques ces inégalités de revenus, quand il y a partage des ressources », explique l’Insee.
Source : Insee
Auteur : Caroline Feufeu > COMMENTER0
Plus d'actus7/03/2014 Le tabagisme passif provoque le vieillissement des artères des enfants6/03/2014 Thandie Newton, maman pour la troisième fois

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Sida : un second bébé né séropositif sans trace du virus après traitement,sante,HIV,VIH,bebes,sida,

8 Mars 2014, 04:02am

Publié par hugo

Sida : un second bébé né séropositif sans trace du virus après traitement
bébé Il s’agit du second cas de rémission suscitant l'espoir de guérison en cas d'intervention précoce6/03/2014
Une petite fille née séropositive et traitée avec des antirétroviraux, pendant onze mois, serait en phase de rémission…
Voici une nouvelle encourageante pour la recherche contre le sida. Mercredi, lors de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) qui a lieu à Boston, des chercheurs américains ont annoncé qu’une petite fille née séropositive et traitée avec des antirétroviraux était, onze mois après, sans trace d'infection. L'étude a été menée par le Dr Audra Deveikis, une pédiatre spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital des enfants de Long Beach, en Californie. Le bébé en question est né d’une mère infectée par le virus du sida. Quatre heures après sa naissance, les médecins lui ont donné des antirétroviraux, a précisé le Dr Yvonne Bryson, professeur de pédiatrie à la faculté de médecine de l'université de Californie à Los Angeles, qui a participé aux soins de l'enfant. « Ce qui est le plus remarquable avec ce bébé, c'est la rapidité avec laquelle le virus a disparu, les tests d'ADN étaient négatifs quand elle avait six jours et le sont restés depuis », a-t-elle expliqué à l'AFP, en précisant que l'enfant restait sous traitement antirétroviral. « À ce stade, nous ne parlons pas encore de guérison, mais de rémission. »

Un premier cas de rémission en 2013

Il s’agit du deuxième cas suscitant l'espoir de guérison en cas d'intervention précoce. En mars 2013, toujours lors du CROI, les spécialistes avaient annoncé qu’une petite fille née séropositive était apparemment guérie après avoir été traitée juste après l’accouchement. L’enfant avait reçu des antirétroviraux moins de 30 heures après sa naissance, beaucoup plus tôt que ce qui est normalement fait pour les nouveau-nés à haut risque d'être contaminés. Elle a été traitée jusqu'à 18 mois, avant que les médecins ne perdent sa trace pendant six mois. Aucun des tests sanguins effectués ensuite n'a détecté la présence du VIH. Seules des traces du virus ont été décelées par des analyses génétiques, mais pas suffisantes pour sa réplication. « Le fait que l'enfant née en Californie ait eu une réduction aussi rapide de la présence du virus devenu indétectable nous laisse espérer que ce bébé puisse suivre l'exemple de la petite fille du Mississippi qui continue à être suivie », a ajouté le Dr Bryson.
Source : AFP
Auteur : Elodie Moreau Grossesse et sida > COMMENTER2
Plus d'actus6/03/2014 Thandie Newton, maman pour la troisième fois6/03/2014 70 % des mères estiment s’occuper plus des tâches ménagères que leur conjoint

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70 % des mères estiment s’occuper plus des tâches ménagères que leur conjoint,articles femmes hommes,femmes,parités,égalités,

8 Mars 2014, 03:59am

Publié par hugo

70 % des mères estiment s’occuper plus des tâches ménagères que leur conjoint
70 % des mères estiment s’occuper plus des tâches ménagères que leur conjoint 68 % des femmes ont le sentiment d’en faire plus à la maison que leur compagnon.6/03/2014
A quelques jours de la Journée de la femme, une enquête Ipsos menée pour Sarenza lève le voile sur la répartition des tâches quotidiennes à la maison…
Aujourd’hui encore, le partage des tâches ménagères entre les hommes et les femmes est inégal. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle enquête Ipsos* pour le site e-commerce Sarenza. On apprend ainsi que 68 % des femmes ont le sentiment d’en faire plus à la maison que leur compagnon. Si 44 % des hommes reconnaissent en faire moins, ils sont 41 % à estimer en faire « ni plus ni moins ». Et la naissance d’un bébé n’améliore pas les choses. En effet, 70 % des mamans estiment prendre en charge davantage les tâches domestiques que leur conjoint, contre 59 % des femmes sans enfant. Concernant les tâches quotidiennes, il semblerait qu’une incombe tout particulièrement aux hommes : sortir la poubelle ! Pour les femmes, elles sont plurielles : s’occuper du linge, laver les sanitaires, passer l’aspirateur, laver ou changer les enfants, les emmener chez le médecin et rester à la maison lorsqu’un enfant est malade. Et, inévitablement, les tâches ménagères sont source de conflits dans le couple, surtout chez les jeunes. « Les disputes concernent ainsi 26 % des plus de 50 ans, tandis qu’elles font partie du quotidien de 49 % des plus jeunes, entre 18 et 29 ans. » Outre les conflits, cette répartition inégale a un impact non négligeable sur les femmes. Ainsi, pour 64 % des femmes interrogées, elle a des conséquences importantes sur leur niveau de fatigue et pour 47 % d’entre elles, cela joue sur leur moral. Et cette situation d’inégalité, comment est-elle perçue ? 50 % des mères, qui affirment en faire plus que leur compagnon, pensent qu’elle est normale, contre 34 % des femmes sans enfant. L’explication avancée : « il est probable que pour nombre d’entre elles, il va de soi de s’occuper davantage des enfants que leur conjoint. » Enfin, point positif, 52 % des hommes se disent prêts à s’investir davantage dans les tâches ménagères. Un engagement qui laisse toutefois les femmes plutôt sceptiques : « 65 % de celles qui en font plus que leur conjoint pensent que ce dernier ne tiendrait pas parole. » Bref, il reste encore du chemin à faire…
*Réalisée en février 2014 sur 1 007 personnes en couple âgées de 18 à 65 ans.
Source : enquête Ipsos pour Sarenza
Auteur : Caroline Feufeu > COMMENTER3
Plus d'actus6/03/2014 Sida : un second bébé né séropositif sans trace du virus après traitement 6/03/2014 Crèches parisiennes : 10000 journées de garde réservées aux parents chômeurs

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Crèches parisiennes : 10000 journées de garde réservées aux parents chômeurs,parents,emploi,chômage,paris,France,bébés,enfants,

8 Mars 2014, 03:51am

Publié par hugo

Crèches parisiennes : 10000 journées de garde réservées aux parents chômeurs
crèche Plus de 600 crèches parisiennes participent à cette initiative.6/03/2014
Pôle Emploi et l'entreprise de crèches parisiennes « People and Baby » viennent de signer une convention pour offrir 10 000 journées de garde aux chômeurs…
Pas facile pour les jeunes parents de chercher du travail ou passer des entretiens avec un bébé dans les bras ! Conscients de cette véritable contrainte, Pôle Emploi et l'entreprise de crèches parisiennes « People and Baby », via le réseau Crèche pour Tous, viennent de signer une convention pour offrir 10 000 journées de garde aux chômeurs. Au total, 650 établissements participent à cette initiative. Les parents demandeurs d'emploi pourront faire garder ponctuellement leurs enfants, le temps de passer un entretien ou de suivre une formation. Comme pour les autres familles, le montant de la participation sera calculé en fonction du quotient familial, les crèches étant conventionnées par la Caisse d'allocations familiales.
« Tout le monde peut profiter du dispositif dans le cadre de sa recherche d'emploi pour avoir un mode de garde facilité, être serein et mettre toutes les chances de son côté. Si vous avez un enfant et que vous obtenez un entretien dans une dizaine de jours, vous pouvez directement déposer une demande qui sera adressée aux trois crèches que vous avez sélectionnées », a précisé Christophe Durieux, le président de « People and Baby », au micro de RTL.
Si cette opération porte ses fruits, « People and Baby » souhaiterait l’étendre rapidement. Comme l’indique le président de l’entreprise, « l’objectif est de faire en sorte que l'ensemble des crèches rejoignent le réseau afin de dépasser ce premier objectif de 10 000 journées offertes, jusqu'à 20 000 puis 30 000, afin que les demandeurs d'emploi deviennent prioritaires ».
Source : RTL
Auteur : Elodie Moreau > COMMENTER6
Plus d'actus6/03/2014 70 % des mères estiment s’occuper plus des tâches ménagères que leur conjoint5/03/2014 Une femme sur trois victime de violences en Europe

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Une femme sur trois victime de violences en Europe,violence conjugales,violences,femmes battues,

8 Mars 2014, 03:29am

Publié par hugo

Une femme sur trois victime de violences en Europe
femme triste Le taux de déclarations de violences est beaucoup plus élevé dans les pays d’Europe du Nord5/03/2014
Plus de 60 millions de femmes vivant au sein de l’Union européenne ont déjà été victimes de violences physiques ou sexuelles…
Selon une vaste étude réalisée par l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), une femme sur trois vivant dans l’UE a été victime de violences physiques ou sexuelles, au moins une fois dans sa vie, depuis l’âge de 15 ans. Cela représente 62 millions de personnes. Cette enquête se base sur les témoignages de 42 000 femmes, âgées de 18 à 74 ans, vivant dans les 28 pays de l'Union. Il s’agit de la première étude d’une telle ampleur sur le sujet.
En fonction des pays, les langues ne se délient pas de la même manière. Le taux de déclarations est beaucoup plus élevé dans les pays d’Europe du Nord. Au Danemark, 52 % des femmes déclarent avoir été victimes de violence. Vient ensuite la Finlande (47 %), la Suède (46 %) et les Pays-Bas (45 %). Dans les pays du sud de l’Europe, les révélations sont moins nombreuses. Seules 22 % des femmes vivant en Espagne, à Chypre et à Malte disent avoir été victimes de violences au cours de leur vie. En réalité, ces différences s’expliquent, notamment, par le fait que l’égalité des genres est plus aboutie dans certains pays, ce qui incite davantage les femmes à dénoncer ces violences.

Des violences de mieux en mieux prises en compte en France

« Les chiffres révélés par l’enquête ne peuvent et ne doivent tout simplement pas être ignorés », précise Danois Morten Kjaerum, le directeur de la FRA, dans un communiqué. D’ailleurs, l’agence demande aux Etats membres de l’UE de ratifier la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence des femmes et la violence domestique, appelée convention d’Istanbul. Aujourd’hui, seuls l’Autriche, l’Italie et le Portugal l’ont fait. En France, dans un récent communiqué, l’Académie de médecine a réaffirmé son engagement dans la lutte contre les violences envers les femmes. Lors du Colloque « violences faites aux femmes : soins aux victimes, prise en charge des auteurs », qui s’est tenu en septembre dernier, l'Académie a émis plusieurs recommandations comme assurer une meilleure connaissance des violences familiales, en recensant et en publiant chaque année le nombre d’homicides et d’assassinats dus aux violences conjugales. L’Académie précise également que depuis 2004, la législation a été considérablement améliorée puisque 8 nouvelles lois et de nombreuses circulaires ont été adoptées et/ou complétées afin de protéger les femmes, d'éloigner les hommes violents et de les soigner.
Sources : FRA et Académie de médecine
Auteur : Elodie Moreau Journée du 8 mars : Najat Vallaud Belkacem répond à nos questions > COMMENTER1
Plus d'actus6/03/2014 Crèches parisiennes : 10000 journées de garde réservées aux parents chômeurs5/03/2014 FIV : l’origine ethnique impacte les chances de réussite

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Trois femmes battues portent plainte : la triste réalité des violences conjugales dans l'Eure,violence conjugales,violence,femmes battues,

8 Mars 2014, 01:52am

Publié par hugo

Trois femmes battues portent plainte : la triste réalité des violences conjugales dans l'Eure


Publié le Mardi 4 Mars 2014 à 21:36 | Actualisé le Vendredi 7 Mars 2014 - 12:05 |


Les violences conjugales sont une triste réalité dans l'Eure. En quelques heures, ce dernier week-end, trois femmes battues ont déposé plainte à la gendarmerie de Bernay pour des violences exercées par leur mari ou leur compagnon, voire leur propre fils !


En France, une femme sur dix déclare avoir subi des violences conjugales (Photo d'illustration)
En France, une femme sur dix déclare avoir subi des violences conjugales (Photo d'illustration)
Elles ont osé briser le silence. Claudine* a 40 ans, Michelle* 47. Toutes deux ont en commun d'avoir subi pendant des années les assauts violents de leur époux ou concubin, sans jamais rien dire. Sans jamais se plaindre.


Mais dimanche, le mari de Claudine est allé beaucoup trop loin. Au cours d'une énième dispute, dans l'après-midi, il lui asséné plusieurs coups de poing et l'a giflée à plusieurs reprises.


Pas la première fois
Les violences avaient commencé dès le samedi, alors cette fois la femme battue a craqué : elle a alerté la gendarmerie de Bernay. Le mari, âgé de 41 ans, a été interpellé dans la soirée au domicile conjugal à Saint-Germain-la-Campagne. Il était à ce moment-là sous l'empire d'un état alcoolique, mais au moment des faits il était tout à fait conscient de ses actes.


Claudine a confié aux gendarmes que ce n'était pas la première fois qu'elle faisait l'objet de violences. En garde à vue, le mari a reconnu avoir battu sa femme. Il s'est vu notifier, par le magistrat du parquet d'Evreux, une convocation devant le tribunal correctionnel pour le 6 août prochain.


Brutalisée par son compagnon et son fils
Michelle, qui habite à Fontaine-la-Louvet, connaît la même situation. Elle aussi a brisé l'omerta. Les gendarmes sont venus lundi soir (3 mars) chercher son compagnon et leur fils de 18 ans, pour les placer en garde à vue à la brigade de Bernay. Ils sont soupçonnés de violences intra-familiales.


Jusqu'à présent victime de brutalités psychologiques et physiques (bousculades et gifles), cette fois son concubin âgé de 47 ans l'a menacée avec un couteau de cuisine. Michelle a eu très peur. Lors de son audition, elle a mis en cause également son fils qui, selon elle, "reproduit le même schéma que son père" à son égard.


A l'issue de sa garde à vue, le père de famille violent a été déféré mercredi 5 mars au palais de justice d'Evreux. Il a été placé sous contrôle judiciaire par le magistrat du parquet qui lui a notifié par ailleurs une iunterdection d'entrer en contact avec sa compagne. Il comparaîtra ultérieurementr devant le tribunal correctionnel.


Le fils, quant à lui, a fait l'objet d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) à une prochaine audience correctionnelle.


Un coup de tête qui l'envoie à l'hôpital
Enfin, autre cas tout aussi dramatique : celui de Jennifer*, une jeune femme de 27 ans, originaire de Bernay. Dimanche, en milieu d'après-midi, son concubin l'a envoyée à l'hôpital après lui avoir asséné un violent coup de tête au niveau du front. Bilan : 7 jours d'interruption totale de travail (ITT).


Les faits sont survenus dans l'appartement de la jeune femme. Elle a eu le malheur d'annoncer à son compagnon, âgé de 26 ans, qu'elle mettait un terme à leur relation. Le jeune homme s'est emporté. Il a défoncé à coups de poing une cloison en plâtre, brisé l'ordinateur et mis à sac les effets personnels de Jennifer.


L'agresseur a été déféré au palais de justice d'Evreux à l'issue de sa garde à vue. Le magistrat de permanence au parquet, conscient de la gravité des faits, a notifié au jeune homme son placement sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'entrer en contact avec Jennifer. Il lui a signifié également une obligation de soins.


Il recevra dans les prochaines semaines une convocation devant le tribunal correctionnel.


* Les prénoms ont été changés


Violences au sein du couple : des chiffres éloquents

Chaque année, 201 000 femmes âgées de 18 à 59 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…). Il s’agit d’une estimation minimale. Ce chiffre ne couvre pas l’ensemble des violences au sein du couple puisqu’il ne rend pas compte des violences verbales, psychologiques, économiques ou administratives.


En 2012, 148 femmes et 26 hommes ont été tués par leur compagnons/es ou ex-compagnons/es. A ces décès, il faut ajouter la mort de 18 femmes et 5 hommes, tués par leur partenaire dans une relation non officielle. Le nombre total de décès s’élève donc à 166 pour les femmes et 31 pour les hommes. Dans le cadre de violences au sein du couple, 25 enfants sont décédés, tués par un parent ou beau-parent.


Source : Ministère des droits des femmes


Informations utiles
SOS femmes battues
Stop - Violences contre les femmes


InfoNormandie


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TAGS : : Bernay, enquête, Eure, faits divers, femmes, gendarmes, Haute-Normandie, plainte, violences conjugales

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De plus en plus de femmes SDF à Paris,femmes,sante,sdf,paris,france,

8 Mars 2014, 00:14am

Publié par hugo

De plus en plus de femmes SDF à Paris
9 contributions
Créé le 07/03/2014 à 12h25 -- Mis à jour le 07/03/2014 à 12h28






Une colocation solidaire avec un sans domicile fixe
Une colocation solidaire avec un sans domicile fixe NICOLAS BONZOM / MAXELE PRESSE


PAUVRETE - Les femmes seules avec enfants représentaient en 2013, 41 % des demandes d'hébergement effectuées par les familles selon le Samusocial de Paris...


A Paris, les SDF comptent une proportion grandissante de femmes, avec des enfants ou seules, souligne vendredi le Samusocial de Paris dans un communiqué, à la veille de la Journée des droits des femmes.


Parmi les appelants au 115 de Paris, le numéro d'appel d'urgence des sans-abris, « les femmes seules avec enfants représentaient en 2013, 41 % des demandes d'hébergement effectuées par les familles », explique le Samusocial de Paris. « Chaque jour, le Samusocial de Paris recherche les places disponibles sur Paris et la région parisienne afin de répondre aux femmes en situation de détresse qui se retrouvent à la rue avec un ou plusieurs enfants », insiste-t-il, précisant qu'entre 98 % et 100 % des demandes d'hébergement faites par les familles sont satisfaites.


Mais pour cela, « le Samusocial de Paris doit le plus souvent faire appel à l'hôtel faute de places adaptées en centres d'hébergement », rappelle-t-il. Les nuitées hôtelières réservées par le 115 de Paris ont ainsi augmenté de « 48 % en 2012 (tout type de familles confondues) et de 20 % en 2013 ».


25 nouvelles femmes


Au 4 mars 2013, 3.812 femmes seules avec enfants étaient hébergées, précise le Samusocial. Par ailleurs, en 2013, les femmes seules représentaient 9 % des demandes d'hébergement.


« Comme pour toutes les personnes isolées, l'accès au 115 est rendu difficile durant la journée du fait des nombreux appels de familles », entraînant « un déplacement des appels de femmes isolées vers le soir, avec des octrois de places d'hébergement tardifs qui les fragilisent », ajoute le Samusocial.


De plus, « la perte d'un volume de chambres d'hôtel réservé à des séjours de courte durée pour les personnes isolées a entraîné une baisse des possibilités d'hébergement pour les femmes seules », ajoute-t-il.Le Samusocial ouvrira cet été 25 places pour les femmes dans un nouveau centre du XIVe arrondissement de Paris.


avec AFP




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Affaire Copé : espérer la justice,protestants,economie, refrome,

7 Mars 2014, 04:41am

Publié par hugo


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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DE L'UMP, JEAN FRANCOIS COPÉ, LE 3 MARS 2014© CHRISTOPHE MORIN/IP3 PRESS/MAXPPP
SOCIÉTÉ 5 MARS 2014
Auteurs
Philippe Kabongo-Mbaya
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Affaire Copé : espérer la justice


Le pasteur Philippe Kabongo-Mbaya revient sur l'affaire Copé et le financement des partis politiques.


Voici monsieur Jean-François Copé, leader de l’UMP, dans la tourmente. Le Point a révélé ce qu’il sait et qui met l’intéressé et son parti en difficulté. L’entreprise de communication Bygmalion, proche de monsieur Copé, a présenté à son parti des factures surchargées au moment de la dernière campagne présidentielle. On sait par quelle épreuve financière l’UMP est passée après que les comptes de monsieur Nicolas Sarkozy ont été invalidés.


Passons sur les manœuvres politiciennes que ces révélations peuvent encourager à l’intérieur de l’UMP. Passons également sur les petits plans tactiques qui pourraient être mijotés du côté de la majorité. Le problème des « arrangements » et des profits possibles que l’on est censé en tirer va au-delà de la simple déontologie politique. Et malgré toute sa gravité, puisque nous voulons en parler, il convient d’abord de regarder cela avec une certaine humilité.


« Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre… » On aurait tort de prendre ces paroles comme une petite sagesse de désillusion. C’est précisément parce que le mal qui pointe son bout de nez est toujours par nature systémique qu’il est sage et précieux de le distinguer de la personne ou de l’institution qui le porte. Le propre du mal est de se répandre. Et ce faisant, son mouvement est corruption.


De la même manière que tout bel acte suscite de la gratitude, même non exprimée, de la même manière, il ne sert à rien de pousser des cris scandalisés devant ce qui est laid. C’est d’abord la retenue qui s’impose.


Une éthique de distance


Cette retenue est une éthique de distance, qui convient quand on refuse ces pratiques des « arrangements », en s’appuyant sur le sens des responsabilités. Ne pas se débrouiller avec la loi et les règlements, c’est les protéger, et pas seulement se prémunir personnellement de la corruption. Les courants populistes si réactifs dans l’accusation de l’establishment ont leur constat fétiche : ils sont « tous pourris », à droite comme à gauche.


Ils savent bien s’exonérer sur le dos du peuple. Et là, sournoisement, la corruption attaque la confiance que l’on est en droit de placer dans les institutions. Les plus responsables parmi nos dirigeants devraient sans cesse méditer sur cette situation de déstabilisation de la conscience collective. Le rapport au bien commun ne pourrait jamais être affaire de pureté individuelle ; il nécessite la médiation des procédures démocratiques. Laisser proliférer le sentiment qu’il n’y a au fond que des « arrangements », que la transgression est plus fréquente qu’on le croit comme privilège des élites, voilà qui peut être une menace.
À cet égard, la riposte choisie par Jean-François Copé en début de la semaine laisse à désirer. Franchement.


Il se dit victime d’un harcèlement haineux et tenace. Cette victime des « autres » n’est-elle pas d’abord bourreau d’elle-même ? Demander que la transparence soit appliquée au financement de tous les partis et de tous les grands organes de presse, n’est-ce pas un aveu a contrario ? « Je fais comme tout le monde, ni plus ni moins », voilà le message qui est reçu. Nous revoilà le nez plongé dans la réalité qui serait omniprésente des « arrangements » ! Avec ses conséquences pour la démocratie.


Tout au long du mois de février, les chapitres 5 et 6 de l’évangile de Matthieu ont accompagné nos assemblées dominicales. Si votre justice, dit Jésus, « ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux » (Matthieu 5,20). À la suite de certains maîtres à penser, les longues prédications de Jésus dans cet évangile ont été regardées comme potentiellement « névrotiques », engageant à une éthique de l’impossible, et donc à l’autoculpabilisation. Or, au regard de la toute-puissance des « arrangements », comment dire et poser des actes du possible si l’on refuse cette radicalité ? Seule l’arrogance, intelligemment, prend ses aises avec la justice. Le bon sens et la retenue l’espèrent comme une liberté pour tous.

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Etats-Unis : le soutien au mariage gay s'est spectaculairement accru

7 Mars 2014, 04:40am

Publié par hugo

Etats-Unis : le soutien au mariage gay s'est spectaculairement accru
Le Monde.fr avec AFP | 26.02.2014 à 06h30 • Mis à jour le 26.02.2014 à 06h44


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Manifestation en faveur du mariage gay le 28 janvier devant le capitole de l'Etat de l'Utah, à Salt Lake City.
Le soutien au mariage gay s'est spectaculairement accru en dix ans aux Etats-Unis, où il est désormais majoritaire, même parmi les croyants de grands groupes religieux. Selon un sondage réalisé auprès de 4 500 personnes par le Public Religion Research Institute, le droit au mariage gay est passé de 32 % d'opinions favorables en 2003 à 53 % en 2013, soit 21 points d'augmentation.
De plus, les personnes affiliées à une religion, encore opposées il y a dix ans au mariage des homosexuels dans leur grande majorité, y sont aujourd'hui de plus en plus favorables, ajoute l'institut non partisan. Ainsi, 83 % des juifs américains, 62 % des protestants, 58 % des catholiques blancs et 56 % des catholiques hispaniques y sont favorables. Y sont toujours majoritairement opposés les protestants noirs (59 %) et les évangélistes blancs (69 %).


Trois-quarts des Américains non affiliés à une religion sont en faveur du mariage homosexuel. Le sondage remarque aussi qu'une très forte majorité des jeunes âgés de 18 à 33 ans – soit 7 sur 10 – se prononcent en faveur de ce droit au mariage, formant une majorité ou une forte minorité au sein même des groupes qui le refusent.


Le sondage, réalisé entre le 12 novembre et le 18 décembre (marge d'erreur : 1,7 point), est publié alors que de nombreux Etats du pays comme l'Utah, la Virginie ou le Michigan sont actuellement au cœur d'une bataille juridique sur l'interdiction ou non du mariage gay. Le très conservateur Etat d'Arizona est également sur le devant de la scène, avec un projet de loi – sur le bureau de sa gouverneure républicaine Jan Brewer – qui permettrait aux patrons d'entreprise, au nom de leurs croyances religieuses, de ne pas traiter avec des clients homosexuels.




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Que faire de la souffrance ?,protestants,

7 Mars 2014, 03:39am

Publié par hugo



QUESTIONNER par Sylvie Queval


Les avancées pharmaceutiques ont indéniablement permis de réduire la douleur, mais elles ne peuvent rien contre la souffrance, ce sentiment d’impuissance face à un réel non conforme à nos aspirations. Souffrir étant insupportable, les sociétés se sont employées à trouver un sens à la souffrance ou à en masquer l’existence. Et si ces deux voies étaient des impasses ?

Que faire de la souffrance ?

Souffrir est une expérience commune, la souffrance naît du sentiment pénible de subir ce qu’on ne voudrait pas, qu’il s’agisse d’une maladie, d’une douleur physique, d’un échec, d’un deuil… On souffre parce qu’on n’a pas la maîtrise de la situation, on est impuissant à la modifier. Toutes les sociétés humaines ont, et ont eu à composer avec la souffrance, à élaborer des réponses qui l’insèrent dans leur vision du monde. Les études ethnologiques décrivent l’étonnante diversité de ces réponses. Or, il est intéressant de remarquer que le monde occidental, après des siècles d’algophilie (amour de la souffrance), est entré dans une ère d’algophobie (peur de la souffrance). Comment s’est produit ce retournement ? Peut-on dépasser cette alternative ?

La souffrance rationalisée : le mal comme moindre mal

La tradition occidentale s’est longtemps employée à donner un sens à la souffrance en la rationalisant pour que, au-delà du mal perçu, un bien réel puisse être conçu. On a procédé de deux façons, soit en considérant la souffrance comme une punition, soit en la considérant comme un procédé d’éducation. Dans le premier cas, la souffrance est le prix à payer pour une faute passée, dans le second elle est le prix à payer pour un bénéfice à venir : rachat ou achat, la souffrance relève de l’économie. La logique est la même : le bien se paye en souffrance et, donc, le mal n’est pas si mauvais qu’il semble.

La souffrance – salaire d’une faute ou d’une erreur

Des formules banales témoignent que, chez beaucoup, persiste l’idée que toute souffrance est méritée, qu’une justice transcendante ou immanente punit les méchants. Dire « il l’a bien cherché » ou « c’est bien fait pour lui » indique qu’on croit que le malheur rétribue une faute ou une erreur.


Cette idée d’une souffrance née d’une faute traverse la tradition judéo-chrétienne. Toutefois, cette théorie n’y a jamais été acceptée de façon uniforme. Les « amis » de Job la développent. Mais Job nie avec force avoir commis une faute et souligne que bien des méchants jouissent d’une vie paisible. Quand les disciples demandent à Jésus si un aveugle de naissance l’est « à cause de ses péchés ou de ceux de ses parents » (Jn 9,1-4), ils manifestent leur croyance en une souffrance- sanction, mais Jésus exclut les deux hypothèses, il « explique » cette cécité en posant que par elle et la guérison qu’il accomplit, se manifeste la gloire de Dieu.


La théologie de la Croix comme sacrifice expiatoire a toutefois ancré l’idée d’une souffrance-rachat d’une faute.

La souffrance éducatrice et salvatrice

L’idée que souffrir apporte des bénéfices est aussi très répandue. Quelle petite fille ne s’est jamais entendu dire « il faut souffrir pour être belle » ? L’expérience témoigne qu’effectivement peu de choses s’obtiennent sans peine. De là s’est construite l’idée que la souffrance est bénéfique car formatrice.


Pascal, empli de cette conviction, nous a laissé le texte d’une Prière pour demander à Dieu le bon usage des maladies. Il y présente la maladie comme une occasion de salut. La bonne santé, juge-t-il, nous fait aimer le monde et nous détourne de Dieu ; la maladie est donc à ses yeux une bénédiction puisqu’elle rend « incapable de jouir du monde », elle préserve ainsi de s’égarer. Pascal demande donc, non pas la fin de ses douleurs, mais de n’être pas triste d’avoir mal. L’Église catholique romaine n’a pas abandonné cette position. En 1995, l’encyclique Evangelium Vitae loue « la personne qui “aux derniers instants de sa vie” accepte volontairement de souffrir en renonçant à des interventions anti-douleur pour garder tout sa lucidité et si elle est croyante participer à la Passion du Seigneur ».


Punition ou grâce, la souffrance prend sens de ce point de vue. Le souffrant n’est plus tout à fait passif : s’il a mérité ce qui lui arrive, c’est qu’il a agi et en assumant la responsabilité de sa souffrance, il se reconstruit comme agent. Si c’est pour son édification qu’il souffre, alors en acceptant la souffrance, il participe à sa formation et reprend, de cette façon aussi, un rôle actif.

La souffrance refusée : l’interdit de souffrir

L’âge classique a justifié la souffrance en la rendant signifiante, donc bonne. La critique de cette attitude souvent morbide était certainement nécessaire. Les Lumières ont introduit l’idée que souffrir n’avait rien de nécessaire et que le bonheur était pour demain. Progrès techniques aidant, un discours de bannissement de la souffrance est devenu dominant. On devait être heureux. La souffrance devenait alors un résidu honteux qu’il fallait cacher. Le héros moderne n’est plus le supplicié acceptant le martyr, mais le jeune « bien dans sa peau » vivant sur le mode du fun.

L’obligation d’être heureux et l’indécence du malheur

En 1923, le philosophe Alain écrivait un texte intitulé « le devoir d’être heureux », texte tout à fait emblématique d’un nouveau rapport à la douleur et à la souffrance. Alain condamne le malheur parce qu’il le juge facile, indécent et honteux. « Cachez votre malheur », dit Alain contre tous ceux qui, durant des siècles, ont exhibé et valorisé leurs peines. Alain n’avait certainement pas imaginé être si bien entendu en appelant au « devoir d’être heureux ». Le bonheur est devenu une norme. « Une nouvelle race de fautifs » est apparue, soutient P. Bruckner, celle des « tristes, des rabatjoie, des dépressifs » et il ajoute : « C’est une morale de battants qui investit la vie quotidienne […] il ne suffit plus d’être riche, encore faut-il avoir l’air en forme […] c’est toute une éthique du paraître bien dans sa peau qui nous dirige. » (L’Euphorie perpétuelle, Grasset, 2000)


Puisqu’il faut être heureux, on en est venu à en faire la revendication d’un dû. Souffrir est devenu intolérable et cette intolérance produit un effet bien paradoxal : alors que la souffrance était tempérée par un discours encourageant à la supporter avec joie, elle est aujourd’hui augmentée par l’injonction de l’ignorer. L’homme moderne (« post-moderne », diront certains) est interdit de souffrance. Tout ce qui peine et chagrine doit être dissimulé ; la vieillesse, la maladie, la mort sont cachées dans des hospices et hôpitaux, mais la dépression est devenue la maladie du siècle. Tout se passe comme si l’occultation de la mort et de la souffrance avait rendu les deux plus effrayantes, plus insupportables et scandaleuses.

Le droit au bonheur et à la plainte

Une culture de la plainte est apparue, et il faut entendre « plainte » au double sens juridique et psychologique. Souffrir étant devenu inacceptable, il faut – si possible – y trouver un coupable et l’on demande justice de toute souffrance.


On assiste alors à quelque chose comme le retour du refoulé : tout occupé à être heureux, l’homme moderne ne comprend pas pourquoi il ne l’est pas. Il s’insurge contre tout ce qui lui semble faire obstacle à ce bonheur auquel il travaille. Puisqu’il croit remplir son devoir de bonheur, il lui faut trouver un coupable extérieur (médecin jugé incompétent par exemple) à qui attribuer la faute, ou s’apitoyer sur plus malheureux que lui, se rassurant ainsi sur son propre sort.

Vers un autre rapport à la souffrance ? La souffrance mise en mots

Algophilie et algophobie ont montré leurs limites et des voix s’élèvent pour annoncer l’émergence d’un nouveau rapport à la souffrance. L’importance prise récemment par la pratique du récit de vie dans de nombreuses thérapies est à référer à cette troisième attitude. Ni amour de la souffrance, ni déni de la souffrance, la narration de la souffrance la tisse dans le texte d’une vie, toujours à retravailler. La souffrance rompt en effet le fil de notre histoire, il y a un avant et un après de telle maladie, de tel drame de la vie. Raconter permet de retisser le lien, de recoudre la déchirure. De spectateur impuissant qu’il était, le narrateur se fait auteur de sa vie ; il était patient (souffrant) il reconquiert son statut d’agent.

Sylvie Queval

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