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Réseaulument Égalité, un réseau unique en son genre !,articles femmes hommes,egalite,

20 Octobre 2018, 07:19am

Publié par hugo

 16 octobre 2018
Contributions
Réseaulument Égalité, un réseau unique en son genre !
 
En octobre 2008, les premiers membres du Réseaulument Égalité s’engageaient à agir concrètement en faveur de l’égalité entre filles et garçons, femmes et hommes sur le territoire du Gers. Qu’en est-il 10 ans après ? Que s’est-il passé pendant 10 ans ? Que pouvons-nous dire de la place et du rôle de ce Réseaulument Égalité dans la construction d’un territoire plus égalitaire ? Quel est l’impact de ce réseau original ?
L’égalité, une politique publique …
Soulignons tout de suite, aspect souvent méconnu du grand public, que ce réseau s’inscrit dans le cadre d’une politique publique, celle de l’égalité entre femmes et hommes dont la Secrétaire d’Etat est Madame Marlène Schiappa. Depuis sa création, ce réseau a bénéficié d’un portage politique fort de la part des Préfets qui se sont succédés dans le Gers. Aujourd’hui, Madame Catherine Seguin, Préfète du Gers, apporte un soutien sans faille à cette dynamique.
Nicole Pascolini, Déléguée aux Droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes, est en charge de la mise en oeuvre de cette politique publique sur le territoire du Gers. C’est elle qui est à l’origine et qui pilote ce réseau, osons le dire, unique en France. Nicole Pascolini s’est adjoint les compétences d’ID3, organisme spécialisé sur les questions d’égalité, pour l’animation et la coordination du réseau. Alain TACHÉ, psychologue et docteur en sociologie de l’intervention, assure ce travail de mise en lien.
Un peu d’histoire …
A partir de 2004, Nicole Pascolini réunit un collectif de professionnel.le.s afin de les sensibiliser aux enjeux de l’égalité pour un territoire tel que le Gers. Chemin faisant, ces professionnel.le.s décident se retrouver régulièrement afin d’échanger des points de vue sur leurs différentes situations, de partager des outils et déjà mettre en œuvre des actions …. Le réseau était déjà là sans avoir encore la consistance qu’on lui reconnaît aujourd’hui.
Au fil du temps, le Réseaulument Egalité a pris forme. Premier pas : le collectif a co-construit une Charte qui est depuis le cadre formel au sein duquel les membres aujourd’hui agissent. Pas suivant : Créer une identité commune en référence aux valeurs et méthodes qui trament la Charte, c’est la naissance du « Réseaulument Egalité dans le Gers ». Un intitulé qui sonne comme une devise pour notre territoire. Les membres sont résolus, c’est-à-dire déterminés, à agir en réseau afin de vivre de manière plus égalitaire sur le territoire. Avec ce quasi slogan, nous avons aussi créé un logo qui sonne également comme un pari : L’égalité, Chiche !!
Le 23 octobre 2008, les premiers signataires étaient invité.es en préfecture pour s’engager officiellement à agir pour davantage d’égalité dans le Gers. Patric Jean, cinéaste engagé, réalisateur notamment du documentaire « La domination masculine » et auteur de « Les hommes veulent-ils l’égalité ? » a accepté d’être le parrain du réseau. Il soutient toujours davantage notre mouvement.
Aujourd’hui, dix ans après, le réseau compte 109 signataires de structures des mondes culturels, éducatifs, économiques, politiques, sportifs, associatifs, … (Education nationale 25 %; Services Etat – 13%, Social-7%, Insertion-11%, Entreprises-20%, Associations professionnelles-3%, Sport & culture-15%, collectivités territoriales-6 %).
Pour être signataire, chaque structure volontaire s’engage à en respecter les points suivants :
Délibérer au niveau des instances de direction de l’intérêt de participer au réseau ;
Désigner un.e correspondant.e ;
Définir et Mettre en œuvre au moins une action dans l’année ;
Participer a minima aux réunions des correspondant.e.s du réseau (5 réunions dans l’année) ;
Rendre compte, une fois par an de la conduite de son action et en faire l’évaluation
Les résultats et impacts …
Difficile de faire un choix parmi les centaines d’actions mises en œuvre. Les actions menées sont régulièrement récompensées par des prix emblématiques.
Le réseau a été labellisée en 2017 dans le cadre de la campagne « Sexisme par notre genre ! » comme une pratique inspirante.
L’agenda scolaire de l’Egalité a été réalisé par 350 jeunes et distribué gratuitement à près de 10000 lycéen.ne.s du département, à la rentrée scolaire 2014. Cet agenda a été distribué, grâce à Gisèle Biémouret, députée du Gers, aux membres du cabinet de la Ministre aux droits des femmes de l’époque.
« Liberté, Egalité, ….Clichés ! » est une pièce de théâtre co-écrite par les jeunes et leur enseignante, Agnès Espaignet, de la section théâtre de Pardailhan. Elle a été jouée devant plus de 2000 jeunes dans le Gers et en Maine et Loire. Les jeunes du Garros, dirigé par Patric Jean, ont filmé certaines scènes, alors que les jeunes du collège de Marciac et du lycée de Condom ont réalisé la musique. Le tout est accessible sur internet ou sous la forme d’un DVD comme support pédagogique.
Ce DVD avec d’autres outils pédagogiques pour traiter des questions d’égalité ont été réunis dans des mallettes pédagogiques à destination des professionnel.le.s. On y trouve aussi le jeu de plateau « Hommes-Femmes, même Je » réalisé par des élèves du lycée agricole Beaulieu Lavacant.
Les jeunes des lycées Lavacant, du Garros, de Pardailhan, de Condom, de l’Isle Jourdain ont obtenu sur plusieurs années des prix « Buzzons contre le sexisme » pour leurs réalisations audio-visuelles.
Le Comité Départemental Interministériel Droits des Femmes et Egalité – CDI/DFE qui réunit les correspondant.e.s de l’Etat a été le premier du genre en France. Il se donne pour mot d’ordre, « l’Egalité, l’État exemplaire » et met en œuvre en interne aux différents services et en direction du public des actions en faveur de l’égalité.
Le Club de responsables RH dans l’ouest du département a obtenu en 2017 le prix de la responsabilité sociétale des PME pour ses actions en faveur de l’égalité professionnelle. L’action « Entreprendre l’Egalité » permet d’accompagner plus de 40 entreprises sur le département dans la mise en œuvre de l’égalité professionnelle. Tout récemment, un temps fort a été organisé avec le concours de la Mairie de Nogaro, membre du réseau, et regroupant autour de 50 structures sur des ateliers afin de concevoir des actions sur le territoire du « Phare Ouest » comme l’aime à dire Monsieur Christian Peyret, maire de Nogaro.
Chaque année, le Festival En Mars’Elles marque à la manière du Réseaulument Egalité, la journée internationale des droits des femmes célébrée le 8 mars. En Mars’Elles est l’occasion pour le réseau gersois de sensibiliser le grand public aux enjeux de l’égalité entre femmes et hommes pour un mieux vivre en société. C’est aussi l’occasion de souligner la persistance de situations inégalitaires avec la volonté de remédier à ces situations.
Aujourd’hui, le Gers est, sur la Région Occitanie, le département qui compte le plus de femmes dans les instances de direction des associations sportives. Au plan national, le Gers compte le plus de femmes dans le volontariat « Sapeurs-Pompiers » (20% de femmes dans le Gers pour 13% au plan national).
En ce qui concerne les accords et plans d’actions égalité dans le secteur de l’entreprenariat privé, le Gers est le premier département de la Région Occitanie (79% des entreprises Gersoises de plus de 50 salarié.e.s dans le secteur privé ont signé un accord et/ou un plan d’actions en faveur de l’égalité professionnelle). Le Gers compte le réseau le plus structuré en matière de correspondant.e.s égalité au sein de l’Education Nationale (diagnostics, formations régulières, nombres d’actions, …). Il a devancé, plusieurs années avant, la demande de la Secrétaire d’Etat de créer un réseau de correspondant.e.s égalité éducation nationale dans chaque département.
Aujourd’hui, le réseau inspire d’autres pratiques. Sur l’Occitanie, la Délégation Régionale à l’égalité soutient la diffusion de cette pratique originale. Un peu plus loin, le département des Alpes-Maritimes, suite à la rencontre avec Nicole Pascolini, développe une dynamique similaire de décloisonnement et de mise en synergie des acteurs. En Maine et Loire, les échanges ont favorisé l’appropriation de la pratique gersoise.
La métaphore de la déambulation et du chemin collent bien à ce réseau. Le réseau avance sur les questions d’égalité avec les gens tels qu’ils sont, là où ils en sont sur le chemin. Il produit des actions, marque le chemin tout en modestie, sans flagornerie, sans leçon à donner mais avec obstination et rigueur.
Fort d’une centaine de membres, le Réseaulument Égalité propose tout au long de la journée du 16 octobre 2018 différentes animations qui permettront au plus grand nombre de réfléchir à l’égalité entre filles et garçons, femmes et hommes.
Alors, venez faire quelques pas avec eux, avec nous …
 
Résealument Egalité


http://www.50-50magazine.fr/2018/10/16/reseaulument-egalite-un-reseau-unique-en-son-genre/

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Rapport de l’observatoire des inégalités sur la pauvreté,societe,economie,

15 Octobre 2018, 05:56am

Publié par hugo

 
Rapport de l’observatoire des inégalités sur la pauvreté
12 octobre 2018 dans À la une, Actualités, Actualités du mouvement
L’observatoire des inégalités a présenté son 1er rapport sur la pauvreté jeudi 11 octobre 2018 à la fondation Abbé Pierre. Le livret pauvreté était présent et vous propose de vous présenter ce qui s’y est dit en quelques mots :
L’observatoire des inégalités présente déjà un rapport sur les inégalités en France quasi chaque année. La Fondation Abbé Pierre présente un rapport sur le mal-logement depuis 23 ans. Avec le soutien de la fondation Abbé Pierre, l’observatoire des inégalités a décidé de lancer un rapport annuel sur la pauvreté en France. C’est donc la première édition.
Voici les chiffres importants à retenir du rapport sur l’état des lieux et l’évolution de la pauvreté :
+628.000 personnes pauvres au seuil à 50% entre 2006 et 2016 passant de 4.4 millions à 5 millions*.
+0.7 point pour le taux de pauvreté entre 2006 et 2016 passant de 7.3% en 2006 à 8.0% en 2016.
+380.000 ménages allocataires du RSA entre 2007 et 2017 passant de 1,3 millions à 1,7 millions.
D’autres chiffres permettent d’identifier qui sont les personnes pauvres et montrent que la pauvreté n’est pas le fruit du hasard :
25% vivent dans une famille monoparentale.
67% ont au plus un CAP.
35% ont moins de 20 ans.
67% habitent dans les grandes villes et banlieues.
Dans le rapport, ils présentent une échelle des revenus qui va du RSA socle (donc hors forfait logement) jusqu’au seuil des 10% les plus riches. Voici cette échelle :
Revenus perçus mensuellement
En euros
RSA socle
485
Seuil de pauvreté à 40% (très peu utilisé)
684
Minimum vieillesse
833
Seuil de pauvreté à 50% (utilisé dans ce rapport pour se concentrer sur l’extrême pauvreté)
855
Seuil de pauvreté à 60% (utilisé par la France insoumise, notamment)
1026
SMIC net
1188
Niveau de vie médian
1710
Salaire moyen des ouvriers
1720
Salaire moyen de l’ensemble des salariés
2250
Seuil des 10% les + riches
3131
Les auteur·e·s du rapport ont été très critiques vis-à-vis de la politique du gouvernement. Ils constatent une « distribution inégalitaire des revenus qui témoigne de l’absence de ruissellement des richesses concentrées en haut de la pyramide » et fustigent celles et ceux qui misent tout sur les « premiers de cordée ».
A plusieurs reprises, ils ont dénoncé l’expression « Pognon de dingue » utilisée par Emmanuel Macron. Ils précisent que ce « pognon » permet à 5 millions de personnes de ne pas être pauvres, elles le seraient si elles ne recevaient pas l’ensemble des minimas sociaux et l’ensemble des efforts de la collectivité en leur direction. Ils ont aussi montré leur désaveu sur la politique en matière d’emploi. Ils considèrent qu’il faut créer des emplois et que le gouvernement n’aura pas la bonne méthode tant qu’il supprimera des emplois aidés et qu’il fera faire des heures supplémentaires aux personnes, au lieu de réduire le temps de travail.
Sur le plan pauvreté, ils ont pointé un des mensonges du gouvernement quand il affirme agir « à la racine de la pauvreté en s’occupant des enfants ». Selon eux, pour agir à la racine, il faut s’occuper des parents. Aucun enfant ne serait pauvre, ils ne sont que des enfants de parents pauvres. Ils ont aussi qualifié le plan pauvreté d’« hypocrite » dans lequel après avoir donné « une tonne pour les plus aisés », le gouvernement donne « une louche pour les plus pauvres ».
Ce rapport est riche d’enseignements. Il montre que le gouvernement ne mène absolument pas la politique nécessaire à l’éradication de la pauvreté, il l’aggrave ! A la France insoumise, nous considérons que laisser les gens en situation de pauvreté est un choix politique délibéré. Il est possible de faire les choses autrement !
* 8.8 millions de pauvres avec l’indicateur utilisé par la France insoumise. Le nombre global de pauvres est de 5 millions si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50% du revenu médian (les personnes percevant moins de 50% du revenu médian sont considérées comme pauvres), soit tous les revenus en dessous de 855€ nets mensuels. La France insoumise et d’autres souhaitent calculer la pauvreté au delà de l’extrême pauvreté. Nous utilisons donc l’indicateur à 60% du revenu médian, soit tous les revenus en dessous de 1026€ nets mensuels. C’est pour cette raison qu’en 2017, puisque le revenu mensuel correspondant à 60% du revenu médian était de 1000€, la France insoumise à fixé le montant de la garantie dignité à 1000€ par mois pour une personne seule, sans condition d’âge, notamment.
 
 
Pour suivre le livret pauvreté sur twitter :
https://twitter.com/PauvreteLFI @PauvreteLFI
Pour contacter le livret pauvreté par mail :
livret-pauvrete@jlm2017.fr
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Pour aller plus loin :
– Pour retrouver les propositions de la France insoumise pour éradiquer la pauvreté
– Se renseigner sur la campagne pauvreté menée par la France insoumise
– Pour consulter le kit argumentaire sur les questions liées à la pauvreté
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions de santé
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions d’accès aux droits
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions de mal-logement
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions d’alimentation

https://lafranceinsoumise.fr/2018/10/12/rapport-de-lobservatoire-des-inegalites-sur-la-pauvrete/

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VIDÉO - "Tu seras un homme - féministe - mon fils", un guide anti-sexiste à l'usage des parents,articles femmes hommes,respect,egalite

15 Octobre 2018, 05:48am

Publié par hugo

  VIDÉO - "Tu seras un homme - féministe - mon fils", un guide anti-sexiste à l'usage des parents
Aurélia Blanc vient de publier ce "manuel d'éducation anti-sexiste pour des garçons libres et heureux". Objectif : s’interroger sur ses préjugés et l'éducation que l'on donne à nos enfants.
Élever un garçon féministe, c'est possible
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
M6
et Arièle Bonte
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publié le 12/10/2018 à 17:42
L'éducation est la clé pour lutter contre le sexisme. Tu seras un homme - féministe - mon fils !, sous-titré "manuel d'éducation anti-sexiste pour des garçons libres et heureux" est, comme son nom l'indique, un livre qui pousse à s’interroger sur ses propres préjugés et ceux que l'on transmet à nos enfants.
Aurélia Blanc a eu l'idée d'écrire ce livre publié le 10 octobre aux éditions Marabout alors qu'elle était enceinte d'un petit garçon. Journaliste féministe, elle cherche alors un ouvrage lui permettant de la guider dans l'éducation de son fils aux questions d'égalité. Mais elle n'en trouve pas... Elle décide alors de l'écrire elle-même.
Éviter les clichés des couleurs, inviter les garçons à faire des tâches ménagères... Aurélia Blanc livre tous ses conseils. Pour la journaliste, le plus important reste le discours que l'on tient devant et à ses enfants et notamment aux petits garçons : "sois fort, ne pleure pas" sont des injonctions que certains tous petits peuvent entendre et qui les conditionnent dans des schémas stéréotypés.
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"Avec Barbie, on prend les filles pour des truffes", déplore Isabelle Saporta
 
 
Tu seras un homme - féministe - mon fils ! est un ouvrage destiné aux parents mais aussi aux grands-parents et à toutes personnes travaillant auprès des enfants.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/identites/video-tu-seras-un-homme-feministe-mon-fils-un-guide-anti-sexiste-a-l-usage-des-parents-7795161500

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Ce papa milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques,papa,pere,societe,

5 Octobre 2018, 08:30am

Publié par hugo

Ce papa milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques
 
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Ce papa américain milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques
 
Par Julie Legendart
Publié le Mercredi 03 Octobre 2018

Avec le hashtag #SquatForChange, l'Américain Donte Palmer encourage tous les papas à militer pour avoir la possibilité de changer leur bébé dans les toilettes publiques réservées aux hommes.

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À New York, les toilettes pour hommes vont être équipées...
 
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Bientôt des tables à langer dans les toilettes des hommes...
 
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Ce papa milite pour des velcros sur tous les vêtements...
"Pourquoi ? Cela semble illogique quand on y pense. C'est comme si les pères n'avaient pas le droit de changer leur enfant dans les toilettes publiques". Voici le coup de gueule de Donte Palmer, un père américain de 3 enfants originaire de St Augustine en Floride, scandalisé de voir que la plupart des toilettes réservées aux hommes ne sont pas équipées de tables à langer.
Il y a deux semaines, Donte Palmer était au restaurant avec sa famille. Quand il s'est rendu compte que son bébé avait besoin d'être changé, il a pris les choses en main : "J'ai fait ce que tous les parents font : je l'ai emmené aux toilettes ", a expliqué le papa au site BuzzFeed. Problème : pas de table à langer dans les toilettes.
 
Comment un père contournerait-il ce problème s'il y était confronté ? Le post Instagram de Donte Palmer, très vite devenu viral, prouve que la tâche n'est pas aisée. Sur le cliché, on voit le papa littéralement plié en quatre dans une cabine de toilettes, essayant tant bien que mal de changer la couche de son bébé. La photo a été prise par son fils aîné, Isaiah.
 

"Pourquoi partageons-nous des responsabilités égales mais la société nous voit différemment ?"
Cette image a fait réagir et mis le doigt sur un problème de taille, puisque à l'évidence, cet homme n'est pas le seul concerné. Sur Twitter et Instagram, les pères expliquent qu'il vivent comme une injustice le fait qu'il n'y ait pas de tables pour changer les bébés dans les toilettes pour hommes.
"Pourquoi partageons-nous des responsabilités égales mais la société nous voit différemment ?", commente un internaute.
"En tant que pères, nous devons être traités de manière équitable. Nous sommes plus que des protecteurs et des fournisseurs", écrit un internaute.
Donte Palmer encourage désormais tous les pères à utiliser le hashtag #SquatForChange pour sensibiliser sur la question. Sur son compte Instagram, il partage des photos d'autres pères ayant vécu des situations similaires à la sienne.
  
A New York, le maire Bill de Blasio s'est déjà saisi de ce sujet à bras le corps. Depuis la promulgation d'un texte en janvier 2018, les toilettes publiques pour hommes de la ville ont été dotées de tables à langer.
Buzz Kids & co bebe Etats-Unis paternité News essentielles Instagram papa parité

http://www.terrafemina.com/article/un-papa-americain-lance-un-hashtag-pour-plus-de-tables-a-langer-dans-les-toilettes-publiques_a345596/1

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Le congé parental partagé, clé de voûte de l'égalité entre les sexes ?,articles femmes hommes,egalite

26 Septembre 2018, 07:50am

Publié par hugo

 Le congé parental partagé, clé de voûte de l'égalité entre les sexes ?
 
Une pétition pour réclamer un congé paternité obligatoire, inspiré de l'exemple portugais a été lancée fin septembre 2018 en France.
©Pixabay
 
Et si les (futurs) papas devaient être obligés de prendre un congé "pater" ? C’est le voeu d'un collectif qui vient de lancer en ce début d'automne 2018 une pétition inédite en France, défendant l'idée d'un congé parental obligatoire pour les pères. "Le Portugal l'a fait, pourquoi pas la France !", disent les 160 personnalités, politiques, expertes ou issues de la société civile qui ont signé ce texte. Des hommes qui restent à la maison pour s'occuper de bébé... Si l'idée fait son chemin, ces papas restent encore minoritaires. Tour d'horizon.
24 sep 2018
Mise à jour 24.09.2018 à 09:05 par
Hélène FévrierTerriennes
dansAccueilTerriennes
Pour des congés "pater"! Fin septembre 2018, une pétition inédite a été lancée en France pour réclamer l'instauration d'un congé paternité obligatoire, aligné sur le congé maternité. Initié par les collectifs Congé Parentégalité et Pour une parentalité féministe (PA.F), le texte réunit 160 signataires, dont le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ou l'ancienne patronne du Medef Laurence Parisot, ou encore des experts comme le psychiatre Serge Hefez, de simples citoyens et des personnalités comme l'humoriste Guillaume Meurice. Tou.te.s exhortent à s'inspirer du Portugal où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire.
Logo du collectif PA.F
©capturedecran
"En France, une salariée a droit à un congé maternité de seize semaines, dont huit obligatoires. Un salarié, lui, dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours", rappelle cette pétition publiée dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, jugeant que "l'organisation des congés à la française participe au maintien d'un système inégalitaire et patriarcal au travail, en biaisant les critères d'embauche et d'avancement".
Aujourd'hui encore, les pères français à prendre un congé parental sont minoritaires. Un déséquilibre éloquent qui révèle une série de points de blocage : faible rémunération du congé, vision traditionnelle du rôle du père toujours profondément ancrée, peur de la « placardisation »…
Pourtant, au sein de la société française, les lignes bougent. Ailleurs en Europe, des mesures qui concourent a` une meilleure implication des pères ont obtenu des résultats probants. Rencontre avec des pionniers, en France, outre-Rhin et au delà…
A retrouver aussi  dans Terriennes :
> La Suède, fière de ses pères, expose sa politique d’égalité à Paris
 
Tous droits réservés
« Pensez-vous que la majorité des pères aient envie de changer des couches ? » s'interrogeait l’élue française de droite, Valérie Pécresse, au cours d’une interview donnée au journal des femmes.com. Avant d’ajouter : « Il faut certes inciter les pères à prendre un congé mais ils le prendront d'autant plus volontiers avec un enfant un peu plus âgé, et cela sera socialement mieux vécu par les entreprises de voir les pères s'impliquer dans des problèmes un peu plus compliqués ». Autrement dit, si les hommes français sont si peu nombreux à prendre un congé parental, (moins d’un père sur cent, contre une mère sur quatre en 2012, étude Cnaf, Caisse nationale d'allocations familiales) cela est dû, non pas à un dysfonctionnement du congé, mais au fait que les femmes sont « naturellement » plus aptes à s’occuper des jeunes enfants…
Une affaire de femmes ?
En France, l’idée que la garde des enfants en bas âge est « une affaire de femmes » demeure persistante. Et dans les faits, les puéricultrices, les nounous, les assistantes maternelles sont presque exclusivement des femmes. De plus, « un soupçon d’incompétence pèse toujours sur les hommes qui décident de s’occuper de leur nourrisson », souligne Danielle Boyer, responsable de l'Observatoire national de la petite enfance à la CNAF. Youcef, jeune trentenaire et heureux papa d’un petit Ismaël, onze mois, l’a lui même vécu. « Lorsque j’ai annoncé que j’allais prendre un congé parental, certains membres de ma famille se sont demandés si j’allais être capable de prendre soin de mon fils. Et j’avoue qu’au début, moi aussi j’ai douté ».
 
Tous droits réservés
L’image traditionnelle du pater familias, pourvoyeur de revenus du foyer, accro à la réussite professionnelle et peu impliqué au quotidien dans la sphère familiale, est toujours présente dans les esprits. Julien, 29 ans, papa de « deux petits gars » de 26 et 3 mois a pris pour son premier enfant un congé parental de deux mois. Il raconte : « Si mes amis ont accueilli ma décision avec beaucoup d’enthousiasme, mes parents, en revanche, ont été très surpris, particulièrement mon père. « Gros bosseur » qui n’a pas souvent été là quand nous étions bébés, il a eu du mal à comprendre ce que ce congé signifiait pour nous. Quant à ma mère, elle a eu peur pour ma carrière. »
Papa n’est pas qu’un gagne pain
Malgré tout, dans l’Hexagone, les mentalités changent. « Aujourd’hui, les craintes se sont estompées et ma famille est fière de moi » dit en souriant Youcef. Du côté de Julien, même constat. Sociologue à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) et auteure d’ouvrages sur le masculin et la paternité, Christine Castelain Meunier l’assure : le regard de la société sur ces papas qui s’investissent évolue positivement.
Et les premiers à faire bouger les lignes sont les jeunes pères eux-mêmes. Certes, ils ne sont pas majoritaires (la sociologue les estime à environ un bon tiers), mais ils sont en augmentation. Ces « nouveaux papas » qui émergent sont en « distanciation » par rapport au modèle traditionnel du père. Ils ne veulent pas être réduits à l’image du « gagne pain du foyer » et aspirent à un épanouissement aussi bien professionnel que familial. Ils valorisent aussi davantage la « paternité affective ».
 
Tous droits réservés
Ces pères attachent également une importance particulière à l’implication au quotidien et au partage des tâches avec une compagne qui s’affirme socialement et professionnellement. La promotion de son épouse, c’est justement ce qui a motivé la décision de Youcef. « Après son congé maternité, ma femme a décroché un poste important à Paris, j’étais alors cadre du secteur bancaire à Bruxelles. Très vite, j’ai décidé de l’épauler et de marquer une pause dans ma vie professionnelle pour mieux m’occuper de notre fils. » Peu de temps après, Youcef s’installe dans la capitale française et prend un congé parental de plusieurs mois. Le résultat ? Pour cette maman, la transition s’est faite « en douceur ». Elle a repris plus sereinement le travail sachant que papa était à la maison pour s’occuper de « fiston » !
Outre-Rhin aussi les choses évoluent. « En 10 ans, l’Allemagne a considérablement changé, » déclare Jutta Allmendiger, présidente du Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung, Centre de recherche en sciences sociales. « On parle moins de « Rabbenmutter » (mères indignes, ndlr). On accepte mieux que les mères puissent être pleinement dans le monde du travail et qu’elles ne s’arrêtent pas de travailler trois, cinq, dix voire vingt ans mais un an. » Car, le fait qu’une mère reprenne son travail avant les trois ans de son enfant et le place en crèche demeure mal perçu, particulièrement en ex Allemagne de l’Ouest. D’ailleurs dans ce pays, les structures d’accueil pour les moins d’un an sont peu répandues et celles pour les deux-trois ans assez récentes. Autre changement selon Jutta Allmendinger : désormais, il est admis que les hommes aussi peuvent interrompre leur travail pour un temps. Et plus uniquement les femmes ! Jusqu’à présent, quand un homme attendait un enfant, le réflexe était de dire « Eh bien mon grand, maintenant, il va falloir travailler plus pour subvenir aux besoins de votre femme et de votre enfant », explique la sociologue Beate Krais. Une évolution des mœurs importante, en grande partie due à la réforme du congé du parental de 2007.
Une part réservée aux pères
En Europe, la définition même du congé parental ainsi que ses modalités d’application (durée, indemnisation etc.) varient grandement d’un pays à l’autre (voir encadré). En France, le congé est un droit familial, il appartient aux parents de décider comment répartir entre eux les droits à un congé qui peut durer jusqu’à trois ans. En pratique, c’est presque invariablement la mère qui le prend (96%). Avec l’adoption de la réforme portée par la ministre française des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, ce congé évoluerait vers un droit individuel. Chaque parent sera titulaire d’un droit de six mois qu’il perd s’il ne l’utilise pas. Un mécanisme de « part réservée », inspiré du modèle allemand, qui vise à inciter les pères à prendre davantage leur congé.
 
 
Deux pères et leur enfant dans un jardin de Stockholm, avril 2013 / © AFP
Outre-Rhin, depuis 2007, le congé parental est de 12 mois maximum, dont 2 exclusivement réservés au père – si celui-ci ne les prend pas, il ne peut les transférer à sa compagne, les deux mois sont alors « perdus ». A l’inverse, si les deux parents prennent au moins deux mois chacun, ils bénéficient d’un bonus de deux mois supplémentaires, soit 14 mois. Or d’après, un rapport (lien en allemand) de 2012 du ministère allemand de la Famille, le taux de recours des pères est passé de 3,5% en 2006 à 25% en 2010. Une nette progression en à peine… trois ans !
Papas d’été
Les pays scandinaves, aussi, ont recouru à un système de « part réservée ». En 1995, la Sue`de a ainsi introduit un « quota » d’un mois pour le père, allonge´ en 2002, a` deux mois - sur les 16 mois de conge´ global. Un système de bonus financier  Jämställdhetsbonus (bonus pour l’égalité entre les sexes, ndlr) a également été mis en place pour récompenser les parents qui partagent le congé. Pourquoi de telles mesures dans une société si souvent érigée en modèle ? En Suède, le congé parental masculin est certes passé dans les mœurs (80% y recourent) mais, dans les faits, le plus grand nombre n’utilise que les deux mois qui leurs sont spécifiquement alloués. Deux mois qu’ils prennent le plus souvent durant la période estivale - d’où leur surnom « les papas d’été ». Sachant qu’en Suède, il n’existe pas de système de crèches avant un an, ce sont toujours les mères qui restent le plus longtemps à la maison. « La grande bataille pour le gouvernement suédois, n’est plus de faire accepter le congé parental masculin mais de faire en sorte qu’il soit équitablement partagé, » insiste le journaliste Magnus Falkehed, correspondant en France pour d’importants journaux suédois.
Un congé trop faiblement indemnisé
A la question pourquoi seulement 3,5% de pères en France (chiffres de 2012, ndlr) ? Youcef répond en souriant « parce que les couches, ça coûte cher ! » Et il est vrai que l’allocation forfaitaire versée par la CAF (Caisse d’allocations familiale française) - 560€ maximum pour un congé à temps plein - est l’une des plus faibles des pays de l’OCDE.
 
Pour les couples, le calcul est vite fait, les femmes ayant souvent un salaire inférieur à celui de leur compagnon, dans l’immense majorité des cas, ce sont elles qui prennent un congé parental. Dans ce cas, la réponse à la question « qui va garder bébé ? » est biaisée. « Lorsque les revenus entre conjoints sont proches, les choix sont moins contraints. » pointe la chargée de recherche à la CNAF. Youcef le reconnaît : « J’ai eu le luxe de pouvoir me le permettre ! Ma femme occupe un poste à responsabilité et nous pouvions puiser dans les économies faites grâce à mon salaire de cadre. » De plus, ajoute-t-il : « s’appuyer financièrement sur sa compagne n’est pas évident pour tous les hommes. Cela peut bloquer leur décision ». Julien renchérit : « Le projet de loi actuel, est un facilitateur mais pas un incitateur. Le volet rémunération du congé, n’est pas du tout abordé. De ce point de vue, le congé suédois est bien plus attrayant. » En effet, en Suède, le congé parental est indemnisé par l’Etat à hauteur de 80% du salaire. L’Allemagne, quant à elle, a, depuis 2007, opté pour un congé plus court (de 24 mois, il est passé à 12 mois) mais mieux rémunéré. Résultat : l’indemnisation s’élève désormais à 67% du salaire - avec un plafond fixé à 1800 euros mensuels. Un élément qui a vraisemblablement contribué à faire passer le taux des pères de 3% à 25%.
 
 
Magnus Falkehed nuance pourtant : « En Suède aussi nous sortons nos calculettes.  Et chez nous, aussi, l’écart salarial hommes/femmes est une réalité (environ 17%).  Finalement, la leçon que l’on peut tirer de l’expérience suédoise c’est qu’il n’y aura probablement jamais une vraie égalité dans la répartition des congés tant qu’il n’y aura pas une vraie égalité des salaires. »
Peur de la « placardisation »
Dans la plupart des entreprises françaises, réduire son activité, totalement ou partiellement pour une période donnée, représente un sérieux frein à la carrière. Un parent investi dans sa vie familiale est souvent perçu comme désinvesti de sa vie professionnelle. Une vision imposée par les entreprises, à laquelle les hommes ont tendance à se conformer. Une récente étude de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), montre en effet qu’un tiers d’entre eux souhaiterait prendre un congé parental mais ne passent pas à l’acte par peur d‘être mal perçu par la direction et de, finalement, se retrouver placardisé. Un pourcentage qui se retrouve également en Allemagne. « Les études montrent que beaucoup de jeunes pères désirent passer plus de temps avec leurs enfants mais se disent « bloqués » par les employeurs issus de l’ancienne génération », observe Jutta Allmendiger. Elle conclut : « Les changements de mentalités sont là, maintenant la question est de savoir si les employeurs vont faciliter ces changements et cela vaut aussi bien pour le congé parental, que pour le temps partiel, le 4/5e etc. »
Des entreprises « papa-friendly »
Dans les pays scandinaves, la perception du congé parental apparaît nettement plus bienveillante et valorisée. Dans ces pays, le congé est envisagé comme un outil favorisant le bien être du / de la salariée et l’égalité femmes/hommes. Les entreprises le considèrent comme « prévisible ». A partir du moment où la demande est anticipée, elles peuvent s’organiser. « En Suède, un jeune papa qui ne prend aucun congé parental à la naissance de son enfant et qui reste jusqu’à 21h au bureau au lieu de rentrer s’occuper de sa famille, au vu des autres, y compris des autres hommes, n’est pas considéré comme crédible et sérieux. On se pose la question : comment peut-il s’occuper des affaires de notre entreprise s’il ne peut même pas s’occuper de sa famille ? » raconte Magnus Falkehed. Contrairement aux françaises, les entreprises suédoises ne sont pas adeptes du culte du présentéisme (horaires tardifs, disponibilité quasi permanente) : « Nous ne jouons pas à : « celui qui éteint la lumière en dernier a gagné, » dit en souriant le journaliste. « Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer le poids des exemples venus d’en haut et auxquels les hommes peuvent s’identifier. En Suède, quelques grandes figures du monde de l’entreprise, tel que l’équivalent du directeur de la poste en France, ont eux-mêmes pris des congés pour montrer la voie.»
Montrer l’exemple
Youcef, justement, croit à la force de l’exemple. Dès qu’il rencontre un futur père, il l’encourage à prendre un congé parental. « J’explique en quoi cela est bénéfique pour l’enfant, la mère, le père et in fine le couple. » C’est aussi une manière pour lui d’informer sur ce droit que beaucoup d’hommes français méconnaissent. Bien souvent ceux-ci confondent : congé de naissance, congé paternité et congé parental (voir encadré). Par ailleurs, pour ces pères, prendre un congé parental signifie également « j’ai autant le droit que toi de m’occuper de notre enfant ». « L’éducation du jeune enfant se fait à deux ! », insiste Arnaud, l'heureux papa d’une petite Jeanne, dont il s’est occupé pendant quatre mois.
Trouver sa place
Biberons, changes, siestes, jeux d’éveil, promenades, bains, rendez-vous chez le pédiatre… la vie au rythme de bébé, Arnaud, Julien et Youcef, connaissent ! Et même si ce n’est pas toujours de tout repos, ils le disent, ils ont adoré !
Dans la bouche des trois papas français, la même conclusion : cette expérience leur a permis de créer un lien fort avec leur enfant. Dans les premiers temps après la naissance, il n’est pas toujours aisé pour les pères de trouver leur place. Le congé parental leur permet de s’investir davantage, de créer une relation à leur manière et à leur rythme : « Cela m’a donné confiance en moi et en mon nouveau rôle de père. J’ai pu prendre des décisions concernant ma fille sans forcément recourir à sa mère », souligne Arnaud.
Abandonner son "rôle" maternel
Et là se situe peut être un autre écueil. Pour qu’une véritable « démocratie » s’instaure au sein du foyer, il faut que les mères aussi acceptent de perdre un peu de leur « pouvoir », de leur « mission ». Ce qui, pour certaines, n’est pas toujours évident. « D’autant que les femmes ont toujours été mandatées pour s’occuper de la vie domestique et l’injonction d’être « une bonne mère » prévaut toujours même quand les femmes travaillent ! » conclut la sociologue Christine Castelain Meunier.
 
Le Portugal à l’avant-garde de l'Europe
Le Portugal est le premier et unique pays européen à avoir rendu obligatoire le congé paternité, en 2001. Sur vingt jours ouvrables, dix jours doivent obligatoirement être pris dans le premier mois qui suit la naissance.
 
Ce pays a également entamé un travail sur la terminologie et les représentations qu’impliquent les mots « maternité » et « paternité ». En remplaçant le « congé de maternité » par le « congé parental initial », le « congé de paternité » par le « congé parental réservé au père », et le « congé parental » par le « congé parental supplémentaire », ce pays a voulu introduire l’idée d’un droit égal du père et de la mère à passer du temps avec l’enfant.
 
Deux mesures qui font dire au sociologue Peter Moss : « le Portugal est en train de devenir l’un des pays européens les plus intéressants s’agissant de l’innovation en matière de politiques de congés parentaux et paternels. »
 
Le congé parental à l'aune de l’histoire…
Créé en Allemagne en 1883, le congé maternité, s’adressait à l’origine aux femmes en fin de grossesse et immédiatement après l’accouchement. Cette mesure avait, et conserve, une motivation sanitaire et sociale. Le « congé d’éducation » faisant suite à la maternité, lui, fut mis en place pour la première fois en Hongrie en 1967. A l’intention des mères uniquement, il avait pour but de leur accorder du temps pour s’occuper de leurs enfants.
En 1974, la Suède a été le premier pays à supprimer le congé maternité et à introduire un « congé parental » ouvert aux mères comme aux pères.
Dans les États membres de l’UE, deux congés sont désormais obligatoires : le congé maternité et le congé parental. Par ailleurs plusieurs pays européens ont instauré un congé paternité (qui permet au père de s’absenter de son travail au moment de la naissance de l’enfant).
Tous ces dispositifs ont un point commun : ils sont axés sur les enfants en bas âge qui ont généralement moins de 3 ans. Dans certains pays européens, il est cependant possible de prendre un congé parental jusqu’à l’âge de la scolarité obligatoire de l’enfant ou encore de le fractionner. En Suède, par exemple, le congé peut être pris de façon continue ou discontinue jusqu’au huitième anniversaire de l’enfant.
 
Deux visions du congé parental
A l'exception de la Suisse, tous les pays européens disposent d'un congé parental. Toutefois, deux modèles coexistent :
 
- Un congé parental plus ou moins long, ouvert aux deux parents, qui s'ajoute à des congés de maternité et de paternité spécifiques. C'est notamment le cas de la Belgique, de l'Italie, de la France et de l’Espagne.
- Un congé parental unique qui se caractérise par la fusion des différents congés (maternité, paternité et parental) dans l'objectif de traiter les deux parents à égalité et de construire un cadre plus propice à l'implication des pères au moment de la naissance. Ce congé unique n’empêche pas qu'en son sein des périodes soient exclusivement réservées à la mère ou au père. L'Islande, la Norvège et la Suède relèvent de ce modèle. (Source : rapport Grésy)
 
Définitions : congé parental, congé de naissance et congé paternité
Créé en 1977, ouvert aux hommes depuis 1984, le droit au congé parental d’éducation (pouvant jusqu’à présent aller de six mois à trois ans) s’adresse indifféremment au père ou à la mère. D’un montant forfaitaire, ce congé est indemnisé par la Sécurité sociale.
Outre, ce congé parental, les pères français peuvent également prétendre au :
Congé de naissance : d’une durée de 3 jours, ce congé est accordé aux hommes salariés pour la naissance de l’enfant. Ils doivent être pris dans les quinze jours précédant ou succédant à la naissance.
Congé paternité : créé en 2002, ce congé est un droit ouvert à tout salarié. Pris après la naissance de l’enfant, il a une durée maximale de 11 jours consécutifs. Ces jours peuvent se cumuler avec les 3 jours du congé de naissance.
En France, le taux de recours de ce congé est élevé, environ 80%. Contrairement au congé parental, dont le montant est forfaitaire, le congé paternité est indemnisé par la Sécurité sociale à hauteur de 80% du salaire brut, dans la limite d’un plafond.
 
Hélène FévrierTerriennes
Mise à jour 24.09.2018 à 09:05
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https://information.tv5monde.com/terriennes/le-conge-parental-partage-cle-de-voute-de-l-egalite-entre-les-sexes-3149

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VIDEO. L’Islande, championne du monde de l’égalité hommes-femmes ?,articles femmes hommes,egalite

25 Septembre 2018, 08:09am

Publié par hugo

 VIDEO. L’Islande, championne du monde de l’égalité hommes-femmes ?
L’Islande est la championne du monde de l’égalité hommes-femmes. Voici les trois raisons.
 
 

BRUT
Brut.
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Mis à jour le 24/09/2018 | 15:13
publié le 24/09/2018 | 15:13
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Nous la préparons pour vous chaque matin
L’égalité salariale au rendez-vous
Depuis le 1er janvier 2018, l’Islande est le premier pays au monde où la partie salariale est obligatoire et contrôlée. En effet, ce n’est plus aux femmes de prouver qu’elles sont victimes de discrimination mais aux entreprises de montrer que les hommes et les femmes gagnent autant à travail égal. Ce combat a commencé le 24 octobre 1975 avec la grève des femmes. 90 % des Islandaises ont cessé toute activité pour défendre leurs droits et pour montrer que la moitié du pays était indispensable à son fonctionnement.
Un combat politique
En 1983, les femmes ont créé leur propre parti : l’Alliance des femmes. Cela leur a permis d’entrer massivement au Parlement. De plus, l’Islande a été le premier pays à élire démocratiquement une femme Présidente en 1980. C’est donc Vigdis Finnbogadottir, une mère célibataire, qui a exercé ses fonctions pendant quatre mandats consécutifs. "Quand j’ai réalisé que ceci paraissait tellement important dans le monde, qu’une femme soit élue comme Présidente de l’Islande, ça m’a ouvert les yeux et je suis devenue féministe", a-t-elle déclaré.
Le féminisme, même au foyer
En Islande, 80 % des femmes travaillent contre 67 % en France. Le congé parental dure neuf mois. Dans ces neufs mois, un tiers est réservé à la mère, un tiers au père et un tiers partageable entre les deux parents. 90 % des pères prennent une partie du congé. Si l’Islande est plus égalitaire que les autres pays, des différences persistent toutefois. En 2017, les hommes ont pris trois mois de congé parental, en moyenne, contre six mois pour les femmes.
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https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/video-lislande-championne-du-monde-de-legalite-hommes-femmes_2954891.html

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160 personnalités et anonymes demandent un congé paternité obligatoire,papa,egalite,parents,

25 Septembre 2018, 07:30am

Publié par hugo

160 personnalités et anonymes demandent un congé paternité obligatoire
Une pétition signée par 160 personnalités et simples citoyens demande un congé paternité plus long et obligatoire.
En France, un homme dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours lors d'une naissance.
Crédit : Picsea / Unsplash
 
Paul Véronique
et AFP
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publié le 23/09/2018 à 16:52
Les collectifs Congé Parentégalité et Pour une parentalité féministe (PA.F) ont lancé une pétition qui a réuni 160 signataires, dont le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ou l'ancienne patronne du Medef Laurence Parisot. L’objectif : réclamer l'instauration d'un congé paternité obligatoire, aligné sur le congé maternité.
"En France, une salariée a droit à un congé maternité de seize semaines, dont huit obligatoires. Un salarié, lui, dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours", rappelle cette pétition (congepaternite.wesign.it/fr) publiée dans Le Parisien, jugeant que "l'organisation des congés ‘à la française’ participe au maintien d'un système inégalitaire et patriarcal au travail, en biaisant les critères d'embauche et d'avancement".
"Seule une loi peut créer les conditions d'une parentalité à égalité, en rendant ce congé obligatoire et de même durée pour les deux parents, qu'ils soient travailleur-euses indépendant-es ou salarié-es", poursuit la pétition.
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Un appel de personnalités et simples citoyens
Les 160 signataires, parmi lesquels figurent des experts comme le psychiatre Serge Hefez, de simples citoyens et des personnalités comme l'humoriste Guillaume Meurice, exhortent à s'inspirer du Portugal où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire. "Le congé paternité ne peut rester une option, au risque que le père ou second parent n'ose affirmer son choix de peur d'être discriminé à l'embauche ou dans sa carrière", estiment-ils.
Le gouvernement a annoncé jeudi que les travailleuses indépendantes, cheffes d'entreprises et agricultrices pourraient bénéficier en 2019 d'un congé maternité aussi long que celui des salariées, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Dans un communiqué, les deux collectifs regrettent le "report sine die de la réforme du congé paternité par Édouard Philippe, pourtant chef d'un gouvernement qui a désigné l'égalité entre les femmes et les hommes comme la ‘grande cause du quinquennat’".
Dans un rapport remis récemment à l'exécutif, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait préconisé de rallonger le congé paternité et de le rendre au moins en partie obligatoire. "Le congé paternité, il est très important qu'il puisse être amélioré", a commenté jeudi 20 septembre sur BFMTV la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Mais "là on est vraiment concentrés sur le congé maternité", avait-elle ajouté.
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Une pétition signée par 160 personnalités et anonymes réclame un congé paternité plus long et obligatoire,articles femmes hommes,feminisme

24 Septembre 2018, 07:50am

Publié par hugo

  Egalité femmes-hommes
Une pétition signée par 160 personnalités et anonymes réclame un congé paternité plus long et obligatoire
Les signataires exhortent à s'inspirer du Portugal, où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire.
Le 23 septembre 2018, 160 personnalités et anonymes ont signé une pétition pour réclamer un congé paternité plus long et obligatoire (photo d'illustration). (SASHA GULISH / IMAGE SOURCE GETTY)
franceinfo avec AFP
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Mis à jour le 23/09/2018 | 14:56
publié le 23/09/2018 | 14:39
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Ils réclament un congé paternité aligné sur le congé maternité. Une pétition lancée par les collectifs Congé parentégalité et Pour une parentalité féministe a réuni 160 signataires, dont le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, ou l'ex-patronne du Medef, Laurence Parisot. "En France, une salariée a droit à un congé maternité de seize semaines, dont huit obligatoires. Un salarié, lui, dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours", rappelle cette pétition publiée dans Le Parisien dimanche 23 septembre. Elle juge que "l'organisation des congés 'à la française' participe au maintien d'un système inégalitaire et patriarcal au travail, en biaisant les critères d'embauche et d'avancement".
"Seule une loi peut créer les conditions d'une parentalité à égalité, en rendant ce congé obligatoire et de même durée pour les deux parents, qu'ils soient travailleur·euses indépendant·es ou salarié·es", poursuit le pétition.
"Le congé parentalité ne peut rester une option"
Les 160 signataires, parmi lesquels figurent des experts comme le psychiatre Serge Hefez, de simples citoyens et des personnalités comme l'humoriste Guillaume Meurice, exhortent à s'inspirer du Portugal, où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire. "Le congé paternité ne peut rester une option, au risque que le père ou second parent n'ose affirmer son choix de peur d'être discriminé à l'embauche ou dans sa carrière", estiment-ils.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/une-petition-signee-par-160-personnalites-et-anonymes-reclame-un-conge-paternite-plus-long-et-obligatoire_2953523.html

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Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent,articls femmes hommes,egalite

21 Septembre 2018, 07:47am

Publié par hugo

 Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent
Selon une étude, plus de huit entreprises parisiennes sur dix n'ont pas mis en place de dispositif spécifique pour réduire l'écart salarial entre les hommes et les femmes.
 
 
 
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 19/09/2018 | 10:26
publié le 19/09/2018 | 10:25
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Du quartier de la Défense dans les Hauts-de-Seine à celui de la Bourse, situé en plein Paris, la majorité des entreprises en Ile-de-France ne respecte pas les lois sur l'égalité salariale. Elles sont moins de 16% à avoir mis en place un plan pour réduire les écarts de salaires entre les hommes et les femmes. C'est bien moins que la moyenne française, et pourtant une obligation légale depuis plus de trois ans.
Des sanctions ?
Les écarts se révèlent moins importants pour les ouvriers (16,5%) que pour les cadres supérieurs (20%). En 2015, quand un homme gagnait 2 438 euros en moyenne par mois, les femmes, elles, percevaient 452 euros de moins. Les lois se succèdent, cette année, celle sur l'avenir professionnel, promulguée début septembre, entend sanctionner davantage les entreprises récalcitrantes.

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/les-inegalites-salariales-entre-les-hommes-et-les-femmes-persistent_2947223.html

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Perfégal créé un test pour évaluer la conformité des entreprises en matière d’égalité professionnelle,emplois,egalite,

20 Septembre 2018, 08:59am

Publié par hugo


14 septembre 2018
Économie
Perfégal créé un test pour évaluer la conformité des entreprises en matière d’égalité professionnelle
 
Le sujet de l’égalité entre les femmes et les hommes a été proclamée grande cause du quinquennat. Cette égalité doit être mise en place sur le plan professionnel, au sein des entreprises. Perfégal, un cabinet de conseil, créé en 2005 accompagne les entreprises dans leurs études et diagnostics en matière d’égalité professionnelle, apporte appuis et conseils dans la mise en oeuvre de plan d’actions, sensibilise et forme les acteurs sur l’égalité femmes/hommes.
 
 
 
Les entreprises de plus de 50 salarié.e.s doivent être couvertes par un accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes mais moins de la moitié sont en conformité. Pour les sensibiliser, Perfégal a conçu un test qui leur permet de vérifier leur situation.
Des obligations méconnues par les entreprises
Depuis le 1er janvier 2012, la loi impose aux entreprises de plus de 50 salarié.e.s de négocier avec les délégués syndicaux un accord relatif à l’égalité professionnelle ou, en cas d’échec de négociation, un plan d’action unilatéral.
Or les dirigeant.e.s, particulièrement dans les PME, ou les salarié.e.s, dont les partenaires sociaux, sont souvent mal informés sur les obligations en matière d’égalité professionnelle. Selon le Ministère du Travail, au 15 décembre 2016, 43,6 % des entreprises étaient couvertes par un accord ou un plan d’action sur l’égalité professionnelle, et seulement 38 % des PME.
Des conséquences commerciales et financières pour les entreprises
Ces entreprises ne peuvent pas soumissionner à des marchés publics, à des concessions de travaux publics, à des contrats de partenariats ni à des délégations de services publics et risquent une pénalité financière dont le montant peut atteindre 1% de la masse salariale.
Une augmentation des sanctions
Selon une étude de la DARES (1), on assiste depuis 2016 à une augmentation des mises en demeure pour les entreprises qui ne sont pas en conformité (2157 mises en demeure début 2016 pour 617 début 2014).
En outre, en mai 2018, alors que l’égalité hommes-femmes était déclarée grande cause du quinquennat, la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a annoncé l’augmentation des contrôles, et par conséquent des sanctions et des mises en demeure.
Evaluer son entreprise en ligne gratuitement en 5 minutes
Le test conçu par Perfegal permet aux entreprises de répondre à ces questions :
1. Mon entreprise est-elle concernée par les obligations en matière d’égalité professionnelle ?
2. Mon entreprise est-elle en conformité au regard des lois sur l’égalité professionnelle et salariale ?
3. Mon entreprise peut-elle progresser ?
Simple et rapide, le test est disponible gratuitement en ligne. Il suffit de répondre de manière confidentielle à neuf questions.
« Fruit de nos 13 ans d’expériences, ce test est particulièrement utile aux PME où les dirigeants pensent souvent qu’ils ne sont pas concernés par l’accord relatif à l’égalité professionnelle. Le résultat du test va leur permettre d’analyser rapidement leur situation pour pouvoir adopter les mesures nécessaires. » soulignent Françoise Le Rest et Isabelle Gueguen, les fondatrices de Perfégal.
Aujourd’hui, les femmes gagnent toujours 9% de moins que les hommes à poste de valeur égale et 25 % en moyenne de moins que les hommes tous postes et temps de travail confondus (2).
 
Perfegal
1 Source : étude DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) – L’égalitéprofessionnelle est-elle négociable ? – Mars 2018
2 Source : étude INSEE – Mars 2018
 
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http://www.50-50magazine.fr/2018/09/14/perfegal-cree-un-test-pour-evaluer-la-conformite-des-entreprises-en-matiere-degalite-professionnelle/

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