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Les femmes à l’Assemblée Nationale : le Haut Conseil à l’Egalité tire la sonnette d’alarme,egalite,parite,emploi,

31 Mai 2017, 22:20pm

Publié par hugo

France
Les femmes à l’Assemblée Nationale : le Haut Conseil à l’Egalité tire la sonnette d’alarme
Les partis ont officiellement investi leurs candidat-e-s aux élections législatives des 11 et 18 juin. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, seulement 42,2% de celles/ceux-ci sont des femmes. Nous sommes loin de la répartition femmes/hommes à  50-50, à deux points près, exigée par la loi. Le constat est encore plus alarmant au regard des chiffres de ces dix dernières années : en 2007 les partis politiques avaient proposé 42,4% de candidates, tandis qu’en 2012 seules 40% de femmes avaient été investies. Clairement, aucun progrès n’a été atteint vers la parité. Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes alerte sur le manque de députées à l’Assemblée Nationale.

Le Haut Conseil à l’Egalité constate que « les contraintes légales et les retenues financières n’ont pas permis d’amélioration notoire. »

La loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a doublé les pénalités financières à l’encontre des partis politiques ne choisissant pas autant de femmes que d’hommes aux législatives. En 5 ans, les partis ont préféré payer 28 millions d’€, soit 8% de leur dotation totale, plutôt que de satisfaire à la règle de la parité.

La dotation publique des partis et groupements politiques pour la 14 ème législature 2012-2017 (1)

 

graphique 3 ter ter

Seuls quelques partis politiques apparaissent dans le tableau mais le total correspond à l’intégralité des partis politiques de la métropole.

Les hommes occupent tout l’espace politique

Pour favoriser la parité au Parlement, le gouvernement Valls a porté la loi sur le non-cumul des mandats interdisant à un-e parlementaire d’effectuer simultanément une fonction de chef-fe ou d’adjoint-e d’un exécutif local (maire, président de Conseil général ou régional). Selon le rapport du HCE de 2013 sur les cumuls des mandats des parlementaires, 80% des parlementaires cumulant plusieurs mandats sont des hommes. Seul 1 homme député sur 5 est en situation de mandat unique, contre près d’1 femme députée sur 2. Une analyse des postes occupés par ces parlementaires démontre que les hommes captent les postes de premier plan : ils sont présidents de Conseil général ou Conseil régional ou maires, tandis que les femmes sont moins visibles, aux postes d’adjointes. 100% des parlementaires en situation de cumul avec une présidence de conseil général ou régional sont des hommes (15 députés-présidents et 38 sénateurs-présidents).

Le cumul des mandats des hommes est tout aussi significative dans le temps. Sous cette 14e législature, les hommes députés sont 10 fois plus nombreux que leurs collègues femmes à être sur les bancs de l’Assemblée nationale depuis au moins 15 ans, soit 4 mandats successifs (128 députés hommes contre 12 députées femmes). Pour 56,9 % des députées en 2012, il s’agit de leur premier mandat, contre 32,1 % des hommes.

 

Mailys ARDIT 50-50 magazine

 

(1) Ministère de l’Intérieur – Haut Conseil à l’Egalité

HCEf/h Parité des candidatures aux élections législatives de 2017

HCEf/h Étude genrée sur le cumul des mandats des parlementaires

http://www.50-50magazine.fr/2017/05/29/les-femmes-a-lassemblee-nationale-deux-rapports-alarmants-du-hcefh/

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Dysménorrhée : pourquoi il est important de parler des règles douloureuses,femmes,sante

31 Mai 2017, 22:18pm

Publié par hugo

Dysménorrhée : pourquoi il est important de parler des règles douloureuses
La dysménorrhée, qui désigne des règles douloureuses, est un symptôme qu'il ne faut pas prendre à la légère.

La dysménorrhée
La dysménorrhée
 
Lucie Valais 
Journaliste
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PUBLIÉ LE 30/05/2017 À 07:11 MIS À JOUR LE 30/05/2017 À 15:11
La dysménorrhée, un mot bien compliqué pour un mal commun : les règles douloureuses. S'il (nous) a été imposé qu'avoir mal tous les mois était normal, il n'en est rien. "La normalité, c'est de ne pas souffrir de ses règles", rappelle le Docteur Erik Petit, fondateur et responsable du centre de l'endométriose de l'hôpital Saint-Joseph, à Paris. Il y a plusieurs degrés de douleur, qui correspondent à plusieurs grades de dysménorrhée. L'important est de ne pas banaliser ce symptôme, qui peut être le premier signal d'alerte d'une maladie plus grave, et notamment de l'endométriose, pathologie chronique liée aux règles et qui peut, si elle n'est pas soignée, impacter la fertilité. 

En France, entre 50 et 91%  des femmes souffriraient de dysménorrhée selon le site de l'Association française de lutte contre l'endométriose. Si ces douleurs sont souvent bénignes, en parler permet un éventuel dépistage de l'endométriose plus rapide. La dysménorrhée est un déséquilibre hormonal, qui perturbe les contractions utérines. Les règles douloureuses, si elles entraînent un handicap qui perturbe la vie sociale ou professionnelle d'une femme, sont une alerte à ne pas négliger. 

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Si les dysménorrhées ne sont pas un danger pour la santé, elles peuvent toutefois impacter violemment le quotidien. Les femmes atteintes peuvent en effet être en proie à des nausées, des vertiges, des diarrhées ou des mots de têtes.

Contre la dysménorrhée, plusieurs solutions existes

Le déséquilibre hormonal de la dysménorrhée, s'il est handicapant, doit être rééquilibré. "On ne guérit pas ce symptôme, on arrange", explique à RTL.fr Isabelle Uzan, spécialiste de l'imagerie de la femme à Paris. Pour se faire, plusieurs solutions existent. La façon la plus simple de couper court aux douleurs menstruelles, c'est de supprimer les règles. C'est effectivement l'une des solutions la plus radicale, mais aussi la plus efficace. La pilule en continu par exemple, réduit ou arrête le flux menstruel. 

Pas de règles, pas de contractions utérines, donc pas de douleur. La pose d'un stérilet qui, en diffusant des hormones (progestérone), compense également le problème hormonal des dysménorrhées. Sous cette forme, ce moyen de contraception était surtout posé à des femmes de plus de 40 ans, mais cette solution est désormais envisagée pour les jeunes femmes. Enfin, des comprimés de progestérone peuvent également être la solution aux règles douloureuses.

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Une association réclame la création d'émojis "règles", pour briser le tabou,femmes,feminisme,sante

31 Mai 2017, 22:17pm

Publié par hugo

Une association réclame la création d'émojis "règles", pour briser le tabou
Pour mettre fin au tabou des menstruations, l'association Plan International propose aux internautes de choisir une icône censée représenter leurs règles.

L'association Plan International veut mettre fin au tabou des menstruations
L'association Plan International veut mettre fin au tabou des menstruations
Crédit : iStock Photo
 
Léa Stassinet 
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PUBLIÉ LE 31/05/2017 À 18:29
Ils représentent nos humeurs, ce que nous mangeons, nos animaux de compagnie, et encore bien d'autres choses qui nous entourent. Plus de 1.800 émojis peuplent nos téléphones et messageries instantanées, et pourtant, un thème n'est jamais évoqué par ces petites icônes : les menstruations. C'est pour combler ce manque et surtout mettre fin au tabou des règles que l'ONG Plan International a lancé une campagne sur internet, à l'occasion de la Menstrual Hygiene Day, le 28 mai dernier. 

À l'origine de l'initiative, on retrouve l'antenne australienne de l'association, qui d'autre part milite pour l'autonomie et les droits des jeunes issus de pays en voie de développement. Sur sa page Facebook, elle propose aux internautes de voter pour un émoji parmi cinq designs différents représentant les menstruations. Celui qui aura obtenu le plus de voix sera par la suite présenté au Consortium Unicode, chargé de créer et gérer les émojis. Parmi les choix proposés, on trouve une culotte sur laquelle se trouve deux gouttes de sang, un utérus, un calendrier avec des gouttes de sang, une serviette hygiénique tâchée de sang et enfin trois gouttes de sang : une souriante, une triste et une très grimaçante. 

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I love this campaign #periodemoji 
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16:29 - 29 May 2017 · Poplar, London
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N'est-ce pas ridicule qu'il existe un émoji masque japonais et un émoji disquette, mais pas d'émoji règles ?
Susanne Legena, PDG de Plan International Partager la citation 
"Cette campagne vise à détruire les stigmates des menstruations, briser le silence et la honte qui entourent les règles", explique l'organisme. "Il y a au moins 800 millions de personnes âgées entre 15 et 49 ans ayant leurs menstruations là, maintenant, mais il n'y a pas un seul émoji représentant les règles. N'est-ce pas ridicule qu'il existe un émoji masque japonais et un émoji disquette, mais pas d'émoji règles ?", s'est indignée Susanne Legena, PDG de Plan International. 

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Pour le moment, plus de 23.000 personnes ont participé à la consultation. L'icône représentant la culotte avec deux petites gouttes de sang recueille à ce stade le plus de voix, avec 31% des votes. L'émoji plébiscité par les internautes pourra par la suite faire son entrée dans la liste Unicode 10.0 (à condition d'être validé par le Consortium Unicode, ndlr) courant 2017. 

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Une étude révèle que les femmes sont meilleures en orthographe,femmes,

31 Mai 2017, 22:10pm

Publié par hugo

 Une étude révèle que les femmes sont meilleures en orthographe

Par Katia Fache  Publié le 31/05/2017 à 16:01
livre écriture 
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La nouvelle vient de tomber : plus on vieilli, plus on se bonifie en orthographe, et encore plus lorsqu'on est une femme ! C'est le résultat d'une étude du Projet Voltaire.
Le Parisien a publié l'enquête ce mercredi. L'étude a été menée sur 100 000 internautes du Projet Voltaire (projet proposant sur internet des remises à niveau en orthographe) et l'on retient deux nouvelles fortes : ce sont les personnes âgées de plus de 70 ans qui font le moins de fautes, et les femmes auraient un niveau meilleur que les hommes.
 
L'orthographe : les femmes meilleures que les hommes
 
D'après l'enquête, les femmes auraient un niveau en orthographe supérieur à celui des hommes. Sur les 84 règles courantes de grammaire et de lexique, elles les maîtrisent à 40%, contre 34% chez les hommes. Et la différence commencerait dès le plus jeune âge. Avec ce test, les femmes se seraient significativement démarquées, avec 602 points contre 532 pour les hommes.
 
Si le phénomène est peu expliqué, Pascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire, imagine que la différence de traitement entre les filles et les garçons à l'école en est la raison. Presque automatiquement, les garçons sont orientés vers les sciences, tandis que les filles sont dirigées vers les études de lettres. Une supposition qui se confirment lorsqu'on compte le nombre de garçon en filière littéraire au lycée...
 
L'orthographe : on progresse en vieillissant
 
Et on progresserait surtout entre 20 et 30 ans , au début de la vie professionnelle. En effet, à l'école, au collège et au lycée, les jeunes sont moins bons que les adultes (encore plus de nos jours à l'heure où le niveau baisse fortement). Tout commence au collège, où l'on maîtrise les règles d'orthographe à seulement 27%. Au lycée, ceci augmente à 30%, pour finir à 45% en études supérieures.
 
Que l'on se rassure, si parfois la baisse du niveau en orthographe nous afflige, l'étude se veut optimiste : on s'améliore d'années en années, jusqu'à tard, même une fois l'école terminée. Cette fois, c'est Julien Soulié, professeur de lettres classiques au collège collaborateur du Projet Voltaire, qui l'explique. Interrogé par Le Parisien, il évoque la maturité : "peut-être une prise de conscience sur l'importance d'une maîtrise de l'orthographe dans le cadre professionnel." En effet, les mails peuvent en dire beaucoup sur la personne au travail, notamment sur son image. Pour sensibiliser dès le plus jeune âge, il tente de sensibiliser les élèves à l'importance de l'orthographe dans la vie de tous les jours et dans le milieu professionnel en les faisant rédiger des lettres de motivation, par exemple, car dans ce type d'écrit, une faute est bien entendu rédhibitoire.
 
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Crée il y a neuf ans pour nous éclairer sur ces phénomènes de société, le Projet Voltaire annonce néanmoins que le niveau en orthographe diffère selon les régions de France. Parmi elles, la meilleure est la région Centre Val-de-Loire. L'Occitanie et les Pays de la Loire suivent de près. L'Ile-de-France est un peu loin... La plus mauvaise élève est la région les Hauts-de-France.
 
http://www.marieclaire.fr/les-femmes-sont-meilleures-en-orthographe,1137733.asp

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Le sportif Maxime Hamou harcèle sexuellement et en direct une journaliste,femmes,violences,

31 Mai 2017, 22:06pm

Publié par hugo

Elle >Société >News
Le sportif Maxime Hamou harcèle sexuellement et en direct une journaliste Publié le 30 mai 2017 à 18h52 Le sportif Maxime Hamou harcèle sexuellement et en direct une journaliste 
© Capture d'écran
« Si ce n’était pas du direct, je lui aurais collé une droite ». C’est ce qu’a déclaré Maly Thomas, au « Huffington Post », suite à l’attitude déplacée du joueur de tennis français, Maxime Hamou. Lundi, alors qu’il vient de se faire éliminer du premier tour du tournoi de Roland-Garros, le sportif a été interviewé par Maly Thomas, reporter pour « Eurosport ». Retransmis en direct sur la chaîne sportive, le comportement de Maxime Hamou a choqué un grand nombre de spectateurs. Alors qu’elle l’interroge, le jeune homme de 18 ans saisit la journaliste par l’épaule et l’embrasse à plusieurs reprises sur la tête, puis le cou. « Décidément, Maxima Hamou est très en forme », affirme Maly Thomas, tout en essayant de s’extirper et de le repousser, en vain. Et le sportif de continuer. Il retient ensuite la journaliste par le cou, avec force. Une scène de harcèlement sexuel qui se déroule sous les yeux des commentateurs, en studio. Si au début de la séquence, Henri Leconte lâche un « Ben voilà, ça se passe bien », très vite, il met en terme au duplex comprenant que la situation dégénère. L’auteur du tweet relayant la séquence sur la Toile, qualifie le jeune homme de séducteur. Un terme qui n’a pas manqué de faire réagir.


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Quand #Hamou, en mode séducteur niveau 30/4, prend un râteau avec autant de dents qu'un présentateur TV par @Maly_Tweet. @malaisetele. #RG17
12:39 - 30 May 2017
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30 May
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Quand #Hamou, en mode séducteur niveau 30/4, prend un râteau avec autant de dents qu'un présentateur TV par @Maly_Tweet. @malaisetele. #RG17 pic.twitter.com/tPbkmGrYGn
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 Renaud Moncla @renaudmoncla
@PriseMarteau @Maly_Tweet @malaisetele Atterrant le comportement de #Hamou, les rires de Leconte et la légende "en mode séducteur" de @PriseMarteau
15:32 - 30 May 2017
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@PriseMarteau @Maly_Tweet @malaisetele En mode séducteur c'est une blague???? c'est en mode agresseur il vous faut des lunettes et un appareil auditif pour voir la séquence?
15:36 - 30 May 2017
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@PriseMarteau @Maly_Tweet @malaisetele Bjr. Forcer quelqu'un à se faire embrasser, et l'accrocher par le coup, ne fait pas de lui un séducteur! Un agresseur serait plus à propos
13:24 - 30 May 2017
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Une attitude inacceptable de la part de Maxime Hamou et qui a provoqué la colère de nombreux internautes. Notamment celle de l’ex-ministre Cécile Duflot, sur Twitter.


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 Cécile Duflot ✔ @CecileDuflot
Il l'embrasse de force, elle tente de se dégager, il la serre par le cou et tout le monde... rigole..... #fatigue
14:29 - 30 May 2017
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 Cécile Duflot ✔ @CecileDuflot
Il l'embrasse de force, elle tente de se dégager, il la serre par le cou et tout le monde... rigole..... #fatigue pic.twitter.com/JxgTTmoxgm
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 Allan @AllanElponey
@CecileDuflot Et personne ne dit rien ?? on voit clairement qu'elle se débat pour partir et aucune réaction ??! Désespérant...
14:32 - 30 May 2017
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« Il ne donne pas une bonne image de lui. Il se détruit tout seul en faisant ça, raconte Maly Thomas au « Huffington Post ». Une attitude qui, pour elle, montre parfaitement les « rapports entre les hommes et les femmes qui peuvent exister dans la vie courante ». Avant d’ajouter : « ce sont des situations que l’on banalise et qui ne devraient pas l’être », conclut-elle.

La chaîne « Eurosport », a également souhaité réagir sur les réseaux sociaux.

http://www.elle.fr/Societe/News/Le-sportif-Maxime-Hamou-harcele-sexuellement-et-en-direct-une-journaliste-3488639

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Sclérose en plaques : quel impact sur l'embauche ?,emploi,handicap,

31 Mai 2017, 22:04pm

Publié par hugo

 Sclérose en plaques : quel impact sur l'embauche ?

 
Résumé : À l'occasion de la journée mondiale de la sclérose en plaques (SEP), le 31 mai 2017, une étude revient sur les conséquences de la maladie dans la sphère professionnelle. Frein à l'embauche, nécessité de communiquer, poste adapté... Décryptage. 
 
Par    Handicap.fr / Aimée Le Goff, le 31-05-2017 
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Pour la première fois en France, une étude publiée en mai 2017, initiée par les laboratoires pharmaceutiques Roche, se penche sur l'impact de la sclérose en plaques (SEP) dans le milieu professionnel. Au total, 800 personnes ont été interrogées : atteintes ou non par la maladie, aidants, employeurs et population active... Des données éclairantes qui mettent en lumière les besoins en termes de sensibilisation et de communication en entreprise.
 
Obstacle aux évolutions de carrière
Avec un diagnostic posé en moyenne à 30 ans, la SEP pénalise certaines personnes avant même leur entrée sur le marché du travail. À ce sujet, l'étude révèle que 87% des personnes atteintes considèrent que cette maladie est un « véritable frein pour trouver un travail ». Chez les employeurs, la moitié estime que l'obstacle le plus important à l'embauche réside dans le caractère aléatoire de l'évolution de la maladie. De la même manière, plus de trois quarts des aidants affirment que le caractère imprévisible de la SEP a eu une incidence sur leur vie professionnelle. Cette pathologie est d'ailleurs vécue, de la part des aidants, comme un « obstacle majeur à l'évolution de leur carrière ».
 
Une maladie encore méconnue
Autre constat : la SEP reste méconnue et nécessite encore de sensibiliser et d'informer un grand nombre d'employeurs. Pour 87% des personnes atteintes interrogées, c'est aujourd'hui avant tout le manque d'information à destination du grand public qui constitue un frein à leur maintien dans l'emploi. Un fait largement partagé : si 7 Français sur 10 déclarent avoir entendu parler de la loi handicap du 11 février 2005, 80% disent ne jamais avoir assisté à une campagne de sensibilisation au handicap en entreprise au cours de leur vie professionnelle.
 
Parler pour rester dans l'emploi
En revanche, si l'annonce de la maladie est une démarche difficile, faire preuve de transparence facilite le maintien dans l'emploi et la vie en entreprise, selon les observateurs. L'étude indique que 90% des personnes interrogées ont fait le choix d'annoncer leur maladie à leur employeur et à leurs collègues. Le dire a été, pour une majorité d'entre eux (70%), une source d'amélioration du quotidien au travail par une prise en compte proactive et bienveillante de l'entourage professionnel. Il en ressort également que, pour un sur deux, des mesures spécifiques ont été prises par la suite, avec, en premier lieu, un aménagement des horaires.
 
Une lutte commune pour l'accès au travail
Faut-il voir en ces chiffres une évolution des mentalités ? Ou du moins le signe que l'inclusion professionnelle des personnes handicapées ayant une maladie telle que la SEP tend à se développer ? Pour Véronique Bustreel, conseillère nationale Travail-emploi-formation à l'APF (Association des paralysés de France), « tous les acteurs doivent lutter ensemble contre les préjugés que les employeurs et les salariés peuvent avoir sur la maladie. L'expérience me fait dire que la personne atteinte d'une maladie chronique telle que la SEP peut être différemment productive, différemment organisée, différemment intégrée mais être un excellent collègue et collaborateur. »
 
© fpic/Fotolia
 
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Handicap.fr vous suggère les liens suivants :
 
https://emploi.handicap.fr/art-sep-enquete-emploi-1029-9910.php

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CES 4 FEMMES FONT BOUGER LE MONDE ARABE,femmes,feminisme,

30 Mai 2017, 21:21pm

Publié par hugo

CES 4 FEMMES FONT BOUGER LE MONDE ARABE
Publié le 30 mai 2017 à 8:29
Ce jeudi 1er juin, les femmes du Maghreb seront mises à l’honneur pour leurs actions lors d’un événement organisé par le Huff Post Maghreb et l’Institut du monde arabe. Zoom sur 4 femmes à découvrir lors de cette journée.
  
Olfa Terras-Rambourg, DR
Olfa Terras-Rambourg, DR


Le Huff Post Maghreb organise ce 1er juin à l’Institut du monde arabe une après-midi consacrée au vivre ensemble et aux femmes du Maghreb qui font bouger le monde. De quoi faire voler en éclats certains stéréotypes qui poursuivent encore les femmes maghrébines et célébrer leurs initiatives ou leurs prises de position dans tous les domaines.

L’événement mettra à l’honneur ces femmes fortes et philanthropes, engagées pour leur pays de naissance ou d’origine et qui modernisent le Maghreb. Art, culture, sexualité, entrepreneuriat, social, une mosaïque de sujets seront abordés à travers plusieurs tables rondes. Une dizaine de femmes viendront partager leurs expériences et répondre aux questions des visiteurs. On vous présente 4 d’entre elles, à suivre pendant l’évènement.

 

 

Besma Belbedjaoui 

Besma Belbedjaoui Huff Post Maghreb 

DR

C’est qui?

Une jeune cheffe d’entreprise algérienne qui prône un développement de l’économie verte basée sur les énergies renouvelables. Une initiative qui veut utiliser d’autres ressources que le pétrole en Algérie, déjà sur-utilisé. Son entreprise Plasticycle Algérie est en effet spécialisée dans le recyclage des déchets plastique.

Pourquoi on va l’écouter?

Parce que sa détermination est inspirante. Elle explique dans le journal Jeune Afrique ses difficultés à monter sa boîte, une entreprise pourtant essentielle au pays: “J’ai dû me battre pendant trois ans contre l’administration et les banques”, dit-elle. Aujourd’hui, son usine est en marche et a crée de l’emploi. Pour Jeune Afrique, Besma Belbedjaoui est carrément devenue “la reine de la récup”. 

C’est quand?

Elle interviendra à 18h lors de la troisième table ronde: Être une femme dans un monde d’hommes; l’entreprise au féminin.

 

Olfa Terras-Rambourg 

Olfa Terras Rambourg Huff Post Maghreb

DR

C’est qui?

Une passionnée de culture et d’expression artistique, mais aussi une passionnée de son pays d’origine, la Tunisie, qu’elle cherche à faire briller. Sa mission: encourager de jeunes artistes tunisiens dans l’art plastique, l’art visuel, l’écriture de spectacle vivant ou encore dans le numérique. Elle a d’ailleurs créé avec son mari la Fondation Rambourg en 2001. Grâce à cette dernière, elle récompense les jeunes artistes tunisiens avec le Prix Olfa Rambourg pour l’Art et la Culture. À ce titre, elle a reçu, le 5 mai dernier, le prix du meilleur investisseur de l’année 2016 dans le domaine de la culture.

Pourquoi on va l’écouter?

Parce qu’elle parle de la culture et de l’art au Maghreb et de l’impact que ces disciplines peuvent avoir sur la jeunesse. Se réapproprier son histoire pour mieux appréhender son avenir. Pour elle, la culture et l’éducation sont les seuls remèdes à la crise qui touche la Tunisie post-Révolution: “J’ai l’intime conviction qu’[elles] sont les deux mamelles qui sauveront notre pays et nous sortiront de la crise”, explique-t-elle au site Kapitalis. 

C’est quand?

Elle interviendra à 19h30 sous forme de talk, pendant la séance de clôture de la journée.   

 

Karima Mkika

Karima Mkika Huff Post Maghreb

DR

C’est qui?

Présidente de l’Unité de protection de l’enfance à Marrakech, c’est une grande militante pour la cause des enfants de la rue au Maroc. Elle raconte d’ailleurs que c’est “en allant faire son marché sur le port tous les jours, qu’[elle] croise des enfants des rues”  et qu’elle a décidé de créer Al KARAM (“générosité” en français), une association qui vient en aide aux jeunes SDF. Son association permet également de sensibiliser ces jeunes aux enjeux environnementaux. Elle a par ailleurs gagné le prix du jury Madame Figaro pour l’action humanitaire en 2006.

Pourquoi on va l’écouter?

Parce que c’est une femme de convictions qui a su concrétiser ses engagements et mettre en oeuvre un projet afin d’aider ceux qu’on appelle au Maroc “les enfants de la rue”. Ces enfants abandonnés sont souvent violentés, exploités ou exposés aux drogues. Les sauver est un défi d’envergure: 25.000 enfants vivaient dans la rue en 2015, selon une étude publiée par l’Observatoire national des droits de l’enfant et l’UNICEF.

C’est quand?

Elle interviendra à 15h lors de la première table ronde sur les femmes et la société civile.

 

Sonia Ben Cheikh

Sonia Ben Cheikh Huff Post Maghreb

DR

C’est qui? 

La présidente de l’Office National de la Famille et de la Population du Ministère de la santé tunisien. À l’origine, elle est médecin, elle a aussi été professeure assistante en médecine préventive et communautaire à la Faculté de Tunis. Son curriculum vitae ne s’arrête pas là, puisqu’elle a aussi été inspectrice générale de la santé. L’une de ses missions les plus importantes en Tunisie: “La consolidation des acquis en matière de maîtrise de la natalité et de croissance démographique”: ce qui passe en autre par l’éducation aux différentes formes de contraception. 

Pourquoi on va l’écouter?

Parce qu’elle est engagée dans la prévention des maladies et des infections sexuellement transmissibles, des grossesses précoces en Tunisie. Bien que la Tunisie soit le seul pays arabe à avoir légalisé l’IVG sans condition jusqu’au troisième mois de grossesse, dans les faits, la contraception est souvent soumise aux discours moralisateurs de la famille ou du personnel médical qui va parfois jusqu’à mentir sur les dates pour faire dépasser le délai où il est encore possible d’avorter, comme l’explique le blog Tunisie: la démocratie en marche relayé par France info. Un combat d’ampleur, donc, mené sous la pression d’une société parfois très traditionaliste.

C’est quand?

Elle interviendra à 16h30  dans la deuxième table ronde, sur la sexualité, le planning familial et le poids des traditions. 

Samia Kidari

http://cheekmagazine.fr/societe/femmes-monde-arabe-huff-post/

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Sommes nous des féministes ou des exhibitionnistes ?,femmes,feminisme,

30 Mai 2017, 21:18pm

Publié par hugo

29 MAI 2017
Tribunes
Sommes nous des féministes ou des exhibitionnistes ?
4 activistes FEMEN comparaissent en justice pour exhibition sexuelle.

Le mercredi 31 mai, à 9 h, le Tribunal de Grande instance de Paris devra de nouveau trancher sur la question.C’est pourquoi nous organisons un grand rassemblement devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.

Nous appelons toutes les personnes qui nous soutiennent à se mettre topless, pour celles qui le souhaitent, devant les grilles du Palais, afin de défendre l’idée que nos corps ne sont pas obscènes mais politiques ! Et qu’il ne devrait pas y avoir de différence de traitement entre un torse d’homme et un torse de femme.

Partout dans le monde, nous sommes poursuivies. Certains pays… nous taxent d’ hooliganisme, de rébellion, de trouble à l’ordre public, d’ atteinte aux bonnes moeurs. Mais la France a cette particularité bien à elle : il n’y a qu’ici que nos actions ne sont pas considérées comme politiques, mais bien comme une agression sexuelle.

Depuis deux ans, avec la mise en place de l’Etat d’urgence, les activistes font face à ce nouveau type d’accusations sexuelles inédites dans le parcours du mouvement. FEMEN voit petit à petit le ton des instances judiciaires se durcir et s’illustrer en se singularisant de façon discriminatoire et humiliante.

A chaque action sextrémiste, la charge est dorénavant systématique. En plus de passer de longues en garde à vue, nos activistes sont convoquées pour exhibition sexuelle. Aujourd’hui, certaines d’entre nous ont jusqu’à deux double procès sous ce même delit. (Nous rappelons que jamais aucun homme n’a fait l’objet de poursuite en montrant son torse.)

L’exhibition sexuelle pour qu’elle soit sexuelle, il faut qu’elle soit caractérisée. Ce qui est loin d’être notre cas puisque nos intentions sont politiques. Aucune de nous n’est saisie d’une pulsion incontrôlable à se dévêtir en voyant défiler Poutine ou DSK, ou lorsqu’elle se retrouve dans la travée d’une église face à un curé.

Nous ne sommes donc pas des malades mentales ! Et être féministe n’est pas criminel.

Pourtant à ce jour si 3 activistes ont été relaxées en appel, une autre a été condamnée à du sursis et une amende et se pourvoit donc en cassation, pour une action pacifiste et engagée en faveur du droit à l’avortement.

Le 31 mai 2017, sur 4 activistes convoquées au TGI de Paris, 3 d’entre nous subiront un double procès. Nous sommes aussi 9 à être comparaître le 20 septembre prochain au tribunal de Béthunes pour les mêmes faits.

Nous sommes des extrémistes de l’égalité, nous voulons donc plus que tout que nos torses aient la même égalité de traitement que les hommes.

Et nous restons persuadées que ce sont le fascisme, les religions, les violences patriarcales qui sont obscènes mais pas nos seins !

Soyons toutes topless le mercredi 31 Mai à 8h30 devant le TGI de Paris pour défendre un corps militant et politique !

 

FEMEN

http://www.50-50magazine.fr/2017/05/29/sommes-nous-des-feministes-ou-des-exhibitionnistes/

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Maud Olivier : « On sait très bien que les droits des femmes ne sont jamais acquis »,,femmes,feminisme,droits,loi,

30 Mai 2017, 21:16pm

Publié par hugo

28 MAI 2017
France
Maud Olivier : « On sait très bien que les droits des femmes ne sont jamais acquis »
Maud Olivier est candidate aux élections législatives pour le PS dans la 5e circonscription de l’Essonne. Déjà élue à l’Assemblée en 2012, elle y a porté son combat féministe grâce à la Délégation aux droits des femmes dont elle était vice-présidente, notamment en faisant voter la loi d’abolition du système prostitutionnel en avril 2016.

Que pensez-vous de l’absence de ministère des Droits des femmes au sein du nouveau gouvernement ?

L’absence de ministère est un mauvais signe ; il fallait un ministère de plein exercice. On sait très bien que les droits des femmes ne sont jamais acquis. Dès que les droits des femmes n’avancent pas, forcément ils reculent… On a besoin d’un ministère qui soit très attentif à tout ce qui concerne les droits des femmes. C’est ce que j’ai tenté de faire en tant que députée, avec la Délégation aux droits des femmes. À chaque fois qu’un projet de loi ou qu’une proposition de loi était à l’étude, nous nous attachions à l’étudier sous le prisme de l’égalité femmes/hommes, ce qui nous a permis d’intervenir sur énormément de dossiers, tout du moins sur les plus importants. Cela nous a d’ailleurs valu quelques passes d’armes intéressantes avec le gouvernement car ce n’était pas toujours simple de faire entendre notre point de vue.

Certes, la nouvelle secrétaire d’État est rattachée au Premier Ministre, mais j’attends de voir… J’espère qu’elle ira jusqu’au bout des choses et qu’elle défendra les droits des femmes, en sachant qu’elle aura toujours à subir des résistances, qu’elles soient passives ou actives, comme cela a été notre cas lorsque nous avons écrit et fait passer la loi d’abolition du système prostitutionnel.

 

Que pensez-vous de la parité imposée par Emmanuel Macron parmi ses candidat-e-s à aux élections législatives ?

Je n’ai pas encore pris connaissance de la liste au niveau national mais dans notre département la parité est en effet respectée. Néanmoins, je me pose la question de savoir si les femmes sont en posture d’être effectivement élues, même si on ne sait pas encore comment les élections vont évoluer. Mais dans tous les cas, les candidates sont là. Quelles sont leurs chances ? Cela reste à voir.

 

Que pensez-vous de la grande proportion de candidat-e-s de la société civile investi-e-s par plusieurs partis ?

Il y a en France une envie de renouvellement. Je pense que « le renouvellement pour le renouvellement » n’a pas de sens. L’important est de trouver des personnes qui soient extrêmement intéressées par la société dans laquelle nous vivons, qui veulent changer les choses. J’estime que les candidat-e-s issu-e-s de la société civile devraient au moins avoir un fort engagement associatif, voire même un engagement municipal, parce qu’il faut savoir gérer et s’intéresser aux autres. Pour être député-e, il ne s’agit pas seulement d’arriver avec ce que l’on sait bien faire, il faut connaître les textes de loi, savoir faire des amendements, connaître et surtout porter les attentes de sa circonscription et non pas systématiquement se mettre en vedette.

Mais s’il y a des talents, tant mieux ! La société civile, je dis oui, mais en ce qui concerne les gens qui du jour au lendemain saisissent la balle au bond parce qu’il y a eu une opportunité… je demande à voir. Je trouve très bien que tous les métiers soient représentés, mais j’ai quand même l’impression, sans jugement de valeur, que cela ne concerne qu’une frange de gens qui a bien réussi et qui ne reflète pas vraiment la société française.

 

En ce qui concerne l’égalité femmes/hommes, quelles seraient les premières lois à proposer ou à amender à l’Assemblée ?

La loi du 4 août aborde déjà beaucoup de sujets. En revanche, pour moi, le premier chantier est de faire appliquer la loi et de faire en sorte que l’on donne les formations, notamment aux magistrat-e-s, pour qu’ils/elles fassent respecter la loi. Je prends pour exemple les violences faites aux femmes. La loi impose au mari de quitter le logement. Dans les faits, cela n’arrive jamais, en tous cas pas rapidement, dans la mesure où l’enquête dure très longtemps. C’est souvent la femme qui prend « ses cliques et ses claques », et qui doit se débrouiller avec ses enfants. Il faudrait qu’il y ait une mesure d’éloignement beaucoup plus rapide, et que les enfants soient systématiquement protégés. Les magistrat-e-s ont besoin d’être sensibilisé-e-s à la question, comme l’a d’ailleurs prouvé le cas de Jacqueline Sauvage, dont la condamnation était vraiment inacceptable.

Il en va de même pour la prostitution ; normalement le client doit payer une amende. Je ne vois pas pourquoi certain-e-s magistrat-e-s le laissent s’en sortir avec un simple rappel à la loi. Pourquoi ne pas appliquer immédiatement la loi ? Que je sache, quand vous êtes mal garé-e, vous ne pouvez pas négocier l’amende.

Un autre chantier est la pornographie. On voit bien que la jeunesse actuelle se forme sur les questions de relations sexuelles beaucoup par internet, par toutes ces images qui donnent un aperçu de la sexualité qui ne reflète pas la réalité, et qui est souvent violente, rarement à l’avantage de la femme. Je pense que la pornographie n’est pas une bonne école pour les enfants. Cela serait bien qu’en continuité du travail qui est fait sur les violences faites aux femmes, on puisse aussi travailler sur la pornographie.

Enfin, le gros chantier que tout le monde connaît c’est l’égalité professionnelle. Cela fait tellement de temps qu’on en parle et que cela ne bouge pas… Aujourd’hui, les entreprises ne respectent pas la loi. Va-t-on vraiment un jour ou l’autre faire appliquer la loi ? Il faudrait que le recours collectif puisse être confié à des associations au sein des entreprises. La Délégation l’avait proposé, sans succès.

 

Qu’est-ce qui vous a poussée à vous représenter ?

C’est un peu tout cela. Il y a aussi un petit goût d’inachevé. Il reste tellement de choses à faire ! Il y a eu une attente très forte par rapport à ce ministère des Droits des femmes, et il reste beaucoup de choses en suspens. Je suis contente de voir que ce sont maintenant des jeunes femmes qui reprennent le flambeau, et qui n’acceptent pas la situation telle qu’elle est. Nous étions très peu à travailler sur ces questions au sein de la Délégation… ce qui est très inquiétant pour l’avenir. J’aimerais justement passer le flambeau, former quelques jeunes femmes et hommes (même si ce sont rarement des hommes qui s’emparent activement de ces questions) et les guider pour faire bouger les lois et s’exprimer quand celles-ci vont à l’encontre de l’égalité.

 

Avez-vous rencontré des obstacles dans votre vie politique du fait d’être une femme ?

Oui, forcément. Mais je suis d’une génération où cela ne sautait pas aux yeux comme cela peut être le cas aujourd’hui. J’ai commencé la politique assez jeune, en tant que conseillère municipale. On m’a tout de suite confié des sujets connotés « féminins » : le social, un peu la culture… j’étais d’emblée cataloguée. Au bout de mon premier mandat, j’ai souhaité devenir maire-adjointe et travailler sur les questions d’urbanisme, notamment pour traiter la question de l’occupation de l’espace public par les femmes, souvent contraintes de raser les murs pour rentrer chez elles à partir d’une certaine heure.  Je me suis battue pour avoir le poste.  Une commission femmes existait déjà au sein de la mairie, qui m’a soutenue dans ma démarche. Pour le maire de l’époque, il n’était pas question de mettre une femme à l’urbanisme, mais il a fini par accepter. J’ai fait deux mandats à l’urbanisme, au terme desquels il était très fier de présenter son maire-adjoint aux affaires sociales qui était un homme, ainsi que sa maire-adjointe.

Par ailleurs, au sein du PS, et comme dans tous les partis, il y a des têtes, des ténors, qui ont tendance à s’imposer au détriment des femmes. Toute jeune élue, je prenais la parole mais je n’étais pas très écoutée… Ce que racontaient beaucoup de femmes, c’était que dans les réunions publiques ou politiques, quand une femme prenait la parole, aussitôt trois hommes se levaient pour aller se faire un café. Je l’ai vécu aussi.

À l’Assemblée, on se méfie de moi (rires). Mon côté féministe « impressionne » un peu. Néanmoins, au sein du parti, les mentalités ont beaucoup évolué. Les jeunes hommes élus à l’Assemblée ne sont plus aussi machos que les générations d’avant. Je n’ai jamais été attaquée personnellement car je pense que mon étendard féministe m’a protégée. J’ai en revanche dû m’élever pour défendre certaines camarades députées quand elles l’ont été, en refusant par exemple de rentrer dans l’hémicycle. Je pense notamment à Véronique Massonneau, face à qui un député faisait des cris de poule quand elle parlait, ou encore Cécile Duflot et Najat Vallaud-Belkacem. On a souvent eu besoin de protester et de remettre les gens à leur place.

 

Propos recueillis par Mathilde Tobias 50-50 magazine

http://www.50-50magazine.fr/2017/05/28/maud-olivier-on-sait-tres-bien-que-les-droits-des-femmes-ne-sont-jamais-acquis/

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Des projections de "Wonder Woman" réservées aux femmes divisent les États-Unis,,femmes,feminisme,

30 Mai 2017, 21:14pm

Publié par hugo

Des projections de "Wonder Woman" réservées aux femmes divisent les États-Unis
Par Emmanuelle Binet  Publié le 30/05/2017 à 10:24
wonder woman  
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A l'occasion de la sortie du film sur la superhéroïne "Wonder Woman", un cinéma américain organise une soirée de projection réservée uniquement aux femmes. Et la décision n'est pas au goût de tous, notamment des hommes qui crient au sexisme.
Encensé par la critique et très attendu des fans, "Wonder Woman" met en scène Diana incarnée par l'actrice israélienne Gal Gadot, une princesse des Amazones qui, à l'aide de super pouvoirs, doit mettre fin à toutes les guerres. S'il s'agit du premier long-métrage réalisé sur l'héroïne - qui existe depuis 80 ans - le film fait déjà beaucoup parler avant même sa sortie, et se trouve aujourd'hui au cœur d'une polémique.


En cause, les cinémas Alamo Drafthouse d'Austin et de New York aux Etats-Unis qui proposent des séances exclusivement réservées aux femmes. C'est dans un message plein d'humour diffusé sur la page Facebook de l'Alamo Drafthouse, que le cinéma a annoncé sa soirée "spéciale" le 6 juin prochain. "Toutes nos excuses messieurs, mais nous invoquons le "girl power" pour annoncer que les hommes ne seront pas autorisés à une soirée spéciale de l’Alamo Ritz. Et quand nous précisons nous adresser seulement aux personnes qui s’identifient comme femmes, nous sommes sérieux. Même les membres de notre équipe qui travailleront le soir de la projection (personnel d’accueil, projectionniste, équipe de la cuisine) seront toutes des femmes." À savoir que les recettes des ventes des tickets reviendront au Planning Familial américain.

Si certaines femmes ont ovationné cette mise à l'honneur, la réaction de la gent masculine ne s'est pas faite attendre. Sur les réseaux sociaux, des internautes s'en prennent au cinéma et dénoncent un choix "sexiste" en évoquant "une discrimination basée sur le genre" et "une promotion de l'égalité sélective". Certains se réfèrent même au Titre VII de la loi sur les droits civils de 1964 annonçant l'interdiction des mesures prises sur une discrimination liée à la race, la couleur, l'origine, la religion ou le sexe.

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 PJ @pammyJ79
@chick_in_kiev 😂 best reply ever #AlamoDrafthouse
05:28 - 30 May 2017
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 Minovsky @MinovskyArticle
Alamo Drafthouse are getting bombarded over a women-only screening of Wonder Woman in Austin a week after it releases & they're handling it.
16:51 - 25 May 2017
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Face aux nombreuses critiques, l'Alamo Drafthouse s'est expliqué dans un message posté sur le compte officiel de la chaîne américaine. "Cela n’a rien à voir avec l’égalité. C’est la célébration d’un personnage qui signifie beaucoup pour un grand nombre de femmes depuis les années 1940", a écrit le cinéma. Loin de se laisser abattre, le cinéma a proposé d'autres séances (déjà complètes) 100% féminine.

http://www.marieclaire.fr/des-projections-de-wonder-woman-reservees-aux-femmes-divise-les-etats-unis,1137668.asp

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