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Le blog de hugo,

Des Irlandaises défilent habillées en "servantes écarlates" pour le droit à l'avortement,femmes,ivg

23 Septembre 2017, 02:50am

Publié par hugo

Des Irlandaises défilent habillées en "servantes écarlates" pour le droit à l'avortement
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Des Irlandaises défilent habillées en "servantes écarlates"
 
Par Charlotte Arce
Publié le Vendredi 22 Septembre 2017
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En Irlande, des militantes pro-choix ont défilé mercredi 20 septembre devant le parlement habillées en servantes écarlates, ces femmes opprimées du roman de Margaret Atwood, afin de défendre le droit à l'avortement.
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La Servante écarlate (The Handmaid's Tale, en anglais), le roman dystopique de Margaret Atwood, n'en finit plus de résonner lourdement avec l'actualité. Alors des militantes américaines avaient déjà revêtu l'habit rouge de ces servantes destinées à la reproduction pour protester contre la politique anti-droits des femmes menées par Donald Trump, ce sont cette fois-ci les Irlandaises qui se sont emparées de ce costume hautement symbolique pour défendre le droit à l'avortement.
Mercredi 20 septembre, des dizaines de femmes vêtues de manteaux rouges et ayant coiffé leur tête d'une collerette blanche ont manifesté devant le Dáil, le parlement du pays, alors les législateurs y étaient réunis pour discuter du huitième amendement de la Constitution, qui interdit les interruptions volontaires de grossesse.
Dans ce pays conservateur, fortement imprégné de culture catholique, l'avortement est considéré comme un crime. En 2013, l'interruption de grossesse a été légalisée uniquement en cas de danger pour la vie de la mère de l'enfant. Les femmes étant tombées enceintes à la suite d'un viol n'ont toujours pas le droit d'avorter.
Organisée par ROSA, un groupe féministe "pour les droits de reproduction, contre l'oppression, le sexisme et l'austérité", cette manifestation avait pour but de mobiliser l'opinion publique en faveur de l'IVG avant le référendum sur la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse prévu en 2018 dans le pays. "Nous voulons une législation appropriée qui soit favorable au respect du choix des femmes et sera enfin en conformité avec les droits humains des autres pays", a déclaré la militante Una Reynolds au site Breaking News Ireland.
Un outrage aux droits des femmes
Cette manifestation en faveur de la légalisation de l'avortement intervient quelques mois après que le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a considéré que la législation draconienne bafouait les droits fondamentaux des Irlandaises. Le 13 juin dernier, le Comité a ordonné à l'Irlande de réparer le préjudice qu'elle a causé à Siobhán Whelan, qui a dû se rendre au Royaume-Uni pour interrompre sa grossesse en 2010, notamment en modifiant la législation relative à l'avortement de manière à ce que d'autres femmes ne subissent pas les mêmes atteintes.
"La majorité des Irlandais considèrent l'interdiction quasi-totale de l'avortement comme quelque chose de cruel, d'inhumain et de discriminatoire. Il est grand temps que les pouvoirs publics les laissent s'exprimer à ce sujet en organisant un référendum", avait déclaré cet été Gauri Van Gulik, directrice adjointe du programme Europe à Amnesty International.
"C'est la deuxième fois en un an que les Nations unies estiment que la législation de l'Irlande en matière d'avortement va manifestement à l'encontre des obligations internationales qui incombent à ce pays dans le domaine des droits humains. Nous nous félicitons évidemment de cette décision mais il n'en demeure pas moins scandaleux que des femmes soient obligées de se tourner vers les Nations unies pour faire respecter leurs droits fondamentaux. Combien de femmes devront encore souffrir avant que l'État irlandais n'ouvre les yeux ?"
Siobhán Whelan n'est pas la seule Irlandaise à s'être rendue en Angleterre pour mettre fin à une grossesse non-désirée. Selon Amnesty International, entre 10 et 12 femmes et jeunes filles se rendent chaque jour en Angleterre pour se faire avorter. Onéreuse (1 500 euros en moyenne), l'interruption volontaire de grossesse à l'étranger plonge généralement ces femmes dans un profond désarroi.
 
http://www.terrafemina.com/article/des-irlandaises-defilent-habillees-en-servantes-ecarlates-pour-le-droit-a-l-avortement_a335187/1

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Angela Merkel : un symbole pour les femmes, mais une alliée ambiguë,femmes,politiques,

23 Septembre 2017, 02:48am

Publié par hugo

 
 
Angela Merkel : un symbole pour les femmes, mais une alliée ambiguë
 
L'une des poses préférées de la chancelière Angela Merkel : ses mains en forme de coeur. Une attitude typiquement féminine ?
AP Photo/Matthias Schrader
Angela Merkel, la chancelière de la République fédérale allemande, dont la popularité reste élections après élections à son plus haut, et cette fois encore à la veille des législatives du 24 septembre 2017, séduit-elle autant les Allemandes que les Allemands ? Oui et non.
22 sep 2017
Mise à jour 22.09.2017 à 09:39 par
Sylvie Braibant
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Terriennes
Allemagne : élections législatives 2017
Égalité femmes-hommes
Parité et politique
Angela Merkel est au top, souvent appelée la plus puissante des femmes au monde - dix fois par le magazine Forbes, et "personnalité de l'année en 2015" par Time. Mais les Allemandes, elles ne se sentent pas toujours au top. Les plus jeunes électrices d'Allemagne peuvent pourtant s'enorgueillir d'une particularité que beaucoup d'Européennes (et d'Européens) jalousent : depuis qu'elles ont l'âge de s'intéresser à la chose politique, elles ont toujours vu une femme diriger leur pays. Cheffe + gouvernement, une équation au féminin en forme d'évidence.
Mais si le modèle est là, avec ses "caractéristiques" de femme, en particulier le fameux "care", le soin, que l'on a vu à l'oeuvre (et que l'on voit toujours) avec Angela Merkel dans la crise des réfugiés ; même si son premier poste ministériel fédéral fut celui "des Femmes" entre 1991 et 1994 ; même si ses plus proches conseillers sont des conseillères, les Allemandes peinent à sentir les effets positifs d'une femme au pouvoir dans leur vie, au travail ou encore dans la représentation publique.
Il y a plein de femmes à mon niveau, et il y a Angela Merkel. Il n'y a pas beaucoup de femmes entre les deux
Kristin Auf der Masch, apprentie
C'est ce qu'a remarqué Katrin Bennhold, correspondante du New York Times en Europe, chargée de dresser une image de l'Allemagne de Madame Merkel :
« Kristin Auf der Masch venait d'avoir neuf ans, lorsqu'Angéla Merkel fut élue pour la première fois Chancelière et ne parvient pas à se rappeler un temps où l'Allemagne était dirigée par un homme. Mais si Kristin Auf der Masch, qui a aujourd'hui 21 ans, et travaille comme apprentie dans une compagnie d'éoliennes au Nord Ouest du pays, a du mal à imaginer un chancelier au masculin, elle en a autant à imaginer une femme patronne. "Il y a plein de femmes à mon niveau, et il y a Angela Merkel. Il n'y a pas beaucoup de femmes entre les deux." a-t-elle lancé lors d'un débat autour du scrutin du 24 septembre. L'Allemagne qui a une femme hyper puissante à sa tête depuis 12 ans, a donc un problème avec les femmes. »
Angela Merkel, "a-féministe" assumée
L'envoyée spéciale a remarqué aussi que, durant sa campagne, la chancelière a évité soigneusement de prononcer le mot féministe. Et pourtant, les Allemandes sont toujours moins bien payées que leurs collègues masculins, 21% de moins, tandis que la moyenne européenne de cette différence est de 16% (de 26% en France, cela dit...)
Je me sens des proximités avec l'histoire du féminisme, mais aussi des différences. Je ne peux donc me décréter, me décorer, d'un titre qui ne me correspond pas tout à fait
Angela Merkel, avril 2017
Le Handelsblatt, quotidien économique qui fait référence outre Rhin, rapporte cette scène édifiante sur l'"a-féminisme" de Madame Merkel. Cela se passait le 28 avril 2017. « Lors d'une table ronde à Berlin, neuf femmes puissantes dont la directrice du Fonds monétaire international (Christine Lagarde) et la 'first daughter' américaine (i.e. Ivanka Trump, ndlr), la modératrice a soudain demandé à la chancelière : "Etes-vous féministe ?". Angela Merkel réfléchissait, tandis que l'auditoire s'impatientait en criant "oui vous l'êtes, oui, vous l'êtes !" et tandis que les autres participantes de la table ronde levaient la main l'une après l'autre pour faire savoir qu'elles, elles l'étaient. Mais la chancelière prenait son temps. Avant de dire : "L'histoire du féminisme est de celles avec lesquelles je me sens des proximités, mais aussi des différences. Je ne peux donc me décréter, me décorer, d'un titre qui ne me correspond pas tout à fait." »
Sabine Devins pense cependant que cette ambivalence vis-à-vis du féminisme est assez partagée par nombre d'Allemandes, en raison de l'histoire post seconde guerre mondiale. D'autant plus qu'Angela Merkel a grandi en RDA, là où l'on se glorifiait d'établir une société égalitaire, non seulement entre classes sociales mais entre les sexes. Lorsque l'expérience de l'Allemagne de l'Est a pris fin en 1989 avec la chute du mur de Berlin, 91% de ses citoyennes étaient au travail ou en formation. La même année en Allemagne de l'Ouest, seulement 50 pour cent des femmes travaillaient ou étaient scolarisées, selon le Konrad Adenauer Stiftung. Angela Merkel, qui s'est construite contre le "communisme", nourrit sans doute une aversion pour ce "féminisme d'Etat".
Il y eut le triple K (kinder, küche, kirche - enfants, cuisine, église), porté au paroxysme par le nazisme, puis cette illusion d'égalité proposée par la RDA, deux modèles à l'opposé de ce qu'est elle-même Angela Merkel (physicienne, femme politique, divorcée, sans enfant, chrétienne).
 
La chancelière Angela Merkel recevait en juillet 2017 pour son anniversaire un cadeau de Monika Gruetters (à sa gauche), Commissaire du gouvernement fédéral pour la culture et les médias lors d'une table ronde consacrée aux "Femmes dans la culture et les médias" à Berlin
AP Photo/Michael Sohn
Un trio de femmes à la tête de la Chancellerie
Pourtant Angela Merkel aime travailler avec les femmes. Ses plus proches collaboratrices, conseillères, celles dont elle ne peut se passer, s'appellent Eva Christiansen et Beate Baumann. Une équipe remarquable qui, pour le correspondant du Irish Times à Berlin, explique la chronique d'un succès annoncé, une fois de plus pour Angela Merkel, lors du scrutin fédéral du 24 septembre 2017.
« Ensemble, avec Merkel, elles constituent un trio politique remarquable qui explique pourquoi la chancelière est en place pour gagner le scrutin fédérale de dimanche 24 septembre. (.../...)
Entrez dans la chancellerie berlinoise, prenez l'ascenseur courbé vert métallique jusqu'au septième étage, et votre œil est immédiatement attiré par la vue panoramique sur la capitale allemande. Moins 'flashy' mais beaucoup plus intéressant est le couloir sans fenêtre de l'autre côté, bordé de portes en hêtre rougeâtre, où le trio de Merkel travaille.
Après 12 ans au pouvoir, tout le monde connaît Angela Merkel, la chancelière. Mais au-delà de la bulle parlementaire berlinoise, rares sont ceux qui ont entendu parler de Beate Baumann et Eva Christiansen. Ne vous attendez cependant pas à ce que les conseillères de Merkel, peu enclines à la publicité, fassent un jour des déclarations officielles à ce sujet.
Trois portes aprèscelle du bureau de Merkel, c'est celui de Baumann. Son titre est "office manger", mais en réalité, cette femme de 54 ans, native de Basse-Saxe est beaucoup plus. Elle a rencontré Merkel pour la première fois en 1992, lorsque la jeune ministre (des Femmes à cette époque, ndlr) était à l'hôpital avec une jambe cassée, épuisée par la politique, avec un besoin pressant d'une assistante compétente. Depuis, elles sont inséparables.
A l'autre bout de ce couloir le plus puissant de Berlin se trouve le bureau d'Eva Christiansen. Agée de 47 ans, elle a étudié l'économie à Bonn, a adhéré à la CDU il y a 20 ans et, en 2002, a rejoint l'équipe de Merkel. Femme mince, blonde, au regard bleu pénétrant, elle est les yeux et les oreilles de la chancelière, surveillant les médias, scrutant les tendances de la scociété et elle s'assure que la "leadere" allemande ne néglige rien. Baumann et Christiansen fonctionnent comme une boucle de rétroaction permanente et n'hésitent pas à confronter Merkel à des choses négatives. »
 
Eva Christiansen, Angela Merkel et Beate Baumann à Berlin, en septembre 2005
ARND WIEGMANN / REUTERS
Les travailleuses précaires, autres symboles du modèle économique allemand de Mme Merkel
Alors qu'est-ce qui ne marche pas entre les Allemandes et la chancelière ? Même si son gouvernement (Merkel III) est presque paritaire (sept femmes dont une - Ursula von der Leyen - à la Défense, pour neuf hommes), certain.es pointent les sujets en suspens. Comme par exemple son incapacité, malgré ses promesses et efforts, à pousser les femmes au sommet du champ économique.
Depuis 2015, une loi impose aux 106 plus grosses compagnies allemandes un minimum de 30 % de femmes dans les conseils d’administration. Si les quotas ne sont pas respectés, les sièges doivent rester inoccupés. Mais, comme en France, où un minimum de 40 % de femmes a été imposé, ces quotas ne concernent pas les comités exécutifs. Or, malgré les menaces de Katarina Barley, ministre des Familles et des Femmes, la proportion féminine dans les instances dirigeantes allemandes stagne à seulement 6,5 % (chiffres 2016).
Plus grave, le fameux modèle économique et social allemand a multiplié les travailleurs précaires. Au premier rang desquels les femmes, oblligées de cumuler les mini-jobs, si elles veulent s'en sortir. Comme on peut le voir dans le reportage ci dessous. On y rencontre Andrea Mayereder qui cumule trois de ces mini-emplois et gagne à peine 1300 euros par mois.
Je suis tombée malade et plus aucun employeur n'a voulu prendre le risque de m'embaucher
Andrea Mayereder, employée mini-jobs
Reportage France Télévision, 3'14
En apparence, l'Allemagne fédérale a rattrapé, depuis la réunification de la RDA et de la RFA en 1990, son retard en matière d'employabilité des femmes. Le taux d'emploi des femmes y est de 74,6% (83,7 pour les hommes). A titre de comparaison, à cette même date (2015) en France 66,7 % des femmes travaillaient et 73,6% des hommes (une différence due à celle des taux de chômage entre les deux pays). Mais ces données doivent être pondérées par d'autres facteurs : là où les taux d’emploi des femmes sont les plus élevés, supérieur à 70 %, comme en Suède, Danemark, Pays-Bas ou Autriche, et donc en Allemagne, c'est là aussi que l'on trouve les plus fortes proportions de femmes travaillant à temps partiel. Quant aux écarts de rémunération entre les sexes, ils sont plus élevés en Allemagne (22 %) que la moyenne européenne (16,1%) ou qu'en France (15,8%)
Alors même si Angela Merkel est féministe malgré elle, même si sa politique d'accueil des réfugié.es lui a valu le surnom de Mama Merkel, même si sa simple présence au sommet de l'Etat allemand peut éveiller des vocations, il lui reste à ne pas laisser sur le bord de la route nombre de femmes (et d'hommes) oublié.es du miracle économique allemand.
Suivez Sylvie Braibant sur twitter > @braibant1
A retrouver dans Terriennes, sur Angela Merkel, et sur les femmes en Allemagne :
 
 http://information.tv5monde.com/terriennes/angela-merkel-un-symbole-pour-les-femmes-mais-une-alliee-ambigue-192537

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La hausse de l’AAH sonne le glas du complément de ressources,handicap

23 Septembre 2017, 02:40am

Publié par hugo


l'AAH à 900 €, constitue une surprise.
La hausse de l’AAH sonne le glas du complément de ressources
Publié le 21 septembre 2017
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⦁ Le plus élevé des deux compléments d’AAH, le complément de ressources à 179 €, devrait disparaître pour ne laisser subsister que le moins avantageux, la majoration pour la vie autonome à 104 €. Mais le gouvernement assure que les actuels bénéficiaires pourront continuer à le percevoir.
⦁ La revalorisation programmée de 90 € de l’allocation adulte handicapé ne fait pas que des heureux. ⦁ Elle fâche les allocataires de l’AAH en couple, qui sont les grands perdants de la réforme. Et elle inquiète les bénéficiaires du complément de ressources. Cette allocation complémentaire à l’AAH est attribuée,⦁  sous conditions, aux personnes ayant une capacité de travail reconnue inférieure à 5 %. Elle bénéficie à 6 % des allocataires (65 000 personnes environ). Mais elle devrait disparaître.
⦁ Une fusion alignée sur la moins élevée des allocations
« Les deux compléments de ressources de l’AAH (…) seront fusionnés en un seul », a en effet indiqué le gouvernement à l’issue du conseil interministériel du handicap, mercredi 19 septembre. Le complément de ressources et la majoration pour la vie autonome, qui ont chacun leurs propres critères d’attribution et ne sont pas cumulables, céderont la place à une nouvelle allocation
Le gouvernement n’a pas dévoilé les détails de l’opération. Mais il ne fait guère de doute que le complément de ressources va s’effacer pour laisser place à une majoration pour la vie autonome rénovée. « Cette réforme permettra notamment d’alléger les démarches des bénéficiaires de l’AAH qui pourront prétendre à la majoration pour la vie autonome puisqu’il ne sera plus nécessaire de solliciter une évaluation de la capacité de travail en complément de l’évaluation de l’incapacité », avance en effet Matignon.
Une mesure qui pénalise les personnes lourdement handicapées
Or, le montant du complément de ressources (179,31 €) est supérieur de quasiment 75 € à celui de la majoration pour la vie autonome (104,77 €). La hausse de l’AAH de 90 € serait-elle donc réduite à 15 € net pour ses bénéficiaires ?
« Cette mesure de simplification entrera en vigueur progressivement pour préserver les droits des actuels bénéficiaires de ces compléments », assure le gouvernement. Autrement dit, ceux qui perçoivent aujourd’hui le complément de ressources continueraient à y avoir droit. Mais il n’y aurait plus de nouveaux entrants.
« Cette mesure vise les personnes les plus lourdement handicapées, qui ne sont pas en mesure de travailler, souligne Véronique Bustreel, la conseillère nationale ressources de l’APF. C’est de l’injustice sociale. » Franck Seuret


http://www.faire-face.fr/2017/09/21/aah-disparition-complement/
 

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Équinoxe d'automne: Comment cette saison joue sur votre vie sexuelle,couples,amours

23 Septembre 2017, 02:07am

Publié par hugo

 Équinoxe d'automne: Comment cette saison joue sur votre vie sexuelle
L'été est peut-être fini, mais la vie sexuelle n'est pas en reste.
22/09/2017 03:53 CEST | Actualisé il y a 12 heures
⦁ 
⦁ Rédaction du HuffPost
⦁ SEXUALITE - À l'automne, qui débute ce vendredi 22 septembre, les feuilles tombent et ⦁ l'esprit se fait nostalgique. Mais pour autant, à l'inverse de ce que vous pourrez penser, ce n'est pas le moment où vie sexuelle est mise entre parenthèses.
Car oui, plusieurs études viennent expliquer pourquoi votre libido est plus développée à l'automne. Et on vous explique tout ça dans la vidéo ci-dessus.
Lire aussi :
 

http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/21/comment-lautomne-joue-sur-votre-vie-sexuelle_a_23216399/?utm_hp_ref=fr-cest-la-vie

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Cette campagne contre les agressions sexuelles montre l'absurdité des justifications des agresseurs,femmes,violences

23 Septembre 2017, 01:23am

Publié par hugo

 
Cette campagne contre les agressions sexuelles montre l'absurdité des justifications des agresseurs
Les excuses les plus communes sont transposées à des situations de la vie courante
22/09/2017 19:31 CEST | Actualisé il y a 3 heures
⦁ 
Benedicte Magnier Journaliste vidéo
⦁ AGRESSIONS SEXUELLES - Le mouvement "It's on us", créé sous l'impulsion de ⦁ Barack Obama lorsqu'il était encore à la Maison Blanche est régulièrement soutenu par des célébrités ou des hommes politiques. Depuis qu'il a quitté la présidence des États-Unis, ce mouvement continue à vivre en lançant des campagnes souvent percutantes et pleines de sens.
Dernièrement "It's on us" a collaboré avec l'agence 101-North Marketing pour créer trois vidéos qui reprennent les phrases justificatives utilisées par les harceleurs ou agresseurs sexuels. "Tu savais très bien ce que tu faisais", "tu as dit non mais je sentais que tu voulais dire oui" ou encore "c'est une pulsion naturelle". Les trois spots montrent des femmes dans des situations de la vie courante, qui utilisent ces excuses pour justifier leur comportement inapproprié, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article.
À la fin de chaque vidéo, cette phrase et cette question qui reviennent: "Voici la logique utilisée pour excuser les agressions sexuelles. Pas très logique, si ?" Une campagne intelligente et bien tournée qui veut faire prendre conscience de la responsabilité des coupables.
Lire aussi :
• "Tu étais habillée comment?": L'expo qui montre que viol et vêtements n'ont rien à voir
• Au Parlement européen, cette députée raconte son agression sexuelle
• Amélie Nothomb se confie sur l'agression sexuelle dont elle a été victime
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⦁ http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/09/09/pierre-berge-hommages-emus-et-haines-intactes_5183302_3382.html
⦁ http://www.telerama.fr/livres/je-me-suis-racialisee-en-france,N5211291.php
⦁ http://www.outbrain.com/what-is/default/fr
⦁ PLUS:⦁ C'EST LA VIE


http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/22/cette-campagne-contre-les-agressions-sexuelles-montre-labsurdite-des-justifications-des-agresseurs_a_23219625/?utm_hp_ref=fr-cest-la-vie
 

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La réponse blessante de cette maîtresse à la mère d'un enfant autiste,handicap,education

23 Septembre 2017, 01:21am

Publié par hugo

 
C'EST LA VIE
La réponse blessante de cette maîtresse à la mère d'un enfant autiste
"Votre fils est à un âge où il doit absolument apprendre à gérer ses vêtements".
22/09/2017 18:02 CEST | Actualisé il y a 7 heures
⦁ 
Yves Souben
⦁ HANDICAP - Il a l'âge d'être en CM1, mais suit des cours de CE2, accompagné par une assistante de vie scolaire. Le fils de Sophie* est atteint de ⦁ troubles du spectre autistique.
Deux jours par semaine, pendant douze heures, au total, il reçoit des soins en hôpital de jour. Pendant les deux autres jours et demi de sa semaine, il va dans une école publique, près de Toulouse, comme le raconte France 3 Occitanie.
Sur Twitter, la mère témoigne. Son fils avait oublié deux manteaux dans son école. Elle avait fait passer un mot à l'assistante de vie scolaire pour qu'elle l'aide à les retrouver. Mais c'est la maîtresse de l'enfant qui lui répond.
 
 
"[Votre fils] est à un âge où il doit absolument apprendre à gérer ses vêtements. Je viens de le lui expliquer. A la récréation, il cherchera donc dans toute l'école les deux vêtements perdus. Je compte aussi sur vous pour lui tenir le même discours. Nous pouvons en parler lors de notre prochaine entrevue."
Sur le réseau social où elle a partagé le billet de l'institutrice, Sophie ne décolère pas. "C'est une faute professionnelle", juge-t-elle.
Et d'enchaîner: "Mon fils est à un âge où l'on est en CM1, pas en CE2, et où l'on travaille seul, pas avec une AVS. Mon fils est à un âge où l'on va à l'école tous les jours, et pas seulement deux jours et demis, parce que le reste du temps c'est hôpital. Mon fils est à un âge où l'on a été invité plus de deux fois dans sa vie à un anniversaire. Mon fils est à un âge où l'on fait du foot et de la guitare, et pas douze heures de soins par semaine."
Elle explique au HuffPost: "On dérange, notre enfant dérange". Ainsi, elle a pu entendre, à propos de son fils aîné hyperactif, dyslexique et à haut potentiel: "j'espérais qu'il ne serait pas dans ma classe... pas de bol". "Mes fils sont intelligents, ils n'ont pas 'l'air' handicapé", poursuit-elle. "Alors c'est difficile de prendre en compte leurs difficultés. Mais on ne peut pas ignorer sa différence."
La mère de famille a proposé un rendez-vous à la maîtresse concernée, pour évoquer les difficultés et les points forts de son fils. "Je souhaite que l'AVS et le directeur soient présents, s'ils ne m'entendent pas, un soignant de l'hôpital de jour se déplacera à l'école pour expliquer."
Sur Twitter, le témoignage a été partagé plus de 600 fois. "Je travaille dans une école, il y a un petit dans ce cas-là, et il subit des moqueries de la part des ATSEM", indique une internaute, tandis qu'une ancienne assistante de vie scolaire raconte que certains enfants qui bénéficient de sa présence sont pris "pour des privilégiés".
Ce n'est que depuis la loi du 11 février 2005 que les troubles du spectre de l'autisme sont reconnus comme un handicap, et que les personnes atteintes bénéficient d'un droit à la scolarisation. C'est cette loi que Sophie compte rappeler, y compris si besoin auprès de l'inspecteur de l'Éducation Nationale chargé de l'inclusion et des handicapés. Même si elle précise: "je préfère que ça se passe bien, naturellement".
*Le prénom a été modifié
Lire aussi :


 http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/22/la-reponse-blessante-de-cette-maitresse-a-la-mere-dun-enfant-autiste_a_23219490/
 

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⦁ ODD 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles,femmes,filles,egalite

23 Septembre 2017, 00:36am

Publié par hugo

⦁ 
⦁ ODD 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
 
Photo : UNPhoto / Sylvain Lietchti
Cibles
⦁ Mettre fin, dans le monde entier, à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles
⦁ Éliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violence faite aux femmes et aux filles, y compris la traite et l’exploitation sexuelle et d’autres types d’exploitation
⦁ voyez toutes les cibles▼
⦁  
⦁ Les Objectifs de développement durable visent à changer le cours du 21e siècle, en relevant les défis tels que ceux de la pauvreté, des inégalités et de la violence à l’égard des femmes et des filles.
⦁ Pour y parvenir, l’autonomisation des femmes est une condition préalable.
⦁ http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5 http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5
http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5 http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5
http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5 http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5
http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5 http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2017/7/infographic-spotlight-on-sdg-5
⦁ Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser les femmes est donc un objectif indépendant – l’Objectif 5 – au sein des ODD. Il fait également partie de tous les autres objectifs, de nombreuses cibles reconnaissant spécifiquement que l’égalité et l’autonomisation des femmes sont à la fois l’objectif et des éléments de la solution.
⦁ Des changements juridiques et législatifs majeurs sont nécessaires pour garantir les droits et le leadership des femmes dans le monde. Bien que 47 % ⦁ [1] des dirigeants des grandes entreprises internationales affirment être favorables aux quotas par sexe dans les conseils d’administration, les femmes restent sous-représentées aux postes de direction et d’administration dans les secteurs public et privé. Moins d’un tiers des postes de cadres supérieurs et intermédiaires sont occupés par des femmes ⦁ [2].
Bien que 39 % des pays de la planète aient utilisé une forme ou une autre de système de quotas pour accroître la représentation des femmes dans la vie politique, la parité est loin d’être une réalité – en 2017, seulement 23,4 % de la totalité des parlementaires nationaux sont des femmes [3].
Sur le marché du travail à l’échelle mondiale, les salaires que perçoivent les femmes ne représentent que 77 pour cent de ceux que gagnent les hommes [4]. Dans le même temps, par rapport aux hommes, elles effectuent trois fois plus de tâches domestiques et familiales non rémunérées [5] — par exemple, préparer les repas, faire le ménage, aller chercher de l’eau et du bois de chauffage ou s’occuper des enfants et des personnes âgées.
Aucun pays du monde n’est épargné par la pandémie de violences de la part d’un partenaire intime : dans 87 pays, 20 pour cent des filles et des femmes de 15 à 49 ans rapportent avoir subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime [6] ; 49 pays ne disposent pas de lois protégeant explicitement les femmes contre la violence familiale [7].
Les pratiques néfastes, telles que le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines (MGF), continuent d’empêcher les femmes et les filles de jouir d’une même égalité des chances. Les chiffres sont sidérants : au moins 200 millions de femmes et de filles ont subi des MGF, et plus de 750 millions de femmes et de filles en vie aujourd’hui ont été mariées avant leur dix-huitième anniversaire [8].
L’instauration de l’égalité des sexes et du développement durable d’ici 2030 nécessitera une intensification des efforts sur tous les fronts. ONU Femmes se consacre à l’autonomisation des femmes et des filles par le biais de ses programmes et de ses activités de plaidoyer.
Aperçu de notre action
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Lors d’élections dans un village du Timor-Leste, les femmes remportent un nombre record de mandats
Dans l’un des plus récents pays d’Asie, les femmes brisent les stéréotypes de genre en participant avec succès aux élections de chefs de village.
 
Où je me tiens : « Les piqûres me rappellent à quel point je suis devenue forte »
Oralia Ruano Lima a été l’une des premières femmes de sa communauté indigène à participer en tant qu’apicultrice à un projet d’entrepreneuriat destiné aux femmes. Aujourd’hui, les femmes apicultrices d’Urlanta, un village de la région sud-est du Guatemala, apportent des emplois et des revenus durables à leur communauté rurale et changent la façon de voir les choses et les attitudes à l’égard des femmes.
 
« Ma fille n’est pas à vendre » : prévenir les mariages d’enfants en Moldavie
Une famille rom défie les normes culturelles en refusant un mariage « de réparation ». Dans sa communauté, le taux d’abandon scolaire atteint un niveau record incroyable de 58 pour cent, principalement en raison des mariages d’enfants/précoces, des grossesses non désirées et des responsabilités de prise en charge des enfants.
Vidéo : Quelle est la valeur réelle du travail non rémunéré ?
Partout dans le monde, les femmes assument très majoritairement le travail non rémunéré, notamment en ce qui concerne la garde des enfants, la cuisine, les tâches ménagères et les travaux de la ferme. Le travail non rémunéré est essentiel au fonctionnement des ménages et des économies, mais il est aussi bien moins valorisé que le travail rémunéré. Shahra Razavi, spécialiste chez ONU Femmes, révèle la véritable valeur du travail non rémunéré et la façon dont nous pouvons réduire le fardeau qui pèse sur les femmes en luttant contre les stéréotypes solidement ancrés.
 
Où je me tiens : « Un jour, je veux me réveiller pour découvrir que l’égalité entre les sexes est réelle »
Hayfa Sdiri a créé une plateforme destinée à la jeunesse tunisienne pour mettre en relation les entrepreneurs, les idées, les compétences et les investisseurs.
 
Reportage photo : Histoires d’espoir d’un camp de réfugiés au Cameroun
Le monde les connaît en tant que « réfugiés ». Sans nom, sans visage. Toutes et tous identiques. Mais chaque personne a une histoire différente à raconter : sur sa vie, les êtres chers qu’elle a perdus, et comment elle est arrivée ici. Fuyant le conflit dévastateur en République centrafricaine (RCA), elles et ils reconstruisent aujourd’hui leurs vies, un jour à la fois, dans un camp au Cameroun. ONU Femmes soutient la réhabilitation sociale et économique de près de 6 250 femmes vulnérables et survivantes de violences basées sur le genre. Voici quelques-unes de leurs histoires.
Notes
[1] Grant Thornton (2015). International Business Report 2015.
[2] Conseil économique et social des Nations unies (2017). Point annuel sur les objectifs de développement durable : Rapport du Secrétaire général (E/2017/66).
[3] Union interparlementaire. « Les femmes dans les parlements nationaux », état de la situation au 1er juin 2017. Disponible sur le site www.ipu.org/wmn-f/world.htm.
[4] Conseil économique et social des Nations unies (2016). Autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution : Rapport du Secrétaire général (E/CN.6/2017/3).
[5] Conseil économique et social des Nations unies (2017). Point annuel sur les objectifs de développement durable : Rapport du Secrétaire général (E/2017/66).
[6] Conseil économique et social des Nations unies (2016). Autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution : Rapport du Secrétaire général (E/CN.6/2017/3).
[7] Les données sur la législation s’appuient sur l’analyse de 189 pays et territoires présentée dans le Rapport 2016 intitulé « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit ».
[8] Base de données mondiales de l’UNICEF, 2016. Disponible sur le site data.unicef.org.
 

http://www.unwomen.org/fr/news/in-focus/women-and-the-sdgs/sdg-5-gender-equality

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Testing dans des Banques. Pas les mêmes prêts selon le sexe ou l’origine ;sexisme,racisme

23 Septembre 2017, 00:26am

Publié par hugo

Testing dans des Banques. Pas les mêmes prêts selon le sexe ou l’origine
Modifié le 21/09/2017 à 17:29 | Publié le 21/09/2017 à 17:29 - 0
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⦁  A Villeurbanne, selon le sexe ou l'origine du client, la relation commerciale avec un client peut être diféfrente. | Franck Boston
⦁ 1919
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⦁ Pierrick BAUDAIS.
⦁ Des banques sélectionneraient-elles leurs clients en fonction de l’origine ou du sexe ? C’est ce que montre un testing réalisé à Villeurbanne et auquel a été associé le Défenseur des droits, Jacques Toubon.
La ville de Villeurbanne vient de faire réaliser un testing auprès de douze banques différentes (commerciales et mutualistes). De faux clients ont sollicité des prêts immobiliers et des prêts à la création d’entreprise.
Pour le prêt immobilier, les deux testeurs affichaient le même profil : tous les deux étaient locataires d’un logement social et souhaitaient effectuer leur premier achat immobilier. Tous deux de nationalité française vivaient en couple hétérosexuel, disposaient de deux salaires dans leur ménage (un CDI et un CDD) pour un revenu mensuel de 2 600 € et disposaient d’un apport de 3 000 €. Seule différence : l’un était supposé « sans origine migratoire », l’autre « supposé d’origine subsaharienne ».
Idem pour le prêt à la création d’entreprise. Pour ce dernier, la ville de Villeurbanne a fait tester une autre discrimination potentielle : celle liée au sexe. Dans ce cas, l’homme et la femme présentaient le même niveau d’études ; tous deux étaient alors en CDI et souhaitaient emprunter 20 000 € pour lancer leur affaire.
Moins bien reçu
Pour le prêt à la création d’entreprise, les tests ont été effectués auprès de 35 agences. Au téléphone, des rendez-vous ont été obtenus « sans inégalité de traitement », note le cabinet ISM Corum qui a réalisé le testing.
C’est une fois dans l’agence que les différences apparaissent. Le client « supposé d’origine subsaharienne » s’est vu demander deux fois plus souvent ses papiers d’identité : cinq agences lui ont refusé un entretien alors que le client « blanc » « a systématiquement été reçu en entretien, même en l’absence de pièce d’identité ».
Le client « supposé d’origine africaine » a globalement été moins bien reçu que l’autre testeur : par l’exemple, des entretiens ont eu lieu dans un angle de l’accueil, debout, sans confidentialité par rapport aux autres personnes présentes. Le client « sans origine migratoire » a, lui, été reçu souvent plus longtemps.
Une différence de 25 500 €
Enfin, ce dernier a souvent bénéficié d’une offre plus attractive, notamment au niveau des taux d’intérêt. Une agence, par exemple, lui a proposé d’emprunter 165 000 € sur 20 ans au taux de 2,20 %. Au testeur « d’origine subsaharienne », l’offre était d’emprunter la même somme sur 25 ou 28 ans, au taux de 2,80 %. Mais pas sur 20 ans. Conséquence : le coût du crédit pour le testeur « sans origine migratoire » serait de 39 100 € et pour celui « d’origine subsaharienne » de 64 600 €, soit une différence de 25 500 €.
Pour le prêt à la création d’entreprise, 28 agences ont été testées. Les mêmes discriminations ont été observées entre le testeur sans origine migratoire et celui avec des origines migratoires que pour le prêt immobilier.
La cliente moins bien informée
Des discriminations sont également apparues entre le faux et la fausse cliente, principalement en matière d’accès à l’information. « La femme a plus rarement obtenu une simulation de prêt sur papier […] Elle a moins souvent été renseignée sur les éléments chiffrés des propositions de prêts », note le cabinet ISM Corum. En revanche, dans la dizaine d’agences où la créatrice a pu avoir ces informations, « globalement, il n’y a pas eu de sexe favorisé quant au montant empruntable, au taux d’intérêt ou à la durée de remboursement ».
Ce jeudi après-midi, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, intervenait sur ce type de discriminations en présence du maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret. Jacques Toubon dénonce « ces pratiques discriminatoires », mais surtout propose de renforcer la formation des personnels bancaires contre de telles pratiques, de demander à toutes les banques de demander un code de déontologie et de mieux sensibiliser les associations de consommateurs et d’accès au crédit sur la loi du 27 mai 2008 relative aux discriminations concernant l’accès au crédit.
 
https://www.ouest-france.fr/economie/banques-finance/testing-dans-des-banques-pas-les-memes-prets-selon-le-sexe-ou-l-origine-5261909?utm_source=filinfo-newssuite&utm_medium=fluxrss&utm_campaign=banquedecontenu

https://www.ouest-france.fr/economie/banques-finance/testing-dans-des-banques-pas-les-memes-prets-selon-le-sexe-ou-l-origine-5261909?utm_source=filinfo-newssuite&utm_medium=fluxrss&utm_campaign=banquedecontenu

 

27 mai 2008 relative aux discriminations concernant l’accès au crédit.

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Les actions du gouvernement pour lutter contre la pauvreté,societe

22 Septembre 2017, 15:20pm

Publié par hugo

Les actions du gouvernement pour lutter contre la pauvreté
 
 Résumé : Accentuer le soutien aux plus fragiles, cibler les contrats aidés sur des secteurs et des territoires prioritaires, ouvrir une concertation : le gouvernement présente ses 1ères pistes contre la pauvreté, sans vraiment convaincre les associations.
Par L'AFP pour Handicap.fr, le 22-09-2017
Réagissez à cet article !
Le Premier ministre, Édouard Philippe, la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ont réuni à Matignon le 21 septembre 2017 les principales associations du secteur. Premier constat souligné par Mme Buzyn, à l'issue de la rencontre : sur les 8,9 millions de personnes touchées par la pauvreté en France, "trois millions" sont des enfants, soit "un sur cinq". Pour éviter "qu'ils ne deviennent les adultes pauvres de demain", le gouvernement veut aller au-delà du "levier monétaire", a-t-elle expliqué, rappelant que l'augmentation en 2018 et 2019 de plusieurs allocations (prime d'activité, Allocation adulte handicapé, minimum vieillesse) avait été récemment annoncée (article en lien ci-dessous).
Vers un versement social unique ?
Mme Buzyn a dit vouloir entamer une "réforme de la politique familiale", évoquant l'accès aux places en crèche, l'accompagnement et le soutien à la parentalité, et la lutte contre le non recours aux droits sociaux (le fait de ne pas réclamer des aides auxquelles on a droit). Le 17 octobre, à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le président Emmanuel Macron lancera une "grande concertation", axée notamment sur la pauvreté des enfants et des jeunes, a-t-elle annoncé. Il y aura également une réflexion sur le "versement social unique", montant qui pourrait prendre en compte plusieurs minima sociaux et figure parmi les engagements de campagne du candidat Macron.
Contrats aidés reformatés
Autre levier majeur, l'accès à l'emploi. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a plaidé pour "un accompagnement" et "une formation sur mesure, plus adaptée aux besoins" des chômeurs. Les contrats aidés, bénéficiant d'aides publiques, seront "reformatés", le gouvernement estimant qu'ils sont "inefficaces" pour accéder à un emploi. En 2018, 200 000 de ces contrats réservés aux plus éloignés de l'emploi (article en lien ci-dessous) seront financés à 50% par les pouvoirs publics et comporteront une obligation de formation et d'accompagnement. Réservés "uniquement au secteur non marchand" (services, associations), ils seront ciblés sur "l'urgence sanitaire et sociale, l'accompagnement des enfants handicapés en milieu scolaire, l'Outre-mer et les communes rurales", a précisé la ministre.
Réactions des associations
En annonçant cet été la baisse des contrats aidés, le gouvernement avait suscité de fortes protestations dans les collectivités locales et les associations. Le nombre de contrats aidés est passé de 460 000 en 2016 à un peu plus de 300 000 fin 2017. La ministre a chargé Jean-Marc Borello, président du groupe SOS (économie sociale et solidaire), d'une mission sur le sujet. Les conclusions sont attendues fin 2017. "On sait bien que le contrat aidé n'est pas la panacée mais on regrette la méthode de supprimer quelque chose sans proposer une solution pour compenser", a réagi Claire Hédon, présidente d'ATD Quart Monde. "On prétend aujourd'hui lutter contre la pauvreté et on réduit par deux le nombre de contrats aidés. Cela représente des milliers de personnes qui vont retomber sous le seuil de pauvreté", a estimé Florent Guéguen de la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars). Une baisse "inacceptable", a jugé l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes).
Une dérogation pour les associations
Pour les associations employeurs, le Premier ministre a décidé de maintenir en 2018 et 2019 le crédit d'impôt sur la taxe sur les salaires (CITS), mis en place en 2017 par le précédent gouvernement. "En 2019, les associations bénéficieront pleinement du report du crédit d'impôt vers la diminution des charges sociales, soit 1,4 milliard d'euros", a-t-il ajouté, les enjoignant à "recruter des emplois stables, qui contribueront à la réduction du chômage". "Après un été raté, avec notamment la baisse des APL sans concertation, on apprécie l'effort de communication", a réagi Patrick Doutreligne, de l'Uniopss (associations sanitaires, sociales et médico-sociales). "Il y a eu de l'écoute des deux côtés. La concertation à venir devra être le moment de donner la parole aux principaux concernés par la précarité ou par la baisse des contrats aidés", a-t-il souhaité.
Par Jessica Lopez
© highwaystarz/Fotolia

https://informations.handicap.fr/art-gouvernement-plan-pauvrete-853-10196.php

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AAH et revenu du conjoint : la mesure choquante ?,handicap,

22 Septembre 2017, 15:17pm

Publié par hugo

 AAH et revenu du conjoint : la mesure choquante ?
 
 Résumé : Le gouvernement a annoncé, le 20 septembre 2017, une nouvelle modalité de calcul de l'AAH par rapport aux revenus du conjoint. Le milieu associatif s'inquiète. Une mesure connexe pénalisante pour de nombreux allocataires ?
Par Handicap.fr / Aimée Le Goff, le 21-09-2017
Lire les réactions et réagissez !
À l'occasion du CIH (Comité interministériel du handicap) le 20 septembre 2017 à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé une série de mesures dans le domaine du handicap. Parmi elles, l'augmentation de l'AAH (Allocation adulte handicapé) de 90 euros qui se fera en deux temps (lire article en lien ci-dessous). Dans un communiqué publié au lendemain du comité, l'Association des paralysés de France (APF) se dit « inquiète de certaines mesures qu'elle découvre concernant l'AAH », notamment au regard d'une nouvelle base du calcul relative à la prise en compte des ressources du conjoint.
« Mesure connexe choquante »
Selon le dossier de presse du gouvernement, « Un travail de rapprochement des règles de prise en compte de la situation familiale des bénéficiaires de l'AAH avec celles applicables aux bénéficiaires d'autres minima va être engagé, au regard des disparités de traitement mises en lumière tant par le rapport Sirugue de 2016 relatif à la réforme des minima sociaux que par l'enquête en cours de la Cour des comptes sur les prestations monétaires aux ménages modestes. En effet, le niveau de ressources garanti à un couple comptant un bénéficiaire de l'AAH s'établit aujourd'hui à 2 fois celui d'une personne isolée, alors qu'il s'établit à 1,5 fois pour les bénéficiaires du RSA. Les règles d'appréciation des revenus des bénéficiaires de l'AAH en couple, qui représentent un peu moins d'un quart des allocataires, seront rapprochées en deux temps de celles des autres minima.»
Réaction des associations
Même si le gouvernement assure que « l'impact de cette mesure sera neutralisé par la revalorisation parallèle de la prestation », -en d'autres termes que certains couples n'auraient aucune augmentation de pouvoir d'achat-, le terme « rapprochées » est sufisamment flou pour susciter la crainte des associations. « Si l'augmentation de l'AAH est une avancée à saluer pour la majorité des allocataires de l'AAH, commente l'Unapei (association de personnes avec un handicap mental), d'autres, vivant en couple, n'en bénéficieront pas. En effet, alors que la prise en compte des ressources du conjoint pour le calcul de l'AAH est de longue date dénoncée par les associations, le gouvernement annonce que, pour eux, le plafond de ressources pris en compte pour l'attribution l'AAH sera diminué, neutralisant ainsi la hausse de ressources annoncée ». Pour la FNATH (fédération des accidentés de la vie), « le gouvernement va prendre d'une main ce qu'il donne de l'autre !».
L'APF fait son calcul
Quant à l'APF (Association des paralysés de France), elle fait son propre calcul, avec le scénario le plus défaitiste. « Même avec la revalorisation de 90 euros, le plafond de ressources pour le couple serait de 1 350 euros par mois, contre 1 621,78 euros aujourd'hui, estime-t-elle. Avec cette baisse du plafond, les allocataires de l'AAH vivant en couple (plus de 250 000 bénéficiaires) vont perdre une partie conséquente de leur AAH, au maximum 272 euros par mois, y compris en tenant compte de la revalorisation ». L'APF alerte le président de la République et son gouvernement de « la dimension terriblement négative de ces mesures qui va à l'encontre de l'ambition et des intentions affichées d'une société plus inclusive et de lutte contre la pauvreté des personnes en situation de handicap ».
Réponse du secrétariat d'État
Face à ces réactions, le secrétariat d'Etat au handicap répond : « Le rapprochement des règles de calcul ne signifie pas l'alignement des règles de calcul. Il n'y a pas lieu d'extrapoler que le plafond de ressources des couples sera fixé à 1,5 fois le plafond d'une personne seule. Il le sera à un niveau permettant de garantir que cette réforme ne fasse aucun perdant. Comme le précise le dossier de presse en effet, l'impact de cette mesure doit être neutralisée par la revalorisation parallèle de la prestation ». En l'absence de chiffres officiels pour le moment, affaire à suivre... « En tout état de cause, la personne handicapée en couple n'aura aucun gain, précise Véronique Bustreel, déléguée ressources de l'APF. Et même ce gel n'est pas acceptable. D'autant qu'à aucun moment cette question n'a été évoquée. » Rappelons que les personnes concernées réclament depuis longtemps déjà la fin de la prise en compte des revenus du conjoint, afin de pouvoir bénéficier de ressources propres. Avec un tel scénario, ce n'est apparemment pas à l'ordre du jour.
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⦁  https://informations.handicap.fr/art-aah-revenu-conjoint-51-10191.php

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