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Le blog de hugo,

Au Maroc, "Sexe et mensonges" vont de pair,femmes,violences,viol,societe

26 Septembre 2017, 00:18am

Publié par hugo


 Au Maroc, "Sexe et mensonges" vont de pair
L’écrivaine marocaine de "Sexe et mensonges, la vie sexuelle au Maroc" Leïla Slimani, a livré pour Brut sa vision sur l’absence de débat sur les moeurs sexuelles au Maroc, qui crée mensonges et honte.
http://videos.francetv.fr/video/NI_1081933@Info-web
Vidéo HTML5 pas pris en charge
 
Brut.France Télévisions
Mis à jour le 22/09/2017 | 11:27
publié le 22/09/2017 | 11:12
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
Leïla Slimani, prix Goncourt 2016, offre une analyse presque sociologique des lois et des moeurs dans son pays natal, le Maroc. Sans concessions.
Lois liberticides
L’auteure évoque tout d’abord les libertés individuelles restreintes par les lois du pays du couchant, qu'elle qualifie de "très liberticides et extrêmement dures."
Celles-ci seraient "totalement inapplicables, souvent inappliquées", car le Maroc est, paradoxalement, en transition selon Slimani, où d'ailleurs les "pratiques sexuelles sont les mêmes que partout ailleurs."
"Charge de honte"
Face à ces lois, les pouvoirs publics ont un discours officieux : "Faites ce que vous voulez, mais faites-le en cachette." Cette société resterait inadaptée aux moeurs de l’époque car la religion, à l’origine de ces lois, ne peut y être discutée. "Ça coupe court finalement à toute discussion", conclut l'auteure.
La réforme du code de la famille de 2004 est un motif d’espoir pour Leïla Slimani : ce serait la preuve qu’on peut être musulman au Maroc "avec tout le respect et toute la spiritualité que cela demande, tout en s’adaptant aux évolutions de la société."
Blocage et peurs
Les moeurs traditionnelles s'ajoutent au manque d’éducation dans le cas de la place de la femme dans la société. Beaucoup auraient peur de parler après avoir été violées, explique l’écrivaine : "On ne leur a pas mis dans la tête que leur corps était à elles, qu'elle pouvaient en disposer."
Ces femmes qui ont la "peur d’être rejetées" pourraient facilement devenir des parias, "même si elles gagnent leur procès."
L’avortement, interdit, entraînerait "entre 500 et 600 avortements clandestins par jour", selon l’auteure.
Ce que l'écrivaine appelle "politique de l’hypocrisie", déconnectée de la réalité, créé fatalement "énormément de souffrances chez les femmes, et chez les hommes aussi bien sûr."
 
 http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/au-maroc-sexe-et-mensonges-vont-de-pair_2384139.html
 

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Prêts bancaires : le Défenseur des droits relaie une étude de la ville de Villeurbanne révélant des discriminations,racisme,

26 Septembre 2017, 00:16am

Publié par hugo

 Prêts bancaires : le Défenseur des droits relaie une étude de la ville de Villeurbanne révélant des discriminations
Jacques Toubon, le Défenseur des droits, rapporte jeudi des discriminations dans l'accès au prêt immobilier et à la création d'entreprises. Les droits des personnes d'origine étrangère et des femmes sont bafoués "à toutes les étapes de la procédure de prêt."
 Une offre de prêt immobilier. Image d'illustration. (MAXPPP)
 
franceinfoRadio France
Mis à jour le 21/09/2017 | 17:43
publié le 21/09/2017 | 17:43
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
Le Défenseur des droits relaie et apporte publiquement son soutien, jeudi 21 septembre, à un test de la ville de Villeurbanne (Rhône) qui révèle des discriminations dans l'accès au prêt immobilier et au prêt à la création d'entreprise. Jacques Toubon précise avoir été associé à cette enquête.
"Ce test démontre l'existence de pratiques discriminatoire, explique Jacques Toubon dans un communiqué, à la fois dans l'accès au prêt immobilier en lien avec l'origine des clients-demandeurs, mais aussi dans l'accès au crédit à la création d'entreprise en lien avec l'origine ou le sexe des clients." 90 tests ont été réalisés dans 63 agences de 12 banques différentes de Villeurbanne et son agglomération, et révèlent des discriminations à toutes les étapes de la procédure de prêt.
"Moins de conseils" pour les clients d'origine étrangère, discrimination à l'encontre des femmes
"Parfois, le client d'origine étrangère est reçu debout à l'accueil de l'agence, sans espace de confidentialité, sans pouvoir poser de question et sans pouvoir disposer de simulation à moins de disposer d'un compromis de vente" détaille le Défenseur des droits, qui note également que, lorsque le client accède à un entretien, celui-ci "dure moins longtemps" et que le client reçoit "moins de conseils", contrairement à un client sans origine migratoire.
L'enquête démontre également une discrimination "très présente" à l'égard des femmes qui voudraient obtenir un prêt de création d'entreprise. Le Défenseur des droits propose une série de mesures aux agences bancaires pour faire évoluer les pratiques, telles que renforcer la formation des personnes exerçant les métiers de la banque, y compris le personnel d'accueil, rappeler l'interdiction des discriminations ou sensibiliser le grand public.


⦁  http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/prets-bancaires-le-defenseur-des-droits-relaie-une-etude-de-la-ville-de-villeurbanne-revelant-des-discriminations_2382960.html
 

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Le congé maternité va-t-il être réduit par les ordonnances modifiant le Code du travail ?,femmes,grossesse,maternite

26 Septembre 2017, 00:11am

Publié par hugo

 Le congé maternité va-t-il être réduit par les ordonnances modifiant le Code du travail ?
Si le gouvernement s'en défend, la réforme du Code du travail pourra bien entraîner une réduction du congé maternité dans certains cas.
 Les dispositions plus avantageuses offertes par les accords de branche pourront, dans certains cas, être remises en cause par des accords d'entreprise. (MAXPPP)
 
Vincent DanielFrance Télévisions
Mis à jour le 25/09/2017 | 18:41
publié le 25/09/2017 | 18:38
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
Quel sera l'impact des ordonnances modifiant le Code du travail sur le congé maternité ? "[Il] reste tel quel pour les femmes salariées dans le Code du travail. La durée ne varie pas, l'indemnisation ne varie pas", assure Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, invitée de France Inter, lundi 25 septembre.
Marlène Schiappa n'a pas tort. C'est bien le Code du travail, donc la loi, qui définit le congé maternité des salariées du privé : une femme enceinte a droit à six semaines avant la date présumée de l'accouchement et dix semaines après la naissance du bébé. Pendant cette période, elle est rémunérée par la Sécurité sociale mais elle ne touche pas 100% de son salaire net.
L'accord d'entreprise primera dans certains cas
Toutefois, certaines branches professionnelles (le secteur bancaire ou les mutuelles, par exemple) accordent un allongement du congé maternité ou une prise en charge de la différence de salaire. Et c'est là que les ordonnances peuvent changer la donne, comme l'explique Libération. Car les accords d'entreprise pourront dorénavant primer sur les accords de branche.
Deux scénarios seront possibles. Premier cas : la convention collective (c'est-à-dire l'accord négocié au niveau de la branche) prévoit un recours à un organisme de prévoyance pour compléter l’indemnisation accordée par la Sécurité sociale. Dans cette situation, un accord d'entreprise ne pourra pas remettre en question les dispositions plus avantageuses de la branche.
Deuxième cas : si l'employeur prend en charge directement cette indemnisation (sans passer par un organisme de prévoyance), la durée du congé maternité et les indemnités complémentaires pourront désormais être fixées par un accord d'entreprise. Par exemple, une entreprise qui accorde 20 semaines de congé maternité pourra, si elle obtient l'accord de ses salariés, réduire cette durée au minimum légal (16 semaines) ou à 17, 18, 19 semaines…
Dans les PME, les salariés "n'auront pas le choix"
"C'est ubuesque d'imaginer que les entreprises vont se précipiter pour changer cela", a réagi Marlène Schiappa, interpellée sur cette question. La secrétaire d'Etat a ajouté : "Je fais confiance aux partenaires sociaux pour négocier des accords d'entreprise." Elle sous-entend par là que salariés et employeurs signeront des accords favorables aux droits des premiers.
Dans une tribune intitulée "Les droits des femmes passent (aussi) à la trappe", plusieurs personnalités et organisations féministes dénoncent au contraire un risque de régression. "Quand un droit est négocié entreprise par entreprise, il est généralement moins favorable que quand il est négocié au niveau des branches", affirme à franceinfo Caroline De Haas, militante féministe et signataire de la tribune. "Dans une petite entreprise, le rapport de force ne se fait pas au profit des salariés", poursuit-elle. Traduction : ces derniers "n'auront pas le choix" de refuser.
Si une entreprise perd un appel d'offres ou ne parvient pas à baisser ses prix, le patron va regarder ses employés et dire : 'Nous ne sommes plus concurrentiels, il faut repasser à 16 semaines de congé maternité. C'est ça ou licencier'.
Caroline De Haas
à franceinfo
La militante féministe alerte également sur le risque de dumping social entre les entreprises et de "nivellement par le bas" : "L'intérêt de la branche, c'est que toutes les entreprises ont les mêmes obligations." Et le congé maternité n'est pas le seul concerné : "L'ensemble des droits dits familiaux, qui concernent essentiellement les femmes, pourront faire l'objet d'un accord d'entreprise", regrette Caroline De Haas. C'est par exemple le cas des congés pour enfant malade, qui pourront être rallongés ou raccourcis, dans la limite de ce que prévoit la loi.


 http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/reforme-du-code-du-travail/le-conge-maternite-va-t-il-etre-reduit-par-les-ordonnances-modifiant-le-code-du-travail_2388816.html
 

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Harcèlement : Denis Baupin visé par une plainte pour «dénonciation calomnieuse» ,femmes,violences,

25 Septembre 2017, 23:33pm

Publié par hugo

 
Harcèlement : Denis Baupin visé par une plainte pour «dénonciation calomnieuse»
Par Le Parisien avec AFP, 25 septembre 2017 | 17h34
En mai 2016, quatre élues écologistes avaient accusé cet ex-député EELV de Paris de harcèlement et d'agressions sexuelles. L'une d'entre elles a déposé une nouvelle plainte vendredi.
 
Sandrine Rousseau, l'une des quatre élues écologistes qui avaient accusé publiquement en mai 2016 Denis Baupin de harcèlement et d'agressions sexuelles, a porté plainte vendredi contre l'ancien député d'EELV pour «dénonciation calomnieuse», selon son avocat.
«Après le classement (sans suite) de l'enquête visant Denis Baupin, se faire traiter de menteuse par celui qu'elle accusait d'agression sexuelle est quelque chose d'insupportable pour elle», confie l'avocat de l'ancienne porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Jean-Yves Moyart, confirmant une information du Figaro.
«Un déshonneur, une double peine»
Selon lui, cette plainte déposée au parquet de Paris fait suite aux poursuites en «diffamation» lancées par l'ex-député de Paris Denis Baupin contre France Inter et Mediapart en mai 2016. Dans cette procédure, Sandrine Rousseau a été mise en examen le 24 mars pour «diffamation», ce qui constitue pour elle «un déshonneur, une double peine», selon son avocat.
Les premières révélations de Mediapart et de France Inter avaient créé une onde de choc au sein du parti écologiste et relancé la question de la loi du silence en politique. Huit femmes, dont la moitié témoignaient à visage découvert, accusaient dans ces médias Denis Baupin, alors vice-président de l'Assemblée nationale, de harcèlement et d'agression sexuels sur une période remontant à plusieurs années. L'ex-député avait nié farouchement ces allégations, en arguant de «jeux de séduction» entre «adultes».
Un livre sur le point d'être publié
Après plusieurs mois d'enquête, le parquet de Paris avait classé sans suite la procédure, considérant que si certains faits étaient «susceptibles d'être qualifiés pénalement», ils étaient prescrits car trop anciens. Le parquet relevait aussi l'existence de «déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages».
Sandrine Rousseau, secrétaire nationale adjointe d'EELV, publie le 27 septembre un livre intitulé «Parler» dans lequel elle revient sur ses accusations. Elle y invite les femmes victimes de violences sexuelles à briser «la loi du silence».
leparisien.fr
Tags :
⦁ Sandrine Rousseau
⦁ Denis Baupin
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⦁ EELV
⦁ harcèlement sexuel
⦁ agressions sexuelles
 
  http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/harcelement-denis-baupin-vise-par-une-plainte-pour-denonciation-calomnieuse-25-09-2017-7285809.php

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/harcelement-denis-baupin-vise-par-une-plainte-pour-denonciation-calomnieuse-25-09-2017-7285809.php

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Le site commercial «pour le rasage libre» dénonce la censure «sexiste» de Facebook,femmes,sexisme

25 Septembre 2017, 23:32pm

Publié par hugo

Le site commercial «pour le rasage libre» dénonce la censure «sexiste» de Facebook
25 septembre 2017 | 17h38
Le réseau social estime que des internautes peuvaient être choqués par la vue du corps d'une femme nue qui se rase. Mais pour le service d'abonnement Friction Free Shaving, cette décision est «sexiste».
 
Friction Free Shaving, un service d'abonnement britannique qui vend des produits de beauté, a crée une publicité qui se veut humoristique pour montrer la réalité pas toujours très glamour de la bataille contre le poil. La publicité présente une femme nue dans sa salle de bain. Des bandes vertes sont dessinées à l'image pour cacher sa poitrine et son anatomie intime. La comédienne commence à prendre des poses un peu ridicules, que toute femme pourrait avoir expérimentées pour se raser les jambes ou les aisselles.
«Nous avons mis en scène une vraie femme, qui se rase nue, son anatomie intime cachée, dans une salle de bain typique pour réaliser cette opération. Nous voulions nous éloigner des publicités traditionnelles et datées où les femmes se rasent dans un rendu très glamour, sexualisé et irréel» explique le co-fondateur du site Briar Keen. A la fin de la publicité, la jeune femme découvre un paquet avec les produits adéquats et sa séance devient plus facile.
«Nous pensons qu'une femme qui se rase n'a rien de honteux et trouvons sexiste et offensant la censure de Facebook» déclare le co-fondateur du site Briar Keen. Pour riposter, il appelle toutes les femmes à regarder la vidéo en intégralité à l'adresse ffs.co.uk et les encourage à la partager.
Publicité ou pas (pas si drôle que ça au passage), la politique de Facebook reste inchangée. Elle exclut la nudité et les positions suggestives.


http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/le-site-commercial-pour-le-rasage-libre-denonce-la-censure-sexiste-de-facebook-25-09-2017-7285869.php

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/le-site-commercial-pour-le-rasage-libre-denonce-la-censure-sexiste-de-facebook-25-09-2017-7285869.php

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«Pouvoir au pipi !»: les Néerlandaises dénoncent le sexisme des toilettes publiques,femmes,feminisme,

25 Septembre 2017, 14:06pm

Publié par hugo

 
  Twitter/@barbara_brakel/laparisienne/actualites/
«Pouvoir au pipi !»: les Néerlandaises dénoncent le sexisme des toilettes publiques
Par Ronan Tésorière (@RonTesoriere) avec AFP, 23 septembre 2017 | 18h55
Les femmes néerlandaises se hissent contre la discrimination des toilettes publiques
 
«Pouvoir au pipi !» : c'est sous ce slogan provocateur que des dizaines de Néerlandaises ont entrepris samedi d'utiliser des urinoirs pour dénoncer le manque de toilettes publiques adaptées aux femmes, une riposte à l'amende reçue par une femme qui avait uriné dans la rue.
Accroupies, se pinçant le nez ou portant des caleçons d'hommes : des Néerlandaises ont répondu à l'appel du groupe #zeikwijven (littéralement, «les nanas qui pissent») à «se tenir prêtes près des urinoirs pour montrer de manière humoristique qu'il n'est pas possible pour les femmes de faire pipi de manière nette, propre et digne dans un urinoir conçu pour les hommes».
Ce «premier jour national du pipi dans les urinoirs publics», suivi par plus de 9.000 personnes sur Facebook, est né après la condamnation lundi de Geerte Piening à une amende de 90 euros pour avoir uriné en 2015 dans une allée à Amsterdam durant la nuit, alors que bars et cafés étaient fermés. Ce débat pour plus d'«émancipipi» pour les femmes a eu d'autant plus d'écho que le juge a remarqué que Geerte aurait dû utiliser les urinoirs destinés aux hommes. «Ce n'est peut-être pas agréable, mais cela pourrait être possible», a-t-il conseillé, cité par le journal Het Parool.
Les propos sexistes du juge
La proposition du juge est une «absurdité», estime Cathelijne Hornstra, l'une des initiatrices du mouvement, car aucune technique ne garantit l'intimité des femmes dans les urinoirs publics, alors qu'Amsterdam compte actuellement 35 urinoirs pour hommes et seulement trois toilettes publiques adaptées aux femmes.
«Les autorités locales ne sont pas obligées de mettre (des toilettes publiques) à disposition. Mais si elles le font, c'est seulement pour les hommes», dénonce-t-elle. Les photos publiées samedi sur les réseaux sociaux sous le hashtag #zeikwijf seront transmises à la ministre néerlandaise en charge de l'Emancipation des femmes, Jet Bussemaker, de même qu'une pétition appelant à plus d'"équité du pipi" qui a déjà récolté près de 600 signatures.
laparisienne.com


http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/pouvoir-au-pipi-les-neerlandaises-denoncent-le-sexisme-des-toilettes-publiques-23-09-2017-7281396.php

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/pouvoir-au-pipi-les-neerlandaises-denoncent-le-sexisme-des-toilettes-publiques-23-09-2017-7281396.php

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Congé maternité : «Je fais confiance aux partenaires sociaux pour négocier», déclare Marlène Schiappa,femmes,grossesse,conge de maternite

25 Septembre 2017, 14:01pm

Publié par hugo


Congé maternité : «Je fais confiance aux partenaires sociaux pour négocier», déclare Marlène Schiappa
Par Delphine Perez , 25 septembre 2017 | 11h40
Marlène Schiappa, secrétaire d'état chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a fait le point sur les projets brûlants de son ministère sur France Inter ce lundi matin.
 
Salaires, congé maternité, PMA, harcèlement de rue… La secrétaire d'Etat était l’invitée de France Inter ce lundi matin, pour faire le point sur sa feuille de route qui s’annonce... plus que chargée. Bon point, l'égalité entre les femmes et les hommes sera qualifiée de grande cause nationale au mois d’octobre.
Un budget en hausse pour 2018
Marlène Schiappa a redit que 29,8 millions d'euros seraient alloués à l'égalité entre les femmes et les hommes en 2018. L'un des premiers champs de bataille pour lequel sera utilisée ce budget concerne l’égalité salariale. « Il y a toujours de 12 à 27% d’écart de salaire entre les femmes et les hommes à l’heure actuelle » rappelle la ministre, pour qui « les lois existent aujourd’hui, mais l’enjeu reste de les transformer en réalité ». Pour la secrétaire d'Etat, il est nécessaire de créer les dispositifs pour pouvoir appliquer ces lois.
Le congé maternité en entreprise
Marlène Schiappa a surtout botté en touche sur la question du congé maternité en entreprise dans le cadre des ordonnances et «confie le bébé» aux partenaires sociaux. «Le cadre général reste dans le code du travail», précise Marlène Schiappa. «Mais l'extrême majorité des accords de branche n'ont pas d'accord favorable en ce qui concerne les congés maternité»(...)«c'est ubuesque d'imaginer que les entreprises vont se précipiter pour changer cela. Je fais confiance aux partenaires sociaux pour négocier des accords d'entreprise». Une position qui ravira les syndicats vent debout contre cet aspect de la loi Travail…
La secrétaire d'État révèle aussi le lancement d'une mission parlementaire sur le congé maternité. «On veut l'améliorer (...) Il y a des congés maternités différents» martèle-t-elle citant l'exemple des agricultrices, très défavorable selon elle. Le congé mternité unique ne semble pas non plus une priorité. «Nous avons lancé les travaux avant l'été (...) L'engagement de campagne sera tenu dans la durée du quinquennat » a-t-elle affirmé sur cet engagement de campagne symbolique.
Education
«Plus de 70% des taches ménagères sont accomplies par les femmes, et cela pèse sur leur carrière, sur l'inégalité salariale. Pour cela l'éducation est primordiale», estime aussi Marlène Schiappa qui explique que le gouvernement veut construire une journée avec le Service national et civil pour former «toute une classe d'âge, toute une génération».
La PMA
Sur la PMA, Marlène Schiappa reste sur sa position, «le remboursement par la sécurité sociale sera tranché lors des Etats généraux de la bioéthique». La PMA ouverte à toutes les femmes, c'est toujours oui sur le principe, mais ce n’est pas une priorité gouvernementale.
L'enveloppe sensible aux genres
L'autre annonce symbolique porte sur le budget sensible aux genres. En clair, le ministère va dresser un état des lieux des budgets pour savoir s’ils sont mixtes ou plus favorables aux hommes ou aux femmes. Marlène Schiappa donne pour exemple, le financement des équipements sportifs. S’ils sont principalement utilisés pour créer des terrains de foot, de basket et des skateparks, plutôt fréquentés par de jeunes garçons, il faudra rééquilibrer.
Sur le harcèlement de rue
Il s'agit, selon la secrétaire d'Etat, d'une «zone grise pas caractérisée dans la loi (...) Il y a un véritable phénomène (...) Cinq députés réunis dans un groupe de travail auront pour mission de fabriquer cette loi (...) Les sanctions «seront construites avec les forces de l'ordre ». Pas « un policier derrière chaque femme harcelée » mais c'est « important pour l'état de dire le droit ».
laparisienne.com


http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/conge-maternite-marlene-schiappa-je-fais-confiance-aux-partenaires-sociaux-pour-negocier-25-09-2017-7284939.php
 

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/conge-maternite-marlene-schiappa-je-fais-confiance-aux-partenaires-sociaux-pour-negocier-25-09-2017-7284939.php

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L'artiste et journaliste kurde Zehra Dogan en prison pour un dessin,femmes,feminisme,

25 Septembre 2017, 13:06pm

Publié par hugo

L'artiste et journaliste kurde Zehra Dogan en prison pour un dessin
 
Zehra Dogan et son éditrice française, Laurence Barbier.
2 ans et 9 mois de prison pour un dessin et un témoignage publiés sur les réseaux sociaux. Libérée sous conditions pendant quelques jours, la jeune Kurde Zehra Dogan publie son journal de bord et ses oeuvres dans un livre Les yeux grand ouverts qui paraît en France aux éditions Fage.
25 sep 2017
Mise à jour 25.09.2017 à 06:00 par
Liliane Charrier
dans
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Terriennes
Destin des femmes kurdes
Femmes, artistes, défricheuses
Féministe, Kurde, journaliste et artiste - 4 identités pas facile à vivre dans la Turquie d'Erdogan, mais que Zehra Dogan assume à ses risques et périls. Cofondatrice de l'agence de presse JINHA, une agence d'information kurde dont l'équipe était exclusivement féminine, elle l'a vue fermer fin octobre 2016 par décret du président Erdogan.
Les yeux des femmes
Pas de quoi arrêter Zehra qui continue alors à faire passer l'information via les réseaux sociaux : photos, témoignages, mais aussi ses dessins qu'elle poste en format numérique. Ils vont être largement partagés. Au-delà de l'écriture, elle exprime par le dessin les sensations et les sentiments qui lui restent sur le coeur. Des terres brunes, des tatouages bleus, des céramiques rouges, des villes grises de la poussière des destructions, et puis ces immenses yeux noirs des femmes, des enfants, des torturés. La gravité et la profondeur des visages que Zehra dessine à grands traits - surtout des femmes - évoquent un style hybride, entre Picasso, Munch et Frida Kahlo.
 
Ce mélange des genres plein d'énergie, Zehra l'ancre dans une réalité violente en peignant, le plus souvent à l'acrylique, avec comme support des pages de journaux qu'elle compose avec des articles issus de différentes publications. Les titres en turc, traduits dans Les yeux grand ouverts, sont autant de rappels froids et factuels des conflits et persécutions vécus par les Kurdes au jour le jour : "Raqqa compte les jours", "Trois générations dans une même prison", "Ils torturaient en regardant 'Survivor'".
2 ans 9 mois 22 jours
Début juin 2016, la gendarmerie et la police spéciale turques tweetent une photo présentée comme une victoire de l'armée turque à Nusaybin. La jeune artiste, elle, n'y voit que les vies arrachées avec les destructions. Elle publie un autre dessin, à droite ci-dessous, qui lui vaudra son arrestation :
 
Photo de Nusaybin publié par la police, à gauche ; dessin de Zehra Dogan représentant Nusaybin détruite.
Le principal reproche que lui fait la justice, toutefois, c'est d’avoir “partagé” un témoignage qui a largement circulé sur les réseaux sociaux. Un enregistrement d’un enfant de 10 ans, Elif Akboğa : “En ce moment, il y a des bruits de tirs. Quand ils deviennent plus intenses, nous nous cachons dans les maisons. Quand les chars partent, nous allons à nouveau dans la rue pour faire du bruit. Je pense que nous avons raison. Je sais qu’un jour notre voix sera entendue…”
Créer pour exister
 
En juillet 2016, elle est arrêtée. Plusieurs mois plus tard, conformément à l'usage en Turquie, elle est libérée le temps du procès afin de prendre connaissance des chefs d'accusation. Puis le verdict tombe : 2 ans 9 mois et 22 jours pour un dessin et un témoignage partagé sur les réseaux sociaux.
Quelques jours plus tard, elle reçoit la convocation qui lui intime de retourner en prison. Elle n'ira jamais la chercher. Devenue hors-la-loi, elle se cache chez des amis. Pendant ces quelques jours de répit, elle se consacre à produire autant qu'elle peut. "Pour qu'une partie d'elle puisse continuer à exister librement, explique aujourd'hui Laurence Barbier, son éditrice en France. Ces "jours clandestins" ont fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessous).
"En elle, tout est kurde"
Avec une poignée d'autres journalistes ou écrivains, Laurence Barbier fait partie des rares Français à avoir pu assister au procès de Asli Erdogan. C'est là qu'elle découvre l'oeuvre et la situation de Zehra, qu'elle va rencontrer, le 29 mai 2017, l'espace de quelques heures, à Istanbul. "Sa force, sa joie, sa lumière, sa vivacité, son optimisme et sa volonté de faire émerger les zones où la liberté manque, l'ont frappée. En elle, tout est kurde, continue-t-elle, les vêtements de couleurs vives, la jupe longue, jusqu'au petit tatouage au menton, des traits qui rayonnent, faits d'un mélange d'encre et de lait maternel."
Sachant que ses jours de liberté sont comptés, Zehra remet à Laurence un rouleau de dessins - ces dessins qui sont aujourd'hui publiés en France. Pourquoi avoir choisi de rencontrer l'éditrice française ? "J'ai voulu te rencontrer parce que tu me semblais n'avoir aucun inquiétude," lui dit Zehra. "L'inquiétude, elle n'en a pas besoin et elle ne veut pas qu'elle vienne voiler sa force. Elle ne veut pas s'arrêter aux peurs inutiles que l'on peut avoir pour elle." Pendant quelques heures, les deux femmes parlent liberté, art et action contre les injustices. Zehra finira par être arrêtée quelques jours plus tard, en allant voir sa famille, pour être réincarcérée à la prison de Diyarbakir, dans l'est de la Turquie, où elle purge le reste de sa peine.
 
Zehra et ses dessins à Istanbul, en mai 2017.
Pendant que Laurence Barbier s'attelle à la publication des dessins et du journal de bord de Zehra Dogan, cette jeune Kurde de 28 ans veut continuer, en prison, à faire son travail. "Pour que ces années ne soient pas du temps mort", explique l'éditrice. "Elle profite de son incarcération pour interviewer ses codétenues.
Elle a aussi créé la version manuscrite d'Özgür Gündem (ndlr : journal opposant turco-kurde fermé en 2016), un facsimilé de journal avec des dessins. Son travail, c'est de rendre visible et audible ce qui ne l'est pas pour nous," explique Laurence Barbier.

► Une exposition des oeuvres de Zehra Dogan est prévue en avril à la Maison des Métallos, à Paris.
Liliane Charrier
Mise à jour 25.09.2017 à 06:00

 http://information.tv5monde.com/terriennes/l-artiste-et-journaliste-kurde-zehra-dogan-en-prison-pour-un-dessin-192080

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«Pakistan Girl», la super héroïne qui combat les violences faites aux femmes et la corruption,femmes,violences,

25 Septembre 2017, 02:40am

Publié par hugo

 
«Pakistan Girl», la super héroïne qui combat les violences faites aux femmes et la corruption
Par Ronan Tésorière (@RonTesoriere) avec AFP, 19 septembre 2017 | 13h16
Le Pakistan va découvrir sa nouvelle super-héroïne : «Pakistan Girl».
 
Les super-héros n'ont pas de frontières. Et au Pakistan aussi, la jeunesse a besoin d'exemples. C'est cette idée qui est à l'origine d'une bande dessinée visant à inspirer la jeune génération pour combattre l'injustice, en mettant en scène une jeune héroïne qui protège les femmes battues et s'en prend aux policiers corrompus. Une première dans ce pays aux fortes traditions patriarcales, où les femmes vivent parfois un calvaire.
Dans la vraie vie,«Pakistan Girl» s'appelle Sarah. Cette adolescente découvre ses supers pouvoirs en sortant du coma dans laquelle elle a été plongée après une explosion dans son village. Vêtue d'un costume et d'une cape verts, la couleur nationale du Pakistan, elle multiplie les exploits. Dans le premier tome de cette série de bande dessinée publié cet été, elle immobilise ainsi un homme qui moleste une femme dans un marché puis sauve une fillette prise en otage par un policier en quête de pots-de-vin.
Le créateur du personnage espère fournir un modèle à ses jeunes lectrices, dans un pays conservateur où les crimes dits d'honneur, violences conjugales et autres sévices contre les femmes restent très répandus, et où règne une corruption endémique. «Cela manque de femmes qui puissent servir de modèles ou de super-héroïnes dans les grands médias ici,» estime le scénariste, Hassan Siddiqui. «Nous voulions créer un personnage féminin fort, que les filles, et même les garçons du Pakistan, puissent admirer.» La publication a été bien accueillie sur les réseaux sociaux, où la plupart des internautes saluent l'initiative.
«C'est une super initiative les gars.. Je suis un gros fan des (classiques américains) Marvel et DC comics, et j'attends la suite avec impatience», écrit ainsi sur Facebook un fan, Syed Hassan Nasir.
Après une première impression de plusieurs centaines d'exemplaires en anglais, la prochaine étape est une version en ourdou, visant à atteindre des millions de lecteurs dans le pays. L'auteur réfléchit également à une possible adaptation en dessin animé.
Lutte contre les stéréotypes
Mais accéder à l'ensemble de la population n'est pas chose aisée. Le système éducatif pakistanais, sous-financé et mal géré depuis des décennies, ne répond pas aux besoins d'une population galopante, et plus de la moitié des enfants de 8 ans ne savent pas lire.
Selon une étude publiée par le gouvernement en 2016, 24 millions de jeunes Pakistanais ne vont pas à l'école, et les filles ont moins de chances d'être scolarisées que les garçons. Mais dans les écoles, la BD pourrait aider à combattre les idées reçues sur les genres, estime Saadia Adnan, une directrice d'établissement scolaire conquise par le concept.
«Je pense que nous devrions enseigner en nous appuyant sur ce genre de littérature, car c'est à ce jeune âge qu'ils se construisent l'image de ce que peut être leur vie future,» estime Saadia Adnan, feuilletant le livre dans une libraire d'Islamabad. La nouvelle héroïne créée par Siddiqui marche dans les traces de «Pakistan Man», un héros moustachu qui combattait un méchant nommé «le Corrupteur».
«La première BD, «Pakistan Man», s'est vendue comme des petits pains et j'espère que ce livre, qui se vend déjà bien, connaîtra le même succès», souligne Ahmad Saeed, propriétaire de la libraire Saeed Book Bank, une institution de la capitale pakistanaise.
Avant «Pakistan Girl», une autre jeune héroïne avait conquis les coeurs. «The Burka Avenge», la vengeresse en burqa, publiée en 2013, racontait les exploits d'une maîtresse discrète qui combattait les méchants pour les empêcher de faire fermer l'école pour filles où elle travaillait. Il ya même eu une adaption en dessin animée, où l'héroïne triomphe de ses adversaires à coup de Coran. Mais avec «Pakistan Girl», cette fois, l'héroïne défend la veuve et l'orphelin mais à visage découvert. Un détail qui n'en est pas un au Pakistan.
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Ordonnances : le congé maternité pourrait être régi par un accord d'entreprise,femmes,grossesse,bebe,emploi,lois

25 Septembre 2017, 02:21am

Publié par hugo

 
Ordonnances : le congé maternité pourrait être régi par un accord d'entreprise
Par Ronan Tésorière (@RonTesoriere), 22 septembre 2017 | 19h29
Bien que le gouvernement s'en défende, la durée et l'indemnisation des congés de maternité pourraient, dans certains cas, être régis par des accords d'entreprise, moins avantageux que les accords de branche.
 
Emmanuel Macron a signé en direct, vendredi, les ordonnances réformant le Code du travail. Elles ont été publiées au Journal officiel dès ce samedi, journée de mobilisation à l'appel de La France insoumise. D'ores et déjà, plusieurs mesures rencontrent l'opposition de certaines organisations syndicales : les ruptures conventionnelles collectives, la réduction du délai de recours en cas de licenciement, le passage au périmètre national pour les groupes qui licencient en France, mais aussi la délicate question du congé maternité.
Selon le quotidien Libération, contrairement à ce que clame le gouvernement et La République en Marche (comme en témoigne la vidéo ci dessous), la durée et l'indemnisation des congés de maternité pourront être régis par des accords d'entreprise, et non uniquement par des accords de branche. Et donc être moins-disant que les accords actuels.
«C'est ce que l'on dit depuis des semaines», confirme au Parisien Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT «cadre techs», jointe par téléphone. «Les thèmes verrouillés dans le cadre des ordonnances ne prennent pas en compte la question du droit des familles, qui n'est pas seulement de l'ordre de la prévoyance», poursuit la responsable cégétiste. Dans la nouvelle loi, onze thèmes concernant entre autre les salaires minima, les classifications, l’égalité femmes-hommes ou la prévoyance sont en effet verrouillés par l'accord de branche au détriment de celui de l'entreprise.
Un flou autour de la «prévoyance»
Le code du travail tel qu'il est actuellement donne droit à seize semaines de congé de maternité : six semaines avant la date présumée de l’accouchement, et dix semaines après. Mais des accords de branche peuvent être plus favorables et prévoir par exemple dix-huit semaines de congés payés ou une indemnisation à 100 % du salaire net, sans que les entreprises ne puissent y déroger. C'est le cas dans certains secteurs pour le congé parental également, comme le secteur bancaire ou des mutuelles où les entreprises prennent parfois à leur charge six mois supplémentaires de congé à 100 % du salaire.
C'est cette prise en charge potentielle par les entreprises qui suscite des inquiétudes. Le recours à un organisme de prévoyance n’est pas systématique dans les accords de branche offrant un allongement ou une rémunération supérieure à ce que prévoit la loi. Dans ce cas particulier, mais finalement assez répandu dans l'univers des entreprises, le congé maternité pourrait être régi par un accord d’entreprise, et se soustraire à un accord de branche qui était plus avantageux pour les salariés. Pas certain que la mesure soit très populaire.
«En l'état, ce n'est pas seulement le congé maternité qui est concerné, mais aussi le congé enfants malades, la protection de la femme enceinte en général, la réduction du temps de travail au 3e mois de grossesse, le congé paternité, qui ne sont pas verrouillables par un accord de branche, précise Sophie Binet. La syndicaliste précise aussi avoir fait remonter à la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, ces questions au début du mois de septembre, sans réponse de sa part.
Murielle Pénicaud, ministre du Travail a toutefois annoncé que l'impact des ordonnances seraient «évaluée», des travaux d'experts indépendants seront coordonnés par France Stratégie, tandis que trois personnalités - Marcel Grignard (ex-CFDT), Jean-François Pilliard (ex-Medef) et l'économiste Sandrine Cazes (OCDE) - seront chargés de la «supervision» de la mise en oeuvre des ordonnances.
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