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Le blog de hugo,

Déchéance et excommunication : des hérétiques aux terroristes,histoire,protestants,reforme,

12 Février 2016, 04:39am

Publié par hugo

MARTIN LUTHER A ÉTÉ EXCOMMUNIÉ EN 1521 - ICI PEINT PAR LUCAS CRANACH L'ANCIEN PEINT EN 1528 LUCAS CRANACH L'ANCIEN [DOMAINE PUBLIC], VIA WIKIMEDIA COMMONS
BIBLE & ACTUALITÉEXCLUSION 11 FÉVRIER 2016
Auteurs
Olivier Brès
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Déchéance et excommunication : des hérétiques aux terroristes


Dans ce texte, le pasteur Olivier Brès interroge notre volonté de prononcer au nom de nos valeurs républicaines une exclusion définitive de la nation.


Je suis un protestant, donc un hérétique, donc excommunié par l’Église catholique, hors de la communion et de la communauté de l’Église catholique. Je le savais, mais comme protestant cela ne m’importait pas beaucoup. Or j’ai découvert en lisant Wikipedia que des protestants excommuniaient toujours. Les réformés le faisaient du temps de Calvin et de Servet, et encore aujourd’hui certains groupes évangéliques usent de cette mesure d’exclusion.


Je suis allé sur Wikipedia parce que je me demandais quelles étaient véritablement l’histoire et la signification de l’excommunication. La question m’est venue à propos des discussions sur la déchéance de nationalité. Est-ce que nous devons entendre la déchéance de nationalité comme un équivalent de l’excommunication ? Est-ce que ce serait la traduction, civile et politique dans notre temps, des pratiques des Églises à l’époque où elles cherchaient à exercer une forme de pouvoir sur la société ? Est-ce que notre pays serait encore marqué par cette tradition de la mise à l’écart, de la répudiation de l’hérétique ?


Il y a un texte sur lequel s’appuient en général les pratiquants de l’excommunication, c’est celui de l’évangile de Matthieu (18,15-18). Il décrit les étapes à parcourir, les entretiens à proposer, individuellement puis à plusieurs, avant de pouvoir considérer « le frère qui a péché » comme « un incroyant » et un « collecteur d’impôts », c’est-à-dire de le mettre à distance.


Membres de notre humanité


Déjà il s’agit d’un « frère ». Voilà qui devrait au moins nous inciter à ne pas considérer les terroristes (que nous voudrions déchoir de notre nationalité) comme des « autres », radicalement distincts de nous, hors de notre humanité. Ils sont non seulement membres de notre humanité marquée par la violence et le mal, ils sont aussi les enfants de notre nation ou de notre société. Toute volonté d’effacer ce lien, de récuser une part de responsabilité dans ce qu’ils sont devenus, serait une illusion sur nous-mêmes.


Certains commentateurs de ce texte nous disent aussi que ce passage a été interprété abusivement comme une exclusion de l’Église, qu’il devrait être compris plutôt comme une mise en quarantaine, avant un éventuel changement. On peut en discuter.


En tout cas, les théoriciens catholiques de l’excommunication disent bien que, si celle-ci est une mise à l’écart de la communauté eucharistique, elle n’est pas un jugement définitif sur le salut éternel de l’excommunié. Il est seulement privé des biens spirituels de l’Église. Il est remis entre les mains de Dieu.


Voilà qui pourrait aussi interroger notre volonté de prononcer au nom de nos valeurs républicaines une exclusion définitive de la nation. S’il doit y avoir mise à l’écart de la société après condamnation judiciaire (ce qui ne fait pas de doute), doit-on considérer que la nation renonce à transmettre ou à rappeler ses valeurs à certains de ceux qui en sont membres de fait ?


Même s’ils le refusent d’une manière ou d’une autre ?


Nous devons nous poser cette question. Dans la mesure où l’absence de Dieu dans les représentations politiques de notre pays – que j’apprécie pleinement – ne permet plus de faire appel à une instance supérieure, il faut bien que la nation ou la République acceptent d’être cette instance qui assume d’accueillir ceux qui lui sont donnés.


Si nous ne le faisons pas, cela veut dire qu’il n’y a plus d’institutions appelées à construire la communion, à établir la fraternité, à faire société. Il n’y aurait plus de communion, de fraternité, de société possibles. Il n’y aurait que des individus en lutte contre d’autres, définitivement décidés à vivre séparés les uns des autres.
Ce n’est pas ce que nous indique le Christ de l’Évangile. Il va même jusqu’à appeler au pardon. Mais là, c’est une autre histoire !

http://reforme.net/une/religion/decheance-et-excommunication-heretiques-aux-terroristes

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Le Pape François et les 500 ans de la Réforme,histoire,histoire de france,protestants,reforme,

12 Février 2016, 04:30am

Publié par hugo

LE PAPE FRANÇOIS NE SE POSE PAS EN SURPLOMB, MAIS EN FRATERNITÉ ET EN HUMILITÉ AVEC LES AUTRES DÉNOMINATIONS© NENEOS
ÉGLISE CATHOLIQUERELIGIONS 11 FÉVRIER 2016
Auteurs
Antoine Nouis
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Le Pape François et les 500 ans de la Réforme


Le pape François a annoncé sa venue à Lund, en Suède, en octobre 2016, pour lancer les 500 ans de la Réforme, l’occasion de revenir sur ses relations avec les autres Églises.


À lire


Exhortation apostolique
La Joie de l’Évangile
Pape François
Parole et Silence, 2013
235 p., 7,90 €.
Le nom de Dieu
est Miséricorde
Pape François
conversations
avec Andrea Tornielli
Robert Laffont/
Presses de la Renaissance, 2016
168 p., 15 €.
Le pape François a annoncé qu’il se rendrait à Lund, en Suède, pour marquer le lancement du cinq centième anniversaire de la Réforme. L’Église luthérienne suédoise est liturgiquement proche du catholicisme mais, pour les œcuménistes, le lieu évoque le principe de Lund qui déclare vouloir « faire ensemble tout ce que nous ne sommes pas obligés de faire séparément ». Il a été énoncé lors de la conférence de Foi et Constitution qui s’est tenue dans cette ville en 1952.


Dans le domaine œcuménique, l’attitude du pape marque un infléchissement par rapport à ses prédécesseurs. Jean-Paul II était polonais, pays dont l’histoire est marquée par le face-à-face avec la Russie. Son obsession était la relation avec l’Église orthodoxe. Benoît XVI, allemand, était plus habitué au dialogue avec les protestants, mais c’était avant tout un théologien. Dans ce domaine, on est arrivé à un point où le travail de réflexion a été fait. Les différences irréductibles ont été identifiées et on voit mal quels progrès accomplir, sauf à renoncer à ce qui fonde sa tradition. Le pape François s’est engagé dans un « œcuménisme de la charité, de la fraternité et de l’amitié ». Cet infléchissement a été formalisé dans son encyclique La joie de l’Évangile (2013) lorsqu’il écrit : « Si nous nous concentrons sur les convictions qui nous unissent et rappelons le principe de la hiérarchie des vérités, nous pourrons marcher résolument vers des expressions communes de l’annonce, du service et du témoignage. » Pour ce pape, la fraternité est plus importante que les différences doctrinales.


Il a mis en pratique ce principe en ayant des paroles fortes devant les responsables des autres dénominations.


Lorsqu’il est allé à Constantinople, il s’est incliné devant le patriarche Bartholomée en lui demandant de prier pour lui et pour l’Église de Rome : « Nous rencontrer, regarder le visage l’un de l’autre, échanger le baiser de paix, prier l’un pour l’autre sont des dimensions essentielles du chemin vers le rétablissement de la pleine communion. »


Ces prédécesseurs étaient très soucieux du lien avec les orthodoxes, mais le pape François a élargi cette ouverture aux protestants. Pour la première fois dans l’histoire de la papauté, il s’est rendu dans une église vaudoise et a déclaré : « En réfléchissant à l’histoire de nos relations, nous ne pouvons que nous attrister face aux querelles et aux violences commises au nom de la foi… De la part de l’Église catholique, je vous demande pardon pour les attitudes et les comportements non chrétiens, voire non humains que, dans l’Histoire, nous avons eux contre vous. » Dans la même veine, il s’est adressé avec une grande cordialité au pasteur Giovanni Traettino, de l’Église pentecôtiste de la réconciliation à Caserte. Encore une fois, il a demandé pardon pour les persécutions perpétrées à l’encontre des pentecôtistes à l’époque de l’Italie fasciste : « Je suis le pasteur des catholiques… Je vous demande pardon pour ces frères et sœurs catholiques qui n’ont pas compris qu’ils étaient tentés par le diable et qui ont fait la même chose que les frères de Joseph. Je demande au Seigneur qu’il nous donne la grâce de reconnaître et de pardonner. » Pour qualifier son attitude, le pasteur Luca Negro, qui préside la Fédération protestante d’Italie, parle « d’un œcuménisme à 360 degrés ».


Reprise théologique


Dans une perspective protestante, on ne peut reprocher au pape d’être catholique, mais nous pouvons saluer la façon dont il considère son ministère non en surplomb, mais en fraternité, et en humilité, avec les autres dénominations. Le principe protestant veut que l’Église soit seconde par rapport à la démarche de foi, c’est pourquoi nous pouvons recevoir le pape dans un véritable accueil fraternel, quels que soient les différends théologiques qui nous séparent de lui. D’autant que nous voulons relever deux points qui ne sont pas sans rappeler l’approche de Luther.


Le premier est qu’il se présente d’abord comme un pécheur pardonné. Dans son livre d’entretiens, Le nom de Dieu est miséricorde, son intervieweur a rappelé que lorsqu’il a rencontré les détenus à Palmasola, en Bolivie, il a déclaré : « Devant vous se trouve un homme à qui l’on a pardonné ses nombreux péchés. » Luther a écrit à son ami Melanchthon : « Sois un pécheur, et pèche vigoureusement ; mais, avec encore plus encore de vigueur, crois et sois heureux dans le Christ qui vaincra le péché, la mort et le monde… » Dans la même perspective, le pape cite ce propos de saint François de Salles : « En un certain sens, Dieu aime les défauts, parce qu’ils lui donnent l’occasion de montrer sa miséricorde et à nous de demeurer humbles, de comprendre et d’excuser les défauts de notre prochain. »


Le deuxième écho concerne l’importance de la conscience. À l’automne dernier, le pape a rendu visite à l’église luthérienne de Rome après le synode sur la famille, qui a rappelé la position de l’Église qui n’autorise pas à un protestant à communier. Il a été interpellé par une femme mariée à un catholique et qui lui disait son regret de ne pouvoir communier avec son conjoint. Il a alors répondu selon un témoin : « Faites ce que suggère votre conscience. Parlez avec le Seigneur et prenez votre responsabilité. » Comment ne pas penser à Luther qui, à la diète de Worms, a opposé sa conscience éclairée par l’Évangile aux autorités civiles et religieuses de son temps !


Le pape, les Vaudois et le pardon
Lorsque le pape François a visité l’Église vaudoise de Turin en juin dernier, il a demandé pardon pour le comportement que son Église avait eu vis-à-vis des Vaudois dans l’histoire. Dans sa réponse, le synode de l’Église a réagi très favorablement à cette démarche : « Dans votre demande de pardon, nous saisissons la volonté claire d’initier avec notre Église une histoire nouvelle. Nos Églises sont disposées et prêtes à écrire cette histoire qui est également nouvelle pour nous. »
Sur la question du pardon, le synode a rappelé un principe universel : « Cette nouvelle situation ne nous autorise pas à nous substituer à ceux qui ont payé de leur sang et avec d’autres souffrances leur témoignage à la foi évangélique, et à pardonner à leur place. » Plusieurs médias n’ont retenu que cette phrase en titrant que « L’Église vaudoise rejette le pardon demandé par le pape François », sans comprendre qu’il y avait derrière cette réponse un principe protestant. Si l’Église catholique considère, au nom de la communion des saints, qu’elle peut demander pardon pour les autres, dans une perspective protestante, le pardon ne peut être que le fruit d’une démarche individuelle.
La réponse de l’Église vaudoise était d’autant moins un refus à la demande du pape qu’elle se poursuivait par : « Pourtant, “là où le péché a abondé, la grâce a surabondé” (Rm 5,20), et cette grâce de Dieu est celle que nous croyons et confessons. »


A. N.

http://reforme.net/une/religion/pape-et-500-ans-reforme

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Tinder : j’ai rencontré 10 mecs en un mois (2/2),site de rencontre,

12 Février 2016, 04:27am

Publié par hugo

Tinder : j’ai rencontré 10 mecs en un mois (2/2)
10/06/2014 | 15h12abonnez-vous à partir de 1€


DR
“Faut que tu te trouves un mari avant tes 30 ans parce qu’après il ne reste que les éclopés et les névrosés sur le marché !” Cette petite punchline acerbe et déprimante de ma mère a pris tout son sens récemment… grâce à Tinder. Première partie.
Si Tinder sonne un peu comme Kinder, ce n’est pas un hasard. Rappelez-vous l’état d’extrême excitation dans lequel on se mettait lorsqu’on nous offrait le célèbre œuf en chocolat avec sa surprise à l’intérieur. Le soucis, après l’euphorie deux fois sur trois le cadeau était décevant voire carrément merdique. Et bien sur Tinder le ratio est encore plus épouvantable. Même si beaucoup utilisent cette application pour trouver des PQR, et je ne parle pas de presse là, mais de “plans cul réguliers”, Tinder surfe sur une promesse, un absolu, un doux rêve qui semble loin, très loin pour les millions de célibataires : trouver l’amour. Pour ce faire, cette application gratuite qui permet de sélectionner les profils qui nous plaisent en cliquant sur un cœur (pour les autres c’est la croix, intransigeante et définitive) s’impose comme un allié de choix. Tinder a rapidement renvoyé au cimetière du dating tout ce qui se faisait en matière de drague numérique. Fluide, facile, immédiat, Tinder est totalement décomplexant. Pas besoin d’écrire des tartines sur notre vision de la vie à deux, nos hobbies ou notre souvenir d’enfance le plus traumatisant (ah, non ! ça c’est autre chose). Allez hop ! Aussitôt l’appli téléchargée, je m’inscris !


>> A lire aussi : Tinder, le guide de survie


Je me suis vite rendu compte qu’il existait un vivier de beaux gosses smart et preppy à souhait. A croire que 80% des Parisiens ont un bateau et jouent au golf. Je suis sur Tinder ou dans Gossip Girl ? Je soupçonne cependant l’existence d’un algorithme qui présenterait à toute nouvelle arrivante un florilège des mecs les plus sollicités. Rapidement, je me suis laissée prendre au jeu. Avec un petit sourire en coin, j’ai balayé du bout de l’index les profils. Toi… Bof, toi… Hum, toi… Hahaha, capture-écran-envoi-aux-copines, toi… Oh oui ! Muée en déesse Aphrodite low-cost, je choisissais qui, de Cédric gros biscottos ou de Théo col V trop prononcé, allait avoir l’incroyable privilège de pouvoir me parler, voire de me rencontrer.


Je vous épargnerai les crushes embryonnaires qui ont subi une IVG radicale. Ben, oui, devoir oraliser un message pour le comprendre, non, ce n’est pas normal. J’aurais adoré faire mentir ma mère, lui dire : “Regarde mamounette j’ai vu dix garçons, ils sont tous différents mais tous tellement bien dans leurs pompes, matures, équilibrés et adorables !” Hélas, la réalité est tout autre. Mes dix Tinder-date (TD) ont tous entre 30 et 38 ans, ils vivent à moins de dix kilomètres de chez moi et se sont faits remarquer à l’écrit par leur audace, leur humour et leurs petites attentions. Inutile de préciser qu’ils sont beaux, très beaux. Mais malheureusement, ce n’est pas suffisant.


• Un problème de taille


C’est quand même fou comme Tom Cruise et Jude Law peuvent donner l’impression d’être grands sur écran alors qu’en réalité ils ne mesurent pas plus d’un mètre soixante. C’est la magie du cinéma. Et bien, sur Tinder c’est un peu pareil. Difficile de vraiment savoir si le mec mesure 1m60 ou 1m90 s’il ne pose pas à côté de ses potes ou de tous autres éléments qui permettent d’avoir une échelle de valeur, un repère. Ce second TD fut marqué par un : « Hey, saluuuuuut ! » un peu gêné parce que je venais de capter que si je connaissais ce visage j’ignorais tout de ce petit corps. Merde ! On n’est pas toutes des Daphné Burki, capable d’assumer un mec qui nous arrive sous l’aisselle.


• Le mec traumatisé par son ex-femme


“Tu sais, j’ai été marié huit ans et je suis célibataire depuis deux mois. Je ne sais plus du tout comment m’y prendre avec les filles !” Ce TD m’a un peu déstabilisée parce que dans un réflexe strictement pavlovien, j’ai basculé ma tête sur le côté et j’ai lancé un “Oh… (à peine surjoué) Mais pourquoi vous avez rompu ?” Il m’a répondu qu’elle ne voulait pas d’enfant. Je lui ai alors rétorqué qu’il fallait peut-être juste lui laisser du temps que l’envie aurait pu arriver un peu plus tard. Et là, montée de larmes, yeux embués il m’a répondu : “Mais non, je l’aime comme un fou et cette pute est allée se faire stériliser sans m’en parler.” Là, je lui ai donné un mouchoir en papier et on a recommandé du vin.


• Le serial baiseur


Autant vous dire que j’ai compris que ce TD n’avait pas de temps à perdre lorsqu’il m’a demandé par message vingt minutes avant notre rendez-vous si je préférais qu’on fasse “ça” chez moi ou chez lui. J’ai d’abord voulu l’envoyer caguer aux vignes et rapidement je me suis ravisée, je tenais là un superbe spécimen à analyser. Je l’ai rassuré en lui disant que le bar n’était pas loin de chez moi. Ce qui lui laissait un superbe champ des possibles. Il a commandé un expresso, c’est un mec express oh ! Je lui pose quelques questions. Il me dit qu’il est célibataire, qu’il papillonne et que jusqu’ici il a baisé toutes les filles qu’il a rencontrées sans aucune difficulté. Je serais d’après lui le petit grain de sable dans sa “mécanique bien huilée entre adultes raisonnés et raisonnables”. Pire, il me précise même que je risque de carrément faire chuter sa moyenne. Je réalise une esquive verbale en lui disant d’un air détendu que sa soirée n’est pas gâchée puisqu’il n’est que 21:20. “Okay, tu ne m’en veux pas alors si je relance quelques matchs ?”, me dit-il les doigts tremblotant sur l’écran éclairé de son iPhone comme un crackhead en manque. Tinder, c’est aussi ça, un supermarché du uc ouvert 24/24.


• L’humoriste sinistre avec des doigts Knacki balls


Il est humoriste et bosse en ce moment sur son premier spectacle. Mais tout ce que je vois en face de moi, c’est un clown triste. Les épaules tombantes, il parle à voix basse et me regarde avec des yeux de merlan frit. Rapidement, je remarque ses petites mains boudinées avec des doigts potelés comme des saucisses apéritif. Il parle, parle, mais moi je suis hypnotisée par ses petites mains qui moulinent, qui gigotent. Je ne l’écoute plus. Je me dis que ses mains d’enfant ne pourront jamais remettre mes cheveux derrière mon oreille, ou me caresser le visage. Ses mimines trop choupinettes ne pourront pas tenir la main de notre futur enfant. Non, ça ne peut pas fonctionner. Un homme doit avoir des mains d’homme, fortes, massives, avec du caractère, des cicatrices et des poils aux phalanges. Celles-ci, on a pas du tout envie de les voir parcourir notre corps, on veut juste les tremper dans de la sauce barbecue et les croquer !


• Marié, deux enfants


Il a plus de poils au menton que de cheveux sur la tête mais ce n’est pas grave, ce TD a toutes les chances de me plaire. On s’interroge, on se présente, on se marre, tout semble rouler jusqu’au moment où son téléphone sonne. Il le regarde et raccroche aussitôt. Trois secondes plus tard, bim, ça resonne. Visiblement, la personne au bout du fil s’acharne. Voyant son regard s’assombrir, je lui propose alors : “Tu peux décrocher, ça ne me dérange pas !” et là de but en blanc le TD me répond : “Ah, non ! Surtout pas. C’est ma femme, elle va encore me casser la tête en me reprochant de ne pas être là à l’heure pour dîner avec les enfants. Elle me fait le coup tous les soirs.” (Je me demande même s’il n’avait pas conclu cette phrase par un “c’te conne”, mais dans un souci de véracité des propos recueillis je m’abstiens.). A ce stade de l’histoire, je suis hyper choquée. Le mec a une alliance et je ne l’ai même pas remarqué ! Erreur de débutante.


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par Amelle Zaid
le 10 juin 2014 à 15h12
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9 choses étonnantes que vous ignoriez sur la Saint-Valentin,amours,couples,

12 Février 2016, 04:14am

Publié par hugo

9 choses étonnantes que vous ignoriez sur la Saint-Valentin
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Origine et faits insolites sur la St-Valentin
Origine et faits insolites sur la St-Valentin
Dorothée Louessard
Par Dorothée Louessard
Publié le Mardi 09 Février 2016
Suivre @do81
Le 14 février n'a pas toujours célébré la Saint-Valentin comme vous la connaissez. D'ailleurs, dans d'autres pays du monde, la fête des amoureux connaît de toutes autres déclinaisons.
1- Un coup de fouet à la fécondité pendant la Rome antique
Pour tenter de lutter contre la fête païenne des Lupercales, au cours de la Rome antique, l'Eglise encourage la célébration de l'amour. Il s'agirait donc d'un héritage des Lupercales qui plaçaient le 14 février sous le signe de la purification et de la fécondité. Durant les festivités, des hommes coursaient des jeunes femmes qu'ils frappaient ensuite à l'aide de lanières de peau de bouc. A priori, on se dit que ce n'était peut-être pas la fête des femmes, mais en fait, ces coups de fouets leur garantissaient (soit-disant) "fécondité et bonheur" durant leur grossesse. Bonheur surtout pour le sadique qui a eu l'horrible idée de lancer cette tradition. Quant à ces demoiselles, il fallait qu'elles aient quand même sacrément envie d'enfanter pour accepter de se faire fouetter sur la place publique.
2- Au Moyen-Âge, une fête pour les jeunes filles célibataires
Saint-Valentin a été officiellement intronisé "Saint Patron des Amoureux", sur ordre du pape Alexandre VI au XVème siècle. Sauf qu'à l'inverse d'aujourd'hui où le 14 février concerne tout spécialement les couples, à l'époque, les festivités entourant la Saint-Valentin s'adressaient essentiellement aux femmes célibataires. Les jeunes filles en quête d'un mari se cachaient ainsi dans le village, laissant le soin aux hommes célibataires de les trouver. Des unions parfois éphémères mais qui permettaient aussi aux jeunes gens de se passer ensuite la bague au doigt.
3- Valentin, un prêtre qui célébrait des mariages clandestins
Avant de recevoir la distinction de "Saint", Valentin était un prêtre chrétien qui fut condamné à mort par l'empereur Claude II pour avoir célébré des mariages chrétiens dans la clandestinité. L'empereur avait en effet interdit les mariages pour inciter les hommes à s'engager dans les légions militaires. Bafouant cette interdiction pour célébrer l'amour, Valentin serait donc mort en martyr.
4- Aux Etats-Unis, les déclarations d'amour s'adressent à tous les gens qu'on aime
En Amérique, la Saint-Valentin est un jour pour déclarer l'amour à son bien-aimé comme à ses amis et à sa famille. Ce Valentin-là revêt donc plusieurs casquettes pour prôner l'amour au sens large.
C'est l'occasion d'oser faire passer un message
C'est l'occasion d'oser faire passer un message
5- Au Japon, les femmes fêtent la St-Valentin avec tous les hommes de leur entourage
Au Japon, ce sont les dames qui se chargent d'offrir un cadeau à ces messieurs. Et pas qu'à leur mec. Il est de coutume d'offrir des chocolats à tous les hommes qui travaillent à leurs côtés. Prions pour leur porte-monnaie qu'elles ne bossent pas dans un grand open space.
6- Au Brésil, la fête des amoureux se célèbre en juin
Au Brésil, la fête des amoureux se déroule le 12 juin, et donne même lieu à un carnaval. Il faut dire que la veille, c'est le jour de la Saint-Antoine, saint qui est censé aider les femmes célibataires à trouver l'amour.
7- Des fleurs et des livres en Espagne
Lors de la Saint-Valentin, les allées de Las Ramblas, à Barcelone, sont envahies par les fleuristes et les bouquinistes. Et oui, car en Espagne, si les hommes ont une attention fleurie pour leurs amoureuses, ces dernières leur offrent un livre en retour. C'est de coutume et puis comme ça, tout le monde est content.
8- Le jeu de l'amour et du hasard en Écosse
Le 14 février, en Écosse, la première personne célibataire et de sexe opposé que vous croisez dans votre journée devient automatiquement votre Valentin(e). Question compatibilité amoureuse, c'est un peu la roulette russe mais en même temps, cette tradition ne vous engage à rien.
En espérant un heureux hasard
En espérant un heureux hasard

9- Chez les oiseaux, c'est LE jour où roucouler
Marquant le début de la saison des amours, le 14 février est désigné, chez les oiseaux, comme le jour parfait pour roucouler et se becqueter. Voila qui les aide à patienter agréablement jusqu'à l'arrivée du printemps. Alors, hasard du calendrier ou en avons-nous pris de la graine ?
COUPLE SAINT VALENTIN INSOLITE NEWS ESSENTIELLES

http://www.terrafemina.com/article/9-choses-etonnantes-que-vous-ignoreriez-sur-la-saint-valentin_a303286/1#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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5 signes qui prouvent que vous êtes prête à adopter un chat,chat,sante,

12 Février 2016, 04:13am

Publié par hugo

5 signes qui prouvent que vous êtes prête à adopter un chat
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Les signes qui prouvent que vous êtes prête à adopter un chat
Les signes qui prouvent que vous êtes prête à adopter un chat
Anaïs Orieul
Par Anaïs Orieul
Publié le Jeudi 11 Février 2016
Suivre @AnaisOri3ul
C'est décidé, vous êtes prête à adopter un chat. Mais avez-vous pensé à tout avant de vous engager ? Car si on évoque souvent l'indépendance de la bête, on oublie souvent de préciser qu'un chat demande tout de même du temps, de l'attention, et de l'argent. La preuve par cinq.
1- Vous êtes financièrement en bonne santé
C'est le b.a.-ba. Avant de vous ruer dans l'animalerie ou le refuge le plus proche, réfléchissez bien à l'argent que votre nouveau compagnon va vous coûter. Outre les accessoires de base comme la litière et les gamelles, il va aussi falloir penser au coût mensuel de la litière et des croquettes. Viennent ensuite la puce électronique et la possible stérilisation (160 euros environ) ou castration (80 euros environ). Vous pensez que c'est terminé ? Loin de là ! Car il faut également penser au vermifuge, au produit anti-puces, au spray anti-griffures, au coupe-griffes, à la cage de transport, et au très laid mais très utile arbre à chat. Ajoutez à cela les visites chez le vétérinaire et les achats imprévus, et vous vous retrouvez avec une facture d'environ 11 000 euros sur 12 ans . Mais bon, quand on aime on ne compte pas, n'est-ce pas ?
2- Vous avez du temps
On a beau répéter que les chats sont des petites bestioles sans scrupules qui considèrent les humains comme de simples ressources d'eau et de nourriture, il n'y a qu'à vivre au quotidien avec l'un d'entre eux pour se rendre compte que ce sont en fait de petites boules d'amour en perpétuel recherche d'attention. Certes, Minette peut disparaître pendant 3h le temps de se payer la sieste du siècle, mais elle peut aussi passer de longs moments à quémander des caresses et des gratouilles. Et puis un chat, ça joue, c'est curieux de tout. Alors préparez-vous à l'avoir souvent dans vos pattes, quitte à frôler la chute de temps en temps.
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3- Vous avez accepté la corvée de la litière
Evidemment, personne n'aime nettoyer la litière de son chat. Mais puisqu'il est de toute façon impossible de passer à côté de cette corvée, autant le faire bien. Pensez d'abord à investir dans une litière bien absorbante et dans une pelle pour retirer les crottes régulièrement. Ainsi, vous pourrez espacer les lavages. Pour le confort de votre chat, il est également important de placer son bac à litière dans un coin calme, loin de son coin repas et des appareils électroménagers et facile d'accès. Enfin, vous devez savoir que c'est le chat qui dicte le choix de sa litière. Plusieurs essais peuvent donc être nécessaires avant que votre minet ne soit pleinement satisfait. Quand un chat est content, il entre directement dans son bac sans rechigner et creuse un trou pour faire ses besoins. Il passe ensuite quelques secondes (voire minutes) à recouvrir ses excréments avec soin. Une fois que le choix de la litière est fait, évitez de changer de marque ou de type de gravier, cela a le pouvoir de complètement stresser votre compagnon à quatre pattes.
4- Vous êtes prête à faire quelques sacrifices matériels
La plupart du temps, les chats sont adorables. Mais parfois, ils peuvent aussi se transformer en démons fourbes et sans-coeur. C'est dans ces moments-là qu'ils en profitent généralement pour faire leurs griffes sur votre canapé/meuble/tapis/sommier tout neuf. Perfides, ils peuvent aussi prendre un malin plaisir à renverser leur gamelle d'eau sur votre sol propre, à faire tomber des objets qui ne leur ont strictement rien fait ou à s'attaquer au rouleau de papier toilette tout neuf. Bref, ce sont des mécréants, mais des mécréants très attendrissants.
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JE CRAQUE
5- Vous n'avez pas peur de vous engager sur une longue période
Un chat c'est un peu comme un enfant finalement (roooh ça va hein). Quand on décide d'en adopter un, il faut accepter le fait qu'il sera dans les parages un long moment. L'espérance de vie de nos félins de compagnie est de 15 ans en moyenne, mais certains d'entre eux atteignent même la vingtaine. C'est donc un engagement sur la durée. Mais un engagement fait d'amour, de câlins et de gratouilles derrière les oreilles.
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Cologne : les plaintes pour motifs sexuels ont presque quadruplé,violences,sexes,viols,

11 Février 2016, 02:30am

Publié par hugo

Cologne : les plaintes pour motifs sexuels ont presque quadruplé
CRÉÉ : 10-02-2016 22:27
ALLEMAGNE - Le nombre de plaintes pour motifs sexuels ont connu une forte hausse cette année lors des festivités du carnaval de Cologne. Au total, 66 plaintes ont été enregistrées pendant cet événement.


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Devant la gare de Cologne, la soirée du Nouvel An a viré au drame.
Devant la gare de Cologne, la soirée du Nouvel An a viré au drame. AFPPhoto:
Il y en avait eu 18 l'année dernière, il y en a presque quatre fois plus cetre année. Les plaintes pour motifs sexuels ont connu une forte hausse lors des festivités du carnaval à Cologne en Allemagne, a annoncé mercredi la police de la cité rhénane marquée par des violences en bandes contre des femmes commises lors du réveillon du Nouvel An.


Entre jeudi 6 heures du matin, premier jour du carnaval des rues, jusqu'à ce mercredi, 6 heures du matin, 66 plaintes pour insultes et agressions sexuelles ont été déposées, contre 18 l'an dernier, selon un communiqué de la police. L'ampleur de l' augmentation a toutefois été relativisée par la police. "L'une des explications possibles pourrait être un changement d'attitude des victimes et des témoins", a-t-elle souligné. Les autorités locales ont en effet appelé ces dernières semaines toute victime à porter plainte ou à se rendre dans un poste de police.


Une nuit de cauchemar


Des associations de femmes sont intervenues dans le débat virulent autour des violences du Nouvel An pour expliquer que des victimes d'attouchements de l'entrejambe ou des seins, par exemple, ne portaient généralement pas plainte.


La Saint-Sylvestre s'était transformée en nuit de cauchemar pour des centaines de femmes à Cologne. Ce soir-là, sur le parvis de la gare, des femmes étaient devenues des proies sexuelles pour des jeunes migrants, éméchés et présentés par la police et les responsables politiques comme principalement d'origine nord-africaine.


EN SAVOIR +
>> Agressions sexuelles à Cologne : l'Allemagne sous haute tension
>> Cologne : des dizaines d'agressions sexuelles à Cologne, l'Allemagne indignée


Ces viols, attouchements sexuels et vols de téléphones portables ont provoqué un immense choc en Allemagne, qui avait jusqu'ici accueilli plutôt favorablement les quelque 1,1 million de migrants arrivés en 2015. De jeudi à mercredi, apogée de la saison du carnaval dans la plupart des régions de l'ouest du pays, les autres délits ont plutôt reculé dans l'ensemble.


La police, dont le dirigeant avait été poussé vers la sortie après les violences du Nouvel An, avait déployé d'importants moyens pour assurer la sécurité du carnaval, un des événements les plus ancrés dans la culture populaire en Allemagne mais qui donne aussi lieu à une consommation d'alcool au delà du raisonnable.


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Les Français sont-ils vraiment nombreux à trouver l'âme sœur sur les sites de rencontres ?,amours,sites de rencontre,

11 Février 2016, 02:28am

Publié par hugo

Les Français sont-ils vraiment nombreux à trouver l'âme sœur sur les sites de rencontres ?
MIS À JOUR : 10-02-2016 23:14 - CRÉÉ : 10-02-2016 18:54
AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES - D’après un sondage de 2014, un adulte sur trois utiliserait les sites de rencontres sur Internet. Pourtant, malgré leur succès, ces sites n’ont pas changé la géographie amoureuse en France, et la majorité des rencontres se font encore hors ligne, selon une étude de l'Ined.


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Les sites de rencontre ont la cote. Mais permettent-ils vraiment de rencontrer l'âme soeur ?Les sites de rencontre ont la cote. Mais permettent-ils vraiment de rencontrer l'âme soeur ? AFPPhoto:
Célibataires, vous avez peut-être déjà vécu cette situation : un(e ) ami (e), souvent en couple, qui face à votre désert sentimental, tente d'apporter une solution : "Mais pourquoi n'essaies-tu pas les sites de rencontres ? Ça marche, il paraît." Et d’égrener une dizaine d’amis, ou amis d’amis ayant trouvé l'amour via Internet. D’après une étude de 2014, un adulte sur trois utiliserait d’ailleurs ces sites de rencontre. Et pourtant. D’après une étude de l’Ined (Institut national d'études démographiques) qui vient de paraître, le résultat est loin d’être garanti.


Certes, dès leur apparition, les sites de rencontres ont rencontré un succès foudroyant. En 2006, alors que seuls 42% des ménages avaient accès à Internet, 10% des personnes étaient connectées à un site de rencontre. Et le succès a continué : en 2013, 14% des 26-65 ans se sont déjà inscrits sur ce type de site. Une pratique plus importante que dans d’autres pays – 9% des internautes sont inscrits aux Etats-Unis, par exemple. Seul hic, la pratique ne reste pas totalement acceptée en France, trop souvent perçue comme un mode de rencontre "par défaut", estime Marie Bergström, qui a diligenté l’étude.


Surtout des relations éphémères


La population des usagers s'est en revanche diversifiée, au fil des années : alors qu’en 2006, les cadres et les professions intellectuelles étaient essentiellement ceux qui fréquentaient la chose (13%), les ouvriers sont deux fois plus nombreux en 2013, passant de 6 à 13%. Mais cette diversification sociale n’implique pas forcément le brassage : "En même temps que les sites de rencontres se sont diffusés, ils se sont davantage spécialisés", note Marie Bergström. "On constate désormais une segmentation forte des sites qui s’adressent à des populations-cibles spécifiques : personnes d’un certain âge, lieu d’habitation, milieu social ou culture religieuse."


Sans trop de surprise, l’usage des sites est particulièrement développé chez les moins de 30 ans, une génération rouée au numérique et à un large usage d’Internet. Et aussi, une tranche d’âge qui compte de nombreux célibataires, notamment chez les hommes, qui se mettent en couple plus tard. Pourtant, révèle l’étude, si ces sites attirent donc un public "nombreux", ils ne contribuent pas tant que cela à former des couples. "Parmi les personnes ayant rencontré leur partenaire actuel entre 2005 et 2013, moins de 9 % l’ont connu via ce type de service", indique Marie Bergström. Ce qui place les sites en cinquième position dans le palmarès des contextes de rencontre, derrière le lieu de travail, les soirées entre amis, les lieux publics et l’espace domestique (chez soi ou chez d’autres).


En fait, ces sites donnent surtout lieu à des relations éphémères : ils sont à l’origine de nombreuses rencontres, mais seule une petite partie des relations s’inscrit dans la durée, plutôt d’ailleurs chez les personnes séparées ou divorcées que chez les jeunes. C’est d’ailleurs un peu l’image qu’en ont les Français, mais c’est confirmé par les chiffres : "Sur l’ensemble de la population, seuls 2% déclarent avoir rencontré leur conjoint actuel via ces sites", note l’étude. "Mais 7% disent avoir connu des relations moins importantes par ce biais." 70% des personnes ayant fréquenté ces services sont d’ailleurs d’accord pour dire qu’ils mènent "surtout à des rencontres occasionnelles".


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Heine. Le Phénix,poesie,poemes,

11 Février 2016, 00:19am

Publié par hugo

Heine. Le Phénix
26
Dimanche
Apr 2015
Posted by Claire in Claire Placial, Heinrich Heine ≈ Poster un commentaire



Le Phénix


Voilà un oiseau, il vient volant de l’ouest,
Il vole vers l’est,
Vers l’Orient, patrie des jardins
Où embaument et croissent les épices,
Et où les palmes bruissent et les puits rafraîchissent –
Et en volant le merveilleux oiseau chante:


« Elle l’aime ! Elle l’aime !
Elle porte son portrait dans son petit cœur,
Et le porte gentiment, secrètement dissimulé,
Et lui-même n’en sait rien !
Mais quand elle rêve il se tient devant elle,
Elle prie et pleure et baise ses mains
Et crie son nom,
Et d’avoir crié elle se réveille et git effrayée,
Et frotte étonnée ses beaux yeux –
Elle l’aime, elle l’aime ! »


*


Debout adossé au mat, sur le pont supérieur,
J’étais là, à écouter le chant de l’oiseau.
Comme des chevaux noir-vert aux crinières d’argent,
Bondissaient les vagues aux blanches boucles,
Comme une procession de cygnes voguaient à notre rencontre,
Leurs voiles scintillantes, les habitants de Helgoland,
Ces hardis nomades de la mer du Nord ;
Au dessus de moi, dans le bleu éternel,
Papillonnaient de blancs nuages
Et resplendissait le soleil éternel,
Cette rose du ciel, aux pétales de feu,
Qui joyeuse se reflétait dans la mer ; –
Et le ciel et la mer et mon propre cœur
Chantèrent en écho :
« Elle l’aime ! elle l’aime ! »


Traduit par Claire Placial


https://lefestindebabel.wordpress.com/2015/04/26/heine-le-phenix/#comment-555

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Sites de rencontres. Peu de couples se forment sur Internet,couples,amours,seduction,

10 Février 2016, 20:24pm

Publié par hugo

Sites de rencontres. Peu de couples se forment sur Internet
Internet - Modifié le 10/02/2016 à 11:27 | Publié le 10/02/2016 à 00:01 - 0
écouter
Internet est davantage à l'origine de relations éphémères qu'une source de couples stable, selon une étude de l'Ined publiée ce mercredi. Internet est davantage à l'origine de relations éphémères qu'une source de couples stable, selon une étude de l'Ined publiée ce mercredi. | Fotolia
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Laure GIUILY.


Longtemps stigmatisés, les sites de rencontre ont fini par s'imposer comme un moyen de rencontre comme un autre, selon une étude de l'Ined publiée ce mercredi.


Plateforme virtuelle de mise en contact de partenaires amoureux et/ou sexuels, les sites de rencontre ont succédé aux petites annonces, agences matrimoniales ou encore au fameux « Minitel rose ».


Au milieu des années 1980, moins de 2 % des Français entre 21 et 44 ans déclaraient avoir utilisé ce type de service pour faire des rencontres. Une écrasante majorité rejetait même la perspective d’y avoir recours un jour.


La donne a changé avec Internet. En 2014, selon l’enquête publiée par l'Ined (1), 16 % à 18 % des 18-65 ans se seraient déjà inscrits sur des sites de rencontre.


Qui les utilise ?


Si la tendance est à la démocratisation de leur usage, les sites de rencontre étaient à l’origine utilisés par une population bien précise : les 26-30 ans appartenant aux catégories socio-professionnelles supérieures et résidant en ville.


Selon l’enquête, en 2013, 29 % des 26-30 ans, hommes et femmes confondus, s’étaient déjà connectés à un site de rencontre, contre 6 % pour les 56-60 ans.


À la campagne aussi


Toujours, en 2006, les cadres et professions intellectuelles supérieures étaient deux fois plus présents sur les sites de rencontre que les ouvriers. La tendance est toutefois au nivellement puisqu’en 2013, la différence de fréquentation des sites entre ouvriers et cadres était seulement de 3,5 points (16 % des cadres et 13 % des ouvriers).


Enfin, en ce qui concerne le lieu de résidence, le recours aux sites de rencontres s’est étendu au monde rural. Si, au milieu des années 2000, la fréquentation était très urbaine et, essentiellement, très parisienne, elle s’est répandue à travers le pays.


Avec en conséquence une segmentation et une démultiplication des sites de rencontre qui visent désormais des populations ciblées : personnes d'un certain âge, de tel milieu social ou telle religion.


L’exemple emblématique étant le site Attractive world - « Le site de rencontre haute gamme pour des célibataires exigeants » - la démocratisation des sites de rencontre reste donc « ségrégée ».


Et pourtant, certains y trouvent leur compte. Témoignage :


« Parmi mes cousins et cousines, la moitié a trouvé son conjoint sur Meetic, raconte Clémentine, 32 ans. Nous sommes sept filles et un garçon de 25 à 45 ans : une est célibataire, trois ont trouvé leur conjoint « à l’ancienne » et les quatre autres sur internet. Ils sont ensemble depuis plusieurs années et ont des enfants. Par contre, il y a beaucoup moins de couples formés via internet parmi mes amis. Moi, j’ai rencontré mon mari pendant un job étudiant. Peut-être que, en voyant que ça marchait pour leurs cousins et cousines, cela a cassé les réticences ou craintes des autres… ».


Moins efficaces que le lieu de travail


L’étude précise que seule une minorité de couples se sont formés grâce à des sites de rencontres. Parmi les personnes ayant rencontré leur partenaire actuel entre 2005 et 2013, moins de 9 % l’ont connu via ce type de service.


S’ils sont un moyen d’échanges et de contacts, ces sites ne sont pas devenus un mode de rencontre dominant. Ils se placent en cinquième position derrière le lieu de travail, les soirées entre amis, les lieux publics et l’espace domestique.


Exception, en revanche, pour les couples de mêmes sexes qui y ont trouvé leur compte. Parmi les personnes (de même sexe) ayant connu leur partenaire actuel entre 2005 et 2013, un sur trois l’a fait par l'intermédiaire d'un site Internet.


La tendance révélée par cette enquête est claire : Internet est davantage à l'origine de relations éphémères qu'une source de couples stables.


(1) : Marie Bergstrom, chercheuse à l'Ined, remet en perspective l’enquête Études des parcours individuels et conjugaux (Epic), conduite par l’Ined et l’Insee en 2013-2014.

http://www.ouest-france.fr/high-tech/internet/sur-internet-peu-de-couples-se-forment-grace-aux-sites-de-rencontres-4026098

QUELQUN PEUT ME DONNER DES CONSEIL DE DRAGUE ????

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PORTE À HANOUNA : ET LE SLIP DE BOLLORÉ, ON LE REMPLIT DE NOUILLES ?,humiliation,

10 Février 2016, 00:56am

Publié par hugo


nouveau media chronique du 05/02/2016 par la rédaction
PORTE À HANOUNA : ET LE SLIP DE BOLLORÉ, ON LE REMPLIT DE NOUILLES ?


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Bourrer de nouilles le slip des chroniqueurs, comme on le fait chez Hanouna, sur D8 ? Très bien ! s'exclame Didier Porte. Rigolons ! Déconnons ! Ne soyons pas coincés du cul ! Amusons-nous, entre jeunes très heureux, comme toute la joyeuse bande de chez Hanouna. Mais à propos : Cyril, toi qui déjeune régulièrement avec ton patron Bolloré, quand lui remplis-tu le slip de penne a l'arrabiatta ?
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