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Dossier Saint-Valentin 2016 : les plus belles lettres d'amour,amours,couples,

13 Février 2016, 03:14am

Publié par hugo

Dossier
Saint-Valentin 2016 : les plus belles lettres d'amour


Qui mieux que les grands écrivains aura su exprimer l'amour en mots ? Vous peinez à trouver l'inspiration ? Vous voulez dire à votre moitié ce que seul votre coeur parvient à lui chuchoter (sans parvenir à mettre vos beaux sentiments sur papier) ? A l'occasion de la Saint-Valentin 2016, Terrafemina s'est associé au site DesLettres, qui vous invite à plonger dans le monde riche et passionnant des lettres et des correspondances. Des lettres célèbres ou injustement oubliées au fond des bibliothèques, des lettres envoûtantes et bouleversantes, tendres ou terrifiantes, qui regorgent d'émotion, de culture et de surprises : lettres d'amour, dernières lettres, lettres d'amitié, d'insultes ou lettres ouvertes...
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Le Jeudi 11 Février 2016
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Quelle lessive pour les vêtements de bébé?,bebes,sante,

13 Février 2016, 03:11am

Publié par hugo

Quelle lessive pour les vêtements de bébé?
Publié le 28/01/2016 à 08:42, Mis à jour le 28/01/2016 à 08:44
Bébé
Quelle lessive pour les vêtements de bébé?
Quelle lessive pour les vêtements de bébé?
Zoomer
Régurgitations, purées, quatre pattes… Les habits des tout-petits ont besoin d’être lavés très souvent ! Mais attention, pas avec n’importe quel produit. Leur peau fragile nécessite des précautions particulières.


Encore pauvre en sueur et en sébum protecteurs, l’épiderme des nourrissons est particulièrement fragile. Il s’irrite très facilement, surtout en cas de terrain hygiène adaptés. Mais ils n’ont pas forcément les mêmes réflexes au moment d’acheter leur lessive. Or même après rinçage, des agents lavant restent en contact permanent avec la peau de Bébé.


Le mieux ? Jusqu’à ses 6 mois, faites des machines à part et optez pour une lessive écologique spécifiquement destinée aux bébés. Passé cet âge, une lessive plus classique fera l’affaire. Mais préférez les formules liquides : elles se dissolvent plus facilement dans l’eau, vous limiterez ainsi la présence de potentiels résidus sur ses vêtements. Et ne vous contentez pas des mentions « hypoallergénique » ni « testé dermatologiquement ». Ces tests ayant été effectués sur des peaux d’adultes, ils ne sont pas forcément révélateurs. Fiez-vous plutôt à la présence de l’Ecolabel Européen, ou mieux encore, du label Allergènes Contrôlés. Ce dernier garantit l’exclusion de toute substance répertoriée comme allergisante (linalool, limonène…), ou sensibilisante, comme l’isothiazolinone.


Même si vous êtes adepte des solutions naturelles, méfiez-vous de certaines recettes maison. Les mélanges à base de vinaigre blanc, par exemple, sont particulièrement agressifs pour la peau de bébé. Enfin, les assouplissants ne sont pas forcément à bannir. A condition de privilégier les produits sans allergène et très peu parfumés.


A noter : lavez systématiquement les vêtements neufs avant de les faire porter à bébé. Vous éliminerez un grand nombre de résidus de colorants. Et quand votre enfant grandira, mettez sous clé les capsules de lessive liquide. Elles sont à l’origine d’un grand nombre d’accidents domestiques.


DestinationSante
BÉBÉ


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6 très bonnes raisons de siroter du thé au gingembre,sante,

13 Février 2016, 03:09am

Publié par hugo

6 très bonnes raisons de siroter du thé au gingembre
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Les bienfaits du thé au gingembre
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Les bienfaits du thé au gingembre
Les bienfaits du thé au gingembreLes bienfaits du thé au gingembre6 bonnes raisons de boire du thé au gingembre6 bonnes raisons de boire du thé au gingembre
Louise Col
Par Louise Col
Publié le Vendredi 12 Février 2016
Le gingembre est une plante aux mille vertus dont le rhizome peut être utilisé en cuisine mais aussi en médecine traditionnelle. Réputé pour ses vertus apaisantes, il permet aussi de réguler l'appétit et bien d'autres choses encore. Un peu patraque ? Un petit thé maison au gingembre et au citron, et ça repart. La preuve par 6.
1- Il calme les douleurs
Vous cherchez un antidouleur naturel ? Alors il est temps de boire une bonne tasse de thé au gingembre. En effet, la plante originaire d'Asie est un anti-inflammatoire qui permet de soulager les migraines, les spasmes liés aux menstruations, ou encore les troubles digestifs. Mais surtout, le gingembre est l'allié des personnes souffrant de reflux gastriques. Il est utilisé depuis très longtemps comme remède contre les brûlures d'estomac, et la plupart du temps, il est consommé sous forme de thé pour aider à calmer ce genre de problème.
Et si vous êtes enceinte et que vous souffrez de nausées matinales, alors le gingembre va vite devenir votre nouveau meilleur ami. En effet, les médicaments anti-vomitifs pouvant provoquer des malformations congénitales, il n'est pas rare que les médecins conseillent aux femmes enceintes d'avaler du thé au gingembre ou de consommer la racine sous forme de gélules. Le rhizome du gingembre est aussi efficace que la vitamine B6 dans le traitement des nausées matinales et surtout, il est inoffensif pour la maman et le bébé.
2- C'est un antiviral
A l'intérieur de la racine de gingembre, on trouve des sesquiterpènes (40 à 70°), des molécules qui ont des propriétés antivirales très bénéfiques pour lutter contre le rhume, la toux, la fièvre ou encore la grippe. Très efficace dans le traitement des troubles digestifs et gastriques, il n'est donc pas surprenant que le rhizome de gingembre soit également recommandé dans le cas de grippes intestinales ou d'intoxications alimentaires.
3- Il fortifie le système immunitaire
Plusieurs études scientifiques ont prouvé que le gingembre est un antioxydant puissant. Les antioxydants sont des molécules qui permettent au corps de se défendre contre les radicaux libres, des molécules qui participent au vieillissement de la peau, ainsi qu'à l'apparition des troubles vasculaires et des cancers. Le gingembre contenant pas moins de 40 antioxydants différents, il est donc une aide précieuse pour booster son système immunitaire et le protéger des infections et des radicaux libres.
Pour un effet encore plus bénéfique sur votre système immunitaire, les experts recommandent de boire un thé au gingembre chaque matin avec une cuillère de lait de coco ou de miel.


4-Il réduit le stress
Tout comme la lavande, le gingembre aide fortement à réduire l'anxiété. Il faut dire que dans la racine, on trouve du gingérol, un composé qui apporte le côté piquant mais qui aide aussi "à nettoyer les substances chimiques que notre corps produit lorsque nous sommes stressé" selon la diététicienne Alice Mackintosh qui s'est confiée au Daily Mail en 2012. Si vous avez pris pour habitude de vous mettre au lit avec la "fameuse boule au ventre", n'hésitez pas à siroter une tisane à base de gingembre avant. Cela devrait vous aider à vous relaxer.
5- Il régule l'appétit
Le gingembre n'est pas une plante miracle qui permet de fondre comme neige au soleil. Néanmoins, de nombreuses études rapportent qu'il peut être considéré comme une aide naturelle à la perte de poids. Tout d'abord, il stimule le métabolisme et augmente la température du corps ce qui permet de brûler des graisses. Ensuite, on l'a vu, le gingembre a un effet positif global sur notre système digestif. En nous aidant à nous débarrasser des maux d'estomac, il aide donc à réguler notre digestion des aliments et permet en même temps de réguler notre appétit.
Si vous souhaitez perdre du poids, mieux vaut donc miser sur une alimentation équilibrée et un programme de fitness. Le gingembre est une aide bienvenue mais pas vitale.

6- Il lutte contre le mal des transports
Si les voyages en voiture ou en bateau vous traumatisent d'avance, pensez à boire un thé de gingembre avant de partir. En effet, la racine fait partie des remèdes les plus efficaces contre le mal des transports. Grâce à certains de ses composés chimiques, dont le gingérol et le shogaol, le gingembre permet de ralentir naturellement les symptômes du vomissement et des nausées. Besoin d'une preuve en plus ? Même la NASA l'utilise contre le mal de l'espace. Comme quoi, on aurait vraiment tort de passer à côté.


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La prise de vitamine D pendant la grossesse réduirait les risques d'allergies chez l'enfant,bebes,sante,grossesse,

13 Février 2016, 01:30am

Publié par hugo

Actualités Santé Nutrition
La prise de vitamine D pendant la grossesse réduirait les risques d'allergies chez l'enfant
Publié le 12/02/2016 à 16:43
Nutrition
Les chercheurs expliquent ces résultats positifs sur l'asthme et l'allergie, car la vitamine D a la capacité de moduler le système immunitaire. - RelaxNews - gilaxia/Istock.com
Les chercheurs expliquent ces résultats positifs sur l'asthme et l'allergie, car la vitamine D a la capacité de moduler le système immunitaire. RelaxNews / gilaxia/Istock.com
Zoomer
Consommer des aliments riches en vitamine D pendant la grossesse réduit jusqu'à 25% le risque de développement d'allergies chez les enfants, selon une étude américaine de l'hôpital du Mont Sinaï, publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.




Etant donné l'explosion du nombre d'allergies chez les enfants en bas âge, cette dernière étude pourrait amener les futures mamans à consommer davantage d'aliments riche en vitamine D tout au long de leur grossesse.


Les recommandations des spécialistes portent sur les sources naturelles de vitamine D comme les oeufs, les produits laitiers, les poissons gras (sardines et maquereaux), le foie de veau et l'huile de foie de morue, et non sur les suppléments sous forme de compléments alimentaires, qui eux, se sont révélés sans efficacité lors de l'étude.


L'équipe de chercheurs américains a suivi 1248 mères et leurs enfants aux États-Unis, du premier trimestre de grossesse jusqu'aux 7 ans des enfants. Des tests d'allergie ont été réalisés pendant la grossesse, à la naissance à la fois sur la mère et sur l'enfant et au moment de la scolarité. A ces obervations s'est ajouté le recueil par questionnaire des aliments consommé par les femmes enceintes.


Ils ont constaté que les femmes qui avaient consommé des quantités plus importantes d'aliments riches en vitamine D pendant leur grossesse ont eu des enfants moins sujets au rhume des foins que les autres, de l'ordre de moins 20% . Il n'y avait aucune réduction du risque en revanche avec la prise de vitamine D sous forme de supplément.


Les chercheurs expliquent ces résultats positifs sur l'asthme et l'allergie, car la vitamine D a la capacité de moduler le système immunitaire.


"Les futures mères ont des questions sur ce qu'elle devraient manger pendant la grossesse. Notre étude montre qu'il est important de considérer la source de substances nutritives dans le régime d'une mère", déclare le Dr Supinda Bunyavanich, professeur en pédiatrie à l'hôpital du Mont Sinaï, près de New York.


L'asthme est la première maladie chronique de l'enfant. Elle touche 9% des enfants en France, selon l'association asthme et allergies.


Pour consulter l'étude : http://www.mountsinai.org/about-us/newsroom/press-releases/vitamin-d-rich-foods-during-pregnancy-may-reduce-allergy-risk-in-children


RelaxNews
NUTRITION

http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/12/2276030-prise-vitamine-pendant-grossesse-reduirait-risques-allergies-chez-enfant.html#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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BOKO HARAM UTILISE DE PLUS EN PLUS DE PETITES FILLES COMME BOMBES HUMAINES,violences,femmes,

13 Février 2016, 00:18am

Publié par hugo

Accueil /Société /Actualité société /Actualités société
BOKO HARAM UTILISE DE PLUS EN PLUS DE PETITES FILLES COMME BOMBES HUMAINES
244 partages DATE DE PUBLICATION : 12/02/2016 À 11:24 | COMMENTAIRE (0) Boko Hram attentat enfant bombe
Si Boko Haram n'a aucun respect pour la vie humaine, le groupe islamiste est monté d'un cran dans l'abomination dont il peut faire preuve. Il utilise des filles (de plus en plus jeunes) avant de les faire détonner sur des marchés et dernièrement dans une camp de réfugiés…
Boko Haram qui tue au Nigeria des milliers de civils, brûle des villages entiers et enlève des centaines de femmes et de filles ( #bringbackourgirls ) -crimes perpétrés bien longtemps avant que le groupe aie déclaré son allégeance à l'État islamique en mars dernier- utilise de plus en plus fréquemment les femmes comme bombes humaines dans le cadre "d'attentat suicide" dans les lieux publics…

La première "attaque suicide" menée par la secte islamiste avec une femme remonte à juin 2014 dans l’État de Gombe (nord). En juillet, une fillette de 10 ans avait été découverte dans l’État de Katsina portant un gilet bourré d'explosifs, laissant déjà penser que Boko Haram forçait les enfants à se faire exploser.

Cette semaine Boko Haram a envoyé trois filles dans un camp géré par le gouvernement au nord du Nigeria, qui est un refuge pour les personnes chassées de leurs maisons sous la menace ou d'attaque par le groupe.

L'âge de ces femmes qui sont de plus en plus jeunes laisse évidemment penser à un recrutement forcé par Boko Haram. Leur pratique qui consiste à les barder d’explosifs avant de les faire détonner à distance sur des marchés est aujourd'hui avérée.

Rappelons que le 15 juillet 2014, l'ONG Human Rights Watch a recensé au moins 3 750 victimes pour l'ensemble de l'année 2014 et le 26 mars 2015. Elle affirme qu'au moins 1 000 civils ont été massacrés par le groupe depuis le début de l'année 2016.
Par Désirée de Lamarzelle
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http://www.marieclaire.fr/,boko-hrama-enfant-attentat-suicide-fille,813631.asp

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Le Chambon-sur-Lignon,histoire,histoire de france,protestants,

12 Février 2016, 20:41pm

Publié par hugo



Le Chambon-sur-Lignon
Accueil > Thèmes > Le Chambon-sur-Lignon
Le Chambon-sur-Lignon, terre d’accueil et de sauvetage pour un grand nombre de victimes de la guerre, est le symbole de l’opposition des protestants vis-à-vis du nazisme et de l’antisémitisme.


Village d'asile depuis des siècles


Le Chambon-sur-Lignon
Le Chambon-sur-Lignon © Collection particulière
A la frontière de la Haute-Loire et de l’Ardèche, la commune du Chambon-sur-Lignon est au cœur du Plateau Vivarais-Lignon. Ses habitants, de même que ceux des communes avoisinantes, sont à forte majorité protestante et ont toujours été marqués par une tradition d’accueil et d’asile aux persécutés et déshérités : prêtres réfractaires pendant la Révolution, enfants miséreux des bassin miniers de Saint Étienne recueillis par l’œuvre des « Enfants à la Montagne » créée par le pasteur Louis Comte à la fin du XIXe siècle.


Avant même le début de la Deuxième guerre mondiale, de nombreux réfugiés trouveront asile chez les habitants du Plateau : de tradition républicaine, ils ont été sensibilisés par leurs pasteurs aux dangers du totalitarisme et de l’antisémitisme. Par vagues successives, de 1937 à 1939, ce sont les familles de républicains espagnols qui fuient la guerre civile, ainsi que les premiers réfugiés autrichiens et allemands, qui fuient le nazisme En octobre 1938, Charles Guillon, ancien pasteur et maire du Chambon, dans une lettre adressée aux habitants, les remercient d’avoir reçu avec désintéressement toutes les personnes fuyant les pays d’Europe centrale et de « s’être préparés à recevoir dans vos maisons des centaines d’enfants que l’on voudrait vous confier pour les mettre à l’abri ».


Le plus grand sauvetage de Juifs en France sous l'Occupation


Ce sont surtout des juifs, d’origine étrangère, puis français, qui seront sauvés, réalisant « le plus important sauvetage collectif de Juifs en France pendant l’Occupation ».


Dès décembre 1940, la Cimade est présente dans les camps d’internement du Midi de la France (camps de Gurs, de Rivesaltes, des Milles), et elle ouvre des centres d’accueil, en particulier celui du Côteau fleuri près du Chambon.


Les mesures antisémites du gouvernement de Vichy accélèrent la mobilisation des protestants. Après les rafles des juifs d’août 1942, les protestants – réformés, darbystes ou libristes -, unis aux quelques communautés catholiques du Plateau, ouvrent leurs portes aux « Juifs errants », « transformant chaque ferme en refuge, chaque cuisine en asile ».


Plusieurs centaines d’enfants extraits grâce à l’action de la Cimade, ou d’associations comme le Young Men’s Christian Association (YMCA, représentée au Chambon par Charles Guillon) ou encore l’Organisation de Secours aux Enfants (OSE), seront sauvés, ils pourront suivre l’école publique des différents villages, ou l’École Nouvelle Cévenole du Chambon. L’aide du secours Suisse sera précieuse, qui entre 1941 et 1942 crée trois maisons d’enfants : La Guespy, l’Abric, le Faïdoli.


Adolescents et étudiants, de toutes confessions, venant de tous les pays occupés par les nazis, seront accueillis aux Grillons, au Côteau Fleuri, au foyer universitaire des Roches. Ils seront progressivement suivis par les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) et par les « combattants de l’ombre » des premiers maquis.


Quelques noms parmi les plus célèbres


De très nombreux noms devraient être cités. Parmi les 13 pasteurs des 12 paroisses du Plateau, on retiendra ceux de Chambon : André Trocmé, Edouard Theis, Noël Poivre.


De nombreuses femmes eurent un rôle essentiel : Mireille Philip (épouse d’André Philip, ministre du général de Gaulle à Alger) qui camoufle des juifs, participe aux filières d’évasion vers la Suisse, puis à la résistance armée ; Dora Rivière, Madeleine Dreyfus, Simone Mairesse, qui organisent le placement dans les fermes de tous les réfugiés. On devrait ajouter les noms des différentes directrices des pensions ou hôtels, également le nom des enseignants, des médecins. Ce qui est significatif : dans des fermes et hameaux, une foule d’anonymes, toute une population, accueille, héberge et sauve.


Faux papiers et passages de frontière


Les faux papiers établis par la Cimade, mais aussi par des secrétaires de mairie ou encore d’habiles faussaires, protègent ces réfugiés et facilitent leur fuite en transitant par des filières clandestines. D’abord vers l’Espagne, mais les Pyrénées sont difficiles à franchir et les franquistes ne facilitent pas l’évasion vers le Portugal ou le Maroc. Puis vers le « refuge » de Genève, en passant soit par la montagne jusqu’à Martigny, accompagnés par des équipiers de la Cimade connaissant la montagne, soit par la plaine en transitant par les presbytères de Romans, Grenoble, Annecy.


Raflés et rescapés


Le Chambon, « nid de juifs en pays huguenot », a-t-il échappé aux lois de la guerre, sanctuaire bénéficiant d’une relative immunité de la part du préfet de la Haute-Loire, voire de la Wehrmacht ou de la Gestapo ? Non, et le 19 juin 1943, la Gestapo fait une rafle à la maison des Roches, et la vingtaine de jeunes embarqués seront dirigés vers les camps concentration de Buchenwald et Auschwitz ; l’enseignant Daniel Trocmé, cousin du pasteur, meurt au camp de Maïdanek.


Le nombre exact de réfugiés sur la Plateau est impossible à affirmer, probablement entre 3500 et 5000 : si d’autres régions protestantes, Cévennes, Tarn (Vabre), Drôme (Dieulefit, surnommé « oasis de paix ») ont eu une action identique, l’importance de ce chiffre fait du Chambon-sur-Lignon le symbole de l’attitude du protestantisme français vis-à-vis des victimes du nazisme, tout spécialement des juifs.


L’ensemble des habitants du Chambon-sur-Lignon a reçu la distinction « Justes parmi les Nations », seul exemple d’attribution collective.


Carte






Données cartographiques
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Plan
Satellite


Bibliographie
Livres
BOLLE Pierre, Le Plateau Vivarais-lignon, accueil et résistance : 1939-1945, actes du colloque du Chambon-sur-Lignon, S.H.M., 1992, p. 699
Articles
BOLLE Pierre, « Protestants et Juifs dans la Seconde Guerre mondiale », Actes sous la direction de CABANEL Patrick et GERVEREAU Laurent, La Deuxième Guerre mondiale, des terres de refuge aux musées, 2003
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Sommaire
Village d'asile depuis des siècles
Le plus grand sauvetage de Juifs en France sous l'Occupation
Quelques noms parmi les plus célèbres
Faux papiers et passages de frontière
Raflés et rescapés
Bibliographie
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Le protestantisme en Allemagne,histoire,protestant,

12 Février 2016, 19:28pm

Publié par hugo

Le protestantisme
en Allemagne
Accueil > Thèmes > Le protestantisme en Allemagne
La Réforme luthérienne est un évènement fondamental dans l’histoire de l’Allemagne. Cette révolution théologique et religieuse a eu de nombreuses incidences politiques, linguistiques et culturelles. Si l’Allemagne actuelle se caractérise par un pluralisme religieux, elle compte encore une majorité de protestants.


La Réforme luthérienne


Diète d'Augsbourg
Diète d’Augsbourg © S.H.P.F.
Le XVIe siècle est celui de la réforme luthérienne, étape essentielle dans l’histoire de l’Allemagne : tournant théologiques, religieux, linguistique, politique.


Après La Diète d’Augsbourg (1530), qui échoue à concilier luthériens et catholiques, les luthériens prédominent dans la plus grande partie de l’Allemagne nordique, centrale et orientale. Par contre, dans l’espace rhénan et méridional, à l’exception du Wurtemberg, les luthériens sont minoritaires : leurs Églises sont dispersées, soit dans de petits Etats princiers et contrôlées par le prince, soit dans les villes et contrôlées par le magistrat. En effet, la complexité juridictionnelle et politique de l’Empire est considérable : dans certaines parties de l’Empire, précisément en Allemagne et en Hongrie, où l’autorité de l’empereur est plus faible, les villes libres et les principautés ont la possibilité de déterminer leur propre sort.


Les tentatives de rapprochement entre théologiens luthériens et catholiques (colloques de Haguenau, Worms, Ratisbonne) ayant échoué sur le thème central de la justification, Charles Quint, après avoir fait la paix avec François I° (1544), peut se retourner vers l’Allemagne, bien décidé à y rétablir le catholicisme. Mais, face aux menaces impériales, les princes protestants, ainsi que les villes libres, s’organisent dans la Ligue de Smalkalde : l’électeur de Saxe et le landgrave de Hesse sont les deux principaux leaders de ce parti anti-impérial. Dans la guerre dite de la ligue de Smalkalde (1546-1555), les princes protestants, bien que vaincus à Muhlberg en Saxe, purent, avec l’aide de la France (traité de Chambord), tenir l’Empereur en respect. La lutte se termine en 1555 par la paix d’Augsbourg . Elle reconnaît officiellement l’existence de deux religions, catholique et luthérienne, et elle impose l’unité confessionnelle de chaque territoire : chaque prince a le droit de choisir entre le catholicisme et le luthéranisme, et d’imposer dans ses états la religion de son choix, selon le principe cujus regio, ejus religio. lequel attache une confession à une unité politique (principauté, ville libre) dont les dirigeants protestants (roi, prince, conseil) deviennent par le fait même responsables de la nominations des pasteurs ; rois et princes sont souvent Summus episcopus. Les sujets n’ont qu’une possibilité : la soumission ou l’émigration avec leurs biens. Les Églises luthériennes sont ainsi liées au pouvoir politique, le devoir du prince étant d’assurer le salut temporel et spirituel de tous ses sujets.


La guerre des paysans


Timbre représentant Müntzer et la guerre des paysans
Timbre représentant Müntzer et la guerre des paysans © Collection privée
Cependant la situation politique reste confuse. La critique par Luther de l’autorité spirituelle de l’Eglise catholique offre une occasion rêvée aux princes qui profitent de la situation pour faire passer les églises sous leur contrôle, réduire les compétences du clergé et saisir ses biens. Par ailleurs, le souci d’une plus grande justice sociale dont témoignait l’affichage des thèses de Luther est parfois interprété dans des termes très radicaux dans les couches populaires. Des extrémistes, des prophètes, apparaissent : Thomas Münzer dénonce le savoir temporel, Dieu révélant sa volonté directement à ses élus ; il réclame l’extermination des mécréants qu’il assimile de plus en plus aux classes possédantes.


En 1525 la « guerre des paysans » étend ses ravages dans l’Allemagne du sud et dans certaines terres autrichiennes, détruisant sur son passage tout ce qui est symbole de pouvoir (églises, couvents, châteaux) : les représailles furent terribles, Münzer torturé à mort. L’anabaptisme qui se répand en Suisse incarne cette tendance radicale ; il déborde en région rhénane et aux Pays-Bas, où il est écrasé en 1585.Luther s’inquiète des forces qu’il a déchaînées, avec les excès de l’iconoclastie Pour rétablir l’autorité, la discipline morale, la pureté doctrinale, la nécessité de créer de nouvelles églises officielles s’impose à Luther, comme à Calvin (« la crainte de Dieu est le fondement de la religion »), Zwingli et Bucer. L’appui des autorités séculières apparaît comme indispensable


L'organisation des Eglises de la Confession d'Augsbourg


Les réfugiés consolés par le Grand Électeur
Les réfugiés consolés par le Grand Électeur © S.H.P.F.
Quant aux débats théologiques, ils vont se développer. Melanchthon (1497-1560), élève et ami de Luther, trouve un chemin pacificateur. Il souligne que la négation de la justification par les œuvres fait place à une promesse de grâce qui concerne tous les hommes, justifiés par la foi ; la fidélité à Dieu est l’essentiel ; le travail de chacun, à sa place dans le monde, dans la vocation que Dieu lui a confiée, est l’essentiel. C’est ce qu’il affirme à la diète d’Augsbourg (convoquée par Charles Quint en 1530) dans une déclaration rédigée avec Luther, et signée par sept princes et deux villes libres, déclaration qui met en place l’organisation des églises dites de la Confession d’Augsbourg : elle devient en 1555 la Confession de foi de l’Eglise luthérienne.


Mais les débats vont reprendre, dus au glissement de Melanchton vers les conceptions plus spirituelles de la présence réelle dans la Cène, conceptions proches de celles défendues par les calvinistes. La Formule de Concorde (1557) censée de mettre fin à ces débats, établit l’orthodoxie luthérienne qui regroupera les deux tiers du protestantisme allemand.


Néanmoins, soutenu par Zurich et Genève, le calvinisme se diffuse, à partir de l’université de Wittenberg . Tout d’abord le Palatinat, dont le prince Frédéric III, après plusieurs années d’hésitations, choisit la confession réformée, exprimées dans le catéchisme d’Heidelberg (1563). S’y rallient ultérieurement le duché des Deux-Ponts, la ville de Brême, de nombreuses petites principautés septentrionales, et surtout l’Électeur de Brandebourg : en 1613 Jean-Sigismond adhère au calvinisme mais, fait inhabituel, il ne fait pas jouer dans ses états le principe cujus regio, ejus religio et ses sujets restent luthériens : un minimum de solidarité entre protestants s’imposant, les princes luthériens s’abstiennent de le condamner publiquement. Cette solidarité s’exprime également par l’accueil des réfugiés surtout dans le Brandebourg, où les huguenots français furent nombreux.


La fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle sont marqués par la persistance des polémiques d’ordre théologique, opposant luthériens et calvinistes : c’est la période dite de « confessionnalisation », au cours de laquelle les deux communautés s’organisent ; le jubilé de la Réformation en 1617 ne parvint pas à les réunir. Par ailleurs en1618, commencent les épouvantables ravages de la guerre de Trente Ans (1618-1648), véritable guerre confessionnelle entre catholiques et protestants. Après elle, la configuration politique devient plus claire, les équilibres religieux sont consolidés.


Au XVIIe et au XVIIIe siècle le piétisme se développe


Philip Jacob Spener (1635-1705), timbre
Philip Jacob Spener (1635-1705), timbre © Collection J. Cottin
Celui-ci met l’accent sur le sentiment religieux, une recherche d’intériorité, la nécessité de la prière et de la sanctification personnelle : les acteurs essentiels en sont P.J. Spener (1635-1705) et A.H.Francke (1553-1727) ainsi que la communauté des frères moraves du comte de Zinzendorf (1700-1760). On assiste à la mise en place d’un enseignement technique en avance sur son temps. L’Université de Halle a un grand rayonnement.


Le XIXe siècle


Il est d’abord marqué par les invasions napoléoniennes qui entraînent en 1806 la disparition du Saint Empire Romain Germanique. Une Confédération du Rhin s’y substitue, regroupement de principautés selon divers critères, modifiant, sauf pour la Prusse, les équilibres politiques. Après les défaites françaises et le traité de Vienne (1814), on observe la consolidation de l’Empire austro-hongrois à majorité catholique et la montée en puissance, aussi bien économique que politique, de la Prusse, majoritairement protestante.


Conformément à l’organisation ecclésiastique fixée par Luther, ce sont les chefs d’État, détenteurs de l’autorité suprême dans les Églises, qui prennent l’initiative de réunir tous les protestants, au besoin par la force. Ces réunions eurent lieu en Prusse en 1817, dans le Nassau en 18917, en Hesse (1823), en Anhalt (1827).


En Prusse, les Hohenzollern sont calvinistes. Leurs sujets sont restés principalement luthériens. Pendant longtemps, il n’y a pas de difficultés de fond quant aux rapports entre les églises luthériennes de Prusse et l’État. Mais progressivement apparaît l’idée d’une réforme administrative unifiant les rapports entre l’État et les communautés luthériennes et réformées. Le théologien Schleiermacher consulté préconise une instance administrative commune, l’Église évangélique unie, une plus grande liberté laissée aux églises dans le choix des ministres, ainsi que l’existence de conseils presbytéraux et d’instances synodales. La révolution de 1848 prône une séparation des instances étatiques et ecclésiales, mais le projet n’aboutit pas, le Roi de Prusse restant le « Summus episcopus » de l’Église évangélique, et le restera jusqu’à la République de Weimar.


Lorsque Bismarck (qui a eu Schleiermacher comme catéchète) devient Chancelier de Prusse, puis de l’Empire allemand (1871 à 1890), il souhaite éviter tout conflit politique avec l’Église catholique. Surtout, il essaie de donner à l’Église protestante des structures plus modernes en mettant en place, à l’échelle de la province, des synodes auxquels participent des laïcs élus. Dans le cadre du Kulturkampf, et dans la perspective de la doctrine luthérienne des deux règnes, il obtient une plus nette distinction entre l’autorité spirituelle et l’autorité temporelle, précisant les liens de l’Église et de l’État : ce dernier définit une politique sociale et y délimite le rôle des Églises ; en particulier, il ne peut y avoir d’enseignement privé religieux, mais en revanche, l’État assure un enseignement religieux dans toutes les écoles.


Au XXe siècle


Professeur Karl Barth
Professeur Karl Barth © S.H.P.F.
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Dès 1925, le mouvement des Chrétiens pour le nationalisme (Deutschen Christen) est créé, qui proclame une « christianisme positif », devenant l’idéal nazi du protestantisme allemand. En 1927, à Königsberg, le « Kirchentag évangélique allemand » déclare « l’union intime millénaire entre christianisme et germanisme », déclaration à laquelle s’opposent les « socialistes chrétiens » pour lesquels christianisme et fascisme sont inconciliables.


Le 30 janvier 1933, Hitler prend le pouvoir. Le catholicisme est rapidement muselé grâce au concordat (20 juillet 1933) signé avec le Vatican, représenté par le cardinal Pacelli (le futur Pie XII). En mars, les « Deutschen Christen » obtiennent 43,9 % des voix aux élections ecclésiastiques. En mai, des bûchers de livres « anti-allemands » sont allumés, et aux nouvelles élections de juillet, organisées par Hitler lui-même les « Deutschen Christen » obtiennent les ¾ des voix. Le slogan « un peuple, un empire, un chef » fait partie du nouveau credo. Dans les églises, on place sur l’autel l’épée à la place de la croix, « Mein Kampf » à la place de la Bible.


Cependant la résistance s’organise. En avril 1933, Dietrich Bonhoeffer, puis Martin Niemöller, prennent position contre l’idéologie antisémite. En novembre, après la gigantesque manifestation du Palais des sports, où a été réclamée la constitution d’une Église nationale, inspirée de racisme et d’antisémitisme, une proclamation est lue dans les communautés confessantes (1/10° des paroisses allemandes), dénonçant les principes et l’action des « Deutsche Christen ».


À la fin du mois de mai 1934, à Barmen, se réunit le premier Synode non officiel de l’Église confessante (« Bekennende Kirche » : communautés et unions d’églises luthéro-réformées). Ce synode prône la nécessité de s’opposer au national-socialisme dans sa tentative de main mise sur l’Église. Karl Barth, avec le luthérien Hans Asmusse, a été un des principaux rédacteurs du texte final, de la « Déclaration théologique de Barmen » du 31 mai 1934. Celle-ci est un « témoignage biblique chrétien dans la ligne de la Réforme ». Mais elle a pris naissance pour des motifs exclusivement religieux, il s’agit d’un acte de résistance spirituelle pour la défense de l’Église et de la pureté de son message, mais non pas d’un acte politique, en particulier elle ne dit pas un mot des Juifs : seuls Barth et Bonhoeffer avaient saisi l’importance du sujet, qui ne s’imposera que progressivement. Malgré ses lacunes, la « Déclaration théologique de Barmen» constituera la base de la résistance des protestants allemands.


Après la 2e guerre mondiale, l’Allemagne est coupée en deux états : la République fédérale allemande (RFA) couvre les territoires occupés par les États-Unis, le Royaume Uni et la France, tandis que la République démocratique allemande (RDA) s’étend sur la zone d ‘occupation soviétique.


L’Evangelische Kirche in Deutschland (EKD), fondée en 1948 à Eisenach, regroupe les Églises territoriales luthériennes, réformées et unies.


La Loi fondamentale de la République fédérale de 1949 institutionnalise les Églises catholiques et protestantes et les reconnaît comme des corporations de droit public, payant des impôts et étant présentes dans les écoles à travers l’enseignement religieux, qui est obligatoire pour ceux qui se déclarent appartenir à une confession. Le Diakonisches Werk protestant, créé en 1957, organise de nombreuses et puissantes actions dans le domaine social et médical, financées par l’impôt ecclésiastique. Le Johanniter-Orden, d’obédience réformée, a une action importante dans le domaine des urgences médicales et l’aide aux personnes âgées. L’Église finance également les « Académies évangéliques », lieux de réflexion sur les problèmes de société.


L’unité ecclésiastique de l’EKD cesse en 1969 en raison de la guerre froide et des difficultés de communication dues au rideau de fer (la construction du mur de Berlin a commencé en 1961).


Entre 1969 et 1990 , les huit Églises territoriales de la RDA participent à la Fédération des Églises évangéliques de la RDA.


Pendant la période communiste, le nombre des membres des Églises protestantes baisse considérablement. Les Églises protestantes luthériennes, réformées et unies, majoritaires en RDA sont dans une situation très difficile : elles sont obligées de dialoguer avec le pouvoir qui les contrôle. La police (STASI) recrute des membres des Églises protestantes. Ce sont pourtant ces Églises, notamment celles de Leipzig, Dresde et Berlin-Est, qui canalisent les aspirations à la liberté, ce qui aboutit à la chute du mur de Berlin en novembre 1989 et à la réunification de l’Allemagne en 1990. De leur côté les huit Églises territoriales rejoignent l’EKD en 1990.


Actuellement l’EKD regroupe 23 Églises territoriales : 10 luthériennes, 2 réformées et 11 unies. Au sein des Églises territoriales unies, les Églises locales ont le choix entre :


suivre la tradition luthérienne avec la Confession d’Augsbourg et les catéchismes de Luther,
ou se conformer à la tradition réformée avec le catéchisme de Heidelberg,
ou, pour les communautés unies, choisir l’un ou l’autre catéchisme ou même les deux.
Un pasteur ne peut être appelé dans une Église locale que s’il respecte sa tradition.


Depuis la réunification de l’Allemagne, le protestantisme est légèrement majoritaire : 29 millions de protestants pour 27 millions de catholiques. La proportion de protestants est plus importante dans l’ancienne RDA que dans l’ancienne RFA. L’ERD pousse à la fusion de ses Églises membres. A côté de l’ERD, il existe des Églises libres – baptistes, méthodistes, pentecôtistes- représentant près de 3 millions de personnes.


Les pasteurs peuvent prendre pour règle de leur ministère l’un ou l’autre des Écrits confessionnels ou les deux et de toute façon s’engagent à suivre la Déclaration de Barmen.


Bibliographie
Livres
MILLER John, L’Europe protestante aux XVIe et XVIIe siècles, Belin-De Boeck, 1997
MOURIQUAND Jacques et PIVOT Laurence, L’Europe des protestants de 1520 à nos jours, Jean-Claude Lattès, 1993
Notices associées
Philippe Melanchthon (1497-1560)La confession d'Augsbourg (1530)La Réforme radicale au XVIe siècleLe piétismeDietrich Bonhœffer (1906-1945)Karl Barth (1886-1968)Le protestantisme aux Pays-BasLa guerre de Trente Ans (1618-1648)Le protestantisme en Bohème et Moravie (République tchèque)Le protestantisme dans les pays nordiques
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Le baptême chez les protestants : Réformés, Luthériens et Evangéliques BaptistesAthanase Coquerel (1795-1868)Les Amish en Alsace au XVIIIe siècleLes protestants et la première guerre mondialeLe Chambon-sur-LignonMartin Luther (1483-1546)

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Rôle des femmes protestantes XVIe – XIXe siècle,histoire,histoire de france,protestants,

12 Février 2016, 19:21pm

Publié par hugo

Rôle des femmes protestantes
XVIe – XIXe siècle
Accueil > Thèmes > Rôle des femmes protestantes XVIe – XIXe siècle
Dès ses débuts, la Réforme est pour les femmes l’occasion d’une ré-évaluation de leur rôle dans la famille, puis dans l’Église et dans la cité. Elle s’avère un événement propice à leur éducation à une époque où elles ne savent en général ni lire ni écrire. Par la suite, les femmes jouent un rôle croissant dans l’Église et dans la cité.


La Réforme permet aux femmes de s'affirmer


Famille protestante lisant la bible et chantant, vue au XIXe siècle
Famille protestante lisant la bible et chantant, vue au XIXe siècle © S.H.P.F.
La femme protestante doit savoir lire pour pouvoir apprendre dans la Bible les volontés divines qui la concernent, « élever chrétiennement ses enfants » ce qui, pour Luther, nécessite des écoles pour les instruire, et pour Calvin, lui permet d’être au même rang que le père pour « traiter humainement les enfants ».


Ainsi, dès le XVIe siècle, les filles de la Réforme, même si elles appartiennent à des milieux populaires, sont plus instruites que leurs sœurs catholiques. En Béarn, en particulier, et dans les villes à majorité protestante, comme Nîmes, La Rochelle et Montauban, des écoles sont ouvertes à leur intention.


L’enseignement dispensé vise à les préparer à leur rôle d’épouse et de mère, et éventuellement à leur permettre de mener les affaires du ménage : lecture, écriture, calcul pratique. Autant dire qu’il manque singulièrement d’audace.


Et pourtant dans les années 1550, on voit des femmes qui tiennent des réunions de prières, qui baptisent des enfants, qui prêchent.


Mais cette prise de parole spontanée est très vite bloquée. Des 1560, les articles des synodes nationaux et provinciaux se multiplient : les femmes « ne s’ingèreront à faire lectures ni prières publiques » et « ne sont pas autorisées à présenter un enfant au baptême ».


Les Églises protestantes elles aussi privilégient un pouvoir masculin.


Les collèges d’éducation secondaire – il s’en fonde 14 entre 1560 et 1598 – ne sont ouverts qu’aux garçons. Le projet éducatif pour la femme se borne à faire d’elle une bonne ménagère.


Elle se doit de se garder de tout « excès et débordements, aller de modeste façon » et :


« Si longtemps qu’elle durera
À l’époux cherchera son aise
De si bien se gouvernera
Que jamais ne s’adonnera
À faire rien qui ne lui déplaise. »
Théodore de Bèze


Ainsi naît le rôle assigné aux femmes par la sociologie protestante. On sort de l’antique dialectique médiévale qui, entre la vierge et la putain, n’offre aux filles nulle autre représentation positive. Ici, au même titre que les hommes, on ancre le deuxième sexe dans la notion de vocatio chère à Luther.


On demande aux femmes protestantes d’êtres bonnes ménagères, bonnes mères et bonnes éducatrices. Ce sont de longue date les devoirs féminins, mais désormais ceux-ci s’inscrivent dans la notion religieuse de nécessité voulue par Dieu et celle politique d’exigence de l’ordre social. La femme joue dans le couple un rôle second certes mais non secondaire, ce qui lui confère une dignité nouvelle : elle se trouve associée à la réussite du couple et à la progression de la famille.


Les femmes s'affranchissent


L’histoire nous dit peu de choses sur les femmes modestes de la communauté protestante au XVIe siècle. Mais nous pressentons que la Réforme leur offre au-delà de cette possibilité de prendre part à cette tâche sacrée et grave : lire et commenter l’Écriture, celle de s’affranchir peu à peu de la tutelle des pasteurs, de trouver une autre relation avec les hommes, et de témoigner d’une nouvelle forme de responsabilité.


Cela va se vérifier particulièrement dès la première moitié du XVIe siècle chez les femmes de la noblesse, favorisées par leur éducation et leur milieu et qui au-delà du souci de leur propre foi vont approfondir leur connaissance des idées de la Réforme pour les faire pénétrer autour d’elles.


Marguerite d'Angoulême (1492-1549)


Marguerite d'Angoulême (1492-1549)
Marguerite d'Angoulême (1492-1549) © S.H.P.F.
La sœur de François Ier qui épouse en seconde noce Henri d’Albret, roi de Navarre, anime la vie intellectuelle de la cour. Elle est sensible aux idées religieuses de son temps, en particulier à celles de Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux, et de Jacques Lefèvre d’Étaples, grand humaniste, qui veulent réformer la vie religieuse. Elle est la mère de Jeanne d’Albret.


Renée de France (1510-1575)


Renée de France d'après un tableau du Musée Royal
Renée de France d'après un tableau du Musée Royal © S.H.P.F.
La deuxième fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne dont la sœur ainée, Claude de France, épouse François d’Angoulême, futur François Ier, ira plus loin encore dans la connaissance des idées de la Réforme. Dans l’austère duché de Ferrare – elle a épousé Hercule d’Este duc de Ferrare – elle accueille en 1535 Clément Marot, compromis dans l’Affaire des placards, et surtout Calvin qui, après la première publication de son Institution de la religion chrétienne, mène entre Bâle et Genève une existence errante et précaire.


Malgré l’influence de Calvin, avec lequel elle correspond jusqu’à la fin de sa vie, et malgré les soubresauts des premières guerres de religion et les horreurs de la Saint-Barthélemy, qu’elle vit en direct, terrée à Paris, où elle est venue assister au mariage d’Henri de Navarre et de Marguerite de Valois, elle ne se convertira jamais au protestantisme.


Isabeau d'Albret (1513-1560)


Elle est la fille de Jean d’Albret et de Catherine de Foix et épouse René Ier de Rohan. Elle rencontre l’amiral de Coligny en 1556 et se trouve en Béarn quand, en 1557, Jeanne d’Albret, sa nièce, y introduit le protestantisme. Bien que très attirée elle aussi par la Réforme, ce n’est qu’après la mort de son époux, en 1558, et par respect pour sa foi, qu’elle se convertit et introduit le protestantisme dans son château de Blain où s’organise la première église protestante bretonne.


Charlotte de Laval (vers 1520-1568)


Épouse de Gaspard de Coligny. Elle est l’inébranlable soutien de son époux dans tous ses combats.


Jeanne d'Albret (1528-1572)


Jeanne d'Albret (1528-1572)
Jeanne d’Albret (1528-1572) © Musée de la Réformation Genève
Elle est mariée à Antoine de Bourbon et devient reine de Navarre en 1555 à la mort de son père. Elle se convertit au protestantisme en 1560 sous l’influence de Théodore de Bèze et impose sa religion à ses États. Elle est la mère du roi Henri IV. Elle meurt à Paris alors qu’elle venait assister au mariage de ce dernier avec Marguerite de Valois, sœur du roi Charles IX.


Charlotte Arbaleste (1550-1606)


Épouse de Philippe Duplessis-Mornay, elle lui est profondément unie dans la tendresse et dans la foi, elle prend part à tous ses engagements politiques et religieux.


Catherine de Parthenay (1554-1631)


Catherine de Parthenay (1554-1631), duchesse de Rohan
Catherine de Parthenay (1554-1631), duchesse de Rohan © Musée Rochelais d'Histoire Protestante
Héritière d’une puissante famille protestante du Poitou, elle épouse en deuxième noces René Vicomte de Rohan, auquel elle donne cinq enfants, dont Henri II, futur duc de Rohan, qui deviendra le chef des huguenots, après la mort du roi Henri IV (1610).


Catherine élève ses enfants dans la fierté des Rohan et la fidélité à la foi protestante dont elle est, en Bretagne, une représentante intransigeante.


Au moment du siège de La Rochelle, elle reste avec sa fille au milieu de ses coreligionnaires assiégés. Elle est parmi les cinq mille survivants, mais elle est enfermée à la prison de Niort dont elle sort grâce à la paix d’Alès en 1629. Elle meurt au Parc de Soubise en 1631.


D’autres encore, confrontées par les engagements de leurs époux à des situations exceptionnelles, témoignent de leur courage et de leur foi.


Claude du Chastel (1554-1587)


Protestante convaincue, mais amoureuse éperdue du catholique Charles de Goyon. Après bien des vicissitudes dues à la période troublée des guerres de religion, et l’obligation d’un mariage catholique au château de Gaillon, ils font publiquement profession de calvinisme à leur retour en Bretagne.


Les femmes pendant les persécutions


Marie Durand (1711-1776)
Marie Durand (1711-1776) © S.H.P.F.
Progressivement depuis le début du XVIIe siècle jusqu’à la Révocation de l’édit de Nantes (1685), puis tout au long du XVIIIe siècle, jusqu’à l’édit de Tolérance (1787), le groupe réformé français se trouve laminé et écrasé par l’État. Les hommes, pour garder leurs charges et leurs emplois, sont contraints à la soumission et c’est par les femmes que sont assumées la transmission des croyances et la continuité des valeurs.


Au moment de la Révocation, de nombreux couples connaissent de graves tensions, l’épouse voulant rester fidèle à la religion de son enfance alors que l’homme est prêt à la renier.


Au temps de la révolte des Camisards, les prédicantes et les prophétesses cévenoles soutiennent chez les rebelles une ardente ferveur religieuse et guerrière.


Mais c’est incontestablement la haute figure de Marie Durand (1712-1776), enfermée 38 ans dans la tour de Constance parce qu’elle a refusé d’abjurer, qui reste le symbole de la fidélité à la foi réformée.


L'influence du Réveil


Dès la fin du XVIIIe siècle et tout au long du XIXe, sous l’influence de ce grand mouvement de foi et d’engagement social qu’est le Réveil, les femmes protestantes vont participer aux mouvements d’éducation, de secours et d’émancipation féminine.


Souvent issues de la bourgeoisie, très engagées dans une vie de foi que la « ré-intégration » des protestants encourage, elles revendiquent une activité dans la cité et sont par le biais d’Associations à l’avant-garde de la modernité éducative, sanitaire et même politique.


L'exemple de Mme Jules Mallet (1794-1856)


Madame Jules Mallet
Madame Jules Mallet © S.H.P.F.
Une grande dame au service des enfants, des malades, des prisonniers.


Fille de Christophe Oberkampf, fondateur de la manufacture de la Toile de Jouy, belle-fille de Guillaume Mallet, Régent de la Banque de France, elle créé en 1826 sur le modèle anglais des « Infants school » les premières « salles d’asile », futures écoles maternelles qui accueillent les enfants de 2 à 6 ans – principalement issus de milieu ouvrier.


À l’occasion des épidémies de choléra de 1832 et 1849, elle s’occupe de l’accueil des enfants d’abord, chez elle, puis dans des locaux qu’elle loue à Jouy-en Josas.


En 1838, elle organise un comité de visiteuses de prison pour les détenus de la prison St Lazare et favorise le développement de l’œuvre des Diaconesses qui accueille les anciennes détenues.


Émilie Mallet tout en restant une épouse et une mère de famille exemplaire veut témoigner dans toutes ses activités d’une foi marquée par l’expérience du Réveil, et assumer des responsabilités auxquelles elle associe des femmes de son milieu. Elle est à l’origine d’une prise de conscience, qui conduira des activités de « dame patronnesse » à l’engagement associatif.


Le rôle social des femmes au XIXe siècle


Madame Jules Siegfried
Madame Jules Siegfried © S.H.P.F.
Au milieu du siècle, les prises de position anglo-saxonnes et les théories de Saint-Simon (1760-1825) sur le « socialisme humanitaire » vont pousser les femmes protestantes à prendre des responsabilités publiques vis-à-vis des grands sujets de société.


Écho est ainsi donné aux positions américaines et suisses sur la réglementation de la prostitution.


Jenny d’Héricourt (1809-1875), Henriette de Witt-Guizot (1829-1908), Mme Jules Siegfried (1848-1922) et d’autres animeront des associations ou des publications qui auront de plus en plus de résonance :


La société de la morale chrétienne qui aide les détenus de la prison St Lazare.
La voix des femmes – quotidien féministe qui réclame l’égalité politique des femmes et des hommes.
La société pour l’émancipation des femmes qui revendique pour elles une autonomie financière qu’elles peuvent acquérir par un travail qu’on se préoccupe de leur fournir.
L’Union des amis de la jeune fille, section parisienne créée en 1884 du mouvement fondé à Genève en 1877, qui milite contre la prostitution et la traite des blanches.


Ainsi toutes ces initiatives soutenues par des femmes protestantes vont conduire à la création du Congrès National des femmes qui marquera véritablement le passage de la philanthropie à l’action sociale et politique.


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Les huit guerres de religion (1562-1598),histoire,histoire de france,protestant,

12 Février 2016, 04:54am

Publié par hugo

Les huit guerres de religion (1562-1598)
Accueil > Histoire > Les huit guerres de religion (1562-1598)
La France connaît au XVIe siècle une fracture religieuse : la grande majorité du pays reste fidèle au catholicisme, tandis qu’une importante minorité rejoint la Réforme. Le principe de la coexistence de deux confessions dans le Royaume se révèle inapplicable. La guerre ne peut être évitée, signe de l’échec de la coexistence pacifique entre catholiques et protestants.


Huit guerres vont se succéder sur une durée de 36 ans, entrecoupées de périodes de paix fragile. Elles s’achèvent avec l’édit de Nantes (30 avril 1598) qui établit une dualité confessionnelle. Pendant la fin du règne d’Henri IV, assassiné en 1610, le roi fait respecter l’édit, ce qui protège les protestants.


1ère guerre (1562-1563)


Massacre fait à Cahors en Quercy (19 novembre 1561)
Massacre fait à Cahors en Quercy (19 novembre 1561) © Musée Calvin de Noyon
Le massacre par le duc François de Guise d’une centaine de protestants assistant au culte dans une grange de la ville de Wassy, le premier mars 1562, est considéré comme l’événement qui a déclenché la première guerre de religion. A l’appel de Louis de Bourbon, prince de Condé, les protestants prennent les armes. Condé s’empare d’Orléans le 2 avril.


La guerre s’étend à tout le royaume. Elle est marquée par des violences sauvages dans un camp comme dans l’autre. Les plus notables sont le fait – du côté protestant – du baron des Adrets en Dauphiné et en Provence, et – du côté catholique – de Blaise de Montluc en Guyenne.


La bataille de Dreux qui voit s’affronter les troupes de Condé et celles du connétable de Montmorency est à l’avantage des forces royales. Le duc de Guise met alors le siège devant Orléans tenu par les protestants (5 février 1563). C’est là qu’il est assassiné par Poltrot de Méré, un ancien conjuré d’Amboise.


Le 19 mars 1563 est signé l’édit de pacification d’Amboise négocié par Condé et le connétable de Montmorency.


2ème guerre (1567-1568)


Les chefs huguenots sont décidés à reprendre les armes dès l’automne 1567 et leur inquiétude devant l’influence grandissante du cardinal de Lorraine sur le jeune roi Charles IX les amène à envisager un coup de force pour soustraire le roi à cette influence. C’est ce que l’on a appelé la surprise de Meaux. Mais le roi, prévenu, déjoue cette tentative et, de Meaux, regagne Paris sous la protection des Suisses.


Plusieurs villes du Midi sont prises par les huguenots. Des violences surviennent de part et d’autre. A Nîmes, à la Saint-Michel, le 30 septembre 1567, c’est la Michelade : massacre de notables catholiques par les réformés nîmois. A Paris, assiégée par l’armée huguenote, ce sont les catholiques qui s’en prennent violemment aux huguenots.


L’armée de Condé s’empare de Saint-Denis et poursuit jusqu’à Dreux. Mais la bataille qui se livre à Saint-Denis le 10 novembre 1567 se termine à l’avantage des royaux, quoique le connétable Anne de Montmorency y soit mortellement blessé.


A l’issue de longues négociations, une paix est signée le 23 mars 1568, c’est l’édit de Longjumeau qui confirme l’édit d’Amboise.


3ème guerre (1568-1570)


Saint Barthélemy-24 août 1572
Saint Barthélemy-24 août 1572 © S.H.P.F.
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La paix de Longjumeau ne dure que cinq mois.


La guerre civile en France subit l’influence des événements internationaux, notamment de la révolte des sujets de Philippe II d’Espagne aux Pays-Bas, ceux qu’on a appelé les « gueux ». La terrible répression dont ils sont l’objet, menée par le duc d’Albe, au nom du roi Philippe II suscite en France une grande émotion. Les huguenots, à la recherche d’alliances extérieures, concluent un accord avec eux.


En outre, chaque camp bénéficie d’aides étrangères :


pour les protestants, celle du prince d’Orange et celle d’Élisabeth d’Angleterre qui finance l’expédition du comte palatin Wolfgang, duc de Deux-Ponts en Bourgogne au printemps de 1569 ;
pour les catholiques, celles du roi d’Espagne, du pape et du duc de Toscane.
Les combats qui se déroulent principalement en Poitou, en Saintonge et en Guyenne, sont marqués par deux victoires des catholiques : à Jarnac (13 mars 1569), le duc d’Anjou, futur Henri III, remporte une victoire sur le prince de Condé qui sera tué au cours de la bataille ; et à Moncontour, au nord du Haut Poitou (3 octobre 1569), au cours de laquelle l’Amiral de Coligny, blessé, réussit à s’enfuir.


En dépit de ces deux défaites, les huguenots ne sont pas découragés. Coligny remonte vers le nord et parvient jusqu’à La Charité-sur-Loire. En juin 1570, l’armée protestante l’emporta dans la bataille d’Arnay-le-Duc.


La paix qui s’en suivit est le signe d’un revirement politique à la cour où les modérés retrouvent leur influence et où celle des Guise recule.


Cet édit, signé à Saint-Germain le 8 août 1570, et qui a pour artisan principal le roi Charles IX, marque un retour à la tolérance civile. Il restitue la liberté de culte dans les lieux où il existait au premier août 1570.


En outre, les protestants obtiennent des places de sûreté : quatre pour deux ans : La Rochelle, Cognac, La Charité-sur-Loire et Montauban.


Le 22 août 1572, quatre jours après le mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, sœur du roi Charles IX qui avait provoqué la venue à Paris de nombreux nobles protestants, l’Amiral de Coligny est victime d’un attentat auquel il échappe de peu. La tension est grande dans Paris. Dans la nuit du 23 au 24 août, jour de la Saint-Barthélemy, un Conseil royal se réunit, au cours duquel il est décidé d’éliminer les principaux chefs huguenots. Coligny et d’autres gentilshommes protestants sont assassinés tant au Louvre qu’en ville. Cette exécution d’un nombre limité de chefs huguenots est suivie d’une tuerie sauvage qui va durer jusqu’au 29 août et fait dans Paris 4 000 tués. Le massacre se généralise et s’étend à la province où l’on dénombre quelque chose comme 10 000 tués.


Henri de Navarre et le prince de Condé sont épargnés parce que princes du sang, mais ils sont contraints à se convertir au catholicisme.


4ème guerre (1572-1573)


La violence qui s’est déchaînée contre eux pousse de nombreux réformés à abjurer ou à s’enfuir dans les pays du « Refuge » : Genève, la Suisse, les provinces septentrionales des Pays-Bas ou l’Angleterre. Mais, dans l’Ouest et le Midi, les combats reprennent. Nîmes et Montauban refusent des garnisons royales. Le siège est mis devant La Rochelle qui résiste. Le siège sera levé le 6 juillet 1573 et le roi accorde aux huguenots un édit de pacification, l’édit de Boulogne enregistré au parlement le 11 juillet 1573, édit moins avantageux que le précédent. Les protestants conservent la liberté de conscience mais n’obtiennent la liberté du culte que dans trois villes : La Rochelle, Nîmes et Montauban.


5ème guerre (1574-1576)


Le duc d’Alençon, jeune frère du roi, prend la tête d’un mouvement composé de protestants et de catholiques modérés. C’est l’alliance des « Malcontents » qui réclame une réforme de l’Etat, considérant que la tolérance du culte réformé est d’abord un problème de réforme politique.


Henri III, sacré roi le 13 février 1575, à la suite de la mort de Charles IX (30 mai 1574) refuse tout d’abord d’accéder aux requêtes des Malcontents, mais il est bien obligé de traiter avec eux par la suite, ses troupes étant très inférieures en nombre. Il signe à Etigny le traité de paix, appelé paix de Monsieur. L’édit du 6 mai, connu sous le nom d’édit de Beaulieu (6 mai 1576), atteste la victoire des Malcontents. Il permet l’exercice du culte réformé dans tous les lieux du royaume sauf à Paris et deux lieues alentour. En outre, les réformés reçoivent huit places de sûreté et des chambres mi-parties dans chaque parlement.


6ème guerre (1576-1577)


Dès le début, l’édit de Beaulieu est difficile à appliquer et suscite des résistances. Les catholiques hostiles se groupent en ligues défensives. Les états généraux convoqués à Blois se déroulent dans un climat très défavorable aux huguenots. L’abolition de l’édit de Beaulieu par l’assemblée provoque la reprise des conflits. Mais faute de secours financier de part et d’autre, la négociation s’impose. Un compromis est trouvé, ce sera la paix de Bergerac du 14 septembre 1577, confirmée par l’édit de Poitiers signé en octobre 1577.


7ème guerre (1579-1580)


En novembre 1579 la guerre reprend localement : le prince de Condé s’empare de La Fère en Picardie et en avril 1580, Henri de Navarre – alors chef du parti protestant depuis 1575-1576 – s’oppose aux provocations du lieutenant-général de Guyenne et prend possession de la ville de Cahors. Quelques conflits sporadiques ont encore lieu jusqu’à la signature du traité de Fleix, le 26 novembre 1580, qui confirme le texte de Poitiers. Les places de sûreté devront être rendues dans un délai de six ans, comme prévu à Poitiers.


8ème guerre (1585-1598)


Assassinat du Duc de Guise
Assassinat du Duc de Guise © B.P.U. Genève
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La mort de François d’Alençon, duc d’Anjou et dernier frère du roi (1584) fait d’Henri de Navarre l’héritier légitime du trône. Le rejet de cette candidature au trône de France suscite la constitution de la Ligue ou « Sainte Union » des catholiques dont le chef Henri de Guise impose au roi Henri III la signature du traité de Nemours (1585). L’édit qui en est tiré, enregistré au Parlement le 18 juillet 1585, est un reniement de la politique de tolérance civile. Il stipule que les calvinistes ont six mois pour choisir entre l’abjuration et l’exil, que les pasteurs sont bannis et que les places de sûreté doivent être rendues.


Il en résulte une forte diminution du nombre des protestants. Cependant Henri de Navarre, vainqueur à Coutras, tient encore les provinces du Midi. La Ligue prend le contrôle du Nord de la France.


A Paris, naît, indépendamment de la Ligue des princes, une ligue roturière qui s’allie à la première. Le 12 mai 1588, la ville se soulève : c’est la « journée des barricades ». Henri III doit s’enfuir. Il se réfugie à Blois et entame des négociations avec les ligueurs. Mais le pouvoir conquis par les Guise l’inquiète. Il veut à tout prix lutter contre la subversion qu’il redoute. Il décide de faire assassiner le duc Henri de Guise ainsi que son frère le Cardinal de Lorraine.


Henri III se rapproche alors d’Henri de Navarre. Leurs deux armées se joignent et montent vers Paris. Mais les Parisiens se déchaînent contre leur roi qui a fait alliance avec les hérétiques.


C’est alors, en 1589, qu’Henri III est assassiné par le moine ligueur Jacques Clément. Henri de Navarre devient roi sous le nom d’Henri IV, mais Paris est aux mains des ligueurs et le nouveau roi doit conquérir son royaume.


En mars 1590, la fameuse bataille d’Ivry ouvre au roi la voie au siège de Paris.


En 1593, Henri IV déclare son intention d’abjurer et de recevoir une instruction catholique. Il faudra le sacre royal à Chartres pour vaincre les réticences des Parisiens. Paris cède en 1594 et ouvre ses portes à Henri IV.


En 1595, Henri IV reçoit l’absolution du Pape et déclare la guerre à l’Espagne dont de nombreuses troupes venues pour soutenir la Ligue sont encore présentes en France.


En 1598, par le traité de Vervins, il obtient le départ des troupes espagnoles. Henri IV obtient aussi la soumission du duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne, qui s’était allié aux Espagnols.


L'édit de Nantes (30 avril 1598)


C’est à Nantes, en avril 1598, qu’Henri IV signe le fameux édit qui met un terme aux guerres de religion qui ont ravagé la France au cours d’une période de 36 ans. Cet édit est plus complet que les précédents. Il instaure la coexistence religieuse entre catholiques et protestants. Le culte réformé est autorisé dans tous les lieux où il existait en 1597 et l’accès à toutes les charges est garanti aux réformés.


Bibliographie
Documents
Édit de Nantes | Fichier
Généalogie des rois de France | Fichier
Généalogie de la famille de Guise | Fichier
Collectif, Chronologie des guerres de religions | Fichier
COTTRET Bernard, Édits, point de vue synoptique | Fichier
Livres
BOISSON Didier et DAUSSY Hugues, Les protestants dans la France moderne, Belin, Paris, 2006
CHRISTIN Olivier, La Paix de religion : l’autonomisation de la raison politique au XVIe siècle, Le Seuil, Paris, 1997
COTTRET Bernard, 1598, L’édit de Nantes, Perrin, Paris, 1997
CROUZET Denis, Les guerriers de Dieu. La violence au temps des troubles de religion, Champ Vallon, Seyssel, 1990
GARRISSON Janine, Les protestants au XVIe siècle, Fayard, Paris, 1988
JOUANNA Arlette, La France du XVIe siècle, PUF, Paris, 1996
JOUANNA Arlette, JBOUCHER Jacqueline, Histoire et dictionnaire des guerres de religion, Laffont (Bouquins), Paris, 1998, p. 1526
LIVET G., Les guerres de religion, PUF, Paris, 1993
MIQUEL Pierre, Les guerres de religion, Fayard, Paris, 1980
PERNOT Michel, Les guerres de religion en France, SEDES, Paris, 1987
VRAY Nicole, La guerre des religions dans la France de l’Ouest : Poitou, Aunis, Saintonge, 1534-1610, Geste Editions, 1997
Notices associées
Le massacre de Wassy (1562)L'Édit de Nantes (1598)Henri IV (1553-1610)Massacre de la Saint-BarthélemyLa Saint-Barthélemy (24 août 1572)Gaspard de Coligny (1519-1572)
Parcours associés

http://www.museeprotestant.org/notice/les-huit-guerres-de-religion-1562-1598/

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La boîte à outils biblique « C'est à moi que vous l'avez,fait »,passager biblique sur le respect de l etranger,

12 Février 2016, 04:41am

Publié par hugo


La boîte à outils biblique


« C'est à moi que vous l'avez fait »




On lira d’abord l’extrait d’évangile suivant : Matthieu 25, 31-40.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
31 « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
33 il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
35 Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez habillé’; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi!’
37 Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire?
38 tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli? tu étais nu, et nous t'avons habillé?
39 tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi?’
40 Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.’


– Pour décrire l’aventure finale de l’Histoire de l’humanité, Jésus a repris les représentations apocalyptiques par lesquelles les Juifs de son époque évoquaient ce qu’ils appelaient le « Jour du Seigneur », à la fin des temps.
– Matthieu, en quoi cette fresque est-elle un rappel de tout l’évangile?
– Pierre, rappelle-toi la conclusion du Sermon sur la montagne, au début de l’évangile. À la fin de son discours, Jésus annonçait le jugement des disciples qui négligeraient de mettre leur foi chrétienne en pratique; cet agir se résumant dans l’amour du prochain.
– Matthieu, le fait de croire au Christ n’est-il pas suffisant pour faire partie des « bénis »?
– Pierre, qu’est-ce qu’une foi qui ne se traduirait pas tangiblement dans l’humble soumission au double commandement de l’amour? Jésus invite le disciple à vivre une cohésion la plus parfaite possible entre ses paroles et ses actions. Ce discours est un testament puisqu’il fut prononcé quelques jours avant sa mort sur la croix. Il nous légua l’ultime secret de son cœur : Jésus se reconnaît en toute personne dans l’affliction. Il va maintenant témoigner de cette fraternité et de cette communion de destin par le don de sa vie : c’est lui, le Fils de l’homme, qui va être crucifié.
– Matthieu, je suis plutôt troublé par ces propos.
– Ne crains donc pas. Tout comme Jésus s’est fait serviteur, il reconnaîtra comme frères et soeurs ceux et celles qui, à leur tour, se seront mis au service les uns des autres.


Pistes d’actualisation :
1. Vers quel type de personnes dans le besoin, est-ce que je suis appelé à rendre service : les solitaires, les malades, les sans-abri, les réfugiés, les aînés, les affamés, les prisonniers, autres.
• Dans mon entourage immédiat, qui pourrais-je aider?
• À quand remonte mon dernier geste de compassion?
• Comment est-ce que je trouve cela facile ou difficile de vivre le commandement de l’amour dans mes milieux de vie : couple, famille, travail, étude, etc.


2. Les meilleures intentions, les plus belles déclarations n’auront aucun poids lors du jugement dernier. Le jugement portera sur des gestes concrets. Si le jugement dernier avait lieu ici et maintenant, que me dirait Jésus par rapport à la qualité de mon service? Pourquoi? (Je suis content de toi! Tu peux faire mieux! Tu me négliges! Tu fais ton possible! Tu es dans le trouble!)
3. Je pense à mes milieux de vie (couple, famille, travail, communauté, etc.), j’identifie des personnes qui m’ont nourri, en partageant de leur temps et de leurs ressources avec moi; qui m’ont donné à boire, en m’aidant à trouver des sources d’eau vive et d’espérance; qui m’ont visité, en me faisant sentir que j’étais le bienvenu; qui m’ont vêtu, en prenant au sérieux mes limites, en m’acceptant tel que je suis; qui ont pris soin de moi, en se faisant proche de moi, en me touchant et en pansant mes blessures.
Ce texte est inspiré du partage biblique 24, tiré de Venez et voyez. Partages biblique pour adultes, en compagnie de Matthieu, Novalis, Montréal, 2004.
(suite dans la prochaine chronique)
Pierre Alarie, bibliste
Montréal

http://www.interbible.org/interBible/decouverte/groupes/2006/grb_060404.htm

APPLIQUER CELA PAR RAPPORT AUX ÉTRANGERS QUI VIENNENT EN FRANCE CAR CHEZ EUX C EST LA GUERRE,

<<<AIMEZ VOTRE PROCHAIN ET RESPECTEZ LE COMME LE DIT LA BIBLE !!!<<<

http://saintebible.com/john/13-34.htm

Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.

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Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire?
38 tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli? tu étais nu, et nous t'avons habillé?
39 tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi?’
40 Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.’

http://www.interbible.org/interBible/decouverte/groupes/2006/grb_060404.htm

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