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Football : un « onze mondial » féminin, un « pas vers l’égalité »,egalite,parite,

21 Février 2016, 22:05pm

Publié par hugo

SPORT
Football : un « onze mondial » féminin, un « pas vers l’égalité »


vendredi 19 février 2016 13:02 par Marina Fabre Laisser un commentaire
Le « onze mondial » se féminise. La FIFPro dévoile pour la première fois l’équipe type des 11 meilleures joueuses mondiales, sur le modèle masculin. Nouvelle reconnaissance pour le football féminin.





Pour la première fois, les joueuses de football ont leur propre « Onze mondial », organisé par la FIFPro, Fédération Internationale des Footballeurs professionnels. « C’est un grand pas en termes d’égalité, de respect et de reconnaissance du football féminin », a estimé Carli Lloyd, élue en janvier meilleure joueuse mondiale de l’année.


Le principe est le même que chez les hommes, où ce « Onze mondial » existe depuis onze ans : les joueuses professionnelles sont invitées à élire une gardienne de but, quatre défenseures, trois milieux de terrain et trois attaquantes. Cette année « des joueuses de 33 nationalités différentes réparties sur 20 pays ont participé au vote », a indiqué la FIFPro qui assure être en phase de perfectionnement pour que davantage de joueuses puissent voter. Le nombre exact de votantes n’a d’ailleurs pas été précisé. Chez les hommes, ce sont plus de 25 000 footballeurs de 70 pays qui ont voté pour les 11 meilleurs joueurs de la saison à leurs postes respectifs.


Trois joueuses françaises récompensées


Sans surprise l’équipe américaine, qui domine le football féminin, est bien représentée avec l’élection de Carli Lloyd, Hope Solo, Meghan Klingenberg et Julie Johnston. Mais les Françaises ne sont pas en reste : Amandine Henry, Wendie Renard et Eugénie Le Sommer, toutes trois Lyonnaises, figurent également dans cette équipe-type. « Je suis très fière d’avoir été élue dans le FIFPro World XI. C’est un honneur pour moi de faire partie de cette équipe avec toutes ces grandes joueuses », a déclaré l’attaquante Eugénie Le Sommer.




Bonne nouvelle donc pour le football féminin qui attendait davantage de reconnaissance et de notoriété . La FIFPro dit avoir « entendu les nombreuses requêtes de joueuses qui demandaient la même reconnaissance que leurs homologues masculins. » Et précise aux Nouvelles NEWS : « Les footballeuses ont désormais la possibilité de se juger au niveau international. La reconnaissance par ses semblables est une valeur très importante, ce qui rend cette récompense crédible et spéciale ».


La FIFA bientôt associée ?


Reste une différence avec le « Onze mondial » masculin : celui-ci est organisé conjointement par la FIFPro et la FIFA, la Fédération internationale de football. Mais cette dernière n’est pas associée à ce premier « Onze Mondial » féminin. Simple question de temps ? La FIFPro explique aux Nouvelles NEWS avoir également organisé seule le vote pour l’équipe type masculine dans les premières années. Ce n’est qu’en 2009, au bout de quatre ans, que la FIFA s’y est associée. Concernant le Onze féminin, « nous sommes actuellement en discussion avec la FIFPro afin d’établir une annonce officielle dans le futur », assure aux Nouvelles NEWS un porte-parole de la FIFA.


Au début du mois, le Word Rugby avait créé le premier classement mondial du rugby féminin. Une nouvelle vitrine pour apporter plus de compétitivité et de notoriété dans le rugby féminin.





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Sophie, revenue de Syrie : "Daech n'est qu'un gros mensonge",femmes,viols,

20 Février 2016, 02:30am

Publié par hugo

Sophie, revenue de Syrie : "Daech n'est qu'un gros mensonge"
Mardi 26 Janvier 2016 à 16:30
Patricia Neves
Embrigadée par des connaissances parties faire le djihad en Syrie, Sophie les rejoint pour "de l'humanitaire", pense-t-elle alors. S'ensuit la désillusion, "l'enfer" et deux mois barricadée dans un appartement avant de pouvoir s'enfuir. Elle raconte son histoire dans un livre, "Dans la nuit de Daech", parce qu'après avoir échappé aux coups, aux mariages forcés, aux viols ou encore à la mort, il lui reste une voix pour parler. Entretien.


Dans le Sinjar libéré, Sinjar. Irak, janvier 2016 - GEAI LAURENCE/SIPA




Sa voix est douce, son histoire tragique, heureuse, pleine de résilience. Sophie Kasiki* ne montre toutefois plus son visage, de peur qu’on la reconnaisse, qu’ils la retrouvent. "Ils", ce sont ses anciens geôliers en Syrie. Parmi eux, ses "petits", trois gamins de cité comme tant d'autres passés, un jour, sous la bannière de Daech. Sophie, 33 ans, qui fut un temps éducatrice dans la Maison de quartier qu'ils avaient l’habitude de fréquenter en Ile-de-France, ne s’en apercevra qu’une fois qu’elle les aura rejoint, avec son fils de quatre ans, en Syrie. Là-bas, lui avaient-ils promis pendant qu'ils l'embrigadaient patiemment, leur vie prendrait tout son sens.


Début 2015, dans un appartement immense et lugubre de Raqqa, Sophie, son fils et les garçons - Idriss, Mohammed et Souleymane - se retrouvent ainsi tous les soirs dans un huis clos qui devient chaque jour plus menaçant. Après avoir transité par d’obscurs chemins en Turquie, travaillé quelques jours dans la promiscuité d’une maternité de Raqqa, Sophie, partie faire de l’humanitaire - c'est alors comme ça qu'elle le perçoit - est déçue, perdue et demande à rentrer. Elle est aussitôt faite prisonnière par les petits, devenus grands ; méconnaissables.


Au cœur du fief de l’organisation terroriste, sans son passeport - confisqué - la jeune femme a le sentiment d'avoir été plongée dans un long "brouillard", un de ces épisodes dépressifs, tenaces, qui la rongent depuis son enfance au Congo et la disparition de sa mère. Elle finit par s'en extirper. A côté d'elle, son fils, qu'elle cachera bientôt sous son niqab, lorsqu'elle parviendra enfin, au bout de deux mois, à fuir, à l'aide de son mari, qui n'a jamais cessé de lui écrire, et de rebelles syriens.


Par un incroyable concours de circonstances, en taxi, à moto, à pied, Sophie et son fils déjouent les contrôles, jusqu'à la frontière turque, qu'ils traversent avec succès. Une fuite vers la liberté qu’elle raconte dans un livre, Dans la nuit de Daech, témoignage d’outre tombe, aux allures de thérapie, mais aussi de main tendue à l’égard de celles qui "seraient tentées par ce saut vers l’enfer." Elle revient pour Marianne sur ses deux mois passés à Raqqa sous le califat de Daech.


*Nom d'emprunt


Marianne : Vous avez vécu sous le califat de Daech, après vous être vous-même convertie. Quelle a été votre expérience, sur place, auprès des membres du groupe terroriste ?


Sophie Kasiki : Ces gens-là n’acceptent pas qu’on ne pense pas comme eux, qu’on ne prie pas comme eux… Je l’ai vu rien qu'en observant du balcon quand j’étais enfermée [Sophie a été retenue prisonnière dans un appartement en plein centre de Raqqa, ndlr]. Au moment de la prière, les Syriens par exemple couraient tous. Il y avait cet homme aussi qui tenait un cybercafé. Là-bas, tous les commerces doivent fermer cinq fois par jour pour la prière. Cet homme avait l’air d’être musulman mais il avait aussi l’air de vivre sa foi comme il l’entendait. Au moment de la prière, ce Syrien allait se cacher dans sa voiture en baissant son siège. Comme j’étais en hauteur, je le voyais, j’observais tout ça. Mais il ne faut pas tout rapporter à l’Islam. On oublie vraiment que ces personnes-là, les membres de Daech, ne sont pour la plupart pas si croyants que ça. Ils font ça parce que ce sont des opportunistes, parce qu’on leur propose de l’argent pour aller combattre, ils se disent : "de toutes façons j’ai pas de boulot", on leur donne des armes et ils se sentent tout puissants.


"APPORTER SON AIDE AUX SYRIENS EST IMPOSSIBLE."


Vous étiez censée, au départ, apporter votre aide aux femmes syriennes dans une maternité de Raqqa, "une ferme à bébés" écrivez-vous, pour seulement quelques semaines. C’est l’un des arguments d’appel de Daech : venir en aide à ce peuple opprimé. Qu'avez-vous ressenti sur le terrain ?


Sophie Kasiki : Apporter son aide aux Syriens est en réalité impossible. C'est un gros mensonge. Parce qu’arrivé là bas, la cause n’est pas celle pour laquelle on est parti. Certaines femmes de la maternité, des étrangères aussi, avaient cependant l’air d’être heureuses. Je pense qu’elles avaient l’impression de faire correctement leur travail malgré les compétences douteuses de quelques unes. Daech, c’est un petit monde de colons, très méfiant. Ce que j’entendais c’était surtout ça, la méfiance. Ils se méfient beaucoup des Syriens, ils estiment que ce sont des gens à rééduquer. C'est le discours qu'ils entendent et qui vise à opprimer, coloniser, prendre en somme la place d’un peuple.





Des Syriens qu’ils disent vouloir sauver… c’est paradoxal ?


Sophie Kasiki : C’est très paradoxal, ça fait partie des choses qui m’ont ouvert les yeux et qui m’ont fait comprendre. Ces gens-là ne viennent pas pour aider les Syriens, ou en tous cas pas principalement.





Que pouvez-vous nous dire du rôle des femmes plus généralement ?


Sophie Kasiki : Dans cette maternité, il y avait aussi ce sentiment de toute puissance. On avait l’impression que les étrangères venues y travailler savaient tout faire, même quand elles le faisaient mal, ce qui était très souvent le cas. Quant aux femmes, il n’y en a aucune qui combat. Certaines surveillent et intègrent les milices, seulement des caucasiennes. On entend pas mal que les Tchétchènes sont plus costaudes que les Européennes. La femme occidentale ou celle qui a grandi en Occident sert alors beaucoup plus de reproductrice. Elle a plus le rôle d’éducation auprès des enfants.





Après avoir été retenue, seule avec votre enfant, pendant plusieurs semaines dans cet appartement de Raqqa, vos geôliers vous ont placée dans une madafa, une sorte de garderie pour femmes. A quoi ressemblait-elle ?


Sophie Kasiki : Les madafas sont des espèces de maisons où on garde et surveille les femmes. Dedans il y a toutes sortes de femmes, de toutes les nationalités, sans distinction, qui attendent. Certaines sont là parce que leurs maris combattants sont sur le front, d’autres sont divorcées. Les plus jeunes, elles, attendent d’être mariées. Il arrive que les combattants viennent se fournir dans les madafas. Il y en avait qui avaient l’air complètement droguées. C’est un endroit très surveillé, sans sortie, les portes sont constamment fermées à clef, il n’y a pas de fenêtres à travers lesquelles s’enfuir... A l’époque, au printemps dernier, j'ai entendu dire qu’il y avait seulement trois ou quatre madafas en Syrie. Une près de la frontière, une seule à Raqqa, une autre à Deir ez-Zor, dans l’Est. De toutes façons, ils en créent toujours, et les déplacent.


"POUR ELLE, LE MOUDJAHIDINE QUI VENAIT LA CHOISIR ÉTAIT UN PRINCE CHARMANT."


Qu’est-ce qui, selon vous, attire tant ces très jeunes filles qui rêvent de se marier?


Sophie Kasiki : Je ne saurais pas vous dire. Chacune a des attentes, des aspirations différentes. Par exemple avec cette jeune fille de 19 ou 20 ans qui se mariait et qui d'ailleurs m’a permis de fuir [c’est à l’occasion de ce mariage, alors que l’attention est détournée dans la madafa, que Sophie parvient à s’échapper, ndlr], on avait l’impression d’avoir devant soi une petite fille de cinq ans. Pour elle, le moudjahidine qui venait la choisir, demander sa main, c’était le prince charmant, qui ferait d’elle une princesse. C’est ce que les hommes font croire à certaines femmes. La femme, comme ils disent, est leur joyau. Ces hommes-là pensent que cacher une femme, tout lui interdire, la guider comme une enfant, est une manière de la protéger.





Certaines toutefois déchantent ?


Sophie Kasiki : Dans cette madafa, j’ai rencontré une femme divorcée. Elle avait divorcé quelques jours auparavant. J’étais intriguée parce qu’elle était enceinte. Elle me disait : "oui mais cet homme que j’ai connu (avec qui elle était mariée à la base en Australie avant d’arriver en Syrie) n’est plus la même personne, il est devenu quelqu’un d’autre". Certaines vont ainsi combattre le discours extrémiste pas forcément par rapport au discours en lui-même, mais par le côté personnel, affectif, parce qu'elles voient leur homme changer. Ça a pu jouer sur le fait que cette femme ne voyait plus la Syrie comme elle la voyait au départ. Pour d'autres c'est plus violent. Celles qui refusent un mariage auquel elles sont forcées, finissent maltraitées, frappées, violées. J’ai des retour de familles de certaines jeunes filles qui sont bloquées là-bas ou emprisonnées pour des refus de mariage, parce qu’elles ont demandé à partir.


"ON DEVIENT LE PANTIN DE DAECH."





A votre retour en France, vous êtes incarcérée quelques semaines au printemps 2015. Avez-vous été suivie ?


Sophie Kasiki : Il n’y avait pas de suivi psychologique. On accuse des gens d’être embrigadés, mais on les met dans une cellule avec d’autres personnes. [Sophie a partagé sa cellule initialement prévue pour deux avec six autres femmes, ndlr]. C’était très dur. Ca m’a laissé aussi le temps malgré la souffrance, l’isolement, de me poser, d’essayer de revivre ça, petit à petit, de repartir en arrière, de comprendre.





Avez-vous, aujourd’hui, des nouvelles de Raqqa, votre ancienne prison. La situation a-t-elle empiré ?


Sophie Kasiki : Complètement. Il y a les bombardements aujourd’hui. La maternité dans laquelle j’ai fait du bénévolat pendant quelques jours par exemple a été bombardée. Et puis il y a beaucoup plus de contrôles. Ils ont mis des check point avec des femmes, les cybercafés sont régulièrement contrôlés, il y a de nouvelles restrictions… Là-bas, on n’est plus maître de soi, on devient le pantin, la propriété de ces gens-là, surtout quand on est une femme. Mais les hommes aussi parce que ceux qui tentent de déserter de Daech sont tués ou emprisonnés. Comme quoi, pour eux, les personnes ne sont pas indispensables, ce sont des choses.





"Dans la nuit de Daech, confession d'une repentie", de Sophie Kasiki (éd. Robert Laffont, 240 p.).


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TAGS: SYRIE, DAECH, FEMME, MADAFA, RAQQA, MORT, FUITE, EI
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http://www.marianne.net/sophie-revenue-syrie-daech-n-est-qu-gros-mensonge-100239721.html

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Déchéance et excommunication : des hérétiques aux terroristes,reformes,

17 Février 2016, 13:59pm

Publié par hugo

MARTIN LUTHER A ÉTÉ EXCOMMUNIÉ EN 1521 - ICI PEINT PAR LUCAS CRANACH L'ANCIEN PEINT EN 1528 LUCAS CRANACH L'ANCIEN [DOMAINE PUBLIC], VIA WIKIMEDIA COMMONS
BIBLE & ACTUALITÉEXCLUSION 11 FÉVRIER 2016
Auteurs
Olivier Brès
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Déchéance et excommunication : des hérétiques aux terroristes


Dans ce texte, le pasteur Olivier Brès interroge notre volonté de prononcer au nom de nos valeurs républicaines une exclusion définitive de la nation.


Je suis un protestant, donc un hérétique, donc excommunié par l’Église catholique, hors de la communion et de la communauté de l’Église catholique. Je le savais, mais comme protestant cela ne m’importait pas beaucoup. Or j’ai découvert en lisant Wikipedia que des protestants excommuniaient toujours. Les réformés le faisaient du temps de Calvin et de Servet, et encore aujourd’hui certains groupes évangéliques usent de cette mesure d’exclusion.


Je suis allé sur Wikipedia parce que je me demandais quelles étaient véritablement l’histoire et la signification de l’excommunication. La question m’est venue à propos des discussions sur la déchéance de nationalité. Est-ce que nous devons entendre la déchéance de nationalité comme un équivalent de l’excommunication ? Est-ce que ce serait la traduction, civile et politique dans notre temps, des pratiques des Églises à l’époque où elles cherchaient à exercer une forme de pouvoir sur la société ? Est-ce que notre pays serait encore marqué par cette tradition de la mise à l’écart, de la répudiation de l’hérétique ?


Il y a un texte sur lequel s’appuient en général les pratiquants de l’excommunication, c’est celui de l’évangile de Matthieu (18,15-18). Il décrit les étapes à parcourir, les entretiens à proposer, individuellement puis à plusieurs, avant de pouvoir considérer « le frère qui a péché » comme « un incroyant » et un « collecteur d’impôts », c’est-à-dire de le mettre à distance.


Membres de notre humanité


Déjà il s’agit d’un « frère ». Voilà qui devrait au moins nous inciter à ne pas considérer les terroristes (que nous voudrions déchoir de notre nationalité) comme des « autres », radicalement distincts de nous, hors de notre humanité. Ils sont non seulement membres de notre humanité marquée par la violence et le mal, ils sont aussi les enfants de notre nation ou de notre société. Toute volonté d’effacer ce lien, de récuser une part de responsabilité dans ce qu’ils sont devenus, serait une illusion sur nous-mêmes.


Certains commentateurs de ce texte nous disent aussi que ce passage a été interprété abusivement comme une exclusion de l’Église, qu’il devrait être compris plutôt comme une mise en quarantaine, avant un éventuel changement. On peut en discuter.


En tout cas, les théoriciens catholiques de l’excommunication disent bien que, si celle-ci est une mise à l’écart de la communauté eucharistique, elle n’est pas un jugement définitif sur le salut éternel de l’excommunié. Il est seulement privé des biens spirituels de l’Église. Il est remis entre les mains de Dieu.


Voilà qui pourrait aussi interroger notre volonté de prononcer au nom de nos valeurs républicaines une exclusion définitive de la nation. S’il doit y avoir mise à l’écart de la société après condamnation judiciaire (ce qui ne fait pas de doute), doit-on considérer que la nation renonce à transmettre ou à rappeler ses valeurs à certains de ceux qui en sont membres de fait ?


Même s’ils le refusent d’une manière ou d’une autre ?


Nous devons nous poser cette question. Dans la mesure où l’absence de Dieu dans les représentations politiques de notre pays – que j’apprécie pleinement – ne permet plus de faire appel à une instance supérieure, il faut bien que la nation ou la République acceptent d’être cette instance qui assume d’accueillir ceux qui lui sont donnés.


Si nous ne le faisons pas, cela veut dire qu’il n’y a plus d’institutions appelées à construire la communion, à établir la fraternité, à faire société. Il n’y aurait plus de communion, de fraternité, de société possibles. Il n’y aurait que des individus en lutte contre d’autres, définitivement décidés à vivre séparés les uns des autres.
Ce n’est pas ce que nous indique le Christ de l’Évangile. Il va même jusqu’à appeler au pardon. Mais là, c’est une autre histoire !

http://reforme.net/une/religion/decheance-et-excommunication-heretiques-aux-terroristes

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Le Luxembourg veut rendre le congé parental plus attractif,parents,femmes,grossesse,bebe,

17 Février 2016, 13:57pm

Publié par hugo

FAMILLES
Le Luxembourg veut rendre le congé parental plus attractif


mercredi 17 février 2016 10:56 par La rédaction Laisser un commentaire
Congé parental Luxembourg
Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration du Luxembourg. Par Olli Eickholt [CC BY-SA 3.0 lu], via Wikimedia Commons
Pour inciter davantage de parents – et surtout de pères – à y avoir recours, le gouvernement luxembourgeois veut rendre le congé parental plus flexible et mieux indemnisé.





Plus grande flexibilité, meilleure indemnisation. Ce sont les deux piliers d’une réforme du congé parental engagée au Luxembourg. La ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, a présenté son projet de loi lundi 15 février aux députés. Objectif premier : rendre le congé parental plus attractif et notamment « augmenter la proportion des pères qui en profitent afin de favoriser l’égalité des chances ».


Selon le projet de réforme, les deux parents pourront prendre un congé parental à temps plein de 4 ou 6 mois (actuellement, le choix n’est que de 6 mois), ou un congé à temps partiel de 8 ou 12 mois (contre 12 mois aujourd’hui).


Mais la principale nouveauté est la mise en place d’un congé parental « fractionné » pour les parents travaillant à temps plein. Ils pourraient réduire leur activité de 20% par semaine ou prendre 4 moins distincts sur une période de 20 mois. Selon la ministre, « c’est justement cette forme de congé fractionné qui devrait sensibiliser davantage de parents – et surtout de pères – à avoir recours au congé parental et à apaiser les craintes par rapport à un impact négatif sur la carrière professionnelle ». Prendre un congé sous cette forme, comme c’est le cas pour un congé à temps partiel, nécessitera un accord avec l’employeur.


Deuxième nouveauté : le texte prévoit que les deux parents peuvent prendre leur congé en même temps. Enfin, et c’est un « élément clé » pour augmenter la proportion des pères qui le prennent : le congé parental sera mieux indemnisé. Il l’est aujourd’hui à hauteur de 1 778,31€ par mois, une somme inférieure au salaire minimum dans le pays. Avec la réforme, place à un « revenu de remplacement » égal à 100% du salaire, jusqu’à un plafond de 3 200 €.


Depuis l’instauration du congé parental en 1999 au Luxembourg, environ 80 000 parents en ont profité, et 20% étaient des hommes. C’est peu, mais déjà bien mieux que la France où, en 2013, les pères représentaient moins de 4% des bénéficiaires du congé parental. Pour la ministre Corinne Cahen, « les raisons de la réticence des pères à utiliser le congé parental pourraient être expliquées par une durée du congé parental trop longue, des contraintes financières et la crainte d’un impact sur leur carrière, et l’appréhension du dépassement des clichés ».





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Les femmes codent mieux que les hommes ? Oui, mais…,femmes,

17 Février 2016, 13:54pm

Publié par hugo

ANALYSE, SCIENCE
Les femmes codent mieux que les hommes ? Oui, mais…


mardi 16 février 2016 15:56 par Arnaud Bihel 2 commentaires
Codeuses, Grace Hopper
La pionnière de l’informatique Grace Hopper au clavier de l’UNIVAC, vers 1960. Smithsonian Institution – Flickr (CC BY 2.0)
Une étude menée sur la plateforme GitHub conclut que les femmes sont de meilleures codeuses que les hommes. Mais observe aussi un biais sexiste à leur encontre. Des conclusions à prendre avec du recul.





Les femmes, meilleures que les hommes en code informatique ? C’est la conclusion d’une étude qui fait du bruit dans le milieu. Les chercheurs ont analysé la validation des contributions sur GitHub, plateforme de collaboration pour des projets en open source. Ils ont pu étudier comment ont été reçues les propositions de changements de codes, faites par des hommes et par des femmes, dans un million et demi de cas.


Avant toute chose, il faut remarquer que cette étude n’en est qu’au stade de la proposition. Soumise à évaluation par des pairs, elle n’a pas encore été validée. Mais néanmoins publiée et largement reprise dans la presse.


En admettant sa validité, deux éléments en ressortent. Le premier est le fait que les femmes qui proposent des changements de code sur GitHub voient leurs contributions validées dans une proportion plus importante que les hommes : 78,6% contre 74,6%. De quoi conclure que les femmes sont, en moyenne, plus compétentes en code que les hommes.


Mais les auteurs de l’étude prennent garde de rappeler le contexte. La conclusion est que « les femmes codent mieux que les hommes », certes, mais sur GitHub.


D’autant que les femmes sont bien moins nombreuses que les hommes dans le secteur. En l’occurrence, dans la cohorte utilisée pour cette étude, elles sont environ 20 fois moins nombreuses. Une explication peut donc tenir, avancent les auteurs de l’étude, à ce que seules les plus compétentes vont au bout de leur apprentissage, universitaire ou informel, du code informatique ; et donc seules les meilleures mettent leur compétences au service de l’open source. Alors que dans la cohorte des hommes, bien plus vaste, se trouvent aussi des codeurs moins compétents. Cela se confirme par des chiffres qui montrent que les femmes dans l’open source ont en moyenne des diplômes plus élevés que les hommes.


Autre constat de l’étude : même si les codeuses voient leurs contributions davantage acceptées sur GitHub, elles ne sont pas forcément épargnées par le sexisme. En effet, parmi les contributeurs externes, le taux d’acceptation des contributions des femmes est de 71,8% quand leur profil est neutre, « mais chute à 62,5% quand leur genre est identifiable. » L’effet est similaire pour les hommes, d’ailleurs, mais de moindre ampleur.


Preuve d’un biais sexiste ? Les auteurs admettent que leur étude n’en apporte pas la preuve directe, notamment car elle ne peut pas déterminer si la communauté avait réellement connaissance du sexe du contributeur / de la contributrice. Mais ils l’assurent : ce résultat est « troublant ».





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Décès de Thérèse Clerc, militante féministe et fondatrice de la Maison des Babayagas,femmes,feministe,

17 Février 2016, 13:51pm

Publié par hugo

DISPARITION
Décès de Thérèse Clerc, militante féministe et fondatrice de la Maison des Babayagas
Par LIBERATION, avec AFP — 16 février 2016 à 16:05 (mis à jour à 16:07)
Thérèse Clerc, présidente et fondatrice de la Maison des Babayagas, en janvier 2014 à Montreuil.
Thérèse Clerc, présidente et fondatrice de la Maison des Babayagas, en janvier 2014 à Montreuil. Photo Vincent Nguyen pour Libération
Militante féministe de la première heure, Thérèse Clerc, fondatrice de la Maison des Babayagas, résidence autogérée pour femmes à Montreuil, est décédée mardi à l’âge de 88 ans.


Décès de Thérèse Clerc, militante féministe et fondatrice de la Maison des Babayagas
Militante féministe de la première heure, Thérèse Clerc, fondatrice de la Maison des Babayagas, résidence autogérée pour femmes âgées à Montreuil (Seine-Saint-Denis), est décédée mardi à l’âge de 88 ans. Atteinte d’un cancer, elle «s’est éteinte paisiblement chez elle», a précisé Danielle Michel-Chiche, auteure de la biographie Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs (édition des Femmes) et son amie de longue date.


Thérèse Clerc est la fondatrice de la Maison des Femmes, ouverte aux femmes de tous âges, victimes de violence, en insertion ou réinsertion, et de la Maison des Babayagas, toutes deux à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Elle a également créé l’Université des Savoirs sur la Vieillesse (UNISAVIE), première université populaire sur la vieillesse.


A LIRE AUSSI
le portrait de Thérèse Clerc paru dans Libération en 2008


Née le 9 décembre 1927, féministe engagée, elle avait milité notamment au Mouvement de la Paix, au MLAC (Mouvement pour la Libération de l’Avortement et de la Contraception) ou encore au PSU. Chevalier de la Légion d’honneur, Thérèse Clerc, mère de 4 enfants, s’était battue pendant quinze ans pour la Maison des Babayagas, ouverte finalement en 2013, avec une vingtaine de colocataires âgées de 60 à 80 ans, installées dans des studios individuels au coeur d’un seul et même bâtiment.


Il s’agissait pour ces femmes attachées à leur indépendance de «vieillir ensemble», «en toute liberté», expliquait-elle alors. Les Babayagas empruntent leur nom aux sorcières mangeuses d’enfants des contes russes. Installée en centre-ville, à deux pas du métro et des commerces, la Maison des Babayagas est «une utopie réaliste» que Thérèse Clerc imagine en 1995 : «Je me suis occupée de ma mère grabataire pendant cinq ans, alors que je travaillais encore, que je faisais face aux turbulences conjugales de certains de mes quatre enfants et que j’avais déjà des petits-enfants. J’étais seule, j’ai vécu cinq années très dures et j’ai pensé que je ne pouvais pas faire vivre ça à mes enfants», livrait-elle à Libé début 2014. Avec deux amies, elle conçoit donc le projet d’une maison «autogérée, citoyenne, écologique, féministe, laïque et solidaire», valeurs inscrites dans une charte de vie.




Le 15 janvier dernier, la Maison des Femmes avait pour sa part été baptisée Maison des Femmes Thérèse Clerc, en sa présence. «Citoyenne et utopiste jusqu’au bout, inconditionnelle défenseure de la liberté, elle a su faire de sa vie un combat et une fête», a souligné sa biographe.






Thérèse Clerc apparait dans le beau documentaire Les Invisibles, signé Sébastien Lifshitz, sorti fin 2012 et qui suivait des homosexuels nés durant l'entre deux-guerres. A propos de sexualité, justement, Thérèse Clerc tordait le cou aux idées reçues dans le portrait que lui avait consacré Libé en 2008, où l'on pouvait lire le paragraphe ci-dessous.


Qui mène Thérèse ? Ni homme, ni maître. Des maîtresses, pour sûr oui. Il y en a eu jusque tard dans «ce très bel âge qu’est la vieillesse» où s’épanouit la vraie sexualité, selon Thérèse, celle «où il n’y a pas de pouvoir, ni la dictature de l’érection. Les femmes ne sont plus dans la procréation, ni les hommes dans leur sacro-sainte virilité. Avec ses mains et sa bouche, on peut faire des miracles. Je dis aux hommes : «Vous savez ce qu’il vous reste à faire»». Il y a deux ans, Thérèse a vécu «une passion». «C’est comme ça que j’ai acheté cette saloperie», dit-elle en désignant son téléphone portable. Thérèse a été amoureuse d’une femme. «La dernière probablement.»


LIBERATION avec AFP

http://www.liberation.fr/france/2016/02/16/deces-de-therese-clerc-militante-feministe-et-fondatrice-de-la-maison-des-babayagas_1433735

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Pensions alimentaires: la garantie sera généralisée au 1er avril,famille,economie,

17 Février 2016, 13:50pm

Publié par hugo

Pensions alimentaires: la garantie sera généralisée au 1er avril
Par AFP — 17 février 2016 à 10:38 (mis à jour à 11:55)
Laurence Rossignol le 6 mars 2015 à Paris
Laurence Rossignol le 6 mars 2015 à Paris Photo KENZO TRIBOUILLARD. AFP
Pensions alimentaires: la garantie sera généralisée au 1er avril
Le dispositif de garantie contre les impayés de pensions alimentaires sera généralisé au 1er avril, annonce la ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes Laurence Rossignol, dans un entretien publié mercredi par Libération.


«Au 1er avril, le dispositif de garantie d’impayés de pensions alimentaires (Gipa) sera généralisé. L’expérience a été menée dans 20 départements, elle est concluante», déclare Mme Rossignol, qui «travaille aussi à la création d’une agence de recouvrement des pensions alimentaires».


«Je suis en train de mettre en place avec des associations un réseau d’entraide en faveur des familles monoparentales pour lutter contre leur isolement spécifique, qui s’ajoute à leur précarité», ajoute-t-elle.


Selon des estimations, 40% des pensions alimentaires ne sont pas payées, ou le sont irrégulièrement. Et 85% des parents isolés sont des femmes.


Interrogée sur une ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes et aux célibataires, Mme Rossignol répond n’avoir «pas plus de raison aujourd’hui qu’hier», quand elle était secrétaire d’Etat à la Famille, «de relancer ce dossier».


«A titre personnel, j’y suis favorable pour les couples lesbiens, et il me semble que toute la gauche l’est», ajoute-t-elle. Mais «je ne veux pas qu’on dise que la gauche lance des débats de société pour faire diversion, comme cela a été le cas à la fin du débat sur le mariage pour tous», lorsque «les vociférations de la Manif pour tous ont tout paralysé».


«Ces sujets doivent être traités par une société apaisée. Je travaille à l’apaiser», assure-t-elle.


Mme Rossignol se déclare par ailleurs «profondément opposée» à ce que la gestation pour autrui (GPA) soit légalisée en France. «C’est un commerce mondial sur le ventre des femmes. La position de la France ne bougera pas sur ce sujet».


AFP

http://www.liberation.fr/france/2016/02/17/pensions-alimentaires-la-garantie-sera-generalisee-au-1er-avril_1433943

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Ta nuit sera lumière de midi ,chants,

17 Février 2016, 03:50am

Publié par hugo

G 212
Ta nuit sera lumière de midi


1. Si tu dénoues les liens de servitude,
Si tu libères ton frère enchaîné,
La nuit de ton chemin sera lumière de midi,
La nuit de ton chemin sera lumière de midi.
Alors, de tes mains, pourra naître une source,
La source qui fait vivre la terre de demain,
La source qui fait vivre la terre de Dieu.


2. Si tu partages le pain que Dieu te donne,
Avec celui qui est ta propre chair,
La nuit de ton amour sera lumière de midi,
La nuit de ton amour sera lumière de midi
Alors, de ton cœur, pourra sourdre une eau vive,
L’eau vive qui abreuve la terre de demain,
L’eau vive qui abreuve la terre de Dieu.


3. Si tu détruis ce qui opprime l’homme,
Si tu relèves ton frère humilié,
La nuit de ton combat sera lumière de midi,
La nuit de ton combat sera lumière de midi.
Alors, de ton pas, pourra naître une danse,
La danse qui invente la terre de demain,
La danse qui invente la terre de Dieu.


4. Si tu dénonces le mal qui brise l’homme,
Si tu soutiens ton frère abandonné,
La nuit de ton appel sera lumière de midi,
La nuit de ton appel sera lumière de midi.
Alors, de tes yeux, pourra luire une étoile,
L’étoile qui annonce la terre de demain,
L’étoile qui annonce la terre de Dieu.


5. Si tu abats les murs entre les hommes,
Si tu pardonnes à ton frère ennemi,
La nuit de ton appel sera lumière de midi,
La nuit de ton appel sera lumière de midi.
Alors, de ton pain, pourra vivre une Église,
L’Église qui rassemble la terre de demain,
L’Église qui rassemble la terre de Dieu.


Paroles : Michel Scouarnec
Musique : Jo Akepsimas
Édition : Studio SM

1. Si tu dénoues les liens de servitude,
Si tu libères ton frère enchaîné,
La nuit de ton chemin sera lumière de midi,
La nuit de ton chemin sera lumière de midi.
Alors, de tes mains, pourra naître une source,
La source qui fait vivre la terre de demain,
La source qui fait vivre la terre de Dieu.

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Grossesse : manger trop de poisson augmente le risque d'obésité pour le bébé,sante,bebes,grossesse,

17 Février 2016, 03:48am

Publié par hugo

Grossesse : manger trop de poisson augmente le risque d'obésité pour le bébé
16 Févr. 2016, 10h52 | MAJ : 16 Févr. 2016, 10h51
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Illustration. Les femmes qui ont consommé du poisson plus de trois fois par semaine pendant leur grossesse ont davantage donné naissance à des enfants dont l'indice de masse corporelle était plus élevé.
Illustration. Les femmes qui ont consommé du poisson plus de trois fois par semaine pendant leur grossesse ont davantage donné naissance à des enfants dont l'indice de masse corporelle était plus élevé. LP
Des femmes enceintes qui mangent du poisson plus de trois fois par semaine ont un risque accru de donner naissance à des enfants souffrant de perturbation endocrinienne indique une recherche publiée lundi aux Etats-Unis.


Les poissons sont une source courante de polluants organiques et une exposition fréquente à ces substances, parmi lesquelles des perturbateurs endocriniens, peut contribuer au développement de l'obésité dans l'enfance ou à des troubles de la croissance, selon des chercheurs dont les travaux paraissent dans le Journal of the American Medical Association Pediatrics.




L'Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) et l'Agence de protection de l'environnement (EPA) avaient encouragé en 2014 les femmes enceintes ou sur le point de l'être à ne pas consommer de poisson plus de trois par semaine pour limiter l'exposition du foetus au mercure. Ce métal lourd est toxique pour le développement cérébral des enfants.


Il n'y a pas de réponse claire sur la quantité optimale et les types de poissons pouvant être consommés pendant la grossesse ainsi que sur les effets pour la croissance et le développement de l'enfant, notent ces chercheurs, dont la Dr. Veda Chatzi de l'Université de Crète, en Grèce, une des co-auteurs. Ils ont analysé des données provenant de 26.184 femmes enceintes et de leurs progénitures en Europe et aux Etats-Unis pour examiner les liens entre la consommation maternelle de poisson et la croissance de l'enfant ainsi que l'incidence sur le surpoids et l'obésité. Les enfants ont été suivis jusqu'à l'âge de six ans. La consommation médiane de poisson pendant la grossesse variait selon les pays de 0,5 fois par semaine en Belgique à 4,45 fois en Espagne. Au-delà de trois fois hebdomadaire, la consommation de poisson est considérée comme élevée, soulignent les chercheurs.


8.215 enfants suivis dans cette étude


Parmi les 8.215 enfants suivis dans l'étude, 31% ont connu un rythme de croissance rapide de leur naissance à leur deuxième anniversaire, tandis que 4.987 (19,4%) et 3.476 (15,2%) étaient en surpoids ou obèses à quatre et six ans respectivement. Les femmes qui ont consommé du poisson plus de trois fois par semaine pendant leur grossesse ont davantage donné naissance à des enfants dont l'indice de masse corporelle était plus élevé à deux, quatre et six ans comparativement à celles qui mangeaient moins de poisson, ont déterminé les chercheurs.


Une consommation élevée de poisson pendant la grossesse a également été liée à un risque de croissance rapide de l'enfant de la naissance à deux ans et de surpoids et d'obésité à quatre et six ans par rapport aux femmes qui ont consommé du poisson seulement une fois par semaine ou moins. L'ampleur des effets de la consommation de poisson par des femmes enceintes a été plus grande chez les filles. «La contamination des poissons par des polluants dans l'environnement pourraient être une explication de ces effets observés sur les jeunes enfants entre les quantités de poissons consommées par leur mère quand elles les attendaient et l'accroissement du surpoids parmi eux», concluent les auteurs de l'étude.


Les chercheurs relèvent cependant que les données recueillies et analysées ne leur ont pas permis de faire de distinction entre les différents types de poissons, le mode de préparation et leurs provenance (rivière ou mer).





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17 Février 2016, 01:55am

Publié par hugo

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