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L'allaitement en France trop court par rapport aux recommandations,femmes,sante,bebes;

23 Septembre 2015, 19:54pm

Publié par hugo

Santé - Beauté
SANTÉ - BEAUTÉ 22/09/15 - 06H26
L'allaitement en France trop court par rapport aux recommandations


- Mila Supinskaya/shutterstock.com
- Mila Supinskaya/shutterstock.com


(AFP) - La durée moyenne d'allaitement des bébés en France s'est allongée depuis les années 1990 pour atteindre environ quatre mois, mais reste encore trop courte par rapport aux recommandations, souligne une étude publiée mardi.


"Malgré son allongement depuis les années 1990, la durée de l'allaitement en France reste très éloignée des recommandations du PNNS (Programme national nutrition santé) et encore plus de celles de l'OMS" (Organisation mondiale de la santé), soulignent des chercheurs de l'Inserm et de l'université Paris-Descartes dans une étude.


Le lait maternel couvre tous besoins alimentaires du bébé pendant les six premiers mois de sa vie. L'allaitement est réputé avoir des effets bénéfiques sur la santé du nourrisson et sur celle de la mère.


L'OMS recommande un allaitement maternel "exclusif" jusqu'à l'âge de 6 mois et un allaitement partiel jusqu'à 2 ans, rappellent les auteurs de l'étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'InVS.


En France, le PNNS préconise l'allaitement exclusif jusqu'à au moins quatre mois et "si possible" jusqu'à six mois. L'étude qui a porté sur le suivi pendant un an d'environ 18.000 bébés nés en France en 2011 montre qu'on est encore loin du compte.


Si une majorité de mères (près de 70%) entame un allaitement naturel à la naissance de leur enfant, un mois après la proportion des femmes allaitantes chute à 53,8%. Six mois après, la part des mères qui poursuivent l'allaitement n'est plus que de 19,2%.


Seulement 9,9% des mères suivent les recommandations de l'OMS aux six mois du bébé, à savoir une alimentation au sein de manière "prédominante" (lait maternel seul, avec éventuellement de l'eau et des jus de fruits).


Selon cette étude, la durée médiane de l'allaitement en France est de 17 semaines (soit environ quatre mois), contre huit à dix semaines dans les années 1990.


Des facteurs liés à la situation familiale, à l'emploi, à l'éducation et à la culture limitent cette pratique, soulignent les chercheurs.


Les mères qui ont comme niveau d'études le CAP, le BEP ou le lycée, celles qui ont de moins de 30 ans, vivent seules ou en couple sans être mariées sont celles qui allaitent le moins longtemps. Les femmes en surpoids ou qui fument tendent aussi à arrêter de manière prématurée.


Au contraire, un revenu élevé pour le foyer est associé à une durée d'allaitement plus longue. Les mères qui sont en congé parental et qui avant l'accouchement occupaient un poste de cadre sont celles qui sont les plus assidues à l'allaitement.




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Faire l'amour est bon pour le coeur, même pour les cardiaques,amours,sexes,

23 Septembre 2015, 19:51pm

Publié par hugo

Santé - Beauté
SANTÉ - BEAUTÉ 22/09/15 - 06H14
Faire l'amour est bon pour le coeur, même pour les cardiaques


- Artem Furman/shutterstock.com
- Artem Furman/shutterstock.com


(AFP) - Faire l'amour a rarement déclenché un infarctus et la plupart de ceux qui ont eu une crise cardiaque peuvent de nouveau avoir des rapports sans crainte, assure une étude publiée dans une revue américaine lundi.


Le risque cardiaque lié à l'activité sexuelle est une inquiétude chez de nombreuses personnes ayant eu une crise cardiaque mais les statistiques ne justifient pas une telle crainte, expliquent les chercheurs dans le Journal of the American College of Cardiology.


"Sur la foi de nos données, il paraît très improbable que l'activité sexuelle provoque une crise cardiaque", explique le Dr Dietrich Rothenbacher, professeur à l'Institut d'épidémiologie et de biométrie médicale à l'Université d'Ulm en Allemagne, le principal auteur.


Selon cette étude, l'activité sexuelle comporte généralement une activité physique modérée comparativement à l'effort de monter deux étages à pied ou de marcher à vive allure.


Ces scientifiques ont examiné 536 personnes âgées de 30 à 70 ans qui ont eu une crise cardiaque pour évaluer leur activité sexuelle dans les douze mois l'ayant suivi et déterminer le lien entre la fréquence de ces rapports et des infarctus et accident vasculaire cérébral.


Selon les réponses à un questionnaire, 14,9% des participants n'ont indiqué aucune activité sexuelle durant cette période tandis que 4,7% ont dit avoir fait l'amour moins d'une fois par mois. Un peu de plus de 25% ont fait part de moins d'un rapport sexuel hebdomadaire et 55% de plusieurs par semaine.


Pendant la période de suivi de dix ans, cent infarctus ou accidents vasculaires ont été signalés parmi les participants de l'étude et l'activité sexuelle n'a pas été un facteur de risque, concluent les chercheurs.


Ils précisent que seulement 0,7% ont indiqué avoir eu des relations sexuelles moins d'une heure avant leur crise cardiaque, à l'instar de l'ancien président de la République française, Félix Faure (1895-1899), qui serait mort peu après un rapport sexuel avec sa maîtresse.


En comparaison, plus de 78% ont dit que leurs derniers ébats amoureux remontaient à plus de 24 heures avant leur accident cardiovasculaire.


Malgré les bienfaits de l'activité sexuelle qui surpassent largement les risques, les auteurs suggèrent que les médecins traitant informent leurs patients des problèmes potentiels d'érection et de chute de la tension artérielle résultant des effets secondaires de certains des médicaments prescrits pour les traiter.




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Détecter le risque de prématurité dès 4 mois de grossesse grâce à l'échographie,bebes,femmes,grossesse,

23 Septembre 2015, 19:43pm

Publié par hugo

Santé - Beauté
SANTÉ - BEAUTÉ 22/09/15 - 17H58
Détecter le risque de prématurité dès 4 mois de grossesse grâce à l'échographie


L'échographie peut aider à détecter le risque de prématurité dès 4 mois de grossesse selon cette étude américaine. - leedsn /shutterstock.com
L'échographie peut aider à détecter le risque de prématurité dès 4 mois de grossesse selon cette étude américaine. - leedsn /shutterstock.com


(Relaxnews) - Des chercheurs américains soulignent l'intérêt de l'échographie comme un outil précis et efficace pour prévenir les femmes à risque d'accoucher prématurément.


Une équipe de chercheurs de l'université de l'Illinois à Chicago (États-Unis) a montré que les échographies utilisées chez des femmes enceintes de 17 à 21 semaines de grossesse montraient des différences significatives d'atténuation des ondes ultrasonores entre les femmes qui allaient accoucher à terme et celles qui donneraient naissance à des enfants prématurés.


L'évaluation de la longueur du canal cervical du col de l'utérus est généralement étudiée par les médecins. Cet indicateur clinique peut permettre de prédire si l'accouchement aura lieu à terme ou non, les femmes risquant d'accoucher avant terme ayant un col raccourci. Pour autant, les chercheurs remarquent que la marge d'erreur est relativement élevée.


Leur étude, publiée dans la revue spécialisée Ultrasound in Medicine and Biology du mois de septembre 2015, indique que l'atténuation ultrasonore pourrait être un indicateur de meilleure qualité, car plus fiable.


L'équipe a pour ce faire réalisé 240 échographies sur 67 femmes afro-américaines lors du début de leur grossesse entre 17 et 21 semaines de grossesse, puis entre 22 et 26 semaines de gestation. Les chercheurs ont aussi, en parallèle, étudié la longueur du col cervical chez ces patientes.


Leurs résultats montrent des différences d'atténuation des ondes ultrasonores entre les femmes risquant d'accoucher prématurément et celles qui mèneraient leur grossesse à terme lors du début de gestation (17 à 22 semaines de grossesse). Les scientifiques n'ont pour autant constaté aucune différence dans la longueur du col entre les 2 groupes de femmes, aucune ne présentant un col raccourci et donc un risque d'accouchement prématuré.


Pour l'équipe et son auteure principale, le Dr McFarlin, l'échographie peut permettre de détecter certaines modifications cervicales comme des changements dans l'absorption de l'eau et dans l'épaisseur des fibres de collagène dans le tissu cervical. Elle représente ainsi un moyen "non invasif" de mesurer les changements du col qui peuvent se produire en milieu ou fin de grossesse et ce dès 4 mois de gestation.


L'accouchement est dit prématuré lorsqu'il intervient avant la 37e semaine d'aménorrhée révolue.


Selon l'Enquête nationale périnatale de 2003 du ministère de la Santé, le taux de prématurité était évalué à 7,2% des naissances en France.


La prématurité est responsable de 70% des morts néonatales et peut occasionner des séquelles psychomotrices, visuelles et respiratoires importantes.




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Faire l’amour est bon pour le coeur, même pour les cardiaques,sante,sexes,

21 Septembre 2015, 22:53pm

Publié par hugo

VictoireAir du temps
Marc Jacobs clôture la Fashion Week de New York >





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Faire l’amour est bon pour le coeur, même pour les cardiaques
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Faire l’amour a rarement déclenché un infarctus.




Faire l’amour a rarement déclenché un infarctus et la plupart de ceux qui ont eu une crise cardiaque peuvent de nouveau avoir des rapports sans crainte, assure une étude publiée dans une revue américaine lundi.


Le risque cardiaque lié à l’activité sexuelle est une inquiétude chez de nombreuses personnes ayant eu une crise cardiaque mais les statistiques ne justifient pas une telle crainte, expliquent les chercheurs dans le Journal of the American College of Cardiology.


«Sur la foi de nos données, il paraît très improbable que l’activité sexuelle provoque une crise cardiaque», explique le Dr Dietrich Rothenbacher, professeur à l’Institut d’épidémiologie et de biométrie médicale à l’Université d’Ulm en Allemagne, le principal auteur.


L’activité sexuelle est une activité physique modérée
Selon cette étude, l’activité sexuelle comporte généralement une activité physique modérée comparativement à l’effort de monter deux étages à pied ou de marcher à vive allure.


Ces scientifiques ont examiné 536 personnes âgées de 30 à 70 ans qui ont eu une crise cardiaque pour évaluer leur activité sexuelle dans les douze mois l’ayant suivi et déterminer le lien entre la fréquence de ces rapports et des infarctus et accident vasculaire cérébral.


Selon les réponses à un questionnaire, 14,9% des participants n’ont indiqué aucune activité sexuelle durant cette période tandis que 4,7% ont dit avoir fait l’amour moins d’une fois par mois. Un peu de plus de 25% ont fait part de moins d’un rapport sexuel hebdomadaire et 55% de plusieurs par semaine.


Pendant la période de suivi de dix ans, cent infarctus ou accidents vasculaires ont été signalés parmi les participants de l’étude et l’activité sexuelle n’a pas été un facteur de risque, concluent les chercheurs.


Moins de 1 % ont eu des relations moins d’une heure avant leur crise cardiaque
Ils précisent que seulement 0,7% ont indiqué avoir eu des relations sexuelles moins d’une heure avant leur crise cardiaque, à l’instar de l’ancien président de la République française, Félix Faure (1895-1899), qui serait mort peu après un rapport sexuel avec sa maîtresse.


En comparaison, plus de 78% ont dit que leurs derniers ébats amoureux remontaient à plus de 24 heures avant leur accident cardiovasculaire.


Malgré les bienfaits de l’activité sexuelle qui surpassent largement les risques, les auteurs suggèrent que les médecins traitant informent leurs patients des problèmes potentiels d’érection et de chute de la tension artérielle résultant des effets secondaires de certains des médicaments prescrits pour les traiter.







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http://www.lesoir.be/995502/article/victoire/air-du-temps/2015-09-21/faire-l-amour-est-bon-pour-coeur-meme-pour-cardiaques

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Ces femmes tatouées de force par leurs proxénètes,femmes,sexes,prostitution,

20 Septembre 2015, 20:32pm

Publié par hugo



Ces femmes tatouées de force par leurs proxénètes
Par Hortense Nicolet | Le 17 septembre 2015
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À Colombus, dans l’état de l’Ohio, une équipe de la chaîne américaine CNN a suivi Jennifer Kempton, ancienne victime d’esclavage sexuel. Aujourd’hui, elle aide les prostituées à recouvrir les tatouages de propriété que les gangs de proxénètes leur ont infligé.
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Elles sont marquées comme du bétail. Aux Etats-Unis, la police observe chaque jour plus de cas de filles tatouées de force par leurs proxénètes. Dans une série de reportages, repérés par Terra Femina, une équipe de CNN a pu suivre Jennifer Kempton, une ancienne prostituée qui a vu son corps ainsi scarifié et a décidé de venir en aide aux femmes dans le même cas.


Couronnes, dollars et autres sacs de billets sont les symboles les plus souvent utilisés par les maquereaux pour marquer à vie leurs « employées ». Jennifer avait elle-même quatre tatouages témoignant de son appartenance à « Salem », son ex-petit ami qui lui avait demandé de se prostituer pour subvenir aux besoins du couple. Généralement les jeunes filles sont enrôlées très jeunes, par des petits amis vicieux et ne perçoivent pas immédiatement l'aspect négatif de ces marques. « Elles voient cette pratique sous un angle différent, explique maître Lois Lee, avocate pour enfants qui travaille au sein de Children of the Night, association dédiée à la réinsertion de ces femmes. Elles ont un sentiment d'appartenance, et c'est important pour elles. Elles se sentent protégées car elles appartiennent à un groupe. »


Cela leur procure un sentiment d'appartenance, elles se sentent protégées
Après des années de souffrances et d’abus, un soir, Jennifer Kempton s’est relevée. Ce soir-là, alors que, sous l’emprise de drogues, elle essaie de se pendre, la corde craque. « Dieu m’est apparu et m’a parlé, explique-t-elle. Il m’a dit "j’ai une proposition pour toi et ce n’est pas de mourir dans le sous-sol d’une maison de camés." »


Sortir de l’addiction au crack dans une situation aussi difficile a été un challenge. Et d’autant plus que ses tatouages lui rappelaient sans cesse son passé d’esclave sexuel. Après quelques mois difficiles, Jennifer finit par gagner assez d’argent pour s’offrir un autre dessin et recouvrir l’un des mots plus humiliants que son corps supportait : « Property of Salem ».


En septembre 2014, elle a créé Survivor’s Ink, une association qui aide à fournir les fonds pour enlever ou recouvrir les tatouages encrés sur le corps des victimes. Mais ce n'est pas tout : grâce au financement participatif, chacun peut faire un don afin de soigner la blessure psychologique que subissent ces anciennes esclaves. Sur le site internet de Survivor’s Ink, plusieurs femmes témoignent de leur vie d'après. « J’ai brisé toutes mes chaînes. Je ne suis plus la propriété de quelqu’un à présent », ou encore « Maintenant, je suis libre. »


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Tags : Prostitution, tatouages, association

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Pour 70% des Européens, les femmes ne sont pas capables d'être des scientifiques,femmes,sexisme,

20 Septembre 2015, 20:30pm

Publié par hugo



Pour 70% des Européens, les femmes ne sont pas capables d'être des scientifiques
Par Hortense Nicolet | Le 16 septembre 2015
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Selon les sondés, les femmes manqueraient avant tout de confiance en elles. Mais aussi de réseau, d'esprit de compétition, d'ambition, de persévérance, d'esprit rationnel, de sens pratique, de rigueur ou encore de capacités scientifiques.
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Près de sept Européens sur dix (67%) considèrent que les femmes n'ont pas les capacités pour « devenir des scientifiques de haut niveau ». C'est le résultat d'un sondage réalisé par l'institut français OpinionWay pour la fondation L'Oréal démontrant que les préjugés sur les femmes et la science « sont tenaces ». L'étude a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 5 032 personnes adultes en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne, en France et en Italie.


Les femmes affichent les mêmes préjugés que les hommes, réservant les équations et les thèses à la gent masculine. Seuls 33% des sondés pensent qu'il ne manque rien aux femmes pour réussir en sciences. « Les préjugés à l'égard des femmes sont tenaces », souligne mardi Hugues Cazenave, président d'OpinionWay, interrogé par l'AFP.


Ironiquement, les Allemands (présidés par Angela Merkel, une ancienne physicienne et chercheuse) sont les plus nombreux (71%) à penser que les femmes n'ont pas la capacité d'atteindre un haut niveau en science. Les Italiens ne sont pas loin derrière (70%) suivis par les Français et les Britanniques (64%). Les Espagnols seraient les plus ouverts (enfin, tout est relatif) avec 63% de la poulation qui pense ainsi.


Manque de confiance


Les femmes manqueraient de confiance en elles pour 25% des sondés, de réseau professionnel (21%), d'esprit de compétition (19%),d'ambition (15%) et d'intérêt pour les sciences (12%). Mais 11% pensent aussi qu'elles manquent de persévérance, d'esprit rationnel, de sens pratique, de rigueur ou encore de capacités scientifiques...


Selon cette étude, seuls 10% des sondés pensent que c'est en sciences que les femmes ont le plus d'aptitudes. Les filières qui conviennent le mieux aux femmes sont les métiers à vocation sociale pour 38% des personnes interrogées, la communication (20%) ou les langues (13%). On voit que le progrès et l'égalité sont en marche !


Pour autant, les Européens jugent souhaitable que la situation des femmes en sciences évolue. « Ils ont la volonté de faire bouger les lignes », souligne Hugues Cazenave.


Le chiffre de 3% de prix Nobel attribué à des femmes depuis sa création en 1901 est tout de même jugé « trop bas » par 66% des Européens. Ils sont d'ailleurs plus de 60% à souhaiter qu'il y ait dans le futur « autant de femmes que d'hommes » à recevoir la prestigieuse récompense.


Un milieu déjà gangréné par le sexisme


Le 10 juin, Sir Timothy Hunt, lauréat du prix Nobel en 2001, avait dû démissionner de son poste de professeur titulaire à la faculté des sciences de l'University College London à la suite des propos sexistes qu'il avait tenus. Plusieurs personnalités scientifiques avaient réagi comme Dorothy Bishop, professeur de neuropsychologie à l'université d'Oxford. « Nous sommes au cœur des préjugés contre les femmes dans la science, avec cette idée que nous ne pouvons pas être des candidates sérieuses parce que nous sommes trop émotives et, pire, parce que nous distrayons les hommes de leurs recherches par notre attrait sexuel », avait-elle déclaré.


La Royal Society, institution britannique qui promeut les sciences, publiait au lendemain de cette affaire un communiqué intitulé « La science a besoin des femmes ». Dans ce texte, elle rappelait que : « Trop de personnes talentueuses ne réalisent pas leur potentiel scientifique à cause de problèmes de genres et la Society veut faire en sorte de corriger cela. » Il y a visiblement du travail... lui aussi de haut niveau.


Avec AFP


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Tags : Sciences, femmes au travail, femmes en entreprise, préjugés

À PROPOS DE L'AUTEUR
Hortense Nicolet
Journaliste
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De plus en plus de Danoises fondent une famille sans père,femmes,famille,

20 Septembre 2015, 16:37pm

Publié par hugo



De plus en plus de Danoises fondent une famille sans père
Par Arièle Bonte | Le 18 septembre 2015
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Dans un pays où le don de sperme est banalisé, de plus en plus de Danoises, lassées d'attendre l'homme idéal, choisissent de fonder une famille sans père. Une tendance suivie par dépit.
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Au Danemark, parmi les bébés nés d'un don de sperme, un sur dix est élevé par une femme seule, qui a choisi de fonder une famille sans père. En 2014, cela représentait 478 bébés. Un chiffre encore faible, mais qui annonce une forte tendance, si l'on en croit les spécialistes. Car au Danemark, les traitements pour la fécondité sont gratuits et le don de sperme est complétement banalisé. Les femmes célibataires se sont emparées de cette opportunité pour créer leurs propres familles monoparentales. « Cette tendance est apparue en 2007, avec la gratuité des traitements pour la fécondité », explique au Guardian Karin Erb, directrice d'un laboratoire à l'hôpital universitaire de la ville d'Odense. « Au Danemark, tout le monde connaît une mère célibataire qui souhaite enfanter, même sans conjoint », poursuit la scientifique.


Des femmes plus âgées et éduquées


Le Danemark bat d'ailleurs le nombre de grossesses assistées par femme. Neuf cliniques se consacrent uniquement à la fécondation in-vitro. La banque du sperme Cyros International, l'une des plus importantes au monde, a vu, elle, une forte augmentation des candidates hétérosexuelles et célibataires. « Environ 50% de nos clientes sont célibataires et cela devrait monter à 70% d'ici 2020 », affirme Ole Jutland, le directeur de Cyros International au Guardian. La plupart de ces femmes sont surdiplômées. Le responsable parle d'une véritable « avalanche de femmes plus âgées et plus éduquées », particulièrement nombreuses dans la population danoise.


Le fruit d'un dépit amoureux


Alors que l'âge moyen des couples faisant appel à la fécondité assistée est de 33 ans, celui des mères célibataires qui ont recours à cette technique est de 36 ans. Dans l'ensemble, ces femmes tentent de trouver l'homme idéal qui pourra combler leur désir de maternité, attendent quelques années puis se résignent avant que l'horloge biologique ne sonne la fin de leurs rêves de maternité. Une sorte de plan B pour ces Danoises qui préfèrent faire et élever un enfant seules plutôt que d'imposer leur désir à un homme qu'elles ne sentent pas prêt pour la paternité.


Signe Fjord, psychologue de 41 ans, a raconté dans un ouvrage son propre cheminement avant d'enfanter seule : « "Est-ce que le monde a vraiment besoin de plus d'habitants ?", "Est-ce que je ne pourrais pas adopter ?". J'ai commencé à me rensigner mais l'adoption est pratiquement impossible pour une mère célibataire ou alors très chère », a confié la psychologue.


Des enfants heureux


Qu'advient-il de ces enfants sans père ? Ils semblent parfaitement heureux et performants, si l'on en croit les études scientifiques. Ils seraient même plus forts à l'école que les enfants de familles traditionnelles ou de divorcés. « Les Danoises célibataires par choix sont souvent des mères plus stables que celles qui ont vécu une séparation », avance Signe Fjord. «Installées dans un mode de vie stable, elles offrent un cadre plus serein et épanouissant», assure celle qui a fait un enfant toute seule.


Une communauté de mères célibataires


Avec ce nouveau modèle familial, une importante communauté de mères célibataires a vu le jour au Danemark. Ces femmes s'entraident et se soutiennent.Sous ses airs positifs, cette tendance renvoie toutefois à un problème : la taux de fertilité du Danemark stagne à 1,9 naissance par femme, ce qui ne permet pas le renouvellement de la population. Le gouvernement juge donc qu'il y a un travail d'éducation à faire auprès des hommes qui ne se sentent pas prêts à être pères. Mais aussi auprès de ces couples qui pensent que vie professionnelle et vie familiale sont incompatibles.


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Tags : famille, famille monoparentale, mère, pères, fertilité

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Les femmes sont moins touchées par les baisses de salaires,economies,salaires,

20 Septembre 2015, 16:34pm

Publié par hugo



Les femmes sont moins touchées par les baisses de salaires
Par Tatiana Chadenat | Le 17 septembre 2015
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L’écart salarial se réduit selon une étude de l’Insee parue mercredi. En 2013, le salaire moyen des hommes a légèrement baissé (0,4 % en euros constants) tandis que celui des femmes est resté stable. Trois questions à Nicole Roth, chef du département emploi et revenu d’activités de l’Institut, pour comprendre la tendance.
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Lefigaro.fr/madame. – Pourquoi les femmes sont-elles moins touchées par la baisse générale du salaire net ?
Nicole Roth. – Les Françaises sont de plus en plus qualifiées, diplômées, et accèdent plus souvent à des hauts postes. Le nombre important de femmes cadres en début de carrière ne date pas d’hier, mais aujourd’hui, leurs carrières progressent. C’est l’une des raisons qui explique que l’évolution du salaire des Françaises est plus dynamique ces dernières années. D’un autre côté, le revenu des hommes cadres a été touché par la conjoncture, notamment en raison de la part variable de leur rémunération (primes, épargne salariale) qui a diminué. Cela affecte tous les cadres mais comme les hommes sont plus nombreux à occuper des fonctions à responsabilité, ils sont plus impactés en moyenne. Pour les employés, le mouvement observé est le même dans un contexte de tertiarisation de l’économie, qui est plus favorable aux femmes.



L'écart salarial homme-femme se réduit selon l'Insee.
Photo Insee
En entreprise, les femmes ont investi des terrains autrefois réservés à leurs homologues masculins. Est-ce qu’il faut faire un lien entre leur engagement et la diminution du revenu des hommes ?
Non, il ne faut pas voir de concurrence entre les genres. L’économie est en expansion, il y a simplement une féminisation continue des postes à responsabilité. En réalité, plusieurs déterminants conjoncturels ont joué au détriment des hommes en 2013. Leur rémunération ne devrait pas continuer à diminuer. À l’inverse, les femmes bénéficient d'un phénomène structurel favorable qui compense la baisse conjoncturelle des rémunérations variables.


L’écart salarial reste important mais il a diminué - en passant de 20 % en moyenne à 19 % - la tendance devrait continuer ?
L’écart entre les salaires s'amenuise regulièrement, et pour des raisons structurelles, celui des femmes devrait continuer à augmenter. À job égal, la différence est même passée sous la barre des 10 %, pour arriver à 9,9% en 2013.


(1) Insee Première N° 1565 - septembre 2015 - Salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques


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Tags : écarts de salaires, egalite, discrimination, inégalité des sexes, inégalités salariales

http://madame.lefigaro.fr/societe/le-salaire-des-femmes-va-se-rapprocher-de-celui-des-hommes-170915-98303

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Une Europe centrale égoïste,protestant,racisme,

20 Septembre 2015, 16:01pm

Publié par hugo

LE PREMIER MINISTRE HONGROIS VIKTOR ORBAN© EUROPEAN PEOPLE'S PARTY/CC BY 2.0 VIA FLICKR
MONDEEUROPE CENTRALE 17 SEPTEMBRE 2015
Auteurs
Jean-Noël de Bouillane de Lacoste
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Une Europe centrale égoïste


Jean-Noël de Bouillane de Lacoste décrypte l'attitude de cette partie de l'Europe hostile à tout accueil des réfugiés.


Le 4 septembre, les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du « groupe de Visegrad » (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie), réunis à Prague, ont fait connaître leur refus des « quotas » obligatoires proposés par la Commission européenne pour accueillir les quelque 160 000 migrants présents en Europe dans des conditions précaires. Ils ont confirmé ce refus à leur collègue allemand venu tenter de leur faire entendre raison. Leur motivation ? « Garder le contrôle du nombre des réfugiés qu’ils accepteraient ». Leur nombre, et aussi, sans le dire, leur qualité...


Cette attitude, qui fait bon marché du double devoir de solidarité de ces États, à la fois vis-à-vis des migrants et vis-à-vis des autres États membres de l’Union européenne, est choquante. Mais elle n’est pas sans explication.


Il est clair que l’arrivée en masse de demandeurs d’asile venus de l’autre côté de la Méditerranée constitue pour ces pays, aux populations relativement homogènes, un événement inquiétant. On sent, dans les propos des responsables de ces pays, une extrême réticence à l’égard des populations du Proche et du Moyen-Orient, dont le Haut Commissaire pour les réfugiés évalue à 400 000 cette année et 450 000 l’an prochain le nombre des migrants.


Racisme ordinaire


Cette hostilité, qui relève du racisme ordinaire, s’exprime par un argument évidemment irrecevable : ce sont des musulmans, ils n’ont pas leur place chez nous.


C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre slovaque en se disant prêt à accueillir « 200 chrétiens » puisqu’il n’y avait pas de mosquées dans son pays... Et son collègue hongrois d’invoquer une menace à « l’identité de l’Europe chrétienne », ce qui a amené le président polonais du Conseil européen à lui répondre que le christianisme devait bien plutôt nous amener à « aider nos frères dans la détresse ».


Ce même Premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’est singularisé en dotant ses 175 kilomètres de frontières avec la Serbie de grillages et de rouleaux de fil de fer barbelé, surveillés par l’armée. Cette initiative, approuvée il faut le dire par une majorité de ses compatriotes, est venue illustrer sa vision d’une Europe forteresse, à l’opposé de cette terre d’asile à laquelle aspirent tant de rescapés de pays en guerre et de traversées hasardeuses.

http://reforme.net/une/monde/europe-centrale-egoistean

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Du climat aux réfugiés, choisir la vie,protestant,reforme,

20 Septembre 2015, 15:53pm

Publié par hugo

"Accueillerons-nous ces personnes, ces individus, ces êtres humains, ces prochains ? Avec des pierres ou avec des fleurs ?"© James Gordon (réfugiés irakiens à Damas, en Syrie) [CC BY 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons


Bible & actualitéUrgence 17 septembre 2015


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Marie-Odile Wilson


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Du climat aux réfugiés, choisir la vie


Environnement et réfugiés, l’heure du choix. Un texte de Marie-Odile Wilson, pasteure de l'Église protestante unie de France en Corse.


Seule dans ma voiture l’autre jour, j’ai entendu la « boutade humoristique » – ce sont ses propres mots – de monsieur Devedjian : « Les Allemands nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes. » J’ai poussé un cri horrifié. J’ai repensé à cette leçon de Jésus : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur, mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui rend l’homme impur. » Le poids des mots ! Voilà en tout cas une plaisanterie qui pour moi n’en est pas une, et j’ai beau faire, je reste horrifiée par ce qu’elle véhicule de négation de la souffrance.


Dans cette époque agitée qui est la nôtre, la tentation des petites phrases est grande, au cœur du tohu-bohu médiatique, le besoin d’être vu, connu, reconnu (élu ?) conduit à la surenchère. Il y a donc ceux qui parlent, à tort et à travers parfois.


Et, Dieu merci, il y a ceux qui agissent. L’urgence nous presse de toute part. Il est temps. Les appels de nos Églises se multiplient, émanant de la FPF, de nos conseils régionaux, du pape. Les champs d’action sont circonscrits : l’urgence est à la sauvegarde de la création, l’urgence est à l’accueil des défavorisés, sans distinction. Et les initiatives fleurissent : assises chrétiennes de l’écologie à Saint-Étienne en août, qui ont réuni 2 000 personnes, autour d’un contenu, de l’aveu même d’une participante, d’une grande richesse, d’une grande variété, d’une grande spiritualité.


Ne plus tergiverser


Et des communes qui se mobilisent pour accueillir des migrants, avec des retombées heureuses inattendues, ici une école qui ne fermera pas, un village redynamisé. Là, un monastère désaffecté qui, en 24 heures, a pu être remis sommairement en état, et équipé de 80 lits. Ailleurs, des gens se rassemblent, de tous horizons, confessionnels ou non, avec le désir de faire quelque chose.


L’urgence nous pousse, l’urgence nous met debout, c’est l’heure du choix. Un choix aussi radical que celui que pose Dieu dans le Deutéronome : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance. » Il s’agit de choix qui engagent notre postérité. C’est fondamental à entendre.


Pourtant dans ce maelström d’émotions qui m’agite depuis quelques mois, une graine d’espérance est profondément enracinée dans mon cœur. Car, dans l’urgence de si belles choses ont été accomplies au cours des âges, dont nous goûtons encore les fruits : des réveils sociaux dans nos Églises ont été porteurs de grandes réalisations en œuvrant auprès des plus petits, comme l’Armée du Salut, la Fondation John-Bost, la Cimade et j’en passe.


L’urgence est là. Il nous faut choisir. Il n’est plus temps de tergiverser. Le passage du Deutéronome cité plus haut se poursuit ainsi : « En aimant le Seigneur, ton Dieu, en l’écoutant et en t’attachant à lui. » Et un certain Jésus de Nazareth accrochait solidement entre eux l’amour de Dieu et l’amour du prochain. L’un n’irait donc pas sans l’autre ? Il n’est plus temps de se poser douillettement la question. Il est temps de témoigner, en action.


Et parce que je ne vois pas de meilleure manière de vaincre la peur qui nous étreint devant le flot qui se presse à nos portes que de l’anticiper : accueillerons-nous ces personnes, ces individus, ces êtres humains, ces prochains ? Avec des pierres ou avec des fleurs ?


Pour éviter cette submersion dont certain(e)s nous menacent, n’est-il pas plus que temps de choisir la vie ? Celle de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, qu’ils soient déjà là, depuis longtemps ou non, ou encore à venir, car il n’y a pas à choisir entre les solidarités, c’est la raison pour laquelle nous nous devons de nous lever en masse, pour notre terre, pour nos frères et sœurs, en nous réjouissant d’avance, dans l’espérance d’un tel mouvement, de ce que la vie, alors, nous déversera, à foison, comme bénédictions.
http://reforme.net/une/religion/climat-aux-refugies-choisir-vie

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