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Pourquoi la crise affole les statistiques de la pauvreté,economies,france,

23 Septembre 2015, 20:43pm

Publié par hugo

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Pourquoi la crise affole les statistiques de la pauvreté
21 septembre 2015 - Le taux de pauvreté baisse en pleine crise. Comment est-ce possible ? La réponse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


En 2013 [1], comme en 2012, la pauvreté a baissé. Vous avez bien lu. Pas grand-chose, mais l’indicateur pourrait est passé de 14 à 13,7 %, comme nous vous l’avions annoncé et comme en 2012 [2].


Comment la pauvreté peut-elle diminuer en pleine crise ? L’événement est surprenant. En 2013, le nombre de demandeurs d’emplois a augmenté de 220 000, selon Pôle emploi et le nombre de titulaires de minima sociaux de 170 000, selon le ministère des Affaires sociales. La baisse n’est pas l’effet du plan de lutte contre la pauvreté qui ne comprend que très peu de mesures concrètes, mais - paradoxe de l’histoire statistique -, le résultat de l’aggravation de la crise, qui touche une frange de plus en plus large de la population.


Pour saisir toute la subtilité du phénomène, il faut se pencher sur la méthode de calcul du seuil de pauvreté. En France – et en Europe en général – ce seuil est mesuré de façon relatif (en proportion) au niveau de vie médian, niveau qui sépare l’effectif des ménages en deux, autant gagne plus, autant moins. Or, la crise ne touche plus seulement les plus pauvres, mais aussi les couches moyennes qui vivent avec environ 1 600 euros par mois pour une personne seule. Dans le secteur privé, mais aussi dans le public où les salaires diminuent comme cela a été le cas notamment en 2013.


Ainsi, le niveau de vie médian baisse ou stagne comme cela a été le cas en 2013. Résultat, le seuil de pauvreté en fait de même, et une partie des ménages cessent alors d’être considérés comme pauvres alors que leurs revenus n’ont pas changé où ont été revalorisés un peu plus que l’inflation. Cet effet, valable au moins au seuil de 60 %, est plus fort que l’augmentation du nombre de ménages qui voient leurs revenus diminuer (par exemple en passant par la case chômage) et tombent sous ce seuil. Au bout du compte, la pauvreté – ainsi mesurée - diminue [3].


Le taux relatif de pauvreté, qui hier faisait consensus parmi tous les experts français, commence à faire tâche en pleine récession et à susciter le débat. Cet indicateur ne mesure pas un niveau de pauvreté absolu, mais les inégalités entre le bas de l’échelle des revenus et le revenu médian. Pendant la crise, ces inégalités entre pauvres et classes médianes s’aplatissent un peu. C’est tout simplement ce que nous raconte cette histoire de diminution du taux de pauvreté.


Dispose-t-on au moins d’indicateurs alternatifs ? Hier boudés, voici que l’on redécouvre les taux de pauvreté à 50 voire 40 % de la médiane, plus éloignés et moins sensibles à la baisse du niveau de vie médian. Mais, au fond, ils fonctionnent de la même façon : que le seuil soit à 40, 50 ou 60 %, il baisse.


Peut-on au moins se reporter sur les indicateurs de la pauvreté en « conditions de vie » ? Ces indicateurs mesurent des privations : ils ont été très à la mode ces dernières années, mais patatra : là non plus, rien ne marche comme cela devrait. Les privations se réduisent aussi en pleine crise. Pour partie parce que notre modèle social protège les plus démunis, mais surtout, comme l’explique un document de travail de l’Insee, ces données constituent un bric-à-brac dont on peine au fond à comprendre le sens, qui intègrent trop de critères subjectifs et notamment des populations aisées qui disent ne pas avoir assez d’argent. Sauf à être le plus riche, on est toujours le pauvre d’un autre. Même l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, qui hier croyait dur comme fer à ces indicateurs, nous indique que le « choix des items [qui constituent l’indicateur] ne peut pas être considéré comme faisant l’objet d’un consensus intangible ». Comprenez qu’ils ne valent pas grand-chose. A remiser donc.


Cette situation nous éclaire une nouvelle fois sur l’indigence du débat sur les outils de mesure de la pauvreté, utilisés comme argent comptant. L’Observatoire des inégalités avait déjà alerté, sans que cela fasse beaucoup de bruit, sur les risques de l’indicateur de pauvreté relative à 60 % du niveau de vie médian et l’exagération du niveau de la pauvreté. On commence à voir le début du problème. Le phénomène actuel devrait au minimum nous amener à se poser la question de la nécessité de définir un seuil absolu : combien faut-il gagner pour vivre dignement, et donc, de quoi a-t-on besoin ? Pas pour remplacer le taux relatif - car au fond la pauvreté se mesure en regard de normes sociales et notamment de niveau de vie -, mais pour le compléter.


Les données publiées par l’Onpes sur les revenus nécessaires pour une « participation effective à la vie sociale », à partir du travail de « citoyens experts » qui élaborent un « consensus éclairé » vont dans ce sens. Certes, les résultats peuvent faire sourire : en-dessous de 1 400 euros pour une personne seule, on ne participerait pas « effectivement à la vie sociale ». Conception étrange de la participation : la moitié des personnes seules vivent avec moins que cela. L’indicateur est tellement large qu’il ne veut plus rien dire.


L’idée de définir un budget minimum - jusqu’à présent très critiquée [4] - va dans le bon sens [5]. Cela ne règlera pas totalement le problème, car il faudra bien élever le seuil au fil du temps, en fonction de l’enrichissement du pays : mesurer la pauvreté en France en 2015 avec les besoins des années 1950 n’aurait aucun sens. Au moins, le seuil ne devrait pas baisser en période de crise si l’on n’ajuste pas les besoins de base au moindre soubresaut des revenus. La mesure pourrait être utilisée en complément d’un indice de pauvreté relatif, permettant de débattre des biens et services essentiels pour vivre sans tomber dans la conception ultra-large de « participation à la vie sociale », bien plus complexe.


Enfin, il s’agirait d’aller dans le détail des données sur les privations en matière de conditions de vie. Etre pauvre, c’est bien être « privé de ». Ces données offrent des éléments concrets : qui n’a pas assez pour se payer tel ou tel bien ? L’enquête est réalisée tous les ans par l’Insee, mais elle n’est pas publiée car l’institut n’a pas les moyens humains pour le faire. Une mine d’informations n’est ainsi pas utilisée. On en trouve cependant une petite partie sur le site de l’institut européen Eurostat. Ainsi, en France, 2,5 % de la population n’a pas les moyens de se payer un ordinateur, 0,5 % n’a ni baignoire ni douche, 28 % ne peut se payer une semaine de congés loin du domicile (données 2013). Il y aurait beaucoup à dire sur le flou de ces indicateurs [6] mais, améliorés, ils pourraient décrire le déficit d’accès à un ensemble de biens et services collectivement jugés indispensables.


Louis Maurin


Photo : Virginie de Galzain


Notes


[1] En France on connaît le taux de pauvreté deux ans et demi après.


[2] Au seuil de 60 % du niveau de vie médian. Le chiffre que nous présentons est recalculé pour qu’il soit cohérent avec les séries historiques


[3] Au passage, le seuil de pauvreté dit « ancré dans le temps » (revalorisé uniquement de l’inflation), qui avait été proposé sous la précédente majorité, lui aussi vertement critiqué, n’aurait pas diminué.


[4] C’est ainsi que font les Américains, qui ne réactualisent que très peu le seuil.


[5] L’Union nationale des associations familiales calcule depuis très longtemps des « Budgets types » pour un certain nombre de types de familles qui correspondent au minimum pour vivre une vie « décente », un cran en-dessous de ceux de l’Onpes.


[6] Par exemple, « loin » ne veut pas dire grand chose dans la réponse sur les congés, et les personnes interrogées répondent le plus souvent sur leur situation (ils ne partent pas) plutôt que sur leurs capacités financières précises.


Date de rédaction le 21 septembre 2015


Dernière révision le 22 septembre 2015


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La pauvreté progresse en France,economie,france,

23 Septembre 2015, 20:40pm

Publié par hugo

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La pauvreté progresse en France


22 septembre 2015 - La France compte entre 4,9 et 8,5 millions de pauvres selon la définition adoptée. Depuis 2002, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million (+29 %) au seuil de 50 %. La baisse récente est due à une diminution du seuil de pauvreté.


En 2013, la France comptait selon l’Insee [1] 4,9 millions de pauvres si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [2] et 8,5 millions si l’on utilise le seuil à 60 %. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %.


La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté d’un million (+ 29 %) et au seuil de 60 % de 900 000 (+ 12 %). Au cours de cette période, les taux sont passés respectivement de 6,5 % à 7,7 % et de 12,9 % à 13,7 %. Le mouvement de hausse constitue un tournant dans l’histoire sociale de notre pays depuis les années 1960. La dégradation économique enregistrée depuis 2008 pèse tout particulièrement sur les plus modestes.


Les années récentes sont tout d’abord marquées par une forte hausse de la pauvreté. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil de 50 % comme à celui de 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux à 50 % s’est élevé de 7,1 % à 8,2 %. Mais la crise pèse de plus en plus largement et notamment sur le niveau de vie médian. Résultat, ce dernier diminue ou stagne, ce qui entraîne une réduction du seuil de pauvreté (calculé en proportion de ce revenu médian) en pleine crise (lire notre article). En 2013, l’augmentation du RSA de 18 euros mensuels (+3,7 %) et des allocations logement auraient joué favorablement sur le nombre et le taux de pauvreté selon l’Insee. La progression du chômage et du nombre de titulaires de minima sociaux (+170 000 en 2013) ne va pas vraiment dans le sens d’une amélioration de la situation des plus démunis.








Avertissement :
L’Insee ayant introduit une rupture de série en 2010 et en 2012, nous avons recalculé les données en tenant compte de cette rupture pour permettre les comparaisons dans le temps, impossibles sinon. Les données différent donc légèrement de celles diffusées par l’Insee.
Photo / © defun - Fotolia.com


Notes


[1] L’institut a changé deux fois de méthode, pour l’année 2011 et 2013. Nous avons recalculé les données pour qu’elles soient compatibles avec les années antérieures.


[2] Lire notre article sur les seuils de pauvreté


Date de rédaction le 21 octobre 2013




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Trop de vieux hommes blancs à la télé ? Delphine Ernotte choque les réacs,femmes,parites,egalites,

23 Septembre 2015, 20:25pm

Publié par hugo

MÉDIAS
Trop de vieux hommes blancs à la télé ? Delphine Ernotte choque les réacs


mercredi 23 septembre 2015 16:19 par Arnaud Bihel Laisser un commentaire

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Ernotte_Europe1
Delphine Ernotte sur Europe 1 le 23 septembre 2015. Capture d’écran
« On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change », déclare la nouvelle patronne de France Télévisions. La réacosphère s’émeut.





Delphine Ernotte veut une télévision qui reflète la diversité. C’est ce qu’a expliqué la nouvelle directrice de France Télévisions, mercredi 23 septembre sur Europe 1, où elle a affiché son ambition de « transformer » la télévision publique.


Jean-Pierre Elkabbach, homme blanc de plus de 70 ans, n’a pas manqué de l’interroger sur la parité femmes/hommes. Respecté dans son équipe de direction, le principe de parité le sera-t-il aussi « dans les programmes, la présentation, l’animation ? ».


Réponse sans ambages de Delphine Ernotte : « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ». Il faut « des femmes, des jeunes, toutes les origines », a insisté la nouvelle patronne de France Télévisions.


Voir ici, à la 8ème minute :









Voilà qui n’a pas fait que des heureux. Un autre homme blanc, de plus de 60 ans, le chroniqueur du Figaro Ivan Rioufol, n’a pas hésité à y voir une marque de « racisme officiel de la télévision d’Etat ».




L’éditorialiste du Figaro a même précisé sa « pensée » dans une interview accordée… au Figaro.


La réacosphère – sur les réseaux sociaux et les blogs de droite extrême – lui a emboîté le pas, dénonçant un « racisme anti-blanc ». Et pas de sexisme anti-hommes, alors ?


La nouvelle présidente de France Télévisions ne fait pourtant que rappeler une évidence. Les femmes représentent à peine plus d’un tiers des personnes dans les programmes de télévision : 36% en 2014, selon la dernière étude du Conseil supérieur de l’audiovisuel.


Le CSA qui soulignait encore dans son dernier rapport sur la diversité, en 2014, la « nécessité démocratique de représenter la France dans toute sa diversité ». Et relevait qu’en 2013, 16% des personnes apparaissant sur les écrans étaient perçues comme « non blanches ».





Lire aussi notre dossier : CHERCHE FEMMES À L’ANTENNE





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Toujours pas de femme ministre en Grèce,femmes,parite

23 Septembre 2015, 20:21pm

Publié par hugo

OPE / MONDE, PARITÉ
Toujours pas de femme ministre en Grèce


mercredi 23 septembre 2015 11:25 par La rédaction Laisser un commentaire

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Tsipras
Alexis Tsipras en février 2015. Par primeministergr sur Flickr (CC BY-SA 2.0)
Les rares femmes dans le nouveau gouvernement d’Alexis Tsipras sont secrétaires d’Etat. En Australie, en revanche, il y a du mieux.





Viril, à nouveau très viril, le nouveau gouvernement en Grèce. Entre la démission d’Alexis Tsipras en août et les législatives du 20 septembre, le gouvernement de transition était le premier dirigé par une femme – la présidente de la Cour suprême Vassiliki Thanou. Mais le nouveau gouvernement d’Alexis Tsipras, formé mardi 22 septembre après la victoire de son parti Syriza aux élections législatives, est à nouveau une affaire d’hommes. Comme c’était déjà le cas dans sa première équipe en janvier.


Les 16 ministres de plein exercice sont tous des hommes (comme dans deux autres gouvernements de l’Union européenne : la Hongrie et la Slovaquie). Les 8 femmes de ce gouvernement grec, on les retrouve parmi la trentaine de secrétaires d’Etat – ou au poste de porte-parole pour Olga Gerovasili.


Le 21 septembre, Alexis Tsipras se réjouissait d’avoir obtenu « un mandat de 4 ans pour une Grèce plus forte et plus juste ». Si les défis du pays sont évidemment avant tout économiques, 4 ans ne seront pas de trop pour penser aussi, au moins un peu, à la féminisation de la vie politique…


A l’autre bout du monde, un gouvernement s’est en revanche féminisé. Celui du nouveau Premier ministre conservateur Malcom Turbull, en Australie.


Le gouvernement de Tony Abbott, qui avait pris ses fonctions deux ans plus tôt, ne comptait qu’une femme ministre. Elles sont désormais 5 (sur 21 membres) dans le gouvernement investi le 19 septembre par son successeur, Malcom Turbull.


Parmi elles, Marisa Payne, la première femme ministre de la Défense – un poste décidément de plus en plus féminin. Une autre, Michaelia Cash, est à la fois ministre de l’Emploi et des Femmes. Dans le précédent gouvernement c’est le Premier ministre Tony Abbott, régulièrement critiqué pour sa misogynie, qui était personnellement en charge des droits des femmes….





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« La Belle Saison » : cachez ces lesbiennes…,femmes,homophobies,sexisme,

23 Septembre 2015, 20:18pm

Publié par hugo

« La Belle Saison » : cachez ces lesbiennes…


mardi 22 septembre 2015 17:49 par Marina Fabre Laisser un commentaire

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Affiche_Belle_SaisonHomophobie ? La réalisatrice Catherine Corsini a répondu au maire d’extrême-droite qui a cherché à censurer l’affiche de son film La belle saison, histoire d’amour entre deux femmes.




À Camaret-sur-Aigues, depuis quelques jours, la polémique enfle. Le maire de cette ville du Vaucluse, Philippe de Beauregard (Ligue du Sud, soutenu par le Front National), en place depuis l’année dernière, aurait censuré l’affiche du film « La belle saison ».
En cause : la nudité suggérée de deux femmes enlacées, en l’occurrence Izia Higelin et Cécile de France, dont le baiser semble imminent. Une affiche annonciatrice puisque la réalisatrice Catherine Corsini filme l’histoire d’amour entre une professeure d’espagnol parisienne et une jeune fermière sur fond de féminisme et de naissance du MLF (Notre critique à lire ici).


Philippe de Beauregard, choqué par cette nudité – et non par l’homosexualité, il s’en défend – a donc décidé de retirer l’affiche du film du hall de la mairie et de ne pas le promouvoir sur le site de la commune, contrairement aux autres films projetés par l’association Cinéval. Christophe Ricard, président de ce cinéma itinérant, raconte aux Nouvelles NEWS : « Notre équipe de bénévoles s’apprêtait à effectuer l’affichage du film, comme d’habitude, quand le maire leur a signalé qu’il était préférable qu’aucune affiche de La belle saison ne soit placardée ».


Ainsi, dans un premier temps, le maire aurait demandé la censure de l’affiche sur tous les spots de Camaret-sur-Aigues. Face au rejet de sa demande par l’équipe de bénévoles, il décide de retirer l’affiche du hall de sa mairie. « Des habitants nous ont prévenu », poursuit Christophe Ricard. « Nous avons par la suite eu un entretien – prévu de longue date – avec le maire. C’était la première fois que nous le rencontrions. Pour lui, le film n’était pas adapté à une programmation tout public, il aurait aimé qu’on puisse y mettre un avertissement. Il nous a confié qu’il avait vu le film, qu’il avait été choqué ».


Et même si le maire a confirmé à Christophe Ricard que la convention qui liait son association à Camaret-sur-Aigues n’allait pas en pâtir, la pilule passe mal : « Si le maire s’immisce dans notre programmation, s’il ne veut pas que l’on promeuve les films qui ne sont pas compatibles avec ses valeurs, ça va être très compliqué ».


« Est-ce la caméra qui découvre les poils pubiens d’une actrice, en gros plan comme un tableau, qui vous trouble, ou est-ce de voir deux femmes s’aimer ? »


Cette censure, limitée à deux spots – les affiches n’ayant pas été retirée des autres panneaux municipaux pour l’instant – a fait réagir. Dès le 18 septembre, Fleur Pellerin, ministre de la Culture tweetait :




Quelques jours plus tard, lundi 21 septembre, la réalisatrice du film, Catherine Corsini, répondait au maire FN dans une lettre ouverte : « Ce qu’on voit dans La Belle Saison, c’est la nudité des corps, dans leur liberté, dans leur beauté et dans leur insouciance face au désir, ce sont les visages, les rires, les sourires de deux femmes qui évoquent l’appétit de la vie. Est-cela qui vous choque ? Est-ce la caméra qui découvre les poils pubiens d’une actrice, en gros plan comme un tableau, qui vous trouble, ou est-ce de voir deux femmes s’aimer ? »


Sur ce point justement, le maire affirme qu’il aurait eu la même réaction vis-à-vis d’un couple hétérosexuel. Dans un communiqué intitulé « Ni interdiction, ni promotion » il renverse les arguments de censure et prétend défendre sa « liberté d’expression » et son « droit à la critique ». Il réaffirme son argument principal : « Le film comprend de nombreuses scènes de nature à perturber un jeune public, ne fait l’objet d’aucune restriction d’âge ni de moindre avertissement à l’attention des parents ».


« Je pense que la peur derrière cette censure, c’est que l’on représente l’homosexualité comme l’hétérosexualité »


Pourtant Christophe Ricard a confirmé aux Nouvelles NEWS que d’autres affiches de films présentant des personnes dénudées ont été placardées dans la ville depuis l’élection du maire FN. « Et même si les affiches n’étaient pas explicites, le contenu et le scénario auraient été sujets à controverse pour le maire », a t-il précisé.


Alors, homophobie ? Pour Marie Kirschen, rédactrice en cheffe de la revue lesbienne Well Well Well, « les films hétéros qui créent la polémique ont un autre niveau d’érotisme, on pense notamment au film de Gaspard Noé. Dans La belle saison il n’y a pas de pornographie, il y a quelques scènes d’amour mais cela reste très pudique ». Et de poursuivre : « Je pense que la peur derrière cette censure, c’est que l’on représente l’homosexualité comme l’hétérosexualité. Cela signifie qu’elle est normale et de même valeur. De plus, la sexualité des lesbiennes est souvent niée parce qu’elle ne comprend tout simplement pas de pénis. Ici, sur cette affiche et dans le film, cette sexualité est évoquée, elle est montrée de manière naturelle. Cela fait peur aux homophobes ».


Lire aussi : Les lesbiennes encore invisibles


Un enjeu que Christophe Ricard a saisi : « Au-delà de la nudité, ce film parle d’homosexualité et de libération de la femme avec la création du MLF, le maire est proche de certains catholiques intégristes, cela n’a pas dû lui plaire ».


Philippe de Beauregard apparaît en effet très proche de l’Eglise. Sur son blog, il se félicite de la récente « consécration de sa ville au Sacré-Cœur ». Et reprend un article paru dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » soulignant qu’il « s’engage à prendre des décisions conformes à l’enseignement de l’Eglise » (mais pas au point d’emboîter le pas aux évêques qui appellent à la solidarité avec les réfugiés…).


Catherine Corsini en profite pour le rappeler : « La nudité féminine était là, bien avant l’apparition de la religion chrétienne, symbole de fertilité, d’érotisme, et symbole de la famille ».








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« Mustang » dans la course aux Oscars,femmes,feministes,

23 Septembre 2015, 20:12pm

Publié par hugo

NÉMA
« Mustang » dans la course aux Oscars


mardi 22 septembre 2015 17:17 par Valérie Ganne Un commentaire

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Non, le film de la franco-turque Deniz Gamze Ergüven n’est pas encore dans la short list des prétendants aux Oscars. Mais Mustang vient de franchir la première barrière.


Mustang





Mustang trace sa route. Le film de la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven a été sélectionné par le comité français pour représenter la France aux prochains Oscars, dans la catégorie « film en langue étrangère ». Ce premier film plein d’énergie, qui raconte la rébellion de cinq sœurs Turques dont la maison familiale est devenue prison, Les Nouvelles NEWS le recommandaient chaudement à sa sortie dans les salles en juin dernier.


Lire : « Mustang », quand les filles se rebellent


Il reste toutefois prématuré, comme le clament plusieurs titres français, d’écrire que Mustang « représentera la France aux Oscars. » Proposé par la France, il ne sera pas forcément dans la sélection finale de l’Académie des Oscars, qui sera annoncée le 14 janvier. La 88ème cérémonie des Oscars aura lieu le 28 février 2016.


C’est en 1995 qu’une réalisatrice a remporté pour la première fois l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Il s’agissait de la Néerlandaise Marleen Gorris pour Antonia et ses filles. Deux autres réalisatrices ont été primées depuis dans cette catégorie : l’Allemande Caroline Link pour Nowhere in Africa, en 2002, et la Danoise Suzanne Bier pour Un monde meilleur, en 2010.












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UNE RÉFLEXION SUR “ « MUSTANG » DANS LA COURSE AUX OSCARS ”
journaliste
23 SEPTEMBRE 2015 À 10:10
Une autre occasion de se réjouir : Mustang a dépassé les 450 000 spectateurs en France ce qui est formidable pour un premier film d’une inconnue avec des actrices tout aussi inconnues et entièrement en turc.
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Les Françaises n'allaitent pas assez longtemps,femmes,sante,bebe

23 Septembre 2015, 20:10pm

Publié par hugo



Les Françaises n'allaitent pas assez longtemps
la rédaction | Le 22 septembre 2015
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La durée moyenne d'allaitement des bébés en France s'est progressivement allongée depuis les années 1990 pour atteindre environ quatre mois aujourd'hui. Une période qui demeure pourtant trop brève par rapport aux recommandations, souligne une étude publiée mardi.
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Quatre mois, c'est la durée médiane d'allaitement d'un enfant par sa mère en France. « Peut mieux faire », commentent les spécialistes. « Malgré son allongement depuis les années 1990, la durée de l'allaitement en France reste très éloignée des recommandations du PNNS (Programme national nutrition santé) et encore plus de celles de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) », soulignent des chercheurs de l'Inserm et de l'université Paris-Descartes dans une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'InVS.


En France, le PNNS préconise l'allaitement exclusif jusqu'à au moins quatre mois et « si possible » jusqu'à six mois. De son côté, l'OMS recommande l'allaitement maternel « exclusif » jusqu'à l'âge de 6 mois et un allaitement partiel jusqu'à 2 ans. Le lait maternel couvre en effet tous besoins alimentaires du bébé pendant les six premiers mois de sa vie. L'allaitement est réputé avoir des effets bénéfiques sur la santé du nourrisson et sur celle de la mère, qui vivrait alors plus sereinement la période post-partum.


Niveau de vie et durée d'allaitement vont de pair


L'étude qui a suivi pendant un an 18 000 bébés nés en France en 2011 montre qu'on est encore loin du compte. Seulement 9,9% des mères suivent les recommandations de l'OMS aux six mois du bébé, à savoir poursuivre une alimentation au sein de manière « prédominante » (lait maternel seul, avec éventuellement de l'eau et des jus de fruits). Si une majorité de mères (près de 70%) entame un allaitement naturel à la naissance de leur enfant, un mois après la proportion des femmes allaitantes chute à 53,8%. Six mois après, la part des mères qui poursuivent l'allaitement n'est plus que de 19,2%.


Des facteurs liés à la situation familiale, à l'emploi, à l'éducation et à la culture limitent cette pratique, soulignent les chercheurs. Les mères qui ont comme niveau d'études le CAP, le BEP ou le lycée, celles qui ont de moins de 30 ans, vivent seules ou en couple sans être mariées sont celles qui allaitent le moins longtemps. Les femmes en surpoids ou qui fument tendent aussi à arrêter de manière prématurée. Au contraire, un revenu élevé pour le foyer est associé à une durée d'allaitement plus longue. Les mères qui sont en congé parental et qui avant l'accouchement occupaient un poste de cadre sont celles qui sont les plus assidues à l'allaitement.


(Avec AFP)


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Tags : maternité, allaitement, enfant, Santé

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Au Maroc, une piscine interdite aux chiens et aux femmes,femmes,sexisme,

23 Septembre 2015, 20:05pm

Publié par hugo

AccueilSociétéActu société

Au Maroc, une piscine interdite aux chiens et aux femmes
Par Hortense Nicolet | Le 22 septembre 2015
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Dans le club de natation de Lanoria à Mohammedia, près de Casablanca, les femmes de plus de 12 ans sont interdites de baignade. La polémique a éclaté après la diffusion du cliché du réglement intérieur sur les réseaux sociaux.
En ce moment
Un mariage sans fausse note
Un mariage sans fausse note
Comme dans toutes les autres piscines, il est interdit de fumer, d’être accompagné de son chien ou encore de courir sur les bords des bassins du club de Lanoria à Mohammedia. Mais ce n'est pas tout : les femmes de plus de 12 ans y sont interdites de baignade.


Karim, un habitant de Casablanca, a fait la découverte de ce réglement intérieur un peu particulier samedi alors qu’il était en balade avec sa famille. L’homme a tout de suite partagé son indignation sur les réseaux sociaux. « C’est ma femme qui a vu l’affiche, déclare-t-il à Metronews. On a pris la photo et on est allé voir la réception. On nous a confirmé l’interdiction pour ma femme et notre adolescente de se baigner. » Pour lui, dès lors, hors de question de remettre les pieds dans l’établissement. Il apprendra par la suite que la piscine possède un bassin couvert réservé aux femmes, ce qui justifierait cette interdiction.


La chargée de communication, Misryne Elamrani, contactée par Metronews, a voulu calmer les tensions : « Conformément aux convictions religieuses du propriétaire, le club a des piscines séparées. Un bassin pour les hommes, un bassin pour les femmes et un mixte pour les enfants. La photo de cette affiche a été prise à l’entrée du bassin réservé aux hommes mais ce qu’on ne dit pas, c’est que le même panneau est posé devant le bassin des femmes stipulant : "Interdit aux hommes de plus de 12 ans, aux chiens et à tout le reste". »







Elle reconnaît cependant que la formulation est ambiguë et n’hésite pas à pointer du doigt l’agence de communication engagée pour réaliser le panneau informatif : « L’agence de communication avec laquelle nous travaillons a mal formulé les choses. À douze ans, une fille n’est pas une femme. L’affiche sera donc modifiée, mais les règles ne changeront pas. »


Face à la médiatisation du règlement, et cette publicité inattendue pour son club, Misryne Elamrani s’est réjouie : « Depuis cette polémique, nous avons eu un bond des inscriptions. Certaines personnes demandent ce genre de séparations au Maroc et les femmes voilées veulent pouvoir se baigner tranquillement. Vous savez, certains hommes sont des pervers ! »


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Tags : femmes voilées, sexisme, Maroc

À PROPOS DE L'AUTEUR
Hortense Nicolet
Journaliste
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Le nouveau plan d'action de Paris pour lutter contre les violences sexuelles sur les mineurs,violences,sexes,

23 Septembre 2015, 20:00pm

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / Le nouveau plan d'action de Paris pour lutter contre les violences sexuelles sur les mineurs


Le nouveau plan d'action de Paris pour lutter contre les violences sexuelles sur les mineurs
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Publié par Roumaïssa BENAHMED
Publié aujourd'hui à 15:50


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Anne Hidalgo, la maire de Paris, a adopté un plan d'action pour lutter contre les violences sexuelles sur les mineurs basé sur la détection et la prévention de ces actes.
Face aux nombreuses accusations d’agressions sexuelles sur enfants perpétrées par des animateurs municipaux dans la capitale française, Anne Hidalgo, la mairie de Paris, a décidé d’agir en proposant un plan de lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs axé sur deux volets, la détection et la prévention, selon une information dévoilée par le Parisien ce mercredi. Ainsi, 13 000 agents parisiens en contact avec les enfants seront passés au fichier des délinquants sexuels, le fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV). Ce sont en fait 6000 fonctionnaires qui ont été ajoutés aux 7000 déjà contrôlés au moment de leur embauche, puis une fois par an.




Anne Hidalgo, maire de Paris © Getty
Anne Hidalgo, maire de Paris
Image d'illustration : Des enfants dans une cour d'école
Le FIJAISV "a un périmètre beaucoup plus large, et la conservation des données y est plus longue", selon le quotidien. Des cas récents ont montré que les condamnations de certains agents publics ne figuraient pas dans leur casier judiciaire. "Nous nous sommes rendu compte qu'en matière de transmission des informations, il y avait encore quelques trous dans le filet. La semaine prochaine, nous signerons une convention avec le parquet de Paris", a déclaré Mathias Vicherat, le directeur de cabinet d'Anne Hidalgo.


Une partie de ce plan se concentrera à la détection d’enfants potentiellement victimes de violences sexuelles. Une circulaire rappelant que "dénoncer un délit ou un crime est une obligation" va d’ailleurs être diffusée à tous les fonctionnaires en lien avec des jeunes. Mathias Vicherat explique qu’ils "seront formés pour mieux prendre en considération les signes de violences qui, en majorité, ont lieu dans un cadre familial. Un numéro vert sera mis en place. En cas de doute, il conviendra de prévenir directement les services du procureur".


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Les étudiants renoncent de plus en plus à se soigner,sante,

23 Septembre 2015, 19:56pm

Publié par hugo

SANTÉ - BEAUTÉ 23/09/15 - 08H25
Les étudiants renoncent de plus en plus à se soigner


Les étudiants renoncent de plus en plus aux soins, privilégiant l'automédication. - www.BillionPhotos.com/Shutterstock.com
Les étudiants renoncent de plus en plus aux soins, privilégiant l'automédication. - www.BillionPhotos.com/Shutterstock.com


(AFP) - Ils attendent de plus en plus que ça passe: les étudiants renoncent de plus en plus à se soigner, privilégiant même l'automédication, et moins d'une étudiante sur deux consulte un gynécologue, selon la dernière étude du réseau de mutuelles Emevia publiée mercredi.


Ils sont 54,1% en 2015 à avoir "plutôt tendance à attendre que les choses passent" lorsqu'ils tombent malades, contre 53,5% en 2013, indique la huitième enquête d'Emevia, menée tous les deux ans, et dont l'AFP a obtenue une copie.


Au cours des six derniers mois "15,6% des étudiants" ont renoncé à des soins "pour des raisons financières" contre 17,4% en 2013.


Ils sont d'ailleurs plus d'un étudiant sur deux à ressentir des difficultés financières (51,5% en 2015 contre 49,5% en 2013).


Même si les femmes (19,8%) sont plus nombreuses que les hommes (10,8%) à renoncer aux soins, parmi celles qui se soignent, elles consultent plus un médecin traitant et demandent davantage conseil à un pharmacien que leurs homologues masculins.


Plus problématique: "Les étudiantes sont 45% en 2015 à avoir eu accès à une consultation gynécologique, contre 48% en 2013".


L'étude relève par ailleurs que le mal-être s'est aggravé chez les étudiants en deux ans, avec plus d'un étudiant sur trois qui dit avoir de plus en plus de mal à gérer son stress (39,4% en 2015 contre 37,5% en 2013), causé par son orientation, l'approche des examens, les difficultés financières et l'adaptation à une nouvelle vie.


Pour le président du réseau mutualiste, Ahmed Hegazy, "les difficultés d'accès aux soins justifient le maintien d'un régime spécifique de sécurité sociale étudiante", plus à même "d'apporter des réponses adaptées à des besoins spécifiques".


Les difficultés financières et techniques rencontrées par sa concurrente, la Mutuelle des étudiants LMDE, ces dernières années avaient été à de multiples reprises pointées du doigt par la Cour des comptes, le Défenseur des droits et l'UFC Que choisir.


Malgré de nombreuses critiques et remises en cause, les réseaux mutualistes ont défendu leur spécificité pour des politiques de prévention et de sensibilisation ciblées auprès des jeunes.


L'enquête a été réalisée en partenariat avec l'institut CSA par questionnaire (sur internet entre le 20 janvier et le 2 février, puis par courrier entre le 24 février et le 31 mars) sur un échantillon constitué de 8.078 étudiants, choisis de manière aléatoire parmi les 44.269 affiliés au réseau Emevia.




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