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20 façons de redonner du peps à votre mariage,couples,amour,mariage,

23 Avril 2015, 23:30pm

Publié par hugo

20 façons de redonner du peps à votre mariage
15/04/2015
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Le sérieux, nouveau sexy
Le sérieux est-il le nouveau sexy?
Entre les hommes et les femmes, tout n’est pas toujours rose. Voici 25 des pires manies des femmes qui irritent les hommes au quotidien.
25 choses que vous faites et qui énervent votre partenaire
Après plusieurs années de mariage, la vie de couple peut devenir monotone ou difficile. Mais c'est à vous deux d'agir pour redonner du peps à votre relation. Voici quelques solutions.


© Chris Garrett/Getty Images


1. Rigolez
Partir en vacances en couple, c’est bien, ça rapproche, mais éclater de rire ensemble est encore plus efficace pour se sentir en phase. D’après Robin Dunbar de l’université d’Oxford, le rire cause une sécrétion d’endorphines qui nous aident à nous sentir proches l’un de l’autre. Alors, ne vous sentez pas coincés parce que vous ne pouvez pas vous payer un séjour à Hawaï ! Prenez plutôt le temps de prévoir une soirée en couple par semaine pour regarder des films drôles ou des spectacles d'humoristes ensemble. – De Amy Leigh Morgan


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"Taxe rose": certains produits pour femmes sont plus chers, Bercy lance une enquête,economie,france,sexisme,feminisme,societe,

21 Avril 2015, 13:58pm

Publié par hugo

Economie
"Taxe rose": certains produits pour femmes sont plus chers, Bercy lance une enquête
Par L'Expansion.com avec AFP, publié le 03/11/2014 à 13:35 , mis à jour à 15:22


Certains produits de consommation courante, comme les rasoirs, sont plus chers pour les femmes que pour les hommes. Le ministère de l'Economie se penche sur cette woman tax.


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Indice des prix négatif ne rime pas nécessairement avec hausse du pouvoir d'achat. La baisse des prix à la consommation sur un an reflète essentiellement la chute des prix du pétrole. Dans les supermarchés, a contrario, les prix des produits de grande consommation ont augmenté.
Selon le cabinet du ministre Emmanuel Macron, cette enquête, lancée ce lundi matin, va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif".
Reuters / Eric Gaillard
Bercy se penche sur la woman tax. Le ministère de l'Economie a demandé un relevé de prix sur une série de produits visés par un collectif selon lequel pour un même produit ou service, les femmes payent plus cher que les hommes.


"On s'est rendu compte que sur des produits de consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées", raconte Gaëlle Couraud, du collectif féministe Georgette Sand, confirmant une information relayée dans le Parisien lundi. Elle cite l'exemple, relevé dans un magasin, de rasoirs, que les femmes payent 0,8 centime de plus que les hommes, mais pour seulement 5 rasoirs lorsque le paquet pour hommes en contient 10.










Selon le cabinet du ministre Emmanuel Macron, cette enquête, lancée ce lundi matin, va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif" et "à mesurer la réalité des écarts", a-t-on précisé à l'AFP. Les résultats de cette enquête pourraient être connus "dans les semaines à venir", selon le cabinet.


"Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier?"
Le collectif a mené une enquête dans un magasin essentiellement, Monoprix, à laquelle une pétition, signée par près de 20 000 personnes, a été adressée, pour lui demander d'égaliser ses tarifs. L'enseigne a répondu qu'elle veillait "naturellement à n'introduire aucune discrimination dans les prix des produits proposés à ses client(e)s".


Mais les différences de prix se retrouvent aussi dans une multitude de services, comme chez le coiffeur, puisque les femmes payent davantage que les hommes, même pour une coupe courte, ou au pressing: "Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d'un homme?", s'interroge Gaëlle Couraud.


"Nous avons voulu mettre en lumière l'existence de cette 'woman tax' ou 'taxe rose', mais nous aimerions qu'une étude plus complète soit menée sur ce sujet", poursuit-elle.




En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/taxe-rose-certains-produits-pour-femmes-sont-plus-chers-bercy-lance-une-enquete_1618112.html#UmtMAAUllZlZsWqK.99

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Journée internationale des droits des femmes: La «taxe rose», vrai scandale ou fausse alerte?,economie,femmes,

21 Avril 2015, 13:30pm

Publié par hugo

EGALITE En novembre, un collectif dévoilait que certains produits pour les femmes seraient plus chers. 20 Minutes fait le point sur cette «taxe rose» à l’occasion de la Journée des droits des femmes...


Journée internationale des droits des femmes: La «taxe rose», vrai scandale ou fausse alerte?
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Capture d'écran du tumblr du collectif Georgette Sand.
Capture d'écran du tumblr du collectif Georgette Sand. - Tumblr de Georgette Sand
*Oihana Gabriel
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Publié le 05.03.2015 à 17:09
Mis à jour le 08.03.2015 à 10:13
MOTS-CLÉS
consommation, égalité hommes-femmes, taxe
La «taxe rose», une balle à blanc? En novembre, le collectif Georgette Sand lançait l'alerte: des produits et services de même qualité affichent un prix supérieur pour les femmes. Un scandale baptisé «taxe rose» et qui semble, depuis, s’être dégonflé. En quatre mois, la pétition de Georgette Sand a recueilli plus de 46.000 signatures, une enquête a été lancée par Bercy sur change.org… sans grand résultat.
Une taxe impossible à mesurer?
Fin février, une agence de data journalisme remet en cause cette woman tax (taxe concernant uniquement les femmes) dans une enquête nuancée. Soulignant que si certains produits pour femmes sont plus onéreux «les fabricants proposent davantage de produits d'entrée de gamme pour femme que pour homme». Et de conclure: «La réalité est bien trop complexe pour pouvoir affirmer qu'une woman tax existe, moins encore la mesurer.»
Du côté du collectif féministe (et mixte!), on reconnaît que le sujet mérite des études plus poussées. «C’est très compliqué de mesurer cette «taxe rose», admet Estelle Garnier, membre de Georgette Sand. Mais on sait que le marketing genré existe et qu’il encourage les consommateurs, femmes et hommes, à acheter plus. Une différenciation encore plus criante pour les enfants: une femme utilise le rasoir pour homme mais la poupée rose de la grande sœeur ne passe pas au petit frère… On souhaite mener une enquête sérieuse et vaste pour laquelle on cherche des financements. Les femmes reçoivent la double peine: elles touchent des salaires plus faibles et leur consommation est plus taxée.»
Côté politique, pas de réponse tranchée. Bercy a confié dès novembre une enquête à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur cette «taxe rose». Si une première ébauche tend à nier son existence, Bercy poursuit son étude pour mesurer plus efficacement cette éventuelle inégalité. Au risque d’échouer: «Si cette "taxe rose" s’avère invérifiable, on espère que le politique pèsera pour que l’égalité salariale soit mieux respectée», reprend Estelle Garnier.
«Les clichés s’appliquent aux hommes aussi»
Pour certains, le buzz était tiré par les cheveux. Pour Nathalie Damery, présidente de l’Observatoire société et consommation (ObSoCo), «aujourd’hui on est dans un commerce de précision, très ciblé mais pas seulement par rapport aux genres mais selon l’âge, les préoccupations environnementales… Le consommateur est libre de choisir.»
Mais tous les produits ne seraient pas à mettre dans le même panier. «Pour certains produits comme les rasoirs, le prix moindre du produit pour hommes s’explique par la plus grande concurrence, souligne Elizabeth Tissier-Desbordes, professeur à l'ESCP de marketing. En revanche, pour les coiffeurs, on reste dans des stéréotypes des femmes plus précieuses, attentives aux soins. Des clichés qui s’appliquent aux hommes aussi: on voit maintenant des dentifrices spécial haleine pour hommes parce qu’ils fumeraient et boiraient plus. Dans le sport, on pourrait différencier les raquettes de tennis par le poids, la taille, le niveau… Le marketing fonctionne beaucoup sur les stéréotypes de genre parce qu’ils sont acceptés par les consommateurs.»
Quelle réponse des enseignes?
Des enseignes, jamais ravies d’être épinglées, ont sans doute corrigé le tir depuis. Ainsi, un chariot pour garçons affichait 6 euros de moins que le même en rose en novembre. «Dès qu’on a posté sur notre Tumblr cette photo, la marque a changé le prix… pour augmenter celui du chariot bleu!, précise Estelle Garnier. De son côté, Monoprix a réagi en expliquant que les coûts de production étaient plus importants pour les produits féminins. On a demandé des précisions et, depuis, aucune nouvelle.» Un rapide coup d’œil sur le site de Monoprix dévoile que les déodorants pour femmes vont de 1,35 à 4,83 euros, ceux pour hommes de 1,60 à 4,27. Autocorrection de la grande distribution? Difficile à dire encore une fois, surtout au vu des nombreuses photos du Tumblr du collectif, qui suggère que tout n’est pas rose côté égalité des consommateurs.
La tampontax
Cette semaine, Georgette Sand récidive. «Avoir ses règles, ce n'est pas optionnel», tance le communiqué du collectif qui demande à Michel Sapin que la TVA appliquée aux serviettes et tampons périodiques, «passe à 5,5% comme pour d'autres produits de première nécessité tels que l'eau ou les préservatifs». Mais les couches pour adultes et le lait pour enfants ne sont-ils pas également dans le lot? «Il y a beaucoup d'incohérence dans l'application de la TVA, avance Estelle Garnier. Par exemple, le soda est taxé à 5,5% et le dentifrice à 20%. Mais on sait que le problème est bien plus large.»
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http://www.20minutes.fr/societe/1555827-20150305-journee-internationale-droits-femmes-taxe-rose-vrai-scandale-fausse-alerte

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La "taxe rose" sur les femmes: vrai scandale ou simple loi du marché?,économie,féminisme,sexisme,france,

21 Avril 2015, 13:20pm

Publié par hugo

Economie
La "taxe rose" sur les femmes: vrai scandale ou simple loi du marché?
Par Benoist Fechner , publié le 03/11/2014 à 18:40 , mis à jour le 04/11/2014 à 11:14


Selon un collectif féministe, les femmes paieraient plus cher que les hommes de nombreux produits du quotidien. Le gouvernement a promis d'enquêter sur cette pratique, mais la polémique a-t-elle lieu d'être?


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Shopping Cart
Une femme faisant ses courses dans un supermarché - Photo d'illustration
Getty Images/iStockphoto
A quoi pensent les femmes, le matin, en se rasant? Elles pensent -c'est vrai au moins pour une partie d'entre elles, qu'il est grand temps de cesser de les prendre pour des pigeonnes. Et grâce au collectif féministe Georgette Sand, elles viennent de remporter une première bataille en portant sur la place publique ce qu'il est désormais convenu d'appeler "le scandale de la taxe rose".


Qu'est-ce que la taxe rose?
La taxe rose est une bizarrerie tarifaire en vertu de laquelle un article estampillé "pour femmes", comme par exemple un rasoir jetable standard, mais de couleur rose, coûte souvent plus cher que son équivalent masculin, pourtant identique en tous points, la couleur chair en moins.


Comment est née la polémique?
Voilà deux mois que Georgette Sand parcourt en dilettante les rayons de vos supermarchés, en quête d'écarts de prix en apparence abusifs. Déodorants, rasoirs, brosses à dents, gel lubrifiant, crème de jour, sac-à-dos et même laxatifs... Dans certains cas l'écart dépasse les 100%. Une pétition et quelque 20 000 signatures plus tard, la taxe rose fait ce lundi la Une du quotidien Aujourd'hui en France et la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes Pascale Boistard a décidé d'alerter les services de Bercy sur cette question. Depuis, le cabinet d'Emmanuel Macron annonce avoir lancé une enquête pour mesurer la réalité du phénomène.




Le marketing est-il dans son rôle?
Contacté par L'Express, Pierre-Louis Desprez, expert en marketing, salue l'initiative du collectif Georgette Sand qu'il juge intéressante. "C'est typiquement le genre de pratique qui dessert le marketing et qui nuit à l'image du métier". "La segmentation des marchés est une pratique normale", estime encore le directeur associé de Kaos consulting, "mais avec cette affaire de taxe rose, mon sentiment est qu'il s'agit plutôt de mauvais marketing, voire de ghettoïsation. Il s'agit de laisser penser à un consommateur, en l'occurrence une consommatrice, qu'elle est une cliente à part, en lui vendant un produit sur mesure. Dans la plupart des cas, c'est bien ce dont il s'agit. Généralement, un rasoir féminin n'a pas le même usage et donc pas la même forme qu'un rasoir pour homme. Mais dans certains exemples cités, il semble plutôt s'agir d'une tromperie." Pierre-Louis Desprez précise que les femmes ne sont pas les seuls consommateurs touchés. "On pourrait prendre l'exemple des sportifs à qui les grandes surfaces spécialisées n'hésitent pas à vendre des produits de nutrition qui sont vendus ailleurs à des tarifs bien inférieurs. Là encore, on profite de l'effet ghetto. C'est ce que j'appelle un marketing qui se moque du monde."


Existe-t-il des précédents?
En attendant les conclusions de Bercy, dont les services ont promis de livrer un premier avis sur la réalité du phénomène "dans les semaines qui viennent", on peut déjà noter que la taxe rose n'est qu'un avatar de ce que les Américain désignent depuis le milieu des années 90 sous l'appellation "woman tax". La Californie est même le premier Etat à avoir légiféré pour interdire cette pratique. C'était en 1996. Pourtant, cette prise de conscience précoce est loin d'avoir tout réglé. En 2012, le magazine Forbes avançait, en s'appuyant sur une étude de l'Université centrale de Floride, qu'être une femme coûterait en moyenne 1400 dollars par an aux Américaines. En cause, déjà, des écarts de prix importants sur tout une série de biens de consommation courante et de services selon qu'ils étaient adressés à une femme ou à un homme. Nos confrères citaient, à titre d'exemple, des frais de pressing plus élevés pour un chemisier que pour une chemise masculine.


Pourquoi le sujet est-il plus grave qu'il n'y paraît?
Sauf à être accro au rose, rien n'empêche une femme de se raser les jambes ou les aisselles avec un rasoir masculin. On pourrait même y voir, avec un brin de provocation, une façon de lutter contre les stéréotypes en incitant les femmes à se tourner, dans certains cas, vers des produits masculins. Mais le "marketing genré" a surtout pour effet pervers de rajouter une couche d'inégalité là où les femmes s'en seraient pourtant bien passée.


Selon le secrétariat d'Etat aux Droits des femmes, en moyenne, en France, la gente féminine gagne déjà 24% de moins à travail égal dans le secteur privé que son pendant masculin. Les femmes sont également plus touchées par le travail à temps partiel et, une fois à la retraite, le montant de leur pension atteint péniblement 60% du montant moyen des pensions masculines. La taxe rose qui grèverait, à en croire Georgette Sand, le budget des Françaises de quelque 1000 euros chaque année, a finalement des allures de goutte d'eau. Mais il suffit parfois d'une goutte et, pour les associations féministes, la coupe est pleine depuis bien longtemps.


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En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-taxe-rose-sur-les-femmes-vrai-scandale-ou-simple-loi-du-marche_1618181.html#CyLDhzaFq98DoF3e.99

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Quand le collectif Georgette Sand tacle la taxe rose : le communiqué de presse,sexisme,economie,femmes,articles femmes hommes,

21 Avril 2015, 13:14pm

Publié par hugo

Quand le collectif Georgette Sand tacle la taxe rose : le communiqué de presse
3 novembre 2014 by admin
ACTUALITES
Télécharger le communiqué de presse


Le 3 novembre 2014, à Paris. Le marketing genré fait payer la note aux femmes. C’est ce que le collectif Georgette Sand a mis en lumière en lançant en septembre son tumblr http://womantax.tumblr.com/.





Qu’est-ce que la woman tax ?


La Woman Tax est une différence de prix sur des produits ou des services similaires voire identiques non justifiée et rendue notamment possible par l’hyper segmentation du marché qui tend à empêcher la comparaison des prix.


En segmentant ainsi le marché entre filles et garçons, le marketing genré véhicule des stéréotypes, pousse à la surconsommation et inflige une taxation spécifique aux femmes.





La pilule est d’autant plus difficile à avaler qu’en France les femmes gagnent 27% de moins que les hommes, occupent 82% des emplois à temps partiel (50% des salarié-e-s à temps partiel touchent moins de 850€ nets par mois) ; qu’aujourd’hui encore, la retraite des femmes est inférieure de 42% à celle des hommes.





Le tumblr womantax n’a pas laissé indifférent-e : en quelques semaines c’est plus de 30 000 internautes qui ont pris connaissance du phénomène. Le collectif a été reçu par la secrétaire d’État aux droits des femmes, Pascale Boistard, et a demandé au ministère qu’une étude soit financée afin d’établir, comme cela a été fait dans d’autres pays, le montant du préjudice supporté financièrement par les femmes. Cette étude permettrait d’objectiver la situation et ainsi de mettre en place les outils législatifs nécessaires pour faire cesser ces discriminations pécuniaires supportées par la moitié de la population la moins aisée.


Pour dénoncer la woman tax toujours, et interpeller la grande distribution qui propose des rayons genrés, Georgette Sand a lancé une pétition à l’adresse de Monoprix : “stop aux produits plus chers pour les femmes” change.org/WomanTaxMonoprix. qui a rassemblé déjà plus de 19000 signatures en moins d’une semaine.





Georgette Sand appelle les internautes à lui transmettre des photos illustrant la womantax (tumblrwomantax@gmail.com), afin de maintenir la pression et faire évoluer les politiques de prix discriminantes, des prestations de service (coiffeurs, retoucheries) aux bien consommables (produits d’hygiène, sacs à dos, stylos etc…)


La Woman Tax peut trembler, les Georgettes veillent !





Contacts presse :


Gaëlle Couraud : 06 33 54 93 90 – Géraldine Franck : 06 84 17 97 73 – Amélie Cornu : 06 79 09 45 25


A propos de Georgette Sand : Le collectif Georgette Sand milite pour déconstruire les stéréotypes de genre et valoriser l’expertise féminine en rendant visible l’omniprésence masculine et en accompagnement les femmes à la prise de parole, leur éducation les rendant souvent moins enclines à accepter d’être mises en avant. Car faut-il vraiment s’appeler George pour être prise au sérieux ?


www.georgettesand.org – www.facebook.com/georgettegeorgettesand – https://twitter.com/Georgette_Sand


0100
Tags: marketing genré, woman tax

http://www.georgettesand.org/actualites/collectif-georgette-sand-tacle-taxe-rose-communique-presse/

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UN HOMME MEURT SOUS LES COUPS DE SA FEMME TOUS LES 13 JOURS !,hommes,violences,articles femmes hommes,

21 Avril 2015, 02:49am

Publié par hugo

Accueil /Société /Actu et débats /Actualités société
UN HOMME MEURT SOUS LES COUPS DE SA FEMME TOUS LES 13 JOURS !
DATE DE PUBLICATION : 09/04/2015 À 12:48 | COMMENTAIRE (1)
hommes battus
Getty

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Quand on parle de violences conjugales, on pense tout de suite aux femmes battues. Mais les hommes ne sont pas en reste : plus de 7000 hommes étaient ainsi victimes des violences volontaires de leur conjointe en 2013.
Si les violences faites aux femmes restent un sujet très préoccupant, ce ne sont pas les seules à être victimes de violences conjugales. En témoigne, l’ouverture du procès de l’ex-femme de Maxime Gaget « ancien homme battu et auteur du livre Ma compagne. Mon bourreau* », comme le présente Madame Figaro qui a interviewé son avocate.

26 morts chaque année, sous les coups de leur compagne

La question des hommes battus est à la fois méconnue du grand public, et peu considérée par la justice. Pourtant, ce n’est pas un épiphénomène : 7136 hommes étaient en souffrance, victimes des violences volontaires de leur conjointe en 2013, selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Pire, ils seraient 26 en moyenne à mourir chaque année sous les coups de leur compagne, soit une victime tous les 13 jours.

Une justice trop clémente

En plus de la honte que ces hommes ressentent la plupart du temps, Maxime Gaget souligne également le manque de considération de la justice pour ces victimes de violences conjugales. « La justice est complètement différente avec les hommes battus. Les tribunaux sont bien plus cléments avec les femmes auteures d'agressions, surtout si elles ont des enfants. On ne veut pas mettre une maman en difficulté, ni la mettre en prison. Durant les audiences, le moindre doute va profiter à la femme », raconte l'avocate Samira Meziani, interviewée par Madame Figaro.

Une inégalité sur laquelle la justice française devrait se pencher prochainement. D’autant que s’ouvrait aujourd’hui, le procès de l’ex-compagne de Maxime Gaget. Une lueur d’espoir pour tous ces hommes victimes de violences conjugales.

*Ma compagne. Mon bourreau, de Maxime Gaget, Éd. Michalon, 17 €.
Par Emmanuelle Ringot

http://www.marieclaire.fr/,un-homme-meurt-sous-les-coups-de-sa-femme-tous-les-13-jours,736174.asp#xtor=cs1-170-[galerie_photo]-[34405]-[les_plus_lus_lien_6]-[bloc_tops]

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8 FAÇONS POUR UN HOMME DE DIRE « JE T’AIME »,couples,amours,

19 Avril 2015, 00:17am

Publié par hugo

PSYCHO & SEXO / AIR DU TEMPS8 FAÇONS POUR UN HOMME DE DIRE « JE T’AIME »
Créé le 14/05/2014 à 12h11
Commentaires : 30 commentaires
8 façons pour un homme de dire « je t’aime »
© Illustration Luna Joulia
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Trois petits mots que les hommes ont parfois du mal à sortir. Parce qu’ils sont timides ? Parce qu’ils ne savent pas comment le dire ? Quoi qu’il en soit, ils ont trouvé leurs techniques pour vous l’avouer. Ils vous aiment et vous le disent comme ça !


Il vous envoie des textos sans raison


« C’est quoi ce temps pourri ! », « Je viens de regarder cent gifs de chats, c’est trop drôle ». A priori, ces messages n’ont pas grand intérêt ? Vous faites erreur, voici une des manières les plus habiles pour votre mec de vous dire qu’il vous aime. Le simple fait de penser à vous, de se dire « Tiens, je vais lui envoyer un petit SMS... » peut être la preuve d’une très grande marque d'affection chez certains mâles mutiques. Bon, si votre mec ne le fait pas, cela ne veut pas dire qu’il ne vous aime pas. Il préfère peut-être les techniques suivantes.


Il pratique souvent le « eye contact »


Ne sous-estimez pas le pouvoir du regard. Le « eye contact » est ce qu’il se fait de mieux en matière de séduction. Et de preuve d’amour aussi ! Si, lorsque vous êtes dans un bar avec des amis, à discuter chacun de votre côté, il vous lance des œillades énamourées à l'autre bout de la pièce, c’est qu’il pense à vous. Comprenez : « Eh, je ne suis pas à côté de toi, mais je me soucie de toi et je te le montre en te regardant. » N’est-ce pas mignon ?


Il vous écoute attentivement


On en dira ce qu’on veut mais être attentif à ce que dit son partenaire est l’un des aspects les plus importants d’une relation. Lorsque vous racontez votre journée ou les histoires des copines, il sait vous regarder et vous écouter. C’est sa façon à lui de vous dire que vos mots signifient quelque chose pour lui et que cela compte.


Il vous touche spontanément


Lorsque vous êtes tous les deux dans un endroit public, pose-t-il sa main dans votre dos ? Au restaurant, il place sa main près de la vôtre ? Lors d’une soirée, vous caresse-t-il l’épaule de temps à autre ? Cette petite proximité montre qu’il veut garder le contact avec vous, sans que cela soit forcément sexuel.


Il vous dit que ses amis vous aiment


Une façon détournée de vous avouer ses sentiments est de dire que ses amis vous kiffent, vous adorent, bref, vous aiment. En d’autres termes, pas la peine d’avoir fait l’Ena pour comprendre qu’il s’agit de ses propres sentiments. A l’inverse, si ses potes vous affectionnent particulièrement, c’est peut-être aussi parce que votre compagnon leur parle de vous sans cesse, ne passant pas sous silence son amour pour vous. CQFD.


Il sourit après un baiser


Attention, petit détail à repérer la prochaine fois qu’il vous embrassera. Lorsqu’un homme est submergé par ses sentiments mais ne sait pas comment les exprimer, cela peut se traduire sur son visage. C’est le cas du sourire après le baiser. Même léger, les yeux fermés, en ôtant délicatement ses lèvres de votre bouche, il y a fort à parier qu’il se dit « cette femme, wouah, qu’est-ce que je l’aime ! »


Il serre fortement votre main


Existe-t-il une façon plus simple de faire comprendre à sa partenaire qu’on l’aime ? Certains hommes le disent avec leurs mains. Dans la rue, chez des amis, au cinéma pendant un bon film, il presse votre main. Oh, pas trop fort, juste ce qu’il faut pour que vous vous disiez : « Tiens, il a quelque chose à me dire ». Et ce quelque chose qu’il essaie de vous dire est très simple : il vous aime. Il aime votre présence et cajole votre relation. Pensez-y !


Il veut faire plein de choses avec vous


Le « je t’aime » ne passe pas systématiquement par la voix. Soyez également attentives à ces petits gestes du quotidien. Bon, cela peut paraître niais, on vous l’accorde. Mais soyons honnête : un homme qui veut vous préparer un beau dîner, qui souhaite aller à l’épicerie avec vous, connaître vos attentes et vos goûts, comment appelez-vous cela ? De l'amour peut-être...







100 façons de dire "Je t'aime"by Spi0n
ÉCRIT PAR :
Arthur Œuvrard
Arthur Œuvrard
@ArthurOeuvrard
[TOUS SES ARTICLES]
30








205
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http://www.elle.fr/Love-Sexe/Mon-mec-et-moi/Articles/8-facons-pour-un-homme-de-dire-je-t-aime-2704392#

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20 choses que les hommes veulent (et ne vous diront jamais),hommes,femmes,sexes,

14 Avril 2015, 23:05pm

Publié par hugo

20 choses que les hommes veulent (et ne vous diront jamais)
Sexo : les supporters de foot plus infidèles que les autres !
Sexo : les supporters de foot plus infidèles que les autres !
Lily Collins accentue l’air mutin de son visage grâce à un trait d’eye-liner épais qu’elle étire vers ses tempes avec un feutre noir. Elle choisit de faire ressortir le vert de ses yeux en épaississant ses cils au mascara noir et une bouche nude brillante.A mettre dans son vanity : Eyeliner Effet Faux Cils Shocking Yves Saint Laurent, 34.50€
10 façons de porter l’eye-liner en 2015
Que sa femme sache qu’il l’aime Que les femmes prennent les devants Du respect Être admiré
ARTICLE SUIVANT
La musique assourdissante, la chaleur des corps se déhanchant sur la piste, une danse collée-serrée... Autant de facteurs qui ont, semble-t-il, donné des idées à deux couples à Dublin au début du mois de juillet, relate le site 7sur7.be. Ils auront fini la soirée sur le parking de la boîte de nuit, à faire leurs petites affaires devant des fêtards incrédules.
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QUE SA FEMME SACHE QU’IL L’AIME
Il est parfois maladroit. D’autres fois, les mots lui manquent. Mais il aime penser que vous ne doutez pas de son amour pour vous. Il vous aime. Voyez-le dans tous ses gestes et sentez-les même dans ses silences.
Que du sexe? Mais non! Les désirs des hommes sont plus variés que ça! Voici un inventaire des 20 choses que les hommes veulent, mais qu’ils ne vous diront jamais par gêne, pudeur ou orgueil.

http://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/vie-perso/20-choses-que-les-hommes-veulent-et-ne-vous-diront-jamais/ss-AAaCWSK?ocid=SKY2DHP

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14 Avril 2015, 11:36am

Publié par hugo

/ Se soigner / Violences
Violences sexuelles : comment s'en remettre ?
Sous-évaluées, insuffisamment connues des professionnels de santé et prises en charge, les violences sexuelles toucheraient une femme sur quatre et un homme sur six. Les victimes développent des troubles somatiques et psychologiques souvent invalidants, en l'absence de prise en charge efficace. Est-il possible de guérir de ce traumatisme destructeur, touchant l'intimité dans ce qu'elle a de plus profond ? Quel parcours thérapeutique suivre afin de réconciler corps et esprit ?


Par Dr Charlotte Tourmente
Rédigé le 21/01/2015, mis à jour le 07/04/2015 à 16:50
Violences sexuelles : comment s'en remettre ?
Violences sexuelles : comment s'en remettre ? (Photo© kmiragaya - Fotolia.com)

Sommaire
Des violences sexuelles sous-évaluées
Des répercussions graves
Quelle prise en charge ?
En savoir plus sur les violences sexuelles
Des violences sexuelles sous-évaluées
Les violences sexuelles (VS) prennent plusieurs formes. Si le viol est sans doute la forme la plus connue et la plus redoutée des femmes, elle est loin d'être la seule et la plus courante. Trop élevée, leur fréquence est pourtant très difficile à estimer : en 2010, "seuls" 10.108 viols et 12.800 harcèlements et agressions sexuelles étaient recensés par les services de gendarmerie et de police alors qu'un rapport de 2011 de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice estimait le nombre de violences en dehors du couple à 286.000, dont 210.000 femmes, et les violences conjugales à 841.000, dont 657.000 femmes.


Une étude européenne réalisée en 2014 avance, elle, un chiffre d'une femme sur trois concernée par les VS.


Etonnamment, les définitions des violences sexuelles ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre et ne disposent pas d'une peine identique. En France, la loi distingue le viol (défini par toute pénétration vaginale, anale ou orale, d'un objet, d'un pénis, d'un doigt,… sous l'effet de la menace, de la contrainte ou de la surprise), des agressions sexuelles, autres que le viol, représentées par les attouchements, exercés avec ou sans violence, sur une personne non consentante ou ne pouvant y consentir en public. Le harcèlement sexuel reposant sur la soumission dans le cadre de rapports hiérarchiques et/ou de dépendance et l'exhibition relèvent aussi de cadres juridiques.


Des caractéristiques mieux connues


Grâce à l'engagement de professionnels de santé impliqués et des victimes, certaines caractéristiques se sont dégagées des témoignages.


La victime connaît souvent son agresseur. Le plus souvent (jusqu'à 75% des cas dans certaines évaluations), la violence sexuelle est intra-familiale, commise par quelqu'un de la famille ou péri-familiale par un proche.


La violence sexuelle est rarement isolée. Une première violence augmente le risque d'en être victime à nouveau : la personne agressée est fragilisée et cette fragilisation se perçoit dans sa posture, dans sa façon d'être, par d'autres agresseurs, qui repèrent hélas facilement une proie.


Elle ne concerne pas les femmes uniquement. Les petits garçons et les hommes ne sont pas à l'abri des VS. Du fait de la place obligatoirement solide, imposée par la société, un homme ose très rarement faire part de son agression ; la culpabilité et la honte qui font suite à la violence sexuelle sont encore plus marquées que chez les victimes femmes, ce qui complique la demande d'aide.


L'agresseur peut être une femme. Tabou optimal s'il en est, oui les femmes peuvent agresser sexuellement. Qu'elles soient mères, nourrices, enseignantes,… elles infligent des violences souvent subtiles, moins violentes et plus perverses que celles perpétrées par les hommes.


Le traumatisme est souvent oublié, refoulé, dénié. Lorsque la violence est perpétrée sur des mineurs, elle tombe dans l'oubli : soit parce que la victime n'est pas consciente qu'il s'agit d'une réelle agression (par exemple, si on ne lui a pas appris qu'un adulte n'a pas à toucher son sexe, un enfant ne peut pas mesurer le caractère illicite et traumatique du geste), ou parce qu'en parler l'expose à un danger qui lui semble ingérable, ou alors parce que l'agression est vécue de façon dissociée, ce qui est expliqué par des mécanismes neurologiques.


Le Pr Jehel, psychiatre, lors des secondes Assises, explique que lorsqu'un traumatisme atteint un seuil d'émotions trop élevé et douloureux, le cerveau déclenche une sorte de mécanisme de survie en le faisant tomber dans l'oubli. C'est l'amnésie post-traumatique. Elle est caractérisée par une dissociation, définie comme une perturbation des fonctions habituellement intégrées dans la conscience : la perception, la mémoire, l'identité. La victime peut alors être confuse, désorientée dans le temps et dans l'espace, elle est incapable d'encoder de nouvelles informations et présente des troubles de l'attention et du jugement (ce qui peut lui porter préjudice ultérieurement car on lui reprochera de ne pas bien se souvenir des faits et de s'être trompée lors d'une première déposition). Cette amnésie peut durer de quelques jours à quelques semaines ou années et se termine lorsque la personne est en mesure d'exprimer une continuité temporelle.


Pour mieux comprendre cette amnésie, il faut savoir que le cerveau est composé du néocortex, qui se consacre à toutes les fonctions intellectuelles, telles que le langage, la réflexion, l'attention,... et du cerveau émotionnel, aussi appelé cerveau reptilien, plus ancien et animal, qui s'occupe du traitement des émotions. Selon l'intensité de la peur, l'émotion est traitée différemment par le cerveau et lors des violences sexuelles, la peur est telle que le traumatisme n'est pas encodé selon les circuits habituels. L'amygdale, qui sert à former les souvenirs faisant partie du cerveau émotionnel, sera chez les victimes hyperexcitable. Elle est alors saturée et inefficace et n'encode pas le souvenir du traumatisme.


Des répercussions graves
Dans son livre Comment guérir après des violences sexuelles ?, Violaine Guérin compare ces violences à une bombe à fragmentation, qui explose dans le corps des victimes : il est plus facile de comprendre alors pourquoi tant de complications physiques et psychologiques découlent de ces violences. S'il est très difficile d'évaluer précisément la fréquence des troubles, un constat est clair : leurs répercussions sont multiples et d'après une revue de la littérature réalisée par le Dr Thomas lors des premières Assises en 2014, les victimes ont plus souvent recours aux professionnels de santé et leurs hospitalisations sont plus nombreuses.


Participer à l'étude française sur les violences sexuelles


Devant le manque de données françaises sur les violences sexuelles, l'association "Stop aux Violences Sexuelles" et l'unité INSERM 699 mettent en place une étude épidémiologique afin d'évaluer la situation en France et les conséquences médicales chroniques qui découlent des violences sexuelles. Cette étude est anonyme, fondée sur une participation volontaire et non rémunérée. Il suffit d'un ordinateur connecté à Internet pour répondre au questionnaire. Il est possible d'y participer en envoyant un email à etudesvs@gmail.com


Un certain nombre de conséquences psychologiques ont lieu : anxiété, dépression, baisse de l'estime de soi, troubles du sommeil, troubles du comportement alimentaire, addictions, automutilation, suicide, affections psychiatriques. Sur le plan somatique, le médecin recense une augmentation de la fréquence de troubles gynécologiques (douleurs pelviennes chroniques ou lors des rapports sexuels notamment, mais aussi fibromes dont le risque serait augmenté à l'âge adulte en cas de violences sexuelles dans l'enfance d'après une étude), de troubles gastro-intestinaux, de douleurs chroniques (céphalées, migraine, fibromyalgie…).


Certaines études ont également montré une augmentation du risque de cancer du sein et du poumon, de l'obésité (en lien avec les troubles du comportement alimentaire et de l'humeur et avec l'inactivité physique), de diabète, de maladies cardio-vasculaires,… Les violences sexuelles joueraient également un rôle de facteur déclenchant dans les maladies allergiques et auto-immunes, notamment thyroïdiennes.


De plus, on estime qu'une victime sur 100.000 décède des suites des violences sexuelles...


Quelle prise en charge ?
Il est urgent de réagir, qu'il s'agisse des pouvoirs publics, des professionnels de santé, des citoyens : la violence sexuelle est assimilable à un virus d'après le Dr Guérin, tellement elle se propage de façon similaire à un virus, sur un mode épidémique et il n'est pas rare que les victimes se transforment en agresseurs… et c'est en adoptant une prise en charge similaire à celle de la vaccination qu'il sera possible de diminuer ces agressions en insistant sur l'information, la prévention et la tolérance zéro vis-à-vis des agressions en rendant ces délits imprescriptibles (sans prescription). Les agresseurs doivent également être pris en charge par une psychothérapie.


Quelle sexualité après des violences sexuelles ?


La sexualité est toujours altérée, "très souvent les gens rapportent des questionnements sur l'hétérosexualité et l'homosexualité", explique le Dr Guérin. Ils sont complètement perdus par rapport à la sexualité". Elle ajoute que même lorsqu'ils ont des rapports sexuels, ils s'aperçoivent au cours du travail thérapeutique que leur sexualité n'est pas si épanouie qu'ils le pensaient, qu'il y a beaucoup de peur, de contrôle. Pour le médecin, avoir une sexualité épanouie et belle après le parcours thérapeutique est le critère de guérison ultime !


Le dépistage des violences sexuelles par les médecins est la pierre angulaire : savoir poser les bonnes questions et offrir un espace sécurisé au patient ou à la patiente afin de l'inciter à parler sont un prérequis à la prise en charge. L'orienter ensuite vers une équipe multidisciplinaire, habilitée à prendre en charge ces traumatismes.


Des soins personnalisés


Le Dr Guérin a mis en place un protocole de soins rapides, d'une durée de 18 à 24 mois, afin d'aider les victimes à reprendre goût à la vie, en les faisant participer activement à leur renaissance. Elle explique dans son livre Comment guérir après des violences sexuelles ? que la thérapie doit avoir lieu le plus tôt possible, avant que les troubles ne se chronicisent. Elle fera passer le patient par des chocs inévitables en ravivant le traumatisme et les angoisses, mais elle leur apprendra surtout à affronter ces peurs et à en sortir victorieux, en bénéficiant du soutien de l'équipe. Le protocole de soins sera personnalisé.


Après un état des lieux des dégâts, qui fera prendre conscience au patient de l'impact du traumatisme sur sa vie, le patient fait le point sur ses ressources personnelles avec l'équipe mais aussi sur les proches sur lesquels il pourra compter durant ce travail éprouvant.


Le parcours de réparation comporte dix thèmes :


prendre conscience des limites de son corps, en apprenant à protéger son espace de sécurité ;
travailler sur ses bases, son ancrage (étape qui génère de la force et a un impact positif sur le capital confiance ;
se protéger, en prenant soin de soi, de son corps, de ses proches et de ses enfants ;
reprendre confiance en soi car un tel traumatisme a un retentissement destructeur sur la confiance en soi ;
trouver un équilibre ;
réfléchir sur le contrôle et le lâcher prise (qui est souvent très difficile à faire pour une personne qui a mis en place des mécanismes de défense et un "hypercontrôle") ;
construire, réfléchir à ce que l'on veut faire de sa vie ;
penser à la notion de contrat et d'engagement, envers soi-même bien sûr mais aussi envers les autres ;
gagner : une étape qui oblige à se confronter à sa peur de gagner, de perdre, à sa propre valeur… ;
libérer : étape qui autorise à exprimer sa colère et ses envies de meurtre, dans un espace sécurisé, à lancer une procédure judiciaire qui permettra à certaines victimes de guérir et à construire son nouveau projet de vie.
Le protocole est bien évidemment adapté à chaque victime et personnalisé. Un travail de groupe peut avoir lieu après une phase aigue où le travail est uniquement individuel avec le thérapeute et l'équipe.


La réparation du corps, incontournable


Ce travail n'est pas uniquement psychologique, le parcours de soins des victimes inclut la réparation du corps, une étape incontournable puisque le traumatisme a eu lieu dans ce corps meurtri. D'après l'intervention de Sabine Seguin-Massuelle, "il peut passer par les thérapies corporelles, qui servent alors à exprimer les émotions, à mettre l'histoire en dehors, à distance, à ré-intégrer l'enveloppe corporelle qui a été abandonnée lors du traumatisme. L'art-thérapie joue également le même rôle et sert à trouver une voie d'expression différente de la parole, à se libérer de la charge émotionnelle que véhiculent la violence et son souvenir.


"Le travail sur le corps a aussi pour but de restaurer l'enveloppe corporelle, de réparer cette membrane qui a été déchirée lors de l'agression et d'instaurer un périmètre de sécurité autour de la personne". Les massages, la Gestalt-therapie, le travail trans-générationnel, la "végétothérapie", sont d'autres outils utilisables par le thérapeute. A la fin du travail, une fois l'agression et l'agresseur mis dehors, après avoir reconstruit un territoire personnel sûr et protecteur, la victime pourra intégrer à nouveau son corps, ressentir des sensations et retourner au plaisir…


Le sport apprend à la victime à se reconnecter avec son corps en se basant sur son instinct et à utiliser tous ses muscles, tendons, ligaments, sa peau, d'une façon unifiée. Le corps est remis en mouvement, alors qu'il restait souvent immobile et meurtri : les énergies circulent à nouveau. Violaine Guérin accorde une place particulière à l'escrime : protégée par un masque et une tenue, armée d'une épée, sans risque de blesser, la victime pratique un sport qui se fait à distance de l'autre, sans contact, et utilise le même vocabulaire que l'agression sexuelle : toucher, attaquer, défendre, limites, maître,… Dans le parcours, elle propose un atelier comportant 10 séances axées chacune sur un thème de réparation.


L'équithérapie, la natation, les sports de lancer sont particulièrement intéressants.


Et suite au travail sur le corps, qui débouche souvent sur une acceptation de la féminité, la socio-esthétique est un outil appréciable en réconciliant les patientes et patients avec leur féminité et masculinité et en contribuant à améliorer l'estime de soi.


Ainsi cette étape de réparation du corps aboutira-t-elle à la réconciliation de l'âme et du corps…


En savoir plus sur les violences sexuelles
Ailleurs sur le web


Association Stop aux Violences sexuelles

SOS Viols-Femmes-Informations
Sur Allodocteurs.fr


Huit viols sur dix sont commis par des proches
Une campagne pour déculpabiliser les victimes de viol
Viol : quelle prise en charge pour les victimes ?
Viol : des examens médicaux douloureux ?
Viol : un procès pour aider à se reconstruire ?

http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/violences/violences-sexuelles-comment-s-en-remettre_15338.html#xtor=EPR-1000002224

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Violences conjugales: un homme meurt tous les 13 jours sous les coups de sa femme,hommes,violence,articles femmes hommes,

14 Avril 2015, 11:31am

Publié par hugo


Margaux Feugère (Rédaction Jdf)
JournalDesFemmes.com
Mis à jour le 10/04/15 10:22
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Les violences conjugales des femmes contre les hommes sont encore taboues et pourtant bien réelles. Vingt-six hommes meurent chaque année sous les coups de leur conjointe.


7136 hommes étaient victimes de violences de la part de leur conjointe, en 2013, selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Ils sont en moyenne 26 à mourir chaque année, soit environ un tous les 13 jours. Ces hommes restent bien souvent enfermés dans le silence, parce que trop honteux d'être dominés par des femmes.
D'ailleurs, seulement 2,5% des 13 834 personnes à avoir composé le numéro d'urgence (3919), en 2013, sont des hommes, comme le rappelle Le Figaro.fr.
Certains ont réussi à porter plainte, c'est le cas de Maxime Gaget, battu par son ex-compagne, Zakia Medkour. Cet homme de 37 ans a témoigné de son calvaire dans son livre, Ma compagne. Mon bourreau. Il raconte comment celle qu'il a rencontrée sur Internet a tenté d'en terminer avec lui : coups de poing, de manche à balai, de presse-agrumes sur le corps, de tabouret, brûlures. "J’ai eu l’arrière du cuir chevelu lacéré, le cartilage du nez détruit, le lobe de l’oreille gauche complètement arraché, de multiples fractures", écrit la victime.
Jeudi 9 avril, cinq ans de prison ferme ont été requis par le procureur contre Zakia Medkour, jugée pour "violences, menaces et intimidations et escroqueries". Le jugement a été mis en délibéré au 28 mai 2015.


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