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Résultat pour “ CNR”

Les bébés font le lien entre l’espace, le temps et les quantités,bebes,

20 Mars 2014, 05:16am

Publié par hugo

Les bébés font le lien entre l’espace, le temps et les quantités
bébé naissance Les nourrissons possèdent, dès leur naissance, une représentation de l’espace, du temps et des quantités.18/03/2014
Une étude française dévoile que les nouveau-nés arrivent à associer une quantité numérique et une durée à une longueur dans l’espace...
Les nourrissons possèdent, dès leur naissance, une représentation de l’espace, du temps et des quantités. C’est la conclusion de chercheurs travaillant au Laboratoire de psychologie de la perception (Université Paris Descartes/ CNRS, Inserm), dont l'étude a été publiée dans la revue PNAS. Pour arriver à ce constat, 96 nouveau-nés, âgés de 2 jours en moyenne, ont été observés à la maternité de l’hôpital Bichat à Paris. Les scientifiques ont mesuré leur attention visuelle dans une expérience où la vision et l’audition étaient sollicitées en même temps. Dans une première phase d’une minute, les nouveau-nés entendaient une séquence de sons évoquant une quantité numérique (6 à 18 syllabes) et/ou une durée plus ou moins longue. En simultané, une ligne légèrement en mouvement était projeté sur un écran. Lors de la seconde phase, de nouveaux événements visuels et auditifs ont été présentés aux bébés. Ceux-ci variaient soit dans la même direction (ex : ligne plus longue et quantité de sons plus élevée), soit dans des directions contraires (ex : ligne plus longue mais quantité de soins moindre).
Résultats : le fait de réagir lorsque les grandeurs changent dans la même direction montre que les nouveau-nés ont réussi à relier le nombre de syllabes et/ou la durée à une longueur dans un espace donné. Les chercheurs en concluent que, « seulement quelques heures après leur naissance, les êtres humains sont donc sensibles à la structure commune du temps, de l’espace et de la quantité ».
Les scientifiques se posent maintenant la question de savoir si d’autres dimensions quantitatives, comme la lumière ou la sonorité, sont également concernées.
Source : Université Paris Descartes
Auteur : Christine Diego Hernandez > COMMENTER0
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Le Grenelle des violences conjugales, deux nouveaux ministres au gouvernement... Les informés de franceinfo du mardi 3 septembre 2019,femmes,violences,

4 Septembre 2019, 23:49pm

Publié par hugo

 Le Grenelle des violences conjugales, deux nouveaux ministres au gouvernement... Les informés de franceinfo du mardi 3 septembre 2019
Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité sur franceinfo.

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Mis à jour le 03/09/2019 | 22:53
publié le 03/09/2019 | 22:53
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Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)
Les thèmes des informés
Le Grenelle des violences conjugales : les mesures vont-elles suffire ?
Séminaire gouvernemental mercredi, Delevoye et Djebbari nouveaux ministres
Les invités des informés
Sophie de Ravinel, grand reporter politique au Figaro
Yasmina Jaafar, journaliste fondatrice du site Laruchemedia.com
Bruno Cautrès, chercheur CNRS au CEVIPOF, le Centre de recherches de la vie politique, enseignant à Sciences Po
Eva Darlan, comédienne, présidente du comité de soutien de Jacqueline Sauvage

A
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-informes-de-france-info/le-grenelle-des-violences-conjugales-deux-nouveaux-ministres-au-gouvernement-les-informes-de-franceinfo-du-mardi-3-septembre-2019_3582813.html

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Inégalité des sexes : « Liberté, Égalité, Adelphité » - #DATAGUEULE 71,femmes,societe,

11 Juin 2018, 08:45am

Publié par hugo

 Inégalité des sexes : « Liberté, Égalité, Adelphité » - #DATAGUEULE 71
338 008 vues

Data Gueule
 
Ajoutée le 6 mars 2017
Abonné 422 k
 
L'égalité des sexes, tout le monde est pour, bien sûr. En théorie. Si les choses ont progressé depuis les premières grèves contre le travail des femmes, au début du XXeme siècle, l'égalité réelle entre les sexes reste encore une utopie inachevée. Faisons donc le point et ouvrons un nouvel horizon : celui de l'adelphité (Qu'est-ce donc ? La réponse est dans l'épisode ;-) ).
Avec Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS au CEVIPOF, auteure de « Les nonfrères au pays de l'égalité » : https://is.gd/KEML4L
Retrouvez toutes les sources de l’épisode 71 sur notre #wiki :
https://is.gd/wikiDTG_71
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Coproduit par IRL/Les nouvelles écritures :
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Auteurs des sous-titres (Anglais)
Colas CAVAILLÈS
Sophie van Delft
Auteur des sous-titres (Français)
Chabih

https://www.youtube.com/watch?v=eAQAN2assMw

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Christine Delphy (1/5) Se dire féministe

19 Janvier 2019, 04:06am

Publié par hugo

 Christine Delphy (1/5)
Se dire féministe
14/01/2019
Podcast  Exporter
Théoricienne et militante féministe historique, Christine Delphy a œuvré à la création du MLF, à l'introduction des concepts de genre, de patriarcat, de travail domestique, et ne cesse de rappeler l'importance des luttes et de la pensée féministe pour parvenir à un changement radical de société.
Christine Delphy• Crédits : Thomas Samson - AFP
Très tôt, Christine Delphy perçoit les inégalités dans la répartition du travail domestique entre son père et sa mère. Elle ne comprend pas non plus pourquoi les femmes « cirent les chaussures de leurs maris ». Rebelle, elle osera le dénoncer, mais commencera longtemps ses phrases par : 
Je ne suis pas féministe mais...
En 1962, elle part étudier trois ans aux États-Unis. Elle y découvre le racisme et participe à la lutte pour les droits civils. C'est aussi là-bas qu'elle sera victime de harcèlement sexuel de la part de son supérieur. Ce qui forgera chez elle l'envie profonde de créer, à son retour en France, un mouvement de femmes. 
Mais à cette époque-là, je n'osais pas le dire. On m'aurait pris pour une folle.
Pour prolonger...
Bio et bibliographie de Christine Delphy sur le site Je ne suis pas féministe, mais…, un site autour du documentaire réalisé par Sylvie Tissot sur Christine Delphy.
Blog de Christine Delphy
Site de la revue Nouvelles Questions Féministes fondée en 1981 par Simone de Beauvoir, Christine Delphy, Claude Hennequin et Emmanuèle de Lesseps.
De nombreux articles de Christine Delphy sont en ligne sur le site archives-ouvertes.fr.
Intervenants
Christine Delphy
chercheuse au CNRS

https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/christine-delphy-15-se-dire-feministe

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Féminismes, égalité et convergence des luttes

27 Mars 2022, 05:09am

Publié par hugo

 23 MARS 2022
France \ Société
Féminismes, égalité et convergence des luttes

Sciences Politiques a accueilli, le 15 mars dernier, Réjane Sénac, directrice de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). À ses côtés, trois activistes, Jocelyne Adriant-Metboul, présidente de la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes, Typhaine D, comédienne, militante féministe antispéciste, et Kiyémis, blogueuse, militante afroféministe et animatrice du podcast “Quoi de meuf”. Elles ont débattu sur la convergence des luttes et les féminismes. 

Dans les mobilisations contemporaines, il existe plusieurs formes d’activisme. Du féminisme à l’antispécisme, le militantisme trouve sa place dans plusieurs domaines. Réjane Sénac, dans son enquête pour son manifeste Radicales et fluides : les mobilisations contemporaines, a interrogé 130 femmes activistes et féministes sur leur point de vue sur la convergence des luttes. 

Le rapport à l’égalité 

Il existe, selon Réjane Sénac, deux formes de féminisme. Le féminisme “néo-libéral” souhaite l’égalité des chances de dominer, quant au féminisme dit “anti-capitaliste”, il rejette toutes les formes de domination au même titre. La recherche de l’égalité regroupe différentes luttes, au point de créer une communauté face à un oppresseur commun. 

L’égalité est un concept dont les femmes sont exclues. La célèbre devise française “Liberté, Égalité et Fraternité’ en témoigne. Selon Typhaine D, ce “fraternité” masculin résonne de telle façon qu’il rappelle sans cesse aux femmes qu’elles ne sont pas concernées par les deux premiers mots. Il serait peut-être intéressant de la reformuler avec un terme plus neutre et plus inclusif comme “adelphité”. Ce terme non-genré regroupe à la fois l’idée de fraternité et de sororité. 

Cette exclusion du féminin dans la langue française contribue largement à l’exclusion des femmes dans notre société. Pour Typhaine D, il faut “faire exister les femmes”. Si elles sont exclues de la langue française, elles le sont aussi des pensées. Cette exclusion accentue le manque d’empathie des hommes envers les femmes, ce qui engendre plus de violences contre les femmes.

Le concept d’égalité regroupe des luttes intersectionelles. Du sexisme au racisme, les injustices sont multiples. Le rapport  avec l’égalité de Jocelyne Adriant-Metboul n’a débuté que lorsque l’injustice l’y a poussé. La secondarisation des femmes, présente dans le monde entier à des échelles différentes, mérite la convergence des luttes, notamment contre les pratiques systémiques qui tendent à effacer les femmes. 

La convergence des luttes 

Comment trouver un espace de conversation commun à toutes les luttes ? Face aux violences qui existent entre activistes, la convergence des luttes fait débat. 

Être féministe, c’est aussi avoir le droit de supporter d’autres causes, comme l’antispécisme, que Typhaine D revendique. Pourtant, les différents points de vue mènent parfois à un rejet de cette convergence, pour préférer se focaliser sur une lutte plus isolée. 

Pour Kiyémis, l’afroféminisme se situe au centre des convergences et de l’intersectionnalité. Elle considère la convergence des luttes comme un projet de rencontres. Pourtant, selon elle, les féministes ne se rencontrent pas.

Si les féministes ne partagent pas tou·tes les mêmes points de vue, il semble pourtant que la convergence des luttes soit un outil pour parvenir à ce qui s’approche le plus de l’égalité. Il existe tout de même des rencontres entre féministes, bien que parfois tendues par les diverses croyances. Selon Jocelyne Adriant-Metboul “Personne n’a la vérité, elle naît dans la convergence ». Dans cette conviction que la personne seule n’a pas la vérité, elle considère la convergence des luttes comme un besoin pour l’intérêt commun.

Le combat pour l’égalité, quel qu’il soit et peu importe son échelle, mérite d’être entendu et soutenu par toutes les formes de féminisme. Des rencontres avec des femmes de l’autre côté du monde permettent de porter un regard décentré sur nos propres problématiques.

Morgane Irsuti 50-50 Magazine

 print
Étiquettes : Société


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/23/feminismes-egalite-et-convergence-des-luttes/

JE NE  SUIS PAS SUR  QUE SCIENCE PO  SOIT LE MEILLEUR  ENDROIT POUR PARLER DE  FEMINISME  PUISQUE LA DEDANS  IL Y A  EU  DSK UN PORC  et bcp d agresseur la dedans 

Violences patriarcales : une étudiante interpelle la direction de ScPo Toulouse à la remise de diplômes (revolutionpermanente.fr) 

Un an après #SciencePorcs, les victimes de violences sexuelles toujours méprisées à l'IEP de Toulouse (revolutionpermanente.fr)

Affaire Duhamel. L'inceste, un crime structurel et tabou (revolutionpermanente.fr)

et    bcp d  article  sur  ce  sujet la  ,  un   autre  prof  agresseur duhamel  etc  ,  

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En finir avec la fabrique des garçons,sexisme,

13 Novembre 2014, 02:40am

Publié par hugo

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LES INÉDITS DU CNRS
En finir avec la fabrique des garçons


06.11.2014, par Sylvie Ayral et Yves Raibaud
Si au collège, les garçons posent plus de problèmes et ont davantage de difficultés scolaires que les filles, c'est peut-être parce que la société leur envoie des messages paradoxaux en pleine construction de leur identité masculine. C'est l'analyse que font deux chercheurs dans ce billet à lire également sur Libération.fr
Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. (link is external)






Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs Relais qui ­accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. Des travaux récents1 montrent que leurs transgressions et leurs difficultés scolaires sont, le plus souvent et quelque soit leur milieu social d’origine, des conduites liées à la construction même de leur identité masculine.


L’injonction sociale à la virilité


Très jeunes et surtout pendant les années de collège, période où la puberté vient sexuer toutes les relations, les garçons se retrouvent en effet pris entre deux systèmes normatifs. Le premier, véhiculé par l’école, prône les valeurs de calme, de sagesse, de travail, d’obéissance, de discrétion, vertus traditionnellement associées à la féminité. Le deuxième, relayé par la communauté des pairs et la société civile, valorise les comportements virils et encourage les garçons à tout le contraire : enfreindre les règles, se montrer insolents, jouer les fumistes, monopoliser l’attention, l’espace, faire usage de leur force physique, s’afficher comme sexuellement dominants… Le but est de se démarquer hiérarchiquement et à n’importe quel prix de tout ce qui est assimilé au « féminin », y compris à l’intérieur de la catégorie « garçons », quitte à instrumentaliser l’orientation scolaire, l’appareil disciplinaire ou même la relation pédagogique (qui, ne l’oublions pas, est une relation sexuée). Cette injonction paradoxale traduit celle de nos sociétés contemporaines qui acceptent la coexistence du principe d’égalité entre les femmes et les hommes et d’une réalité fondée sur l’inégalité réelle entre les sexes, dans tous les champs du social.


Elèves dans un collège.
Elèves dans un collège.
J. PACHOUD/AFP CREATIVE/PHOTONONSTOP
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Ainsi le problème n’est pas de « sauver » les garçons, ni de lutter pour l’égalité entre les filles et les garçons, ni même de combattre une homophobie qui structure leur construction identitaire. Le problème est d’en finir avec la fabrique des garçons. D’explorer la manière dont familles, école et société projettent sur les « petits mâles » des rêves, des désirs ou des fantasmes qui influent sur leur identité et leur carrière. De décrypter les situations qui permettent à ces enfants d’intégrer et d’expérimenter les mille et une ficelles du métier d’homme. Et de contrer enfin les mécanismes de séparation et de hiérarchisation des sexes à l’œuvre à l’école et dans les activités périscolaires. Tout ce qui encourage les enfants de sexe masculin à réprimer peu à peu leurs goûts personnels, leurs émotions, leurs affects, à rompre la relation à eux-même et à autrui.


Il s’agit d’explorer la manière dont familles, école et société projettent sur les « petits mâles » des rêves, des désirs ou des fantasmes qui influent sur leur identité et leur carrière.
Cette fabrique des garçons se prolonge hors de l’école. Dans un cadre que les enfants choisissent progressivement eux-mêmes et qui tend à la séparation des sexes, les activités périscolaires, culturelles et sportives participent fortement à la construction d’identités sexuées stéréotypées. La non-mixité des activités est particulièrement favorable aux garçons, qui bénéficient de près de 75 % des budgets publics destinés aux loisirs des jeunes ! Cela ne fait que renforcer une masculinité hégémonique qui se construit dans les « maisons des hommes » (stades, lieux de répétition des musiques et de cultures urbaines, terrains de sport, etc.), productrices de sexisme et d’homophobie. Le sport, parce qu’il désigne l’homme comme l’être le plus fort, apparaît comme un temple du masculin, même si la place des femmes, minoritaires, n’a cessé de progresser. Dans le monde de la culture, les pratiques des filles se heurtent à un plafond de verre : alors que, dans les écoles et conservatoires de théâtre, musi­que, danse et arts plastiques, elles sont les plus nombreuses, les garçons sont partout aux commandes dans les professions de l’art et de la culture. Seuls les vacances et les loisirs organisés semblent permettre une plus grande fluctuation des rôles de genre entre filles et garçons, même si les activités proposées par les animatrices et les animateurs reproduisent le plus souvent les stéréotypes de genre.


Repenser l’éducation des garçons


Alors comment en finir avec cette fabrique des garçons ? L’expérience récente le prouve : aborder la lutte contre les stéréotypes sexués à l’école sous le seul angle de la promotion des filles s’avère peu efficace. Combien de chartes, de conventions pour l’égalité entre les filles et les garçons ces dernières années ? Pour quels résultats ? C’est en envisageant globalement l’éducation des garçons, non en réplique aux acquis des filles mais en complémentarité, que les choses pourront évoluer. Faut-il cesser de favoriser des « maisons des hommes » productrices de masculinités hégémoniques ? Faut-il agir de façon volontariste pour éduquer à l’égalité filles-garçons à l’école, comme le proposait le programme ABCD de l’égalité ? Une troisième voie pourrait être, pour les professionnel(le)s de l’éducation, d’accepter l’abolition des certitudes et des évidences dans le domaine du genre et des sexualités. Cette proposition passe par une approche critique des pédagogies et des activités éducatives. Elle montre comment les « lunettes du genre » remettent en question de façon radicale un système d’éducation qui, sous couvert d’apprentissages de plus en plus techniques, perpétue des rapports sociaux de sexe toujours inégalitaires.


En librairie :








Pour en finir avec la fabrique des garçons, vol. 1 et 2,
Sylvie Ayral et Yves Raibaud (dir.), MSHA, 2014,
396 p. et 25 € le volume

https://lejournal.cnrs.fr/billets/en-finir-avec-la-fabrique-des-garcons

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La grande pauvreté persiste en France,economie,france,chomage,

18 Octobre 2014, 01:35am

Publié par hugo

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La grande pauvreté persiste en France


16 octobre 2014 - La France compte deux millions de personnes vivant avec moins de 651 euros par mois, 3,6 millions de mal-logés et 3,5 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire. La grande pauvreté persiste en France.


Deux millions de personnes vivent aujourd’hui en France avec au maximum 651 euros par mois (22 euros par jour) pour une personne seule au seuil à 40 % du revenu médian, soit en situation de grande pauvreté, selon l’Insee (données 2011). Pour ces personnes, il est quasiment impossible notamment de se loger sans compter sur l’aide d’autrui, de parents ou d’amis.


3,8 millions ne peuvent que se contenter de minima sociaux (plus de 6 millions si l’on comprend les conjoints et les enfants), selon le ministère des affaires sociales (données 2012) [1]. Le RSA socle vaut au 1er septembre 2014 509 euros pour une personne, 1 069 euros pour un couple avec deux enfants.


Près de 700 000 n’ont pas de domicile personnel, dont plus de 400 000 hébergées de façon contrainte chez des tiers, selon la Fondation Abbé Pierre [2] (données 2012). Selon l’Insee, on compte 140 000 sans domicile fixe, dont un peu plus de 10 000 dorment dans la rue (données 2012).


En 2006, pas moins de 1,8 million de personnes déclaraient à l’Insee ne pas avoir pris un repas complet au moins une journée au cours des deux dernières semaines. 3,5 millions de personnes auraient recours à l’aide alimentaire en 2010 (Banques alimentaires, Restos du cœur, etc.), selon le Conseil National de l’Alimentation [3].


Au total, même s’il est difficile de donner un chiffre précis, on peut estimer à un peu moins de quatre millions de personnes qui vivent de très faibles revenus (allocataires de minima sociaux) qui ne leur permettent pas d’acheter de la nourriture et des vêtements de façon convenable et qui vivent sous la dépendance d’une institution, d’amis ou de la famille. Plusieurs centaines de milliers vivent dans des conditions de logement très difficiles, 140 000 n’ont pas de domicile. Dans l’un des pays les plus riches au monde, des dizaines de milliers de personnes vivent dans des conditions peu éloignées de celles de pays en développement. Et encore, ces données ne prennent pas en compte la période 2013-2014 où les conditions de vie se sont encore dégradées pour les plus démunis.


Certes, on est loin des neuf millions de pauvres au seuil de 60 % du niveau de vie médian, chiffre le plus souvent avancé dans le débat public, qui concerne plutôt une population très modeste mais dont une partie vit dans des conditions très éloignées des plus pauvres. On touche là un niveau de pauvreté bien loin des normes de la société française, et qui n’est pas marginal. Cette situation est d’autant plus violente que cette misère s’intègre dans une société où les niveaux de vie sont élevés en moyenne, que les conditions de logement se sont améliorées au cours des dernières décennies et que l’accès à la consommation s’est largement diffusé.


La grande pauvreté en France
Nombre
Personnes vivant sous le seuil à 40 % du revenu médian (Insee - 2011) 2 160 000
Personnes sans domicile personnel (Fondation Abbé Pierre - 2012) 694 000
Dont personnes sans domicile* (Insee - 2012) 141 500
Personnes hébergées chez des tiers dans des conditions de logement très difficiles (Fondation Abbé Pierre - 2012) 411 000
Personnes vivant dans un habitat précaire**(CNRS,Insee - 2005,2006) 185 000
Personnes vivant dans un logement inconfortable, de mauvaise qualité (Insee - 2006) 1 325 000
Logement en surpeuplement accentué (Insee - 2006) 800 000
Personnes n'ayant ni toilettes, ni douche, ni baignoire (Eurostat - 2013) 200 000
Personnes indiquant ne pas avoir pris de repas complet au moins une journée au cours des deux dernières semaines (CNA - 2006) 1 800 000
Personnes ayant recours à l’aide alimentaire (CNA - 2010) 3 500 000
- Banques alimentaires 740 000
- Restos du cœur 819 000
- Croix-Rouge 46 000
- Secours populaire 1 300 000
Allocataires de minima sociaux (Drees - 2012) 3 800 000
- dont RSA socle 1 690 000
*Personnes qui ont passé la nuit précédant l’enquête dans un lieu non prévu pour l’habitation, halte de nuit, ou dans un service d’hébergement (hôtel, dortoir ou chambre d’hébergement collectif, etc.). **Vivant à l'année dans un mobil-home ou un habitat de fortune. Selon les estimations de l'Insee, plus de 10 000 personnes vivraient dans la rue (données 2012).
Source : Insee, Fondation Abbé Pierre, Cnaf, CNA, CNRS
Pour aller plus loin :
Lire ici notre entretien avec Marie-Aleth Grard, Vice-présidente d’ATD Quart-Monde


Photo / © pucci raf - Fotolia.com


Notes


[1] Lire en ligne Minima sociaux : la hausse du nombre d’allocataires s’accélère en 2012, Drees, Etudes et résultats- n° 883 - juin 2014.


[2] Lire en ligne le rapport 2014 sur le mal-logement de la Fondation Abbé Pierre


[3] Pour en savoir plus : « Aide alimentaire et accès à l’alimentation des populations démunies en France », avis du Conseil National de l’Alimentation, publié en 2012.


Date de rédaction le 16 octobre 2012




© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

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Pierre Brossolette, l'homme qui rêvait d'une France nouvelle,histoire de france,histoire,politiques,

27 Mai 2015, 00:23am

Publié par hugo

Pierre Brossolette, l'homme qui rêvait d'une France nouvelle
Invité de BibliObsPar Invité de BibliObs
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Publié le 26-05-2015 à 11h20
A+A-
Son opposition à Jean Moulin lui vaut encore des rancœurs tenaces. Mais Pierre Brossolette, qui entre au Panthéon ce mercredi, fut un incontestable héros de la Résistance intérieure et extérieure. Par Olivier Wieviorka.
Pierre Brossolette (1903-1944). (FAMILLE BROSSOLETTE / AFP)Pierre Brossolette (1903-1944). (FAMILLE BROSSOLETTE / AFP)


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Dès l’annonce de sa panthéonisation, plusieurs voix se sont alarmées de voir Pierre Brossolette reposer dans la même crypte que son rival, Jean Moulin. Cette polémique a eu le mérite de rappeler l’itinéraire d’un héros de la Résistance passionné et, à bien des égards, inclassable.


Adhérant à la SFIO dès 1929, Brossolette entretint en effet des relations compliquées avec son parti. Il s’opposa aux accords de Munich que la majorité des hiérarques socialistes – pacifisme oblige – approuvait. De fait, il se battit courageusement en 1940 avant de revenir à Paris et d’entrer dans la Résistance.


Un engagement, lui aussi, complexe. Non dans ses motivations. Brossolette honnissait le nazisme qu’il voulait combattre. Mais dans ses moyens. Fallait-il s’engager dans un réseau qui aiderait militairement les Alliés en leur transmettant des renseignements et en multipliant les sabotages? Ou dans un mouvement qui agirait sur les Français en les informant pour les mobiliser?


Brossolette s’abstint de choisir. Il débuta dans le «réseau du musée de l’Homme», une organisation vite disparue sous les coups de la répression. Puis il travailla pour deux mouvements – Libération-Nord et l’Organisation civile et militaire – tout en assurant la propagande d’un réseau, la Confrérie Notre-Dame, que dirigeait le «Colonel Rémy». Sa librairie, rue de la Pompe, devint bientôt un haut lieu de la Résistance.


En avril 1942, Rémy lui suggéra de partir pour l’Angleterre où le chef des services secrets, le colonel Passy, le recruta pour coiffer les liaisons entre les deux Résistances, extérieure et intérieure.


rue de la PompeLa librairie-papeterie du 89, rue de la Pompe. (Domaine public, via pierrebrossolette.com)


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Pour la disparition des partis


En septembre 1942, Brossolette fit un premier coup d’éclat, en supervisant le ralliement à de Gaulle du nationaliste Charles Vallin, qui avait servi Vichy avant de constater que Pétain menait la France à la ruine. L’intérêt était de montrer que même les conservateurs se dissociaient du Maréchal. Si de Gaulle fit bon accueil au vichyste repenti, les socialistes de Londres se déchaînèrent.


Aux yeux de Brossolette, le système de l’avant-guerre avait vécu : les partis étaient discrédités, les anciens clivages périmés. Il fallait donc créer un parti gaulliste avant de structurer la vie politique autour d’un pôle conservateur et d’un pôle travailliste. Mais l’hypothèse de la disparition des partis révulsait leurs chefs et s’opposait aux vues de Moulin.


A la différence des communistes, les socialistes avaient refusé de créer une organisation de résistance. Craignant toutefois de paraître attentiste, la SFIO proposa de créer une forme de parlement clandestin où elle pourrait siéger. En 1942, de Gaulle chargea son délégué, Jean Moulin, de former ce Conseil national de la Résistance qui unirait donc mouvements de résistance, partis et syndicats ; il montrerait à des Alliés hostiles que la France se rangeait sous la croix de Lorraine. Mais le CNR présentait un travers : il ressuscitait les partis en leur accordant un brevet de résistance. Les mouvements protestèrent ; Brossolette les soutint.


Début 1943, Passy et Brossolette furent envoyés en France pour réorganiser la Résistance et former au nord un comité de coordination des mouvements, pendant du comité formé au sud par l’ordre de De Gaulle. Furieux, Moulin put toutefois réunir le CNR le 27 mai 1943. Sans que Brossolette ne désarme: la France nouvelle dont il rêvait méritait ce combat.


LIRELa leçon de lucidité de Germaine Tillion
L'arrestation puis la mort


Le 21 juin 1943, Moulin fut arrêté à Caluire. Londres chargea Claude Bouchinet-Serreulles d’assurer l’intérim. Brossolette guignait la succession. En vain : de Gaulle ne nommerait pas un homme qui lui avait désobéi. Brossolette obtint cependant d’installer le nouveau délégué, Emile Bollaert, espérant que son inexpérience lui permettrait de devenir son mentor.


Mais, bientôt, un nouveau drame éclata. Les Allemands avaient réussi à saisir plusieurs documents au secrétariat de la Délégation gaulliste le 25 septembre. Brossolette exploita aussitôt l’affaire. Tonnant contre la légèreté de Serreulles, il exigea son rappel ; mais il dut aussi, avec Bollaert, revenir à Londres pour rendre des comptes.


Le 2 février 1944, les deux hommes s’embarquèrent sur un esquif. Contraints à regagner la rive par une tempête, ils furent interpellés lors d’un contrôle. Identifié en mars, Brossolette fut transféré dans les locaux de la Gestapo à Paris. Il se défenestra le 22 mars, craignant de parler sous la torture.


Olivier Wieviorka


♦ Professeur à l’ENS Cachan, l’historien Olivier Wieviorka est l’auteur de nombreux ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment signé une «Histoire de la Résistance» (Perrin, 2013).


LIREEdgar Morin : "Nous sommes condamnés à résister"
Article issu du dossier sur "L'Esprit de résistance" paru dans "L'Obs" du 21 mai 2015.

http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20150525.OBS9537/pierre-brossolette-militant-d-une-france-nouvelle.html

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Pourquoi la France compte 27% de mariages mixtes,france,mariage,societe,

20 Janvier 2017, 23:32pm

Publié par hugo

Pourquoi la France compte 27% de mariages mixtes


Par Cécilia Gabizon Mis à jour le 21/06/2010 à 18:41 Publié le 21/01/2010 à 23:48
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Ces unions entre Français et étrangers recouvrent des réalités très différentes. Plus de la moitié sont contractées à l'étranger.
Depuis longtemps, les mariages mixtes sont considérés en France comme un signe d'intégration. Un hymne au modèle national qui voit les immigrés se fondre dans la nation, s'ancrer par les liens familiaux.
Si le comportement matrimonial de la deuxième génération est toujours scruté comme une déclaration d'amour à la patrie, les unions entre Français et étrangers recouvrent désormais des trajectoires très variées. On observe les traditionnelles rencontres entre des immigrés installés en France et tombés amoureux, mais aussi un phénomène nouveau. Beaucoup de Français d'origine étrangère retournent se marier aux pays des parents. Comme à rebours de l'intégration, et pourtant comptabilisés comme mariages mixtes. En 2009, le ministère de l'Immigration a ainsi compté quelque 84.000 mariages mixtes. Plus de 35.500 se sont déroulés sur le territoire national. Tandis que 48.500 ont été contractés à l'étranger. Au total, presque un mariage sur trois est mixte (27%). «C'est un phénomène de masse», reconnaît la démographe France Prioux, de l'Ined. «Mais n'oublions pas que les Français ne se marient plus guère. Ils optent pour l'union libre, le pacs. Il est normal en revanche que les étrangers se marient pour pouvoir vivre en France avec leur conjoint et donc qu'ils soient sur-représentés dans les unions officielles.»
L'augmentation reste saisissante, nourrie par les mariages réalisés hors de France. Les voyages et les séjours professionnels à l'étranger ont multiplié les rencontres. Mais les mariages ont surtout bondi dans les pays d'origine des plus importantes communautés immigrées. Selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères, quelque 60% de ces unions ont été enregistrées par les consulats du Maghreb, des pays d'Afrique francophone et en Turquie. Au cours de la dernière décennie, ces mariages au «bled» ou au «village» ont explosé. Ces unions mêlent souvent tradition et stratégie d'immigration, sans qu'il soit toujours possible de les démêler. «Mes parents voulaient absolument me marier avec un Malien pour que je ne devienne pas comme les Françaises», raconte par exemple Aminata, qui a finalement fui cette union avec un cousin. Si les familles font parfois pression, certains jeunes choisissent seuls de prendre femme au «bled». «Les filles françaises peuvent vous lâcher du jour au lendemain , s'insurge Hamid, 30 ans, livreur parti chercher épouse en Algérie à l'été 2005. Elles veulent toujours sortir et n'acceptent pas la vie de famille. Les beurettes sont encore pires. Elles sont tellement surveillées chez elles qu'elles font des bêtises en cachette. Elles sont très dangereuses.» D'autres veulent, comme Koné remplir leur «devoir», «pour mes parents qui l'ont promis au village».
Jusqu'à présent, ces unions intéressaient surtout les responsables de l'immigration. Ils avaient renforcé les contrôles en 2007 pour éviter les mariages forcés et d'éventuelles arnaques aux papiers. À leur tour, les chercheurs tentent de saisir ce phénomène inédit dans sa complexité. Le chômage de masse et l'enfermement dans des quartiers à forte concentration d'immigrés ont alimenté le repli communautaire. En réaction ou par conviction, certains des enfants d'immigrés revendiquent donc le mariage au bled ou l'union endogame, pour des raisons religieuses ou culturelles, note la chercheuse Emmanuelle Santelli, chercheuse au CNRS, dans une première enquête de 2008. Selon elle, toutefois, «l'endogamie ne signe pas forcément un manque d'intégration». D'autres enquêtes lancées par le CNRS et l'Insee devraient permettre d'affiner l'analyse.
Mariages entre européens

Sur le territoire national, les unions mixtes relèvent d'une autre logique. Dopés par les programmes d'échange Erasmus, un quart de ces mariages unissent des Européens. La moitié concerne des Franco-Africains ou Franco-Maghrébins. Aujourd'hui, «près de 35% des beurs s'unissent à des Français de longue date», assure le démographe Jean-Luc Richard. Cette mixité serait d'ailleurs mieux acceptée par les familles de ces derniers. En 1984, plus de la moitié des Français voyaient d'un mauvais œil le mariage de leur enfant avec une personne d'origine arabe. Aujourd'hui, ils sont 27% à repousser l'idée d'une union avec une personne d'origine arabe, 21% pour un Africain et 14% pour les Asiatiques, selon les chiffres d'un récent sondage Ifop pour l'hebdomadaire La Vie…
La tolérance affichée progresse d'ailleurs partout. Aux États-Unis, des enquêtes du Pew Center montrent depuis peu une ouverture inédite aux unions entre Noir et Blanc… mais peu de concrétisation. Le nombre de mariages mixtes y reste très faible. Tandis qu'en France, La profonde transformation de la société ces dernières années a entamé la norme endogame qui avait jusqu'alors prévalu. Un jeune majeur sur cinq compte un parent étranger.


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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/01/21/01016-20100121ARTFIG00021-pourquoi-la-france-compte-27-de-mariages-mixtes-.php

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Les femmes chez les gilets jaunes: une visibilisation historique?,femmes,politiques,

11 Décembre 2018, 08:50am

Publié par hugo

 Les femmes chez les gilets jaunes: une visibilisation historique?
Publié le 10 décembre 2018 à 17:00
On a lu pour vous cet article de TV5 Monde, dans lequel la journaliste Isabelle Mourgere s’intéresse à la place des femmes dans les manifestations des gilets jaunes. 
 
 
Capture d'écran de la vidéo “Gilets jaunes - le Mans - rond point des Glonnières” de “la Sarthe Insoumise”
“‘C’est assez inédit de voir les femmes aussi présentes sur des lieux, types barrages routiers et blocages, qui jusqu’à présent, dans d’autres mouvements sociaux étaient des types d’actions masculins. D’ailleurs, elles y apportent leur propre touche et leur propre style, on en a vu certaines danser et faire danser dans les ronds-points, le madison ou la country, je ne crois pas avoir vu cela auparavant!’, nous explique Magali Della Sudda, chargée de recherches au CNRS et à Sciences-Po Bordeaux.” […]
“‘Il n’y a pas plus de femmes que d’hommes, les hommes semblent même être un peu plus nombreux, mais c’est presque moitié-moitié. La différence, c’est qu’on voit plus les femmes cette fois-ci. Il y a sans doute un effet réseaux sociaux, qui n’existait pas lors des précédents mouvements de contestation, cela nous rend plus attentif à leur présence. Et puis il y a eu des visages féminins qui se sont démarqués aussi au tout début du mouvement, comme Jacline Mouraud ou encore Priscillia Ludosky’, ajoute la chercheuse, spécialiste en questions de genre.”
Dans cet article de la rubrique Terriennes de TV5 Monde, publié vendredi 7 décembre et intitulé Pourquoi autant de femmes en gilets jaunes?, la journaliste Isabelle Mourgere s’intéresse à la place des femmes dans les récentes manifestations. L’étonnement que suscite leur nombre laisse entendre qu’elles participent pour la première fois à une mobilisation de cette ampleur.
Jeudi 29 novembre, Jean-Luc Mélenchon, invité sur le plateau de France 2, a rappelé le rôle des femmes dans l’histoire. “Il y a un signal historique dans la contestation des gilets jaunes, a-t-il déclaré. Ce mouvement est en bonne partie animé par des femmes. Ce sont les femmes qui ont commencé la révolution de 1917, ce sont elles qui ont radicalisé la révolution de 1789 et ce sont elles qui ont fait la révolution en Tunisie il y a peu.” Isabelle Mourgere évoque aussi la concordance entre le mouvement jaune et le mouvement violet, en référence à la marche féministe du 24 novembre, “la cause de certaines trouvant écho dans celle des autres”.
À lire absolument sur le site de TV5 Monde.

http://cheekmagazine.fr/societe/femmes-terriennes-tv5-monde-gilets-jaunes/

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