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Le blog de hugo,

Résultat pour “ CNR”

IL YA 70 ANS NAISSAIT LE CONSEIL DE LA RESISTANCE

31 Mai 2013, 00:40am

Publié par hugo

Le 27 mai 1943, eut lieu la création du Conseil National de la Résistance, au 48, rue du Four à Paris, chez René Corbin un ancien du cabinet du ministre socialiste Pierre Cot. Alors, le préfet Jean Moulin est parvenu à rassembler la Résistance intérieure contre l’invasion Nazie. Ce CNR va non seulement organiser une résistance plus unie et plus efficace sur le territoire national, mais aussi préparer un programme qui à la libération ouvrira une ère de progrès social et un souffle nouveau à notre modèle républicain. la liste des acquis serait longue mais retenons la sécurité sociale, les nationalisations, entre autres.

Le Conseil national de la Résistance regroupe représentants des mouvements de Résistance (Libération-nord et sud, Combat, Franc-tireur, OCM, Front national, Ceux de la Libération et Ceux de la Résistance) des partis politiques (PCF, SFIO, Parti radical-socialiste, Parti démocrate Populaire, Fédération républicaine, Alliance démocratique) et des confédérations syndicales (CGT et CFTC) et fut présidé par Jean Moulin,

Le temps ne doit pas être à la nostalgie, mais on peut toutefois noter que certains n’avaient pas peur, alors que la France vivait des heures terribles, non seulement de s’engager et de risquer leur vie pour l’idéal Républicain et la défense de la patrie, mais aussi de voir loin et de penser l’avenir du modèle français, d’inventer des progrès sociaux.

Est il impossible d’avoir le même courage et la même audace en temps de paix, surtout quand la crise menace?

En tout cas, saluons le courage et la clairvoyance de ceux qui s’y sont engagés et auxquels nous devons tant, aujourd’hui . Résistons à ceux qui veulent remettre en cause l’idéal qu’ils ont promu.

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Robert Chambeiron "Les valeurs de la Résistance sont aujourd’hui menacées",POLITIQUE,HISTOIRE DE FRANCE,france,

2 Janvier 2015, 02:22am

Publié par hugo

POLITIQUE
SÉCURITÉ SOCIALEMEDEFRÉSISTANCECNRROBERT CHAMBEIRONCONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCEACQUIS SOCIAUXPROGRAMME DU CNR
Robert Chambeiron "Les valeurs de la Résistance sont aujourd’hui menacées"
compagnon de Jean Moulin, secrétaire du Conseil national de la Résistance.
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR GRÉGORY MARIN
LUNDI, 27 MAI, 2013
L'HUMANITÉ
Nous vous proposons de relire cet entretien avec Robert Chambeiron, disparu hier. L'ancien résistant s'exprimait à propos du CNR dont il a été l'une des pierres angulaires.


dr
Nous célébrons le 70e anniversaire de la première réunion du Conseil national de la Résistance. Que retenez-vous principalement de cet événement ?


Robert Chambeiron. Le CNR fut le point de rassemblement de tous les Français patriotes, qui se retrouvaient dans les valeurs permanentes de la République – la liberté, la justice sociale, la solidarité, le rejet de l’intolérance – et dans le même attachement à la souveraineté du pays.


Les idéaux de la justice sociale, d’égalité et de liberté qu’il fixait sont-ils atteints ?


Robert Chambeiron. Il y a eu la création de la Sécurité sociale, fondée sur la solidarité de tous. Mais la justice sociale va au-delà. Elle a progressé jusqu’au moment de la crise mondiale, ou plutôt des crises à répétition – financière, économique, sociale – qui ont frappé notre pays, sur fond de démission vis-à-vis de l’Europe libérale.


Quel message adresseriez-vous aux générations futures pour perpétuer ce combat ?


Robert Chambeiron. Aujourd’hui, les valeurs de la Résistance sont menacées. On voit resurgir de plus en plus de campagnes de dénigrement, l’apologie de Vichy, le racisme est quotidien. Cela signifie que les valeurs humanistes ne sont pas acquises pour toujours. Nous devons nous unir, lutter avec fermeté et sans concession contre les résurgences du nazisme et du racisme. Autrement dit, au volontariat que fut le nôtre, il y a soixante-dix ans, doit succéder un nouveau volontariat au service des valeurs de la Résistance. Une société est en péril lorsque le tissu social se déchire, quand la fracture s’élargit entre « le peu » qui ont trop et le « reste » qui a peu, quand la désespérance frappe une large fraction de la population. Sans justice, sans égalité, sans solidarité, la démocratie devient un mot vide de sens. La remise en cause de ce qu’on appelle les acquis de la Résistance, notamment sur le plan social, constitue un recul historique qui tend à priver de son sens véritable le combat du peuple français pour sa libération.

http://www.humanite.fr/robert-chambeiron-les-valeurs-de-la-resistance-sont-aujourdhui-menacees-499745

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A Grenoble, des femmes scientifiques participent à une exposition photo pour susciter des vocations chez les jeunes filles

3 Décembre 2021, 04:07am

Publié par hugo

 A Grenoble, des femmes scientifiques participent à une exposition photo pour susciter des vocations chez les jeunes filles
Publié le 23/11/2021 16:00
Mis à jour le 01/12/2021 12:03
Article rédigé par

Véronique Dalmaz-Nicolas - franceinfo
France Télévisions
Vingt portraits de femmes trônent désormais dans un parc du centre-ville de Grenoble. Une exposition à ciel ouvert pour lutter contre le manque d’effectifs féminins dans le domaine scientifique. #IlsOntLaSolution

Ce sont des ambassadrices de la science au féminin. A Grenoble, 21 chercheuses, enseignantes, ingénieures ou techniciennes issues de diverses disciplines scientifiques ont accepté de contribuer à l’exposition La science taille XX elles. Une participation qui s’affiche avec 20 portraits géants installés au Jardin de Ville. Ces photographies signées Vincent Moncorgé sont accompagnées de textes qui relatent le parcours professionnel de chacune de ses femmes. Parmi elles, il y a Maria Eletta Negretti, chercheuse au CNRS à Grenoble. Cette spécialiste en mécanique des fluides étudie les écoulements géophysiques qu’on retrouve dans l’atmosphère ou en milieu côtier. Une profession très masculine où il n’est pas toujours facile de s’imposer. "Mes collègues sont tous supers mais c’est vrai que parfois pour se faire écouter, il faut se faire entendre. On n’est pas toujours prises au sérieux, donc il faut s’imposer" reconnait-elle.  

Encourager les femmes à devenir scientifiques
L’exposition, visible jusqu’au 5 décembre, a pour but de faire savoir que des femmes occupent des postes importants dans les métiers scientifiques, et ce, malgré les difficultés. L’objectif est d’encourager les jeunes filles attirées par les sciences à aller jusqu’au bout de leur projet. "Jusqu’au lycée, elles sont à peu près 50% en bac S. Et lorsqu’on fait des statistiques après la licence, le master ou le doctorat, ça se dilue complètement. On arrive à une proportion entre 15 et 20% de femmes dans le cursus scientifique" se désole Fairouz Malek, chercheuse au CNRS à Grenoble et coordinatrice du comité de pilotage de l'exposition.  

La science taille XX elles, créée par le CNRS et l’association Femmes & Sciences a vu le jour à Toulouse en 2018 avec des clichés de chercheuses de la région. Le concept a été repris à Lyon, en 2019, avec, cette fois-ci, des portraits de scientifiques lyonnaises exposés au Musée des Confluences. La région parisienne a également organisé sa propre version de l’exposition en 2020. Actuellement, une partie de ces photographies est à redécouvrir sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris, jusqu’au 30 novembre.  


https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/photographie/a-grenoble-des-femmes-scientifiques-participent-a-une-exposition-photo-pour-susciter-des-vocations-chez-les-jeunes-filles_4855929.html

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TOUT EST POLITIQUES !!!!!!, ALLS IS POLITIQUES

14 Juillet 2018, 09:00am

Publié par hugo


TOUT   EST  POLITIQUES  !!!!!!, ALLS   IS  POLITIQUES 
 
JE SIS  TOUJOURS  SURPRIS  PAR  LES  GENS  QUI DISENT  QUE  LA  POLITIQUES  NE LES INTERRESENT  PAS 
DOMMAGE  POUR  ELLES   ET  EUX  CAR  L IVG   EST POLITIQUES  , l egalite  salariale  est politiques  ,  LE  FAIT  POUR  LES FEMMES   D OUVRIR  UN COMPTE  SEUL A ETE  POLITIQUES, AVANT  19.65...................... les  femmes  ne pouvait pas  ouvrir  un comptes SEUL  ,ne pouvait pas  travailler  sans le consentement  de  leur mari ,   le d roit  de  vote   pareil  donc  rappellez   vous  que  tout  ets  politiques .

<<"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."
SIMONE   DE  BEAUVOIR  <<<
 
SI  ON EN FAIT  PAS  GAFFE  A  TOUT    CECI ON PEUT LES PERDRENT 
POUR  ALLER  PLUS  LOINS , LA  SECURITE  SOCIALE  (  LE  CNR   ,  LES JOUR  HEUREUX ,) ONT   FAIT   QUE LE DROIT  DE  GREVES  A ETE LEGALISE , LA  LIBERTE DE LA PRESSE A ETE LEGALISE ,
IL  Y A  ENCORE  DU  BOULOT  SUR  L EGALITE  SALARIALE , ET   PLEINS   D  AUTRES  CHOSES  MAIS  CHAQUES  JOURS   QUE  VOUS  VIVEZ  EST  POLITIQUES 
 
 
COPYRIGHT @BERTRAND 

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Discrimination au logement : un rapport édifiant,racisme,societe,lois,

29 Mars 2017, 01:19am

Publié par hugo

Discrimination au logement : un rapport édifiant

Une étude « Les discriminations dans l’accès au logement à Paris : une expérience contrôlée« , menée par la fédération TEPP du CNRS, porte sur les offres à la location privée dans Paris intra-muros, qu’elles soient publiées par des agences immobilières ou directement par les propriétaires sur des sites de mise en relation de particuliers (Le Bon Coin, ParuVendu etc.)

La méthode utilisée est celle du testing, méthode importée des Etats-Unis par SOS Racisme dans les années 90. En l’espèce, il s’agissait un envoi massif de mails de profils fictifs demandant à visiter les appartements.

Les conclusions sont sans appel : un candidat perçu comme étant d’oirigine maghrébine a en moyenne un tiers de chances en mois de recevoir une réponse à sa demande. Pire encore, lorsque ce même candidat mentionne son statut de fonctionnaire, marquant ainsi une stabilité financières, sont taux de réponse reste inférieur à celui d’un candidat perçu comme d’origine « française ancienne », ne précisant rien sur sa situation (15,5% contre 18,7%). A contrario, une personne au patronyme « français ancien » indiquant sa stabilité financière atteint un taux de réponse de 42,9% !

Yannick L’HORTY, l’un des chercheurs ayant dirigé cette étude, précise ainsi que « ce phénomène n’est donc pas lié à la capacité à payer de la personne, mais à une aversion pour son origine ».

Dominique SOPO, Président de SOS Racisme rappelle que « la lutte contre les discriminations dans l’accès au logement, qu’il soit privé ou public, a toujours été l’un des combats phares de notre association ».

C’est pourquoi SOS Racisme se félicite du lancement d’un partenariat entre le monde scientifique, le Défenseur des droits et le Ministère du logement. Ce combat commun s’intensifiera en 2017.

Il est urgent d’éveiller les consciences et que les pouvoirs publics prennent enfin toutes les mesures nécessaires afin de mettre un terme à ces discriminations qui touchent bon nombre de nos citoyens ! 

http://sos-racisme.org/discrimination-au-logement-un-rapport-edifiant/

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Sauriez-vous reconnaître des violences conjugales ? (probablement pas)

12 Juillet 2019, 23:40pm

Publié par hugo

 
 
Sauriez-vous reconnaître des violences conjugales ? (probablement pas)
 
 
 
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Sauriez-vous reconnaître des violences conjugales ? (probablement pas)
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Marinette — Femmes et féminisme
Ajoutée le 3 juil. 2019

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Si vous pensez être victime de violences conjugales ou connaître une victime de violences conjugales, il existe un numéro unique en France : le 3919
-
Les intervenantes, dans l’ordre d’apparition :
* Louise Delavier est chargée de mission dans l’association "En avant toutes" : https://enavanttoutes.fr/
* Marie-France Casalis est responsable de formation au Collectif Féministe Contre le Viol : https://cfcv.asso.fr/
* Anne Jonquet est avocate au barreau de la Seine-Saint-Denis, spécialisée dans la défense des femmes victimes de violences
* Julie Vella est cofondatrice de l’association "Elle's imagine’nt" : http://www.ellesimaginent.fr/
* Brigitte Chabert est présidente de l’Union Régionale Solidarité Femmes d’Île-de-France : http://www.solidaritefemmes.org/
* Pauline Delage est sociologue, chargée de recherche au CNRS
-
* Le site "Comprendre l’égalité" pour creuser la question des violences faites aux femmes : https://www.comprendre-egalite.com/
* Ou la playlist sur la chaîne YouTube du Centre Hubertine Auclert : https://www.youtube.com/watch?v=7SSP5...

https://www.youtube.com/watch?v=Ts3Qumj2U5c&list=WL&index=32&t=172s

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Notre deuxième Rapport sur les inégalités à nouveau soutenu par un grand nombre d’experts,egalite,parite,

5 Avril 2017, 23:47pm

Publié par hugo

Notre deuxième Rapport sur les inégalités à nouveau soutenu par un grand nombre d’experts

5 avril 2017 - Le deuxième Rapport sur les inégalités en France est en cours d’élaboration. Sociologues, économistes, juristes, anthropologues, un grand nombre de chercheurs soutiennent à nouveau notre initiative.

Ils avaient déjà soutenu la publication du premier rapport en 2015. Certains ont contribué à l’ouvrage collectif publié par l’Observatoire des inégalités en juin dernier, Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent. Réjane Sénac, Christian Baudelot, Marie Duru-Bellat, Laurent Mucchielli, Denis Clerc… voici quelques-uns des noms parmi la longue liste d’experts, qui apportent à nouveau leur soutien à ce deuxième Rapport sur les inégalités en France. Certains nous sont fidèles depuis 2003, date de création de l’Observatoire des inégalités. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.

Si l’Observatoire des inégalités cherche à toucher le plus grand nombre, il nourrit ses données et analyses des travaux de nombreux scientifiques. Par ce geste de confiance, les experts qui soutiennent la publication du Rapport témoignent de l’importance de la question des inégalités pour l’ensemble des sciences humaines, de l’économie à la sociologie en passant par la philosophie. Ils appuient le travail de l’Observatoire pour lutter contre les inégalités qui menacent notre modèle social. Il va de soi que ces soutiens à notre démarche ne témoignent pas d’une adhésion de leur part à l’ensemble de ce qui est publié sur notre site Internet ou ce qui le sera dans le rapport. La variété des soutiens qui nous sont témoignés et le pluralisme de l’Observatoire des inégalités impliquent nécessairement des analyses divergentes qui font la richesse du débat. De la même façon qu’il est indépendant de tout parti politique ou entreprise, l’Observatoire des inégalités ne s’inscrit dans aucune école de pensée particulière et souhaite que différentes analyses puissent être confrontées pour améliorer la compréhension de la situation.

Ils soutiennent l’édition du second rapport sur les inégalités en France :

Guillaume Allègre, économiste, OFCE

Christian Baudelot, sociologue, professeur émérite à l’ENS, chercheur au Centre Maurice Halbwachs

Christophe Benavent, professeur en sciences de la gestion, à l’université Paris Nanterre 

Nathalie Bonini, anthropologue, maître de conférences à l’université de Tours

Denis Clerc, économiste, fondateur d’Alternatives économiques

Pascal Combemale, professeur de sciences économiques au Lycée Henry IV, directeur de la collection Repères aux éditions La Découverte

Johanna Dagorn, sociologue, Observatoire Européen de la violence à l’école et au LACES (EA 4140), co-directrice de la revue Les Cahiers de la LCD (Lutte Contre les Discriminations)

Julien Damon, sociologue, professeur associé à Sciences Po Paris

Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et auteur du rapport « Grande pauvreté et réussite scolaire, le choix de la solidarité pour la réussite de tous »

Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre

François Dubet, sociologue, professeur à l’université de Bordeaux, EHESS

Marie Duru-Bellat, sociologue, professeure émérite à Sciences Po Paris et chercheuse à l’IREDU et à l’OSC

Nicolas Framont, doctorant en sociologie et enseignant à l’université Paris-Sorbonne

Pauline Fron, statisticienne à la Division des Politiques sociales de l’OCDE

Jean Gadrey, économiste, professeur honoraire à l’université Lille 1

Jérôme Gautié, économiste, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur au Centre d’Economie de la Sorbonne

Elise Huillery, économiste, professeure à l’université Paris-Dauphine

Bernard Lahire, sociologue, professeur à l’ENS de Lyon

Pierre Mercklé, sociologue, maître de conférences en sociologie à l’ENS de Lyon

Mathias Millet, sociologue, professeur à l’université de Tours, CITERES

Julie Minoc, sociologue, Université Paris-Saclay (laboratoire Printemps) et ENS-Paris

Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherches au CNRS, Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (LAMES, Aix-en-Provence)

Marco Oberti, sociologue, professeur des universités à Sciences Po, directeur de l’OSC

Nicolas Oppenchaim, sociologue, maître de conférences à l’université de Tours

Camille Peugny, sociologue, maître de conférences habilité à diriger des recherches, chercheur au CRESPPA-CSU (Paris8/CNRS)

Roland Pfefferkorn, sociologue, professeur à l’université de Strasbourg

Emilie Potin, sociologue, maître de conférences à l’université Rennes 2

Georges Solaux, économiste et sociologue, professeur émérite à l’université de Bourgogne, IREDU

Patrick Simon, socio-démographe, directeur de recherche à l’Ined

François de Singly, sociologue, professeur à l’université Paris Descartes

Réjane Sénac, politiste, chargée de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)

Louis-André Vallet, sociologue, directeur de recherche au CNRS

Pierre Volovitch, économiste de la santé, chercheur émérite à l’IRES

Le conseil scientifique de l’Observatoire des inégalités est présidé par Patrick Savidan, philosophe, professeur à l’université de Poitiers et président de l’Observatoire des inégalités.
L’Observatoire des inégalités fait appel au financement participatif pour éditer le Rapport sur les inégalités. Vous pouvez y contribuer.

Photo / © jokerpro - Fotolia.com

Date de rédaction le 5 avril 2017


© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2271&id_rubrique=173

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Monique Pinçon-Charlot : " C'est une guerre de classes des plus riches contre les peuples ",societe,politiques,

26 Avril 2017, 18:29pm

Publié par hugo

 mercredi 26 avril 2017

Monique Pinçon-Charlot : " C'est une guerre de classes des plus riches contre les peuples "
(RÉ)ÉCOUTER 8'31
La sociologue de la bourgeoisie et ancienne directrice du CNRS est l'invitée du 5/7.
 
Monique Pinçon-Charlot, 2010
Monique Pinçon-Charlot, 2010 © Maxppp / Olivier Corsan
Monique Pinçon-Charlot est l'auteur de "Les prédateurs au pouvoir, main basse sur notre avenir "(éditions textuel).
 
Monique Pinçon-Charlot : " Trump ,Fillon ,Le Pen et Macron sont les représentants du système capitalisme dans sa phase néo-libérale. Cette oligarchie pour perdurer a besoin de construire de fausses alternances. Les milliardaires sont au pouvoir. Pour eux, la seule chose qui compte c'est que l'oligarchie continue de concentrer toutes les richesses et les pouvoirs. C'est une guerre de classes des plus riches contre les peuples . Je ne voterai ni pour Macron ni pour Le Pen".
 
L'équipe
Éric Delvaux
 
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-du-5-7/l-invite-du-5-7-26-avril-2017

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Le programme d'action de la Résistance (adopté par le CNR le 15 mars 1944)

3 Mars 2013, 19:21pm

Publié par hugo

Le programme d'action de la Résistance (adopté par le CNR le 15 mars 1944)

Le programme d'action de la Résistance (adopté par le CNR le 15 mars 1944), Espoir n°135, juin 2003

 

Né de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la Résistance n'a pas d'autre raison d'être que la lutte quotidienne sans cesse intensifiée.


Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération. Ce n'est, en effet, qu'en regroupant toutes ses forces autour des aspirations quasi unanimes de la nation, que la France retrouvera son équilibre normal et social et redonnera au monde l'image de sa grandeur et la preuve de son unité.


Aussi les représentants des organisations de Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du CNR délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils décidé de s'unir sur le programme suivant, qui comporte à la fois un plan d'action immédiate contre l'oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la libération du territoire, un ordre social plus juste.

 

I - Plan d'action immédiate

Les représentants des organisations de Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du CNR :

Expriment leur angoisse devant la destruction physique de la Nation que l'oppresseur hitlérien poursuit avec l'aide des hommes de Vichy, par le pillage, par la suppression de toute production utile aux Français, par la famine organisée, par le maintien dans les camps d'un million de prisonniers, par la déportation d'ouvriers au nombre de plusieurs centaines de milliers, par l'emprisonnement de 300 000 Français et par l'exécution des patriotes les plus valeureux dont déjà plus de 50 000 sont tombés pour la France.

Ils proclament leur volonté de délivrer la patrie en collaborant étroitement aux opérations militaires que l'armée française et les armées alliées entreprendront sur le continent, mais aussi de hâter cette libération, d'abréger les souffrances de notre peuple, de sauver l'avenir de la France en intensifiant sans cesse et par tous les moyens la lutte contre l'envahisseur et ses agents, commencée dès 1940.


Ils adjurent les gouvernements anglais et américain de ne pas décevoir plus longtemps l'espoir et la confiance que la France, comme tous les peuples opprimés de l'Europe, ont placés dans leur volonté d'abattre l'Allemagne nazie, par le déclenchement d'opérations militaires de grande envergure qui assureront, aussi vite que possible, la libération des territoires envahis et permettront ainsi aux Français qui sont sur notre sol de se joindre aux armées alliées pour l'épreuve décisive.


Ils insistent auprès du Comité français de la Libération nationale pour qu'il mette tout en œuvre afin d'obtenir des armes et de les mettre à la disposition des patriotes. Ils constatent que les Français qui ont su organiser la Résistance ne veulent pas, et d'ailleurs ne peuvent pas, se contenter d'une attitude passive dans l'attente d'une aide extérieure, mais qu'ils veulent faire la guerre, qu'ils veulent et qu'ils doivent développer leur résistance armée contre l'envahisseur et contre l'oppresseur.


Ils constatent, en outre, que la Résistance française doit ou se battre ou disparaître ; qu'après avoir agi de façon défensive, elle a pris maintenant un caractère offensif et que seuls le développement et la génération de l'offensive des Français contre l'ennemi lui permettront de subsister et de vaincre.


Ils constatent enfin que la multiplication des grèves, l'ampleur des arrêts de travail le 11 novembre qui, dans beaucoup de cas, ont été réalisés dans l'union des patrons et des ouvriers, l'échec infligé au plan de déportation des jeunes Français en Allemagne, le magnifique combat que mènent tous les jours, avec l'appui des populations dans les Alpes, dans le Massif Central, dans les Pyrénées et dans les Cévennes, les jeunes Français des maquis, avant-garde de l'armée de la Libération, démontrent avec éclat que notre peuple est tout entier engagé dans la lutte et qu'il doit poursuivre et accroître cette lutte.

En conséquence, les représentants des organisations de résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du CNR :


Déclarent que c'est seulement par l'organisation, l'intensification de la lutte menée par les forces armées, par les organisations constituées, par les masses, que pourra être réalisée l'union véritable de toutes les forces patriotiques pour la réalisation de la Libération nationale inséparable, comme l'a dit le général de Gaulle, de l'insurrection nationale qui, ainsi préparée, sera dirigée par le CNR sous l'autorité du CFLN, dès que les circonstances politiques et militaires permettront d'assurer, même au prix de lourds sacrifices, son succès.


Ils ont l'espoir que les opérations de libération du pays, prévues par le plan de l'état-major interallié, pourront ainsi être, le cas échéant, avancées grâce à l'aide apportée par les Français dans la lutte engagée contre l'ennemi commun, ainsi que l'a démontré l'exemple glorieux des patriotes corses.


Ils affirment solennellement que la France qui, malgré l'armistice, a poursuivi sans trêve la guerre, entend plus que jamais développer la lutte pour participer à la Libération et à la victoire.

Pour mobiliser les ressources immenses d'énergie du peuple français, pour les diriger vers l'action salvatrice dans l'union de toutes les volontés, le CNR décide :

D'inviter les responsables des organisations déjà existantes à former des comités de villes et de villages, d'entreprises, par la coordination des formations qui existent actuellement, par la formation de comités là où rien n'existe encore et à y enrôler les patriotes non organisés.


Tous ces comités seront placés sous la direction des Comités départementaux de la Libération (CDL). Ils seront soumis à l'autorité des CDL, qui leur transmettront, comme directives, la plate-forme d'action et la ligne politique déterminée par le CNR.


Le but de ces comités sera, à l'échelon communal, local et d'entreprise, de faire participer de façon effective tous les Français à la lutte contre l'ennemi et contre ses agents de Vichy, aussi bien par la solidarité et l'assistance active à l'égard des patriotes que par l'impulsion et le soutien donnés aux revendications vitales de notre peuple. Par dessus-tout, leur tâche essentielle sera de mobiliser et d'entraîner les Français, qu'ils auront su grouper, à l'action armée pour la Libération.

Ces comités devront, selon les circonstances et en se conformant aux instructions données par les CDL, appuyer et guider toutes les actions menées par les Français, contre toutes les formes d'oppression et d'exploitation imposées par l'ennemi, de l'extérieur et de l'intérieur.


Ces comités devront :


1°) Développer la lutte contre la déportation et aider les réfractaires à se cacher, à se nourrir, à se vêtir et à se défendre, enlevant ainsi des forces à l'ennemi et augmentant le potentiel humain de la résistance ;


2°) Traquer et punir les agents de la Gestapo et de la Milice de Darnand ainsi que les mouchards et les traîtres ;


3°) Développer l'esprit de lutte effective en vue de la répression des nazis et des fascistes français ;


4°) Développer, d'une part la solidarité envers les emprisonnés et les déportés ; d'autre part, la solidarité envers les familles de toutes les victimes de la terreur hitlérienne et vichyssoise ;


5°) En accord avec les organisations syndicales résistantes, combattre pour la vie et la santé des Français par une lutte quotidienne et incessante, par des pétitions, des manifestations et des grèves, afin d'obtenir l'augmentation des salaires et des traitements, bloqués par Vichy et les Allemands, et des rations alimentaires et attributions de produits de première qualité, de façon à rendre à la population un minimum vital en matière d'alimentation, de chauffage et d'habillement ;


6°) Défendre les conditions de vie des anciens combattants, des prisonniers, des femmes de prisonniers, en organisant la lutte pour toutes leurs revendications particulières ;


7°) Mener la lutte contre les réquisitions de produits agricoles, de matières premières et d'installations industrielles pour le compte de l'ennemi ; saboter et paralyser la production destinée à l'ennemi et ses transports par routes, par fer et par eau ;


8°) Défendre à l'intérieur de la corporation agricole les producteurs contre les prélèvements excessifs, contre les taxes insuffisantes et lutter pour le remplacement des syndics à la solde de Vichy et de l'Allemagne par des paysans dévoués à la cause de la paysannerie française.


Tout en luttant de cette façon et grâce à l'appui de solidarité et de combativité que développe cette lutte, les comités de villes, de villages et d'entreprises devront en outre :


a°) Renforcer les organisations armées des Forces françaises de l'Intérieur par l'accroissement des groupes de patriotes : groupes francs, francs-tireurs et partisans recrutés en particulier parmi les réfractaires ;


b°) En accord avec les états-majors nationaux, régionaux et départementaux des FFI, organiser des milices patriotiques dans les villes, les campagnes et les entreprises, dont l'encadrement sera facilité par des ingénieurs, techniciens, instituteurs, fonctionnaires et cadres de réserve, et qui sont destinés à défendre l'ordre public, la vie et les biens des Français contre la terreur et la provocation, assurer et maintenir l'établissement effectif de l'autorité des Comité départementaux de la Libération sur tout ce qui aura été créé dans ce domaine par le strict rattachement aux FFI dont l'autorité et la discipline doivent être respectées par tous.

Pour assurer la pleine efficacité des mesures énoncées ci-dessus, le CNR prescrit que l'état-major national des Forces françaises de l'Intérieur, tout en préparant minutieusement la coopération avec les Alliés en cas de débarquement, doit :


1°) Donner ordre à toutes les formations des FFI de combattre dès maintenant l'ennemi en harcelant ses troupes, en paralysant ses transports, ses communications et ses productions de guerre, en capturant ses dépôts d'armes et de munitions, afin d'en pourvoir les patriotes encore désarmés ;


2°) Faire distribuer les dépôts d'armes encore inutilisés aux formations jugées par lui les plus aptes à se battre utilement, dès à présent, et dans l'avenir immédiat ;


3°) Organiser de façon rationnelle la lutte suivant un plan établi avec les autorités compétentes à l'échelon régional, départemental ou local, pour obtenir le maximum d'efficacité ;


4°) Coordonner l'action militaire avec l'action de résistance de la masse de la nation en proposant pour but aux organisations régionales paramilitaires d'appuyer et de protéger les manifestations patriotiques, les mouvements revendicatifs des femmes de prisonniers, des paysans et des ouvriers contre la police hitlérienne, d'empêcher les réquisitions de vivres et d'installations industrielles, les rafles organisées contre les réfractaires et les ouvriers en grève et défendre la vie et la liberté de tous les Français contre la barbare oppression de l'occupant provisoire.

Ainsi par l'application des décisions du présent programme d'action commune se fera, dans l'action, l'union étroite de tous les patriotes, sans distinction d'opinions politiques, philosophiques ou religieuses. Ainsi se constituera dans la lutte une armée expérimentée, rompue au combat, dirigée par des cadres éprouvés devant le danger, une armée capable de jouer son rôle lorsque les conditions de l'insurrection nationale seront réalisées, armée qui élargira progressivement ses objectifs et son armement.


Ainsi par l'effort et les sacrifices de tous sera avancée l'heure de la Libération du territoire national ; ainsi la vie de milliers de Français pourra être sauvée et d'immenses richesses pourront être préservées.


Ainsi dans le combat se forgera une France plus pure et plus forte, capable d'entreprendre au lendemain de la Libération la plus grande œuvre de reconstruction et de rénovation de la patrie.

 

II - Mesures à appliquer dès la libération du territoire

Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce but qui est la libération rapide du territoire, les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques, groupés au sein du CNR, proclament qu'ils sont décidés à rester unis après la Libération :

 

1°) Afin d'établir le gouvernement provisoire de la République formé par le général de Gaulle pour défendre l'indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ;


2°) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l'éviction dans le domaine de l'administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l'ennemi ou qui seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration ;


3°) Afin d'exiger la confiscation des biens des traîtres et des trafiquants de marché noir, l'établissement d'un impôt progressif sur les bénéfices de guerre et plus généralement sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la nation pendant la période d'occupation, ainsi que la confiscation de tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l'armistice par le gouvernement de l'Axe et par leurs ressortissants dans les entreprises françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable ;

 

4°) Afin d'assurer :


- l'établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;


- la pleine liberté de pensée, de conscience et d'expression ;


- la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l'égard de l'Etat, des puissances d'argent et des influences étrangères ;


- la liberté d'association, de réunion et de manifestation ;


- l'inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;


- le respect de la personne humaine ;


- l'égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;

5°) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

 

Sur le plan économique :


- l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie ; une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l'image des Etats fascistes;


- l'intensification de la production nationale selon les lignes d'un plan arrêté par l'Etat après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ; le retour à la nation de tous les grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurance et des grandes banques ; le développement et le soutien des coopératives de production, d'achats et de ventes, agricoles et artisanales ;


- le droit d'accès, dans le cadre de l'entre prise, aux fonctions de direction et d'administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l'économie.

 

Sur le plan social :


- le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l'amélioration du régime contractuel du travail ;


- un réajustement important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine ; la garantie du pouvoir d'achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;


- la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de la vie économique et sociale ; un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'Etat ;

 

- la sécurité de l'emploi, la réglementation des conditions d'embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d'atelier ;


- l'élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l'expérience de l'Office du Blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu'aux salariés de l'industrie, par un système d'assurance contre les calamités agricoles, par l'établissement d'un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d'accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d'un plan d'équipement rural ;


- une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;


- le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste ;


- une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.

 

La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l'instruction et d'accéder à la culture la plus développée quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.

Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et rendra aux institutions démocratiques et populaires l'efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation. Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif par les élus du peuple la continuité de l'action gouvernementale.

L'union des représentants de la Résistance pour l'action dans le présent et dans l'avenir, dans l'intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourrait freiner leur action et ne servir que l'ennemi.

 

En avant donc, dans l'union de tous les Français rassemblés autour du CFLN et de son président, le général de Gaulle ! En avant pour le combat, en avant pour la victoire, afin que vive la France !

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Femmes-hommes : penser l'égalité

18 Novembre 2022, 21:05pm

Publié par hugo

 Femmes-hommes : penser l'égalité
Femmes-hommes : penser l'égalité
Dir. : Sandrine Dauphin, Réjane Sénac
Compte rendu de Bénédicte Champenois Rousseau
Publié le 20 mars 2013
Sandrine Dauphin, Réjane Sénac (dir.), Femmes-hommes : penser l'égalité, Paris, La Documentation française, coll. « Études de la Documentation française », 2012, 201 p., ISBN : 3303331953593.
Notice publiée le 22 janvier 2013
PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR 
En France, l’égalité hommes-femmes devant la loi est un principe constitutionnel depuis 1946. Qu’en est-il dans les faits ?

En ce début de XXIe siècle, la France est un pays de contrastes, voire de contradictions, en la matière. C’est ainsi que 2012 est à la fois l’année de la constitution du premier gouvernement paritaire et des débats sur l'abrogation par le Conseil constitutionnel de l'article du Code pénal définissant le harcèlement sexuel.

Cet ouvrage a bénéficié de l’apport des dernières recherches en sciences sociales avec des études croisées sur le droit communautaire et le droit national. Il bénéficie ainsi d’éclairages inédits sur ces domaines. Il interroge les tensions entre dynamique égalitaire et recomposition des inégalités dans une approche pluridisciplinaire (juridique, politique, sociologique, économique, démographique et neurobiologique).

Une première partie est consacrée à l’analyse des « instruments » d’égalité, qu’ils soient législatifs ou institutionnels. La deuxième aborde le fonctionnement des inégalités entre les sexes, articulées entre sphère publique et privée, via l’analyse du rapport à l’autonomie par l’emploi et le partage du pouvoir. Enfin, la troisième partie est explicitement centrée sur la manière dont les inégalités se recomposent en lien avec leur justification par une prétendue complémentarité naturelle.

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AUTEURS 
Sandrine Dauphin (dir.)
Politologue, chercheure associée au Centre de recherches sociologiques et politique de Paris (CRESPPA-CNRS), responsable du pôle valorisation de la recherche à la caisse nationale des allocations familliales.

Réjane Sénac (dir.)
Politiste, chargée de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - CEVIPOF, membre du comité de pilotage du programme de recherche et d'enseignement des savoirs sur le genre (PRESAGE).

Publications du même auteur
Réjane Sénac, Radicales et fluides. Les mobilisations contemporaines [livre]
Réjane Sénac, Les non-frères au pays de l'égalité [livre]


https://journals.openedition.org/lectures/10443

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