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42% des Français pensent qu'une victime de viol peut l'avoir "bien cherché",femmes,feminisme,viol,

21 Juin 2019, 15:26pm

Publié par hugo

 42% des Français pensent qu'une victime de viol peut l'avoir "bien cherché"
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Les préjugés à l'encontre des victimes de violences sexuelles perdurent - Image Adobe -
 
Par Clément Arbrun
Publié le Jeudi 20 Juin 2019

La fin de la culture du viol en France, ce n'est pas pour aujourd'hui. C'est un récent et édifiant sondage Ipsos qui nous le démontre.

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27% des Européens pensent qu'un viol peut être justifié
42 %. C'est le taux de Français qui considèrent que la responsabilité d'un agresseur sexuel est ­moindre si l'attitude de la victime est "provocante". Le fameux argument de la "jupe trop courte". Révélé ce mercredi par un sondage Ipsos réalisé sur un échantillon national représentatif de mille personnes, ce chiffre lourd de sens fait froid dans le dos.
Il tend à raviver une certaine forme d'oppression : le victim blaming, cette culpabilité que l'on fait peser sur les épaules de toutes celles qui ont (eu) à subir des violences sexuelles, et qui contribue volontiers à déresponsabiliser l'agresseur. L'on se souvient que l'an passé, en Irlande, un violeur se retrouvait acquitté sous le simple prétexte que la victime...portait un string.
 
En 2016, selon la même enquête - en collaboration avec l'association de sensibilisation et de formation Mémoire traumatique et victimologie - ils étaient déjà 40 % à penser ainsi. Et ce n'est pas tout : en 2019, 28 % des Français jugent que le témoignage de la victime ne peut être qu'une façon "d'attirer l'attention". Des préjugés à l'envolée qui démontrent que le viol constitue bel et bien une culture : un éventail de croyances populaires inscrites et répandues au sein d'une société qui tend à le minimiser.
Mythes et fantasmes
 

L'une des révélations les plus édifiantes de cette nouvelle enquête est encore celle-ci : 31 % des personnes interrogées considèrent que la gravité de l'acte est atténuée si la victime a déjà entretenu un rapport sexuel avec son agresseur. Un fait qui fait mal à l'heure où le hashtag #JeLeConnaissais s'évertue justement à briser les fantasmes accolés au viol en nous rappelant que, bien plus souvent qu'on ne l'imagine, celui-ci a lieu dans un contexte familier - témoignages à l'appui. "Comment on peut encore penser que les violeurs sont uniquement des mecs bourrées voyant une mini-jupe à 2h du mat'?" une internaute.
Il n'y a pas si longtemps, une campagne de sensibilisation imaginée par le RATP nous présentait le harceleur du métro comme un requin de film d'horreur. Difficile de plus "mystifier" la réalité des agressions sexuelles. Rien d'étonnant alors que de constater que 22 % des individus interrogés par l'Ipsos ne voient en les violeurs que "des malades mentaux ou des marginaux" - sans se dire que cela pourrait très bien être un ami, un voisin, un mari. Qu'importe que l'espace domestique soit un lieu de violences, 51 % des sondés perçoivent en l'espace public le lieu où les éventuelles victimes courent le plus de risques. Ou comment ignorer les cas de viol conjugal.
Mais il ne faut pas pour autant voir en ce nouveau sondage un foudroyant aveu d'échec. Après tout, 57 % des Français considèrent que le mouvement #MeToo contribue à améliorer les relations entre hommes et femmes. Encore mieux, ils sont 83 % à concevoir en cet élan social une façon pour les femmes de briser le silence. Or, prendre conscience de l'importance de la pensée féministe c'est, petit à petit et avec un brin d'espoir, envisager celle du consentement, repenser la dominance du désir masculin - et de sa "maîtrise" - et avoir à l'esprit l'existence de la "sidération", cette paralysie de la victime lors de son agression. Et, pourquoi pas, participer à briser pour de bon "le mythe du viol dans une ruelle étroite le soir". On croise les doigts.

 https://www.terrafemina.com/article/culture-du-viol-les-prejuges-toujours-pregnants-des-francais-envers-les-victimes_a349520/1

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Le questionnaire cul de La Prédiction,articles femmes hommes,amours,sexes,

21 Juin 2019, 15:25pm

Publié par hugo

 Le questionnaire cul de La Prédiction
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Le questionnaire cul de La Prédiction
 
Par Pauline Machado
Publié le Mercredi 19 Juin 2019

L'autrice derrière le compte Instagram et le recueil de nouvelles "La Prédiction" partage ses fantasmes, sa vision d'une sexualité libre et épanouie et pourquoi, selon elle, la levrette n'a rien d'une soumission.

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Le questionnaire cul de Jüne, créatrice de Jouissance Club
Si on ne connaissait pas grand-chose de celle qui se cache derrière La Prédiction (ses écrits érotiques demeurent anonymes), on en sait désormais un peu plus sur sa vision du sexe et ses propres fantasmes. Autrice du compte Instagram et du recueil de nouvelles éponymes (ed. La Musardine) qui mettent en scène les aventures d'Alma, une jeune femme libre en quête de découvertes sexuelles, elle livre ici ce qui l'excite, ce qui la transcende et ses rêves (de cul) les plus fous.
 
La Prédiction, ed. La Musardine
On boit ses paroles comme on lit ses texte - avec entrain -, et on découvre la philosophie d'une femme pour qui le sexe a plusieurs dimensions. "Je ne [le] réduis pas à la jouissance ou aux attouchements physiques, mais au jeu qui se trame tout autour", expliquera-t-elle.
 
Celle qui délaisse le porno au profit de "l'imagination" nous a également concocté une liste de films non spécialisés qui sauront attiser notre désir autrement qu'une catégorie dédiée sur PornHub. Rencontre.
En quoi le sexe peut-il être une forme d'empowerment ?
Le sexe aide à focaliser l'esprit sur l'action. Globalement. Pas pour tout le monde bien sûr, mais c'est le but. Que l'esprit soit en accord avec le corps. On essaye de synchroniser les deux pour arriver au plaisir, tout en étant à l'écoute de sa·son·ses partenaire·s. On parle donc d'écoute, de synchronisation de soi, et de plaisir. Des choses que nous arrivons rarement à faire dans la vie de tous les jours.
 
Le fait de prendre du temps pour soi, ou du temps pour soi ainsi que pour un·e des partenaire·s, c'est s'investir dans notre plus grande animalité, être en totale connexion avec la d'où nous venons tous. C'est se rapprocher de notre commencement. Être au plus proche du big bang en quelque sorte. La jouissance c'est une petite mort et pourtant c'est le sexe qui donne la vie. La matière et l'anti-matière.
Dans une société où nous sommes vissés à nos téléphones et très peu conscient du monde qui nous entoure, c'est être dans le présent sans faux semblants. C'est être vivant en tant qu'être humain. En tant qu'animal. Je trouve que cela redonne au corps le pouvoir qu'il avait à la base.
Le sextoy que vous recommandez ?
Je n'utilise pas de sextoys, je préfère un être humain, avec ses failles, mais avec son intention, son attention, et sa chaleur surtout.
L'endroit le plus dingue où vous ayez fait ou rêveriez de faire l'amour ?
Dans mes rêves je fais l'amour dans des endroits extraordinaires et de façon extraordinaire. Je rêverais de le faire dans les fonds marins, ou dans le ciel en apesanteur même si c'est totalement impossible et que ça serait très contraignant je pense.
Le mot ou la phrase qui vous excite le plus ?
Je n'ai pas de mot favori, je pense que le plus gros turn on pour moi, c'est le regard. Et le très classique "t'es belle". Je trouve ça très sexy, cent fois mieux que "t'es bonne". J'aime les mots très crus et beaucoup de communication au lit, ça ne me dérange pas qu'un homme parle beaucoup (je suis hétérosexuelle), au contraire !
Un porno féministe que vous conseillez ou un film d'un érotisme fou ?
 
Love, de Gaspar Noé
Je ne regarde pas de porno parce que je préfère l'imagination. J'ai beaucoup regardé de porno et j'ai constaté que ça tuait ma libido car j'avais besoin d'être stimulée visuellement pour ressentir physiquement. Alors qu'avant mon imagination décuplait mes sensations. Le porno a tué ma créativité. Du coup, j'ai décidé d'arrêter. Mais globalement, j'ai toujours été très attirée par ce qui est très éloigné de moi. Les films gays masculins par exemple.
Un des derniers films que j'ai trouvé très érotique, c'est Call Me By Your Name.
Mais il y a aussi:
L'Amant, de Jean-Jacques Annaud
L'empire des sens, de Nagisa Oshima
Mademoiselle, de Park Chan-Wook
Love, de Gaspar Noé.
Et pour finir je dirais X-plicit films, réalisé par différentes femmes telles que Lou Doillon, Mélanie Laurent, Helena Noguerra, Arielle Dombasle, et Laëtitia Masson.
Ça c'est mon top 5, enfin mon top 6 du coup.
Qu'est-ce qui vous fait vous sentir puissante au lit ?
La parole. Mais aussi le fait que le sexe ne soit pas qu'une histoire de sexe justement.
Je ne réduis pas le sexe à la jouissance sexuelle ou aux attouchements physiques, mais au jeu qui se trame tout autour. Et qui peut durer très longtemps. Le sexe pour moi est d'abord psychologique, il peut aussi s'octroyer des pauses, y revenir, s'arrêter. Le sexe ne se définit pas par le corps d'après moi mais par la connexion psychologique puis physique. Et l'un peut aussi être dissocié de l'autre.
Votre fantasme ultime chez les célébrités ?
Petite, j'étais raide dingue de Will Smith. Aujourd'hui mon fantasme ultime, c'est l'acteur Mads Mikkelsen. Je le trouve beau, mais c'est surtout son charisme qui me plaît, et aussi les rôles qu'il incarne dans ses films.
Est-ce que vous vous mettez une étiquette sexuellement ?
Je pense que j'ai malheureusement celle de mon attirance sexuelle qui est hétérosexuelle. Après, je n'irai pas forcément jusqu'à dire que je suis sapiosexuelle, puisque je suis hétéro, mais le physique m'importe peu. Ce qui me séduit et m'excite, c'est la complicité cérébrale, clairement. S'il y a un mot qui définit cette attirance alors je me la colle direct sur le front.
La levrette est-elle une forme de soumission selon vous ?
La levrette est une position. Je pense que la soumission ne peut être réduite à une position physique. C'est une condition psychique que l'on adopte ou que l'on accepte d'adopter. Ce qui est très different. Et il y a beaucoup de méprise à ce propos.
Votre première fois en un mot ?
Simple.
Sexo Sexe News essentielles Questionnaire cul
À voir

https://www.terrafemina.com/article/questionnaire-sexo-les-confidences-cul-de-l-autrice-de-la-prediction_a349517/1

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Féminicides : que faire pour vraiment protéger les femmes menacées ?,femmes,feminisme,violences,

21 Juin 2019, 15:20pm

Publié par hugo

 Féminicides : que faire pour vraiment protéger les femmes menacées ?
Par Corine Goldberger Publié le 20/06/2019 à 18:14
 

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Nous avons posé la question à Isabelle Steyer, avocate et spécialiste du droit des femmes et des enfants.
Lundi 03 juin, à Crêches-sur-Saône (Saône-et-Loire) une femme de 31 ans a été tuée par son compagnon 32 ans, dans une chambre de l'hôtel "Première Classe". Le 27 mai, à Kanfen (Moselle) c’est Mariette 65 ans, qui était battue puis étranglée par son compagnon Gérard Lang. Le même jour, à La Madeleine (Nord) Nathalie Debaillie (47 ans) était retrouvée égorgée au domicile de son ex, un certain Jérôme Tonneau (53 ans), après avoir été agressée puis enlevée sur un parking par l’ex en question, accompagné de 3 individus… Nathalie avait déposé une main courante contre son ex pour menaces en début d'année. Elle était mère de 2 enfants.
Lire aussi :
Le nombre de féminicides en France ne diminue plus
On pourrait continuer longtemps encore cette sinistre litanie de féminicides. 120 femmes avaient été assassinées par leur conjoint ou leur ex en 2018, 61 déjà depuis le début de l’année 2019. Quand vous lirez ces lignes une ou deux autres femmes auront sans doute été tabassées à mort, étranglées, tuées par balles, ou poignardées par leur conjoint ou leur ex. Sans compter celles qui ont survécu, comme cette mère enceinte de 32 ans de Villetaneuse, poignardée de plusieurs coups de couteau mercredi 5 juin par son mari, déjà accusé par le passé de violences conjugales.
Débordées, les féministes réclament des mesures fortes au gouvernement. Ainsi, le 30 mai, une soixantaine de Femen se sont juchées sur les colonnes Buren au Palais royal, avec sur leur poitrine le nom de 60 femmes assassinées. « Aux femmes assassinées, la patrie indifférente », « Pas une de plus ! » et « Stop féminicide !. Mais les mots n’arrêtent pas poings et coups de couteau. Alors que faut-il faire de plus pour protéger les futures victimes annoncées des massacreurs de femmes ? Nous avons posé la question à Isabelle Steyer, avocate et spécialiste du droit des femmes et des enfants.
Marie Claire : On voit bien au travers des dernières affaires, que les mains courantes, les mesures d’éloignement du conjoint ou de l’ex violent n'empêchent pas les féminicides. Que faire de plus, concrètement?
Isabelle Steyer : D’abord, parlons du contexte. Dans à peu près 50% des féminicides, l'agresseur avait déjà fait l'objet de plusieurs plaintes et d'avertissements, que ce soit une garde à vue, un classement sous conditions, une médiation pénale, une composition pénale (l'agresseur a reconnu les faits a minima, et il écope d’une peine moindre ça désengorge les tribunaux). Suite à ces plaintes, l’agresseur avait été soit déféré devant un juge, soit convoqué devant un procureur, donc il y avait eu des procédures. Or, quand il y a déjà eu plusieurs plaintes pour menaces de mort ayant débouché sur une convocation devant le procureur, on peut être sûre qu'il y a tous les risques que l’agresseur passe à l'acte et tue sa compagne ou son ex.
Dans les affaires d’homicides que vous plaidez actuellement ?
Oui, ce sont toujours des hommes qui avaient déjà été condamnés ou qui avaient fait l'objet d'une mesure de sursis aux poursuites, ou à une peine. On sait que dans ces situations à haut risque, éloigner une nouvelle fois le prévenu ne sert à rien puisqu'on sait qu'il reviendra, harceler sa femme ou son ex, avec des menaces mortifères : « Je vais te tuer », « je vais te buter »…
Dans ces situations à haut risque, éloigner une nouvelle fois le prévenu ne sert à rien puisqu'on sait qu'il reviendra.
Ainsi, en avril dernier, Dalila, une mère de famille de 51 ans, a été tuée à Vidauban (Var) alors que les gendarmes venaient de quitter le domicile conjugal et que son mari violent devait être jugé le 12 août pour violences conjugales…
C'est donc la femme qu'il faut protéger en l’éloignant. Il faudrait que les policiers puissent lui donner des bons d'hôtel s'il n'y a pas de place disponible en centre d’hébergement, la famille, connue de l'agresseur n’étant clairement pas une alternative. Cette adresse provisoire doit évidemment rester secrète, cachée de l’agresseur.
Une femme menacée a beau avoir une nouvelle adresse cachée, rien n’empêche son agresseur de l'attendre pour l’attaquer devant son lieu de travail…
C’est en effet toute la vie de cette femme qui est à protéger. C’est pourquoi comme en Espagne, il faudrait faire porter un bracelet électronique à l’agresseur qui recommence à menacer, harceler. C’est un système de géolocalisation qui bipe un centre de contrôle, un commissariat, dès que l’homme violent entre dans le périmètre de sécurité de la femme. Et ce 24 heures sur 24 : qu’il s’agisse du domicile, du lieu de travail ou de l’école des enfants de la femme menacée. Parce que quand ils ne peuvent plus atteindre leur ex, les hommes violents peuvent se vengent sur ce à quoi elle tient le plus : ses enfants. Placé par le juge des libertés, le bracelet électronique, permettrait de les localiser tout de suite, quand ils vont à la sortie de l'école se faire passer pour un pauvre papa privé de ses enfants, avec d’autant plus de crédibilité que parfois, les enfants eux-mêmes se jettent dans les bras de leur père, devant témoins, parents, enseignants qui se demandent alors : « Mais qui est cette mégère qui empêche ce père de voir ses enfants ? »
Comme en Espagne, il faudrait faire porter un bracelet électronique à l’agresseur qui recommence à menacer, harceler.
Oui, l’Espagne est à la pointe ! Pourquoi le bracelet électronique n’a pas été imposé en France ?
Les arguments ? Un bracelet électronique, c'est contraignant, c'est attentatoire à la présomption d'innocence. On a aussi entendu qu'il n'y en avait pas assez. Ce n’est quand même pas très compliqué à fabriquer, ça ne doit pas être un investissement énorme. Je souligne que les ex ne se gênent pas pour installer des applis d’espionnage invisibles sur le téléphone de leur compagne ou ex pour la géolocaliser à distance, avoir accès à ses messages, sa liste d’appels, son historique, ses photos… Ainsi ils savent tout, et entendent ses conversations. C'est pour cela que souvent, des femmes nous disent « Il sait tout de moi ! » Et elles deviennent parano, passent pour des folles parce que pas crues, évidemment. Il y a même des avocats qui conseillent à leurs clients d’utiliser une appli d’espionnage pour connaître la défense de la femme, préparer leur propre stratégie pour la coincer. Finalement, c'est le meilleur moyen de la rendre folle. Et de plaider qu’elle est folle… La boucle est bouclée.
Lire aussi :
Les cyberviolences conjugales, un phénomène de grande ampleur
Que répondre à ceux qui refusent le bracelet électronique au nom de la présomption d’innocence ?
On peut invoquer le principe de précaution. On l’invoque bien pour l’interdiction de la culture des OGM, pourquoi pas pour protéger des femmes dont la vie est directement en danger ?
Un bracelet électronique pourrait donc compléter utilement le fameux « téléphone grand danger ». Il y a eu 400 interventions l’année dernière grâce à ce dispositif.
Certes, mais le téléphone grand danger est un peu un gadget, parce que le temps que les policiers arrivent, l’agresseur peut avoir déjà assassiné. C’est ce qui s’est passé dans le Bas-Rhin l’année dernière. Condamné à un an de prison avec sursis pour avoir frappé sa femme, l’ex compagnon de Laetitia Schmitt, qui avait pourtant l’interdiction de l’approcher et même d’entrer dans sa commune, a fait irruption chez elle pendant que leurs filles étaient à l’école. Laetitia a bien appuyé sur le bouton de son téléphone, mais le temps que les gendarmes arrivent, il l’avait poignardée.
Lire aussi :
Ce que Louise, femme battue pendant dix ans, veut que vous sachiez sur les violences conjugales
Finalement, quand le risque d’assassinat est élevé, est-ce qu’il ne faudrait pas exfiltrer les victimes annoncées, comme ces espions qui changent d’identité ?
En effet, ce que je demande, moi, c’est un changement total d’identité et de nouveaux papiers pour la femme menacée, et ses enfants, dans la foulée d’un changement de région. On le fait bien en effet dans les services secrets et pour les légionnaires. Il ne faudrait évidemment pas se contenter de prendre le nom de jeune fille de sa mère. Je l’ai demandé pour des menaces de crimes d’honneur dans la communauté turque pour protéger une femme qui avait parlé et qui avait peur d’être assassinée.
Cela fait 20 ans que je dis que la meilleure mise à l’abri d’une femme en danger de mort, c’est l'anonymat total.
Évidemment, le risque zéro de fuites n’existe pas. Une vigilance extrême serait donc de mise avec les anciens réseaux amis, qui doivent être bien briefés. Comme c’est une question de vie ou de mort, Il faudrait couper les ponts avec les moins fiables, les plus bavards. Cela fait 20 ans que je dis que la meilleure mise à l’abri d’une femme en danger de mort, c’est l'anonymat total. Il ne suffit pas de dire aux femmes "Attendez un peu avant de retourner chez vous" puisqu'elles peuvent être assassinées dans leur voiture, comme dans des affaires récentes, parce qu’elles ne savent pas où aller. Je n'ai jamais eu de réponse à cette proposition.
Pour déménager avec ses enfants loin du père violent, il faudrait veiller à ce que la mère menacée ne soit pas en prime poursuivie pour enlèvement et non-représentation d’enfants !
Il faudrait en effet que le juge donne à la mère l’autorité parentale exclusive, lui donnant en outre le droit d’inscrire ses enfants dans une autre école, dans un autre département. Ce qui n’est évidement pas le cas actuellement.
Et pourquoi pas aussi un réseau de familles d’accueil provisoire pour les femmes menacées et leurs enfants ?
Oui, faute de places suffisantes en foyer et de bons d’hôtels, il faudrait mettre sur pied et sur tout le territoire un réseau de familles de confiance anonymes et bénévoles, n’ayant aucun lien, donc, avec les femmes menacées, disposant de chambres pour une ou deux nuits. Des « planques » comme pendant la Résistance.
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https://www.marieclaire.fr/feminicides-que-faire-pour-vraiment-proteger-les-femmes-menacees,1317230.asp

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Uber offre une course gratuite aux femmes signalant une situation dangereuse via Handsaway,femmes,violences,

21 Juin 2019, 15:18pm

Publié par hugo

 Accueil Société Actu société
Uber offre une course gratuite aux femmes signalant une situation dangereuse via Handsaway
Par Megan Bourdon Publié le 21/06/2019 à 12:44
 

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Depuis longtemps critiqué pour des faits de harcèlement ou agression de chauffeurs envers des clientes, Uber signe un partenariat avec les associations "Handsaway", et "Stop Harcèlement de Rue". Objectif : s'engager pour la sécurité des femmes dans l'espace public.
Depuis sa création, Uber a du mal à se dépêtrer des problèmes d'agression et harcèlement sexuel perpétrés par certains de ses chauffeurs envers des clientes. En avril dernier, le leader du VTC a même été condamné à payer 10 millions de dollars à une Américaine, violée par son chauffeur. Depuis des années, de nombreux cas d'agression sexuelle, harcèlement sexuel et drague lourde, sont rapportés, sur les réseaux sociaux, dans des enquêtes de presse, à la plateforme de signalement de Uber, certains faisant l'objet de poursuites. Et ce, malgré l'anonymisation des numéros de téléphone des clients, mise en place en 2015.
En 2016, une affiche publicitaire mettant en scène un Chaperon rouge sexy à l'arrière d'un Uber, promettant aux passagères de les ramener chez elles en toute sécurité, avait donc, logiquement, agacé une partie du public.
Un partenariat avec Handsaway et Stop harcèlement de rue
Dans le même esprit, Uber décide de faire de la sécurité des femmes dans l'espace public, son nouveau cheval de bataille. Mercredi 19 juin, la branche française de l'entreprise a annoncé un partenariat avec la plateforme d’alerte sur les violences sexuelles et le harcèlement de rue Handsaway, disponible en France, et l’association française Stop Harcèlement de Rue.
Trois mesures ont été annoncées, dont la possibilité d’une course gratuite pour toute femme ayant signalé être en situation de harcèlement via l’application Handsaway, à partir du 1er juillet. Soit pour se rendre dans un lieu sécurisant pour elles, soit pour se rendre au commissariat. La course leur sera offerte par Uber.
Conformément aux recommandations des associations, les chauffeurs ne sauront pas que la course concerne une victime d'agression sexuelle ou sexiste, indique à Marie Claire Rym Saker, directrice de la communication de Uber France. Pour eux, il s'agira d'une course comme une autre. Et ce, afin de laisser le choix à la victime d'en parler ou non.
 
Sensibiliser les chauffeurs
La fondatrice de Handsaway, Alma Guirao a contacté Uber il y a quelques mois, soutenant que les chauffeurs, en permanence au contact des citoyens et citoyennes, ont une importance capitale dans la lutte contre les agressions sexistes et sexuelles.
En effet, selon une étude Harris Interactive réalisée en avril 2019 pour Uber, 83% des Franciliennes disent avoir déjà été victimes d'une situation allant de la drague lourde et insistante à l'agression physique ou sexuelle dans l'espace public. Hors, en Île-de-France, les femmes représentent 60% des utilisateurs d'Uber.
Rappeler que ces femmes ne sont pas coupables, mais bien victimes
C'est le deuxième engagement annoncé. Pour Alma Guirao, il s’agit, en amont, de rappeler la loi aux chauffeurs, et de leur « donner quelques conseils pour rappeler que ces femmes ne sont pas coupables, mais bien victimes ». Le but : permettre aux conducteurs de discuter et d’orienter efficacement les victimes en cas d’agression. Rym Saker ajoute : « Nous avons expliqué ce partenariat aux chauffeurs. Dans nos communications, nous leur avons partagé les conseils que nos partenaires nous ont donnés. »
D'autres propositions abordées
Le troisième point concerne la formation des employés des centres d'appel d'Uber, situés en Irlande, qui sera assurée par l'association Stop Harcèlement de Rue. Ces équipes sont dédiées « aux incidents qui peuvent se dérouler lors d'une course en Uber », nous explique Rym Saker, insistant sur le fait que ce dispositif s'adresse aussi bien aux chauffeurs qu'aux passagers.
Enfin, Uber dit également œuvrer envers la féminisation de cette profession majoritairement masculine. L’année dernière, l'entreprise a mené une campagne pour valoriser les profils féminins chez ses chauffeurs.
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https://www.marieclaire.fr/uber-offre-une-course-gratuite-aux-femmes-signalant-une-situation-dangereuse-via-handsaway,1317187.asp

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Don de sang : des associations LGBT+ portent plainte contre la France pour discrimination,racisme,

21 Juin 2019, 15:17pm

Publié par hugo

Don de sang : des associations LGBT+ portent plainte contre la France pour discrimination
Par Megan Bourdon Publié le 20/06/2019 à 17:33
 

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5 associations LGBT+ portent plainte contre la France devant la Commission européenne pour discrimination. En cause ? L’obligation pour les hommes homosexuels d’observer une période d’abstinence de douze mois pour pouvoir donner leur sang.
Stop Homophobie, Mousse, Élus locaux contre le sida, SOS Homophobie et Familles LGBT portent plainte ce jeudi contre l’État français, auprès de la Commission européenne, pour discrimination. Elles dénoncent la période d’abstinence de douze mois que doivent respecter les hommes homosexuels avant de donner leur sang. Une restriction « qui exclut dans les faits 93,8% des gays du don du sang », estiment les associations dans un communiqué commun.
À travers leur plainte, les associations, déboutées par le Conseil d'État en 2017, souhaitent que cette distinction basée sur l’orientation sexuelle du donneur soit reconnue comme discriminante et illégale.
Lire aussi :
Actes homophobes en hausse : "La sécurité des personnes LGBT est en jeu", s'alarment les associations
L’évolution de la législation
De 1983 à 2016, les personnes homosexuelles étaient exclues du don du sang. À cause de leur orientation sexuelle, on estimait les risques de propagation du virus du sida trop forts. Depuis juillet 2016, ils peuvent donner leur sang, mais à condition de réaliser une année d’abstinence sexuelle avant le don.
En 2018, l'Assemblée nationale a rejeté un projet de loi socialiste visant à donner l’accès au don du sang aux hommes homosexuels sous les mêmes conditions que le reste de la population. En effet, les personnes hétérosexuelles doivent respecter un délai de quatre mois sans changer de partenaire.
Depuis 2018, la Cour européenne des droits de l’homme est saisie sur cette question pour faire valoir l’atteinte aux droits fondamentaux.
Dialogue de sourds
L’avocat des associations, Etienne Deshoulières, cité par le Parisien, explique que cette règle « crée une insécurité juridique pour les personnes LGBT +, car elle rend possibles les discriminations basées sur le comportement sexuel ».
En outre, selon une étude de Santé publique France, le risque de transmission du sida par transfusion n’a pas augmenté depuis l’ouverture du don aux homosexuels en 2016.
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https://www.marieclaire.fr/don-de-sang-des-associations-lgbt-portent-plainte-contre-la-france-pour-discrimination,1317212.asp

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Sur Instagram, elles changent la vision du corps après une grossesse,femmes,grossesse,bebe

21 Juin 2019, 04:49am

Publié par hugo

 Sur Instagram, elles changent la vision du corps après une grossesse
Sur Instagram, des femmes partagent des photos de leurs corps après leur grossesse pour briser la pression sociale qui les intime de "rebondir" et de perdre du poids.
 
#this_is_postpartum
Crédits : Instagram/meg.boggs | Date : 19/06/2019
10
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 19/06/2019 à 16:14
"Voici le postpartum". Voilà comment on pourrait traduire le hashtag #this_is_postpartum, utilisé sur les réseaux sociaux par des internautes après leur grossesse pour montrer leur quotidien et corps de jeunes mères et, surtout, déculpabiliser les femmes. Qu'il s'agisse de leur kilos jugés "en trop" par la société, des cicatrices marquant leur corps ou de leur façon de gérer leur vie de femme et de maman, ces internautes ont investi les réseaux sociaux pour donner une autre image de la maternité : moins lisse, moins glamour, plus authentique et vraie et faire baisser la pression d'un retour à un corps "normal".
À l'image de l'influenceuse Brenda Stearns qui poste sur son compte Instagram des clichés de son ventre, marqué par ses cinq grossesses. "Elle a des cicatrices. Elle est ridée. Elle est blessée. Elle est imparfaite [...] Elle est aussi belle [...] forte [...] mère !".
Une autre, Tori McCain écrit qu'il est temps "d'arrêter de faire de la période du post-partum quelque chose de négatif". Au lieu de cela, cette youtubeuse américaine suivie par 18.000 personnes encourage les autres à voir ce que "nos corps ont accompli".
À lire aussi
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Féminicides dans le Val d'Oise : "une situation urgente" selon des parlementaires
 
 
C'est aussi le point de vue d'une Instagrammeuse qui officie sous le pseudo @beingthismama. Elle confie qu'il est "très facile de détester son corps" en période post-partum. "La pression pour rebondir, perdre du poids, revenir à la normale est réelle" mais cette femme a choisi "d'embrasser" ses cicatrices, les marques sur son corps parce qu'elles lui rappellent tout ce qu'elle a traversé pour en arriver où elle en est aujourd'hui.
Prendre conscience de ce que son corps peut accomplir
La libération de la parole autour de ce sujet est telle que la blogueuse Katie Crenshaw, suivie par plus de 70.000 personnes sur Instagram, a lancé le 13 juin dernier un mouvement qui va même au-delà du hashtag #this_is_postpartum.
Via le hashtag et le compte #HerBodyCan, elle encourage les gens dans leur ensemble à prendre conscience de ce que leur corps peut accomplir plutôt que de se concentrer sur à quoi il ressemble. Katie Crenshay explique alors aux femmes qu'elles n'ont pas besoin d'expliquer d'où viennent leurs cicatrices.
"Votre corps vous a amené très haut, que vous soyez mère ou non. Il mérite votre respect que vous soyez à six semaines après votre accouchement ou que vous ne possédiez même pas d'utérus".
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https://www.rtl.fr/girls/societe/sur-instagram-elles-changent-le-vision-du-corps-apres-une-grossesse-7797882615

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VIDÉO - Gillette s'attaque à la "sensibilité au masculin" dans une nouvelle pub,societe

21 Juin 2019, 04:45am

Publié par hugo

 VIDÉO - Gillette s'attaque à la "sensibilité au masculin" dans une nouvelle pub
La marque de rasoirs Gillette a fait appel à l'humoriste Akim Omiri pour incarner son message engagé dans sa nouvelle campagne publicitaire axée autour de la "sensibilité au masculin".
Akim Omiri x Gillette - Annonce : Il leur fallait un homme sensible !
Crédit Image : Capture d'écran YouTube | Date : 19/06/2019
Arièle Bonte 
Journaliste
 
 
publié le 19/06/2019 à 10:37
Un homme sensible, Akim Omiri ? L'humoriste est la personnalité choisie par Gillette France pour incarner la marque dans sa nouvelle campagne de publicité. "Il leur fallait un mec sensible pour parler à tous les hommes", raconte Akim Omiri dans ce spot d'une minute, qui parie sur l'humour pour faire passer un message engagé : les hommes montrent leur sensibilité, pleurent et l'humoriste le prouve en tenant un flacon de ses larmes.
"Je les ai gardées en souvenir pour ne jamais oublier. Je me suis fait même tatouer une larme juste là... après c’est au henné parce que les tatouages ça fait mal et moi, j'ai la peau sensible", termine l'humoriste avant d'annoncer qu'il allait prochainement encore parler de ce sujet : la sensibilité au masculin.
Six mois après avoir fait polémique aux États-Unis avec une publicité sur la masculinité toxique, Gillette réitère son engagement pour le public français. "Au même titre que la société évolue, Gillette s’est interrogé sur sa propre représentation des hommes, en introduisant l’idée que ces derniers peuvent jouer un rôle plus actif et plus positif dans les sphères familiales et sociales et qu’il était temps de repenser les référentiels masculins", explique la marque dans un communiqué.
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La démarche peut sembler anecdotique mais elle a un impact sur la société. Comme l'expliquait à RTL Girls Christelle Delarue, créatrice de l'agence de pub féministe Mad & Women : "les publicitaires ont une responsabilité" et la pub est un moyen de diffuser des images et des messages "plus émancipateurs" afin de faire "changer la culture à des fins commerciales et sociales".
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Vidéo

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Congé maternité : la durée réévaluée à 8 semaines pour les agricultrices,femmes,emplois,

21 Juin 2019, 04:02am

Publié par hugo

Congé maternité : la durée réévaluée à 8 semaines pour les agricultrices
Les agricultrices non-salariées ont enfin un congé maternité similaire aux salariées et travailleuses indépendantes : 8 semaines, pour 2 semaines auparavant.
Un bébé dans une maternité (illustration)
Crédit : DIDIER PALLAGES / AFP
 
Claire Riobé
et AFP
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publié le 17/06/2019 à 13:36
Le décret est paru dimanche 16 juin, au Journal officiel : le congé maternité des agricultrices non-salariées est désormais aligné sur celui des salariées et indépendantes, et passe à une durée minimale de 8 semaines, pour deux semaines auparavant. Les agricultrices qui ne peuvent se faire remplacer peuvent, par ailleurs, prétendre à des indemnités alignées sur celles des indépendantes.
Ces mesures étaient une promesse de campagne d'Emmanuel Macron, qui avait annoncé en 2017 un "congé maternité unique" pour toutes les femmes, "quel que soit leur statut". Les mesures étaient inscrites au budget de la Sécurité sociale pour 2019.
Le décret prévoit ainsi "un arrêt obligatoire de deux semaines avant la date présumée d'accouchement et de six semaines après". 
Une avancée importante pour les agricultrices
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Ce congé plus long doit permettre de préserver la santé des enfants et des agricultrices qui, comme les salariées et indépendantes, ont droit à 16 semaines (112 jours) de congé maternité.
Le décret précise en outre le montant des indemnités journalières versées "si l'exploitante agricole ne peut se faire remplacer sur l'exploitation" : 55,51 euros par jour, comme pour les travailleuses indépendantes.
"Avancée importante", cette mesure s'ajoute à l'allocation de remplacement maternité existante, qui "permet aujourd'hui à 60% des agricultrices concernées de se faire remplacer pendant leur congé maternité", selon un communiqué des ministres de la Santé Agnès Buzyn, de l'Agriculture Didier Guillaume, et de la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
L'application de la mesure est rétroactive
Cette mesure s'applique de manière rétroactive aux congés maternité débutés le 1er janvier 2019, selon le décret. "Les dispositions relatives à la durée d'arrêt de travail minimale" concernent quant à elles les congés "débutant postérieurement au lendemain" de la publication du texte, soit mardi.
Fin mai, un autre décret avait entériné l'alignement du congé maternité des travailleuses indépendantes sur celui des salariées, de 112 jours.
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https://www.rtl.fr/girls/societe/conge-maternite-la-duree-reevaluee-a-8-semaines-pour-les-agricultrices-7797867650

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"L'Hymne des femmes" fait vibrer la Coupe du monde féminine,femmes,feminisme,

20 Juin 2019, 03:21am

Publié par hugo

 "L'Hymne des femmes" fait vibrer la Coupe du monde féminine
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L'Hymne des femmes chanté lors d'un match à Rennes
 
Par Louise Col
Publié le Jeudi 13 Juin 2019

Le chant emblématique des féministes, "L'Hymne des Femmes", a retenti ce mardi lors du match Chili-Suède de la Coupe du Monde féminine de foot à Rennes.

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"Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !"
 
 
 
Chanson L'Hymne des femmes
Selon Ouest-France, ce projet avait été préparé depuis un mois et demi par la compagnie Dicilà, initiée par la mairie de Rennes.
"La mairie nous a contactés pour nous proposer de mettre sur pied un nouveau projet de foule chantante. Avec des chants féministes, des gospels américains pour les droits civiques et humains dans leur globalité", explique Anaïs Briand, chargée de production.
 
"Beaucoup ne sont jamais allés au stade et nous ont dit 'c'est super, c'est l'occasion'. Il y a une culture du chant dans les stades, on poursuit cela avec une dimension féministe et humaniste."
Le programme musical de la compagnie, L'Hymne des femmes ainsi que le gospel Ain't gonna let Nobody Turn Me Around, ont été validés par la FIFA. Et c'est un magnifique succès puisque ce très beau moment de sororité a fait vibrer les réseaux sociaux à l'unisson.
Buzz feminisme Coupe du monde féminine de foot football féministes droits des femmes

https://www.terrafemina.com/article/coupe-du-monde-feminine-l-hymne-des-femmes-fait-le-buzz_a349460/1

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Un Argentin devra indemniser son ex pour les tâches ménagères effectuées pendant 27 ans,femmes,emplois

20 Juin 2019, 03:18am

Publié par hugo

 Un Argentin devra indemniser son ex pour les tâches ménagères effectuées pendant 27 ans
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Un Argentin devra indemniser son ex pour les tâches ménagères faites pendant 27 ans
 
Par Louise Col
Publié le Mercredi 12 Juin 2019

En Argentine, un homme marié à une femme pendant 27 ans devra lui verser une indemnité pour les tâches ménagères qu'elle a effectuées durant leur union. Diplômée d'économie, celle-ci s'était consacrée à son foyer plutôt que d'entreprendre une carrière.

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La justice a rendu sa décision. Après 27 ans de mariage, un homme a été condamné à verser une indemnité à son épouse pour les tâches ménagères auxquelles elle s'est consacrée pendant leur union. La femme, aujourd'hui âgée de 70 ans, s'était arrêtée de travailler alors qu'elle était diplômée d'économie pour s'occuper du foyer et des enfants.
"La dépendance économique des femmes vis-à-vis de leurs maris est l'un des mécanismes centraux à travers lesquels on subordonne les femmes dans la société", a déclaré la juge Victoria Fama en charge de l'affaire, selon 20 Minutes. "Dans la majorité des familles, les femmes assument encore principalement la charge des tâches domestiques et du soin des enfants, y compris lorsqu'elles ont des activités extérieures".
 
La magistrate a ainsi établi une "somme raisonnable pour rééquilibrer la situation économique disparate des époux", qui s'élève à 8 millions de pesos, soit 158 000 euros, calculé en évaluant les "circonstances personnelles et de la situation patrimoniale des deux parties", ajoute-t-elle.
Cette compensation économique a été introduite pour la première fois dans le Code civil argentin en 2015, et atteste que "le conjoint auquel le divorce cause un déséquilibre manifeste qui conduit à un appauvrissement de sa situation [...] a droit à une compensation". Elle sera versée en une seule fois, comme dans le cas présent, ou en plusieurs à la façon d'une rente.
 
Un travail "invisibilisé"
"Ce jugement est novateur, il rend compte que ce que nous faisons chez nous est un travail", a témoigné Lucía Martelotte, directrice exécutive adjointe de l'Équipe latino-américaine de justice et genre, au journal argentin Clarin. "Les tâches domestiques en sont un parce qu'elles impliquent du temps, des efforts et des compétences. Mais il est 'invisibilisé' et, nous, les femmes, ne percevons pas de salaire pour cela."
Le salaire qu'une femme au foyer gagnerait si ses heures et son expertise étaient comptées a d'ailleurs été calculé plusieurs fois. En 2014, le site américain Salary l'estimait à environ 7000 € par mois, soit 83 000 € annuels, pour 94 heures travaillées en moyenne dans la semaine. Plus récemment, Prontopro, un portail de mise en relations de professionnel·les de service à la personne, l'a évalué à 6400 € nets mensuels, selon LCI.
A côté de ça, 158 000 € pour 27 ans de tâches ménagères et d'éducation des enfants semblent plutôt mal payé.

Société Buzz divorce argent News essentielles hommes / femmes

https://www.terrafemina.com/article/argentine-il-devra-indemniser-son-ex-pour-les-taches-menageres_a349442/1

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