Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Suisse : les femmes protestent contre les inégalités,femmmes,egalite,salaire,economie,

18 Juin 2019, 11:55am

Publié par hugo

 Suisse : les femmes protestent contre les inégalités

Les femmes sont appelées à faire grève vendredi 14 juin en Suisse. Les organisateurs souhaitent notamment dénoncer l'inégalité salariale et les violences contre les femmes.
FRANCE 3
 
 
 
 
 
 
 
 
 
00:00:01
00:00:00
 
00:01:58

France 3
France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 18:51
publié le 14/06/2019 | 18:20
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Des soutiens-gorge brûlés, un geste fort qui fait penser aux manifestations féministes d'il y a cinquante ans. C'était pourtant jeudi 13 juin, à minuit. Des centaines de femmes se sont rassemblées à Lausanne (Suisse). Vendredi 14 juin est un jour de grève et de mobilisation pour l'égalité hommes-femmes. "Je suis crevée de faire des efforts pour essayer de me faire entendre, d'avoir une place similaire à celle des hommes", explique Christine Croset, une enseignante.
500 000 femmes avaient manifesté le 14 juin 1991
Dans tout le pays, associations, collectifs et syndicats se préparent à cette journée de grève. Les violences faites aux femmes et la non-reconnaissance du travail domestique se sont ajoutées aux inégalités de salaires. "On a une inégalité salariale de 19% entre les hommes et les femmes", déplore une manifestante. Le 14 juin est une date symbolique en Suisse. En 1991, à ce même jour, 500 000 femmes étaient descendues dans les rues. Une mobilisation sans précédent qui n'était pas du goût de tout le monde. Aujourd'hui, la ville de Genève paiera le salaire des grévistes employées par les collectivités.
https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/suisse-les-femmes-protestent-contre-les-inegalites_3490263.html

Voir les commentaires

Comment l'Angleterre a empêché les pionnières du foot féminin de conquérir le monde,femmes,feminisme,

18 Juin 2019, 11:42am

Publié par hugo

 Comment l'Angleterre a empêché les pionnières du foot féminin de conquérir le monde
Il était une fois la meilleure équipe féminine de tous les temps qui a été tuée au bout de quelques années par l'appât du gain, le patriarcat et la peur du communisme. Voici l'histoire des Dick, Kerr Ladies.
Les joueuses des Preston Ladies lors d'un match face à l'équipe de France, dans la grande banlieue de Londres, en mai 1925. (HULTON ARCHIVE / GETTY IMAGES)
Pierre Godon
France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 17:48
publié le 14/06/2019 | 07:04
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
 
il y a 17 minutes
Mondial de foot au Qatar en 2022 : l'ancien président de l'UEFA Michel Platini entendu par l'Office anticorruption de la police judiciaire
"Le football peut tout à fait être un sport pour les filles dures, mais ne convient définitivement pas aux garçons délicats", écrivait* Oscar Wilde. Faute d'avoir appliqué ce précepte à la lettre, l'Angleterre a tué dans l'œuf, il y a 100 ans, le football féminin qui avait pourtant pris un départ sur les chapeaux de roues. Une erreur historique qui a duré un demi-siècle et qui pénalise encore les joueuses d'aujourd'hui. Pensez-y quand vous verrez les Anglaises lors de la Coupe du monde féminine qui débute vendredi 7 juin en France : elles seront opposées au Japon, un des grands favoris de l'épreuve, qui a pourtant une histoire moins ancienne dans la pratique de ce sport.
Grace, Florrie, Lily et les autres
Tout a commencé par un défi, en pleine Première Guerre mondiale. "Vous appelez ça une équipe de foot ?" Le cri résonne dans la cour de l'usine de munitions Dick, Kerr & Co, à Preston, ville industrielle du nord de l'Angleterre. Grace Sibbert n'a pas pu s'en empêcher, en regardant ses collègues masculins improviser une partie de football lors d'une pause, un beau jour d'octobre 1917. "On pourrait faire tellement mieux que vous !"
Réquisitionnées sur la chaîne pour pallier les départs des hommes sur le front, les "Munitionettes" ont pris de l'assurance. Et elles aussi taquinent le cuir à leurs moments perdus. L'orgueil blessé, les hommes relèvent le défi de jouer contre elles. Pas impressionnée pour deux sous, Grace lance à la cantonade : "Allez les filles, on y va, on va se balader." On ignore le résultat de la rencontre. Mais ce qui est sûr, c'est que la direction de l'usine donne son feu vert à la constitution d'une équipe féminine régulière… et uniquement féminine. Signe que les choses n'ont pas dû trop mal se passer pour celles qui allaient devenir les Dick, Kerr Ladies.
Pour la première rencontre, le dessinateur industriel Alfred Frankland – reconverti manager – loue le stade voisin de Deepdale pour la coquette somme de 20 livres, 5 000 euros d'aujourd'hui. Sevrées de foot depuis l'arrêt du championnat masculin en 1915 à cause de la guerre, plus de 10 000 personnes se massent dans les tribunes le soir de Noël pour assister à l'écrasante victoire 4-0 des "Munitionettes" sur l'équipe féminine d'une usine voisine. Bénéfice pour les blessés de guerre soignés à l'hôpital voisin : 600 livres de l'époque, plus de 50 000 euros d'aujourd'hui.
Raconter cette équipe, c'est décrire la difficile condition de footballeuse à l'époque. Côté pile, Florrie Redford, redoutable avant-centre, qui fera des saisons à 170 buts (prends ça Kylian Mbappé !). Ou la flamboyante Lily Parr, ailière à la frappe de plomb, qui cassa un beau jour d'une mine surpuissante le poignet d'un gardien adverse, un homme qui l'avait imprudemment chambrée. C'est la personnalité saillante de l'équipe, une fumeuse invétérée qui écrasait ses mégots sur le mobilier de sa proprio, une lesbienne assumée qui n'avait cure du qu'en-dira-t-on, une débrouillarde qui arrondissait ses fins de mois en chipant le ballon du match pour mieux le revendre. Une marrante aussi. Un jour, elle pénètre dans le vestiaire où ses coéquipières se bandent chevilles, cuisses et poignets, et lâche : "Je ne sais pas si c'est bien le vestiaire des Dick, Kerr Ladies… On dirait plutôt un pèlerinage à Lourdes !"

Lily Parr s'entraîne au javelot lors d'un entraînement avec les Preston Ladies, le nom que prendront les Dick, Kerr Ladies, le 15 septembre 1938. (B. MARSHALL / HULTON ARCHIVE / GETTY IMAGES)
Côté face, toutes leurs histoires ne sont pas si roses, relate l'historienne du club Gail Newsham, dans son remarquable livre-enquête In a League of Their Own!. Prenez Molly Walker, traitée en paria par la famille de son petit ami parce qu'elle avait l'outrecuidance de porter un short et de montrer ses jambes. Ou encore Alice Woods, qui avait confié à son frère avoir embrassé la carrière de joueuse de foot à condition qu'il n'en dise mot à ses parents. "Maman n'a pas besoin de le savoir."
L'équipe non officielle d'Angleterre
Quelques années à peine après la création de l'équipe a lieu le premier match international, face à la France, en 1920. Sur l'affiche placardée dans les rues de Preston, on annonce un match entre l'Angleterre et la France.
 
Si les Bleues sont véritablement une sélection nationale, les Anglaises ne viennent que d'un seul club, les Dick, Kerr Ladies. Elles ne porteront même pas le maillot blanc immaculé de l'équipe nationale, mais leurs couleurs habituelles, des rayures noires et blanches. Ce qui frappe à l'arrivée des Françaises, c'est la différence de gabarit. Contrairement aux Dick, Kerr Ladies, seules deux Tricolores sont issues de la classe ouvrière. Le reste, des secrétaires, des sténodactylos, une vétérinaire… "Elles marchaient comme des mannequins", décrit Barbara Jacobs, autrice d'un livre consacré à l'équipe, The Dick, Kerr's Ladies. La manager des Bleues, Alice Milliat, préfère les comparer à des "déesses grecques", mais l'idée générale y est.
"Dites-moi, ces filles du Lancashire, elles sont grandes, costaudes et puissantes, n'est-ce pas ?" s'était déjà inquiétée la Tricolore Madeleine Bracquemond devant la presse au moment d'arriver en gare de Preston. Effectivement. "On aurait pu les tuer, au moins à moitié", murmure Alfred Franckland dans les tribunes à l'issue de la victoire 5-2 de ses troupes. Deux autres matchs suivront, dont un succès français 2-1 à Stamford Bridge, le stade londonien de Chelsea, localisation choisie par la firme Pathé pour immortaliser le match sur pellicule.
Car les Dick, Kerr Ladies, qui font le tour du pays pour affronter toutes les équipes qu'on met sur leur route, sont devenues des stars. En témoigne ce match face à leurs principales rivales, l'équipe de St Helens, dans le stade de Goodison Park, à Liverpool, plein à craquer. Quelque 53 000 personnes dans les gradins, 14 000 devant les grilles, faute de place.
Si le stade avait été plus grand, ces 67 000 personnes constitueraient toujours le record d'affluence pour un match de foot féminin.
Gail Newsham
à franceinfo
Ce soir-là, la police doit ouvrir le passage pour laisser les joueuses accéder aux vestiaires. La chanteuse Ella Retford pousse la chansonnette au coup d'envoi avec son tube Hello There, Little Tommy Atkins. A l'issue du match, les spectateurs leur lancent des fleurs et les chasseurs d'autographes font le siège des vestiaires. Une autre fois, c'est Georges Carpentier, le boxeur français considéré comme le meilleur du monde après-guerre, qui donnera le coup d'envoi. Le ministre de la Guerre Winston Churchill prêtera même des projecteurs militaires pour rendre possible le tout premier match de football de l'histoire joué en nocturne, tous sexes confondus. Autant d'évènements qui renforcent l'incroyable popularité de l'équipe.

La star du music-hall George Robey donne le coup d'envoi du match caricatif entre les Preston Ladies et l'équipe de France, dans la grande banlieue de Londres, en mai 1925. (TOPICAL PRESS AGENCY / HULTON ARCHIVE / GETTY IMAGES)
Mais à l'époque, cette gloire ne s'accompagne pas d'une reconnaissance sonnante et trébuchante. Un défraiement pour les nombreux jours de congés pris, 10 shillings par jour, un extra pour jouer le match, des primes en paquets de Woodbine (les cigarettes populaires de l'époque) pour Lily Parr, dont la consommation ne l'empêchera pas de jouer trois décennies pour l'équipe. Mais rien de plus. "Aucune d'entre elles n'est morte riche, souligne Gail Newsham, qui s'est battue toute sa vie pour qu'on les reconnaisse à leur juste valeur. Lily Parr n'était même pas propriétaire de sa maison à sa mort. Ce qu'elles y ont gagné, c'est de découvrir le monde, de vivre des expériences extraordinaires pour l'époque. Rien de plus."
Pour quelques livres sterling de plus
Nous sommes en 1921, les Dick, Kerr Ladies sont au faîte de leur gloire. Cette année-là, leur bilan est incroyable : 59 matchs, 58 victoires, un match nul (concédé à Paris), 393 buts marqués, 16 encaissés, 46 000 livres récoltées pour les bonnes œuvres. C'est le moment que choisit la FA, la fédération anglaise de football, pour interdire purement et simplement le foot féminin. Version officielle : la pratique du football est mauvaise pour la santé des femmes. "Ça paraît improbable vu du XXIe siècle, mais à l'époque, beaucoup de gens dans l'opinion publique le pensaient", souligne Tim Tate, auteur du livre Girls with balls*. Les Dick, Kerr Ladies auront beau affirmer que la seule blessure d'une de leurs joueuses en quatre ans a été causée par la morsure d'un chien, rien n'y fera.
Du pipeau, balaie l'historienne Jean Williams, professeure à l'université de Wolverhampton et autrice du livre A Beautiful Game, International Perspectives on Women's Football* :
Cette décision a été prise avant tout pour des raisons économiques.
Jean Williams, historienne
à franceinfo
"En 1921, la FA venait d'instaurer le découplement de la deuxième division, ce qui doublait le nombre de clubs professionnels. Ces derniers ont exercé un lobbying très fort pour accaparer tous les revenus du football, donc supprimer la concurrence du foot féminin." Ajoutez-y un fond de lutte des classes, car ce sont des hommes bourgeois qui régentent la vie d'ouvrières, et le tableau commence à prendre forme. Imaginez qu'à l'époque, les autorités considéraient très sérieusement le risque que le club de Liverpool bascule dans le bolchevisme* et instaure un soviet à sa tête…
Pour couronner le tout, la comptabilité de ces équipes qui visaient surtout à lever des fonds pour les bonnes œuvres laissait à désirer. Ainsi, pour l'année 1918, on sait que l'équipe a rassemblé 800 livres pour les œuvres caritatives en quatre matchs. Les deux premiers ont rassemblé presque toute la somme ; comment comprendre que les deux autres rencontres, disputées à chaque fois devant 7 000 personnes, n'aient généré que 4 livres, 10 shillings et 5 pence ? Bizarre, bizarre…
Et on ne peut pas passer sous silence le contexte du retour à la vie active des soldats du front, qui tombent de haut quand ils découvrent que la société peut tourner sans eux. "Ce mouvement d'exclure les femmes du football coïncide avec la tendance de les renvoyer à la maison, de les chasser du marché du travail, au sortir de la guerre", confirme Tim Tate.

La gardienne française s'empare de la balle lors du match face aux Preston Ladies, à Herne Hill, dans la grande banlieue de Londres, en mai 1925. (TOPICAL PRESS AGENCY / HULTON ARCHIVE / GETTY IMAGES)
Résultat : les joueuses doivent se débrouiller avec les moyens du bord. Parfois, en Ecosse, loin du pouvoir central londonien, on leur prête un terrain homologué. Bien souvent, elles se retrouvent sur des pelouses de rugby. Les affluences ne sont plus tout à fait les mêmes. Et la tentative de constituer une Ligue féminine tourne court, emportée par les divisions politiques. "Pour les Dick, Kerr Ladies, le modèle des tournées était beaucoup plus rentable que l'instauration d'un championnat régulier", souligne Jean Williams.

Quelques mois après l'oukaze de la FA, les filles de Preston disputent une tournée en Amérique du Nord… où elles ne se verront opposer que des hommes, jurisprudence anglaise oblige. Et Lily Parr et consorts feront mieux que se défendre, en terminant sur un bilan équilibré de 3 victoires, 3 nuls et 3 défaites. "On était les champions en titre, et on a eu toutes les peines du monde à les battre", se souvient le gardien Pete Renzulli, de l'équipe de Paterson, New Jersey, cité par FourFourTwo*.
 
Le modèle s'éteindra à petit feu, et les Dick, Kerr Ladies disparaîtront dans l'indifférence générale dans les années 1960, après avoir levé l'équivalent de 15 millions d'euros pour la bonne cause dans toute leur histoire. Quelques années plus tôt, l'historien officiel de la FA, Geoffrey Green, écrira dans History of the Football Association, son ouvrage sur la fédération, que cette dernière a su mater les trois périls qui menaçaient ce sport : les paris sportifs, les sponsors et les femmes.
Cette interdiction fera école en Allemagne, qui interdira le foot féminin entre 1955 et 1970, et au Brésil, qui bannira les femmes des terrains entre 1941 et 1979. Pour l'Angleterre, il faudra attendre que la Fifa fasse pression en 1970 pour que la FA lève son interdiction : la fédération internationale voulait éviter que le football féminin ne tombe sous la coupe de Martini*. Le célèbre fabricant d'apéritifs allait organiser l'année suivante sa propre Coupe du monde féminine. Cinquante ans plus tard, les Lionnes anglaises disputent leurs rencontres à domicile devant 7 000 à 8 000 personnes.
* lien en anglais
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde-de-foot-feminin/comment-l-angleterre-a-empeche-les-pionnieres-du-foot-feminin-de-conquerir-le-monde_3261549.html

Voir les commentaires

Suisse : les femmes luttent pour l'égalité,femmes,egalite,

18 Juin 2019, 11:39am

Publié par hugo

 Suisse : les femmes luttent pour l'égalité
Les femmes suisses sont en grève pour réclamer l'égalité salariale entre les sexes.
FRANCE 2
 
 
 
 
 
 

France 2
France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 16:49
publié le 14/06/2019 | 16:49
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
À Lausanne (Suisse), les femmes ont entamé leur mobilisation dans la nuit du jeudi 13 juin. Dans un pays où le droit de grève n'est presque jamais utilisé, les femmes suisses disent leur ras-le-bol et dénoncent les inégalités. "Je suis crevée de faire des efforts pour me faire entendre", explique une manifestante. Égalité salariale, tolérance zéro face aux violences sexuelles... Les Suissesses espèrent une large mobilisation.
Les Suissesses avaient déjà manifesté pour l'égalité en 1991
Depuis trente-huit ans, l'égalité homme-femme est inscrite dans la constitution helvétique. Mais, dans la pratique, les inégalités persistent. Sur son compte Twitter, le ministre des Affaires sociales énumère toutes les inégalités en soutien à la grève des femmes. Dans tous les cantons, elles se préparent à manifester vendredi 14 juin. "On a une inégalité salariale de 19% entre les hommes et les femmes", regrette une manifestante. En 1991, un demi-million de femmes suisses étaient descendues dans les rues. Elles espèrent être encore plus nombreuses aujourd'hui.

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/suisse-les-femmes-luttent-pour-l-egalite_3490117.html

Voir les commentaires

SALOPERIE DE CANCER !!!!!!!

18 Juin 2019, 11:28am

Publié par hugo

UNE  FEMME  QUE J AIME A UN CANCER    DUR FORT  je  crois  que je vais  la perdre  

pARDON   AUX GNES  QUI ME SUIVENT  PAS SIMPLE  DE FAIRE  MON BLOG   PARFOIS PAS LA TETE  !!!  les mails    sont pas  terribles  

CETTE  FEMME  A  UNE GOSSE  QUI  A  1O ANS  ,  

 

j ai demander    a  ce type   qui dirige la   haut  de sauver mon poussin  de la guerir et il ne fait  rien  donc il n  existe  pas  !!!!

moi le  seul  truc   que je  respecte  c est  I HAVE  A DREAM   !!!!!!!!!!

LES  RELIGIEUX    SONT  DES   SIMPLETS  !!!!!!!

 

SALOPERIE   DE CANCER   !!!!!!!

Voir les commentaires

Ce qu'il faut savoir sur la grève historique des femmes en Suisse,femmes,egalite,

18 Juin 2019, 11:19am

Publié par hugo

Ce qu'il faut savoir sur la grève historique des femmes en Suisse
Les Suissesses sont appelées vendredi à faire grève et à défiler en mauve pour exiger l'égalité salariale et sociale dans ce pays, peu habitué à ce genre de débrayage.
Des manifestantes suisses se mobilisent pour l'égalité effective entre les femmes et les hommes, le 14 juin 2019 à Berne. (FABRICE COFFRINI / AFP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 13:44
publié le 14/06/2019 | 12:46
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
 
il y a 7 minutes
Lorient : le chauffard soupçonné d'avoir tué un enfant et blessé un autre a été interpellé
"Plus de temps, plus d'argent et du respect." Les femmes suisses sont appelées, vendredi 14 juin, à faire grève pour défendre leurs droits. Egalité des salaires, reconnaissance du travail domestique et familial, dénonciation des violences sexistes et sexuelles et inclusion des minorités, les revendications sont multiples dans ce pays qui n'a accordé le droit de vote aux femmes qu'en 1971.
Diverses mobilisations sont prévues : parades de poussettes, concerts de sifflets, pauses déjeuner prolongées, pique-nique géants... Le point d'orgue étant un défilé en fin de journée dans plusieurs villes, dont Berne, devant le Palais fédéral. Celles qui ne peuvent pas faire grève toute la journée sont invitées à cesser de travailler à 15h24, heure à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement en Suisse si l'on prend en compte l'inégalité salariale moyenne de 20%. Bien que son ampleur soit incertaine, tant les manifestations sont rares dans le pays, ce mouvement est historique. Explications.
La dernière grève des femmes remonte à vingt-huit ans
Le choix de la date de mobilisation n'est pas anodin. En effet, la première et dernière manifestation féministe de l'histoire suisse a eu lieu il y a vingt-huit ans jour pour jour, le 14 juin 1991. Ce jour-là, 500 000 femmes, sur 4 millions d'habitants, ont quitté leur travail et sont descendues dans la rue pour revendiquer plus de droits, rappelle Le Temps. Cette première manifestation se déroulait elle-même dix ans tout juste après l'introduction du principe d'égalité entre les genres dans la Constitution, en 1981.
La Constitution dispose ainsi, via son article 8, que "l'homme et la femme sont égaux en droits. La loi pourvoit à l'égalité, en particulier dans le domaine de la famille, de l'instruction et du travail. Les hommes et les femmes ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale."
 
Sauf qu'en 1991, la situation des femmes suisses s'était toujours peu améliorée. Les inégalités persistaient, notamment concernant les salaires et la sécurité sociale. "Nous étions alors focalisées sur des questions plutôt formelles et juridiques, touchant au monde du travail, à la hiérarchie dans les entreprises, au travail domestique gratuit", raconte au Temps Annik Mahaim, 67 ans, une manifestante.
Les inégalités femmes-hommes restent criantes en Suisse
A la suite de cette mobilisation, certains droits ont été matérialisés. En 1992, le viol conjugal est reconnu et peut être poursuivi sur plainte. En 1996, le droit du divorce consacre la règle du consentement mutuel et la possibilité, sur demande, d'une autorité parentale conjointe, relève la revue Nouvelles questions féministes. En 2002, l'avortement est légalisé et, en 2005, le droit à un congé maternité est inscrit dans la loi. Malgré ces changements, les inégalités entre les femmes et les hommes restent criantes à bien des égards.
Par exemple, une femme sur sept est licenciée après une maternité, selon une enquête du bureau d'études de politique du travail et de politique sociale BASS, cité par la RTS. En septembre 2016, Céline Zoeteweij en a fait les frais : "J'ai repris mon poste, j'étais très contente de recommencer à travailler. Dans le cours de la journée, j'ai demandé au DRH si on pouvait se voir pour réactiver les dossiers. Vers 16 heures, il m'a convoquée et il m'a licenciée, m'a libérée de mes 'obligations à venir travailler'", raconte-t-elle dans une interview à Loopsider. Il n'y a d'ailleurs aucun minimum légal de congé paternité inscrit dans la loi : il dépend de la volonté de l'employeur.
Concernant les inégalités salariales, les femmes gagnent en moyenne environ 20% de moins que les hommes. Et à conditions égales, notamment en termes de formation et d'ancienneté, l'écart salarial est encore de près de 8%, selon le gouvernement. Les tâches domestiques incombent essentiellement aux femmes. Le travail gratuit (ménage, soins aux enfants ou aux personnes âgées) représentait 40 milliards de francs suisses en 2016, dont 24 milliards provenant des femmes, reprend Le Temps. A la retraite, les Suissesses se partagent trois fois moins de rentes que les Suisses en 2017. De nombreuses femmes sont en effet obligées d'arrêter de travailler à l'arrivée d'un enfant, faute de structures d'accueil suffisantes.
En politique et dans les entreprises, la parité est loin d'être acquise. Environ 28,9% des représentantes politiques sont des femmes en 2019 et elles sont à peine 36% à diriger une entreprise.
Enfin, et comme partout ailleurs dans le monde, les femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles. Selon Amnesty International, cité par Le Temps, une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ancien conjoint toutes les deux semaines. Et la définition juridique suisse du viol diffère de celle de la France : elle ne concerne que la pénétration du pénis dans un vagin.
Une nouvelle génération de féministes se mobilise
L'organisation d'une telle grève est loin d'être évidente dans le pays. Si certaines entreprises ou administrations ont accepté de payer un jour d'absence à leurs salariées, d'autres ont refusé que les femmes s'abstentent. Seule solution pour elles : poser un jour de congé qui leur sera décompté ou qu’elles devront compenser.
Cette mobilisation s'inscrit dans l'émergence d'une nouvelle génération de féministes suisses. Portées par la vague #MeToo, ces femmes veulent poursuivre le combat initié par leurs aînées. "Féministe n'est plus une insulte, ça devient même cool chez les jeunes filles. Lorsque la petite sœur de mon copain m'envoie des liens sur Instagram sur l'interdiction de l'avortement en Alabama, je me dis qu'une prise de conscience a lieu", explique Maëlle Gross, 30 ans, au Temps.
Les Femen disaient que les féministes étaient des intellectuelles qui n'allaient plus dans la rue. Ce n'est plus le cas.
Maëlle Gross, manifestante féministe suisse
au "Temps"
Selon un sondage Tamedia publié le 4 juin, près des deux tiers de la population suisse, soit 63,5%, soutiennent la grève du 14 juin. Parmi ce pourcentage, les femmes la soutiennent à 70%, tandis que les hommes se disent à 57% "pour" ou "plutôt pour".
A lire aussi
VIDEO. "Je suis crevée de faire des efforts" : en Suisse, les femmes réclament l'égalité salariale
Suisse : les femmes luttent pour l'égalité
Viol : pourquoi a-t-on du mal à croire les victimes ?
Vous en parlerez aujourd'hui. Riolo et Rothen dénigrent la femme qui accuse Neymar de viol et se font siffler hors jeu
Japon : les femmes à la merci des frotteurs dans le métro
Sujets associés

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-greve-historique-des-femmes-en-suisse_3489561.html

Voir les commentaires

VIDEO. Suisse : les femmes en grève pour dénoncer les inégalités,femmes,emplois

16 Juin 2019, 18:05pm

Publié par hugo

 VIDEO. Suisse : les femmes en grève pour dénoncer les inégalités
Les Suissesses vont descendre dans la rue, vendredi 14 juin, pour réclamer plus de temps, plus d'argent et plus de respect.
France 2
 
 
 
 
 
 

France 2
France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 14:05
publié le 14/06/2019 | 10:33
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Branle-bas de combat, les Suissesses se préparent pour le grand jour. Vendredi 14 juin, elles vont manifester pour une véritable égalité femme-homme. Au cœur des revendications, l'inégalité des salaires et les congés parentaux. "On a une inégalité salariale de 19% encore entre les hommes et les femmes", explique Marine Ehemann, coordinatrice romande de la grève des femmes pour le syndicat du service public.
Une première grève en 1991
"Quand on regarde qui nous dirige, ce sont principalement des hommes, c'est quand même une injustice fondamentale et c'est lié au fait qu'à partir du premier enfant, les femmes baissent leur temps de travail pour pouvoir s'en occuper", explique Julie Degrand, ancienne infirmière à l'hôpital universitaire de Lausanne. Une égalité seulement inscrite dans la constitution fédérale depuis 1981. La lenteur des changements de mentalité provoque la première grève des femmes. En 1991, où un demi-million de manifestantes défilent.

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/suisse-les-femmes-en-greve-pour-denoncer-les-inegalites-femme-homme_3489667.html

Voir les commentaires

Ce qu'il faut savoir sur la grève historique des femmes en Suisse,femmes,feminisme,

16 Juin 2019, 18:01pm

Publié par hugo

 Ce qu'il faut savoir sur la grève historique des femmes en Suisse
Les Suissesses sont appelées vendredi à faire grève et à défiler en mauve pour exiger l'égalité salariale et sociale dans ce pays, peu habitué à ce genre de débrayage.
Des manifestantes suisses se mobilisent pour l'égalité effective entre les femmes et les hommes, le 14 juin 2019 à Berne. (FABRICE COFFRINI / AFP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 13:44
publié le 14/06/2019 | 12:46
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
"Plus de temps, plus d'argent et du respect." Les femmes suisses sont appelées, vendredi 14 juin, à faire grève pour défendre leurs droits. Egalité des salaires, reconnaissance du travail domestique et familial, dénonciation des violences sexistes et sexuelles et inclusion des minorités, les revendications sont multiples dans ce pays qui n'a accordé le droit de vote aux femmes qu'en 1971.
Diverses mobilisations sont prévues : parades de poussettes, concerts de sifflets, pauses déjeuner prolongées, pique-nique géants... Le point d'orgue étant un défilé en fin de journée dans plusieurs villes, dont Berne, devant le Palais fédéral. Celles qui ne peuvent pas faire grève toute la journée sont invitées à cesser de travailler à 15h24, heure à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement en Suisse si l'on prend en compte l'inégalité salariale moyenne de 20%. Bien que son ampleur soit incertaine, tant les manifestations sont rares dans le pays, ce mouvement est historique. Explications.
La dernière grève des femmes remonte à vingt-huit ans
Le choix de la date de mobilisation n'est pas anodin. En effet, la première et dernière manifestation féministe de l'histoire suisse a eu lieu il y a vingt-huit ans jour pour jour, le 14 juin 1991. Ce jour-là, 500 000 femmes, sur 4 millions d'habitants, ont quitté leur travail et sont descendues dans la rue pour revendiquer plus de droits, rappelle Le Temps. Cette première manifestation se déroulait elle-même dix ans tout juste après l'introduction du principe d'égalité entre les genres dans la Constitution, en 1981.
La Constitution dispose ainsi, via son article 8, que "l'homme et la femme sont égaux en droits. La loi pourvoit à l'égalité, en particulier dans le domaine de la famille, de l'instruction et du travail. Les hommes et les femmes ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale."
 
Sauf qu'en 1991, la situation des femmes suisses s'était toujours peu améliorée. Les inégalités persistaient, notamment concernant les salaires et la sécurité sociale. "Nous étions alors focalisées sur des questions plutôt formelles et juridiques, touchant au monde du travail, à la hiérarchie dans les entreprises, au travail domestique gratuit", raconte au Temps Annik Mahaim, 67 ans, une manifestante.
Les inégalités femmes-hommes restent criantes en Suisse
A la suite de cette mobilisation, certains droits ont été matérialisés. En 1992, le viol conjugal est reconnu et peut être poursuivi sur plainte. En 1996, le droit du divorce consacre la règle du consentement mutuel et la possibilité, sur demande, d'une autorité parentale conjointe, relève la revue Nouvelles questions féministes. En 2002, l'avortement est légalisé et, en 2005, le droit à un congé maternité est inscrit dans la loi. Malgré ces changements, les inégalités entre les femmes et les hommes restent criantes à bien des égards.
Par exemple, une femme sur sept est licenciée après une maternité, selon une enquête du bureau d'études de politique du travail et de politique sociale BASS, cité par la RTS. En septembre 2016, Céline Zoeteweij en a fait les frais : "J'ai repris mon poste, j'étais très contente de recommencer à travailler. Dans le cours de la journée, j'ai demandé au DRH si on pouvait se voir pour réactiver les dossiers. Vers 16 heures, il m'a convoquée et il m'a licenciée, m'a libérée de mes 'obligations à venir travailler'", raconte-t-elle dans une interview à Loopsider. Il n'y a d'ailleurs aucun minimum légal de congé paternité inscrit dans la loi : il dépend de la volonté de l'employeur.
Concernant les inégalités salariales, les femmes gagnent en moyenne environ 20% de moins que les hommes. Et à conditions égales, notamment en termes de formation et d'ancienneté, l'écart salarial est encore de près de 8%, selon le gouvernement. Les tâches domestiques incombent essentiellement aux femmes. Le travail gratuit (ménage, soins aux enfants ou aux personnes âgées) représentait 40 milliards de francs suisses en 2016, dont 24 milliards provenant des femmes, reprend Le Temps. A la retraite, les Suissesses se partagent trois fois moins de rentes que les Suisses en 2017. De nombreuses femmes sont en effet obligées d'arrêter de travailler à l'arrivée d'un enfant, faute de structures d'accueil suffisantes.
En politique et dans les entreprises, la parité est loin d'être acquise. Environ 28,9% des représentantes politiques sont des femmes en 2019 et elles sont à peine 36% à diriger une entreprise.
Enfin, et comme partout ailleurs dans le monde, les femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles. Selon Amnesty International, cité par Le Temps, une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ancien conjoint toutes les deux semaines. Et la définition juridique suisse du viol diffère de celle de la France : elle ne concerne que la pénétration du pénis dans un vagin.
Une nouvelle génération de féministes se mobilise
L'organisation d'une telle grève est loin d'être évidente dans le pays. Si certaines entreprises ou administrations ont accepté de payer un jour d'absence à leurs salariées, d'autres ont refusé que les femmes s'abstentent. Seule solution pour elles : poser un jour de congé qui leur sera décompté ou qu’elles devront compenser.
Cette mobilisation s'inscrit dans l'émergence d'une nouvelle génération de féministes suisses. Portées par la vague #MeToo, ces femmes veulent poursuivre le combat initié par leurs aînées. "Féministe n'est plus une insulte, ça devient même cool chez les jeunes filles. Lorsque la petite sœur de mon copain m'envoie des liens sur Instagram sur l'interdiction de l'avortement en Alabama, je me dis qu'une prise de conscience a lieu", explique Maëlle Gross, 30 ans, au Temps.
Les Femen disaient que les féministes étaient des intellectuelles qui n'allaient plus dans la rue. Ce n'est plus le cas.
Maëlle Gross, manifestante féministe suisse
au "Temps"
Selon un sondage Tamedia publié le 4 juin, près des deux tiers de la population suisse, soit 63,5%, soutiennent la grève du 14 juin. Parmi ce pourcentage, les femmes la soutiennent à 70%, tandis que les hommes se disent à 57% "pour" ou "plutôt pour".
A lire aussi
VIDEO. "Je suis crevée de faire des efforts" : en Suisse, les femmes réclament l'égalité salariale

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-greve-historique-des-femmes-en-suisse_3489561.html

Voir les commentaires

"Une étincelle de vie" de Jodi Picoult : un récit humain et politique sur l'avortement aux Etats-Unis,femmes,ivg

16 Juin 2019, 17:28pm

Publié par hugo

 Une étincelle de vie" de Jodi Picoult : un récit humain et politique sur l'avortement aux Etats-Unis
L'auteure américaine raconte les déchirements idéologiques de son pays à travers l'histoire d'une prise d'otage dans un centre médical pratiquant l'IVG.
Une étincelle de vie, le nouveau roman de l'auteure américaine Jodi Picoult traitre le sujet épineux de l'avortement aux Etats-Unis.  (Actes Sud)
Manon Botticelli
Rédaction Culture
France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 11:55
publié le 14/06/2019 | 11:55
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Aux Etats-Unis, depuis 1977, "onze personnes ont trouvé la mort à l'issue d'actes de violence ciblant les structures et le personnel pratiquant des IVG", explique-t-on en annexe. Cette réalité, l'écrivaine américaine Jodi Picoult la raconte dans son roman Une étincelle de vie. L'histoire se déroule dans un centre de gynécologie et de planning familial, le seul encore en activité dans l'Etat du Mississippi (information sidérante, mais vraie) : "Le Centre incarne le calme au cœur de la tempête idéologique. C'est le soleil dans un monde de femmes qui n'ont plus le temps ni le choix."
Il est 17h. L'agent de police Hugh McElroy négocie avec un preneur d'otage, George Goddard, un fervent religieux venu chercher vengeance après l'IVG de sa fille. Le policier a réussi à faire sortir les otages : un docteur pratiquant l'avortement, une infirmière enceinte, une patiente et une militante anti-IVG infiltrée. Une seule n'a pas été libérée, sa propre fille, Wren, une adolescente venue au centre se faire prescrire la pilule.
Remonter le temps
Chose un peu déroutante au début de la lecture, l'histoire est racontée en chronologie inversée (de l'après-midi au matin), heure par heure. Un exercice finalement bien mené, grâce à une écriture cadencée, qui n'enlève finalement ni intérêt ni suspense au récit. Cette configuration fait sens : en remontant le fil des événements, l'écrivaine nous montre comment une journée peut basculer, au gré des choix et volontés de chacun.
Page après page, les personnages se racontent, remontent leur trajectoire personnelle, chargée d'émotions. Une histoire qui les a tragiquement rassemblés dans ce centre un matin. "Les autres retiennent leur souffle avec elle. Au cours des dernières heures, ils se sont fondus en un seul organisme. Les pensées de Wren circulent dans l'esprit des autres femmes." L'auteure donne la parole à tous ses personnages, certains aux convictions antagonistes :  militants anti-avortement comme pro-avortement ont voix au chapitre.
Brûlant d'actualité
Ce roman résonne tragiquement avec la politique controversée concernant l'avortement aux Etats-Unis. Des lois restrictives ont été votées récemment dans plusieurs Etats conservateurs, comme l'Alabama, le Missouri ... et le Mississippi. A la fin du livre, Jodi Picoult nous explique les recherches lui ayant permis d'écrire ce récit, notamment des entretiens avec des docteurs pratiquant l'lVG, des militants anti-avortement et des femmes ayant avorté. "Aux Etats-Unis nous légiférons sur les lois liées à la procréation. Mais les lois sont noires et blanches alors que les vies des femmes sont nuancées de mille teintes de gris", a expliqué l'auteure sur le plateau de la chaîne américaine CBS.
Une nuance qu'elle tente de retranscrire grâce à la pluralité des personnages, qui permet d'échapper à tout dogmatisme : "Je ne veux pas dire au lecteur quoi penser, mais je veux être sûre qu'il entende les arguments des deux camps", avance-t-elle aux journalistes de CBS. Une étincelle de vie est un livre au coeur de l'actualité, qui témoigne avec émotion des débats qui déchirent en ce moment même la société américaine.
 
Couverture du roman "Une étincelle de vie" de Jodi Picoult.  (Actes Sud)
Une étincelle de vie, Jodi Picoult, traduit de l'anglais par Marie Chabin (Actes Sud– 416 pages – 23 euros)
Extrait :
Le Centre est posé à l'angle de Junipert et Montfort derrière un portail en fer forgé, semblable à un vieux bouledogue dressé pour protéger son territoire. A une époque, le Mississippi abritait de nombreux bâtiments de ce style – des constructions quelconques, sans prétention, où l'on dispensait des services et des répondait à des demandes. Puis, de nouvelles normes visant à faire disparaître ces structures se sont multipliées : les couloirs devaient être suffisamment larges pour faire passer deux brancards et les centres médicaux qui ne remplissaient pas cette condition n'ont pas eu d'autre choix que de mettre la clé sous la porte ou de dépenser des fortunes en travaux d'aménagement. (…) L'une après l'autre, ces structures ont baissé leur rideau et barricadé leurs portes
A lire aussi
"La dernière chasse", de Jean-Christophe Grangé : le grand retour du flic des "Rivières pourpres"
"Sex Doll" : le nouveau polar de l'ancienne commissaire Danielle Thiéry
Emmanuelle Bayamack-Tam lauréate du prix du Livre Inter pour "Arcadie"
Avortement aux États-Unis : Hollywood menace les États conservateurs
États-Unis : certains États remettent en cause le droit à l'avortement

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/une-etincelle-de-vie-de-jodi-picoult-un-recit-humain-et-politique-sur-l-avortement-aux-etats-unis_3488189.html

Voir les commentaires

ACTUALITÉS : SANTE - Vers une guérison des cancers du foie et du pancréas à Montpellier ?,sante

16 Juin 2019, 17:23pm

Publié par hugo


ACTUALITÉS : SANTE - Vers une guérison des cancers du foie et du pancréas à Montpellier ?
 
 
SANTE - Vers une guérison des cancers du foie et du pancréas à Montpellier ?
 
L'Institut de Cancer Val d'Aurelle de Montpellier a inauguré cette semaine un nouvel équipement qui va révolutionner la radiothérapie. En présence de Carole Delga présidente de région, Kléber Mesquida président du département, Pierre Pouessel préfet de l'Hérault, le MRIdian a été présenté. Aujourd'hui, à peine une dizaine d'appareils semblables fonctionnent dans le monde.
Un système révolutionnaire
Le MRIdian est le premier et unique système de guidage par IRM au monde pour la radiothérapie. Véritable innonvation technologique, cet appareil permet de guider les rayons par IRM et non plus par scanner. Cette technique permet de définir parfaitement la tumeur ciblée dans toutes ses dimensions, en prenant compte son caractère déformable, tout au long de la séance d'irradiation.
10 millions d'investissement
Marseille et Montpellier sont les deux seuls en France à avoir acquis cet appareil qui a nécessité la construction d'un nouveau bâtiment pour l'accueillir. Coût total des travaux aux alentours des 10 millions d'euros cofinancés  par l'établissement sur ses fonds propres, l'Etat, la région, le département et la Métropole de Montpellier dans le cadre du dispositif "Montpellier Capital Santé".
Un double objectif
" Cette technologie permet de mieux traiter les patients en réduisant de manière substantielle les effets secondaires dus à la radiothérapie et améliorer la survie pour les cancers critiques. " précise le professeur David Azria responsable du département de radiothérapie et directeur scientifique de l'ICM.
Les cancers du foie et du pancréas
Le MRIdian cible des tumeurs au millimètre près et évitera de déclencher des séquelles ou des effets secondaires. Le dispositif pourra suivre environ 200 malades par an et en particulier les personnes atteintes de cancer du pancréas et du foie.
L'association "Plus fort la vie" associée au projet
L'association "Plus fort la vie" représentée par la bessanaise Sandrine Moustardier et l'agathois Kévin Ortiz était invitée à l'inauguration. Depuis plusieurs mois, elle multiplie les évènements caritatifs afin de recueillir des fonds pour financer un système de projections de vidéos dans la salle de radiothérapie : dessins animés ou films que l'enfant soigné pourra lui-même choisir, utilisé lors de chaque séance.
L'ensemble sera opérationnel dés le mois de septembre.

https://www.herault-tribune.com/articles/203720/sante-vers-une-guerison-des-cancers-du-foie-et-du-pancreas-a-montpellier/?fbclid=IwAR2SaJI2gAtdzkc-VC68Vk_Cs6GOGDxP4NWdneqM-1c7AtXhvnmmyIMlU_k

Voir les commentaires

Suisse : les femmes en grève à partir de 15h24 pour réclamer l'égalité salariale,femmes,emplois

15 Juin 2019, 05:12am

Publié par hugo

 Suisse : les femmes en grève à partir de 15h24 pour réclamer l'égalité salariale
28 ans après une première grève historique, les femmes suisses se mobilisent vendredi 14 juin pour réclamer le même salaire que les hommes.
Le 14 juin 1991, 500.000 femmes ont manifesté en Suisse pour demander plus d'égalité avec les hommes. (STR / MAXPPP)
Jérémy Lanche
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 14/06/2019 | 06:21
publié le 14/06/2019 | 06:21
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
15h24, vendredi 14 juin : voilà l'heure et la date à partir desquelles, symboliquement, les femmes suisses ne sont plus payées à égalité avec les hommes. Pour protester, les Suissesses sont appelées à claquer la porte de leur travail à cette heure précise, et à descendre dans les rues de tout le pays. Un mouvement de grève nationale qui rappelle celui d'il y a 28 ans.
500 000 femmes mobilisées en 1991
Le 14 juin 1991, plus de 500 000 femmes se sont mobilisées dans toute la Suisse pour réclamer, notamment, l'égalité salariale avec les hommes. A l'époque, les reportages tournés par les journalistes locaux ont agacé Mariane Mure-Pache, coordinatrice de la manifestation cette année à Genève. "On interroge une femme, on lui demande pourquoi elle fait grève, et immédiatement on se tourne vers son mari pour lui demander ce qu'il en pense", s'énerve t-elle.
Depuis, le regard des médias a changé. Mais c'est bien là l'une des rares avancées, explique Mariane Mure-Pache : "il y a 28 ans, j'étais très jeune. J'étais persuadée que ça allait se faire [l'égalité hommes-femmes] dans l'année qui allait suivre. En même temps, je constate que les revendications qu'on avait, en 1991, sont très similaires à celles d'aujourd'hui."
Une femme sur dix licenciée après son congé maternité
Discriminations au travail, harcèlement ou sous-représentation dans les postes à responsabilité, les exemples d'inégalités hommes-femmes, en Suisse, sont nombreux. Les Suissesses gagnent près de 20% de moins que les hommes. Une femme sur dix est licenciée après son congé maternité, un congé qui n'a d'ailleurs vu le jour qu'en 2005.
Quand on parle de la Suisse, on a l'impression que c'est un pays où tout va bien. Mais à titre d'exemple, les femmes ont eu le droit de vote, en Suisse, seulement en 1971. Le dernier canton qui a levé cette interdiction l'a fait en 1990...
Mariane Mure-Pache
Les organisateurs espèrent que la mobilisation atteindra, voire dépassera celle de 1991. Le mouvement pourrait aussi faire tâche d'huile ailleurs en Europe. Les inégalités hommes-femmes ne concernent pas que les Suissesses, rappellent les militantes.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/suisse-les-femmes-en-greve-a-partir-de-15h24-pour-reclamer-l-egalite-salariale_3488649.html

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>