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Le blog de hugo,

Coupe du monde de football féminin : carton médiatique pour les Bleues

29 Juin 2019, 01:50am

Publié par hugo

 Coupe du monde de football féminin : carton médiatique pour les Bleues
 
Les supporters Français célèbrent la victoire des Françaises (2-1) le dimanche 23 juin au Havre alors qu'elles affrontaient les Brésiliennes pour le huitième de finale.
©(AP Photo/Francisco Seco)
24 juin 2019
Mise à jour 24.06.2019 à 21:30 par
Terriennes
avec AFP
Et un nouveau record d'audience pour les Bleues ! Près de 12 millions de téléspectateurs et téléspectatrices ont suivi devant le petit écran le huitième de finale qui opposait la France au Brésil et que les Françaises ont fini par remporter lors des prolongations 2 buts à un.
 
 
L'affiche France-Brésil tient ses promesses, même quand il s'agit de foot féminin ! Selon les chiffres de Médiamétrie publiés lundi 24 juin, les Bleues ont battu un nouveau record d'audience sur TF1 dimanche soir, avec 10,6 millions de téléspectateurs(trices) auxquels s'ajoutent 1,3 million de téléspectateurs sur Canal+.
Pour TF1 qui affiche une part d'audience de 49%, c'est même la meilleure audience de l'année, et un record pour un match de l'équipe de France en Coupe du Monde féminine. Durant la rencontre, la chaîne a enregistré un pic à 12 millions de téléspectateurs. Sur l'autre chaîne qui diffuse les matchs, Canal+, le pic a atteint 1,36 million de téléspectateurs vers 23 Heures.
 
 
Il faut dire que le suspense était de la partie. Il a fallu attendre les terribles prolongations pour départager les deux équipes. C'est finalement la France qui a réussi à décrocher son ticket pour les 1/4 de finale, qui se déroulent vendredi soir au Parc des Princes à Paris, face aux Etats-Unis.
Plus tôt dans la journée, TMC proposait un autre match de huitième de finale, entre l'Angleterre et le Cameroun. Cette rencontre a rassemblé 717.000 de téléspectateurs(trices), soit 6,3% de part d'audience.
Un engouement qui se confirme
Ces bons scores confirment l'engouement des téléspectateurs pour ce mondial. Déjà le premier match de la compétition France-Corée du Sud avait rassemblé près de 11 millions de fans devant les écrans. Très beau succès d'audience aussi pour les rencontres suivantes, le match des Bleues contre la Norvège, 10,3 millions et 9,6 millions pour France-Nigeria.
 
 
Un pari gagné pour le groupe TF1 qui diffuse en clair une partie des matches de ce Mondial-2019 féminin, parallèlement à Canal+ qui détient les droits de diffusion payante et qui diffuse l'intégralité des rencontres. La première chaîne de télévision française avait misé gros sur cette compétition. Pari gagné, elle est déjà rentrée dans ses frais, ce qui n'était pas le cas l'an dernier pour le Mondial masculin à ce moment de la compétition... En comparaison, lors du Mondial en Russie, le France - Australie avait réuni 12.6 millions de téléspectateurs,  France - Pérou, environ 10.7 millions, seulement 8.7 millions de téléspectateurs pour France - Danemark et enfin 12.5 millions lors du match fou contre l'Argentine en huitièmes de finale.
 
 
Coup de tête entre la Française Mbock Bathy et la Brésilienne Cristiane lors du match de Coupe du monde dimanche 23 juin 2019 au Havre.
©AP Photo/Francisco Seco
Vu le succès des premiers matchs de cette coupe féminine, TF1 a très vite vu le bénéfice qu'elle pouvait en tirer, et a décidé dès le 11 juin d'augmenter de 60% ses tarifs publicitaires. Dimanche soir, une annonce se négociait entre 112 000 et 116 000 euros les trente secondes à la mi-temps.
 
Voilà qui (re) dore le blason du football féminin, que l'on gagne ou que l'on perde. A l'instar des propos tenus par la star brésilienne Marta, qui elle détient le nombre de buts (18) marqués en Coupe du monde (masculine comprise). Pour la capitaine de l'équipe du Brésil, une affiche comme France-Brésil est l'occasion à ne pas rater pour valoriser le football féminin. Belle joueuse...
 
 
Et les salaires des joueuses?
Si le football féminin fait les unes de la presse et suscite l'engouement du public comme celui des sponsors et des annonceurs, qui d'ailleurs ont largement fémininisé leurs slogans au cours de ces dernières semaines (à l'exemple d'une marque de réparation de pare-brise, qui pour la première fois met en scène une jeune femme) sur le plan financier, elles sont loin d'être les égales de leurs homologues masculins.
Une footballeuse gagne en moyenne 2 494€ brut par mois alors qu'un homme gagne plus de 100 000€. La finance pour tous, un site pédagogique sur l'argent et la finance, a lancé un quizz pour montrer les fortes inégalités de salaire qui existent entre les femmes et les hommes dans le monde du football.
 
 
 
A retrouver aussi dans Terriennes :
>"Le football, c’est pas pour les filles !" - la preuve que si par Mélissa Plaza
>Mondial 2019 : la Coupe du monde de football féminin, mode d'emploi
>Amandine Henry : "le football a fait de moi une femme"

https://information.tv5monde.com/terriennes/coupe-du-monde-de-football-feminin-carton-mediatique-pour-les-bleues-307873

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Agressée par son date Tinder, elle finit en garde à vue,femmes,violences,

29 Juin 2019, 01:48am

Publié par hugo

 Accueil Société Actu société
Agressée par son date Tinder, elle finit en garde à vue
Par Megan Bourdon Mis à jour le 28/06/2019 à 13:56
 

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Ce mercredi 26 juin, dans un tread Twitter, le cabinet d’avocats Ruben & Associés partage l’histoire effrayante d’une de leurs clientes. Après avoir été agressée par son rendez-vous Tinder, la jeune femme finit par passer une nuit en garde à vue au commissariat de Montrouge.
Le cabinet d’avocats pénalistes Ruben & Associés raconte, dans un fil Twitter publié le 26 juin, comment la soirée d'une femme a viré au cauchemar. Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 juin, leur cliente a vécu l’enfer. C'est depuis la salle d’attente d’un commissariat de Montrouge qu'elle a appelé le cabinet. Un lieu où elle n'aurait pas dû se trouver. Plus tôt dans la soirée, après avoir essuyé la violence d’un date Tinder, la jeune femme décide de porter plainte. Là, elle se heurte aux réticences et aux violences des forces de l'ordre.
Elle finira par passer plus de 8 heures en garde à vue, les vêtements déchirés, l’épaule déboîtée… Humiliée.
Molestée
Contactée par Streetpress, Emilie (dont le nom a été changé pour préserver son anonymat) raconte le déroulé de sa soirée. Après avoir bu quelques verres avec son rendez-vous Tinder, ils décident de se rendre chez lui, "On était d’accord tous les deux : ça n’impliquait aucune obligation."
Pourtant, face au rejet de la jeune femme, l'homme devient violent et la pousse hors de l’appartement. Tentant de récupérer ses affaires restées à l'intérieur, elle s’interpose dans l’entrebâillement de la porte. Il lui claque plusieurs fois la porte sur le corps, l’attrape à la gorge puis la jette sur le palier. En état de choc, elle sort de l’immeuble et appelle la police.
Traitée avec défiance
Une fois sur place, la police écoute son histoire, relève l'identité de l'homme et accompagne Emilie au commissariat. Là-bas, c'est la déconvenue, les policiers ne sont visiblement pas enclins à recevoir sa plainte, "Vous êtes sûre que vous voulez porter plainte ? Il va prendre 15 ans, ça va ruiner sa vie", lui aurait demandé l'agent chargé de l’accueillir. Les policiers la font patienter, mais après plusieurs heures sans nouvelle, elle décide de contacter son avocat, Me Honegger.
On m’arrache mon téléphone des mains !
Devant la mauvaise volonté des forces de l'ordre, celui-ci lui conseille de revenir le lendemain déposer sa plainte. Les policiers lui avaient eux-mêmes conseillé de rentrer chez elle. Mais quand elle tente de partir : « Un flic m’attrape par le bras. Une autre policière me prend par derrière et me pousse. Et un troisième me tire sur le côté. Toujours sans m’expliquer ce qu’il se passe. J’essaie de rappeler mon avocat, on m’arrache mon téléphone des mains ! » explique t-elle à Streetpress. 
 
Une policière l'aurait même menacée de lui faire une palpation. Elle finit en garde à vue pour « outrages et violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique », comme elle l'apprendra plus tard. Elle passe la nuit en cellule, sans avoir vu d'Unités Médico-Judiciaires à la suite de son agression. Son avocat l'a fait sortir le lendemain.
 
Menacée et humiliée
Émilie raconte à Streetpress les humiliations et maltraitances subies au commissariat, comme le fait d'être obligée d'uriner dans sa cellule, faute de réponse à ses demandes, "J’ai passé je ne sais pas combien d’heures à dormir à un mètre d’une flaque de ma propre pisse". Ou encore la privation d'eau jusqu'au lendemain.
Le sujet de son taux d'alcoolémie lui a également été maintes fois rappelé, figurant même sur sa plainte, sans qu'il soit jamais fait mention de celui de son agresseur. Lorsque les infirmiers de l'UMJ de Garches finissent par l'examiner, les blessures de sa première agression se mélangent à la seconde, selon son avocat. Elle avait des traces de lacérations et l’épaule luxée.
En 2020, la jeune femme est attendue à comparaître pour outrage et rébellion. Avec l'aide de son avocat, elle a porté plainte contre l'homme l'ayant agressée et a saisi l'Inspection Générale de la Police Nationale pour les mauvais traitements infligés au commissariat. Pour l'heure, les responsables du commissariat de Montrouge n'ont pas réagit à cette affaire. 

https://www.marieclaire.fr/agressee-par-son-date-tinder-elle-finit-en-garde-a-vue,1317792.asp

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Ces motards ont volé au secours d'un collégien victime de harcèlement scolaire,violences

29 Juin 2019, 01:43am

Publié par hugo

 Ces motards ont volé au secours d'un collégien victime de harcèlement scolaire

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Vidéo par Juliette Le Peillet
le 26 juin 2019
Ce lundi 24 juin, des motards sont venus en aide à une victime de harcèlement scolaire. C’est à la sortie du collège de Saint-Clair-sur-l’Elle, dans la Manche, que le groupe s’est retrouvé pour témoigner de son soutien au jeune collégien. Une magnifique initiative qui a fait beaucoup parler dans les couloirs de l’établissement.
par Anais Moine
Blousons en cuir noir sur les épaules, casques vissés sur la tête, bécanes impressionnantes, une trentaine de motards a répondu à l’appel à l’aide d’une maman ce lundi 24 juin, comme le rapportent nos confrères de Ouest France. Membres de l’association Stór Börn, qui signifie "grand enfant" en islandais, ils ont tous été profondément touchés par une publication sur le réseau social Facebook, "La mère d’un collégien victime de harcèlement et de violences nous a appelés au secours. On ne peut pas accepter qu’un enfant ait peur d’aller à l’école", explique Roxy, la présidente du groupe dont l’objectif est "de lutter contre toutes forme de maltraitance, violence et harcèlement que ce soit envers les enfants ou même les femmes battues".
Cependant, loin de l’image controversée que la société a parfois tendance à leur coller, les motards ont tenu à réaliser une action pacifique, "Nous ne cherchons pas à savoir qui sont les auteurs des violences. On n’est pas là pour faire la loi. Notre objectif : lui montrer qu’il n’est pas seul", confie Ogma, vice-président de Stór Börn, avant de préciser, "On utilise le stéréotype du méchant motard pour dissuader de recommencer".
L’homme déclare également que s’"il y a bien eu un accident qui a conduit à l’hospitalisation du collégien" et qu’"un élève a été sanctionné", "ils ne possèdent pas d’éléments qui montrent que la victime a subi des faits répétés de harcèlement."
La mère de l’élève, qui a signifié son intention de porter plainte pour "harcélement scolaire", ne compte pas pour autant retirer son fils de l’établissement. La maire de la commune, Maryvonne Raimbeault, a également réagi à la détresse du petit garçon, "Ce genre de cas ne doit pas être pris à la légère. Mais il ne faut pas négliger la souffrance de l’autre enfant qui a pu commettre cette violence", a-t-elle rappelé.
Une fillette harcèle des camarades dans le bus scolaire, son papa lui donne une bonne leçon
 
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Voir aussi : Ces stars ont été victimes de harcèlement scolaire

https://www.aufeminin.com/news-societe/manche-des-motards-viennent-en-aide-a-un-collegien-harcele-s4002410.html

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Agressée par son rendez-vous Tinder, elle finit en garde à vue,femmes,violences,

29 Juin 2019, 01:33am

Publié par hugo

 Agressée par son rendez-vous Tinder, elle finit en garde à vue
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Agressée par son rendez-vous Tinder
 
Par Le HuffPost
Publié le Vendredi 28 Juin 2019
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C'est un cabinet d'avocats qui a raconté sur Twitter le calvaire vécu par une femme. L'histoire surréaliste a interloqué les internautes.

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Cette femme Massaï se bat pour en finir avec l'excision
La soirée s'est transformée en véritable cauchemar pour cette femme. C'est le cabinet d'avocats pénalistes Ruben & Associés qui a décidé de raconter son histoire sur Twitter, après avoir écouté sa plainte.
Le cabinet explique avoir reçu dans la nuit du 24 au 25 juin un appel d'une femme "désespérée et en pleurs", qui se trouvait dans la salle d'attente d'un commissariat de police d'Île-de-France. Elle explique être allée dîner chez une personne rencontrée sur Internet, via l'application Tinder. Dans la soirée, l'homme lui fait des avances, qu'elle rejette.
 
Mécontent, l'homme aurait alors tenté de l'embrasser, de la toucher et serait même allé jusqu'à la frapper. "Il l'a poussée violemment hors de chez lui. Il a claqué la porte sur sa jambe. Il l'a jetée contre un mur en la tenant par la gorge", écrivent les avocats.
Seule, dans la rue et encore sous le choc, la femme décide d'appeler la police. Mais la situation ne se résoudra pas. Au contraire, elle va empirer.
 
 
"Huit heures en cellule, sans eau et sous le choc"
Des policiers seraient arrivés en lui demandant dans un premier temps de passer un test d'alcoolémie, sans véritablement prendre conscience de son état.
Le cabinet d'avocat, indigné, met en avant une phrase des autorités dans une publication: "Mais madame, vous êtes sûre de vouloir déposer plainte, ça pourrait gâcher sa vie". Des policiers se seraient ensuite rendus dans l'appartement de l'homme en question, pour prendre son identité. Malgré tout, c'est bien la femme qui a terminé au commissariat.
"Au poste, au lieu de prendre sa plainte, d'appeler un médecin, de la considérer comme une victime, tout simplement, on la laisse dans la salle d'attente, on la fait souffler à nouveau considérant qu'elle n'était 'pas en état', 'pas cohérente', 'hystérique'", commente le compte Ruben & Associés.
La femme était pourtant assez consciente pour appeler un avocat et raconter les faits. Malgré un entretien avec un officier de policier judiciaire, les experts juridiques ne parviennent pas dans un premier temps à débloquer la situation.
Les décisions et le manque de considération des forces de l'ordre ont été pointés du doigt par des internautes, indignés sur Twitter. La publication de Ruben & Associés a été partagée plus de 6000 fois.
 
Lire la suite sur le HuffPost

https://www.terrafemina.com/article/agression-sexuelle-agressee-par-son-rendez-vous-tinder-elle-finit-en-garde-a-vue_a349646/1é 

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Une femme enceinte reçoit une balle dans le ventre : on l'inculpe pour le meurtre de son foetus,femmes,

29 Juin 2019, 01:03am

Publié par hugo

 Une femme enceinte reçoit une balle dans le ventre : on l'inculpe pour le meurtre de son foetus
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Marshae Jones inculquée pour le meurtre de son foetus. Getty Images.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Jeudi 27 Juin 2019

Décidemment, il ne fait pas bon être une femme en Alabama. Et ce dernier fait divers aussi morbide qu'absurde le démontre.

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Elle s'appelle Marshae Jones. Lors d'une dispute, une dénommée Ebony Jemison lui a tiré dessus à Pleasant Grove, en Alabama. La balle qu'elle a reçue dans le ventre a provoqué la mort de son bébé. Ebony Jemison n'a pas encore été inculquée. Mais Marshae Jones, si. Elle a même été placée en détention. Le motif ? Homicide involontaire. Oui, vous ne rêvez pas : on l'accuse d'avoir causé la mort de l'enfant qu'elle devait mettre au monde.
"L'enquête a montré que la seule réelle victime était l'enfant à naître. C'est la mère de l'enfant qui a initié cette dispute, laquelle a causé la mort de son enfant" a expliqué le lieutenant de police local Danny Reid, nous relate Yahoo. Pour l'instant, Marshae Jones n'est donc en rien considérée comme une victime, c'est même l'inverse. Et l'agent d'ajouter : "L'enfant n'a pas choisi de se trouver au milieu de cette dispute. Il comptait sur la mère pour l'en protéger".
 
Si le procès de Marshae Jones n'a pas encore eu lieu à l'heure où ces lignes s'écrivent, le verdict des internautes, lui, ne s'est pas fait attendre.
"Fuck Alabama"
 
 
"Si le coup de feu l'avait également tuée, l'Alabama l'accuserait-elle de double meurtre ?", ironise une internaute pendant que d'autres voix anglophones insistent sur l'absurdité de la situation ("La prochaine fois, l'Alabama accusera d'homicide les femmes qui se baladant dans un mauvais quartier après la tombée de la nuit, se font agresser et perdent le bébé. Sensationnel") et s'indignent : "Il y a quelque chose qui ne va vraiment pas avec l'Alabama en ce moment. Je suis content de ne plus y aller cet été. Fuck you all !".
Assumée par les autorités d'Alabama, cette décision n'est pas simplement judiciaire, elle est politique. C'est d'ailleurs ce que suggère cet internaute caustique en nous expliquant que "l'avortement est donc parfaitement légal en Alabama, à condition que vous utilisiez une arme à feu et tentiez également d'assassiner la mère". Ce fait divers morbide n'est pas simplement un cas de "victim blaming" ou "mother blaming" poussé dans ses derniers retranchements (la mère n'aurait pas du faire/dire ça, elle seule est responsable de ce qui lui arrive). Non, il s'agit surtout d'affirmer une forme de violence à l'égard des femmes. Le 15 mai dernier, le Sénat de l'Etat de l'Alabama adoptait un projet de loi anti-avortement des plus restrictifs, l'interdisant strictement, même en cas de viol ou d'inceste, et condamnant à la prison les médecins qui souhaitent y déroger. C'est la même oppression d'Etat, nourrie de discrédit et de culpabilisation, qui agit ici.
L'incongruité toute orwelienne de l'affaire Marshae Jones est la goutte de trop. Sur le web, les "FUCK ALABAMA" s'alignent comme autant de cris de révolte. Rappelons qu'en Alabama, à l'approche du 4 juillet et au nom d'un "appel au patriotisme", un concessionnaire automobile ne se prive pas de distribuer des armes à feu - accompagnés de bibles et de drapeaux américains. Pourquoi s'en priverait-il ? Là-bas, toute personne de dix-huit ans ou plus est autorisée à se procurer un fusil de chasse, sans licence ni permis. En 2017, le nombre d'armes à feu enregistrées s'élevait à 161 641. Un ratio d'armes par habitant des plus confortables. Mais il faut croire que le problème ne vient pas de celui ou de celle qui brandit le canon.
Société News essentielles Etats-Unis justice Violences scandale droits des femmes
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Une pub Ariel jugée trop féministe choque les conservateurs au Pakistan,femmes,feminisme,

29 Juin 2019, 00:40am

Publié par hugo

 Une pub Ariel jugée trop féministe choque les conservateurs au Pakistan
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Une pub Ariel jugée trop féministe choque les conservateurs au Pakistan
 
Par Pauline Machado
Publié le Mercredi 26 Juin 2019

Au Pakistan, la marque de lessive Ariel subit une campagne de boycott suite à une pub qui promeut la liberté des femmes et défie les stéréotypes de genre, accusée par certains d'insulter l'Islam.

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La réclame fait scandale depuis quelques temps au Pakistan. On y voit des femmes qui repoussent des draps sales sur lesquels figurent des slogans tels que "Mais que vont penser les gens !", "Rentre à la maison" ou encore "Reste près du mur". Des phrases qui incitent toutes à ce que les Pakistanaises restent à la seule place que leur société patriarcale et très conservatrice juge décente : chez elle. Et surtout n'essaient pas de s'émanciper.
A la fin de la pub, Bismah Maroof, capitaine de l'équipe nationale de cricket, est entourée de femmes médecin, journaliste ou ingénieure puis scande "'Reste à la maison'... Ce ne sont pas des phrases, ce sont des taches". Et ces taches, Ariel semble promettre d'aider à en venir à bout, au sens propre comme au figuré, pour mieux libérer la parole des femmes. Une prise de position qui n'a pas plu à tout le monde. Surtout pas aux Pakistanais, qui ont fait savoir leur mécontentement sur les réseaux sociaux sous le hashtag #BoycottAriel.
 

La pub Ariel diffusée au Pakistan
"Cette pub de mauvaise qualité insulte et moque les valeurs de l'Islam", écrit l'un deux, alors qu'il demande à ce qu'elle soit enlevée des canaux de diffusion. "#BoycottAriel pour avoir ridiculisé les valeurs islamiques", tweete un autre. "Se moquer de l'Islam ou des versets du Coran ne peut être toléré. Dites non au libéralisme."
Des internautes l'associent également à la Aurat March, qualifiée de produit du libéralisme (encore), qui ne voudrait que "détruire les enseignements de l'Islam". Cette manifestation qui a eu lieu le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, avait vu des milliers de participant·es défiler pour l'égalité, la justice de genre et contre le patriarcat dans les rues du pays.
 
D'autres marques censurées
Avant Ariel, plusieurs enseignes présentes dans le pays avaient déjà tenté de passer outre les restrictions conservatrices du Pakistan. Parmi elles, Careem, le Uber du Moyen-Orient, dont la pub affichait le slogan "Si tu veux fuir ton mariage, prends une moto Careem". Une plainte pour "campagne promotionnelle non-éthique" avait rapidement été déposée. Pareil pour l'opérateur QMobile qui mettait en scène une jeune fille tenant tête à son père et partant de chez elle pour jouer au Cricket à haut niveau, explique le DailyMail.
Une censure ciblée qui en dit long sur le fonctionnement patriarcal du pays. Comme le rappelle H24 Info, les femmes qui essaient de s'affranchir de ces carcans, en choisissant leur mari ou en travaillant à l'extérieur de chez elle, sont régulièrement opprimées. De plus, les "crimes d'honneur" sévissent toujours dans cette région du monde.
D'après la Commission des Droits de l'Homme du Pakistan, un organisme indépendant, au moins 280 de ces meurtres ont été commis entre octobre 2016 et juin 2017. Un chiffre qui serait cependant sous-estimé, comme le souligne Le Point.
De son côté, Ariel a dû céder à la pression et a retiré le spot publicitaire de ses plateformes. Contacté par l'AFP, le groupe Procter & Gamble n'a pas donné de réponse.

https://www.terrafemina.com/article/pakistan-une-pub-jugee-trop-feministe-choque-les-conservateurs_a349601/1

MOI LA SEULE  PAROLES  QUE JE RESPECTE  C ETS AIMES TON PROCHAIN   ET LE TEXTE DE  MARTIN LUTHER KING  , si  tout le monde fait  deja  cela  cela serait  deja  bien  , LE RESTE POU MOI  CE SONT  DES DETAILS ; 

AIME S TON PROCHAIN DANS N IMPORTE QUEL Religion EST  IMPORTANT  

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Pourquoi le rouge à lèvres de la footballeuse Marta est un symbole d'empowerment,femmes,feminisme

29 Juin 2019, 00:12am

Publié par hugo

 Pourquoi le rouge à lèvres de la footballeuse Marta est un symbole d'empowerment
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La joueuse brésilienne Marta Vieira da Silva - Getty Images -
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mercredi 26 Juin 2019

Les internautes s'étonnent que le rouge à lèvres de la joueuse brésilienne Marta Vieira da Silva tienne si longtemps. Et s'il fallait y voir un véritable motif d'empowerment ?

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La défaite de son équipe 2-1 pour la France n'a pas empêché la joueuse brésilienne Marta Vieira da Silva de susciter toutes les passions ce dimanche 23 juin. La raison de cet attrait au-delà de son jeu percutant ? Un rouge à lèvres. Mais pas n'importe lequel : un rouge à lèvres capable de tenir 120 minutes entières, malgré toute l'intensité physique que suppose un match de Coupe du monde de football. Certes, cette prouesse cosmétique semble anecdotique face aux virevoltes athlétiques des joueuses. Mais ce n'est pas là l'avis du public. Car sur Twitter, cet exploit lifestyle a fait sensation.
"Marta est meilleure que Neymar. Et en plus, elle joue avec un rouge à lèvres, la classe", s'exclame un internaute. "Quelle est la marque du rouge à lèvres de Marta ? Parce que j'espère qu'elle fait un placement de produit tellement il s'accroche le truc. À mon avis elle l'a pour trois semaines", s'étonne une admiratrice, tandis qu'une autre l'affirme de but en blanc : "Marta, en plus d'être la meilleure buteuse en coupe du monde ever, elle a un rouge à lèvres qui n'a pas bougé pendant TOUT LE MATCH de 120 MINUTES = 2 HEURES. Moi je bois une gorgée d'eau à 9h12 et Sayonara y'a plus personne !".
 
On l'aura compris, tout le monde veut l'atout rouge vif de la sportive. Et ce malgré quelques voix plus discordantes. Il fallait s'en douter...
Les machos sur le banc de touche
 
 
Car le plus fou, ce n'est pas de savoir que le lipstick en question n'est autre que le True Power Stay de la marque Avon. Non, ce sont les réactions des machos qui en découlent.
"Pourquoi mettre un rouge à lèvres en pleine compétition digne des plus belles heures de Marc Dorcel ?". "Ça passe sa vie à parler de Marta mais on voit plus son rouge à lèvres que son talent". "Pourquoi Marta elle a mis du rouge à lèvres pour jouer c'est quoi le but ?", s'interrogent quelques voix anonymes sur Twitter.
Hélas pour eux, il en faut plus pour perturber la joueuse professionnelle. "Je porte toujours du rouge à lèvres. Pas forcément de cette couleur, mais aujourd'hui, je me suis dit : je vais oser", a-t-elle détaillé au site britannique The Mirror. Et pourquoi si vif ? "Car nous devions laisser du sang sur le terrain. Maintenant, je vais l'utiliser à chaque match", dit-elle. On ne peut guère rêver réponses plus badass. De là à voir en ce motif fuchsia une forme d'empowerment, il n'y a qu'un pas.
D'autant plus qu'au Brésil, comme le rappelle cette tribune du New Yorker, le football féminin est resté illégal jusqu'en 1981. Manque de formation, "rémunération minable" des joueuses, manque de supporters : il a fallu beaucoup de temps pour les choses bougent. C'est aujourd'hui le cas avec une figure aussi inspirante que Marta Vieira da Silva. "Elle est la plus belle femme à avoir jamais joué, et sa façon de jouer a changé le jeu des femmes", affirme le magazine américain.
La joueuse de 33 ans ne suscite pas simplement le respect par son rouge à lèvres tenace. Élue six fois meilleure footballeuse de l'année, comptant dix-sept buts alignés en Coupe du monde - un record indiscutable - son niveau sportif couperait le chique des footeux les plus misogynes. Au Mirror, elle déclare à ce sujet qu'elle n'est simplement ravie de battre un score mais "de pouvoir représenter les femmes [...] en prouvant qu'elles peuvent endosser tous les rôles". Bref, tout ce qu'incarne "Marta" est aussi beau que son saisissant lipstick.

https://www.terrafemina.com/article/marta-le-rouge-a-levres-de-la-joueuse-bresilienne-fait-sensation_a349598/1

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Quand les facs japonaises arrêtent de truquer les résultats, les femmes sont en tête,femmes,sexisme

29 Juin 2019, 00:01am

Publié par hugo

 Quand les facs japonaises arrêtent de truquer les résultats, les femmes sont en tête
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Quand le Japon arrête de falsifier les résultats de ses étudiantes, les femmes sont en tête
 
Par Louise Col
Publié le Mardi 25 Juin 2019

Les universités de médecine japonaises ont récemment arrêté de truquer les notes de leurs étudiantes. Résultat : les femmes surpassent désormais les hommes.

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Le Japon est loin d'être progressiste en matière de droits des femmes, voire même carrément à la traîne. Après le ministre du Travail et de la Santé qui a estimé "approprié" et "nécessaire" l'obligation des employées à porter des talons hauts au bureau - en réponse à une pétition en ligne -, c'est au tour des universités de médecine d'apporter leur pierre à l'édifice du sexisme plus vraiment ordinaire.
Et pour cause, l'année dernière, plusieurs établissements, notamment ceux situés à Tokyo, avaient admis trafiquer les résultats des candidates pour favoriser les étudiants pendant plus de dix ans.
 
Les facultés maintenaient ainsi le ratio de femmes admises à 30 % du nombre total d'élèves. La raison ? Qu'il y ait davantage d'hommes reçus puis diplômés en médecine que de femmes pour anticiper le manque que celles-ci créeraient en quittant leur poste pour se marier et avoir des enfants.
Seulement 21,1 % de médecins femmes au Japon
Selon le Guardian, le doyen de la faculté de médecine, Hiroyuki Daida, avait d'abord tenté de justifier cette pratique, affirmant que les femmes étaient plus matures plus vite et avaient de meilleures aptitudes à communiquer. "D'une certaine façon, il s'agissait d'une mesure conçue pour aider les candidats masculins", a-t-il dit.
 
Dommage pour le raisonnement ultra-patriarcal du pays, les Japonaises ont depuis clairement prouvé qu'elles méritaient d'être enfin prises au sérieux. Suite à l'abolition de cette pratique injuste, les admissions à l'Université Juntendo de Tokyo ont été plus importantes chez les femmes que chez les hommes, avec 8,28% de reçues chez les candidates qui se sont présentées au concours, contre 7,72 % des hommes qui ont tenté leur chance.
A l'Université de Tokyo, 20,4 % des femmes ont été admises contre à peine 20 % des hommes, comme l'indique le journal anglais. Une progression qui, on l'espère, permettra au taux de femmes médecins au Japon d'augmenter. Avec seulement 21,1 % d'entre elles sur le nombre total de médecins, le pays figurait en 2016 au niveau le plus bas parmi les nations appartenant à l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Société Buzz japon sexisme medecine News essentielles femmes hommes / femmes

https://www.terrafemina.com/article/japon-les-universites-truquaient-les-notes-des-etudiantes_a349592/1

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Les burgers roses spécial Mondial 2019 ne passent pas (et son créateur les défend),femmes,sexisme

28 Juin 2019, 23:49pm

Publié par hugo

 Les burgers roses spécial Mondial 2019 ne passent pas (et son créateur les défend)
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Les fameux burgers roses de Speed Burger - Twitter
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mardi 25 Juin 2019

Quoi de mieux pour célébrer la Coupe du monde féminine que des burgers roses ? Absolument TOUT, en fait. Mais ce n'est pas l'avis de la franchise Speed Burger.

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"Les Burgers Roses... Non, vous ne rêvez pas, ils sont bien roses !", s'exclame depuis début juin la chaîne Speed Burger afin de promouvoir sa nouvelle initiative : des burgers briochés colorés au jus de betterave. Pourquoi pas ? Mais là où le bas blesse, c'est lorsque l'on découvre la raison d'une telle teinte : faire honneur à l'équipe de France féminine de football. On a déjà connu déclaration d'amour - et opération de communication - plus subtile.
Et moins commentée, aussi. Car sur Twitter, le burger spécial Coupe du Monde reste sur l'estomac. Et les commentaires acerbes fusent. "Le burger rose pour la Coupe du monde féminine de football : à "événement exceptionnel", récupération commerciale sexiste !" s'exclame un internaute. D'autres relèvent l'ironie de la situation : "Speed burger soutient les Bleues... avec un burger rose !" - et le côté vieillot de ce casse-croûte que l'on a pas vraiment envie de porter aux lèvres : "Bah voyons ! Le rose pour les filles et le bleu pour les garçons. En 2019. Pincez-moi !". Oui, on est vraiment loin de "la vie en rose" promise avec enthousiasme par Speed Burger.
 
"Il s'agit juste d'un burger"
 
"Bien sûr, les garde-fous sont nécessaires, mais là, il s'agit juste d'un burger. Il y a des combats plus importants, non ?", a réagi Bruno Bourrigault, le PDG de l'enseigne. Interrogé par Le Courrier de l'Ouest, il tient à modérer ces réactions qu'il juge virulentes. Sexistes, ces burgers ? Pas du tout. "Je ne comprends pas ces attaques. Sur les réseaux sociaux, des gens se permettent de critiquer tout et n'importe quoi", déplore-t-il.
 
A lire le directeur général, trop peu de marques communiquent sur cet événement. Reste donc tout un champ à explorer. "Pour moi c'était juste une évidence. On n'a pas fait ça pour faire du mal aux femmes ou au football français, bien au contraire", insiste-t-il.
Et afin d'expliquer ce rose-betterave qui n'a pas vraiment séduit le public, l'homme d'affaires rappelle que le coq griffé sur le maillot des joueuses de l'équipe de France est, lui aussi, rose. Chez Franceinfo, il persiste et signe : "il y a toujours des gens qui cherchent à voir le mal partout. Que certaines personnes puissent être heurtées sur la couleur d'un burger quel que soit l'événement, c'est bien dommage". Que ces arguments marketing soient sincères ou non, l'on préférera plutôt tendre l'oreille du côté des employées du Speed Burger de Laval. L'une de ces salariées suggère que ce burger aurait très bien pu être fait "en bleu pour la couleur de l'équipe de France ou en bleu, blanc, rouge". Pas bête.
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https://www.terrafemina.com/article/sexisme-les-burgers-roses-le-bad-buzz-du-fast-food-speed-burger_a349595/1

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"Pourquoi en avoir fait un tabou ?" : la députée Paula Forteza raconte sa fausse couche,femmes,sante,grossesse

28 Juin 2019, 23:44pm

Publié par hugo

 

"Pourquoi en avoir fait un tabou ?" : la députée Paula Forteza raconte sa fausse couche
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Une députée française brise le tabopu de la fausse couche
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mardi 25 Juin 2019

La spécialiste des questions numériques Paula Forteza ne souhaite plus que la fausse couche soit un sujet tabou. Et elle le démontre le temps d'un témoignage des plus salutaires.

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"Pourquoi en avoir fait collectivement un tabou ?", s'interroge Paula Forteza. Dans un billet mis en ligne sur Medium le 23 juin, la députée LREM des Français d'Amérique Latine et des Caraïbes est revenue sur une expérience qu'elle ne souhaitait pas passer sous silence : sa fausse couche, survenue au bout de quatre mois de grossesse. Sans filtre, elle relate les faits. Son décollement de placenta. Cette douleur ressentie au bas ventre quelques nuits durant. Ensuite, son arrivée "en catastrophe" aux urgences. Puis "l'attente, l'incompréhension, l'angoisse". Et le constat médical.
A 32 ans, Paula Forteza a donc subi ce que beaucoup encore n'osent évoquer. En témoignant aujourd'hui, elle tente de poser des mots sur la souffrance qui fut la sienne. Une sensation presque inqualifiable. "La douleur, le vide et le déboussolement" énumère-t-elle avec minutie. Ses mots à elle portent une vocation salutaire plus globale : libérer une parole collective.
 
"Un manque de repères pour les femmes"
 
"Nous devrions pouvoir assumer plus ouvertement ce type d'expériences" explique la politicienne, pour qui "il y a encore beaucoup à faire pour améliorer le sort des femmes qui vivent une perte de grossesse". Et ce "beaucoup" prend plusieurs formes. En parler bien sûr, ne serait-ce que pour comprendre que l'on est pas seule. Paula Corteza a découvert que sa mère, sa tante et quelques amies proches avaient vécu la même situation. Et "même Michelle Obama !", s'étonne-t-elle. Mais également informer. Préciser ce qu'implique une fausse couche dès les cours d'éducation sexuelle, en faire une campagne publique, inciter les gynécologues à détailler le sujet. Bref, privilégier la mise à disposition d'informations solides et avérées afin d'éviter les théories à la Doctissimo.
 
"Une séance explicative obligatoire au cours de la prise en charge d'une grossesse pourrait être prévue" suggère la députée qui constate "un manque de repères pour les femmes concernées". Afin d'être entendue, il faudrait que cette prise en considération concerne les deux parties du couple. C'est ce que suggère Paula Corteza. Alors que le corps médical lui a prescrit un mois d'arrêt de travail, son conjoint, lui, a du prendre quelques jours de congés payés. Pourtant, lui aussi était "absolument investi". Pour faire évoluer les mentalités, il faudrait donc faire en sorte de garantir "une plus grande égalité au sein du couple et une déconstruction des rôles et des tâches traditionnellement assignés". Ne pas considérer cette expérience comme "une aventure commune", c'est exacerber l'isolement qui accable les femmes.
Cette égalité du couple pourrait tout d'abord passer, suggère encore la députée, par une mise à jour du congé parental. Car la fausse couche n'est pas simplement un enjeu médical : c'est un sujet politique. Cette évolution des mentalités, Paula Corteza la compare d'ailleurs au droit à la PMA pour les couples de femmes et les femmes célibataires. Reconnaissance sociale, légitimité, informations, écoute... Il y a encore tant à faire pour toutes celles qui vivent encore "dans le secret".
Société News essentielles Politique fausse couche Santé grossesse témoignage

https://www.terrafemina.com/article/fausse-couche-la-deputee-lrem-paula-forteza-brise-le-tabou_a349580/1

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