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Le blog de hugo,

Ces femmes postent les photos de leur décolleté pour défendre leur liberté vestimentaire,femmes,

27 Juin 2019, 03:54am

Publié par hugo

 Ces femmes postent les photos de leur décolleté pour défendre leur liberté vestimentaire
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Les internautes postent les photos de leur décolleté pour défendre leur liberté vestimentaire
 
Par Louise Col
Publié le Mardi 25 Juin 2019

Lasses de se faire insulter ou harceler dans le métro à cause de leur tenue, des femmes ont créé #JeKiffeMonDécolleté, un hashtag qui prône la liberté vestimentaire.

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Tout a commencé le 18 juin avec Céline, une jeune femme qui a posté une photo de son décolleté sur Twitter avec la légende suivante : "Donc.. d'après un type croisé tout à l'heure.. ceci est un 'décolleté de sale pute'... Mec, mes seins et moi on t'emmerde bien fort tu sais". Un commentaire honteux de la part de son agresseur qui n'est malheureusement pas isolé.
 

Tous les jours dans les transports, le harcèlement sévit, les insultes et les commentaires désobligeants fusent, culpabilisant toujours plus les femmes de s'habiller et de se comporter comme elles le souhaitent. Les passagères n'en peuvent plus, à juste titre, et la réaction provoquée par la publication de Céline le prouve.
Quelques jours plus tard, Zohra Bitan, chroniqueuse des Grandes Gueules sur RMC, se saisit du message de l'internaute pour lancer un mouvement de contestation face à ce sexisme permanent. "N'oubliez pas les filles, demain samedi 22 juin 18h, en attendant la canicule et en guise de résistance à la police vestimentaire qui tente des percées ça et là, #JeKiffeMonDecollete en images ici !", écrit-elle sur le réseau social. "Préparez vos photos".
 
 
Elle ajoutera dans un tweet antérieur que "un décolleté ce n'est pas réclamer une liberté bon sang !!!! C'est juste un droit inconditionnel dont on peut user ou pas sans se faire insulter, ni inviter qui que ce soit à nous toucher ! Compris ?".
Rapidement, de nombreuses femmes se mobilisent sur Twitter en partageant elles aussi des clichés de leur poitrine : "#JeKiffeMonDecolleté mais encore plus ma liberté de jeune femme ! N'en déplaise à tous ces abrutis qui s'offusquent que les femmes s'habillent comme elles le veulent", écrit l'une d'elle. "Je continuerai de m'habiller comme je veux, sans que personne n'ait à me juger, ni pour me faire traiter de pute par des mecs qui n'ont pas de respect !!" signe une autre.
 
#JeKiffeMonDecollete @ZohraBitan a tous ceux qui s'imaginent pouvoir nous dire comment nous habiller pic.twitter.com/Fy4UcWx8Ra
— celine (@celisma60) 22 juin 2019
 
Une campagne populaire qui aurait pu se résumer à une prise de parole nécessaire et libératrice, mais qui a malheureusement parfois tourné au cyberharcèlement. Ses auteurs ? Des internautes masculins ET féminines, pour qui le respect des choix et du corps de la femme n'est clairement pas une notion familière.
 
De quoi nous convaincre s'il le fallait que la lutte féministe a de beaux jours devant elle...
Buzz Société

https://www.terrafemina.com/article/-jekiffemondecollete-le-hashtag-pour-defendre-la-liberte-vestimentaire_a349577/1

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Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance,papa,peres,conge

27 Juin 2019, 03:51am

Publié par hugo

 Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance
Le décret est paru mardi au Journal officiel. Ces trente jours s'ajoutent aux onze jours de congé de paternité et aux trois jours de naissance pour les salariés.
Un médecin s’occupe d’un bébé prématuré dans un incubateur du service néonatal du centre hospitalier d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 6 octobre 2010. (CALMETTES / BSIP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 26/06/2019 | 13:57
publié le 26/06/2019 | 12:39
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il y a 7 heures
Canicule : "Le plus dur reste à venir", prévient la Direction générale de la santé
Les pères, dont le nouveau-né est hospitalisé dans une unité de soins spécialisés après l'accouchement, pourront bénéficier d'un congé de paternité supplémentaire à partir du 1er juillet, selon un décret paru au Journal officiel, mardi 25 juin. L'hospitalisation immédiate d'un bébé "nécessite souvent une mobilisation des deux parents, difficile à concilier avec la reprise d'une activité professionnelle", explique le gouvernement dans un communiqué, en soulignant que "le congé de paternité est plus court que le congé de maternité".
La durée de ce nouveau congé de paternité pendant la période d'hospitalisation de l'enfant est fixée à trente jours consécutifs au maximum. Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance du bébé et s'ajoute aux onze jours de congé de paternité (ou dix-huit jours en cas de naissances multiples) et aux trois jours de naissance pour les salariés.
60 000 bébés prématurés par an
Ce congé s'applique à tous les régimes de Sécurité sociale et suit les même modalités d'indemnisation que celles du congé de paternité actuel, soit le versement d'une indemnité journalière pour tous les salariés (égale au gain journalier de base et plafonnée par la Sécurité sociale à 87,71 euros par jour) et les travailleurs indépendants (55,51 euros). Les exploitants agricoles se verront de leur côté attribuer une allocation de remplacement de l'ordre de 151 euros par jour.
Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales relatif aux congés de paternité avait mis en exergue la situation particulièrement délicate des parents d'enfants dont l'état de santé nécessite une prise en charge à l'hôpital dans un service spécialisé. Les enfants prématurés représentent aujourd'hui quelque 60 000 naissances par an.
Pour bénéficier de ce congé, le père doit présenter un document justifiant de l'hospitalisation de l'enfant à son employeur ou à la Sécurité sociale. Cette mesure issue d'un amendement gouvernemental au projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2019, avait été votée à l'unanimité par les députés.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/desormais-les-peres-des-bebes-hospitalises-ou-prematures-beneficieront-de-30-jours-de-conge-paternite-de-plus-apres-l-accouchement_3508383.html

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Coupe du monde 2019 : la France défie le Brésil, le pays du foot où les femmes ont du mal à se faire une place,femmes,

27 Juin 2019, 03:49am

Publié par hugo

  Coupe du monde 2019 : la France défie le Brésil, le pays du foot où les femmes ont du mal à se faire une place
L'adversaire de la France, dimanche en 8e de finale du Mondial, n'a pas grand-chose d'une terre promise pour les joueuses de foot, contrairement à leurs homologues masculins.
La meneuse de jeu de l'équipe du Brésil, Marta, est félicitée par ses coéquipières après son but sur penalty face à l'Italie, le 18 juin 2019, au stade du Hainaut de Valenciennes (Nord). (JULIEN MATTIA / NURPHOTO / AFP)
Pierre Godon
France Télévisions
Mis à jour le 24/06/2019 | 13:18
publié le 23/06/2019 | 07:00
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Canicule : "Le plus dur reste à venir", prévient la Direction générale de la santé
France-Brésil en football, c'était, jusque-là, surtout une histoire d'hommes. Fermez les yeux et vous verrez Zinedine Zidane en embuscade au second poteau glisser le ballon entre les jambes d'un Roberto Carlos interloqué, un joli soir de juillet 1998, au Stade de France.
Mais l'affiche des huitièmes de finale du Mondial féminin oppose une équipe de France à la progression régulière depuis dix ans à des Brésiliennes qui seraient plutôt sur la pente descendante, à l'image de leurs stars Marta (33 ans), Cristiane (34 ans) et Formiga (41 ans). Il faut dire que la relève tarde à éclore dans un pays où devenir joueuse de foot tient du sacerdoce.
Un mois du salaire de Neymar
"Le Brésil, pays du football ? Du football masculin vous voulez dire ?", résume sur le site Roads and Kingdoms Aline Pellegrino, ancienne capitaine des Canarinhas, l'équivalent féminin de la Seleçao. Au dernier pointage, on ne comptait que trois cents footballeuses professionnelles dans le pays, réparties dans seize équipes qui vivotent dans une première division bâtie de bric et de broc. Une fragilité endémique d'un football qui survit grâce aux subsides de la fédération (six millions d'euros par an, une paille par rapport aux 35 à 40 millions dévolus à ces messieurs) et de l'Etat. Souci, le nouveau président d'extrême droite, Jaïr Bolsonaro, a décapité le ministère des Sports et entend tailler dans le vif des crédits qui ne lui paraissent pas indispensables.
Quand Santos décide de conserver Neymar deux ans de plus (en décuplant ses émoluments), le mythique club carioca qui a vu éclore Pelé bazarde l'intégralité de son équipe féminine. "Ce n'était pas sa faute, il a essayé d'obtenir l'argent de ses sponsors. En vain. Le résultat, c'est quand même qu'un mois du salaire de Neymar aurait couvert l'intégralité des coûts liés à l'équipe féminine pendant un an", soupire Caitlin Fisher, activiste, citée sur le site du World Justice Project. Voilà à quoi en sont réduits les clubs féminins : à disparaître, faute de moyens. Prenez le CV de Marta, qui a une collection de trophées de meilleure joueuse du monde sur sa cheminée. Sept des dix clubs où elle a évolué ont mis la clé sous la porte.
Un DTN sexiste, un entraîneur critiqué
Si l'exemple vient d'en haut, il n'est guère encourageant. Le DTN pour le foot féminin "n'y connaît rien", persifle l'éphémère sélectionneuse Emily Lima. Son dernier titre de gloire ? S'être publiquement félicité que "les joueuses ne ressemblent plus à des garçons" grâce à des maillots plus ajustés, des shorts plus courts et des coiffures "qui ressemblent à quelque chose." Un avis pas si isolé dans le pays, de nombreux clubs refusant encore les filles aux cheveux courts ou jugées pas assez féminines.

Le sélectionneur du Brésil, Vadao, lors du match Italie-Brésil, le 18 juin au stade du Hainaut de Valenciennes (Nord). (PIER MARCO TACCA / GETTY IMAGES EUROPE)
Vous comptiez sur le sélectionneur pour rattraper le coup ? Raté. La présence du placide Vadao à un si haut niveau de responsabilités demeure un mystère. Le technicien n'a brillé qu'une poignée de saisons, il y a trente ans, quand il avait la chance de compter le jeune Rivaldo (Ballon d'or 1999) dans son équipe. Tactiquement, c'est faible. L'équipe actuelle évolue dans un 4-4-2 qui a tendance à se déformer en 4-2-4 et la dernière fois qu'une approche aussi suicidaire a payé sur le long terme, Pelé avait encore des crampons aux pieds. Mentalement ? "Je sais gérer les femmes, s'est défendu Vadao dans El Pais Brasil. Je suis marié depuis 38 ans et j'ai une fille. Après, si vous vous mettez à dos les trente joueuses, c'est différent."
Vadao avait pourtant été remercié en 2016 pour laisser place à Emily Lima, à l'approche plus novatrice et qui avait jeté les fondations d'un plan de jeu ambitieux. Une année en demi-teinte plus tard, on lui montrait la porte pour remettre ce bon vieux Vadao sur le banc. "Pourquoi n'a-t-elle pas eu plus de temps ?", s'insurgeait l'attaquante vedette Cristiane dans une vidéo furibarde. Parce que c'est une femme ?" Une lettre ouverte et une menace de grève des cadres de l'équipe plus tard et la fédération mettait en place une commission sur la féminisation du football brésilien. Deux mois après la remise d'un rapport préliminaire, ladite commission était dissoute sans autre forme de procès.
Chronique de la galère ordinaire
Le quotidien des joueuses brésiliennes, ce sont les questions insidieuses sur leur sexualité (100% des joueuses interrogées par l'EFDeportes affirment avoir dû répondre à des questions sur ce thème), les agressions verbales (89%), les agressions physiques (77%) et le rejet de la famille (55%). Comme le résume la gardienne remplaçante de l'équipe, Aline : "Jouer au foot en étant une femme, c'est se placer dans le camp des minorités." Et de la pauvreté, omniprésente. On sourit devant le récit des débuts de Cristiane, qui jouait au foot matin, midi et soir, dans la rue ou avec ses poupées, en bâclant la vaisselle, en postant une amie au coin de la rue pour faire le guet quand sa mère rentrait du travail. "Mais j'étais toujours trahie par mes pieds, qui étaient couverts de poussière", confie-t-elle au site américain The Equalizer. Mais combien de ces femmes ont réussi à sortir de leur favela ?

L'attaquante brésilienne Cristiane lors du match Brésil-Australie au stade de la Mosson de Montpellier (Hérault), le 13 juin 2019. (ELSA / GETTY IMAGES EUROPE)
Signe qu'il y a encore pas mal de boulot, l'Etat de l'Alagoas, dans le nord-est du pays, essaie de faire rebaptiser le stade de Maceio, sa capitale, au nom de la "reine Marta", l'enfant du pays. Ce qui a entraîné une levée de boucliers, indique le site NSC Total. Car cela entraînerait la disparition du nom de Pelé, dont c'est le seul stade à la gloire dans le pays. Même si l'intéressé s'est dit favorable au changement de nom, les mentalités ont du mal à évoluer.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde-de-foot-feminin/coupe-du-monde-2019-la-france-defie-le-bresil-le-pays-du-foot-ou-les-femmes-ont-du-mal-a-se-faire-une-place_3497397.html

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Faux cils et faux ongles bannis de l'Assemblée, perruques taxées et retour de la TVA sur les serviettes hygiéniques : les femmes ciblées en Tanzanie,femmes,

27 Juin 2019, 03:45am

Publié par hugo

Faux cils et faux ongles bannis de l'Assemblée, perruques taxées et retour de la TVA sur les serviettes hygiéniques : les femmes ciblées en Tanzanie
En interdisant et en taxant des produits dont elles sont les principales consommatrices, la Tanzanie pénalise ses citoyennes. De quoi s'arracher les cheveux.
Le mannequin Brigitte Alfred, Miss Tanzanie 2012, se fait coiffer le 4 décembre 2015 pour l'ouverture de la Swahili Fashion Week à Dar es Salam.  (DANIEL HAYDUK / AFP)
Falila Gbadamassi
Rédaction Afrique
France Télévisions
Mis à jour le 23/06/2019 | 14:59
publié le 21/06/2019 | 16:04
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Canicule : "Le plus dur reste à venir", prévient la Direction générale de la santé
Les autorités tanzaniennes auraient-elles une dent contre les femmes ? Les récentes mesures prises en matière de fiscalité et de code vestimentaire au Parlement laissent penser que oui. Le ministre des Finances Phillipo Mpango a annoncé le 13 juin 2019 une serie de mesures pour boucler le budget 2019-2020.
Parmi elles, une qui donne de bonnes raisons aux Tanzaniennes de préférer leurs cheveux naturels aux perruques et autres extensions. Ces produits font désormais l'objet d'une fiscalité pour le moins tirée par les cheveux. Les articles importés seront taxés à 25% contre 10% pour ceux produits localement.
Le prix des perruques va augmenter d'un poil
"Je ne comprends pas, parmi tous les produits disponibles, que cela soit tombé sur les perruques et les extensions capillaires. Pour votre information, certaines femmes les portent pour impressionner les hommes", a réagi Irene Simweza, propriétaire d'un salon de coiffure à Dar es Salam, la capitale économique de la Tanzanie, dans les colonnes du journal The Citizen Tanzania.
"(Ces taxes) vont rendre les perruques trop onéreuses pour la plupart des femmes. Mais je pense que cela touchera également les hommes, car ils seront obligés de payer plus s'ils veulent que leurs femmes aient belle allure", avance une autre Tanzanienne interrogée par le journal. Et d'ajouter : "Toutes les femmes n'ont pas la possibilité de faire pousser leurs cheveux naturels dont l'entretien revient cher. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons recours aux extensions, ce qui n'est pas mal du tout."
Selon l'agence Ecofin, le pays serait de "plus en plus consommateur (de) perruques".  "Les statistiques indiquent que ces dernières peuvent se vendre jusqu’à 130 dollars (115 euros), soit plus que le revenu moyen brut par habitant du pays, estimé à 75 dollars (66 euros) environ en 2016".
Des discriminations au nom de la santé publique
Ce n'est pas la première fois que les Tanzaniennes sont directement visées par des décisions politiques. En septembre 2018, le Parlement a interdit l'accès aux séances plénières aux députées portant des faux ongles et des faux cils, ainsi qu'aux femmes qui se dépigmentent. Le président du Parlement, Job Ndugai, avait également fait savoir à l'époque qu'ils envisageait d'interdire l'accès de "l'auguste Assemblée" aux parlementaires excessivement maquillées. 
Selon The Citizen Tanzania, la mesure était intervenue après que le vice-ministre de la Santé, Faustine Ndugulile, avait indiqué que ces implants cosmétiques provoquaient des complications sanitaires qui pesaient sur le budget de l'Etat. D'après ses chiffres, quelque 700 femmes se présenteraient chaque année dans les hôpitaux pour des affections liées aux faux cils et aux faux ongles ainsi qu'à la dépigmentation.
Interrogée par le journal, Edwick Mapalala, en charge d'une structure de prise en charge psychologique destinée aux jeunes (REPSSI), a souligné que la mesure constituait une "intrusion" dans la vie privée des personnes concernées, même si elle part d'une bonne intention. Ce que dénonce beaucoup de femmes, d'autant qu'elles se disent à même de juger de ce qui est bon ou non pour elles.  
Les serviettes hygiéniques de nouveau taxées
Dans le train de mesures annoncées pour le budget 2019-2020, le ministre tanzanien des Finances a évoqué le retour de la TVA sur les serviettes périodiques, arguant que la suppression de la taxe, l'an dernier, n'avait pas provoqué une baisse des prix. La précarité menstruelle –  le fait pour une femme ou une jeune fille de ne pas avoir les moyens d'acheter des protections pendant ses règles –, est un problème en Tanzanie. A l'instar de nombreux pays dans le monde.
Franceinfo
 
 
 
 
 
Un document de CNN, paru en 2018, indique que 16% des jeunes filles ne vont pas à l'école pendant leurs règles, selon une étude du Tanzania Water and Sanitation Network found. Le média américain a estimé que le coût mensuel des serviettes périodiques représentait 3,4% (1,30 dollar, soit 1,15 euros) du salaire (38 dollars, soit 33,65 euros) d'une Tanzannienne contre 0,15% (5 dollars, soit 4,42 euros) pour une Américaine (3375 dollars, soit 2989 euros).
Faute de moyens, les femmes ont souvent recours à des alternatives qui peuvent causer des infections et endommager leur appareil génital et reproductif.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/tanzanie/faux-cils-et-faux-ongles-bannis-de-l-assemblee-perruques-taxees-et-retour-de-la-tva-sur-les-serviettes-hygieniques-les-femmes-ciblees-en-tanzanie_3499443.html

MON AVIS   EST  QUE  SUR LES   FAUX  CILS ET FAUX  ONGLES  JE SUIS D ACCORD  C ET FUTILES   c est  inutiles,   pas sur  les  proteges  slips  

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Marlène Schiappa veut "défendre les femmes de chambre" qui "ne doivent plus être invisibles",femmes,emplois

27 Juin 2019, 03:41am

Publié par hugo

 Marlène Schiappa veut "défendre les femmes de chambre" qui "ne doivent plus être invisibles"
Dans un entretien au "Parisien", dimanche, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes s'engage à améliorer les conditions de travail de ces salariées, touchées de plein fouet par la précarité.
Marlène Schiappa, Secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, le 20 mars 2019, à l'Assemblée nationale. (BERTRAND GUAY / AFP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 23/06/2019 | 11:58
publié le 23/06/2019 | 11:33
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Canicule : "Le plus dur reste à venir", prévient la Direction générale de la santé
Femmes de chambre mais surtout femmes de l'ombre. Dans un entretien au Parisien paru dimanche 23 juin, Marlène Schiappa dit vouloir améliorer les conditions de travail de ces salariées du secteur de la propreté. Ces dernières, qui sont touchées de plein fouet par la précarité, "ne doivent plus être invisibles", selon la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Lorsqu'on parle d'amélioration de la qualité de vie au travail, on évoque beaucoup la présence d'un 'chief happiness officer' ou d'un baby-foot dans les entreprises si je caricature, mais peu de ces femmes qui réclament, par exemple, des pauses en nombre suffisant.
Marlène Schiappa
dans "Le Parisien"
Ainsi, "dès septembre", la ministre va confier une mission sur le sujet au Conseil supérieur de l’égalité professionnelle. "C'est une instance de dialogue social que je préside, avec les syndicats de salariés, patronaux, personnalités qualifiées, qui me fera des propositions avant la fin de l'année pour améliorer leur situation", annonce Marlène Schiappa.
Je privilégie toujours le dialogue, mais ne m'interdis pas de passer par des mesures contraignantes si cela n'aboutit pas. Je veux défendre les femmes de chambre !
Marlène Schiappa
dans "Le Parisien"
Sans attendre, Marlène Schiappa dit avoir déjà "pris contact avec les fédérations et principales agences qui emploient ces femmes". Elle va les réunir au ministère "dans les prochaines semaines pour que chacune puisse partager des engagements concrets". Défendre les femmes de chambre, "c'est de la sororité, de la solidarité féminine, assure la secrétaire d'Etat. Je crois que l'engagement pour l'égalité entre les femmes et les hommes n'est pas seulement une lutte pour que les femmes accèdent à des postes de direction. Elle passe aussi par l'amélioration des conditions de travail des plus précaires."
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/marlene-schiappa-veut-defendre-les-femmes-de-chambre-qui-ne-doivent-plus-etre-invisibles_3503553.html

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Etats-Unis : le Missouri refuse de renouveler la licence de la seule clinique de l'Etat pratiquant des IVG,femmes,ivg

27 Juin 2019, 03:38am

Publié par hugo

 Etats-Unis : le Missouri refuse de renouveler la licence de la seule clinique de l'Etat pratiquant des IVG
La structure, située dans la ville de Saint-Louis, reste cependant ouverte, dans l'attente d'une décision de justice.
La clinique de Planned Parenthood, dernière de l'Etat du Missouri à pratiquer des IVG, à Saint-Louis (Etats-Unis), le 30 mai 2019.  (SAUL LOEB / AFP)
franceinfo avec AFP
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Mis à jour le 21/06/2019 | 19:54
publié le 21/06/2019 | 19:36
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Canicule : "Le plus dur reste à venir", prévient la Direction générale de la santé
Le droit à l'avortement en sursis dans le Missouri (Etats-Unis). L'Etat du centre des Etats-Unis a formellement refusé de renouveler la licence de la dernière clinique de l'Etat à pratiquer des avortements, vendredi 21 juin. La structure reste cependant ouverte, dans l'attente d'une décision de justice.
"Aujourd'hui, les autorités sanitaires du Missouri ont détourné un processus administratif pour refuser l'autorisation de pratiquer des avortements" à la clinique de Saint-Louis, dans le centre du pays, a tweeté Planned Parenthood, qui gère la structure. "Le sort de l'accès à l'avortement est désormais aux mains d'un tribunal", a ajouté l'organisation de planning familial.
 
Si la décision des autorités est finalement validée, le Missouri deviendra le premier Etat américain sans accès à l'avortement depuis près d'un demi-siècle. Les autorités du Missouri avaient laissé expirer la licence de la clinique de Saint-Louis parvenue à son terme, le 31 mai. Un juge de la ville, saisi en urgence, l'avait autorisée à poursuivre les interruptions volontaires de grossesse (IVG), en attendant un examen du dossier sur le fond.
Afin de rendre une décision motivée, ce juge, Michael Stelzer, avait ordonné à l'Etat de se prononcer clairement pour ou contre le renouvellement de la licence avant une audience, ce vendredi.
Offensive contre le droit à l'avortement
Le droit à l'avortement est garanti depuis 1973 par la Cour suprême des Etats-Unis tant que le foetus n'est "pas viable", c'est-à-dire vers la 24e semaine de grossesse. La haute juridiction autorise toutefois les Etats à légiférer pour encadrer la pratique des IVG, à condition qu'ils n'imposent pas de "fardeau injustifié" aux patientes.
Plusieurs Etats du centre et du sud du pays ont imposé de nouvelles conditions aux cliniques, si bien que six d'entre eux n'ont plus qu'une seule structure pratiquant des avortements, contre plus de 150 en Californie. Des Etats conservateurs, dont la Géorgie, le Missouri ou le Mississippi, ont par ailleurs adopté depuis quelques mois des lois interdisant d'avorter dès la huitième semaine de grossesse, ou dès que les battements de cœur du foetus sont détectables (six semaines), en violation flagrante avec la jurisprudence de la Cour suprême.
Ces lois devraient être invalidées en justice mais leurs promoteurs ont l'intention de faire des recours en cascade jusqu'à la Cour suprême, dans l'espoir que les juges conservateurs nommés par Donald Trump la fassent revenir en arrière.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/etats-unis-le-missouri-refuse-de-renouveler-la-licence-de-la-seule-clinique-de-l-etat-pratiquant-des-ivg_3501203.html
 
"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."

"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."

https://www.marieclaire.fr/,droits-des-femmes-10-citations-de-simone-de-beauvoir-a-ne-jamais-oublier,807596.asp

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Retrouver du travail, c'est plus difficile pour les seniors,femmes,emplois

27 Juin 2019, 02:56am

Publié par hugo

 Retrouver du travail, c'est plus difficile pour les seniors
Chez les seniors, le chômage est plus important, dure plus longtemps et concerne plus particulièrement les femmes.

00'00
-02'35
 
Philippe Duport
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 21/06/2019 | 10:46
publié le 21/06/2019 | 10:46
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Nous la préparons pour vous chaque matin

(BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
Le gouvernement a présenté cette semaine sa réforme de l'assurance-chômage. Une catégorie de la population a beaucoup de mal à retrouver le chemin de l'emploi : les seniors. Dans ce domaine, la France est en retard par rapport à ses voisins.
Plus on vieillit, moins on retrouve du travail
On parle plus souvent du chômage des jeunes que de celui des seniors. Et c'est vrai qu'il est de plus de 20 % pour les jeunes, et de 6,6 % seulement pour les plus de 50 ans. Mais ce taux de chômage est reparti à la hausse. Une toute récente étude montre que passé 50 ans, il est de plus en plus difficile de retrouver du travail. Une chercheuse du Centre d'étude de l'emploi et du travail, qui s'est basée sur le marché du travail britannique, montre que seulement un tiers des chômeurs âgés de 55 à 59 ans retrouvaient un travail, alors que pour les 50-54 ans, c'est un chômeur sur deux qui retrouve du travail.
La probabilité qu'un chômeur retrouve un poste diminue avec l'âge. Par exemple, dit la chercheuse, un homme de 51 ans a 7 % de chances en moins de quitter le chômage qu'un homme de 50 ans. À un an près, la possibilité de quitter le chômage s'amenuise.
Un chômage qui dure plus longtemps pour les seniors
Les seniors sont également plus touchés par le chômage de longue durée, supérieur à un an. Surtout pour les moins qualifiés d'entre eux. Et plus l'âge avance, plus on a de chance de rester longtemps au chômage. D'ailleurs, 46 % des Français arrivent à la retraite après avoir traversé une période sans emploi, leurs dernières années étant marquées par le chômage, l’invalidité ou le temps très partiel.
La France est en retard, en la matière. La proportion des 55-64 ans actifs n'est que d'environ 55 %. C'est ce que l'on appelle le taux d'activité. Ce taux est de 63 % dans les pays de l'OCDE, soit huit points de plus par rapport à chez nous. Il est même de 66 % en Grande-Bretagne.
Les inégalités hommes-femmes se creusent avec l'âge
On sait que les inégalités salariales entre les hommes et les femmes sont d'environ 20 % en France. Mais les différences sont moins importantes en début de carrière, et plus importantes à la fin. À l'approche de la retraite, elles dépassent les 30 %, d'après les chiffres de l'Insee. Ces différences commencent à se faire sentir chez les 35-44 ans, et elles sont liées à la maternité. Résultat, le montant des retraites est plus faible : 1 036 euros pour les femmes, 1 685 euros pour les hommes.
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Mondial 2019 : pourquoi y a-t-il autant d'écarts de salaires entre les hommes et les femmes ?,salaires,

27 Juin 2019, 02:32am

Publié par hugo

 Mondial 2019 : pourquoi y a-t-il autant d'écarts de salaires entre les hommes et les femmes ?
Malgré une exposition médiatique de plus en plus importante, les salaires des femmes dans le foot restent un sujet qui fâche. Entre des fédérations qui jouent plus ou moins le jeu et un marché toujours éloigné de celui très lucratif des hommes.
Les Australiennes lors du match contre l'Italie à Valenciennes (Nord), le 9 juin 2019. (BERNADETT SZABO / REUTERS)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 19/06/2019 | 09:21
publié le 19/06/2019 | 07:05
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Canicule : "Le plus dur reste à venir", prévient la Direction générale de la santé
La même passion, mais pas les mêmes revenus. L'équipe qui sera sacrée début juillet, au terme de la Coupe du monde féminine de football qui se déroule en France, remportera quatre millions de dollars. Soit dix fois moins qu'il y a un an pour les hommes en Russie (38 millions). "C'est le sport où il y a peut-être le plus d'inégalités, mais c'est aussi le sport qui est le plus visible", estimait au début de la compétition la ministre des Sports française, Roxana Maracineanu. Au-delà des primes décernées lors d'un événement comme le Mondial, le combat pour l'égalité salariale dans le football est très vif au sein de certaines fédérations, mais beaucoup moins dans d'autres.
Peu de femmes dans le monde sont payées à des niveaux comparables à ceux de leurs homologues masculins et, au sein même de chaque pays, les écarts de salaires peuvent être conséquents entre les joueuses. Selon une étude de la FifPro, syndicat international des footballeurs, citée par L'Equipe, 35% des footballeuses ne sont pas rémunérées lorsqu'elles jouent pour leur sélection nationale. Explications.
Rémunérées par les fédérations
Il n'y a pas de ligue professionnelle chez les femmes, leur rémunération dépend donc de la fédération de leur pays. Souvent montrée en exemple, la fédération norvégienne fait figure de pionnière en matière d'égalité hommes-femmes. En 2017, les capitaines des sélections féminine et masculine norvégiennes ont symboliquement signé un accord instaurant l'égalité salariale entre les deux équipes. Pour y parvenir, la fédération a décidé de reverser une partie des recettes de sponsoring récoltées pour l'équipe masculine à la sélection féminine. Les joueurs ont eux-mêmes consenti une baisse de leurs revenus annuels (550 000 couronnes, presque 60 000 euros) pour que les joueuses atteignent un niveau de rémunération parfaitement similaire (six millions de couronnes pour les deux sélections, soit environ 650 000 euros annuels).
Un choix légitime puisque les Norvégiennes, qui comptent un titre mondial (1995), deux titres de championnes d'Europe (1987 et 1993) et un titre olympique (2000), font partie du gratin mondial. Ce qui n'est pas le cas de leurs homologues masculins.
En Australie, les joueuses ont dû se battre. Le 7 mai, elles ont remporté une victoire grâce à un nouvel accord collectif qui leur permettra de bénéficier de la même rémunération minimale que leurs collègues masculins. Le salaire annuel de base des joueuses de la W-League, le championnat australien féminin qui dépend de la fédération, a ainsi été augmenté de 33%, à 16 344 dollars australiens (environ 10 100 euros), note L'Equipe.
En France, une joueuse de D1 gagne en moyenne moins de 2 500 euros brut mensuels, contre près de 110 000 euros pour un joueur de Ligue 1, selon les chiffres rapportés par L'Equipe en février dernier. Un gouffre, même s'il convient de pondérer ce montant pour les messieurs, eu égard aux salaires astronomiques des joueurs du PSG, treize des quatorze plus grosses rémunérations du championnat. Cet écart abyssal s'explique notamment par l'absence de ligue pro. Sur les 290 joueuses de Division 1, seules 160 disposent de contrats fédéraux qui leur permettent d'être rémunérées, explique Libération. Et la moitié de ces joueuses seulement disposent de contrats à plein temps.
Des écarts conséquents entre les joueuses
Parmi les joueuses évoluant en France, il existe de très fortes disparités salariales. Quelques joueuses de l'Olympique lyonnais, la meilleure équipe d'Europe, et du PSG disposent de salaires annuels conséquents (à six chiffres). Parmi elles, les trois joueuses les mieux payées au monde évoluent à l'OL, titré pour la quatrième fois consécutive en Ligue de champions il y a quelques semaines : la Ballon d'or en titre Ada Hegerberg et les stars de l'équipe de France Amandine Henry et Wendie Renard, qui gagnent environ 30 000 euros par mois, détaille BFMTV.
Comparé aux hommes, ces sommes sont dérisoires. La rémunération des joueuses de l'OL les mieux payées est plutôt comparable au salaire moyen dans des équipes masculines de Ligue 1 de milieu de tableau comme Montpellier ou Strasbourg. Selon L'Equipe, les investissements des clubs sont aussi très éloignés : 3,5 millions d'euros sont dédiés aux joueuses de l'OL, le plus gros budget de Division 1, contre 285 millions pour leurs homologues masculins.
Au niveau mondial, le salaire combiné de toutes les joueuses des sept ligues de football féminin parmi les mieux dotées financièrement dans le monde - 1 673 footballeuses très exactement - serait égal à celui d'un seul footballeur masculin, Neymar. Soit l'équivalent de 36,7 millions d'euros pour la saison 2017-2018, selon les chiffres de l'enquête annuelle réalisée par Sporting Intelligence et citée par The Guardian (en anglais).
Peu de structures s'engagent pour réduire ces inégalités
Malgré de récentes évolutions salariales, les choix et moyens investis par les fédérations restent très différents d'un pays à l'autre. Il y a l'exemple vertueux de la Norvège, que nous avons évoqué plus haut. Mais il y a surtout de multiples cas de discorde. Le 8 mars, aux Etats-Unis, lors de la journée internationale des droits des femmes, les championnes du monde en titre américaines ont porté plainte contre leur fédération pour discrimination devant un tribunal de Los Angeles. Motifs de leur démarche : les primes plus faibles qui leur sont accordées et les conditions d'entraînement moins bonnes que les hommes, malgré un palmarès impressionnant (trois victoires en Coupe du monde), sans commune mesure avec les performances modestes des garçons en grande compétition.
En 2015, la fédération coréenne de football (KFA) a été critiquée publiquement pour avoir fait voyager l'équipe nationale féminine en classe économique, pendant que les hommes avaient droit à la classe affaires. "Les joueurs apportent beaucoup plus d'argent à la fédération", avait alors réagi la KFA.
Le marché n'est pas là parce que peu de gens veulent payer pour regarder le football féminin. Et cela tient en partie au sexisme, qui existe bel et bien sur la scène sportive en Corée du Sud.
Choi Dong-ho, chercheur sud-coréen
à l'AFP
A cause de ce sexisme, le championnat féminin sud-coréen n'a pas trouvé de sponsors et les joueuses, semi-professionnelles, ont des salaires à des années-lumière de leurs homologues masculins.
Un marché moins lucratif que celui des hommes
Dans le foot comme dans n'importe quel autre sport, l'évolution des salaires dépend des sponsors et des droits TV. Plus un sport est médiatisé et attire les investissements, plus les revenus sont importants pour les clubs, et donc les joueuses. "Je préfère qu'on mène le combat de convaincre les partenaires de s'engager et faire le pari de l'économie du foot féminin. De faire en sorte que le sport féminin rapporte de l'argent pour enclencher ce cercle vertueux. Après, il n'y aura plus le souci d'égalité salariale", avait souligné la vice-présidente de la fédération française, Brigitte Henriques, en février.
Le football féminin se développe mais les Bleues ne produisent pas de revenus comparables à ceux de leurs équivalents masculins, qui génèrent 90 millions d’euros par an.
Un membre de la FFF
au "Parisien"
Par exemple, la Coupe du monde masculine organisée au Brésil en 2014 a rapporté 4,8 milliards de dollars à la Fifa, alors que la Coupe du monde féminine de 2015 organisée au Canada n'a elle rapporté "que" 300 millions de dollars, étaye Le HuffPost. Autrement dit, les sommes reversées aux joueuses ne peuvent donc pas égaler celles des hommes.
"Le sport féminin a une énorme valeur commerciale", a toutefois estimé Ruth Holdaway, la directrice générale de l'organisation caritative Women in sports au Guardian (en anglais). Il s'agit de faire en sorte que les marques reconnaissent qu'elles peuvent exploiter le pouvoir du sport féminin. Il y a une énorme demande d'un public, mais il s'agit d'exploiter ce marché et de le faire fonctionner pour les deux parties."
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https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde-de-foot-feminin/mondial-2019-pourquoi-y-a-t-il-autant-d-ecarts-de-salaires-entre-les-hommes-et-les-femmes_3496805.html

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Violences sexuelles et sexistes : le gouvernement lance un compte Twitter,femmes,violences,

26 Juin 2019, 22:19pm

Publié par hugo

Politique
Violences sexuelles et sexistes : le gouvernement lance un compte Twitter
Un compte twitter destiné à lutter contre les violences sexuelles et sexistes en sensibilisant victimes et grand public a été lancé lundi 24 juin sur le réseau social, ont annoncé Christophe Castaner et Marlène Schiappa.
@arretonsles est un compte Twitter destiné aux victimes de violences sexistes et sexuelles comme au grand public
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
et AFP
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publié le 24/06/2019 à 13:43 mis à jour le 25/06/2019 à 11:12
Le gouvernement continue d'affirmer qu'il ne souhaite "rien laisser passer" concernant les violences sexistes et sexuelles, sa grande cause du quinquennat. Pour lutter contre et sensibiliser les victimes autant que le grand public, Christophe Castaner et Marlène Schiappa ont annoncé lundi 24 juin la création d'un compte Twitter : @arretonsles.
Ce dernier servira de "centre de ressources à destination des femmes victimes de violences afin de leur faire connaître les dispositifs d'aide et d'orientation", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et du secrétariat d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Ouvert ce. lundi, il fait par exemple la promotion du numéro d'urgence 3919 ou de la plateforme de signalement en ligne permettant d'entrer en contact avec un policier ou un gendarme.
 
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Le succès de @arretonsles reste à confirmer. Le compte Twitter est à ce jour suivi par moins de 1.000 personnes sur le réseau social.
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https://www.rtl.fr/girls/identites/violences-sexuelles-et-sexistes-le-gouvernement-lance-un-compte-twitter-7797919409

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Education des filles en Afrique francophone : discrimination, violences de genre et mariages précoces, ces freins qui perdurent,femmes,violences

26 Juin 2019, 02:24am

Publié par hugo

 Education des filles et formation des femmes : Conférence internationale de l'OIF à N'Djamena, au Tchad
Education des filles, le b.a-ba de l'émancipation
Education des filles en Afrique francophone : discrimination, violences de genre et mariages précoces, ces freins qui perdurent
 
Nigérianes devant un bureau de vote à Daura, dans le nord du Nigeria, le 28 mars 2015.
©AP/Ben Curtis,
 
21 juin 2019
Mise à jour 21.06.2019 à 09:22 par
TerriennesLiliane Charrier
L'Américaine Justine Sarr, la Nigérienne Aissata Assane Igodoe et la Française Marie-France Lange sont trois expertes en sociologie de l'éducation. Les 18 et 19 juin, à N'Djamena, elles ont échangé avec les représentants de l'éducation et les décideurs de la francophonie. Débats axés sur l'éducation des filles et ces freins qui perdurent : mariage précoces, scolarisation des filles en milieu rural et violences de genre en milieu scolaire. Morceaux choisis.
 
 
Eduquer les filles et former les femmes dans l'espace francophone : une histoire d'argent, de religion ou de politique, mais pas seulement. Cette problématique en soulève des dizaines d'autres, comme le développement des infrastructures pour sécuriser le chemin de l'école, la pénalisation des mariages précoces pour laisser les fillettes étudier jusqu'au lycée, les discriminations de genre dans la société ou le refus des violences physiques et psychologiques qui sapent l'estime de soi des filles dès le plus jeune âge.
Les expertes du comité scientifique réuni au Tchad pour la Conférence de l'Organisation internationale de la Francophonie ont étudié toutes ces questions. Elles nous ont fait part de quelques réflexions.
 
Justine Sarr
Cheffe de la section de l'éducation pour l'inclusion et l'égalité des genres à l'UNESCO
 
Les violences liées au genre en milieu scolaire existent à l’école, mais aussi sur le chemin de l’école et suivent les enfants à travers leurs téléphones portables ou leurs ordinateurs.
Justine Sarr
"Les VGMS (violences de genre en milieu scolaire) sont des violences dont on ne parle pas. Elles provoquent de l’embarras, la honte vis-à-vis de la famille, la culpabilisation des filles. Il y a les violences physiques, mais aussi les violences sexuelles et les violences psychologiques, qui impactent les résultats et cassent l’estime de soi. Elles provoquent l’abandon scolaire, l’isolement, la déprime, et cela peut aller jusqu’au suicide. D’autant que les filles sujettes à une forme de violence le sont souvent aussi aux autres formes de violences.
 
Pour changer cela, il faut l’engagement des parents et la volonté politique de mettre en place un cadre juridique, bien sûr, mais aussi intégrer la prévention et la gestion des VGMS dans la formation des enseignants, les programmes scolaires et les écoles.
Je pense à un projet, en Tanzanie, qui consiste à créer des espaces sûrs dans les écoles, des sortes de clubs où les enfants victimes de VGMS se retrouvent pour discuter. Les filles y créent des liens et trouvent les solutions par elles-mêmes. Cette initiative a donné de bons résultats pour traiter les problèmes concrètement, mais aussi pour responsabiliser les filles et leur donner confiance en elles."
Aissata Assane Igodoe
Autrice de Scolarisation des filles et genre : influence des rapports sociaux de sexe sur la scolarisation des filles au Niger.
 
 
IM
 
Dans un pays comme le Niger, tout passe encore par l'approbation des garçons et des hommes
Aissata Assane Igodoe
"Changer la société de l'intérieur sans tordre les traditions, c'est aussi le travail des enseignants. Surtout en primaire, où les enfants sont toute la journée et toute l'année sous la tutelle d'une même personne qui va pouvoir impulser un changement de comportements entre filles et garçons : en sollicitant les garçons autant que les filles pour les corvées, par exemple, ou en donnant des responsabilités aux filles aussi.
Si un enseignant ne peut pas imposer une déléguée de classe au lieu d'un garçon, il peut nommer deux délégués de classe, une fille et un garçon, pour que les filles commencent à intérioriser qu'elles peuvent prendre des responsabilités. Un chef d'établissement ou un enseignant peut répartir les petits travaux de nettoyage et les corvées de classe de façon égalitaire entre les filles et les garçons.
J'ai vu des maîtresses qui envoient les filles faire les courses au marché à la récréation "pour qu'elles apprennent", mais jamais les garçons. Mais attention, l'enseignant.e ne peut pas donner aux garçons l'ordre de faire la cuisine en rentrant chez eux : les parents ne seraient pas d'accord.  Pourtant, les enfants réagissent bien au partage des tâches. Au pire les garçons ricanent, mais il y a une prise de conscience qui se fait."
Au Tchad
86 % des femmes sont analphabètes
Entre 1990 et 2015 :
Au primaire, l'indice de parité est passé de 0,49 % à 0,75 %
Au collège, il est passé de 0,30 % à 0,45 %
Au lycée, de 0,23 % à 0,28 %
 
"Le Tchad accueille 480 000 réfugiés dont 180 000 en âge scolaire, une population à 56 % féminine" alerte Idriss Deby a l'ouverture de la conf ⁦@OIFfrancophonie⁩ sur l'éducation des filles https://t.co/qKmlRkSDHP pic.twitter.com/0RkC0RWktM
— TERRIENNES (@TERRIENNESTV5) June 18, 2019
Marie-France Lange
Directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement. Spécialiste de sociologie et de politiques de l’éducation en Afrique subsaharienne.
 
©IM
Dans les grandes villes, les parents, désormais, acceptent à 100 % la scolarisation des filles en primaire.
Marie-France Lange
"Il y a eu d'énormes progrès, ces quinze dernières années, mais dans les zones rurales et en périphérie des agglomérations, les résultats ne sont pas bons, et on ne peut pas toujours blâmer les parents pour la sous-scolarisation des filles. Il y a le manque de moyens - l'école publique n'est jamais totalement gratuite, ne serait-ce qu'avec les frais d'inscription et, parfois, d'uniformes. De plus, quand l'école est à dix kilomètres et qu'il peut être dangereux pour une fille de les faire à pied, elle n'ira pas à l'école. Les parents préfèrent la garder à la maison plutôt que de l'exposer à des violences pouvant aller jusqu'à l'enlèvement et le viol." 
 
Les problèmes de grossesses provoquées par les enseignants ne sont pas rares, même en primaire.
Marie-France Lange
"L'école doit non seulement exister, ce qui n'est pas le cas pour les populations nomades, par exemple, mais elle doit aussi être fiable. L'enseignant, si c'est un homme, doit être respectueux des petites filles. Les problèmes de grossesses, même en primaire, provoquées par les enseignants, ne sont pas rares. En 1984, le Togo a promulgué une loi pour condamner les enseignants qui avaient engrossé des petites filles, mais elle n'a jamais été appliquée."
 
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