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Fonds international sur l'avortement : le Canada et les Pays-Bas en pointe,femmes,ivg,avortement,

30 Janvier 2017, 02:43am

Publié par hugo

Fonds international sur l'avortement : le Canada et les Pays-Bas en pointe
>Société|Ronan Tésorière (@RonTesoriere)|28 janvier 2017, 15h04|0
ILLUSTRATION. La défense du droit à l'avortement était l'un des slogans de la marche des femmes, qui a réussi à rassembler tous les opposants à Donald Trump.EPA/MAXPPP/TRACIE VAN AUKEN
Ronan Tésorière (@RonTesoriere)
SociétéCanadaPays-BasLilianne PloumenDonald Trump

Suite aux mesures anti-avortement prises par Donald Trump, des pays comme les Pays-Bas et le Canada s'apprêtent à financer un fonds international. 

Le Canada envisage de contribuer au fonds international que veut mettre en place le gouvernement néerlandais afin de compenser l'arrêt du financement américain d'ONG internationales soutenant l'avortement, a indiqué vendredi le gouvernement canadien.
 
Le nouveau président américain Donald Trump a signé lundi un décret interdisant le financement par les Etats-Unis de ces organisations non gouvernementales (ONG). Le lendemain, les Pays-Bas ont, par la voix de la ministre néerlandaise en charge de la Coopération au développement Lilianne Ploumen, pris «l'initiative d'un fonds international pour offrir aux femmes dans les pays en voie de développement l'accès à de bonnes informations, à des moyens contraceptifs et à l'avortement». Il n'a pas été précisé si les Etats-Unis étaient devenus un « pays en voie de développement», au regard des suppressions des subventions du «Planned Parenthood» (l'équivalent du Planning familial) américain. 
 
Lilianne Ploumen s'est entretenue mercredi avec Marie-Claude Bibeau, ministre canadienne du Développement international pour évoquer ce fonds.

ACTUALITÉ DES MARQUES

 
Les Journées exceptionnelles
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«L'avortement sans danger» du Canada

 

«Les paramètres du Fonds commencent à se définir donc on va analyser le dossier rapidement», a indiqué Louis Bélanger, porte-parole de la ministre canadienne. Le gouvernement de Justin Trudeau, au pouvoir depuis un peu plus d'un an, doit prochainement présenter sa nouvelle politique d'aide au développement et «les droits sexuels et génésiques (liés à la reproduction) seront au coeur» de cette nouvelle approche, a relevé le cabinet de Marie-Claude Bibeau. «L'approche du Canada vise à s'assurer que chaque grossesse est voulue, que chaque naissance est sans danger, et que chaque fille et femme est traitée avec la dignité et le respect qu'elle mérite». Le financement de «l'avortement sans danger» s'inscrit dans cette approche, selon le gouvernement canadien.
 
La France n'a pas officiellement réagi à la décision américaine pour le moment. Mais l'agenda de l'élection présidentielle ne s'y prête pas vraiment. L'avortement est même un sujet d'affrontement violent entre droite et gauche depuis quelques semaines, notamment dans le cadre du vote de la loi sur le délit d'entrave à l'IVG sur Internet. 
 
6,5 millions de grossesses non désirées

 
Selon l'organisation Marie Stopes International, citée par la ministre Ploumen, l'arrêt des subventions américaines engendreront en quatre ans 6,5 millions de grossesses non désirées, 2,1 millions d'avortements à risques et la mort inutile de 21.700 mères... des chiffres qui n'ont pas ému Donald Trump au moment de signer son décret. 
  laparisienne.com
Sur le même sujet
- Mike Pence, le vice-président américain star de la marche anti-avortement
- Etats-Unis : Donald Trump s'attaque au financement de l'avortement
- Donald Trump va-t-il interdire l'avortement aux Etats-Unis ?

http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/fonds-international-sur-l-avortement-le-canada-et-les-pays-bas-en-pointe-28-01-2017-6631356.php#xtor=AD-32280603-[popup]&utm_content=popup&utm_campaign=extension&utm_medium=extension&utm_source=ExtensionFactory.com

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«Les femmes en cuisine» : une banderole sexiste à Lyon fait polémique,femmes,sexisme,

30 Janvier 2017, 02:41am

Publié par hugo

«Les femmes en cuisine» : une banderole sexiste à Lyon fait polémique
>Société|Ronan Tésorière (@RonTesoriere) avec AFP|29 janvier 2017, 13h34|5
 La banderole sexiste qui a fait polémique ce samedi au Parc OL. Capture d'écran Canal Plus Sport
Ronan Tésorière (@RonTesoriere) avec AFP
SociétéJean-Michel AulasOlympique LyonnaisLyon

Les spectateurs du match OL - Losc, ce samedi ont pu voir une banderole misogyne qui a choqué sur les réseaux sociaux. 

Voilà le genre de message qui n'a rien à faire dans un stade de football. «Les hommes au stade, les femmes en cuisine», c'était le fond du message d'une banderole affichée samedi par un supporter lyonnais. Son club s'est rapidement désolidarisé. L'Olympique lyonnais «va sévir et portera plainte contre l'auteur de cette banderole», a assuré sur Twitter le président du club, Jean-Michel Aulas, après le match entre Lyon et Lille au Parc OL.
 
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 ✏️Dominique Crochu @DominiqueCrochu
#Football ➡ 😱 Banderoles non vérifiées par les stadiers ? Le #sexisme porté en triomphe ? Possible au @ParcOL ? Triste @JM_Aulas ☹️#OLLOSC
18:38 - 28 Janv 2017
  79 79 Retweets   40 40 j'aime

 
 
28 Janv
 Wendie renard ✔ @WRenard
Supporters lyonnais... Pouvez-vous me donner des explications sur cette banderole : les hommes au stade, les femmes en cuisine 🤔? #égalité pic.twitter.com/eo8b43Ipvk
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 Jean-Michel AULAS ✔ @JM_Aulas
@WRenard le club va sévir et portera plainte contre l'auteur de cette banderole : déplacée et heureusement relayée par 1 individu identifié
01:01 - 29 Janv 2017
  398 398 Retweets   533 533 j'aime
 
 
Deux banderoles ont été brandies samedi par des supporters de Lyon, l'une avec un pictogramme de femme accompagné de la mention «cuisine» et l'autre de celui d'un homme associé au mot «stade».


 
Cette banderole est «déplacée et heureusement relayée par un individu identifié», a expliqué Aulas sur son compte Twitter dans la nuit de samedi à dimanche.
 
28 Janv
 Wendie renard ✔ @WRenard
Supporters lyonnais... Pouvez-vous me donner des explications sur cette banderole : les hommes au stade, les femmes en cuisine 🤔? #égalité pic.twitter.com/eo8b43Ipvk
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 Jean-Michel AULAS ✔ @JM_Aulas
@WRenard le club va sévir et portera plainte contre l'auteur de cette banderole : déplacée et heureusement relayée par 1 individu identifié
01:01 - 29 Janv 2017
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Polémique sur les réseaux sociaux

 

De nombreux utilisateurs des réseaux sociaux ont dénoncé cette banderole dont l'une des joueuses phare de l'équipe féminine de l'OL, Wendie Renard.«Supporters lyonnais... Pouvez-vous me donner des explications sur cette banderole: les hommes au stade, les femmes en cuisin», déplore l'internationale française.
 
Supporters lyonnais... Pouvez-vous me donner des explications sur cette banderole : les hommes au stade, les femmes en cuisine
  laparisienne.com

http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/les-femmes-en-cuisine-une-banderole-sexiste-a-lyon-fait-polemique-29-01-2017-6633855.php#xtor=AD-32280603-[popup]&utm_content=popup&utm_campaign=extension&utm_medium=extension&utm_source=ExtensionFactory.com

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Du désherbant dans les couches des bébés : une étude alerte,bebes,sante,

29 Janvier 2017, 04:38am

Publié par hugo

Du désherbant dans les couches des bébés : une étude alerte
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 Les couches pour bébés sont toxiques
Les couches pour bébés sont toxiques
Dorothée Louessard 
Par Dorothée Louessard
Publié le Mardi 24 Janvier 2017
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Les couches pour bébés contiendraient des résidus toxiques et notamment des pesticides, comme le révèle une étude publiée par le magazine 60 Millions de consommateurs.
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Alors qu'en 2014, le magazine 60 millions de consommateurs épinglait déjà 28 produits d'hygiène pour nourrissons - y compris de grandes marques - pour leur toxicité, rebelote ce mardi 24 janvier, puisque la revue publie une enquête qui risque bien d'effrayer les parents. Des substances toxiques incluant des résidus de pesticides (que l'on retrouve dans les désherbants) ou des dioxines auraient été trouvées dans la composition de plusieurs marques de couches pour bébés. Sur douze modèles passés au crible, seuls deux n'ont présenté aucune trace de produits toxiques. Parmi les marques épinglées : Pampers (Baby Dry), Carrefour (Baby Eco Planet), Naty (Nature Babycare) ou encore Intermarché (Pommette Agility Dry).
Des couches écolo mais cancérigènes
Et comme quoi l'étiquette "écologique" ne fait pas tout, c'est la Baby Eco Planet de Carrefour qui serait la plus néfaste, selon le magazine, ces dernières contenant des traces d'herbicide glyphosate (susceptible de provoquer des irritations et d'être cancérigène) et d'hydrocarbures toxiques.
Victoire N'Sondé, auteure de l'enquête, confie : "On a trouvé des molécules potentiellement toxiques à de faibles doses, donc ce sont des traces, ce sont des faibles concentrations. Pour autant, cela ne suffit pas à rassurer parce que ce sont des molécules qui ont un potentiel toxique". Et la chercheuse a tenu à rappeler que "les bébés portent les couches toute la journée, toute la nuit, pendant deux à trois ans", d'où l'importance de s'assurer qu'elles ne contiennent pas de produits potentiellement nocifs. Or, la plupart des marques refusent tout bonnement de communiquer sur leur composition "Il y a un problème de transparence dans ce domaine. On achète des produits pour son bébé, on ne sait pas ce qu'il y a dedans", souligne Victoire N"Sondé.
En effet, comme le rappelle 60 Millions de consommateurs, contrairement aux cosmétiques, les fabricants de couches n'ont à ce jour aucune obligation d'indiquer leur composition.
Une seule marque recommandée par "60 Millions de consommateurs"
Les deux modèles de marques ressorties blanchies de cette enquête sont les couches "Mots d'enfants" de E.Leclerc et les Love&Green Ecologique. E.Leclerc n'ayant pas transmis la composition exacte de ses couches, c'est donc les Love&Green Ecologique que le magazine recommande, expliquant que le modèle est conçu à base de "plus de 50 % de matières renouvelables sans que l'on retrouve de contaminants. Son fabricant est l'un des rares à nous avoir fourni la composition de son produit."
Rappelons que d'autres produits pour bébé, comme les lingettes, avaient également été pointés du doigt.
SOCIÉTÉ BEBE PARENTS NEWS ESSENTIELLES

http://www.terrafemina.com/article/du-desherbant-dans-les-couches-des-bebes-une-etude-alerte_a326582/1

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Moins travailler (et moins gagner) pour pouponner : un père sur deux est d'accord,parite,egalite,emploi,conge de paternite,

29 Janvier 2017, 04:30am

Publié par hugo

Moins travailler (et moins gagner) pour pouponner : un père sur deux est d'accord
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 Moins travailler (et moins gagner) pour pouponner : un père sur deux est d'accord
Moins travailler (et moins gagner) pour pouponner : un père sur deux est d'accord
Charlotte Arce 
Par Charlotte Arce
Publié le Mardi 24 Janvier 2017
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Selon un rapport paru la semaine dernière en Grande-Bretagne, un jeune père sur deux accepterait d'occuper un job moins bien payé mais moins stressant, ou bien de réduire son temps de travail pour plus s'occuper de ses enfants.
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Les pères de la génération Y veulent prendre davantage part à l'éducation de leurs enfants, quitte à mettre leur carrière professionnelle entre parenthèses. C'est ce qui ressort du 2017 Modern Families Index, une étude publiée lundi 16 janvier en Grande-Bretagne et réalisée par Working Families, une association qui milite pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.

Réalisée auprès de 2 750 parents à travers le Royaume-Uni, l'étude ébranle l'image d'Épinal des pères déconnectés des considérations familiales et concentrés sur leur carrière. Ainsi, 53% des pères issus de la génération Y interrogés se disent prêts à être rétrogradés pour passer plus de temps avec leurs enfants. 48% seraient aussi prêts à accepter de moins bien gagner leur vie pour parvenir à un meilleur équilibre vie pro-vie perso.

C'est plus que les générations précédentes, qui n'accordent pas autant d'importance au partage de l'éducation des enfants au sein du couple : si 47% des pères toutes générations confondues accepteraient d'être rétrogradés pour être moins stressés, seuls 38% se disent prêts à consentir à une réduction de salaire pour passer plus de temps auprès de leur famille.

70% des sondés se déclareraient prêts à renoncer à un nouvel emploi ou à une promotion si cela pouvait nuire à leur vie familiale.
La "peine de paternité", fléau des pères impliqués
Prêts à réduire leur salaire et leur temps de travail pour davantage s'occuper de leurs enfants, les pères de famille y renoncent souvent par pression sociale. Considérés comme moins ambitieux par leurs employeurs, ils voient souvent leur carrière freinée en contrepartie de leur demande de flexibilité.

Près de la moitié des parents interrogés admettent ainsi ne pas être à l'aise à l'idée de soulever la question de la charge de travail et des heures supplémentaires avec leur employeur. Un parent sur cinq a quant à lui déclaré que leur patron se montrait peu conciliants et ouverts lorsqu'ils avaient des soucis de garde. 11% ont expliqué que leur patron ne leur accordait aucune permission de réduire leur temps de travail de manière exceptionnelle pour vaquer à leurs responsabilités parentales.
L'équilibre vie pro-vie perso, clé l'égalité au travail
Pourtant, les experts cités par l'étude de Working Families s'accordent à dire que les employeurs auraient tout à gagner en se montrant plus souples envers les parents actifs qui veulent bénéficier d'un aménagement de leur emploi du temps ou d'horaires plus flexibles.

"Il est clair que la conciliation du travail et de la vie de famille est maintenant une priorité pour les mères et les pères. Il est impossible d'exagérer l'impact positif de la compréhension et de l'employeur de soutien - qui s'adapte aux besoins de ses employés afin qu'ils puissent progresser dans leur carrière. Les employeurs de premier plan sont ceux qui protègent leurs employés contre les sanctions parentales et fournissent des conditions de travail optimales ainsi que des attentions adaptées aux besoins de chacun", explique Denise Priest, directrice des partenariats chez Bright Horizons.

Aujourd'hui, notent les auteurs de l'étude, les pères se retrouvent dans la même situation que celle des femmes dont la carrière a été freinée lorsqu'elles ont eu un enfant. "Pour éviter qu'une 'pénalité de paternité' n'émerge au Royaume-Uni et pour aider à lutter contre la peine de maternité, les employeurs doivent veiller à ce que le travail soit conçu de manière à aider les femmes et les hommes à trouver le bon équilibre entre travail et vie privée", note Sarah Jackson, directrice générale de Working Families. "Une première étape de ce changement de rôle serait de créer un nouveau congé paternité correctement payé et plus long. Le gouvernement enverrait le signal clair qu'il reconnaît les aspirations des pères modernes et prend au sérieux la lutte contre la peine de maternité qui gâche la vie de tant de femmes au travail", poursuit-elle.

Selon une autre étude de mars 2016, cette fois-ci réalisée par le Women and Equalities Committee, favoriser les horaires flexibles pour les parents aurait aussi comme bienfait de réduire les écarts salariaux entre femmes et hommes. "Beaucoup de pères veulent jouer un rôle plus actif dans la prise en charge de leurs enfants et l'enquête sur l'écart de rémunération entre hommes et femmes de l'an dernier a constaté que le partage des responsabilités familiales à parts égales entre les mères et les pères est la clé pour réduire l'écart de rémunération entre hommes et femmes", rappelle Maria Miller, Présidente du Women and Equalities Committee.


http://www.terrafemina.com/article/moins-travailler-et-moins-gagner-pour-pouponner-un-pere-sur-deux-est-d-accord_a326617/1

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Délit d'entrave à l'IVG : "12 hommes pour parler de l'utérus des femmes",femmes,ivg,politiques,france,

29 Janvier 2017, 04:23am

Publié par hugo

Délit d'entrave à l'IVG : "12 hommes pour parler de l'utérus des femmes"
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 Délit d'entrave à l'IVG : "12 hommes pour parler de l'utérus des femmes"
Délit d'entrave à l'IVG : "12 hommes pour parler de l'utérus des femmes"
Charlotte Arce 
Par Charlotte Arce
Publié le Vendredi 27 Janvier 2017
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La loi portant sur l'extension du délit d'entrave à l'IVG était de retour ce jeudi 26 janvierà l'Assemblée nationale. Un débat qui semble-t-il n'intéresse beaucoup le groupe Les Républicains puisque seulement douze hommes – et aucune femme – étaient présents dans l'hémicycle.
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Quoi de plus normal que de débattre des droits des femmes entre mecs ? C'est apparemment ce que se sont dit les députés du groupe les Républicains ce jeudi 26 janvier.
Alors que la loi sur l'extension du délit d'entrave à l'IVG faisait son retour à l'Assemblée nationale, seuls 12 députés LR – tous des hommes, évidemment – ont fait le déplacement dans l'hémicycle. Ce que n'a pas manqué de remarquer Laurence Rossignol.

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 Marine B. @marinebss
Débat sur l'IVG à l'Assemblée, @laurossignol on fire sur Les Républicains : "Vous avez réuni 12 hommes pour débattre de l'utérus des femmes"
12:53 - 26 Janv 2017
  2 258 2 258 Retweets   1 645 1 645 j'aime
Invitée à prendre la parole, la ministre de la Famille, de l'Enfance et des droits des Femmes a épinglé cette aberration. "Où sont les femmes des Républicains ?, a demandé Laurence Rossignol aux douze députés, qui ne voyaient visiblement pas où était le problème. 

"Douze hommes ! Douze hommes pour parler des droits des femmes. Douze hommes pour parler de l'IVG. Où sont les femmes des Républicains ? Je sais bien que vous en avez peu faire élire, que vous ne respectez pas les lois sur la parité [...] Mais quand même, où sont-elles ?", commence la ministre, avant d'être interrompue par le député Pierre Lellouche, beau représentant du manterrupting, cette manie qu'ont certains hommes de couper la parole des femmes comme si celle-ci comptait moins.

"Je note que vous avez rassemblé douze hommes pour parler des utérus des femmes, des grossesses des femmes et des IVG des femmes", a poursuivi Laurence Rossignol.

Opposés à l'extension du délit d'entrave à l'IVG, les députés LR ont brandi la "liberté d'expression" en guise d'argument. "Votre sujet, c'est l'IVG même", a souligné Laurence Rossignol, qui fait la guerre aux sites de "désinformation" sur l'avortement et sont très bien référencés sur Internet.

À la reprise des débats en début d'après-midi, une députée LR a fini par assister au débat : l'ex-ministre de la Parité Nicole Améline. Cette dernière a expliqué qu'elle ne s'opposerait pas au texte même s'il pose selon elle "des interrogations légitimes sur la liberté d'expression".

Elle est la seule à avoir voté le texte – adopté en fin de journée – parmi les députés LR, ce pour quoi l'a remerciée Laurence Rossignol.
 Suivre
 laurence rossignol ✔ @laurossignol
Merci et bravo @nicoleameline, seule parmi tous les deputé.e.s #LR à avoir voté le #DelitDentraveIVG #DirectAN
17:06 - 26 Janv 2017
  89 89 Retweets   155 155 j'aime
"My body, my rules"
Des hommes qui se rassemblent pour discuter de la santé reproductive des femmes (et juger celles qui décident d'avorter) : cela rappelle étrangement tristement un autre événement, également survenu cette semaine. Lundi 23 janvier, soit deux jours après les Women's March qui se sont tenues un peu partout aux États-Unis et dans le monde, le nouveau président américain a pris une première mesure visant à limiter l'accès à l'IVG. Entouré d'une belle brochette de ministres conservateurs, Donald Trump a signé un décret mettant fin à l'aide fédérale que reçoivent les ONG soutenant l'IVG dans le monde.

Une démarche inquiétante pour les droits des femmes dans le monde, à l'heure où les conservatismes gagnent partout du terrain (en France aussi), et foncièrement misogyne que de nombreux commentateurs ont souligné.
Mais la meilleure des réponses à cette volonté qu'ont les hommes de contrôler la sexualité des femmes vient de France. Le collectif féministe 52, qui milite pour que les femmes "reprennent le pouvoir", a dévoilé sur sa page Facebook une parodie d'article du Monde, sur laquelle on voit Hillary Clinton entourée de femmes signant un décret qui interdit aux hommes américains d' "éjaculer hors procréation".

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 52 @noussommes52
⚡️Breaking news : il est désormais interdit d'éjaculer hors procréation aux USA. #PussyGrabsBack #Trump
08:59 - 25 Janv 2017
  1 502 1 502 Retweets   1 228 1 228 j'aime
Devenue virale, la photo a depuis été partagée des milliers de fois, allant jusqu'à attirer l'attention de médias étrangers comme Buzzfeed US.

http://www.terrafemina.com/article/delit-d-entrave-a-l-ivg-12-hommes-pour-parler-de-l-uterus-des-femmes_a326758/1

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Air India et ses sièges isolés pour les femmes voyageant seules créent la polémique,femmes,sexisme,

29 Janvier 2017, 04:21am

Publié par hugo

Air India et ses sièges isolés pour les femmes voyageant seules créent la polémique
Par Katia Fache  Publié le 20/01/2017 à 10:50
airindia 
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Pour lutter contre le harcèlement des femmes, puisqu'il n'est pas sévèrement puni, la compagnie aérienne a trouvé une alternative : proposer aux femmes qui voyagent seules un siège isolé.
La nouvelle fait polémique, car même s'il s'agit de protéger les femmes, le problème initial n'est pas résolu. Au même titre que lorsqu'un ministre indien conseillait aux touristes de ne pas porter de jupes, le problème n'est pas réglé à la source.

La compagnie aérienne Air India a donc pris la décision de réserver un rang de six sièges aux femmes qui voyageraient seules dans un avion, afin qu'elles ne se sentent pas en danger. Si la compagnie parle d'un confort supplémentaires, il s'agit d'une réaction suite à deux plaintes déposées par deux femmes agressées dans un de leur avion. La première était une cliente, et la deuxième était une hôtesse de l'air qui a été insultée pendant un vol.

Seulement, l'initiative suscite le débat : une partie de la population indienne considère cela comme un moyen de protection, quand l'autre - incluant beaucoup de femmes indiennes - évoque un acte sexiste moderne, voire une discrimination. Les femmes avouent ne pas comprendre, déclarant même que selon elles, il arrive rarement qu'elles voyagent seules, quand d'autres affirment être suffisamment fortes et autonomes pour se défendre seules...

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 ANI ✔ @ANI_news
Air India starts seat reservation for women. 6 seats on every domestic flight to be reserved for women from Jan 18
09:50 - 12 Janv 2017
  82 82 Retweets   103 103 j'aime
"En tant que femme c'est insultant. Mon sexe ne fait pas de moi une invalide. C'est ce à quoi ressemble le sexisme moderne". 

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 sonia singh ✔ @soniandtv
Also if there aren't enough women travelling alone to fill this reserved row courtesy AI, will men be allowed then ? Children ?
07:40 - 13 Janv 2017
  9 9 Retweets   48 48 j'aime
"S'il n'y a pas assez de femmes qui voyagent seules pour remplir cette rangée réservée, les hommes seront-ils autorisés ? Et les enfants ?"

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Maneka Gandhi
La ministre indienne des femmes minimise le viol
touriste avec jupe en inde
Inde : un ministre appelle les touristes à bannir les jupes
Les femmes semblent ignorer, ou plutôt être dans le déni, en ce qui concerne les agressions récurrentes que subit le sexe féminin en Inde, sans parler des viols. N'oublions pas qu'en Inde, selon les chiffres officiel du pays, 92 viols sont commis par jour, et le gouvernement indien va même jusqu'à fournir des kits de prévention aux touristes...

http://www.marieclaire.fr/,air-india-et-ses-sieges-isoles-pour-les-femmes-voyageant-seules-creent-la-polemique,838566.asp

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Elle traduit un dessin-animé en langue des signes pour son frère,LSF,handicap,

29 Janvier 2017, 04:17am

Publié par hugo

Elle traduit un dessin-animé en langue des signes pour son frère
Par Katia Fache  Publié le 24/01/2017 à 11:45
petite fille avec son frère, communiquant avec la langue des signes  
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C'est la vidéo mignonne du jour : en observant ses enfants, une mère est tombée sur une scène de vie touchante.
Dans cette famille, les dessins-animés ne se regardent pas seulement, ils se traduisent. C'est ce qu'a découvert la maman de Jules et Bérénice. Jules, 7 ans, est atteint de surdité et sa petite sœur Bérénice, 5 ans, communique parfaitement avec lui grâce à la langue des signes.

Pour l'intégrer un peu plus dans le quotidien, Bérénice a décidé de traduire en langue des signes les dessins-animés qu'ils regardent ensemble. Un geste d'intégration naturel pour la petite fille, qui se révèle particulièrement fort, lorsqu'on réalise que les médias, les films et les dessin-animés ne sont pas adaptés aux personnes sourdes.

 

Un sujet délicat, et auquel on ne pense pas au quotidien, mis en lumière par une jeune-femme jeudi dernier lors du débat de la primaire de gauche : sur les réseaux sociaux, elle avait dénoncé les problèmes avec les sous-titres.


Beaucoup relayé, son message avait suscité de nombreux témoignages similaires qui mettaient le doigt sur un fait que rarement évoqué.

http://www.marieclaire.fr/,elle-traduit-un-dessin-anime-en-langue-des-signes-pour-son-frere,838755.asp

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Une coach fitness dénonce l'image du corps parfait sur Instagram,femmes,sante,

29 Janvier 2017, 03:52am

Publié par hugo

Une coach fitness dénonce l'image du corps parfait sur Instagram
Par Katia Fache  Publié le 19/01/2017 à 12:20
anna victoria coach fitness 
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Avec un photomontage, une blogueuse fitness a dénoncé ces photos en rien motivantes, et surtout culpabilisantes.
Sur Instagram, on remarque beaucoup de comptes crées pour mettre en avant ces "corps parfaits" en général très minces, musclés et galbés, qui ne représentent en rien la réalité... 

En réaction à ces visuels, Anna Victoria, coach fitness et blogueuse très suivie sur Instagram, a souhaité rétablir la vérité. Si son compte s'adresse à toutes les femmes et transmet de bonnes ondes, pour donner de bons plans fitness et motiver les troupes, elle a cette fois tapé du poing sur la table pour dénoncer les clichés qui révèlent des corps parfaits, et qui peuvent renvoyer les "followers" à leur image, et ainsi se sentir déprimés.

Elle s'est exprimée à travers un montage, où elle se montre sur la partie gauche debout, fine et svelte avec des abdominaux dessinés. Sur la partie droite, on l'aperçoit assise, avec un bourrelet. Pour que la photo parle d'elle-même, elle s'est habillée avec la même tenue. Une preuve que la posture compte beaucoup dans l'aspect que l'on veut donner à son corps, et que ces photos de corps parfaits ne sont en rien naturelles et spontanées.

Le tout avec une légende claire :

Mon apparence 1% du temps VS mon apparence 99% du temps.

La jeune blogueuse a aussi insisté sur le fait que, comme tout le monde, elle avait des imperfections, notamment la cellulite, car elle profite pleinement de la vie. Anna Victoria affirme aimer son corps et pousse les femmes à s'assumer comme elles sont. Un message "feel good" qui a plus à sa communauté et au-delà.

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Comme quoi, si les photos de rêve remportent beaucoup de "like", il faut reconnaître que les internautes restent en quête de vérité et apprécient l'honnêteté de ceux qu'ils suivent...

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Délit d’entrave à l'IVG : la proposition de loi adoptée par l'Assemblée Nationale,femmes,ivg,

29 Janvier 2017, 03:43am

Publié par hugo

Délit d’entrave à l'IVG : la proposition de loi adoptée par l'Assemblée Nationale
Par Katia Fache  Publié le 26/01/2017 à 17:31
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Le délit d’entrave à l’IVG a été créé par une loi de 1993 avant d’être étendu en 2001 et 2014. Une extension du texte a récemment été débattue en raison de l'apparition des sites internet diffusant des informations "faussées".
Sur internet, le délit d’entrave prend de nouvelles formes, nécessitant une extension de la loi.

Le débat a commencé en décembre 2016 : la proposition de loi consistait à fermer les sites qui porteraient "des allégations ou une présentation faussées" sur l'IVG. À la suite de la commission mixte paritaire du 24 janvier dernier qui n’a pas été conclusive, l’Assemblée nationale a examiné en nouvelle lecture la proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) déposée par Bruno Le Roux, Catherine Coutelle, Catherine Lemorton, Maud Olivier et le groupe socialiste.

Aujourd'hui, le débat était de nouveau organisé et la proposition de loi a été adoptée par l'Assemblée Nationale. Une nouvelle que salue Laurence Rossignol, ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes.

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La proposition de loi sur le #DelitDentraveIVG est adoptée par l' @AssembleeNat 
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17:13 - 26 Janv 2017
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Dans un communiqué, son ministère a déclaré :

"Dans un contexte national et international de montée des conservatismes et des extrémismes religieux qui veulent organiser le contrôle des femmes, de leurs corps et de leur sexualité, l’adoption de ce texte constitue une nouvelle avancée pour garantir aux femmes la liberté de mettre un terme à une grossesse non désirée."

Il s'agit d'une proposition de loi pour élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse aux sites internet qui diffusent de mauvaises informations sur l'avortement.

 

La menace d’un retour en arrière n’a jamais été aussi forte.

Laurence Rossignol s'est aussi exprimée personnellement : 

"Partout dans le monde, il souffle un vent mauvais sur les droits et les libertés des femmes. La menace d’un retour en arrière n’a jamais été aussi forte, pour toutes et sur tous les continents. Le texte adopté aujourd’hui permettra de défendre efficacement ce droit fondamental des femmes à disposer de leurs corps contre tout ce qui peut porter atteinte à son libre exercice – à savoir les informations mensongères distillées sciemment pour les dissuader d’avorter."

Le délit d'entrave à l'IVG

Depuis les années 90, il existe un délit spécifique d'entrave à l'IVG, mais pas étendu au numérique.

Ce dernier sanctionne l'idée d'empêcher d'avorter en diffusant de fausses informations. Ces formes de dissuasion se veulent de plus en plus présentes sur internet, d'où la proposition de loi débattue aujourd'hui.

3 sites internet visés en particulier, dont IVG.net

Ce sont des sites qui cherchent à divulguer des informations erronées sur l'interruption volontaire de grossesse, et qui se font passer pour des sites informatifs alors qu'ils sont mensongers et manipulateurs, allant à l'encontre des droits des femmes et de leur liberté. 

Parmi les sites internet "surveillés" par le gouvernement, ivg.net, ecouteivg.org et sosbebe.org. Tous prennent l'apparence de sites officiels qui ont pour fonction de mal orienter les femmes dans leur choix jusqu'à leur convaincre de rester enceinte. Et malheureusement, ivg.net serait le premier site sur lequel on tombe dans google lorsqu'on tape "IVG".

Aurore Bergé, élue Les Républicains, avait piégé ivg.net

Auprès d'ivg.net, la femme politique féministe a tenté une expérience, au moment où le texte de loi était débattu en décembre. Dans une interview, elle avait raconté à Rue89 comment elle avait réussi à piéger le site : en appelant le numéro vert du site internet, la jeune femme avait prétendu être enceinte et vouloir avorter. Ceci durant 18 minutes.

Durant ce temps, elle en avait profité pour s'informer sur les démarches à entreprendre sans jamais obtenir une réponse, découvrant l'influence du site sur les femmes vulnérables et peu entourées.

Pendant ce coup de téléphone, Aurore Bergé a entendu diverses phrases tentant de la dissuader : "L'IVG augmente les risques d'infertilité", "Avez-vous pensé aux conséquences psychologiques et biologiques ?", "l'IVG peut détruire un couple". La conversation s'était conclue par un conseil, celui de se rendre chez son médecin traitant.

Si elle conçoit la liberté de penser, Aurore Bergé déclarait :

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Être contre l'avortement est une opinion. 
Entraver son accès en diffusant volontairement de fausses informations est un scandale.
11:16 - 30 Nov 2016
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Le site ivg.net prend ouvertement parti contre l'avortement, ne diffusant que des textes allant dans ce sens. Aurore Bergé a également précisé qu'elle n'avait pas souhaité laisser son numéro de téléphone pour qu'on la rappelle, mais que se passe-t-il lorsque c'est le cas ?

Quelles sanctions pour ces sites ?

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Le texte débattu début décembre à l'Assemblée Nationale, puis adopté ce jour, prévoit deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende pour "induire délibérément en erreur, intimiser et / ou exercer des pressions psychologiques ou morales afin de dissuader de recourir à l'IVG". 

Seulement, on n'est pas certain que cette loi agisse correctement, puisqu'il sera toujours possible de partager ses opinions personnelles sur internet.

L'idée n'est pas de brider les gens qui disposent de leur liberté d'expression, mais de dénoncer les sites qui se font passer pour honnêtes et bienveillants avec une seule idée en tête : mal orienter les femmes fragiles...

http://www.marieclaire.fr/,le-gouvernement-debat-sur-delit-d-entrave-numerique-a-l-ivg,834399.asp

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Menacé par Trump, le Planning familial s'inquiète pour ses patientes : "Sans nous, le nombre d'avortements va exploser",femmes,ivg,

28 Janvier 2017, 02:38am

Publié par hugo

Menacé par Trump, le Planning familial s'inquiète pour ses patientes : "Sans nous, le nombre d'avortements va exploser"
Devenue la bête noire des conservateurs qui cherchent depuis des années à lui couper ses financements publics, le Planned Parenthood craint pour l'avenir de sa mission. Franceinfo a rencontré l'une de ses responsables en Pennsylvanie.

Sari Stevens, directrice du Planned Parenthood, à Harrisburg, en Pennsylvanie, lundi 16 janvier 2017. 
Sari Stevens, directrice du Planned Parenthood, à Harrisburg, en Pennsylvanie, lundi 16 janvier 2017.  (MARIE-ADELAIDE SCIGACZ / FRANCEINFO)
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Envoyée spéciale en Pennsylvanie (Etats-Unis),
Marie-Adélaïde Scigacz
France Télévisions
Mis à jour le 21/01/2017 | 14:36
publié le 21/01/2017 | 13:33

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Donald Trump n'a pas ménagé les femmes au cours de la campagne présidentielle. A ses nombreuses sorties sexistes, le nouveau président de la plus grande puissance mondiale a également souvent montré des réserves contre le droit à l'avortement. Mais après les mots, le tout nouveau président, investi vendredi 20 janvier, va-t-il passer aux actes ? Les républicains, majoritaires au Congrès américain, entendent couper les crédits du Planned Parenthood, le plus grand réseau de Planning familial des Etats-Unis.

>> DIRECT. Etats-Unis : les anti-Trump manifestent, au lendemain de son investiture

Devenue la bête noire des conservateurs qui cherchent depuis des années à lui couper ses financements publics, l'organisation craint pour l'avenir de sa mission. Franceinfo a rencontré Sari Stevens, directrice de la branche politique du Planned Parenthood en Pennsylvanie. Elle nous a reçus dans son bureau de Harrisburg pour nous expliquer sa vision des enjeux des premiers mois du mandat de Donald Trump.

Pendant la campagne, Trump et les républicains n'ont cessé d'attaquer le Planning familial. Comment vos patientes ont-elles réagi à son élection ?

La réaction a été immédiate. Dans les jours qui ont suivi son élection, les prises de rendez-vous en ligne ont augmenté de 900%, ce qui traduit bien la crainte des femmes de ne plus bénéficier de nos services. Et nous avons eu plus de demandes de prescriptions de contraceptifs de long-terme que sur l'ensemble des cinq dernières années.

Personnellement, je suis passée par plusieurs étapes : le deuil, l'incompréhension, le choc... Mais ces dernières semaines, nous avons réalisé l'ampleur de nos soutiens et nous avons compris que nous devions nous battre. Il faut que nous soyons là pour nos patientes donc nous n'avons pas le choix.

Sari Stevens, directrice du Planned Parenthood, à Harrisburg, en Pennsylvanie, lundi 16 janvier 2017. 
Sari Stevens, directrice du Planned Parenthood, à Harrisburg, en Pennsylvanie, lundi 16 janvier 2017.  (MARIE-ADELAIDE SCIGACZ / FRANCEINFO)
L'administration Trump peut-elle vous empêcher de travailler ?

Nous nous attendons au pire. Il nous apparaît clair que la santé, à travers nous et Obamacare [la réforme de l'assurance-maladie réalisée par Barack Obama, que Donald Trump a promis d'abroger], sera sans doute le premier secteur dans lequel il voudra intervenir. Nous sommes le symbole des lois progressistes qu'il veut attaquer. Une partie de la droite essaie de tromper l'opinion publique avec des mensonges sur notre travail. Il existe une idée préconçue, selon laquelle nous recevons de l'argent, des chèques en blanc, de la part du gouvernement, mais c'est inexact. Nous fonctionnons comme tous les cabinets de médecins. Certains affirment aussi que les fonds publics fédéraux financent les avortements, alors que cela n'est pas vrai. 

Concrètement, le Planning est financé par Medicaid [un programme qui aide les personnes aux faibles ressources à accéder aux soins], des assureurs privés et d'autres programmes locaux ou fédéraux. Quand nous délivrons des soins, en gros, nous facturons ces intermédiaires, qui nous remboursent. Or, on s'attend à ce que l'administration Trump propose une loi pour empêcher les patients de bénéficier de Medicaid pour les soins que nous prodiguons. Cela concerne plus d'un tiers de nos patients.

Que se passerait-il si, effectivement, l'administration Trump parvenait à vous priver de Medicaid ? 

Quand on élimine l'accès aux types de soins que nous prodiguons, on constate systématiquement une augmentation des maladies et des infections non détectées, des grossesses non désirées et donc une augmentation du nombre d'avortements. C'est ce qu'il s'est passé au Texas, un Etat qui a dé-financé le Planning familial. Or, avoir le contrôle de sa fertilité permet la réussite économique, permet de mener à bien son éducation, sa carrière. C'est indispensable pour sortir de la pauvreté. Aux Etats-Unis, une femme sur trois va avoir recours à un avortement au cours de sa vie.

Rendre sûr et légal l'accès à l'avortement est une composante essentielle de notre mission, même si en nombre, c'est une infime partie de notre activité. Nous pratiquons des tests pour détecter les MST, comme le VIH. Nous détectons les violences domestiques. Nous faisons de l'éducation sexuelle auprès des jeunes. Nous fournissons toutes sortes de moyens de contraception. Nous réalisons des examens pour détecter les cancers, comme celui du sein ou du col de l'utérus. Et ce qu'on oublie souvent, c'est que quand une femme enceinte vient nous voir avec l'intention de garder son bébé, nous l'orientons vers un gynécoloque-obstétricien, nous suivons sa grossesse. C'est très dangereux de faire de la politique au détriment de la santé des femmes, on met en danger un nombre considérable de personnes en faisant cela.

L'ironie cruelle de la situation, c'est qu'en nous attaquant, l'administration pourrait faire exploser le nombre d'avortements, aggraver la précarité de familles entières et provoquer une grave crise de santé publique.

Sari Stevens
à franceinfo

Les électeurs de Donald Trump sont-ils tous hostiles à votre travail ? 

On s'est aperçus que non, pas du tout. Après l'élection, nous avons organisé des groupes de discussions avec des électeurs de Donald Trump pour évoquer notre travail, et la plupart étaient très choqués de découvrir les intentions de cette administration à notre égard. Son colistier, Mike Pence, ex-gouverneur de l'Indiana, a supprimé les fonds du Planning familial dans son Etat et a constamment voté contre les législations en faveurs des droits LGBT… Mais en discutant avec les électeurs de Trump, on s'est aperçus que la plupart n'avait aucune idée de qui il était vraiment et de ce qu'était sa politique.

On peut donc s'attendre à ce que ces gens prennent notre défense si nous sommes attaqués car ils n'ont pas voté pour Donald Trump pour détruire le Planning. Certains font même partie de nos patients. Ils ont choisi Trump car ils le voient comme un outsider, quelqu'un qui n'est pas de Washington et qui est capable de renverser la table. Mais sur cette question de la santé des femmes, son discours ne correspond en rien à ce que pense la majorité des Américains.

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