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Le blog de hugo,

Aide humaine et handicap : un uppercut à l’emploi direct,handicap,emploi,

29 Décembre 2015, 02:30am

Publié par hugo

Aide humaine et handicap : un uppercut à l’emploi direct
Publié le 23 décembre 2015

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Le nombre de personnes en situation de handicap employant des tierces personnes en direct n’a jamais été aussi bas, depuis dix ans, selon le baromètre de la Fepem. En cause, les tarifs trop bas de la PCH aide humaine. Pourtant, le gré à gré constitue un modèle valorisant pour les personnes handicapées y ayant recours, selon une récente étude.


L’emploi direct séduit de moins en moins de personnes handicapées ayant besoin d’aide humaine. Selon le Baromètre des emplois de la famille réalisé par la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem), le nombre de personnes en situation de handicap employant des tierces personnes en gré à gré a chuté de 12,7 % en dix ans (1), pour passer sous la barre des 80 000 (79 000). Le nombre d’heures déclarées par les particuliers employeurs handicapés ou invalides a reculé encore plus vite : – 17,2 %, entre 2004 et 2014, en France métropolitaine.


L’emploi entre particuliers = 13 % des heures d’aide humaine PCH
Selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, seules 13 % des heures d’aide humaine attribuées au titre de la prestation de compensation du handicap (PCH) le sont d’ailleurs pour de l’emploi entre particuliers : 10,5 % pour de l’emploi direct et 2,5 % pour des services mandataires. Cette solution arrive loin derrière les aidants familiaux (58 %) et les services prestataires (29 %).


Le contre-coup de l’impact du passage du forfait au réel
Depuis le 1er janvier 2013, les particuliers employeurs sont obligés de payer les cotisations salariales sur la base du salaire réel versé. Ce qui a renchéri le coût d’une heure d’intervention… et contribué à faire baisser le nombre d’heures déclarées (- 3,5 % en 2013 et – 4,1 % en 2014).


Reste à charge trop lourd
Mais le recul était déjà engagé avant même le passage du forfait au réel. Sans doute parce que le tarif horaire alloué aux allocataires de la PCH pour de l’emploi direct (12,49 € par heure depuis le 1er janvier 2015) ne suffit pas à couvrir l’intégralité des charges correspondant aux obligations légales. Il permet tout juste de payer les salaires et les charges, mais pas le coût de la visite médicale, l’ancienneté du salarié, les éventuelles indemnités de licenciement… « En prenant en compte tous les dispositifs existants, le reste à charge pour une personne en situation de handicap est plus important en cas de recours à l’emploi entre particuliers », pointe la Fepem.


Une charge de travail importante pour l’employeur
À cela s’ajoute, la difficulté que peut représenter la gestion de salariés : le particulier employeur doit diffuser les annonces, organiser les plannings, établir les fiches de paie, gérer les conflits… Et il engage sa responsabilité en tant qu’employeur. Une récente étude dAbdia Touahria-Gaillard, une chercheuse du Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (CNRS/Cnam) liste « les coûts de l’emploi direct, impensés de la compensation » : financiers bien sûr, mais aussi physiques et psychologiques.


Un modèle « d’intégration sociale et d’émancipation »
Malgré tout, Abdia Touahria-Gaillard relève les vertus de ce « modèle économique facteur d’intégration sociale et d’émancipation ». « Ce qui ressort des entretiens avec les particuliers employeurs est la connotation largement positive qu’ils accordent à cette expérience, note-t-elle. Leur identité personnelle et leur identité sociale se trouvent « ennoblies » par l’exercice de ces responsabilités car en plus de supposer des capacités d’autodétermination, d’autonomie et de gestion, elles confèrent un statut, un rôle et une fonction. » Pas suffisant pour convaincre les personnes handicapées ayant besoin d’aide humaine… Franck Seuret


(1) La Fepem se base sur les données de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale. L’Accos recense les particuliers employeurs justifiant d’exonérations de charges sociales en raison de leur handicap : bénéficiaires de l’allocation d’éducation d’enfant handicapé (AEEH), de la prestation de compensation du handicap (PCH), de l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) ou d’une majoration pour tierce personne au titre d’une invalidité, ainsi que les titulaires d’une carte d’invalidité à 80%.


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Hommage à Charly Valenza, militant de l’assistance sexuelle,handicap,sexes,

29 Décembre 2015, 02:23am

Publié par hugo

Accueil » Arrêt sur la toile » Hommage à Charly Valenza, militant de l’assistance sexuelle
Hommage à Charly Valenza, militant de l’assistance sexuelle
© Compte Facebook Charly Valenza
Hommage à Charly Valenza, militant de l’assistance sexuelle
Publié le 2 décembre 2015

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« Un corps aussi petit que son sourire était large. » Une jolie formule pour définir Charly Valenza, atteint de la maladie des os de verre et militant de la cause des personnes en situation de handicap, décédé en début de semaine à l’âge de 53 ans. Mercredi 2 décembre, l’humoriste Nicole Ferroni lui a consacré une partie de son billet radio hebdomadaire sur France Inter intitulé « À nos amis cabossés ». Vice-président de l’association Choisir sa vie, Charly Valenza, qui vivait à Aubagne, n’avait pas sa langue dans sa poche surtout lorsqu’il abordait la question de la sexualité des personnes handicapées.
Après avoir rendu hommage à cet infatigable militant de l’assistance sexuelle, Nicole Ferroni a ensuite tiré un coup de chapeau très personnel à toutes les personnes handicapées. À quelques jours du Téléthon 2015, elle a évoqué avec beaucoup de justesse le handicap, « ce monde où chaque trottoir trop grand est une muraille, où chaque déplacement est une contrainte, où chaque détail est une victoire. Un monde de patience, de persévérance et d’effort… » À 8h55 sur une radio leader de la tranche matinale, Charly Valenza aurait sûrement aimé entendre ça ! Signalé par Claudine Colozzi






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Handicapé, précoce, incarcéré : l'école est-elle inclusive?,handicap,

29 Décembre 2015, 02:12am

Publié par hugo

Handicapé, précoce, incarcéré : l'école est-elle inclusive?


Résumé : Enfants handicapés, du voyage, surdoués, en détention, hospitalisés... Tous ces élèves n'ont-ils pas pour dénominateur commun des "besoins éducatifs particuliers"? La question était au cœur du débat lors des rencontres PEP.


Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 22-12-2015
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On les appelle « élèves à besoins éducatifs particuliers ». Ils sont handicapés, enfants du voyage, surdoués, mineurs en détention, enfants hospitalisés... Une catégorie un peu fourre-tout mais qui appelle des réponses individualisées. Alors, pour eux, l'école est-elle réellement inclusive ? C'était l'un des débats proposés à l'occasion des rencontres de la Fédération générale des PEP qui ont investi le Palais Brongniart à Paris (ancienne Bourse) du 10 au 12 décembre 2015. L'occasion de fêter les 100 ans de cette fédération. Trois jours durant, des tables rondes, des conférences, des ateliers, un forum emploi et un espace village autour de la thématique « Agir pour une société inclusive ». L'occasion de dévoiler le « Baromètre des PEP 2015 » (en lien ci-dessous) dans lequel 77% des Français jugent que la société française reste inégalitaire.


Les enfants défavorisés
Et l'école alors ? Y-a-t-il des limites à l'inclusion et est-elle armée pour accueillir et accompagner tous ces élèves « un peu particuliers », et pas seulement ceux avec un handicap ? Marie-Christine Philbert, administratrice des PEP, conviée à ce débat, cite par exemple le cas des enfants issus de secteurs sensibles, des « quartiers », et déplore le démantèlement des Rased qui avaient été mis en place en 1990 afin d'accompagner les élèves en grande difficulté. Selon elle, ceux qui vivent dans des zones particulièrement touchées par le chômage font également partie des élèves à besoins particuliers. « Comment parler de réussite sociale à un gamin lorsque ses deux parents sont au chômage ? Dans les ZEP (Zones d'éducation prioritaire), le rouleau compresseur est passé par là et la détresse reste plus forte que moyens mis en œuvre ». Ces dispositifs comprennent, entre autres, des enseignants supplémentaires, le développement de formations « attractives » ou encore les principes pédagogiques du référentiel de l'Education prioritaire de 2014… Des expérimentations sont aussi prévues pourla rentrée 2016 pour favoriser la mixité sociale en envisageant, notamment, de revoir les sectorisations ou l'accès à un ensemble de collèges.


Non francophones, hospitalisés, incarcérés…
Pour les enfants non francophones, dits « allophones », ont été créées, dans les années 70, des classes dédiées. Pour les enfants hospitalisés, ce sont près de 800 enseignants spécialisés qui sont affectés dans les hôpitaux ou maisons d'enfants à caractère sanitaire. Les TICE (outils numériques) permettent aux élèves isolés de continuer à communiquer et maintiennent les liens avec leur classe de référence tandis qu'un réseau d'assistance pédagogique à domicile est mis en place dans chaque département. La question se fait plus « âpre » pour les mineurs incarcérés ; quel sens peut-on donner à la notion d'inclusion lorsqu'on vit derrière les murs d'une prison ? On dénombre 700 mineurs sur les 66 000 détenus en France, soit environ 1 % de la population carcérale. Ils sont scolarisés en moyenne 15 heures par semaine dans des « unités locales d'enseignement ».


Surdouance = handicap ?
L'école de la République fait-elle pleinement sa place à tous ces jeunes qui s'écartent de la « norme » ou n'a-t-elle pas tendance, comme le reste de la société, à catégoriser ? Joël Zaffran, sociologue, spécialiste du handicap, est convaincu que « l'école coupe toutes les têtes qui dépassent, en haut comme en bas ». Il constate que le lien qui semble les unir, c'est le décrochage scolaire. Et même, contre toute attente, parfois dans un public inattendu : les enfants précoces ! Selon Joël Zaffran, « il y a une curiosité qui consiste à considérer que la surdouance est plus un handicap qu'une vertu. Une circulaire a été mise en place pour eux mais que propose-t-elle ? Le passage anticipé de deux classes ! Peu de moyens sont prévus pour eux ; le test Wisc, par exemple, qui permet d'évaluer la surdouance, est à la charge des parents lorsque l'enfant n'est pas en difficulté scolaire. Entre 150 et 300 euros ! La France est très en retard par rapport à d'autres pays comme la Corée ou Israël. » Il existe pourtant un rapport sur cette question, daté de 2002, qui, selon l'Education nationale, permet d'apporter une réponse aux difficultés rencontrées dès l'école primaire, d'adapter le rythme d'apprentissage aux besoins de chacun (réductions de durée du cycle) ou de développer, à l'école comme au collège, les possibilités d'enrichissement des parcours scolaires. Dans le second degré, les élèves à quotient intellectuel élevé sont dans des classes hétérogènes encadrées par des équipes pratiquant une pédagogie innovante et différenciée.


Handicap : une matrice pour tous
Selon, l'Education nationale, même si le système reste, dans les faits, perfectible, les modalités pédagogiques mises en place pour les élèves handicapés, qui découlent de la loi du 11 février 2005, peuvent servir de matrice à d'autres publics. Le maître mot : « personnalisation ». Confortée par la loi de refondation de l'école de juillet 2013, une généralisation de l'inclusion, pour tous ceux qui en ont besoin, est à penser dans le cadre « ordinaire » avec des moyens d'appui qui doivent aller vers davantage de coopérations, notamment avec les professionnels du médico-social, et des parcours d'élèves à rendre plus souples. En d'autres termes, encourager la mixité en prenant en compte les particularités de chacun.


Les choses sont en marche ?
Dans le champ du handicap, le chantier est vaste et impose des actions prioritaires : former les enseignants, apprendre à travailler efficacement avec les AVS et d'autres interlocuteurs du champ du handicap, renforcer les capacités d'inclusion encore limitées au collège et surtout favoriser, au-delà du primaire, avec l'appui de dispositifs de compensation, la poursuite de la scolarité jusqu'à l'insertion professionnelle. Pour Joël Zaffran, les choses sont en marche : « Les élèves handicapés sont passés de l'invisible au visible, avec, quoi qu'on en dise, une vraie prise en compte de leurs besoins. Certains parents contestent, c'est vrai, mais s'ils réagissent comme cela, c'est le signe que l'écart se réduit et que la plus infime discrimination devient insupportable. » Des raisons d'y croire ? « Oui, en est convaincue Marie-Christine Philbert, et c'est bien à partir du postulat de l'école inclusive, posé par article 2 de la loi de refondation de l'école, que doivent se construire de nouvelles postures et pratiques professionnelles pour développer les aménagements et adaptations nécessaires, donnant à chaque élève sa place. »


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Handicap.fr vous suggère les liens suivants :
Sur Handicap.fr
Le collège qui parie sur l'avenir des enfants différents
Inclusion scolaire: un syndicat d'enseignants riposte
Sur le web
Résultats du baromètre sur Société inclusive des PEP
Site des Rencontres PEP 2015


"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"

https://informations.handicap.fr/art-ecole-inclusive-pep-24-8502.php

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La reproduction humaine est menacée par les produits chimiques toxiques,sante,bebe,

29 Décembre 2015, 02:08am

Publié par hugo

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Sciences > Santé > Grossesse > La reproduction humaine est menacée par les produits chimiques toxiques
La reproduction humaine est menacée par les produits chimiques toxiques
Sciences et Avenir avec AFPPar Sciences et Avenir avec AFP
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Publié le 02-10-2015 à 12h33
A+A-
L'augmentation de l'exposition aux produits chimiques toxiques ces quarante dernières années menace la santé et la reproduction humaine, ont averti des professionnels de santé.
L'exposition à des produits chimiques toxiques est permanente pendant la grossesse et l'allaitement et menace la reproduction de l'espèce humaine (c) AfpL'exposition à des produits chimiques toxiques est permanente pendant la grossesse et l'allaitement et menace la reproduction de l'espèce humaine (c) Afp


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La forte augmentation de l'exposition aux produits chimiques toxiques ces quarante dernières années menace la santé et la reproduction humaine, a averti jeudi 1er octobre 2015 la principale organisation internationale de professionnels de la santé reproductive dans un appel solennel réclamant davantage de protection. "Nous sommes en train de noyer le monde dans des produits évalués et non sûrs, et nous en payons le prix fort en termes de santé reproductive", a déclaré Gian Carlo Di Renzo, l'auteur principal de l'appel lancé par la Fédération internationale de gynécologues-obstétriciens (Figo), une organisée basée à Londres et qui regroupe des gynécologues-obstétriciens de 125 pays.


Pesticides, polluants de l'air, plastiques, solvants...


L'appel, publié dans la revue International Journal of Gynecology and Obstetrics, met en cause des produits chimiques comme les pesticides, les polluants de l'air, les plastiques, les solvants, dans des pathologies comme les fausses couches et pertes fœtales, les troubles de la croissance fœtale, le faible poids à la naissance, les malformations congénitales, les atteintes des fonctions cognitives ou du neuro-développement, les cancers de l'appareil reproducteur, la baisse de la qualité du sperme et l'hyperactivité chez l'enfant. Les auteurs de l'appel mentionnent notamment les perturbateurs endocriniens, soulignant que l'un des effets de l'exposition à ces substances est "de dérégler les hormones chargées de régler les fonctions reproductives et de développement".


BISPHÉNOL A. Les perturbateurs endocriniens sont présents dans de nombreux produits comme des emballages, des pesticides, des cosmétiques, des revêtements chimiques et des produits d'entretien. "L'exposition à des produits chimiques toxiques est permanente pendant la grossesse et l'allaitement et menace la reproduction de l'espèce humaine", indique la fédération dans son appel qui plaide pour "des politiques de protection des patients et des populations". "L’accumulation de preuves des impacts sur la santé des produits chimiques toxiques, y compris d’effets transgénérationnels, amène aujourd’hui Figo à adresser une série de recommandations aux professionnels de santé pour réduire l’impact des produits chimiques toxiques sur la santé des patients et des populations", souligne de son côté le Professeur Sir Sabaratnam Arulkumaran, le président de Figo et ancien président de la British Medical Association.


Selon Figo, les pays en développement devraient enregistrer la plus forte croissance de production de produits chimiques dans les cinq prochaines années et les populations les plus pauvres devraient être les premières à en subir les conséquences. L'appel de Figo a été rédigé par des professionnels et des sociétés savantes, dont la Société américaine de médecine reproductive, le Collège royal britannique des gynécologues-obstétriciens, la Société des gynécologues-obstétriciens du Canada. Il est soutenu par plusieurs ONG européennes dont Health and Environment Alliance (Heal) et Women in Europe for a Common Future (WECF). "Les bébés sont les plus vulnérables de nos sociétés et les moins à même de se protéger", relève WECF tandis que Heal invite l'Union européenne à "montrer l'exemple en réduisant les expositions aux produits toxiques dans les aliments et les produits de consommation".

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/grossesse/20151001.OBS6873/la-reproduction-humaine-est-menacee-par-les-produits-chimiques-toxiques.html

CHERCHE RELATION STABLE ET DURABLE AVEC UNE FEMME

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40ème anniversaire de la loi sur l'IVG,histoire de france,histoire,femmes,santelois,droits,

28 Décembre 2015, 03:27am

Publié par hugo

Accueil Événements Anniversaire loi Veil
40ème anniversaire de la loi sur l'IVG
Le 17 janvier 1975 entrait en vigueur la loi autorisant pour la première fois en France l'interruption volontaire de grossesse
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L'autorisation de la pilule
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La répression
Les avorteurs, nous les aurons
Si l'avortement est interdit et criminalisé au moins depuis l'édit de 1556, l'interdiction applicable en 1975 est issue de l’article 317 du code pénal. Il punit de peine de prison et d’amende le fait de subir, de pratiquer ou d’aider un avortement. Les membres du corps médical peuvent, en outre, être condamnés à une interdiction d’exercer.


Cet article trouve son origine dans l’instauration du code « Napoléon » de 1810. L’avortement était alors défini comme un crime, jugé par une cour d’assises, et puni d’une peine de réclusion. Les membres du corps médical ayant pratiqué un avortement étaient, eux, passibles des travaux forcés.


La répression de l’avortement a été renforcée dans le contexte de la politique nataliste suivant la fin de la Première Guerre mondiale. La simple incitation à l’avortement et la propagande anticonceptuelle sont interdites par la loi du 1er août 1920. N’était donc plus seulement puni l’acte en tant que tel mais le discours incitant les femmes à mettre fin à une grossesse. Si ce discours aboutissait à l’avortement, celui-ci devenait un crime, les dispositions de l’article 317 du code pénal s’appliquant.



Pourtant, les jurys d’assises étant jugés trop indulgents, la loi du 21 mars 1923 a défini l’avortement non plus comme un crime mais comme un délit, jugé par les tribunaux correctionnels. En donnant compétence aux juges professionnels, le législateur espérait ainsi rendre plus applicables les peines infligées.


Sous le régime de Vichy, la répression est considérablement renforcée par la loi du 15 février 1942. L’avortement est alors considéré comme un crime d’État passible de la peine de mort. Pour avoir procédé à 27 avortements, Marie-Louise Giraud est guillotinée le 30 juillet 1942. Un an plus tard, le 22 octobre 1943, Désiré Pioge est exécuté pour avoir aidé 3 femmes à avorter.


La loi de 1942 est finalement abrogée à la Libération. L’avortement n’en restera pas moins un délit et sera réprimé pendant 30 ans.

http://www2.assemblee-nationale.fr/14/evenements/2015/anniversaire-loi-veil

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IVG ET CLAUSE DE CONSCIENCE : POSITION DE L’ORDRE DES SAGES-FEMMES,sante,femmes,lois,

28 Décembre 2015, 03:22am

Publié par hugo

Accueil > Actualités > IVG et clause de conscience : position de l’Ordre des sages-femmes


20/02/2015
Communiqués de presse
IVG ET CLAUSE DE CONSCIENCE : POSITION DE L’ORDRE DES SAGES-FEMMES
Le projet de loi relatif à la santé prévoit, dans son article 31, de permettre aux sages-femmes de pratiquer l’IVG médicamenteuse. Cette disposition faciliterait l’accès à l’IVG pour nombre de nos concitoyennes tout en donnant la possibilité aux sages-femmes qui le désirent de participer plus activement à l’accompagnement des femmes lors de ces instants.


Les instances ordinales de la profession, interrogées en 2013, avait alors déclaré à 85% être favorables à la possibilité pour les sages-femmes de prescrire l’IVG médicamenteuse. Ces chiffres laissent entrevoir qu’une partie de la profession serait donc prête à s’engager auprès des femmes en accompagnant leur grossesse, quelle qu’en soit l’issue.


Toutefois, dans la synthèse de son rapport d’information rendue publique le 18 février 2015, la Délégation aux Droits des femmes de l’Assemblée nationale formule des recommandations supplémentaires : supprimer la clause de conscience relative à l’IVG et permettre aux sages-femmes de pratiquer l’IVG instrumentale.


Bien qu’il existe une clause de conscience « générale », le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes estime qu’il est important de maintenir la clause de conscience spécifique à l’IVG, issue de la loi Veil. Cette disposition représente en effet une référence incontournable pour tous les professionnels de santé qui pourraient être amenés à concourir à une interruption de grossesse.


Par ailleurs, notre instance s’étonne que l’on envisage de permettre aux sages-femmes de pratiquer l’IVG instrumentale, un acte chirurgical, alors que la possibilité de prescrire des vaccinations et des substituts nicotiniques par ces mêmes professionnelles à l’entourage de la femme enceinte et du nouveau-né fait débat. A cet égard, l’Ordre est satisfait de constater que les auteurs du rapport ont été attentifs à ses demandes et recommandent justement de préciser les compétences des sages-femmes en matière de vaccination et de prescription des substituts nicotiniques (recommandation n° 8).


L’interruption volontaire de grossesse représente un acquis fondamental pour l’émancipation des femmes. Alors que notre pays commémore les 40 ans de la loi Veil et constate que l’accès à l’IVG reste compliqué pour les femmes, il est urgent de mobiliser toutes les énergies.


L’Ordre estime toutefois que le législateur, toujours prompt à impliquer la profession sur des mesures fortes, devrait davantage prendre en considération les ambitions légitimes des sages-femmes quant à la reconnaissance dont elles souhaitent bénéficier.

http://www.ordre-sages-femmes.fr/actualites/ivg-et-clause-de-conscience-position-de-lordre-des-sages-femmes/

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Communiqués de presse L’ORDRE DES SAGES-FEMMES PLÉBISCITE LA POSSIBILITÉ POUR LES SAGES-FEMMES DE PRATIQUER LES IVG MÉDICAMENTEUSES,femmes,sante,

28 Décembre 2015, 02:34am

Publié par hugo

Accueil > Actualités > L’Ordre des sages-femmes plébiscite la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer les IVG médicamenteuses


26/10/2015
Communiqués de presse
L’ORDRE DES SAGES-FEMMES PLÉBISCITE LA POSSIBILITÉ POUR LES SAGES-FEMMES DE PRATIQUER LES IVG MÉDICAMENTEUSES
A l’occasion de la Journée Mondiale pour le droit à l’avortement, l’Ordre des sages-femmes réaffirme son soutien à la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer l’IVG médicamenteuse, mesure figurant dans le projet de loi de modernisation de notre système de santé actuellement débattu au Sénat (article 31).


En 2013, une enquête réalisée par le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes auprès de toutes les instances ordinales avait en effet révélé que 85% d’entre elles étaient favorables à cette mesure. Ce résultat laisse présager qu’une grande partie de la profession est prête à s’engager auprès des femmes en accompagnant leur grossesse, quelle qu’en soit l’issue.


Quarante ans après l’entrée en vigueur de la loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, et alors que le nombre de centres d’IVG a fortement diminué en France depuis dix ans, le droit à l’IVG, qui constitue un droit fondamental essentiel à la liberté, à l’autonomie et à l’émancipation des femmes, demeure menacé.


Permettre aux sages-femmes de pratiquer les IVG médicamenteuses faciliterait l’accès à ce droit pour nombre de nos concitoyennes.


L’Ordre des sages-femmes est convaincu que les sages-femmes sauront s’emparer pleinement de cette compétence et espère que le Parlement rétablira les dispositions de l’article 31 du projet de loi relatives à l’IVG, supprimées par la Commission des Affaires sociales du Sénat.

http://www.ordre-sages-femmes.fr/actualites/lordre-des-sages-femmes-plebiscite-la-possibilite-pour-les-sages-femmes-de-pratiquer-les-ivg-medicamenteuses/

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Emission du 20 décembre 2015,"Osez la bienveillance" avec Lytta Basset, grande invitée de Noël,protestant,

28 Décembre 2015, 02:15am

Publié par hugo

Emission du 20 décembre 2015


"Osez la bienveillance" avec Lytta Basset, grande invitée de Noël


Réagir
Figure majeure de la pensée spirituelle contemporaine, Lytta Basset tisse depuis 20 ans des liens entre notre héritage chrétien et les champs psychologiques et philosophiques. Dans son dernier ouvrage « Osez la bienveillance », elle impute au dogme du péché originel la méfiance et le pessimisme qui animent nos sociétés aujourd’hui. La bienveillance peut nous en libérer.
La théologienne s'appuie sur les gestes et paroles de Jésus pour développer un autre regard sur l'être humain, qui nous invite naturellement à la bienveillance envers soi-même et envers autrui. "On peut opter pour la bienveillance en toute lucidité : se focaliser sur l'être de la personne, ce qu'elle est essentiellement et éternellement quoi qu'elle fasse…" écrit Lytta Basset. Un message d’espoir bienfaisant à l’approche de Noël.
Aline Bachofner reçoit Lytta Basset, philosophe, théologienne et essayiste.

Rediffusions dimanche 20 décembre à 18h25 et mardi 22 décembre à 11h30 sur RTS Deux.

http://www.rts.ch/emissions/religion/faut-pas-croire/7242663-osez-la-bienveillance-avec-lytta-basset-grande-invitee-de-noel.html

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Qui était Gerda Taro, la femme de l'ombre de Robert Capa ?,histoire,histoire de france,

28 Décembre 2015, 02:10am

Publié par hugo

AccueilSociétéPortraits

Qui était Gerda Taro, la femme de l'ombre de Robert Capa ?
Par Arièle Bonte | Le 23 décembre 2015
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Alors que le Jeu de Paume organise une exposition consacrée au photographe de légende Robert Capa, retour sur la femme qui lui a permis de devenir « le plus grand photo-reporter de guerre de l'histoire ».

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Le 1er août 1937, 10.000 personnes se pressent au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, pour pleurer la mort tragique de Gerda Taro. Érigée en icône anti-fasciste par le parti communiste français, photographe de guerre à la courte carrière, la compagne et partenaire de Robert Capa aurait dû célébrer le jour même ses 27 ans. Louis Aragon prononce son éloge funèbre et le sculpteur Alberto Giacometti dessine sa tombe. Mais cette attention est de courte durée, tant le travail de la photo-reporter tombe ensuite dans l'oubli. Et pourtant, sans l'intelligence de cette jeune femme, Robert Capa n'aurait probablement jamais été désigné comme « le plus grand photo-reporter de guerre de l'histoire ».


Gerda, pygmalion


Née à Stuttgart, en Allemagne le 1er août 1910, Gerta Pohorylle, de son vrai nom, grandit dans une famille bourgeoise d'origine juive polonaise. Elle étudie l'art et la politique avant de quitter précipitemment l'Allemagne en 1933, dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Comme de nombreux artistes et intellectuels menacés par le régime nazi, Gerta Pohorylle s'exile à Paris et tente de subvenir à ses besoins. Elle trouve quelques missions en tant que secrétaire mais passe la plupart de son temps à écumer les cafés de Montparnasse et de Saint-Michel comme Le Dôme ou la Capoulade. Mais c'est son poste d'assistante à l'agence Alliance-Photo qui va se charger de tracer son court destin de grande photographe.


Septembre 1934, Gerta Pohorylle rencontre un jeune photographe, un certain Endre Friedmann, juif hongrois, banni de son pays pour militantisme de gauche. « Peu après leur rencontre, ils sont déjà inséparables », raconte à TV5 Monde Cynthia Young, conservatrice des archives Robert Capa à New York. Intelligente, polyglotte, belle, avec une forte personnalité, Gerta Pohorylle avait « le sourire d'une jeunesse immortelle », selon le poète espagnol Rafael Alberti. Elle repère le talent naissant d'Endre Friedmann et décide de prendre sa carrière en main. Telle un pygmalion féminin, elle l'habille avec élégance, lui invente une nouvelle identité. Endre Friedmann devient alors Robert Capa, un photographe américain faisant ses premiers pas en Europe. La combine fonctionne et les clichés de Capa sont vendus aux prix forts.


Une femme de terrain


Comme un jeu de miroir, Gerta devient quant à elle Gerda Taro et assimile les techniques de photographie que lui enseigne le maître du noir et blanc. Leur relation fusionnelle et amoureuse est complémentaire, une véritable force qui les amènent tous les deux en Espagne en 1936, pour suivre les combats auprès des républicains. Gerda Taro est une femme de courage et de terrain, qui n'hésite pas à suivre les combattants au cœur de l'action, confirme Cynthia Young : « En aucun cas elle ne photographiait plutôt des enfants ou d'autres femmes. Elle était à fond dans les scènes de combat et les grandes opérations militaires, tout autant que lui ».


Elle était à fond dans les scènes de combat
Jane Rogoyska, auteur de Gerda Taro, Inventing Robert Capa ajoute à la BBC : « Taro s'est énormément impliquée dans la guerre civile espagnole... elle était tellement passionnée et concernée par la souffrance du peuple espagnol. » Estimée par les combattants républicains, qui la surnomment alors « pequeña rubita » (la « petite rousse »), Gerda Taro travaille pour la revue Ce soir, tandis que son compagnon rencontre un important succès international.


Le 26 juin 1937, après onze petits mois de carrière, l'intrépide aventurière meurt écrasée par un char républicain lors de la bataille de Brunete. Elle est la première femme photographe-reporter tuée dans l'exercice de ses fonctions. Robert Capa est profondément touché pour le décès tragique de sa compagne : « Jusqu'à la fin de ses jours, les très belles femmes qu'il photographie ont toutes quelque chose de Gerda : spirituelles, sportives, affirmées, un peu garçonnes. Sa mort a cassé quelque chose en lui. Il ne l'a jamais oubliée », affirme Cynthia Young.


Tombée dans l'oubli


Mais alors pourquoi une femme si estimée et talentueuse est-elle tombée dans l'oubli ? Selon Kate Brooks, photo-journaliste américaine qui a elle aussi capturé des images de guerre en Afghanistan ou en Irak, c'est le contexte historique de la seconde Guerre mondiale qui explique cette part d'ombre : « Les membres de sa famille sont morts durant l'Holocauste, et après la mort de Capa, en 1954, il ne restait plus personne pour préserver la mémoire de son travail », affirme-t-elle à la BBC.


Pour aller plus loin
Une photographe révolutionnaire dans la guerre d'Espagne, de Irme Schaber (éd. Du Rocher)
L'Ombre d'une photographe, François Maspero (éd. Seuil)
Gerda Taro: Inventing Robert Capa, Jane Rogoyska (éd. Random House UK)


Robert Capa n'aurait pas non plus facilité la tâche, considérant les photos de Gerda Taro comme appartenant au couple, écrit l'historienne Irme Schaber, dans une biographie publiée en Allemagne en 1994 et traduite en français sous le titre Une photographe révolutionnaire dans la guerre d'Espagne : « Capa était habitué à considérer comme siennes les images de Gerda », a rapporté Le Monde. Le couple travaille ensemble sur certains clichés mais les sigantures sont aléatoires. Ils peuvent être accompagnés du simple nom de Capa, parfois leurs deux patronymes sont mentionnés et plus rarement, celui de Taro. Un oubli que le 21ème siècle a tenté de rattraper avec la publication de plusieurs livres retraçant le destin tragique de la photo-reporter, une exposition à l'International Center Of Photography de New York et même une chanson du groupe anglais alt-J, sobrement intitulée Taro.


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"Marie-toi et sois soumise" : une pétition veut faire interdire le livre,sexisme,femmes,feminisme,

28 Décembre 2015, 02:06am

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"Marie-toi et sois soumise" : une pétition veut faire interdire le livre
Par Arièle Bonte | Le 24 décembre 2015
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Marie-toi et sois soumise et Épouse-la et meurs pour elle ont été écrits par une journaliste italienne chrétienne. Traduits en français et publiés le mois dernier, ces deux ouvrages sont aujourd'hui visés par une pétition. L'objectif : interdire leur vente.
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Voici deux cadeaux à ne pas forcément déposer au pied de votre sapin de Noël ce soir. Une couverture rose pour l'un, une bleue pour l'autre. Marie-toi et sois soumise et Épouse-la et meurs pour elle ont été écrits par la journaliste et auteure italienne Costanza Miriano. Une « catholique intégriste », selon Mathilde Reinot, à l'origine de la pétition demandant l'interdiction de vendre en France ces deux ouvrages.


Lancée il y a deux semaines sur le site Change.org, cette pétition s'insurge contre « ces brûlots nauséabonds », parus en novembre dernier via l'éditeur Le Centurion, et s'adresse même à la secrétaire d'État chargée des droits des femmes Pascale Boistard. L'objectif ? Demander tout simplement leur disparition des kiosques et autres points de vente sur le sol français : « Ces écrits, totalement réactionnaires, contreviennent gravement à l'égalité des droits et menacent toutes les femmes et les identités plurielles », souligne le texte accompagnant la pétition.


"La femme doit sortir de la logique de l’émancipation"


« L’homme doit incarner le guide, la règle, l’autorité. La femme doit sortir de la logique de l’émancipation et embrasser le rôle de l’accueil et du service », affirme sur son site l'éditeur Le Centurion à propos de Marie-toi et sois soumise. Son guide au versant masculin clame quant à lui qu'il faut « des hommes vrais pour des femmes sans peur », comme si une femme sans époux n'était pas en mesure de se protéger, de se sentir bien et en sécurité. Cette vision rigoriste et archaïque des relations hommes-femmes exclue par ailleurs tout autre couple sortant de ce schéma traditionnel, souligne la pétition.


La vocation de la femme est de collaborer au don de la vie
Le titre de l'ouvrage consacrée à la « parfaite épouse » fait référence à un épitre de Saint Paul, dans lequel on peut lire : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur » et « Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l'Église, et se donna pour elle ». En France, l'interdiction de ces ouvrages a été initiée par le public. En Espagne en revanche, la sortie il y a deux ans de Marie-toi et sois soumise avait été accompagnée d'une demande d'interdiction de la part de la ministre de la Santé espagnole, Ana Mato. La ministre avait alors affirmé qu'il était « irrespectueux envers les femmes ». Ces dernières sont en effet présentées comme destinées à procréer et élever des enfants : « La vocation de la femme est de collaborer au don de la vie de toutes les manières possibles », peut-on lire dans Marie-toi et sois soumise. Une injonction qui contrevient à l'idée même d'une femme libre et indépendante.


Le site Les nouvelles news s'interroge sur la légitimité de cette interdiction : l'un des grands principes de la France étant la liberté d'expression. Tandis que d'autres préfèrent laisser le soin aux lecteurs et lectrices la possibilité de « lire en toute liberté » pour « se faire leur propre opinion ». La pétition rencontre cependant un franc succès : elle a été signée, alors que nous publions cet article, par plus de 17.000 personnes, sur un objectif de 25.000 signatures.


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Tags : Pascale Boistard, sexisme, livre

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