Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Mariage, divorce, garde partagée : radiographie du couple français,france,couples,amours,

22 Décembre 2015, 04:02am

Publié par hugo



AccueilSociétéActu société

Mariage, divorce, garde partagée : radiographie du couple français
Par Agnès Leclair | Le 16 décembre 2015
Partager
Nombre croissant de familles recomposées, multiplication des histoires d'amour brèves, forte hausse de la garde partagée... Dans sa nouvelle publication révélée ce mercredi, l’Insee propose une radioscopie de la famille et des couples.
En ce moment
Madame Noel
#MadameNoel : notre calendrier de l'Avent sur Instagram
Un papa, une maman et leurs enfants sous le même toit : ce modèle « classique » de la famille reste majoritaire puisqu’il représente un peu plus de 70 % des 7,8 millions de familles avec au moins un enfant mineur à la maison en 2011. Trois enfants sur quatre vivent avec leurs deux parents. Mais peu à peu, les « familles Ricoré » perdent du terrain. Leur part a reculé de 5 % depuis 1999 au profit des familles recomposées (9,3 %) et surtout des familles monoparentales. « C’est le type de famille qui s’est le plus développé au détriment des familles traditionnelles : les familles monoparentales représentaient 16 % des familles avec enfants mineurs en 1999 et 20 % en 2011 », souligne l’Insee. Leur montée en puissance est une conséquence directe de la multiplication des ruptures. « Leur situation est essentiellement liée aux séparations (75 % des cas en 2011) alors qu’en 1962, plus d’une monoparent sur deux était veuf. Aujourd’hui, les familles monoparentales ont le plus souvent une femme à leur tête et 40 % d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté.


Le prix de la rupture, plus élevé pour les femmes


20 % de baisse de niveau de vie : c’est le prix de séparation pour les femmes dans l’année qui suit un divorce ou une rupture de Pacs. Pour les hommes, la facture est moins salée puisqu’ils ne sacrifient que 3 % de leur niveau de vie en moyenne, selon une étude menée par l’Insee et l’Ined sur des ruptures consommées en 2009 et à partir des documents fiscaux de 102.500 hommes et 100.300 femmes. Ce chiffre est le résultat de deux données. Le niveau de vie des femmes chute de 14,5 % en moyenne entre 2008 et 2010, années précédant et suivant la rupture. Or, il aurait augmenté de 5,5 % si elles étaient restées en couple.


Ces variations s’expliquent en partie par par la fin de la mutualisation du logement et de l’équipement, par les nouvelles dépenses liées à la séparation et par les transferts financiers entre les anciens conjoints. La contribution de chaque conjoint au pot commun avant la séparation joue aussi beaucoup. . Ainsi, les femmes qui apportaient moins de 40 % des ressources du ménage sont logiquement les plus pénalisées par la séparation. Les études anglo-saxonnes menées sur ce thème, plus nombreuses, pointent également que le divorce désavantage financièrement les mères car elles ont plus souvent la garde des enfants. Cette étude va enfin à l’encontre d’une publication de France Stratégie sur les charges du divorce qui avait fait polémique en juin dernier. Selon l’organisme d’études rattaché à Matignon, le parent qui n’avait pas la garde de l’enfant était le plus pénalisé financièrement


Une pension alimentaire mensuelle de 170 euros en moyenne par enfant, versée dans huit cas sur dix


Deux ans après une décision de divorce, les pensions alimentaires sont payées systématiquement et intégralement dans 8 cas sur 10 (82 %), selon une étude du ministère de la Justice portant sur l’année 2014 et concernant des couples ayant divorcé deux ans plus tôt. Une progression spectaculaire par rapport au dernier chiffre connu mais très ancien sur ce sujet sensible. En 1985, une étude de l’Ined (Institut national d’études démographiques) estimait en effet que seules 60 % des pensions étaient versées régulièrement contre 30 % jamais payées et 10 % versées en partie. Pour arriver à ce nouveau calcul, le ministère de la Justice s’est fondé sur la moyenne des déclarations des parents payeurs et receveurs, 92 % des premiers indiquant que la somme est toujours versée contre 72 % des seconds. En moyenne, la pension alimentaire s’élève à 170 € par mois et par enfant. La décision de fixer cette compensation « est nettement plus fréquente en cas de résidence chez la mère (82 %) qu’en cas de résidence chez le père (31 %) ou de résidence alternée (23 %) », précise l’enquête.


Mode de garde de l’enfant : vers plus d’égalité entre les pères et les mères


L’organisation « une semaine chez papa, une semaine chez maman » séduit de plus en plus de couples séparés avec enfants. Si les juges accordent la résidence unique chez la mère pour les trois quart des enfants, la résidence alternée, ou partagée de manière égale entre les deux parents, a presque doublé depuis son instauration. Elle ne concernait que 12 % des décisions des juges aux affaires familiales en 2003 contre 21 % en 2012. Un arrangement le plus souvent stable. Seuls 10 % des parents divorcés en 2012 ont modifié leur mode de garde en 2014, soit deux ans après le jugement. Et ce, le plus souvent, à la demande de l’enfant. Ces changements se font alors en défaveur de la résidence alternée (jugée trop chaotique pour les jeunes enfants par ses détracteurs), et de la résidence chez la mère. Est-ce la fin du mythe « Kramer contre Kramer » et une évolution vers un divorce plus apaisé ? En 2014, deux ans après la décision du juge, « 83 % de l’ensemble des divorcés sont satisfaits de la résidence de leurs enfants et de ses modalités d’organisation, qu’ils les aient ou non modifiées », souligne enfin l’étude du ministère de la Justice.


Vers l’amour en CDD


Est-ce un effet collatéral de la multiplication des divorces et des séparations ? Vivre plusieurs histoires d’amour successives, en partageant le même toit au cours de sa vie devient plus fréquent, relève l’Insee. Ce défilé des unions touche surtout les plus jeunes. Ainsi, à 35 ans, 22 % des 36-45 ans vivent ou ont déjà vécu deux fois avec un élu de leur cœur. Au même âge, la génération des 56-65 ans étaient deux fois moins nombreux (11 %) à avoir multiplié les cohabitations. Les premières histoires sont devenues plus courtes et 30 % des 26-35 ans ont rompu après cinq ans d’une première vie commune contre 9 % de leurs aînés quinquagénaires et sexagénaires. « Le risque de rupture est le plus fort les quatre première années de la vie de couple », avance même l’Insee.



Infographie Le Figaro
Écrivez-nous
Vous souhaitez témoigner en racontant les conséquences qu'a eu votre séparation sur votre vie. Écrivez-nous à cette adresse : lquillet@lefigaro.fr


À lire aussi :
Les couples qui attendent longtemps avant de vivre ensemble risquent moins de rompre
Plus de 200.000 personnes sont mariées mais font maison à part
Combien de temps faut-il pour se remettre en couple après une rupture ?








inShare
13
4
Tags : couple, rupture

http://madame.lefigaro.fr/societe/etude-insee-2015-couple-famille-vie-conjugale-151215-111383

Voir les commentaires

"Dear Daddy" : une vidéo poignante pour combattre le sexisme ordinaire,,femmes,sexisme,

22 Décembre 2015, 04:00am

Publié par hugo

AccueilSociétéActu société


"Dear Daddy" : une vidéo poignante pour combattre le sexisme ordinaire
Par Arièle Bonte | Le 21 décembre 2015
Partager
La vidéo de l'ONG norvégienne Care commence comme une belle lettre. Encore dans le ventre de sa mère, la petite fille s'amuse de son « Superpapa » qui surveille la consommation de sushis de sa femme. Mais le ton change rapidement. La fille souhaite mettre en garde son père sur le quotidien qui l'attend, juste parce qu'elle est de sexe féminin : les insultes à l'école qui passent pour des « blagues », un viol à 21 ans, un futur mari violent... Pour empêcher le « cercle vicieux » du sexisme ordinaire, la future jeune femme demande une faveur à son père : « Ne laisse pas mes frères traiter les filles de putes. Parce que ce n’est pas vrai. N’accepte pas les blagues insultantes [...] parce que derrière chaque blague, il y a toujours une part de vérité. [...] Cher papa, je vais naître fille. Je t’en prie, fais tout ce qui est en ton pouvoir pour que ça ne soit pas la plus grande des menaces pour moi. »
En ce moment
Commandez votre Fashion Food Box
Commandez votre Fashion Food Box
À lire aussi :
Michelle Obama : "On m'a déconseillé de m'inscrire à l'université parce que je suis une femme"
Le "slut-shaming" fait aussi sa rentrée dans les lycées
Sexisme à la télévision : ça continue !








inShare
Tags : Vu sur le web, sexismehttp://madame.lefigaro.fr/societe/dear-daddy-la-poignante-video-pour-combattre-le-sexisme-ordinaire-211215-111436

Voir les commentaires

Taxe tampon : "On ne peut pas comparer les tampons à la mousse à raser",femmes,sante,

22 Décembre 2015, 03:24am

Publié par hugo

AccueilSociétéActu société

Taxe tampon : "On ne peut pas comparer les tampons à la mousse à raser"
Par Lucile Quillet | Le 16 octobre 2015
Partager
Suite au rejet par les députés de l'amendement qui proposait de taxer à 5,5% les protections hygiéniques et non plus à 20%, la présidente de la délégation aux droits des femmes à l'Assemblée Catherine Coutelle ne se démonte pas. Elle explique attendre un rapport de Bercy sur la « taxe rose » - le fait que les produits féminins coûtent plus cher que leurs équivalents masculins.
En ce moment
Madame Noel
#MadameNoel : notre calendrier de l'Avent sur Instagram
Sac Constance, Hermès
Pourquoi les objets de luxe prennent-ils autant de valeur ?
Lefigaro.fr/madame. - Pourquoi pensez vous que votre amendement contre la « taxe tampon », qui prévoyait de baisser à 5,5% la TVA sur les protections hygiéniques, a-t-il été refusé ?
Catherine Coutelle - La version officielle, c'est qu'on ne touchera plus à la TVA dans le cadre du budget 2016. Pourtant, avant de déposer l'amendement, j'avais reçu l'accord de la commission des finances et de la rapporteure du projet de loi de finances 2016, Valérie Rabault. J'entends bien que la réduction de la taxe entraînerait une perte de recettes de 55 millions d'euros et je ne suis pas contre les économies. Mais l'an dernier, Marisol Touraine avait fait baisser la TVA sur les préservatifs de 7% à 5,5%. Si on a modifié la TVA sur les préservatifs, on peut bien faire une exception cette fois aussi.



La députée PS de la Vienne est la présidente de la délégation des droits des femmes à l'Assemblée nationale.
Photo Alain Montaufier
Que pensez vous de la comparaison entre les tampons et la mousse à raser, tous deux taxés à 20%, avancée par le secrétaire d'État au budget, Christian Eckert ?
Il n'avait pas très bien affûté ses arguments. Lui-même a été surpris que ce sujet fasse tant réagir, il n'a jamais reçu autant de tweets suite à une proposition d'amendement ! La différence entre la mousse à raser et les tampons, c'est que les femmes ne peuvent pas s'en passer, ce n'est pas un luxe. Les hommes ont le choix de ne jamais se raser ou de se servir d'un rasoir électrique. Les règles, en revanche, vous n'y pouvez rien. Une femme ne peut pas se passer d'une protection. C'est un besoin qui concerne 14 millions de femmes.


Qu'allez-vous faire désormais ?
Je vais passer le mot à mes collègues sénatrices et sénateurs pour qu'ils déposent à nouveau l'amendement. Il faut affiner l'argumentaire en établissant des comparaisons avec d'autres produits de première nécessité. Certains, qui ont le statut de produits de première nécessité, ne sont pas bons pour la santé car très sucrés, comme les sodas et les glaces. Ils ne devraient pas être moins taxés. J'attends également un rapport de Bercy sur la taxe rose, qui compare les prix entre des produits féminins et masculins de même nature. Emmanuel Macron m'a dit qu'il s'en occuperait. Nous voulons déterminer s'il existe vraiment une taxe rose qui majore le prix des produits à destination des femmes.


À lire aussi :
Les tampons resteront taxés à 20% comme les produits de beauté
Les femmes paieraient leurs produits de beauté et d'hygiène 4% plus cher que les hommes
Comment la marathonienne de Londres a libéré le sujet des règles








inShare
Tags : règles, politique, taxe rose

http://madame.lefigaro.fr/societe/taxe-tampon-on-ne-peut-pas-comparer-les-tampons-a-la-mousse-a-raser-161015-98944

Voir les commentaires

La "taxe rose" n'existerait pas, selon un rapport du gouvernement,femmes,economie,politiques,

22 Décembre 2015, 03:21am

Publié par hugo

AccueilSociétéActu société

La "taxe rose" n'existerait pas, selon un rapport du gouvernement
la rédaction avec AFP | Le 18 décembre 2015
Partager
Un rapport gouvernemental assure que les femmes ne sont pas particulièrement visées par cette taxe, les hommes étant aussi soumis à des prix plus élevés pour le même type de produit genré.
En ce moment
Sac Constance, Hermès
Pourquoi les objets de luxe prennent-ils autant de valeur ?
Il y a d'abord eu la polémique lancée par le collectif Georgette Sand : les produits genrés féminins auraient des prix plus élevés que les produits masculins. Une « woman tax » aussi appelée « taxe rose ». Puis s'en est suivie une flopée de photos de rayon de supermarché sur les réseaux sociaux démontrant que tel déodorant était plus cher que tel autre. Pas de doute : un examen comparatif scrupuleux et objectif était nécessaire pour tirer l'affaire au clair. Le ministère de l'Économie avait alors diligenté une étude pilotée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette étude a porté sur trois familles de produits (rasoirs, déodorants et crèmes hydratantes) vendus dans 2.237 hypermarchés et 5.250 supermarchés, et sur trois types de services (déménagement, dépannage automobile et serrurerie). Résultat : la « taxe rose » n'existerait pas.


Il est impossible d'en déduire une règle générale de surcoût aux dépens d'un des sexes
Le rapport gouvernemental a été remis vendredi au Parlement, concluant donc qu'il n'y a « pas de phénomène global et avéré » de discrimination à l'encontre des femmes dans les prix de produits et services, les écarts pouvant être « alternativement défavorables aux hommes ou aux femmes ». Les hommes seraient donc victimes de surtaxation sexiste, au même titre que les femmes dans certains cas.


« Il apparaît que des différences de prix existent tour à tour » sur les produits destinés aux femmes et ceux destinés aux hommes, selon le rapport daté du 15 décembre. « Il est impossible d'en déduire une règle générale de surcoût aux dépens d'un des sexes ». « Cependant, les produits faisant l'objet de campagnes publicitaires ciblées (envers les femmes ou les hommes) sont susceptibles d'être affectés d'un surcoût, expliqué principalement par des objectifs de mercatique ».


En ce qui concerne les services étudiés, il n'y a pas non plus « d'effet "woman tax" », poursuit le rapport. Les disparités de prix constatées, fréquentes notamment chez les déménageurs et les dépanneurs, « ne peuvent être assimilées à un phénomène lié au genre ». Là encore, ces écarts « bénéficient soit aux hommes, soit aux femmes ».


Toutefois, la secrétaire d'État à la consommation Martine Pinville saisira prochainement le Conseil national de la consommation (CNC) pour qu'il étudie « les questions femmes-hommes dans les stratégies mercatiques », ont annoncé dans un communiqué Mme Pinville et Pascale Boistard, secrétaire d'État aux droits des femmes. Ces travaux, dont les résultats sont attendus « avant l'été 2016 », devront « évaluer l'existence de stéréotypes dans la présentation des produits et services », « établir les surcoûts qu'ils sont susceptibles d'engendrer » et « proposer des mesures » pour « favoriser l'accès à une information objective pour le consommateur ».


Le gouvernement a décidé « d'engager une concertation avec les acteurs » sur ce sujet, car « la segmentation des marchés en produits plus spécifiquement adressés aux femmes ou aux hommes peut soulever des questions sur l'impact de certaines pratiques de marketing différencié », précisent dans le communiqué Mmes Pinville et Boistard.


Dans un communiqué, le collectif Georgette Sand a estimé que « la taxe rose existe, même si elle n'est pas systématique ». Il a regretté que des services comme les salons de coiffure et les pressings n'aient pas été inclus dans l'étude. Le collectif a souligné que « faire face à ces surcoûts sauvages demeure plus lourd pour les femmes, qui sont payées en moyenne 27% de moins que les hommes et représentent la part très largement majoritaire du marché des produits d'hygiène et de beauté ». Une étude réalisée par le comparateur de prix MonsieurDrive.com publiée en mai 2015 assurait, elle, que les femmes payaient 4% de plus leurs produits de beauté et d'hygiène que les hommes.


À lire aussi :
Les femmes qui ont fait 2015
Les femmes paieraient leurs produits d'hygiène et de beauté 4% plus cher que les hommes
Taxe tampon : "On ne peut pas comparer les tampons à la mousse à raser"








inShare
Tags : taxe rose, sexisme, inégalités hommes-femmes

Voir les commentaires

Le voile intégral en passe d’être interdit en Afrique de l'Ouest,societe,religion,violence,

22 Décembre 2015, 03:16am

Publié par hugo

Mode Bien-être Société Recettes Bons plans Rétrospective 2015
Menu Madame
Actualité
Economie

Astro
Les carnets de la rédac
Vidéos Madame
Edition abonnés
Services
Tous les sites du Figaro
LES DERNIERS ARTICLES 5
Les nouvelles milliardaires venues d'Asie
Kerry Washington, nouvelle ambassadrice d'O.P.I
Concours de Miss : quatre lauréates, une bévue et un vol plané
Sans sucre, sans sel, sans gluten... Idées gourmandes pour un repas de fêtes zéro faute
Jane Fonda, 78 ans de vie hors norme
LES CARNETS DE LA RÉDAC 3
Rendez-vous chez Christophe
Épi... Phénomène
1er indice
AccueilSociétéActu société

Le voile intégral en passe d’être interdit en Afrique de l'Ouest
Par Hortense Nicolet | Le 18 décembre 2015
Partager
Face à la multiplication des attaques de femmes kamikazes, l'Afrique de l'Ouest a recommandé jeudi 18 décembre l'interdiction du voile intégral, une mesure sans précédent dans cette région qui compte de nombreux pays à majorité musulmane.
En ce moment
Commandez votre Fashion Food Box
Commandez votre Fashion Food Box
Réunis en sommet à Abuja, la capitale du Nigeria, les chefs d'État et de gouvernement ouest-africains se sont entendus pour prendre « des mesures appropriées visant l'interdiction de tout port vestimentaire rendant difficile l'identification des personnes », selon le communiqué final en français.


Le Congo-Brazzaville a été le premier pays à interdire le port du voile intégral début mai. Le Tchad l'a interdit sur l'ensemble de son territoire en juin, à la suite d'un double attentat-suicide à N'Djamena, attribué au groupe islamiste nigérian Boko Haram. Le Cameroun et le Niger ont pris des mesures similaires en juillet, dans certaines de leurs régions frappées par des attaques kamikazes.


Boko Haram, qui mène une insurrection dévastatrice depuis 2009, s'est fait depuis un an et demi une macabre spécialité de ces attentats pour lesquels le groupe islamiste n'hésite pas à utiliser des femmes, des adolescentes et des enfants. Les ceintures d'explosifs sont souvent déclenchées à distance, selon une responsable de l'ONU. Les attaques de Boko Haram ont touché non seulement le nord du Nigeria, mais aussi les pays voisins, le Tchad, le sud-est du Niger et le nord du Cameroun. Elles visent généralement des lieux publics, marchés, gares routières, mosquées les jours de prières, pour tuer le maximum de victimes civiles. Le dernier attentat-suicide s'est produit mercredi à Mafa, dans le nord-est du Nigeria, où quatre jeunes femmes bardées de ceinture d'explosifs dissimulées sous leurs vêtements ont attaqué un poste de contrôle. Selon un responsable local, il s'agissait de fillettes âgées de 9 à 12 ans.


« Certains ports vestimentaires qui rendent impossible l'identification des personnes concernées peuvent considérablement gêner la conduite d'actions préventives de préservation de la sécurité des personnes et des biens », notent les 15 dirigeants de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Chaque pays est invité à agir en tenant compte de ses « réalités nationales ».


Les habitants de plus en plus méfiants


L'islam est largement majoritaire dans la région du Sahel, qui traverse toute l'Afrique de l'Ouest. Le port du voile islamique diffère cependant beaucoup selon les pays. Alors qu'au Sénégal, le phénomène est resté marginal, il s'est beaucoup développé ces dernières années en Guinée, aussi bien dans la capitale Conakry qu'en province, selon les correspondants de l'AFP - ces deux pays étant très majoritairement musulmans. Au Burkina Faso (islamisé à 60%), de plus en plus de femmes sont vêtues du voile intégral dans les quartiers musulmans de Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. En Côte d'Ivoire (40% de musulmans) on aperçoit de plus en plus de femmes qui le portent, même à Abidjan, capitale assez tournée vers l'Occident. Au Niger, seules les autorités de la région de Diffa (sud-est nigérien frontalier du Nigeria), confrontée depuis février aux attaques de Boko Haram, ont interdit le port du voile intégral « pour des raisons de sécurité ». Mais le port du niqab est très marginal dans ce pays majoritairement musulman.


De plus en plus méfiants, de nombreux Nigériens se disent favorables à l'interdiction. « Avec ce qui se passe ailleurs, j'ai déjà renvoyé quelques femmes aux visages voilées de mon échoppe », a confié à l'AFP un vendeur de produits cosmétiques du Grand marché de Niamey. « Malheureusement c'est à travers elles (les femmes voilées) que ces mouvements bandits en profitent pour semer des crimes odieux envers nos populations », a déploré Adamou Idé, un écrivain nigérien. Rarissime il y a une décennie en Afrique centrale, le port du voile intégral tend à se développer aujourd'hui. Au Gabon, la police a d'ailleurs reçu instruction de renforcer les contrôles des femmes qui le portent.


(Avec AFP.)


À lire aussi :
Boko Haram : les jeunes filles kamikazes "ne savent pas" qu'elles portent des bombes
Comment les djihadistes de Boko Haram justifient l'exécution de leurs épouses forcées
Échappées de l'enfer de Boko Haram, elles reprennent le chemin de l'école








inShare
1
Tags : religion, islam, femmes voilées, Afrique, Nigeria

http://madame.lefigaro.fr/societe/le-voile-integral-en-passe-detre-interdit-pour-les-etats-de-louest-africain-181215-111424

Voir les commentaires

La France adopte une loi sur la maigreur excessive des mannequins,sante,france,

22 Décembre 2015, 03:14am

Publié par hugo

AccueilSociétéActu société

La France adopte une loi sur la maigreur excessive des mannequins
la rédaction avec AFP | Le 18 décembre 2015
Partager
Les députés français ont adopté jeudi 17 décembre une loi visant à lutter contre la maigreur excessive des mannequins, en rendant obligatoire la présentation d'un certificat médical et la mention « photo retouchée » le cas échéant.
En ce moment
Commandez votre Fashion Food Box
Commandez votre Fashion Food Box
Madame Noel
#MadameNoel : notre calendrier de l'Avent sur Instagram
Le texte adopté par les députés français ce jeudi 17 décembre stipule que l'activité de mannequin est désormais conditionnée à la délivrance d'un certificat médical. Ce dernier devra attester que « l'état de santé du mannequin, évalué notamment au regard de son indice de masse corporelle, est compatible avec l'exercice de son métier ». Toute infraction à cet article est passible de six mois d'emprisonnement et de 75.000 d'euros d'amende.


Dans sa précédente version, le texte évoquait une mesure soumettant l'activité de mannequin à un indice de masse corporelle (IMC) minimal pour lutter contre la maigreur excessive. Cette proposition n'a finalement pas été retenue pour redonner sa place au médecin du travail et élargir l'examen à d'autres paramètres : morphologie, sexe, âge, histoire alimentaire ou encore recherche d'absence de menstruation.


Un label pour les photos retouchées


Les députés ont également validé un article stipulant que les photographies de mannequins dont l'apparence corporelle a été modifiée « afin d'affiner ou d'épaissir la silhouette », doivent être accompagnées de la mention « Photographie retouchée ». Une proposition sur le délit d'incitation à la maigreur excessive, qui visait notamment les sites internet dits « pro-ana » (pro-anorexie), a été supprimée du projet de loi santé fin novembre. Cette infraction devait être passible d'un an de prison et 10.000 euros d'amende.


Mais cette proposition avait suscité une réaction hostile des professionnels et des associations de prévention et de lutte contre les troubles alimentaires. La présidente de la commission des Affaires sociales, la socialiste Catherine Lemorton, avait en outre souligné qu'une « récente étude scientifique a montré que les auteurs des sites web visés par cette disposition souffrent eux-mêmes de troubles du comportement alimentaire » et pourraient être encore plus fragilisés par une répression pénale.


Entre 30.000 et 40.000 personnes, des adolescentes dans 90% des cas, souffrent d'anorexie mentale, une des pathologies psychiatriques présentant le taux de mortalité le plus élevé.


Quand Internet réhabilite le corps normal des femmes


En images
Quand Internet réhabilite le corps normal des femmes
Quand Internet réhabilite le corps normal des femmes
Quand Internet réhabilite le corps normal des femmes
Quand Internet réhabilite le corps normal des femmes
Voir toutes les photos
À lire aussi :
Les députés contre l’interdiction d’employer des mannequins trop maigres
Cara Delevingne dénonce un milieu "horrible et dégoûtant"​
Les mannequins XXL banalisent-ils l’obésité ?








inShare
Tags : mannequin, loi, france, IMC, Anorexie, Troubles alimentaires, Santé

http://madame.lefigaro.fr/societe/la-france-adopte-une-loi-sur-la-maigreur-excessive-des-mannequins-181215-111416

Voir les commentaires

Une vidéo pour expérimenter le monde à travers les oreilles d'une personne sourde,handicape,surdite,

22 Décembre 2015, 03:09am

Publié par hugo

AccueilSociété

Une vidéo pour expérimenter le monde à travers les oreilles d'une personne sourde
Par Arièle Bonte | Le 17 décembre 2015
Partager
Rachel Kolb, une étudiante sourde de naissance, permet aux spectateurs de se mettre à sa place et de découvrir que « lire sur les lèvres » n'est pas si simple que ça.
En ce moment
Commandez votre Fashion Food Box
Commandez votre Fashion Food Box
Un jeune homme, visage sympathique ancré sur un fond rose, parle face caméra. Ambiance rassurante de bonbonnière artificielle qui coïncide bien avec son discours : un souvenir d'enfance. « Quand j’étais très jeune, probablement au jardin d’enfants ou en première année de maternelle... », commence-t-il à raconter au spectateur, le regard droit sur lui. L'élocution est bonne, ni trop rapide ni trop lente. Cet homme sait vraisemblablement bien s'exprimer. Mais au fur et à mesure que progresse son récit, le son de la vidéo se brouille, les lettres des sous-titres se désolidarisent... « J'avais ce frère beaucoup plus âgé que moi. On sortait pour la récréation… Il y avait cet autre garçon. Il devait être en CE1 ou CE2. Il avait l’habitude de nous embêter…» En gros plan, la bouche continue de bouger. Le son devient de plus en plus inaudible. Puis, le silence total.


"Peux-tu lire sur mes lèvres ?"


La scène se répète. Avec une petite fille cette fois. Elle raconte un jour d’école presque comme un autre. Une jeune femme, un barbu roux et d’autres encore viennent partager une tranche de vie et poser cette même question, qui revient alors comme un refrain : « Can you read my lips ? », « Peux-tu lire sur mes lèvres ? ». Cette question, les étrangers la posent chaque fois qu'ils rencontrent Rachel Kolb, écrit-elle dans son essai. Cette étudiante américaine de l’Université d’Oxford, en Angleterre, est née sourde. Dans cette vidéo réalisée par Little Moving Pictures, une société de production basée à San Francisco, en Californie, elle invite le spectateur à se mettre à sa place.


Grâce à ce projet filmique, les entendants peuvent expérimenter le temps de quelques minutes le quotidien d'un sourd. Et alors que les personnages et les histoires s’enchaînent, la confusion demeure.


"Un visage n'est pas un livre"


« Je suis sourde mais mon monde est entendant » explique l’ancienne étudiante de l’université de Stanford, auteure d’un essai intitulé « Voir à la vitesse du son ». Dans ce texte, qui a inspiré la vidéo, la jeune femme explique que l’expression « lire sur les lèvres » renvoie à la lecture d’un livre. Pourtant, ces deux pratiques n’ont rien à voir. « Parce que le visage d’un être humain n’est pas un livre », dit-elle. « Les gens marmonnent, parlent vite, rient fort, ont de la barbe, se cachent la bouche et ont des accents ». Des difficultés qui s'ajoutent au bruit d'un moteur dans la rue ou d'une musique dans une soirée. « Les vraies conversations ne se déroulent pas dans un studio ». Et plus vous rajoutez d’interlocuteurs, plus vous êtes largués.


Rachel Kolb avoue s’être souvent demandée pourquoi elle continuait à s’embêter à lire sur les lèvres. Surtout quand on fait la comparaison avec la langue des signes, cette manière de comuniquer avec les gestes. Une danse belle et expressive. « C’est un tout autre monde. Une véritable culture », confie l'étudiante. « Mais je sais que je veux ces deux mondes. » Parce que dans la communication, Rachel Kolb trouve ce qu'elle considère de plus merveilleux : la connexion humaine.


Découvrez la vidéo







À lire aussi :
Top 5 des vidéos qui nous ont le plus touchés en 2015
Que se passe-t-il lorsque l'on dit aux gens qu’ils sont beaux ?
La chorale de Noël des Anges de Victoria's Secret








inShare
Tags : Vu sur le web, expérience sensorielle

http://madame.lefigaro.fr/societe/video-experience-monde-oreilles-personne-sourde-171215-111411

Voir les commentaires

Michelle Obama : "On m'a déconseillé de m'inscrire à l'université parce que je suis une femme",femmes,sexisme,

22 Décembre 2015, 02:59am

Publié par hugo

AccueilSociétéActu société

Michelle Obama : "On m'a déconseillé de m'inscrire à l'université parce que je suis une femme"
Par Arièle Bonte | Le 16 décembre 2015
Partager
Diplômée de deux grandes universités américaines, la Première dame des États-Unis a pourtant été découragée de s'engager dans des études supérieures durant sa scolarité.
En ce moment
Madame Noel
#MadameNoel : notre calendrier de l'Avent sur Instagram
Michelle Obama est diplômée de l'Université de Princeton et de la faculté de droit de Harvard, deux des plus prestigieux établissements des États-Unis, synonymes d'excellence et d'élitisme. Mais la Première dame du pays aurait pu passer à côté de son impressionnant parcours académique et professionnel si elle avait écouté les (mauvais) conseils de certains de ses professeurs durant sa scolarité.


Des professeurs briseurs de rêves


Les gens étaient le plus souvent intéressés par mon frère
L'épouse de Barack Obama, en déplacement à Doha, la capitale du Qatar, en novembre dernier, a partagé ses expériences personnelles lors de la remise du prix du World Innovation Summit for Education, a rapporté le magazine américain Teen Vogue. Cet événement annuel récompense le travail d'une personnalité ou d'une équipe qui œuvre en faveur de l'éducation dans le monde.


« Quand j'étais encore une petite fille, même si j'étais vive et curieuse, et que j'avais mes propres opinions, les gens étaient le plus souvent intéressés par ce qu'avait à dire mon frère », s'est souvenue Michelle Obama. « Mes parents n'avaient pas beaucoup d'argent et ne possédaient aucun diplôme universitaire », a-t-elle ajouté avant de faire une surprenante révélation sur les propos que pouvaient tenir certains de ses professeurs. Elle n'était alors qu'une petite fille, encore pleine de rêves et d'espoir : « Je me souviens d'avoir rencontré certains enseignants qui supposaient qu'une fille comme moi ne pouvait pas être bonne élève. On m'a même dit que je ne serai jamais admise dans une prestigieuse université, et que je ne devrais même pas m'embêter à postuler. » Une logique que s'est empressée de démonter la First Lady de 51 ans. Prouvant que, même issu d'un milieu modeste, on peut réussir si on s'en donne les moyens.


Son combat pour l'éducation des filles


Les filles et l'éducation
62 millions de filles sont non scolarisées dans le monde. La moitié sont des adolescentes, révèle un rapport de l'Unesco publié en 2013.


Après avoir lancé en mars dernier son programme « Let Girls Learn », pour promouvoir l'éducation des filles à travers le monde, Michelle Obama continue son combat. Elle s'est dernièrement illustrée dans une vidéo hilarante visant à encourager - en rappant - les lycéens à s'inscrire à l'université.


Elle a également expliqué à Cosmopolitan en quoi cette cause la touchait personnement : « Ces filles ont le même potentiel que mes propres enfants, et moi-même à leur âge. Sachant que cela existe, je ne peux pas m'en détourner ». Elle a aussi insisté sur l'importance d'avoir un travail pour contredire les normes culturelles « qui préfèrent mettre les filles en valeur pour leur corps que pour leur esprit. »


Voir le clip "Got to College"







À lire aussi :
Au Moyen-Orient, Michelle Obama dénonce les "croyances culturelles" qui réduisent les femmes au silence​
Michelle Obama sans voile : la presse américaine salue "un message fort pour les femmes"​
L'histoire d'amour de Michelle et Barack Obama bientôt sur les écrans








inShare
Tags : Michelle Obama, université, sexisme, États-Unis

http://madame.lefigaro.fr/societe/on-dit-michelle-obama-ne-pas-sembeter-postuler-prestigieuse-universite-161215-111386

Voir les commentaires

Boko Haram : les jeunes filles kamikazes "ne savent pas" qu'elles portent des bombes,femmes,violence,

22 Décembre 2015, 02:56am

Publié par hugo

Mode Bien-être Société Recettes Bons plans Rétrospective 2015
Actualité

Bons Plans
Astro
Les carnets de la rédac
Vidéos Madame
Edition abonnés
Services
Tous les sites du Figaro
LES DERNIERS ARTICLES 5
Les nouvelles milliardaires venues d'Asie
Kerry Washington, nouvelle ambassadrice d'O.P.I
Concours de Miss : quatre lauréates, une bévue et un vol plané
Sans sucre, sans sel, sans gluten... Idées gourmandes pour un repas de fêtes zéro faute
Jane Fonda, 78 ans de vie hors norme
LES CARNETS DE LA RÉDAC 3
Rendez-vous chez Christophe
Épi... Phénomène
1er indice
AccueilSociétéActu société

Selon une experte de l'ONU, les jeunes filles n'ont aucune idée de ce qui les attend dans la plupart des cas.
Photo AFP
Boko Haram : les jeunes filles kamikazes "ne savent pas" qu'elles portent des bombes
Par Hortense Nicolet | Le 16 décembre 2015
Partager
Bon nombre des jeunes filles utilisées par le groupe islamiste Boko Haram pour mener des attentats-suicides au Nigeria et dans les pays voisins ne sauraient même pas qu'elles portent des explosifs, a affirmé mardi une experte de l'ONU.
En ce moment
Commandez votre Fashion Food Box
Commandez votre Fashion Food Box
Depuis plusieurs mois, les islamistes de Boko Haram ont de plus en plus recours à des kamikazes, en majorité des femmes ou des filles - parfois très jeunes -, dans le nord-est du Nigeria, fief du groupe, mais aussi au Cameroun, au Tchad et au Niger voisins.


« Bon nombre d'entre elles ne savent pas qu'on va les faire exploser », a déclaré à la presse Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, précisant que, selon les services de sécurité des pays touchés, les explosifs étaient déclenchés à distance.


« Personnellement, je doute que les enfants savent », a affirmé Mme Zerrougui, soulignant que ces kamikazes n'ont souvent pas plus de 11 ou 12 ans. « Cela veut dire qu'elles ne font pas (exploser les bombes) elles-mêmes. »


Les enfants ne sont pas seulement touchés, ils sont particulièrement ciblés
Pour Mme Zerrougui, le recours à des enfants pour perpétrer des attentats-suicides est l'une des pires manifestations du mépris croissant pour la sécurité des enfants dans des situations de conflit dans le monde. Elle cite également l'exemple des enfants soldats ou utilisés comme boucliers humains par des groupes armés tels que l'organisation État islamique ou les anti-Balaka en Centrafrique.


« Tous les ans », la situation des enfants dans les zones de conflits « empire », indique Mme Zerrougui, qui qualifie 2015 d'« année très difficile » : six conflits majeurs ont lieu dans le monde actuellement, contre un ou deux normalement, selon elle.


« Des milliers d'enfants sont tués, mutilés, les écoles attaquées et les enfants recrutés par milliers dans de nombreux endroits », a-t-elle regretté. « Les enfants ne sont pas seulement touchés, ils sont particulièrement ciblés. »


(Avec AFP.)


À lire aussi :
Les femmes kamikazes : une stratégie "pour choquer l'opinion publique"
Les femmes djihadistes, chaque jour plus nombreuses
Femme kamikaze : une nouvelle ère du djihad en France








inShare
Tags : Boko Haram, Nigeria, Enfants, ONU

http://madame.lefigaro.fr/societe/boko-haram-jeunes-kamikazes-ne-savent-pas-quelles-portent-bombes-161215-111387

Voir les commentaires

"Tous en marche", un projet pour combattre la violence envers les prostituées,femmes,violences,

22 Décembre 2015, 02:53am

Publié par hugo

AccueilSociétéActu société

Deux associations françaises se sont inspirées du modèle britannique pour lancer le projet « Tous en marche ».
Photo iStock
"Tous en marche", un projet pour combattre la violence envers les prostituées
Par Arièle Bonte | Le 16 décembre 2015
Partager
Pour combattre les violences envers les prostituées, deux associations françaises ont lancé ce mardi 15 décembre le projet « Tous en marche ! Contre les violences faites aux travailleurs/ses du sexe ». Une initiative pour les accompagner, de la formation à l'autodéfense aux démarches administratives, en passant par la sensibilisation du personnel médical ou policier.
En ce moment
Commandez votre Fashion Food Box
Commandez votre Fashion Food Box
Diffusion du signalement des agresseurs, meilleure information sur ses droits, formation à l'autodéfense, sensibilisation des policiers et professionnels de santé... Médecins du Monde et Les amis du bus des femmes, une association de prostituées, ont lancé ce mardi 15 décembre le projet « Tous en marche ! Contre les violences faites aux travailleurs/ses du sexe », deux jours avant la journée internationale de lutte contre les violences faites aux travailleurs et travailleuses du sexe jeudi 17 décembre.


L'initiative a pour but de combattre les violences à l'encontre des personnes prostituées, « une des catégories de la population les plus exposées aux violences de toutes sortes », ont souligné les deux organisations.


Peu de femmes osent porter plainte


Les prostituées peuvent subir l'enfer à coups d'insultes, viols, vols, meurtres... mais aussi des discriminations et violences plus institutionnelles, liées à leur situation sociale et administrative souvent précaire. Nombre d'entre elles sont en effet étrangères, en situation irrégulière, et ne parlant pas le français, a expliqué Jeannine Rochefort, déléguée régionale de Médecins Du Monde en Ile-de-France.


Les violences sont encore renforcées par le fait qu'elles osent rarement porter plainte, a rappelé France Arnould, directrice des Amis du bus des femmes. Raisons évoquées de ce silence : le fatalisme, la crainte d'être placée en centre de rétention administrative, la longueur des procédures judiciaires, le sentiment de perdre son temps mais aussi la peur de révéler leur activité à leurs proches ou à leur propriétaire. « Les violences sont très largement les conséquences des conditions d'exercice de la prostitution », a confirmé Sarah-Marie Maffesoli, en charge du projet.


La mise en place d'un système d'alerte


« Tous en marche ! Contre les violences faites aux travailleurs/ses du sexe » vise d'abord à « renforcer les capacités des prostitués à prévenir les violences ». Les deux associations se sont inspirées du modèle britannique avec la mise en place d'un système d'alerte qui permet, via un site Internet, de signaler les descriptions d'agresseurs, les numéros d'immatriculation des voitures ou les numéros de portables. L'objectif ? Alerter rapidement toute la communauté, et éventuellement la police, de manière anonyme ou non. Plus de la moitié des agressions commises contre les prostitués le sont par des agresseurs en série, rappellent les deux associations.


Sensibiliser les professionnels


Le projet prévoit la mise en place de « référentes » pour favoriser la circulation d'informations et l'organisation de formations à l'autodéfense. Il permettra également un meilleur accès aux soins des victimes d'agressions à travers la sensibilisation des professionnels de santé, qui doivent établir des certificats médicaux. Mais aussi des forces de l'ordre, afin de garantir un accès aux droits, des avocats et des interprètes, qui jugent souvent « négativement » leur activité.


D'une durée de trois ans, le projet sera « pilote en Île-de-France », avec à terme, la diffusion des bonnes pratiques au niveau national, a précisé Sarah-Marie Mafessoli.


(Avec AFP.)


À lire aussi :
"Elles", le livre qui donne la parole aux prostituées
Karla, enfant prostituée au Mexique, raconte l'enfer
Quand les actrices hollywoodiennes s’opposent à la dépénalisation de la prostitution








inShare
Tags : Prostitution, violences faites aux femmes

http://madame.lefigaro.fr/societe/tous-en-marche-un-projet-contre-violence-prostituees-161215-111384

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>