Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

sexisme

« La Casa de Papel » : la pression des actrices pour modifier des dialogues jugés sexistes,femmes,sexismes

11 Mars 2020, 00:42am

Publié par hugo

 « La Casa de Papel » : la pression des actrices pour modifier des dialogues jugés sexistes
Publié le 9 mars 2020 à 18h07
Itziar Ituño à Madrid, le 25 mars 2019. © Eduardo Parra/WireImage
Itziar Ituño – Lisbonne dans « La Casa de Papel » - a confié que les actrices de la série ont fait modifier les passages sexistes du script. Une démarche applaudie par les scénaristes de la série.
Dans une interview au « Parisien », le 5 mars dernier, la comédienne et chanteuse Itziar Ituño a raconté comment elle et ses partenaires féminines ont changé les dialogues de la série. « Nous nous sommes réunies avec les actrices de la série, et nous avons donné chacune notre point de vue sur le scénario, et nous avons décidé d’en parler avec les scénaristes pour qu’ils modifient certains détails du script », a-t-elle expliqué. « Il n’était pas question qu’une série autant suivie soit en retard sur les questions de lutte pour l’égalité », a martelé Itziar Ituño.
Un engagement salué par les scénaristes
La démarche des actrices a beaucoup aidé les scénaristes de « La Casa de Papel ». Itziar Ituño a révélé que leurs remarques avaient été bien reçues par l’équipe de la série. « Les scénaristes nous ont beaucoup remerciées et nous ont dit ‘’S’il vous plaît alertez-nous sur chaque point que vous avez remarqué, car nous sommes majoritairement des hommes et très souvent nous ne sommes pas conscients de tout cela’’ », a témoigné Itziar Ituño.
Engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, Itziar Ituño s’est alliée à la chanteuse basque Anne Etchegoyen pour écrire la chanson « Non es no » (« Non c’est non »), dévoilée le 17 janvier dernier sur Youtube. Dans « Le Parisien », elle a fait le parallèle entre le sexisme dans le cinéma et dans la musique (l’actrice participe à 3 groupes de musique). « Dans la musique et le cinéma, ce sont des hommes qui décident, mais c’est un problème dans toute la société. Les femmes doivent toujours se battre pour leur espace de pouvoir », ont reconnu l’actrice espagnole et la chanteuse basque Anne Etchegoyen.
Un titre contre les violences faites aux femmes
La chanson « Non c’est non », postée le 17 janvier sur Youtube, avait révélé des paroles résolument féministes. « Femmes de loi, barmaid ou chanteuse, femmes nous sommes nées. Qu’on soit en robe, en pantalon, bière à la main, tu nous dois le respect. Je te le dis encore et encore, non c’est non ! », avait revendiqué l’actrice de 45 ans. Écrite en 2019, « Non c’est non » fait écho au viol en réunion d’une jeune femme de 18 ans lors des fêtes de Pampelune, en Espagne, en juillet 2016. Condamné en 2018, le groupe d’agresseurs, autoproclamé « La Manada » (« la Meute »), avait d’abord été condamné pour « agressions sexuelles ». Une première condamnation qui avait entraîné de nombreuses manifestations féministes dans le pays.
Un témoignage de plus de l’engagement d’Itziar Ituño, dont le personnage de Raquel dans « La Casa de Papel », victime de violences conjugales, fuyait déjà un conjoint violent.

https://www.elle.fr/Societe/News/La-Casa-de-Papel-la-pression-des-actrices-pour-modifier-des-dialogues-juges-sexistes-3861317

Voir les commentaires

Sexisme en France : le HCE publie un deuxième état des lieux,femmes,feminisme,

6 Mars 2020, 05:52am

Publié par hugo

 4 mars 2020
France \ Politique
Sexisme en France : le HCE publie un deuxième état des lieux
 
Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes a publié, le 2 mars, son deuxième rapport annuel sur le sexisme en France, et en particulier dans le monde du travail, des médias et de la politique. Le document est désormais entre les mains de Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, qui a assuré que le  gouvernement poursuivra « les efforts engagés »
144 pages et 32 recommandations : voilà ce que contient le rapport édifiant du Haut Conseil à l’Égalité (HCE) sur le sexisme en France, rendu public lundi 2 mars et remis à Marlène Schiappa. « Jamais autant qu’en 2019, le mot sexisme et, plus largement, l’expression violences sexistes et sexuelles n’ont été utilisées», constate le HCE, qui rappelle que « 99 % des femmes disent avoir été victimes d’un acte ou commentaire sexiste en 2019». Pour ce deuxième état des lieux, le HCE s’est penché sur trois domaines de la vie publique en particulier : le sexisme dans le milieu du travail, le sexisme dans les médias et le sexisme dans la vie politique. 
Le monde du travail : un « haut lieu de sexisme » 
Selon le HCE, la « prévalence du sexisme demeure très importante» dans le monde du travail : en 2016, 80 % des femmes considéraient qu’elles étaient régulièrement confrontées à des attitudes ou décisions sexistes dans la sphère de l’entreprise. Plus largement, 60 % des Européennes ont déclaré en 2019 avoir déjà été victimes de violences sexistes ou sexuelles au moins une fois dans leur carrière. 
Le HCE cite également le milieu universitaire et les grandes écoles, un « bastion viriliste où règne une forme d’institutionnalisation du sexisme qui fonctionne comme rite intégrateur» : 63 % des femmes déclarent ainsi avoir déjà été victimes ou témoins de violences sexistes ou sexuelles sur leur campus et 10 % victimes d’agressions sexuelles, selon le rapport. 
Parmi les 32 recommandations émises par le HCE, 12 concernent le milieu professionnel. Le rapport préconise notamment de « favoriser une orientation scolaire et professionnelle sans stéréotypes de sexe», de « rendre obligatoire la prévention et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail » et d’« inciter les entreprises à faire connaître la nature et le nombre des sanctions en cas de violences sexistes et sexuelles». 
La télé-réalité pointée du doigt
Autre domaine jugé particulièrement sexiste par le HCE : les médias, qui laissent trop peu de place aux femmes. En 2019, leur part à la télévision n’a été que de 42 %, selon le rapport, et de seulement 29 % en heure de grande écoute. 
La télé-réalité est particulièrement pointée du doigt : considérée comme une « grande pourvoyeuse de sexisme», ces émissions de divertissement sont accusées de mettre en scène des «traits de caractère et assignation à des tâches et rôles stéréotypés», une «sexualisation très présente et guidée par la recherche du «male gaze»(1) » et des «procédés de dénigrement et de « clash » qui  tournent  à plein». Un constat partagé par Marlène  Schiappa : lors de la conférence de presse organisée à cette occasion le 2 mars, la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a mis l’accent sur la « rivalité entre les femmes» représentée dans ces programmes. « Alors que nous essayons de défendre un sentiment de sororité […] un certain nombre d’émissions mettent en scène cette rivalité et ce fameux «crêpage de chignon» », a-t-elle déploré. 
« L’urgence est donc de poursuivre les efforts vers la parité à tous les niveaux» estime le  HCE, qui invite notamment le CSA à renforcer sa lutte contre le sexisme dans les médias, et en particulier dans la télé-réalité.
Le milieu politique : « bastion  du sexisme »
Malgré des « avancées remarquables de la parité grâce aux contraintes légales», il y a encore du chemin à faire en matière d’égalité parfaite entre les femmes et les hommes dans la sphère politique, selon le HCE. Un milieu où les femmes sont souvent confrontées à des violences sexistes et sexuelles  : « les violences sexistes et sexuelles au sein d’un parti politique sont avant tout un moyen de s’assurer le pouvoir et de fragiliser les parcours politiques des femmes […] Il s’agit de remettre les femmes à leur place et leur place, c’est celle du corps à disposition des hommes », a expliqué Sandrine Rousseau, présidente de l’association Parler, lors de la conférence. «La haute autorité à la transparence pour la vie publique doit être en mesure d’enquêter sur les violences sexuelles et de saisir la justice », a-t-elle ajouté. 
Concernant les postes à responsabilité, là encore, ils sont majoritairement occupés par les hommes : en France, 84 % des maires et 92 % des président.es d’intercommunalité sont des hommes. Le HCE souhaite ainsi des que « règles  paritaires » soient mises en place dans les communes ainsi que dans les exécutifs locaux et intercommunaux.
Si Marlène Schiappa a assuré partager un grand nombre des constats et recommandations émises par le rapport, elle a par ailleurs fait savoir qu’elle avait observé un « tournant» ces dernières années – et notamment depuis le mouvement #Metoo.  « J’ai le sentiment que nous sommes au bord de quelque chose […] J’ai l’impression qu’il y a un réveil et que la parole des femmes est enfin entendue », a-t-elle expliqué à l’issue de la conférence. Le rapport sera ainsi présenté lors du prochain Conseil des ministres, afin de « poursuivre les efforts engagés ».
Priscillia Gaudan 50 – 50 magazine
1 : “Regard masculin” en anglais
 print


Étiquettes : France Médias Parité Politique Sexisme Stéréotypes Violences
https://www.50-50magazine.fr/2020/03/04/sexisme-en-france-le-hce-publie-un-deuxieme-etat-des-lieux/

Voir les commentaires

Le Haut conseil à l'égalité épingle la télé-réalité française, "grande pourvoyeuse de sexisme",femmes,sexisme,

3 Mars 2020, 02:54am

Publié par hugo

 Le Haut conseil à l'égalité épingle la télé-réalité française, "grande pourvoyeuse de sexisme"
Par Juliette Hochberg Publié le 02/03/2020 à 13:04
Partager
Dans son rapport annuel, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes pointe du doigt le sexisme inhérent à la télé-réalité française, et ce, quelque soit la chaîne qui la diffuse. Les femmes y sont sexualisées, stéréotypées et dénigrées, selon l'instance.
La mécanique des programmes de télé-réalité encouragent les disputes musclées, véhiculent une "culture du clash" et un "idéal de virilité". Ce sont les expressions de la docteure en sociologie Nathalie Nadaud-Albertini, citée dans le rapport sur l’état du sexisme en France en 2019 du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), rendu public ce lundi 2 mars.
"Les Marseillais", "Les Anges" et "Koh-Lanta", des programmes jugés sexistes
Pour ce nouveau rapport, l'instance a pris le parti de traiter, entre autres, l'image des femmes dans les émissions de divertissement. Les télé-réalités notamment, car elles sont les programmes de divertissement les plus visionnés.
Les Marseillais vs le reste du monde (W9), les Anges de la télé-réalité (NRJ12) et Koh-Lanta (TF1) : les membres du HCE ont visionné une vingtaine d'épisodes de ces trois programmes, diffusés sur trois chaînes différentes. Conclusion ? "La télé réalité est une grande pourvoyeuse de sexisme."
Une culture du clash qui paie
Pourquoi ? D'abord, pour ces clashs à répétition, qui engendrent inévitablement des insultes sexistes, et encouragent les candidates à se dénigrer entre elles. Et quand il s'agit de disputes avec des hommes, ou alors, des compétitions sportives, celles-ci sont carrément disponibles.
Pour faire de l'audience, la télé-réalité fonctionne au clash, productions et candidats le savent bien. Les clashs, qui deviennent viraux, offrent une visibilité, et, par extension, plus de popularité sur les réseaux sociaux, et enfin, plus de potentiels acheteurs sur leurs partenariats rémunérés sur les réseaux sociaux.
La vidéo du jour :
Les femmes devraient être soit mères, soit bimbos, en tous cas stupides
Ensuite, pour la représentation stéréotypée et "caricaturale" des candidates femmes. Elles sont présentées de deux manières : soit "bimbo", soit "partenaire idéale", depuis qu'elles sont trentenaires et que leurs maternités sont exposées au public qui a grandi avec elles, sous forme de programmes de télé-réalité dédiés et en ligne (Manon + Julien = bébé fraté ; Carla + Kévin = bébé Ruby ; Jessica + Thibaud = bébé Maylone sur 6play, et Maman et célèbres ou JLC Family sur myTF1).
La maternité est désormais représentée comme un "gage de sagesse", pour le HCE, qui désexualise. Tandis que celles cataloguées "bimbo" sont hypersexualisées.
Dans chaque épisode des deux programmes étudiés par l'instance, elles apparaissent au moins une fois partiellement dénudées et "sont fréquemment montrées dans des tenues n’étant pas en adéquation avec la situation, par exemple en peignoir transparent et talons aiguilles au petit-déjeuner, dans les parties communes de la maison", pointe le rapport.
Lire aussi :
Doit-on s'inquiéter des clichés amoureux véhiculés par la télé-réalité ?
Pourquoi regarde t-on (encore) la télé-réalité ?
Les femmes sont aussi souvent présentées comme stupides. "Carla, je l’aime beaucoup mais quand elle fait le test de culture G, j’ai envie de me mettre sous la terre", dit son conjoint Kévin, dans l'un des épisodes des Marseillais vs le reste du monde (W9) visionné par le conseil. Il ajoute, renforçant un cliché millénaire : "Heureusement qu’elle fait pas les comptes à la maison, sinon on serait dans la merde."
Les hommes surreprésentés, même quand ils ne sont pas à l'écran
Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes dénonce aussi une surreprésentation des protagonistes masculins, sinon une sous-représentation des femmes. Car même quand celles-ci sont à l'écran, c'est d'hommes dont il s'agit. "Il n’y a pas un épisode dans lequel deux candidates qui parlent ensemble, n’évoquent pas un candidat", note après visionnage le HCE, à propos de ces émissions focalisées sur les histoires de cœur et de rupture.
Le HCE invite alors le Conseil Supérieur de l'audiovisuel (CSA) d'imposer à chaque chaîne de progresser annuellement, "à la fois sur la présence des femmes à l’antenne par type de vecteur et heure d’audience, mais aussi sur la diminution des stéréotypes dans leurs programmes".
Lire aussi :
Le maillot de bain d'une candidate de Koh Lanta rappelle à certains que les femmes ont des fesses
Espagne : une candidate de télé-réalité forcée par la production à regarder l'agression sexuelle qu'elle a subie
Partager
Dernières News
 
Limoges : un couple mis en examen après la mort de leur nourrisson victime de violences
 
Sibeth Ndiaye : "J’ai envie de transmettre même

https://www.marieclaire.fr/le-haut-conseil-a-l-egalite-epingle-la-tele-realite-francaise-grande-pourvoyeuse-de-sexisme,1340185.asp

Voir les commentaires

Petit Manuel d'autodéfense humoristique face aux sexistes,femmes,feminisme,sexisme,livres,

21 Février 2020, 13:16pm

Publié par hugo

Résumé
LE petit livre pour enfin avoir le dernier mot face aux sexistes !
Un petit manuel de survie haut en couleurs pour savoir se défendre en toute situation et rire un bon coup. Parce que l'humour est souvent la solution pour désarmer les sexistes de haut vol !
Retrouvez des super punchlines, des QCM, des astuces, des citations et des fun facts :
Test : votre interlocuteur est-il vraiment sexiste ?
Situation :
Un homme vous demande de faire sa lessive
Contexte :
Vous êtes sa femme de ménage >> Pas sexiste
Vous êtes son cardiologue >> Sexiste
*
Les punchlines
– T'as tes règles ou quoi ?
– Oui, depuis l'âge de 13 ans, et toi ?

https://livre.fnac.com/a13650153/BEN-IFRAH-Petit-Manuel-d-autodefense-humoristique-face-aux-sexistes

Voir les commentaires

Césars 2020 : le bateau prend l'eau,

19 Février 2020, 13:36pm

Publié par hugo

 
 Césars 2020 : le bateau prend l'eau
 
 

Césars 2020 : le bateau prend l'eau - © Tous droits réservés
 
Une chronique de Sophie Mincke
 
"Coup de théâtre", "fronde sans précédent", "vent de révolte" ; une chose est sûre, la crise qui secoue l’Académie des Césars aura fait du bruit dans le petit monde du cinéma. La démission collective de la direction sonne ainsi le glas de l’ère Alain Terzian, qui aura tenu 17 ans (de 2003 à 2020) à la tête de l’institution.
Récit d’un naufrage (attendu)
C’est de la vision, une adéquation avec son époque et la volonté sincère de faire bouger les lignes qui aura cruellement manqué, en ce début d’année, à M. Terzian, président indéboulonnable des Césars. L’institution, en crise depuis un mois, a été lourdement remise en question, notamment à cause du manque effarant de transparence sur sa gouvernance, du vieillissement de ses membres, sans compter les nombreuses critiques visant sa gestion autocratique.
Le 13 janvier 2020, la veille du dîner des Révélations des Césars, soirée au cours de laquelle les jeunes talents sont parrainés ou marrainés par de grands noms du cinéma français. Jean-Christophe Folly (l’Angle mort) et Amadou Mbow (Atlantique), tous deux candidats aux nominations pour les Césars du meilleur espoir masculin, se sont vu refuser les marraines qu’ils s’étaient choisis, respectivement Virginie Despentes et Claire Denis, sans explication. C’est la SRF (la Société des Réalisateurs Français) qui a dénoncé la mise de côté arbitraire de l’écrivaine et de la réalisatrice, en alertant notamment sur la manœuvre de Terzian, jugée discriminatoire.
►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe
Dans un communiqué, l’Académie a présenté ses excuses (mais pas d’explications), se disant "surprise d’avoir froissée certaines personnalités au cours du processus d’invitation des marraines et parrains pour les révélations". Compte tenu du contexte, la réaction est faible et la prise de conscience quant aux enjeux est tout simplement inexistante.
C’est de la vision, une adéquation avec son époque et la volonté sincère de faire bouger les lignes qui aura cruellement manqué, en ce début d’année, à M. Terzian
 
Hommes sweet hommes
Quels sont les pourcentages hommes – femmes au sein des Césars ? Le collège des 4700 votants est composé à 65% d’hommes, soit 35% de femmes. Le Conseil d’Administration et ses 47 membres compte 71,5% de compères masculins pour seulement 28.5% de femmes. Cerise sur le gâteau, l’APC (l’Association de Promotion du Cinéma) totalise quant à elle 83% de mâles. Ces résultats pourraient être affinés par le prisme de l’âge ou encore de la diversité…
Alain Terzian, fort de ces 17 années de règne et sentant le vent tourner, a réagi en promettant d’établir la parité d’ici un an. Il espérait ainsi montrer patte blanche et prouver qu’il est enclin au changement. Cette ultime tentative ne suffira cependant pas à apaiser les colères et, le lendemain, le 10 février 2020, près de 400 professionnel.le.s du cinéma signent une tribune qui récapitule et dénonce les multiples déboires que connait l’institution (l’opacité, la cooptation malsaine).
Il y a dans ce texte une volonté réelle de faire bouger les choses, une aspiration au changement, au renouvellement. À la démocratie somme toute. Alain Terzian aura probablement fait tout ce qui était en son pouvoir pour maintenir son hégémonie intacte. C’était sans compter la décision de la direction dans son ensemble de céder à la pression, au poids des critiques qui fusaient de toutes parts et de présenter, dans un communiqué sommaire, sa démission collective jeudi dernier. Annonçant par là même, la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire au lendemain de la 45e cérémonie des Césars ayant pour but d’élire une nouvelle direction pour l’Académie.
Il y a dans ce texte une volonté réelle de faire bouger les choses, une aspiration au changement, au renouvellement. À la démocratie somme toute
Et les nommé.e.s sont…
La direction ayant présenté sa démission, preuve si l’on peut dire d’un manquement professionnel, il paraît logique de s’attendre à ce que la liste des nommé.e.s tombent elle aussi, ou qu’elle connaisse l’une ou l’autre éventuelle modification. Mais que nenni.
Le film de Roman Polanski, insolemment intitulé "J’accuse", culmine toujours en tête de liste avec ses douze nominations. Maigre compensation, on peut toujours se dire que l’Académie et à travers elle, le cinéma français, plusieurs fois accusé de protéger Polanski, s’est abîmée toute seule et a été la cause de son propre naufrage.
►►► Pour recevoir les informations des Grenades via notre newsletter, n'hésitez pas à vous inscrire ici
Il faudra encore attendre pour que soit totalement résorbé l’écart entre les femmes et les hommes. Rappelons que pour cette 45e cérémonie, les grandes catégories des Césars comme "le meilleur film" ou "la meilleure réalisation" sont encore d’immenses territoires dominés par le masculin et où seule une femme est nommée (contre six hommes) ; tandis que dans la catégorie "meilleur adaptation" et "meilleur film étranger", il n’y en a aucune.
Nul besoin d’attendre le 28 février et la soirée officielle pour révéler que les grands perdants de la Cérémonie 2020 des Césars seront la diversité et l’égalité.
Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

 https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_cesars-2020-le-bateau-prend-l-eau?id=10433541

Voir les commentaires

Une pompière se fait licencier pour avoir été "trop provocante" sur Instagram,femmes,sexisme

9 Février 2020, 03:45am

Publié par hugo

 Une pompière se fait licencier pour avoir été "trop provocante" sur Instagram
207Partages
Partager sur Facebook
 
 
 
Le compte Instagram de Presley Pritchard.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Lundi 03 Février 2020

Elle ne faisait que tenir un compte Instagram consacré à l'une de ses grandes passions - le fitness. Mais pour avoir été jugée "trop provocante" sur ses réseaux sociaux, une pompière américaine a été (purement et simplement) licenciée. Affligeant.
A lire aussi
 
News essentielles
Elle dessine un kamasutra lesbien : Instagram la censure
 
News essentielles
Violences conjugales : les artistes se mobilisent pour...
 
News essentielles
Sur Instagram, les influenceuses dévoilent le sang de...
Presley Pritchard vit dans le Colorado, où elle exerce un métier qui lui tient à coeur : pompière. En parallèle de cette vie mouvementée, elle tient également un compte Instagram suivi par des dizaines de milliers de followers. Du côté de @presleykp.fit, l'internaute ravit donc ses 142 000 fans à grands coups de vidéos athlétiques et de postures badass. Un peu trop d'ailleurs, si l'on en croit son patron. Car son assurance déplaît fortement à son employeur. Si bien que ce dernier l'a finalement renvoyée. Motif ? Ses photos seraient trop "provocatrices"...
Un flagrant délit de sexisme, à en croire la principale concernée. Et surtout, un sérieux cas de licenciement abusif. Car dans quelle mesure son attitude de sportive, qui porte des débardeurs et des leggings, serait-elle antinomique à sa profession ? La jeune américaine de 27 ans se pose sérieusement la question. Et c'est pour cela qu'elle a décidé de porter plainte à l'encontre de son ancien employeur. Et compte bien éclaircir les choses.

Un sexisme affligeant
 
L'un des motifs de ce licenciement ? Avoir posté sur son compte Instagram des photos de sa personne en posture fitness, mais dans son uniforme de pompière. Une attitude jugée déplacée par son ancien employeur. Or, assure-t-elle aujourd'hui au magazine Vice, Pritchard demandait (et obtenait) régulièrement l'autorisation de poster de tels clichés, après en avoir informé ses supérieurs. Elle aurait même flouté le logo de son uniforme à plusieurs reprises, après demande des responsables de sa caserne - le Evergreen Fire District. Mais il faut croire que le "contenu offensant" varie selon les sexes.

Certains collègues de Presley Pritchard, détaille cette dernière, n'hésitent effectivement pas à poster des photos d'eux en uniforme, torses-nus. Des clichés qui ne provoquent pas la moindre réprimande. A l'inverse, alors qu'elle était encore pompière, son département aurait exigé d'elle qu'elle délaisse ses oripeaux pour le pantalon d'un uniforme masculin. Comprendre, des vêtements qui ne mettraient pas trop en valeur ses formes....
"Suis-je censée laisser mes fesses à la maison ?", s'offusque-t-elle en retour du côté du média américain. Une punchline qui fait rire jaune.
Car désormais, Pritchard souhaite libérer la parole, et n'hésite pas à dénoncer l'hypocrisie d'un milieu, qui se pare d'une fantasmagorie très marketing ("Ces calendriers des pompiers sexy") uniquement destinée à servir l'intérêt des hommes. Face aux remarques discriminatoires que l'employée a pu subir, les soutiens furent effectivement rares. En partie car la vingtenaire était l'une des seules femmes de sa caserne.
"Je ne savais pas à quel point le [sexisme] était courant parce que je n'avais personne à qui parler quand je traversais toutes ces épreuves", poursuit-elle. Quelques mois après son licenciement (en août dernier), la sportive n'hésite donc pas à tacler les failles d'une procédure qu'elle juge absurde (son patron aurait exigé d'elle qu'elle supprime ses photos fitness "alors qu'une politique standard des médias sociaux n'a jamais été communiquée au personnel", précise son avocat), mais aussi tout un système de discriminations indissociables de cette profession.
"Je reçois chaque jour des messages de filles qui me disent : 'Je suis harcelée au quotidien', tous mes collègues disent qu'ils ne pensent pas que je peux faire correctement mon travail, ils se moquent toujours de moi, me font des remarques sur l'apparence de mes fesses dans mon uniforme", relate-t-elle en ce sens à Vice. Au magazine, elle l'affirme encore haut et fort : "J'ai la peau dure". Il en faut plus pour la faire taire. Des médias aux réseaux sociaux, Presley Pritchard ne cesse de faire entendre son indignation.
"Ce message s'adresse à toutes les femmes qui font leur travail jour après jour. Vous a-t-on déjà demandé pourquoi vous portez du maquillage en uniforme ? Ou pourquoi vous vous brossez les cheveux ? Vous a-t-on dit que vous étiez trop 'virile', 'trop ​​maigre', 'trop ​​petite' ou 'trop provocatrice' à cause de vos courbes ? Si vous êtes une femme dans ce milieu, vous serez ridiculisée. On va se moquer de vous, on va mal vous parler, vous juger", déplore-t-elle encore sur Instagram. Avant de conclure, de façon salutaire : "Mais ne ce cédez pas. Ne vous découragez pas. Ne jetez pas l'éponge. Continuez de briller, d'inspirer et de faire la différence". Des mots qui boostent comme une bonne séance de fitness.
Buzz News essentielles Société corps sexisme Etats-Unis Instagram réseaux sociaux
À voir
Aussi

https://www.terrafemina.com/article/sexisme-cette-pompiere-se-fait-virer-pour-avoir-ete-trop-provocatrice_a352324/1

Voir les commentaires

"Présidente" : le Larousse scandalise avec une magnifique pépite sexiste,femmes,feminisme

9 Février 2020, 03:34am

Publié par hugo

"Présidente" : le Larousse scandalise avec une magnifique pépite sexiste
388Partages
Partager sur Facebook
Le dictionnaire n'est pas dépourvu de "pépites sexistes"...
 
Par Clément Arbrun
Publié le Jeudi 06 Février 2020

Les mots ont du sens et, plus que tout, ils ont un pouvoir : ils reflètent et façonnent la société, tout comme ses (r)évolutions. C'est pour cela qu'un dictionnaire est si important. Hélas, ses définitions laissent parfois à désirer...
A lire aussi
 
News essentielles
Donald Trump, Alain Finkielkraut, Yann Moix : les 10...
 
News essentielles
Pépite Sexiste, le compte Twitter qui débusque le...
 
News essentielles
Des photos d'amour magnifiques pour contrer les haineux...
Notre langue est parcourue de mots bien misogynes. C'est pour cela que certaines érudites n'hésitent pas en faire des dictionnaires pour le démontrer, comme l'autrice et lexicographe Marie Deveaux et son salutaire Balance ton mot !. Mais parfois, bien plus pernicieux, ce sexisme-là envahit les définitions-mêmes du dico. Des discriminations "en sous-marin" qu'a récemment fustigé l'excellent compte Twitter Pépite Sexiste, qui a pour habitude de recenser les plus beaux flagrants délits de pensée réac', de ceux qui inondent notre société (dans la pub, l'administration, les magasins). Et la pépite sexiste en question est de taille. On la trouve dans les pages du dictionnaire Larousse.
Quand on cherche dans la version numérique de l'ouvrage la définition du mot "Présidente", on tombe effectivement sur une bien étrange description : est présidente "la femme du président". Ah ! Une évocation aussi erronée (car c'est tout simplement faux) que macho à souhait. Relayée par le compte aux 54 000 abonné·es, elle n'a pas manqué de faire réagir les internautes.
 
Le poids des mots
 
"Vous pourriez mettre cette capture d'écran en illustration de la définition de 'sexisme'", a ironisé Pépite Sexiste en interpellant directement le compte de Larousse France. Une belle répartie qui ne fut pas sans suite.
 
Dans les commentaires, une internaute vigilante fait remarquer que le mot "Boulangère" a lui aussi subi le même sort. Selon le dictionnaire, est donc boulangère "la femme du boulanger". Soit le titre d'un joli Marcel Pagnol s'il en est, mais certainement pas une définition correcte du terme. "Du coup pour eux un infirmier c'est le mari d'une infirmière ?", s'amuse une autre voix anonyme. A croire que l'on pourrait continuer comme ça encore longtemps. En attendant, lectrices et lecteurs interloqués envoient déjà des demandes de rectification aux responsables de l'ouvrage.
Alors que les chargé·es de communication de Larousse n'ont pas encore daigné répondre à ces nombreuses interrogations, certaines internautes questionnent le pourquoi d'une telle définition au vu du contenu proposé dans le reste du dictionnaire. Effectivement, l'entrée "Président" figurant au sein de la version numérique de l'ouvrage pose quant à elle moins de soucis, puisqu'elle s'affiche ainsi : "Président, Présidente". Est président ou présidente "la personne qui préside une assemblée, une réunion, un tribunal", ou bénéficie du "titre du chef de l'Etat dans une république".
Et autant dire que des présidentes, il y en a. Alors que vous êtes 71 % de Français à souhaiter une femme présidente de la République, les exemples de dirigeantes ne manquent pas à travers le monde, de Kolinda Grabar-Kitarovic, présidente de la République de Croatie, à Hilda Heine (Président de la République des Îles Marshall) en passant par Tsai Ing-wen, à la tête de la Chine (nom officiel de Taïwan) depuis le mois de mai 2016. Une réalité que semble éluder le Larousse avec cette fâcheuse erreur. Hélas, cette "boulette" en dit long sur le sexisme intériorisé dont font état bien des dictionnaires.
Car on aurait tort, appuie la linguiste Laélia Véron, de considérer ces ouvrages de référence comme des exemples de neutralité. Des définitions proposées aux choix des entrées en passant par celui des exemples, même les plus prestigieux opus qui habitent nos bibliothèques - comme ceux d'Oxford - sombrent bien souvent dans la plus malheureuse des misogynies. D'où l'importance de révéler ces "pépites" disséminées un peu partout...
Société News essentielles Buzz réseaux sociaux france twitter sexisme scandale
À voir
Aussi
Contenus sponsorisés
Les dossiers

https://www.terrafemina.com/article/presidente-le-dictionnaire-larousse-fait-un-bad-buzz-avec-une-definition-sexiste_a352375/1?fbclid=IwAR0EKw559XrBis0ZgeRplgO-nCOBvlanaNIjLGBlCPH4HZiHVreGUUE28xU

Voir les commentaires

Violences sexuelles: M. Schiappa salue les sportives qui témoignent,femmes,violences

3 Février 2020, 02:19am

Publié par hugo

 
30 janvier 2020
Brèves
Violences sexuelles: M. Schiappa salue les sportives qui témoignent
 
Marlène Schiappa adresse son soutien sans réserve à ces femmes. Elle rappelle que, depuis 2018, la loi protège mieux les jeunes femmes face aux violences sexuelles: le fait d’être âgée de moins de 15 ans caractérise désormais une contrainte morale donc un viol. Par ailleurs le délai de prescription a été allongé et les victimes de crimes sexuels commis lorsqu’elles étaient mineures ont désormais trente ans après leur majorité pour déposer plainte. Seul un juge est habilité à dire s’il y a prescription ou non. Les femmes qui le souhaitent peuvent signaler les faits à la police via arrêtonslesviolences.gouv.fr.
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est une priorité de l’opération Sport féminin lancée le 28 janvier […]. Dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Marlène Schiappa a défendu l’entrée du mot « emprise » dans la loi afin de caractériser ces phénomènes d’ascendances d’une personne sur une autre, procédé hélas courant des violences sexistes et sexuelles.
Secrétariat d’État chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations
Photo: Une du journal L’Equipe du 29 janvier 2020
 Imprimer cet article


https://www.50-50magazine.fr/2020/01/30/violences-sexuelles-m-schiappa-salue-les-sportives-qui-temoignent/?fbclid=IwAR2kDPzlIms6khr0_tTGp6GNuHCDGGXAKde3dXo6dSQWWBLWD_ai08-kThA

Voir les commentaires

« Je me suis sentie humiliée » : à cause de son décolleté, une femme se voit refuser l’accès à son avion,femmes,sexisme,

3 Février 2020, 02:10am

Publié par hugo

« Je me suis sentie humiliée » : à cause de son décolleté, une femme se voit refuser l’accès à son avion
Publié le 31 janvier 2020 à 10h13
Image d'illustration. ©Istock
Le 13 janvier dernier, une passagère de la compagnie américaine United Airlines s’est vu refuser l’accès à l’embarquement par un membre de l’équipage à cause de son décolleté. Un comportement sexiste qu’elle a signalé sur son compte Facebook.
Elle est en colère. Andrea Worldwide, une passagère de la compagnie United Airlines a dénoncé, dans un post Facebook, le comportement sexiste d’un employé lui ayant refusé l’accès à son avion. La jeune femme a posté une photographie de sa tenue, accompagnée du message suivant : « Refusée à l’embarquement de mon vol United Airlines… pour mes seins ‘offensants’. S’il-vous-plaît lisez et partagez », rapporte « Fox Business ».
Interviewée par la chaîne de télévision CBS4, la jeune femme, usagère régulière de la compagnie et bénéficiant du statut de membre premium, a expliqué vouloir prendre le vol Denver-Newark pour rendre visite à son petit ami. Arrêtée à la porte d’embarquement, relate « The Independent », elle raconte qu’un employé lui a demandé de reculer. « Je me suis sentie humiliée, embarrassée et confuse. J’avais l’impression que tous les regards étaient tournés vers moi », s’est-elle confiée à « CBS4 ».
L’employé de la compagnie lui a signifié que sa tenue était inappropriée car laissant apparaître un bout de son soutien-gorge. Une affirmation confirmée par la supérieure de ce dernier, une certaine Monica. « Elle s’est excusée mais a également convenu que mon haut était ‘trop révélateur’. Elle a justifié la réaction de son collègue, estimant qu’il était nécessaire de cacher mon décolleté aux passagers », a raconté la voyageuse sur son post Facebook », a raconté la voyageuse sur son post Facebook.
« Si une autre femme doit affronter ça, je préfère passer le mot »
« En tant que femme, je suis incroyablement déçue de la réaction de Monica et cela me fait me demander si United Airlines n’a pas une culture d’entreprise qui cautionne ce type d’ harcèlement sexuel, institutionnalisé (…) dictant comment une femme doit être habillée ». Finalement acceptée sur son vol, la jeune femme s’est vu proposer une compensation financière qu’elle a préféré décliner. « Deux cents dollars ne sont pas comparables à l’humiliation subie, et si une autre femme doit affronter ça, je préfère passer le mot et peut-être qu’elle choisira une autre compagnie », a indiqué la passagère.
Le 30 juin dernier, en plein été, Tisha Rowe, une Américaine de 37 ans, avait, elle, été sommée de porter une couverture par-dessus sa combishort. Sa tenue avait été jugée inappropriée par les membres de sa compagnie aérienne, American Airlines.
Par
Margot Ruyter
Sexisme
À lire également
On lui demande de quitter l’avion si elle ne se couvre pas :...
Elle porte un crop top et est menacée d’être expulsée d’un avion...

« Habillez-vous comme vous voulez » : le discours inspirant d’une...
 
À DÉCOUVRIR EN VIDÉO
 
 
 
Réforme des retraites : l’interview de Marlène Schiappa

Volume 90%
 
Article suivantLena Dunham : comment l’endométriose lui a fait aimer son corps
Article précédent« Gaspillage alimentaire, comment y mettre fin ? » : le reportage qui propose des pistes !
les + populaires Société
1
« Je me suis sentie humiliée » : à cause de son décolleté, une femme se voit refuser l’accès à son avion
2
Ces citations féministes vont changer votre vie
3
« C’est encore terrible aujourd’hui » : la patineuse Sarah Abitbol révèle avoir été violée par son entraîneur à 15 ans
4
Affaire Laëtitia : que s’est-il vraiment passé ?
5
30 citations de Gandhi à méditer au quotidien
6
Ces femmes de plus de 50 ans ultra badass qui n'ont pas besoin de Yann Moix
7
Ces 50 femmes qui ont marqué le sport féminin
8
Elle porte un crop top et est menacée d’être expulsée d’un avion
Toute l'actu Société
Parité : Carey Mulligan demande la refonte du système de vote aux…
« Au cœur du Planning » : pourquoi il faut écouter ce podcast
Lena Dunham : comment l’endométriose lui a fait aimer son corps
« Je me suis sentie humiliée » : à cause de son décolleté, une femme…
« Gaspillage alimentaire, comment y mettre fin ? » : le reportage…
Toutes les infos Société
 
https://www.elle.fr/Societe/News/Je-me-suis-sentie-humiliee-a-cause-de-son-decollete-une-femme-se-voit-refuser-l-acces-a-son-avion-3843316

Voir les commentaires

Limiter l'entrée des femmes enceintes aux Etats-Unis : la nouvelle idée malaisante de Trump,femmes,sexisme

27 Janvier 2020, 05:57am

Publié par hugo

 Limiter l'entrée des femmes enceintes aux Etats-Unis : la nouvelle idée malaisante de Trump
99Partages
Partager sur Facebook
 
 
 
Donald Trump au Forum économique mondial de Davos le 21 janvier 2020
Dans cette photo : Donald Trump
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 24 Janvier 2020

En 2020, Donald Trump ne compte pas nous laisser une seule minute de répit. La nouvelle mesure de son administration est effectivement fidèle à son programme, tant en terme de politique migratoire que de considération pour les femmes.
A lire aussi
 
News essentielles
Google discrimine-t-il les femmes enceintes ?
 
News essentielles
Les États-Unis parmi les dix pays les plus dangereux pour...
 
News essentielles
Aux Etats-Unis, une conférence surréaliste apprend aux...
C'est une idée bien malaisante mais qui, au fond, ne surprend pas tant que cela venant de Donald Trump. Le 45e président des Etats-Unis souhaite restreindre les conditions d'obtention de visa de visite temporaire pour les demandeurs étrangers. Mais pas n'importe comment : en refusant notamment ce visa aux femmes enceintes. Une manière d'étouffer ce phénomène que l'on appelle le "tourisme de naissance", désignant le fait d'accoucher aux Etats-Unis afin que son enfant obtienne la citoyenneté américaine. Un "droit du sol" qui n'a absolument rien d'illégal mais qui est très loin de ravir le président.
Et pourtant, il est matriciel, puisque cette obtention naturelle de citoyenneté est dictée par la Constitution américaine - et plus précisément par le quatorzième amendement, comme nous le rappelle le Guardian. Cette exigence de l'administration Trump est d'ailleurs d'autant plus absurde que, jusqu'ici, le fait de se rendre aux États-Unis afin d'y accoucher était "fondamentalement légal", assure encore le journal britannique.

Une nouvelle forme de discrimination
 
La politique anti-migratoire de Donald Trump.
Dans cette photo : Donald Trump
Oui, mais à compter de ce 24 janvier 2020, ce n'est plus le cas : le département d'Etat ne délivrera plus de visas aux étrangères dont la situation correspond à ce fameux tourisme de naissance, aussi appelé "tourisme de maternité". L'air de rien, cette "actualisation" des procédures entourant l'obtention du visa en dit long sur la vision de Donald Trump - celle, étroite, d'une Amérique fermée, cloisonnée. Si le président américain souhaite rendre cette obtention plus difficile, le "tourisme de naissance" correspondait pourtant jusqu'ici à un suivi administratif très clair : les demandeuses en question n'hésitaient pas à exprimer clairement leurs intentions sans détour aux autorités, documents médicaux à l'appui. Mais désormais, indique le New York Times, il suffira que les agents consulaires aient "une raison de croire" en de telles intentions pour que ce visa leur soit refusé.
Du côté de l'administration Trump, le message est clair. Un communiqué officiel de la Maison Blanche dépeint ce tourisme de maternité comme une problématique majeure "en matière d'immigration". Voire carrément, une source "de risques pour la sécurité nationale". Tel que le développe en ce sens le texte, il s'agit là de protéger "l'intégrité de la citoyenneté américaine" et de lutter contre un phénomène croissant qui "menace de surcharger les précieuses ressources hospitalières" de la nation. De quoi attiser encore un peu plus la haine et le rejet des étrangers, à grands coups de politique excluante et d'éléments de langage alarmistes.
 
Outre-atlantique, nombreux sont les médias (comme le USA Today) à voir là "une discrimination contre les femmes". Et par-delà les commentaires des journalistes, des voix politisées n'hésitent pas à exprimer leur réticence. Ainsi, précise le magazine The Hill, le sénateur républicain Chuck Grassley n'est pas certain qu'un décret suffise à rendre effective cette modification majeure : "Il me semble qu'il faudrait un amendement constitutionnel pour changer cela", a-t-il déclaré.
Constitution ou pas, cette remise en cause du droit du sol exclusif nous renvoie au cheval de bataille de Donald Trump : sa politique anti-migratoire. Ou plutôt, comme l'appelle Laura Bush, la femme de l'e- président George W. Bush, "une politique de la tolérance zéro".
Société News essentielles Etats-Unis femmes grossesse immigration loi discrimination droits des femmes Politique

https://www.terrafemina.com/article/donald-trump-le-president-veut-limiter-l-entree-aux-etats-unis-des-femmes-enceintes_a352192/1

Voir les commentaires