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sexisme

Pourquoi les masques de protection ne sont pas adaptés aux femmes,femmes,sexisme,

17 Mai 2020, 08:09am

Publié par hugo

•société
Le Cheek Point
Pourquoi les masques de protection ne sont pas adaptés aux femmes
Publié le 15 mai 2020 à 10:21
On a lu pour vous cet article de Numerama sur le sexisme qui se cache derrière les normes de fabrication des masques de protection et on vous le conseille. 
 
 
© instagram.com/tvtroisv
“[…] depuis les débuts de la crise, les témoignages de masques inadaptés, souvent parce qu’ils sont trop grands, se multiplient […] Une journaliste de la rédaction de Numerama s’est même procuré, dans une pharmacie parisienne, un lot de 10 masques chirurgicaux à taille et usage unique, vendus 80 cents pièce, les seuls disponibles à la vente. À l’essai, le constat est effarant: l’élastique est beaucoup trop long, ce qui empêche le masque d’adhérer à la peau et donc d’être efficace pour éviter la propagation de gouttelettes. […] Comme les autres équipements médicaux de protection, les masques médicaux sont élaborés à partir d’un visage ‘standard’. Ce standard est calculé sur la base des tailles et caractéristiques des populations masculines des pays d’Europe et des États-Unis. C’est que montre par exemple Caroline Criado Perez dans son ouvrage de référence Invisible Women. La taille dite ‘unisexe’ ne l’est pas vraiment, même quand il existe une version small, car tout est basé sur ce standard masculin.”
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Dans un article intitulé Masques de protection mal adaptés aux femmes: le sexisme derrière les normes, Numerama dénonce cette inégalité majeure entre hommes et femmes dans la lutte contre la propagation du Covid-19. Une enquête approfondie et sidérante, qui met en lumière les dangers de ce sexisme industriel.
A lire le plus vite possible sur Numerama.

https://cheekmagazine.fr/societe/sexisme-masques-protection/

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Derrière les masques trop grands pour les femmes, le sexisme ?,femmes,sexisme,

16 Mai 2020, 05:05am

Publié par hugo

Derrière les masques trop grands pour les femmes, le sexisme ?
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Les masques "masculins", ou le sexisme normalisé.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 15 Mai 2020

"Les normes sexistes derrière les équipements sont un problème depuis des décennies : ça ne doit plus être invisibilisé". Les sexes ne sont pas égaux face au coronavirus. Surtout lorsqu'il est question de santé et de sécurité face aux risques de contamination. C'est ce que démontre une édifiante enquête du site "Numerama".
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"Il ne faudrait pas attendre une pandémie mondiale pour comprendre que les femmes ont une physiologie différente de celle des hommes". Ils semblent plus forts que jamais, ces mots de la médecin Helen Fidler, vice-présidente du comité des consultants britanniques de la British Medical Association. Récemment, la spécialiste s'exprimait sur un gros fiasco observé au sein des hôpitaux : le fait que les équipements des professionnels de la santé soient uniquement conçus selon un modèle masculin. Ce qui est réellement problématique.
La norme masculine l'emporte donc quand il s'agit des masques et des blouses - bien trop larges pour beaucoup de représentantes du personnel soignant. Un énorme souci quand l'on sait à quel point les femmes se retrouvent en première ligne au temps du coronavirus. Helen Fidler tire la sonnette d'alarme : "On considère cette norme comme quelque chose que l'on est obligées de supporter, mais ce n'est vraiment pas acceptable. Le gouvernement a vraiment une responsabilité morale, légale et éthique : celle de régler ce problème rapidement".
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Et bien sûr, le problème n'est pas encore réglé. Et ne se limite pas aux hôpitaux, loin de là. C'est ce que démontre une essentielle enquête du magazine en ligne Numerama : les masques de protection diffusés au sein du secteur professionnel (mais aussi au grand public !) ne sont adaptés à toutes les physionomies.
Ou quand le sexisme se normalise.
Un problème sexiste ?
 
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"Depuis le début de la crise je suis obligée de faire des noeuds sur les élastiques des masques chirurgicaux de la dotation d'État car c'est le seul moyen pour qu'ils soient adaptés [et ces masques provoquent] des irritations à l'arrière des oreilles à l'endroit du noeud". Ce que raconte la soignante anonyme Oriane au média est accablant. Et hélas, elle n'est pas la seule des voix recueillies au sein de cette investigation, loin de là.
Les témoignages se suivent et se ressemblent tristement. Masques mal ajustés dans les hôpitaux et les pharmacies, équipements trop larges et élastiques des masques trop longs (lesquels baillent sur les côtés et le dessous du visage si on cherche à raccourcir l'élastique), échecs systématiques du personnel soignant féminin aux tests d'ajustement (un processus qui permet de savoir si votre masque est de la bonne taille)... Force est de constater que les standards industriels - basés sur un modèle masculin - inhérents aux masques mis sur le marché ne correspondent vraiment pas à toutes les morphologies. Malgré le fait que l'on dise ce standard "unisexe" !
"Je suis inondée de messages de femmes qui travaillent en première ligne et qui me montrent la PREUVE que leur équipement n'est pas adapté à leur corps. Et pourtant, il y a encore des gens dans mes mentions qui insistent allègrement sur le fait que l'équipement est 'unisexe' et correct", déplore à ce titre Caroline Criado Perez, autrice de l'ouvrage Invisible Women. "Ce n'est pas qu'une question de confort. Les équipements mal ajustés entravent le travail des femmes et peuvent être eux-mêmes un danger pour leur sécurité", développe encore la spécialiste.
 
Comme le relève le journaliste Marcus Dupont-Besnard, ce dysfonctionnement est loin d'être anecdotique - et pas simplement parce que nous vivons une pandémie mondiale. Les incidences sont plurielles : qui dit masque mal ajusté dit santé et sécurité d'autrui mises en péril (un comble à l'heure où les mesures sanitaires sont devenues la norme !) mais aussi inégalités professionnelles. De par ces nuances de morphologie non prises en compte, celles et ceux qui oeuvrent dans les établissements hospitaliers ne sont vraiment pas sur la même échelle.
"Les femmes représentent près de huit personnes sur 10 au sein de la main-d'oeuvre hospitalière, et c'est une honte de ne pas avoir d'uniformes de protection pour ces travailleuses, elles méritent mieux", déplore à ce titre la Secrétaire générale du Congrès des syndicats britannique Frances O'Grady dans les pages du Guardian. Une salutaire piqûre de rappel. "Vous avez été nombreuses à partager votre expérience. J'ai reçu des témoignages et vous pouvez continuer à m'en envoyer. Les normes sexistes derrière ces équipements sont un problème depuis des décennies : ça ne doit plus être invisibilisé", détaille en retour le journaliste de Numerama sur Twitter.
A vos claviers, donc.
Société News essentielles

https://www.terrafemina.com/article/coronavirus-les-masques-trop-grands-pour-les-femmes-accuses-de-sexisme_a353716/1

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« Certain.e.s crèvent littéralement la dalle. » Les travailleur.se.s du sexe face à la crise sanitaire,femmes,

9 Mai 2020, 06:16am

Publié par hugo

 Tribune libre
« Certain.e.s crèvent littéralement la dalle. » Les travailleur.se.s du sexe face à la crise sanitaire
Perte de revenus, répression policière, mal-logement et manque d'accès aux soins, la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement frappe de plein fouet les personne en situation de prostitution et exacerbe la précarité que la grande majorité d'entre elles vivent au quotidien.
Laura Brassier
vendredi 1er mai
 

 1
 
Crédit Photo : Arman Zhenikeyev via Getty Images
« Certain.e.s crèvent littéralement la dalle. » Anaïs Lenclos, porte-parole du Strass (Syndicat des Travailleu.r.se.s du sexe), dans un article publié par Tétu tire la sonette d’alarme : « on va voir des mortes et tout le monde s’en moque. » Les plus précaires, notamment les étranger.e.s et sans-papiers, se retrouvent livrées à elles-mêmes en proie à une inquiétude grandissante comme le souligne pour le journal L’Obs June Chalot, médiateur santé à Grisélidis : « Pour elles, ce n’est pas simple de savoir ce qu’elles ont le droit de faire et ne pas faire[...] les personnes qu’on a eu au téléphone sont complètement désemparées ». Sans rentrée d’argent depuis le début du confinement, comme le raconte Pamela, travailleuse du sexe interrogée par une journaliste de France 3, et sans domicile (les hôtels n’offrant, pour la plupart, plus de possibilités de logement.) ces travailleur.se.s se voient dans l’obligation vitale de recontacter des clients au péril de leur vie, malgré les risques de s’exposer aux contrôles de police et aux amendes de 135€ pour « non-respect du confinement », et surtout au virus, vu l’impossibilité de respecter les gestes barrières préconisées par le corps médical.
Face à cette situation, le STRASS, Syndicat du Travail Sexuel en France, à lancé le 20 mars dernier une cagnotte permettant d’apporter une aide d’urgence aux travailleuses les plus drastiquement touchées. Ils n’ont pas été les seuls à s’organiser comme le montre le compte Instagram « TaPotePute » qui, dès lors à déjà réunit plus de 11.000 euros de dons via une cagnotte en ligne. Ces cagnottes sont d’autant plus précieuses que la plupart des associations ont dû suspendre leurs maraudes le temps de trouver une façon de s’organiser et de sécuriser les bénévoles et salariés. « Aujourd’hui, nous n’avons pas les moyens de travailler » souligne Giovanna Rincon, directrice d’Acceptess-T qui pointe du doigt le manque de moyens sanitaires mis en place par l’Etat.
La Fédération des Parapluies rouges qui regroupe des associations de santé et de travailleur.se.s du sexe, a adressé un courrier au président de la République pour dénoncer la précarité exacerbée avec la crise sanitaire pour tou.te.s les personnes qui vivent de la prositution, et dénonçant la gestion répressive de la crise dont iels font les frais : Tout le monde veut et doit rester chez soi, mais encore faut-il ne pas en être, ou ne pas déjà en avoir été, chassée. Il faut toujours payer sa chambre d’hôtel ou son loyer, la nourriture, et les produits de première nécessité. Imposer des amendes aux travailleurSEs du sexe ne fait qu’ajouter un peu plus de précarité, qui est pourtant la cause première de leur détresse. » Les signataires réclament ainsi un fond d’urgence « afin de permettre un revenu de remplacement le temps du confinement, sans condition de régularité de séjour, seule solution pour empêcher les prises de risques associées à l’exercice du travail du sexe. » Une revendication restée lettre morte, alors que plus de 100 milliards d’euros ont été mis sur la table pour sauver les grandes entreprises, illustrant les priorités du gouvernement. L’entourage de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, s’est contenté de déclarer au Huffington Postque « Par définition, il est très compliqué pour l’Etat d’indemniser une personne qui exerce une activité non déclarée telle que la prostitution. »
Les conditions précaires des travailleur.se.s du sexe ne sont malheureusement pas soudainement apparues avec le Covid-19. En effet, les personnes en situation de prostitution subissent la stigmatisation et l’exclusion sociale entraînant des violences systémiques à leur encontre. A l’instar de la loi de 2016 ou de la loi sur le proxénétisme hôtelier qui les criminalisent et les précarisent encore plus. La précarité que vivent au quotidien la grande majorité des travailleur.se.s du sexe, dont une bonne partie sont au demeurant étranger.e.s, parfois sans-papiers et ainsi privés d’accès au marché du travail, est ainsi accentuée par la gestion répressive et antisociale du gouvernement en ces temps de crise sanitaire.
 
Mots-clés Etat d’urgence sanitaire   /    confinement   /    Crise sanitaire   /    Crise économique   /    violences sexistes   /    Crise sociale   /    Catastrophe sanitaire   /    Féminisme    /    Prostitution   /    Du Pain et des Roses

https://www.revolutionpermanente.fr/Certain-e-s-crevent-litteralement-la-dalle-Les-travailleur-se-s-du-sexe-face-a-la-crise-sanitaire

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Sexisme en politique belge: les travers des travées parlementaires,femmes,sexisme,

9 Mai 2020, 04:10am

Publié par hugo

 
 Sexisme en politique belge: les travers des travées parlementaires
 

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Sexisme en politique belge: les travers des travées parlementaires - © Tous droits réservés
 
Une "Première ministre"… Tout arrive. Charles Michel parti au Conseil européen, la place temporairement vacante, toutes affaires courantes, a été laissée à une femme, Sophie Wilmès (MR). En attendant l’arrivée d’un occupant viril, à plus long terme, au 16 rue de la Loi ? Pour l’instant, c’est davantage la couleur de la future coalition, avec jaune (N-VA) ou sans, que le genre de son.sa leader.e qui empêche les politiques de dormir.
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Au même moment, en Finlande, la Première ministre non temporaire, Sanna Marin, vient d’arriver à la tête d’une coalition dont tous les partis sont dirigés par des femmes. C’est d’ailleurs déjà la troisième fois qu’une Suédoise occupe le poste de Première ministre.
Loin, loin… La Belgique en est loin. Car, même si l’arrivée d’une femme à la tête d’un gouvernement est une première en Belgique, les partis politiques sont encore majoritairement dirigés par des hommes. Les règles de parité ont féminisé les assemblées parlementaires mais le sexisme est-il prégnant dans ces travées ? Si oui, par quels comportements se manifeste-t-il auprès des élues des assemblées électives du pays ?
►►► A lire: Crise du coronavirus: Sophie Wilmès, la Première qui (r)assure
Les blagues sexistes en tête de podium
Cette recherche a démarré par un questionnaire en ligne adressé par courriel dès octobre 2017 à 183 élues directes du pays. Le taux de réponse (30%, soit 55 répondantes) est très satisfaisant, sauf du côté néerlandophone où pour des raisons soit politiques, soit méthodologiques*, le retour a été insignifiant. Les élues interrogées ont été invitées à répondre à vingt questions sur leur exposition à des comportements sexistes.
Elles ont relevé le plus fréquemment le fait d’être confrontées à des blagues sexistes : 77% des élues interrogées déclarent en avoir entendu au moins une fois (54%), voire souvent (23%). Par ailleurs, la grande majorité des répondantes (72%) estiment avoir été victimes de propos grossiers ou misogynes sur leur apparence physique ou vestimentaire. Elles attribuent le même score aux stéréotypes de genre : 72% d’élues du panel relatent avoir entendu des collègues masculins leur faire des remarques sur le rôle social supposément attendu d’une femme, relevant de stéréotypes, à savoir les rôles de mère ou d’épouse. 
►►► A lire: Les jeunes femmes politiques, cyberharcelée
En parallèle du questionnaire, des entretiens ont été menés avec 12 femmes investies en politique belge, anonymes ou identifiées, selon leur choix : 8 d’entre elles sont ou ont été en activité ; les 4 autres sont des collaboratrices ou des attachées de presse travaillant ou ayant travaillé pour un homme politique. L’intérêt de la double démarche était d’aborder les variations du sexisme selon différentes strates de la vie politique, qu’il s’agisse d’une fonction à responsabilités ou soumise à un lien hiérarchique.
Madame F. ferait mieux d’aller passer l’aspirateur
Cette phrase, cette parlementaire senior que nous appellerons Fabienne (prénom d’emprunt) l’a entendue, il y a quelques années, d’un ancien ministre du Budget. Elle en a fait un incident parlementaire, elle qui avait commencé sa carrière à l’échelon local, au conseil communal, en entendant lors de la campagne, "retourne à tes casseroles".
►►► Pour recevoir les informations des Grenades via notre newsletter, n’hésitez pas à vous inscrire ici
Réduire les femmes à leurs émotions, les stigmatiser par le psychique est également fréquemment rapporté. Véronique Salvi, ancienne députée wallonne cdH et ex cheffe de groupe à la Fédération Wallonie-Bruxelles, se remémore un incident.
Dire "T’es encore plus belle quand tu t’énerves (…)" J’ai envie de leur mettre trois gifles ! Mais ça, oui. Ca, c’est des trucs que j’entends encore maintenant (…)
Menaces physiques, harcèlement, agression
Une proportion inquiétante d’élues nous ont signalé avoir fait l’objet de menaces de mort, de viol ou de coups. Cela leur est arrivé au moins une fois (23%) ou souvent (7%). Joëlle Milquet, lorsqu’elle était vice-première ministre et ministre de l’Intérieur, s’est réveillée un matin avec la façade de son domicile recouverte de l’insulte sexiste "salope".
Elle a également fait l’objet de menaces de mort lorsqu’elle était vice-première ministre et ministre de l’Intérieur : "D’abord, j’ai eu des menaces sur mes enfants. Vous en avez quatre, vous n’en aurez plus que trois". 
Le secret de la main aux fesses
Lorsque nous la rencontrons, Emily Hoyos se confie pour la première fois à propos de l’agression sexuelle qu’elle a subie lors d’une mission parlementaire au Québec, alors que l’écologiste présidait le Parlement wallon. L’agresseur : une sommité. Rien moins que le président du Parlement québécois de l’époque.
(…) Au moment où on fait la photo officielle, le président me met la main au cul. Le président québécois. Qui ne sait pas qu’en Belgique, on ne met pas la main au cul d’Emily Hoyos parce qu’elle n’aime pas qu’on parle de son cul, ni qu’on le touche… et je ne dis rien, c’est la photo, qu’est-ce que tu veux faire ?
La soirée se poursuit au restaurant pour le repas officiel. Le président continue à harceler la présidente wallonne. Il essaye constamment de lui mettre la main sur la cuisse. Le repas s’arrêtera avant le café. Le greffier sera informé de l’agression. Mais Emily Hoyos en garde un souvenir atroce, empreint d’un immense sentiment de solitude et d’impuissance. Aujourd'hui, elle a tourné la page et ne souhaite plus commenter cet événement passé sur lequel elle n'a accepté de revenir, que dans le cadre d'un mémoire de fin d'études.
►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe
Tout comme cette ancienne porte-parole d’un ancien ministre wallon, terrassée par l’angoisse lors d’un entretien de recrutement où son futur patron l’attendait lové dans un canapé en cuir blanc, bouteille de champagne sur la table à côté du contrat.
Nancy (prénom d’emprunt) : "Il commence à me poser des questions bizarres et, au fur et à mesure, il se penche vers moi sur le divan. Et je n’avais pas de bic pour signer mon contrat. J’essaye toujours de ramener le plus possible au contrat. Mais il ne lâchait pas l’affaire, quoi."
Nancy s’en est sortie par l’esquive ; Emily, en zappant le café. Mais d’attachée de presse à Présidente d’assemblée, il y a ce continuum. Les collaboratrices parlementaires y redoublent cependant de vulnérabilité puisqu’aux rapports sociaux de sexe s’y ajoute un rapport de dépendance économique.
*Deux élues N-VA ont refusé de répondre, estimant que le sexisme en politique n’était pas une question pertinente et que le questionnaire était orienté. Par ailleurs, le questionnaire, en français, était accompagné d’un mail qui le traduisait en néerlandais mais ceci a peut-être découragé des répondantes néerlandophones.
Johanne Montay est diplômée du Master de spécialisation en études de genre (promotion Françoise Colin 2017-2018). Dans ce cadre, elle a publié en mai 2018 un mémoire de recherche intitulé "Quelles sont les expressions et les cibles privilégiées du sexisme en politique belge ? Le cas des assemblées électives". Ce mémoire a reçu le prix du Comité femmes et sciences de l’Ares. Elle est Managere 360 à l’information de la RTBF, et a été précédemment rédactrice en cheffe politique.
 

Sexisme en politique belge: les travers des travées parlementaires - © Tous droits réservés
Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be.
Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.

https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_sexisme-en-politique-belge-les-travers-des-travees-parlementaires?id=10474078

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Médias : en période de crise, les femmes plus que jamais à la trappe ?,femmes,sexisme

10 Avril 2020, 16:02pm

Publié par hugo

7 avril 2020
DÉBATS \ Tribunes
Médias : en période de crise, les femmes plus que jamais à la trappe ?
 
Dans un communiqué de presse daté du 6 avril 2020, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, rappelle que les médias ont ” un rôle crucial d’information, ô combien indispensable dans la période de crise que nous traversons “. Elle souligne, à juste titre, que les objectifs de parité dans la représentation des hommes et des femmes dans les médias ne doivent pas passer à la trappe pour autant, tout particulièrement s’agissant du domaine de l’expertise.
On sait en effet que chaque crise porte en elle le risque (ou la tentation ?) de considérer l’égalité femmes/hommes comme secondaire au regard d’objectifs opportunément jugés prioritaires. Exemple: le chômage augmente ? Que les femmes prennent des temps partiels ou rentrent à la maison pour s’occuper des enfants. L’argument est régulièrement suggéré par certaines franges des partis les plus conservateurs.
 La Une du Parisien Dimanche du 5 avril 2020
La période actuelle n’échappe pas à la règle. Experts ou politiques, ce sont eux qui sont désormais aux avant-postes médiatiques. La Une du Parisien Dimanche daté du 5 avril a mis le feu aux poudres, mais n’a fait que révéler une situation plus générale, comme en témoignent les quelques clichés ci-dessous :
Cette photo de l’AFP est reprise par de nombreuses rédactions. Le Monde du 20 mars 2020 la légende ainsi : “ A l’Elysée, dans les ministères : au cœur du pouvoir confiné ”.
Ou encore : « Un conseil de guerre contre le coronavirus », Paris Match édition du 2 avril 2020 (Merci à Sandrine Rousseau de me l’avoir signalée).
Nous faisons face au paradoxe suivant : dans un gouvernement a priori paritaire, on n’entend actuellement que les ministres hommes. Le couple exécutif d’abord avec Emmanuel Macron et Edouard Philippe (rappelons qu’à part Edith Cresson, aucune femme n’a exercé les responsabilités de Premier·e ministre pas plus que celles de Président·e de la République, bien sûr) ; mais aussi le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le Ministre de la Santé Olivier Véran (pas de chance : Agnès Buzin, qui aurait pu féminiser l’affiche, a récemment cédé la place).
Et alors que les femmes sont majoritaires dans les métiers du care (métiers du soin et d’aide à la personne en particulier) et dans les filières de formation comme la biologie et la médecine, ce sont les hommes qui sont actuellement sur le devant de la scène médiatique : le directeur de l’APHP Martin Hirsch, le directeur général de la santé Jérôme Salomon, des chefs de service, des directeurs de laboratoires de recherche, etc.
Parfaite illustration, sans doute, de ce que les sociologues nomment la double ségrégation verticale et horizontale, qui structure le monde du travail : les femmes sont sur-représentées dans les métiers du soin (ségrégation horizontale) mais sous-représentées dans les postes les plus élevés (le bien connu plafond de verre).
Cette explication ne suffit cependant pas. Et s’il n’appartient pas aux médias de modifier la réalité, il convient toutefois de rappeler quelques faits. Selon le Global Media Monitoring Project (GMMP), étude internationale de référence en matière de représentation du genre dans les médias (1), les femmes qui représentent 52% de la population, ne représentent que 24,1% des sujets des nouvelles, tous médias confondus. Plus nombreuses que les garçons à obtenir le baccalauréat, elles sont également plus nombreuses à être titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Elles sont 61 % dans les filières en sciences de la vie, de la santé, de la terre et de l’univers et 60,3% parmi les chercheur·es en entreprise dans l’industrie pharmaceutique (source MENERI-DEGESIP/DGRI-SIES). Les femmes sont désormais présentes dans tous les domaines de l’expertise, en particulier dans les secteurs de la biologie et de la santé qui nous intéressent ici. Or, elles ne représentent qu’une faible proportion des expert·es sollicité·es : le GMMP fait état de 24 % d’expertes dans les médias.
Les médias ne sont pas le « reflet » de la réalité, mais le lieu où s’expriment les rapports de pouvoir et de domination qui structurent la société : en témoignent la quasi absence des femmes parmi les expert·es actuellement sollicité·es, et la monopolisation de la parole publique et des enjeux de savoir par les hommes.
Mais en tant que tels, les médias peuvent aussi être un espace de négociation de ces rapports de pouvoir. Il leur revient de ne pas limiter la parole des femmes aux témoignages des infirmières, des personnels en EPHAD ou des caissières de supermarché, une parole indispensable, mais réductrice au regard du spectre de compétences des femmes. Solliciter la parole des femmes politiques, solliciter la parole des femmes expertes, contribuerait à donner une vision plus juste et plus équilibrée de la réalité.
Peut-on, avec Women Today, suggérer au Parisien, la Une suivante (Merci à Catherine Vidal de me l’avoir signalée) ?
Marlène Coulomb-Gully, Professeure, Université de Toulouse Jean Jaurès – LERASS – Ancienne membre du HCEfh – Co-coordinatrice pour la France du Global Media Monitoring Project (GMMP)
(1) Le Global Media Monitoring Project est une étude internationale qui a lieu tous les 5 ans et porte sur la représentation des hommes et des femmes dans les médias. La version 2020 du GMMP aurait dû avoir lieu ces jours-ci et a été reportée pour cause de coronavirus.
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Étiquettes : Egalité pro France Médias Politique

https://www.50-50magazine.fr/2020/04/07/medias-en-periode-de-crise-les-femmes-a-la-trappe/

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En Malaisie, les femmes priées de ne pas "embêter leur mari" pendant le confinement,femmes,violences,

9 Avril 2020, 03:00am

Publié par hugo

  En Malaisie, les femmes priées de ne pas "embêter leur mari" pendant le confinement
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En Malaisie, les femmes priées de ne pas "embêter leur mari" pendant le confinement
 
Par Pauline Machado
Publié le Jeudi 02 Avril 2020

Alors que la Malaisie a, à son tour, ordonné aux habitant·e·s de rester chez eux, le ministère chargé des Femmes a divulgué quelques "conseils" aux Malaisiennes : continuer de se maquiller, ne pas embêter leur mari et leur parler avec une voix de personnage de dessin animé. Une déclaration publiée sur Facebook qui a déclenché un tollé.
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Pour endiguer l'épidémie de Covid-19, dont le nombre de décès s'élève au 1er avril à plus de 900 000 cas recensés et 46 000 décès dans le monde, la Malaisie a elle aussi décidé de confiner ses habitant·e·s, dès le 18 mars. Afin que la situation, difficile, soit vécue au mieux, le gouvernement a choisi de diffuser quelques conseils de comportement sur les réseaux sociaux. Des remarques destinées aux femmes, principalement.
Sur sa page Facebook, le ministère de la Femme, de la famille et du développement communautaire local (KPWKM) a d'abord avisé les Malaisiennes d'éviter le sarcasme histoire de ne pas "embêter leur mari", et de parler avec la voix de Doraedon, un personnage de dessin animé japonais très connu en Asie, qui prend les traits d'un chat. Selon BuzzFeed, les visuels, désormais supprimés, rapportaient que, si le conjoint ignore les demandes de sa femme de contribuer aux travaux ménagers, les épouses doivent user de leur sens de l'humour afin de "ricaner plutôt que de harceler". Ensuite, c'est à l'apparence que l'organe gouvernemental s'attaque, priant les citoyennes de continuer à porter du maquillage et des vêtements moulants, même pendant le confinement.
 
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Un timing révoltant
Le message a suscité un vent d'indignation sur les réseaux sociaux d'autant plus fort qu'une semaine auparavant, le ministère avait évoqué la possibilité de clôturer sa ligne d'écoute aux victimes de violences domestiques. All Women's Action's Society, une association féministe malaisienne de défense des droits des femmes, s'est ainsi insurgée : "S'habiller est certes une façon de maintenir la routine tout en travaillant à la maison, l'accent mis sur l'APPARENCE, les HABITS et le MAQUILLAGE est absolument inutile. Cessez ce message sexiste et concentrez-vous sur les survivantes de la violence domestique qui sont maintenant plus à risque !"

 
En deux semaines, une ligne d'urgence pour les personnes vulnérables, y compris les victimes d'abus domestiques, a connu une augmentation des appels de plus de 50 %, indique le journal malaisien Free Malaysia Today. "D'une manière générale, il pourrait y avoir une augmentation du nombre de victimes pendant cette période, principalement parce qu'elles sont dans la maison avec l'auteur de l'abus", déplore Tan Heang-Lee , activiste locale pour la Women's Aid Organisation.
Des excuses insuffisantes
De son côté, le gouvernement a présenté ses excuses, expliquant que leur but était de "partager les moyens et les pratiques permettant de maintenir des relations positives au sein de la famille tout en travaillant à domicile. Notre équipe partage quotidiennement des conseils et des messages positifs sur les médias sociaux", a déclaré Datuk Saidatu Akhma Hassan, directrice du département des femmes du ministère dédié, dans un communiqué en ligne. "Nous voudrions nous excuser si plusieurs conseils étaient inappropriés ou s'ils touchaient aux sensibilités de certains groupes. Nous serons plus prudents à l'avenir".
Des mots qui n'ont pas suffi à apaiser la colère - justifiée - des Malaisiennes, qualifiés par certaines de gaslighting, une technique qui consiste à user de moyens psychologiques pour manipuler quelqu'un·e et qu'il ou elle doute de sa propre réalité.

https://www.terrafemina.com/article/malaisie-les-demandes-sexistes-faites-aux-femmes-pendant-le-confinement_a353155/1

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Le rôle des femmes n'est pas de rester belles durant le confinement,femmes,sexisme

3 Avril 2020, 03:29am

Publié par hugo

 Le rôle des femmes n'est pas de rester belles durant le confinement
Elles sont infirmières, doctoresses, aides-soignantes, aides-familiales ou à domicile, techniciennes de surface, caissières, éducatrices ou encore institutrices. Elles assurent des métiers essentiels et souvent dévalorisés qui nous permettent de continuer à vivre. Les femmes, en première ligne sur le front du coronavirus, n’échappent pas au sexisme qui se répand presqu’aussi vite que le virus. Sur les réseaux sociaux, les blagues sexistes pullulent. Quant aux magazines féminins, ils multiplient les diktats esthétiques. Une femme doit rester à son avantage en toutes circonstances.
"Il faut rester belles, quoi qu’il arrive, comme si notre fonction première était d’être désirable", explique Sophie Barel, doctorante à l'Université Rennes 2, paraphrasant Simone de Beauvoir. Dans son essai "Le Deuxième sexe", la philosophe féministe avance : "La suprême nécessité pour la femme, c'est de charmer un cœur masculin. Même intrépides, aventureuses, [...] c'est la récompense à laquelle toutes les héroïnes aspirent et le plus souvent il ne leur est demandé d'autre vertu que leur beauté."
Avec le coronavirus, on pensait qu’on nous ficherait un peu la paix avec notre apparence. Qu’on lèverait le pied avec ces injonctions. Apparemment, même confinée, une femme se doit de rester séduisante.
Face à la crise du Covid-19, doit-on encore se soucier de la couleur de notre teint pour paraître plus présentable devant nos collègues ?
Florilège de quelques articles, qui apparaissent de plus en plus déconnectés de la réalité : "Racines, frange, pointes… Nos conseils et astuces pour entretenir sa coupe de cheveux toute seule à la maison", "Confinement : manucure, soins, tri… 7 activités beauté faciles à faire à la maison", "3 erreurs qui enlaidissent lors d’une conversation vidéo".
Ainsi, on peut lire, concernant celles qui renoncent désormais à leur séance de maquillage quotidienne : "Si ce choix est totalement compréhensif et bon pour prendre soin de sa peau, rien de vous empêche de ressortir votre trousse à maquillage pour vous préparer à un appel vidéo". Face à la crise du Covid-19, doit-on encore se soucier de la couleur de notre teint pour paraître plus présentable devant nos collègues ?
Autre article : "Coronavirus : comment ne pas prendre de kilos pendant la crise". "Il faudra, précise le magazine féminin, prouver que votre volonté est parée à toute épreuve." Ah, le marronnier des régimes, ça faisait longtemps. Ben oui, même si les vacances risquent bien de passer à la trappe, il faut s’atteler à façonner un corps de déesse avant l’été. On ne sait jamais…
Mais au fait, en quoi prendre quelques kilos est grave pour notre santé? Car la santé, c’est bien la priorité du moment non? En plus d’être grossophobe, cette injonction à rester mince est hyper culpabilisante. Les femmes doivent prouver qu’elles ont de la volonté.
 

"Humour" sexiste vu sur Instagram - © Tous droits réservés
Alors que les femmes sont en première ligne pour combattre la pandémie, les blagues sexistes ne passent plus.
Sur les réseaux sociaux aussi les injonctions à rester belle et mince se répandent en mode "LOL". Alors qu’un tiers de l’humanité se bat contre une pandémie, la question qui préoccupe est de savoir à quoi ressembleront les femmes à la fin du confinement.
La charge esthétique, cette autre charge mentale des femmes
 

Montage sexiste vu sur Twitter - © Tous droits réservés
 

Montage sexiste épinglé sur Facebook - © Tous droits réservés
S’épiler les gambettes, camoufler ses cernes, se limer les ongles, colorer ses repousses grises, porter un soutien-gorge pour arrondir et remonter sa poitrine, rentrer le ventre pour enfiler un jeans moulant. Les femmes dépensent tous les jours beaucoup de temps, d’énergie et d’argent pour se rendre belles et désirables. On appelle cela la charge esthétique.
" Le pire, c’est qu’on essaye et on arrive souvent, à nous faire croire que ces impératifs répondent à nos besoins profonds, qu’ils sont une chance pour s’épanouir et non un poids pour alourdir nos journées", résume très bien Titiou Lecoq dans son essai " Libérées, le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale ". L’autrice et journaliste féministe précise : "S’épiler ou se faire un gommage n’est pas délassant".
 
S’épiler ou se faire un gommage n’est pas délassant
 
Le mantra de Freud est bien connu : "Les hommes désirent, les femmes désirent être désirées". Les hommes sont les sujets du désir, les femmes sont les objets du désir. On nous l’apprend dès le plus jeune âge. Les femmes ont intériorisé le fait d’être constamment regardées, observées, scrutées, critiquées. La société attend d’elles qu’elles ne soient ni trop maigres, ni trop fortes, ni trop grandes, ni trop petites, ni trop ceci, ni trop cela.
Les canons de la beauté sont tellement stricts qu’ils en deviennent inatteignables, entraînant chez les femmes "une dévalorisation systématique de leur physique, l’anxiété et l’insatisfaction permanente de leur corps", déplore Mona Chollet dans son essai "Beauté fatale – Les nouveaux visages d’une aliénation féminine".
Confinement oblige, le laisser-aller jadis réservé au week-end s’est étendu à la semaine
Profitons donc de l’arrivée dans notre quotidien du Covid-19 pour changer la donne. Au fil des jours, la nonchalance a gagné du terrain. Et c’est très bien comme cela.
Le confinement n’est pas une retraite spirituelle pour perdre du poids, rester belle ou essayer de nouveaux vernis. Et oui, le jogging est plus confortable qu’un jeans cintré. Oui, les femmes ont mieux à faire que s’enfermer dans la salle de bain pour faire un gommage quand elles ont vingt minutes de temps libre. Oui, manger est aussi une source de réconfort en cette période particulièrement anxiogène.

https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_le-role-des-femmes-n-est-pas-de-rester-belles-durant-le-confinement?id=10471428

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"Infirmière", "médecin" : pour 64% des hommes, les métiers sont sexués,femmes,sexisme

26 Mars 2020, 01:42am

Publié par hugo

"Infirmière", "médecin" : pour 64% des hommes, les métiers sont sexués
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Femme travaillant à l'hôpital
 
Par Clément Arbrun
Publié le Lundi 23 Mars 2020

On pensait que les mentalités avaient suffisament évolué ces dernières années, et pourtant, plus de la moitié des français pensent encore que les professions ont un sexe. Dur dur de déboulonner les stéréotypes de genre.
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Dans bien des professions, le sexisme règne. Des pompières aux avocates, des éboueures aux cheffes cuisinières, la liste est longue si ce n'est infinie. Mais par-delà les remarques misogynes banalisées et les inégalités salariales, c'est un sexisme plus intériorisé qu'il convient de déboulonner. La preuve ? Selon une étude réalisée par le groupe Oui Care (entreprise de services à domicile) auprès d'un échantillon représentatif de 1002 personnes, 64% des hommes et 51% des femmes en France pensent que les métiers sont "sexués". En somme, qu'une profession peut être féminine ou masculine, mais pas les deux.
"Les métiers ont-ils (encore) un sexe ?", s'interroge Oui Care. Et il faut croire que oui. Un constat sévère alors que bien des voix se libèrent pour dénoncer les abus et discriminations. A en lire ce sondage détaillé, 40% des hommes de 18 à 29 ans estiment par exemple que le métier de chef d'entreprise est masculin. Et 68%, que la profession de garde d'enfant est essentiellement féminine. Mais aussi, que si 72 % des hommes entre 18 et 29 ans croient en la mixité du métier de médecin, ils sont 49 % - de cette tranche d'âge - à penser qu'être "infirmière" ne concerne que les femmes. Les femmes elles-même sont 43 % à le croire.
 
Et oui, la route est encore longue...
Casser les codes
 
Mais ce n'est pas tout. Seuls 48 % des hommes interrogés pensent que "policier" peut être un métier mixte. Et que 44% des femmes âgées de 18 à 29 ans assurent que les professions "seront toujours sexuées", sans que l'on puisse y faire grand chose. Parmi les plus gros préjugés et sans grande surprise, s'immisce le point de vue porté sur les aides ménagères : 58 % des hommes sont encore persuadés que ces métiers sont avant tout féminins. Il y a de quoi être fataliste, même quand l'on sait, par exemple, que 62 % des femmes ne sont pas le moins du monde choquées à la vue de consoeurs policières ou pensent, à 89 %, que "médecin" est un métier mixte.
 
Malgré le fracas des "OK boomer", les nouvelles générations ne semblent donc pas si progressistes. Une évidence selon Oui Care, qui nous affirme qu'à l'inverse, les seniors seraient bien plus ouverts à la mixité. Et pour cause. Seuls 43% des hommes seniors sont persuadés que "policier" est une profession exclusivement pensée pour les mecs bien virils. Mais surtout, 70% des hommes et femmes de plus de 60 ans sont persuadés que "les lignes vont bouger" dans les années à venir. Un peu d'espoir, que diable. Même s'il semble toujours compliqué de dégommer les préjugés.
"Bah faudrait p't'être casser les codes ?", chantonne Angèle ("Balance ton quoi"). Et c'est justement pour cela que se bat le fonds de solidarité Oui Care à travers la série de portraits "Le sexe de mon job", réalisés par le photographe Olivier Faure. Un photoshoot focalisé sur des anonymes singuliers et inspirants, faisant fi des clichés bien sexistes et faisandés. On découvre Vincent le fleuriste. Ou Caroline l'informaticienne. Mais aussi Ana, policière, ou encore Cindy, conductrice de travaux. Des gros plans nécessaires pour bousculer les préjugés et ramener un brin de modernité dans une société qui gagnerait à être un brin moins réac.
 
Société News essentielles france sexisme inégalités professionnelles hommes / femmes Work travail

 https://www.terrafemina.com/article/sexisme-64-des-hommes-pensent-que-les-metiers-sont-sexues_a352987/1

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"Il va falloir qu'on change" : la campagne anti-sexisme qui interpelle les mecs,femmes,sexisme

20 Mars 2020, 00:14am

Publié par hugo

 "Il va falloir qu'on change" : la campagne anti-sexisme qui interpelle les mecs
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"Il va falloir qu'on change" : la campagne anti-sexisme pour les hommes et par les hommes
 
Par Louise Col
Publié le Mercredi 11 Mars 2020

A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes ce 8 mars, l'association Zéromacho, qui veille à sensibiliser les hommes aux comportements sexistes, a lancé un appel au changement. Une initiative créée par des hommes, pour les hommes.
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L'association Zéromacho a deux combats : lutter pour l'égalité et contre la prostitution. Un mouvement radicalement abolitionniste qui divise, et que de nombreuses féministes critiquent ouvertement, à l'instar du STRASS (Syndicat du travail sexuel). Lundi 9 mars, le collectif a publié trois spots destinés aux hommes, qui abordent chacun un fléau différent : le harcèlement sexuel au travail, les violences conjugales et le viol.
 

Dans chaque vidéo, un texte s'affiche au fur et à mesure que le narrateur le déclame, racontant une situation concrète qui démarre par "Messieurs, on va pas se mentir", comme pour mettre en confiance l'homme derrière l'écran - et mieux le faire avouer par la suite. La musique aussi, joue un rôle important : plus l'agression se rapproche, plus la bande-son s'intensifie. Et puis, le slogan révélateur, qui explique l'ironie : "Messieurs, on va pas se mentir, pour que les choses changent, il va falloir qu'on change".
 

"L'objectif de la campagne est d'essayer d'établir une connivence avec les hommes pour mieux dénoncer la violence des comportements machistes et de situations fréquentes du quotidien, qui s'avèrent être du harcèlement ou des violences sexistes ou sexuelles", assure Zéromacho. "Il s'agit de s'adresser aux hommes sur le ton d'une certaine fraternité toxique (on va pas se mentir...), pour passer ensuite à une fraternité bienveillante, et tenter de changer leurs comportements envers les femmes".
 
Un principe inédit ?
Ils choisissent le 8 mars symboliquement, comme un rappel que le combat ne devrait pas reposer uniquement sur les femmes : "Cet appel du 8 mars a pour ambition de passer à une seconde phase de communication qui vise, après l'étape de l'indignation, à modifier les comportements machistes dus à une structure sociétale patriarcale. Tous les hommes, de toutes conditions et de tous âges, ont été structurés par l'idéologie de la domination masculine, et ce, jusque dans les moindres interactions avec les femmes, visibles tant dans la sphère privée que publique."
En 2017, Zéromacho s'attaquait déjà publiquement au partage des tâches. Ses acteurs s'étaient installés dans les rues de Paris pour repasser et dénoncer la charge de corvées traditionnellement attribuée aux femmes. Leur but : que les hommes interpellent les hommes sur leurs comportements sexistes et les violences qui s'en découlent. Une démarche rarement utilisée qui veut renverser la masculinité toxique de l'intérieur, avec des exemples percutants - et tragiquement fréquents.
 
Si les retours restent mitigés, notamment quant à l'ambiguïté du ton de la campagne, l'initiative a été largement partagée.
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https://www.terrafemina.com/article/sexisme-cette-campagne-anti-machos-interpelle-directement-les-hommes_a352837/1

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La réalisatrice Agnès Jaoui dénonce le « machisme habituel » du cinéma français;femmes,sexisme

15 Mars 2020, 23:34pm

Publié par hugo

 La réalisatrice Agnès Jaoui dénonce le « machisme habituel » du cinéma français
Publié le 12 mars 2020 à 10h55
Agnès Jaoui au 11ème festival d'Angoulême, le 25 août 2018. © Jerome Domine/ABACAPRESS.COM
Invitée d’honneur du festival du cinéma de Valenciennes, la comédienne et réalisatrice Agnès Jaoui revient sur le sexisme au cinéma.
« Le cinéma a cent ans de retard », accuse Agnès Jaoui, invitée d’honneur du festival de cinéma de Valenciennes. Interrogée par « La Voix du Nord », l’actrice et réalisatrice s’est livrée sur le milieu du cinéma. « La discrimination, peu importe laquelle, on ne s’en rend pas compte quand on n’est pas concerné (...) Le cinéma a un siècle à rattraper pour sortir de l’oubli celles qui ont été effacées comme l’ont été des compositrices, des auteures », a-t-elle pointé du doigt. Signataire de la tribune en faveur de la réforme du comité des César, dans « Le Monde », le 10 février dernier, Agnès Jaoui est revenue sur la sous-représentation des femmes dans le cinéma. Le sexisme, elle le connaît bien. Après plus de trente années de carrière, l’actrice et réalisatrice de 55 ans fustige le jeunisme du cinéma et les injonctions faites aux femmes. « Pour les rôles de moins de 50 ans, seuls 22% sont féminins et réservés à des nanas qui pèsent trente kilos... Ça tombe à 3 à 6% après », déplore-t-elle.
D’actrice à réalisatrice
La comédienne, lassée du peu de rôles offerts aux femmes au cinéma, s’est lancée dans la réalisation parce que « l’histoire d’une femme de 35 ans, ça n’intéressait pas les hommes », raconte-t-elle. Agnès Jaoui concède avoir été « trop longtemps intériorisée et soumise » face aux « excès [et] malentendus ». L’actrice salue les bouleversements récents du cinéma français : « ce qui se passe actuellement a la vertu de faire réfléchir. Certains doivent se sentir gênés d’avoir eu une main baladeuse... D’autres se rendent enfin compte de ce machisme inconscient et habituel... », se félicite Agnès Jaoui. « Je pense [que le cinéma] change. Je l’espère ! », confie-t-elle dans les colonnes de « La Voix du Nord ».
Une tribune pour l’égalité 
Agnès Jaoui a signé la tribune pour la refonte du comité des César, publiée le 10 février dernier dans « Le Monde ». Un texte qui s’érige contre « l’opacité des choix, des comptes et les petites humiliations », et dénonce l’absence des femmes « dans les comités, les présidences, les directions », rappelle « La Voix du Nord ».
« L’Académie des César est constituée de 4 700 membres (...) qui payent une cotisation annuelle et peuvent voter (...) Les signataires de ce texte en font tous partie. Pourtant, bien que membres, nous n’avons aucune voix au chapitre », ont dénoncé les signataires. Un milieu du cinéma en pleine évolution mais une académie contestée. Face à ce lever de boucliers, et à la polémique qui a entouré les douze nominations de Roman Polanski et son film « J’accuse », la direction de l’académie des César a présenté sa démission collective quelques jours avant la cérémonie. Le 28 février, l’actrice Adèle Haenel a quitté la 45ème cérémonie des César, après le sacre de Roman Polanski pour le prix de la meilleure réalisation.

https://www.elle.fr/Societe/News/La-realisatrice-Agnes-Jaoui-denonce-le-machisme-habituel-du-cinema-francais-3861521

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