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« Petite Maman », une bande d’amis au secours des mères en difficultés,meres,meres seul,celibataires,

3 Décembre 2014, 00:23am

Publié par hugo

« Petite Maman », une bande d’amis au secours des mères en difficultés


Par Candice Satara-Bartko
Publié le 9 mars 2011
« Petite Maman », c’est l’aventure de cinq copains motivés qui décident de réveiller leur fibre humanitaire en fondant une association qui soutient les mères en détresse. De la collecte de vêtements, à la distribution de kits de naissance, en passant par le relooking et le coaching, cet élan solidaire a de beaux jours devant lui et déjà de sérieux appuis.
« Petite Maman », une bande d’amis au secours des mères en difficultés


« Petite Maman », une bande d’amis au secours des mères en difficultés© Petite Maman
A l’origine
Les petites Mamans : ce sont toutes ces mères en difficulté, tapies dans l’ombre, rongées par la culpabilité, qui ne parviennent pas à boucler les fins de mois, et encore moins à vêtir leurs enfants. Elles sont nombreuses ces mères oubliées, plus de 80% selon le Secours Populaire à venir frapper à leur porte, pour demander un soutien, le strict nécessaire pour vivre décemment. A la naissance de son fils, Florence Claude éprouve l’irrésistible envie d’aider ces mamans isolées à s’en sortir. Elle parle de son projet à son mari, à ses plus proches amis qui aussitôt répondent présent et lui promettent de l’aider. « Petite Maman » est officiellement créée en septembre 2010.


Les actions de Petite Maman
La création de « Petite Maman » ne doit rien au hasard et son utilité coule de source. 85 % des familles monoparentales à Paris sont des mères avec leurs enfants et parmi elles, beaucoup éprouvent des difficultés. Les associations mènent un travail de titan mais les grands oubliés sont souvent les plus jeunes. « Lors des collectes, seulement un enfant sur dix réussit à repartir avec un vêtement à sa taille, souligne Aurélia Halfon chargée de la communication chez « Petite Maman ». C’est là qu’on se dit que notre action a vraiment un sens ».
Le premier objectif de « Petite Maman » est de fournir aux mamans nécessiteuses des kits de naissance qui comprennent : une poussette, un couffin, des bodys, des biberons, des couches, des lingettes, des tétines et du lait en poudre. En parallèle, l’association récolte des vêtements, des jouets et des articles de puériculture auprès des mamans qui n’en n’ont plus besoin. Le Secours Populaire se charge de les redistribuer. « Ce partenariat nous tient vraiment à cœur, Florence voulait avoir la caution d’une institution qui est une référence dans la lutte contre la précarité », poursuit Aurélia.


Chacun sa spécialité
De leurs côtés les cinq amis agitent leurs réseaux, font jouer leurs carnets d’adresses pour récolter des vêtements et des dons. Chacun s’occupe d’une mission bien précise au sein de l’association : Florence négocie les subventions, David gère la trésorerie, Sébastien cherche et trouve des bonnes idées pour développer « Petite Maman ». Aurélia consacre tout son temps à faire connaître l’association et convaincre des partenaires. Styliste pour une très grande maison de couture française, Camille propose son œil d’experte pour de futurs ateliers de relooking. Car les Petites Mamans ont tout autant le droit de se sentir de jolies Mamans.


Trouver des fonds
Mais le plus délicat lorsqu’on crée une association, c’est de décrocher des fonds. Les précieux kits que l’association espère distribuer dans les prochains mois coûtent chers. Aurélia prospecte auprès des magasins de puériculture afin d’obtenir des tarifs intéressants. « Notre objectif pour 2011 c’est la distribution de 100 kits et 20 avant l’été. Le Secours Populaire n’attend que ça pour démarrer », souligne la jeune femme. Plusieurs grandes enseignes comme Bon Ton, TroiZenfants, Bazaar d’Etoiles ont rejoint avec enthousiasme l’aventure « Petite Maman ». Certaines acceptent de mettre à la disposition de l’association les articles invendus, d’autres d’être des points de collecte où les mamans peuvent déposer les vêtements avant que le Secours Populaire ne les récupère.
En janvier 2011 une nouvelle étape est franchie lorsque l’association obtient une subvention de la fondation Total. « Ce n’est qu’un début, espère Aurélia, ce coup d’accélérateur nous permet de financer des kits et d’amplifier la collecte ». En mars, l’association organise sa première grande collecte en entreprise, toujours chez Total. Pendant une semaine les salariés pourront donner des vêtements. Une action d’envergure qui devrait porter ses fruits et aider d’autres mères en difficulté.


Pour devenir membre de « Petite Maman », il suffit de donner des vêtements et/ou de verser une cotisation. Une carte de membre vous est délivrée. Elle permet d’obtenir de nombreux avantages chez les partenaires de l’association.


Le site de Petite Maman


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Les Américaines envient les toutes jeunes mamans françaises,maternite,femmes,france,conge,

29 Novembre 2014, 20:13pm

Publié par hugo

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Les Américaines envient les toutes jeunes mamans françaises
Votre Argent le 28/11/2014 à 16:272
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Quelle est la durée du congé maternité aux Etats-Unis, selon la loi fédérale ? Zéro semaine... En tout cas, zéro semaine rémunérée. Les Américaines ont bien droit à douze semaines de congé, mais non payées. Celles-ci ne sont en outre accordées qu'à certaines conditions - il faut par exemple travailler dans une entreprise de plus de 50 salariés. "Les Etats-Unis sont le seul pays développé sans congé maternité payé", déplore Dailyworth.com, un site américain dédié à l'argent et au pouvoir au féminin.


Dans un diaporama, il énumère 10 pays qui, contrairement aux Etats-Unis, ont mis en oeuvre des politiques qui "reconnaissent et soutiennent les besoins d'une famille moderne". Parmi eux : le Royaume-Uni, l'Italie, la Suède... mais aussi, bien sûr, la France, avec ses 16 semaines de congé maternité.


Dailyworth s'enthousiasme également devant les autres avantages dont bénéficient les parents français - les allocations familiales à partir du deuxième enfant, le congé parental, les crèches qui acceptent des enfants dès deux mois, la gratuité de l'école maternelle, les séances gratuites de rééducation du périnée pour les mères...


lire la suite sur votreargent.fr


Copyright © 2014

http://www.boursorama.com/actualites/les-americaines-envient-les-toutes-jeunes-mamans-francaises-0c7b69c79cfdf4f3c7638b63be9d1a65

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Alcoolisation fœtale : une mère devant la justice en Angleterre,sante,bebes,

20 Novembre 2014, 17:46pm

Publié par hugo

Alcoolisation fœtale : une mère devant la justice en Angleterre
Alcoolisation fœtale : une mère devant la justice en Angleterre En Angleterre comme en France, c'est toujours "Zéro alcool pendant la grossesse"5/11/2014
Une femme est aujourd’hui jugée en Angleterre pour avoir mis la vie de sa fille en danger en buvant pendant sa grossesse. La décision pourrait bien faire jurisprudence.
La consommation d’alcool pendant la grossesse pourrait bientôt devenir un délit en Angleterre. Une femme est en effet jugée dans le nord-ouest de l’Angleterre alors que sa fille est victime d’un retard de croissance, et de troubles de l’apprentissage causés par « la consommation d’alcool de sa mère pendant sa grossesse », selon les experts mandatés pour le procès. La décision du tribunal, au-delà de l’indemnisation de la jeune fille souffrante, pourrait faire jurisprudence en Angleterre. Les autorités considèrent ainsi que la mère, jugée pour crime, a bu alors qu’elle était avertie du danger que courait son bébé. Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) est devenu un enjeu majeur pour l’Europe avec une campagne lancée le 9 septembre dernier, à l’occasion de la journée internationale de prévention du SAF. En France, le message est clair : « Zéro alcool pendant la grossesse ». L’Inpes a en effet lancé ce slogan en 2007, accompagné d’un avertissement aux femmes enceintes sur toutes les bouteilles d’alcool.
Sources : Sky News et l’Express
Auteur : Chloé Margueritte > COMMENTER6
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Les familles monoparentales,maman,meres seul,famille,

28 Octobre 2014, 05:04am

Publié par hugo

Les familles monoparentales


Des difficultés à travailler et à se loger
Olivier Chardon, Fabienne Daguet, Émilie Vivas, division Enquêtes et études démographiques, Insee
Résumé


En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent, leur mère le plus souvent. Depuis les années soixante, la part des familles monoparentales ne cesse de grandir du fait de la fragilité accrue des unions parentales. Seule la moitié des mères de famille monoparentale occupent un emploi à temps complet, alors qu’elles fournissent en général l’essentiel des revenus du ménage. Les familles monoparentales vivent dans des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles que les couples avec enfants. Elles sont moins souvent propriétaires. Signe des difficultés à vivre seul avec des enfants, 10 % de ces familles partagent leur logement avec d’autres personnes, habituellement un parent.
Sommaire


Toujours plus de familles monoparentales
2,8 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale
Des revenus du travail incertains pour les mères de famille monoparentale
Des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles
Encadré


Voir ses enfants après une séparation
Publication


Toujours plus de familles monoparentales


En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’un seul adulte qui vit sans conjoint avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans dans un même logement (tableau 1). Dans 85 % des cas, il s’agit d’une mère et de ses enfants. Ces familles sont dites « monoparentales » .
Le nombre de familles monoparentales ne cesse de croître depuis quarante ans (graphique). Elles sont aujourd’hui 2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968. En 2005, 17,7 % des enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale, contre 7,7 % en 1968. Les ruptures d’unions plus fréquentes sont à l’origine de cette croissance. Auparavant, les familles monoparentales étaient la conséquence du décès précoce d’un des parents, le plus souvent du père. En 1962, 55 % des parents à la tête d’une famille monoparentale étaient veufs ; en 2005, ils sont moins de 10 %. Selon l’enquête « Étude de l’histoire familiale » de 1999, neuf familles monoparentales sur dix le sont parce que les parents vivent séparément. Parfois, les parents n’ont même jamais vécu ensemble : 15 % des familles monoparentales se sont formées ainsi.
Lors d’une séparation, les enfants restent généralement rattachés au foyer de la mère ; aussi la part des hommes à la tête d’une famille monoparentale est-elle passée de 20 % en 1968 à 14 % en 1990. Aujourd’hui, les enfants gardent généralement des relations avec leurs deux parents quand ils sont séparés (encadré). Les pères hébergent occasionnellement ou régulièrement leur enfant plus que par le passé. Mais le logement où les enfants passent le plus de temps demeure couramment celui de la mère. Bien que le rôle du père soit de plus en plus reconnu, la part des hommes à la tête d’une famille monoparentale n’a ainsi que légèrement progressé depuis 1990 : elle est de 15 % en 2005.
Tableau 1 - Des enfants moins nombreux et plus âgés dans les familles monoparentales
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de moins de 25 ans en années révolues.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
Familles monoparentales Couples avec enfants
Mères seules avec enfants Pères seuls avec enfants Ensemble
Nombre de familles (milliers) 1 486 272 1 758 7 014
Nombre d’enfants (milliers) 2 436 408 2 844 13 185
Nombre moyen d’enfants par famille 1,6 1,5 1,6 1,9
Répartition selon le nombre d’enfants par famille ( %)
1 enfant 55 63 56 39
2 enfants 31 28 30 41
3 enfants 10 7 10 15
4 enfants ou plus 4 2 4 5
Total des familles 100 100 100 100
Répartition des enfants selon leur âge ( %)
0-2 ans 8 4 8 15
3-6 ans 16 11 15 19
7-16 ans 49 49 49 45
17-24 ans 27 36 28 21
Total des enfants 100 100 100 100
Graphique 1 - Toujours plus de familles monoparentales
Graphique 1 - Toujours plus de familles monoparentales
1. À partir de 1999, l’âge des enfants est l’âge révolu à la date du recensement, alors que lors des recensements précédents il s’agissait de l’âge atteint l’année du recensement. En 1999, il y a 34 000 familles avec enfant de 0 à 24 ans de plus en utilisant l’âge révolu plutôt que l’âge atteint dans l’année.
2. Il s’agit de la situation matrimoniale légale et non de la situation de fait. Un adulte d’une famille monoparentale auparavant en couple non marié reste légalement célibataire après une séparation ou le décès du conjoint.
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de moins de 25 ans.
Source : Insee, recensements de la population de 1962 à 1999, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
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2,8 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale


En 2005, 2,84 millions d’enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale. Les risques de rupture d’union, mais aussi de décès d’un conjoint, croissent au fil des années. Les enfants en très bas âge sont donc moins fréquents dans les familles monoparentales : 10,3 % des enfants de moins de trois ans, contre 17,7 % pour l’ensemble des enfants de moins de 25 ans. Les familles monoparentales ont par ailleurs moins d’enfants vivant au domicile que les couples : 1,6 enfant en moyenne, contre 1,9. De fait, la rupture d’union écourte la période pendant laquelle le couple aurait pu avoir des enfants. En outre, les enfants vivant en famille monoparentale partent s’installer plus tôt dans un autre logement. Ainsi, plus d’une famille monoparentale sur deux est uniquement composée d’un adulte et d’un enfant, et seulement 14 % ont trois enfants ou plus.
Les pères à la tête d’une famille monoparentale sont relativement peu nombreux. Ils le sont davantage lorsque les enfants sont grands : 10 % des enfants de 0 à 6 ans en famille monoparentale vivent avec leur père ; ils sont 18 % parmi les enfants de 17 à 24 ans. Les pères sont à la tête de familles monoparentales plus petites : dans 63 % des cas, il n’y a qu’un seul enfant.
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Des revenus du travail incertains pour les mères de famille monoparentale


Les mères de famille monoparentale sont moins diplômées que celles qui vivent en couple : 23 % ont un diplôme du supérieur, contre 30 % pour les mères de famille vivant en couple. Elles sont souvent dans une situation moins favorable sur le marché du travail. Elles doivent en effet surmonter à la fois les contraintes liées à leur situation de mères seules - la garde d’enfants en particulier - et l’impossibilité de compter sur le revenu d’un conjoint pour subvenir aux besoins de la famille. Occupant un peu moins souvent un emploi que les mères de familles en couple (68 %, contre 72 %), elles se déclarent beaucoup plus souvent chômeuses lorsqu’elles sont sans emploi : dans 54 % des cas, au lieu de 31 % pour les mères de famille en couple.
Quand elles ont un emploi, les mères de famille monoparentale travaillent moins fréquemment à temps partiel : 26 % contre 34 % pour les mères en couple (tableau 2). Cette proportion varie fortement selon la qualification des emplois. Elle va de 16 % pour les cadres à 39 % pour celles qui occupent des emplois non qualifiés, les moins bien loties en termes de salaires, de conditions d’emploi et de travail. Au sein des couples avec enfants, 85 % des pères ont un emploi à temps complet, le salaire de la mère peut donc plus facilement représenter un revenu complémentaire. De fait, le taux de temps partiel des mères cadres (26 %) et professions intermédiaires (32 %) en couple est beaucoup plus élevé. Au total, une mère de famille monoparentale sur deux est en emploi à temps complet, soit à peine plus que les mères en couple.
Les professions des mères de famille monoparentale, comme celles des femmes en général, se concentrent sur les métiers liés à la santé, aux services aux personnes ou aux tâches administratives. Les mères de famille monoparentale sont un peu plus présentes que les autres parmi les agents de services, les aides à domicile, les personnels de nettoyage et les adjoints administratifs de la Fonction publique. En revanche, elles sont nettement sous-représentées parmi deux des principales professions des mères de famille. Elles sont ainsi moins souvent professeurs des écoles, en raison de leur niveau de formation. Elles sont encore moins souvent assistantes maternelles, car leurs conditions de logement constituent fréquemment un obstacle à l’obtention de l’agrément pour exercer cette profession à domicile.
La situation sur le marché du travail des hommes qui vivent sans conjoint avec leurs enfants apparaît moins défavorable que celle des femmes. Les trois quarts des pères de famille monoparentale ont un emploi à temps complet. En revanche, ils sont beaucoup plus souvent sans emploi que les hommes en couple avec enfants (20 %, contre 12 %) et se déclarent plus souvent chômeurs.
Dans ce contexte, les revenus d’activité des familles monoparentales sont relativement faibles. Par suite, leur risque de pauvreté monétaire est habituellement supérieur à celui des couples, malgré les prestations sociales et les pensions alimentaires qui contribuent à rééquilibrer leurs ressources.
Tableau 2 - Le taux de temps partiel décroît fortement avec la qualification des emplois chez les mères de famille monoparentale
1. Part des emplois à temps partiel dans le total des emplois.
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, mères de famille avec enfants de moins de 25 ans en années révolues, ayant un emploi.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
en %
Catégorie sociale Taux de temps partiel1
Mères de famille monoparentale Mères en couple avec enfants
Ouvrières ou employées non qualifiées 39 43
Ouvrières ou employées qualifiées 23 35
Professions intermédiaires 18 32
Cadres 16 26
Agricultrices, artisanes, commerçantes 13 15
Total 26 34
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Des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles


Seules 28 % des mères de famille monoparentale sont propriétaires de leur logement, contre 63 % des couples avec enfants. Plus d’un tiers déclarent vivre dans une HLM. Leurs conditions de logement sont moins favorables : 20 % habitent un logement où il manque une ou deux pièces, selon l’indicateur usuel de surpeuplement (tableau 3 et définitions). Seules 36 % des mères de famille monoparentale vivent dans une maison (contre 68 % des couples avec enfants). Elles ont des ressources plus faibles et résident plus souvent en milieu urbain ou dans des régions où les prix des logements (à la vente comme à la location) sont plus élevés. Ainsi, 24 % des familles avec enfants sont monoparentales dans les pôles urbains, contre 16 % en zone rurale. Elles sont en particulier plus fréquentes dans les grands centres urbains de la région parisienne et du sud de la France (carte).
Les hommes à la tête d’une famille monoparentale sont en meilleure situation : la moitié d’entre eux sont propriétaires ; la moitié aussi vivent dans une maison.
17 % des pères de famille monoparentale et 9 % des mères résident avec d’autres personnes, en plus de leurs enfants (contre 3 % pour les couples), soit 178 000 familles. Parmi ces parents, 18 % sont des jeunes de moins de 30 ans, dont la plupart vivent avec leurs enfants chez leurs propres parents. Le ménage est alors plus fréquemment propriétaire, et le logement plus souvent une maison. Mais le nombre de personnes cohabitant dans le logement est souvent élevé : dans 32 % des cas, il y a au moins cinq personnes, et au regard de l’indicateur de surpeuplement, 42 % des logements ont trop d’occupants. Les mères et les pères de familles monoparentales qui cohabitent avec d’autres personnes sont plus souvent inactifs ou en difficulté sur le marché du travail en termes de chômage ou d’emploi.
carte - Moins de familles monoparentales dans l’ouest et le centre de la France
carte - Moins de familles monoparentales dans l’ouest et le centre de la France
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de 25 ans ou moins en années révolues.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
Tableau 3 - Des conditions de logement plus fragiles et moins confortables
1. Une famille peut vivre dans le même logement que d'autres personnes, par exemple les parents du chef de famille. Si l'un des adultes du ménage est propriétaire, la famille est comptabilisée ici.
2. Voir les définitions.
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, adultes des familles avec enfants de 0 à 24 ans en années révolues.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
en %
Familles monoparentales Couples avec enfants
Mères Pères
Nombre de familles (en milliers) 1 486 272 7 014
Part des familles vivant...
... dans un ménage propriétaire du logement1 28 48 63
... dans une maison 36 54 68
... avec d’autres personnes 9 17 3
... en logement HLM 38 24 14
Taux de surpeuplement2 20 18 8
Part des familles vivant dans un logement où...
... il manque une pièce2 15 13 6
... il manque deux pièces2 5 5 2
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Encadré


Voir ses enfants après une séparation
En 2005, dans l’enquête Étude des relations familiales intergénérationnelles (sources), les deux tiers des enfants de moins de 25 ans issus d’une union rompue sont déclarés par leur mère comme cohabitants de leur ménage (tableau A). Dans 15 % des cas, elles ne voient leurs enfants que quelques fois par an, voire jamais. Mais le père est loin d’être systématiquement absent. Si 40 % des enfants ne le voient que rarement ou jamais, 17 % sont déclarés comme cohabitants par leur père et 25 % le voient au moins une fois par semaine.
Parmi les adultes qui vivent seuls avec leurs enfants, certains ont un conjoint dont la résidence principale est distincte ; d’autres envisagent d’emménager à terme avec un conjoint. Ainsi, en 2005, 23 % des adultes de familles monoparentales déclarent avoir « une relation amoureuse stable » : 13 % déclarent être contraints de vivre sans leur conjoint (raisons financières, professionnelles, etc.) et 10 % choisissent de vivre seuls (tableau B).
La situation familiale des adultes des familles monoparentales peut donc recouvrir des réalités très différentes en termes d’isolement affectif ou de revenus. En outre, les situations sont susceptibles d’évoluer très vite. Si les enfants résidant quatre jours par semaine avec un parent ne passent plus que trois jours avec lui, ce parent sera alors recensé comme une personne sans famille ; au contraire, si un conjoint s’installe au domicile, la famille monoparentale deviendra un couple avec enfants dans l’enquête de recensement.
Tableau A - La plupart des enfants gardent un lien avec leur mère et leur père après une séparation
1. Dans l’enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), le contour du ménage est laissé à l’appréciation du répondant. Un enfant pourra être déclaré chez un seul parent, chez les deux ou chez aucun s’il a son propre logement.
Lecture : 68 % des mères déclarent que leur enfant de moins de 25 ans issu d’une union rompue réside avec elles, 9 % qu’il ne fait pas partie de leur ménage mais qu’elles le voient au moins une fois par semaine.
Champ : relations entre un adulte et ses enfants de 24 ans ou moins issus d’une union rompue, qu’ils soient cohabitants ou non.
Source : Insee, enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), 2005.
en %
Mères Pères
Enfants déclarés spontanément par le parent comme faisant partie du ménage1 68 17
Sinon, fréquence des rencontres
Au moins une fois par semaine 9 25
Au moins une fois par mois 8 18
Quelques fois par an 9 22
Jamais 6 18
Total 100 100
Tableau B - Famille monoparentale, une situation familiale de transition ?
Champ : hommes et femmes vivant sans conjoint cohabitant avec des enfants de 24 ans ou moins.
Source : Insee, enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), 2005.
en %
Part des femmes et des hommes vivant seuls avec des enfants qui déclarent...
... ne pas avoir de « relation amoureuse stable » 77
... avoir une « relation amoureuse stable », sans souhaiter vivre avec la personne concernée 10
... avoir une « relation amoureuse stable », mais être contraints de vivre séparés (raisons professionnelles, financières…) 13
Total 100
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Insee Première N° 1195 - juin 2008
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Allaitement au sein : accompagner la mère,maman,sante,meres,

27 Octobre 2014, 13:42pm

Publié par hugo



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Allaitement au sein : accompagner la mère
12/03/2014 Imprimer Envoyer par email

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Mode d’alimentation idéal au cours des six premiers mois de la vie, l’allaitement au sein est facilité par un suivi étroit et un accompagnement de la mère.
Au-delà de ses bénéfices nutritionnels, le lait maternel joue un rôle important dans la prévention des infections et, à plus long terme, dans la prévention de l’obésité, sous réserve, bien sûr, que l’enfant n’ait pas par la suite une alimentation déséquilibrée.
Lorsqu’il est bien conduit et souhaité par les parents, l’allaitement maternel est un facteur optimal du bien-être du nouveau-né car il respecte ses rythmes et, contrairement à la tétée au biberon, beaucoup plus rapide, il permet des tétées longues avec des temps non nutritifs, ce qui participe à l’apaisement de la mère et de son enfant.
Ces bénéfices n’existent toutefois que lorsque l’allaitement répond à un désir de la mère dans un continuum logique de la grossesse et de l’accouchement. Ce désir n’est pas toujours exprimé et un des rôles de l’entourage est de le faire émerger et de l’accompagner. C’est pour cette raison que sont proposées en maternité les tétées de découverte, qui peuvent révéler un désir jusqu’alors ignoré.

Peu de contre-indications
Les contre-indications formelles de l’allaitement sont le non-désir de la mère, la très rare galactosémie congénitale, certaines pathologies graves de la mère ou la prise de certains traitements.

En cas de prise d’un médicament, il ne faut pas se référer au Vidal, mais à un centre expert comme le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT*), qui renseigne immédiatement par téléphone si l’information n’est pas disponible sur leur site Internet.

Naturel, mais pas instinctif : les praticiens doivent expliquer que l’allaitement, même s’il est naturel, n’est pas instinctif et qu’il n’est pas toujours facile à mettre en place. Le médecin doit apporter un suivi rapproché et assidu afin de pallier les écueils des premiers jours. S’il ne peut le faire lui-même, il doit faire appel à un référent (consultante en lactation, pédiatre motivé par le sujet, consultation d’allaitement…) facilement accessible, afin d’éviter des abandons intempestifs d’allaitement.
Une consultation pour un problème d’allaitement est toujours urgente et longue. Mais elle est, par exemple, indispensable pour éviter le basculement d’une simple sensibilité mammaire à une crevasse.

Les paramètres de la surveillance
La surveillance de l’allaitement se fonde sur le bien-être de la mère (pas de plaintes) et l’état du nouveau-né. Même si la prise de poids est modeste, la présence de plusieurs selles (2 à 3/jour) et d’urines abondantes témoigne de la qualité de la prise alimentaire. Le nouveau-né doit avoir retrouvé son poids de naissance à J14, la situation devenant franchement pathologique si cela intervient à J21, ce qui doit être anticipé.

L’évaluation de la prise de poids doit se faire en référence aux courbes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et non pas à celles du carnet de santé, notamment chez le nourrisson de plus de trois mois.

Éviter les crevasses
L’une des complications est la survenue de crevasses, conséquence d’un pincement du mamelon par une mauvaise mise en bouche, dont la qualité est aussi, voire plus importante que la position du bébé. Il faut assister à la prise du mamelon : le nouveau-né doit gober le sein en ouvrant grand la bouche. Lorsqu’elle est présente, la crevasse ne guérit pas, est très douloureuse et réduit l’expulsion du lait secondairement à une diminution de la sécrétion d’ocytocine.
En cas de pleurs ou de cris chez le nouveau-né, il importe de préciser à la mère que ces signes ne sont pas forcément synonymes de faim ou de douleurs et lui rappeler l’importance des rythmes et du portage pour apaiser son bébé.
La crevasse est la porte ouverte à la mastite, qui peut se compliquer d’un abcès. La mastite se traduit par une zone rouge et chaude au niveau du sein associée à de la fièvre. Il s’agit d’une urgence qui implique le drainage du sein par le bébé et non avec un tire-lait et la mise au repos de la mère pendant 24 à 48 heures. La persistance des signes conduit à prescrire une antibiothérapie.

Le père et l’entourage : le rôle du père, et plus largement de l’entourage, est important : l’allaitement est d’autant mieux conduit que la mère peut se consacrer à son bébé la nuit et le jour. Le congé paternité doit être pris lors de cette période afin de décharger la mère des autres tâches ménagères.

Dr Isabelle Hoppenot
Avec la collaboration du Dr Catherine Salinier, past présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA), Gradignan.

Voir aussi :
- Fiche pratique No. 7 : La prise en charge diététique des coliques du nourrisson
- Fiche pratique No. 11 : Que passe-t-il dans le lait maternel ?


* www.lecrat.org



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Les mamans solos, vivent à découvert, mais sont heureuses,mamans,solitude,meres,celibataires,

22 Octobre 2014, 17:47pm

Publié par hugo

Actualité > Société
Les mamans solos, vivent à découvert, mais sont heureuses
Publié le 15.10.2012
Envoyer28 réactionsAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Dans le rouge. A la fin du mois, 45 % des mères célibataires terminent le mois à découvert. C'est ce que révèle une étude Ipsos/Logica Business Consulting réalisée pour le magazine Femme Actuelle qui vient de lancer une opération d'aide aux «mamans solos».


Plus de la moitié de ces mères célibataires confessent ne pas réussir à boucler leur budget sans éviter le découvert bancaire. Le manque d'argent, voilà leur principale préoccupation au quotidien. Parmi les interrogées, 19% craignent de basculer dans la précarité, selon ce sondage. Autre maux de ces «mamans solos», la solitude, la solidarité et le manque d'aide. 52% éprouvent le sentiment de ne pouvoir compter sur personne et plus d'une sur quatre éprouve la crainte de ne pas s'en sortir.


Selon l'enquête, cette situation n'empêche pas une majorité de mères célibataires de se déclarer heureuses. A la question «Diriez-vous que vous êtes une femme heureuse?», 60% répondent «oui, plutôt» et 12% «oui, tout à fait». Concernant l'éducation, les mères célibataires se considèrent autant capables que les autres mères de transmettre des valeurs à leurs enfants (80%) et 72% des Français le pensent également. Et 71% des Français estiment que les enfants de ces «mamans solos» ont autant de chances de réussir scolairement que les autres.
LeParisien.fr

http://www.leparisien.fr/societe/les-mamans-solos-vivent-a-decouvert-mais-sont-heureuses-15-10-2012-2235349.php

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Enquête sur les «mamans solos»,mamans,celibataires,solitudes,

22 Octobre 2014, 17:43pm

Publié par hugo

Enquête sur les «mamans solos»

15 oct. 2012 -
Les mères célibataires seraient entre 1,5 et 2 millions en France et en constante augmentation depuis ces dix dernières années. Comment les Français réagissent-ils face à l’explosion du phénomène des « mamans solos » ? Acceptent-ils ce modèle familial ou le condamnent-ils ? Comment considèrent-ils les mères célibataires et leurs enfants ? Sont-elles un modèle de « réussite » ou « d’échec » ? Et comment les mères célibataires elles-mêmes perçoivent-elles la situation de leur foyer ? Comment vivent-elles leur condition ? Est-elle subie ou assumée ? Quelle proportion de mères se retrouve aujourd’hui en grande difficulté ? Sur qui peuvent-elles compter ?


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Les mamans célibataires revendiquent le fait d’être d’aussi bonnes mères que les autres : en matière d’éducation, elles ont confiance en elles-mêmes.
Le moins que l’on puisse dire est que le fait d’être une mère célibataire ne suscite plus aujourd’hui de sentiment de honte ou de culpabilité chez les mamans solos. Si de réelles différences existent entre elles et les autres mères, ce n’est pas dans la qualité de l’éducation qu’elles estiment offrir à leurs enfants. Elles ne se dévalorisent pas et se considèrent notamment autant capables que les autres mères de transmettre des valeurs à leurs enfants (80% des mères célibataires interrogées), de leur imposer des règles de vie (72% estiment le faire aussi bien que les autres mamans) et même de fixer des limites (61% contre 23% qui estiment qu’elles le font moins bien).
Elles se montrent beaucoup plus partagées sur leur capacité à garder la bonne distance avec leur enfant (49% estiment le faire aussi bien que les autres mamans contre 41% qui avouent le faire moins bien). Il est probable aussi que le rapport privilégié qu’elles peuvent entretenir avec leur enfant les poussent aussi à les considérer comme des interlocuteurs à part entière et à plus souvent réduire les distances mère/enfant.
La très grande majorité des mères célibataires considèrent aussi que leurs enfants ont autant de chance que les autres d’être disciplinés (67%), de réussir scolairement (79%) ou encore d’être équilibrés (71%).
Rares sont les mamans solos qui estiment que le fait d’être élevé dans un foyer sans père est un inconvénient en terme de réussite (seulement 11% mais 10% pensent au contraire que leur enfant a plus de chance de succès) ou de capacité à respecter les règles de vie en société (18% considèrent que c’est un désavantage pour leur petit mais 15% estiment qu’au contraire ils auront plus d’aptitude dans ce domaine).
Seul l’équilibre de leur enfant inquiète un peu plus fréquemment une partie des mamans seules mais dans des proportions toujours très minoritaires (seulement 20% craignent qu’ils aient moins de chance d’être équilibré contre 9% qui estiment qu’ils ont plus de chance de l’être).
Loin de vivre dans la crainte des conséquences pour un enfant de vivre dans un foyer monoparental, une partie des mamans solos estime même que le fait d’être élevé ainsi peut apporter des avantages aux enfants concernés, notamment en termes d’autonomie. Dans ce domaine, près d’une mère célibataire sur deux estime que leur(s) enfant(s) sont mieux armés que les autres (48%).
Les mères célibataires se montrent donc massivement confiantes dans leur modèle d’éducation : 76% estiment que les enfants élevés par une maman seule s’en sortiront aussi bien (76%), voire mieux que les autres dans la vie (19%). Il est probable que bon nombre d’entre elles éprouvent une certaine fierté à réussir à élever leurs enfants seules comme elles le font. Rares sont celles qui se dévalorisent et éprouvent le sentiment de ne pas être un bon parent (seulement 16%). Au contraire, elles se reconnaissent beaucoup de courage (87%) et une forte capacité d’organisation (87%).
Les Français reconnaissent les mamans solos comme des mères « presque » comme les autres : probablement la marque d’une réelle acceptation des nouvelles structures familiales et certainement la fin d’une stigmatisation.
Nul doute que face à l’importance du phénomène des mères célibataires, l’opinion des Français a beaucoup évolué au cours des dernières années. Nombreux sont ceux qui connaissent une ou plusieurs femmes qui élèvent seules leurs enfants. Par ailleurs, l’augmentation du nombre de mamans solos au sein de la population française s’est accompagnée d’autres changements qui ont aussi eu des impacts forts sur la structure familiale et la parentalité (l’explosion des familles recomposées, le débat sur le droit au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels…). L’ensemble de ces phénomènes et leur importance ont aussi généré de profondes évolutions dans la façon même dont les français pensent les modèles familiaux.
Dans leur majorité, les Français considèrent aujourd’hui que les mères célibataires sont aussi capables que les autres de transmettre des valeurs à leurs enfants (72%) et de leur imposer des règles de vie (60%). Du fait même de l’absence de père (qui reste probablement à leurs yeux le principal point de référence en matière d’autorité), ils se montrent plus dubitatifs sur leur capacité à fixer des limites (49% considèrent qu’elles font aussi bien mais 42% pensent qu’elles sont moins capables que les autres dans ce domaine). La plupart des Français estiment aussi que les enfants des mères célibataires ont autant de chance que les autres de réussir scolairement (71%). Près de 4 Français sur 10 pensent aussi, tout comme les mères célibataires, que les enfants élevés par leur mère seule ont plus de chance d’être autonomes que les autres (39%). En revanche, ils se montrent un peu plus mesurés sur les conséquences de ce modèle familial sur l’équilibre de l’enfant même si 58% des personnes interrogées estiment qu’ils ont autant de chance que les autres d’être équilibré (contre 37% qui soutiennent l’opinion inverse).
Au final, près de 8 Français sur 10 estiment que les enfants élevés par une mère seule s’en sortira aussi bien que les autres (79%). Seulement 14% des personnes interrogées ont le sentiment que le fait d’être le fils ou la fille d’une maman solo aura des conséquences négatives pour eux lorsqu’ils seront adultes. Le modèle familial de la mère célibataire élevant ses enfants sans l’aide d’un conjoint s’est donc peu à peu imposé aux Français et a même gagné leur respect. Certes, ils ont presque tous le sentiment que ces mamans là sont stressées (87%) et débordées (84%) mais les problèmes qu’elles rencontrent sont « positivés » car dans le même temps, ils considèrent qu’elles sont courageuses (84%) et organisées (76%).
Pour la majorité des mères célibataires, reconstruire sa vie avec un conjoint/un père n’est pas vraiment une priorité.
S’il est une idée reçue à laquelle les résultats de l’enquête viennent tordre le cou, c’est bien celle du malaise, voire du mal-être que pourrait générer l’absence du père ou du conjoint dans la vie de ces mamans solos. Il ne s’agit pas de dire que ces mères rejettent la présence masculine au sein de leur foyer, loin s’en faut. Toutefois, ce n’est pas une priorité absolue pour bon nombre d’entre elles et ce pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que beaucoup estiment que si le nombre de mères qui élèvent seules leur enfant est aussi important, c’est d’abord et avant tout parce que les femmes acceptent moins de choses qu’auparavant de la part des hommes (58%). Si l’on en croit leur déclaration, il s’agirait là plus d’une situation choisie que subie. Les Français font d’ailleurs un constat identique (57%). Les mères célibataires considèrent aussi que la gent masculine assume aussi moins ses responsabilités qu’avant (35%). Il y a une réelle exigence chez ces mamans qui ne semblent plus prêtes à accepter la présence d’un père ou d’un conjoint à n’importe quel prix.
Ensuite, les résultats de l’enquête montrent que la présence d’un conjoint, notamment pour les aider à élever leurs enfants, ne s’apparente pas pour bon nombre d’entre elles à la poursuite d’un « graal ». Plus d’une maman célibataire sur deux affirme aujourd’hui ne pas souhaiter vivre avec un nouveau compagnon (55% contre 45% qui disent le contraire). Certes, l’âge est ici un facteur particulièrement clivant. Si 70% des mamans solos ayant moins de 35 ans souhaitent « refaire » leur vie (mais parmi elles seulement 24% répondent « oui, tout à fait »), elles ne sont plus que 46% à dire de même dans la tranche 35-44 ans et 36% chez les 45 ans et plus. Il est aussi probable que bon nombre de ces mères consacrent prioritairement leur temps à l’éducation de l’enfant, avant d’envisager une recomposition éventuelle de leur foyer. Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas une priorité absolue (seulement 13% de l’ensemble des mères interrogées disent que c’est une chose qu’elles souhaitent « tout à fait »).
Les mères célibataires rencontrent des difficultés importantes et multiples (dans les domaines des finances, de l’organisation et des solidarités) et bon nombre d’entre elles estiment qu’elles risquent de ne pas s’en sortir.
Les difficultés que les mères célibataires peuvent rencontrer ne sont pas nouvelles, elles ont été maintes fois soulignées. Toutefois, avec la crise économique, elles prennent une importance très préoccupante. De leur propre aveu, le manque d’argent est la principale difficulté qu’elles rencontrent au jour le jour (53%). C’est un phénomène que les Français identifient aussi parfaitement bien puisqu’eux aussi considèrent que c’est la difficulté majeure à laquelle les mères célibataires doivent faire face (44%), même s’ils la minimisent par rapport aux mères interrogées.
D’ailleurs, presqu’une mère célibataire sur deux (45%) avoue ne pas arriver à boucler leur budget sans être à découvert. Plus grave, près d’une maman solo sur cinq dit s’en sortir de plus en plus difficilement et craindre de basculer dans la précarité (19%). Pour bon nombre de ces femmes, la situation financière est donc aujourd’hui particulièrement grave. Les mères célibataires se montrent aussi particulièrement démunies en termes d’aide et de solidarité. Plus d’une maman sur deux a tout le temps ou souvent le sentiment qu’elle ne peut compter sur personne (52%). Elles se retrouvent particulièrement seules avec peu de relais à leur disposition pour les soutenir.
Cette situation génère une certaine détresse chez beaucoup de mères qui élèvent seules leur enfant : plus d’une maman sur quatre éprouve fréquemment le sentiment qu’elle ne va pas s’en sortir (28%).
Cela n’empêche pas la grande majorité des mamans solos interrogées de se déclarer toutefois heureuses (72% mais seulement 12% disent « oui, tout à fait »). Elles sont aussi souvent fières de ce qu’elles réussissent à accomplir. Il n’en reste pas moins vrai que plus d’une mère célibataire sur quatre dit ne pas être heureuse (28%).



Fiche technique
Enquête réalisée du 12 au 22 septembre 2012 auprès d’un échantillon de 1069 individus dont 850 personnes représentatives de la population française (méthode des quotas) et 219 mères célibataires.






Etienne Mercier
Directeur du département Politique et Opinion, Ipsos Public Affairs
etienne.mercier@ipsos.com


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DOCUMENTS ASSOCIÉS

http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2012-10-15-enquete-sur-mamans-solos

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Congé parental : deux ans pour la mère et un an pour le père ?,conge parentales,parents,bebes,

18 Octobre 2014, 02:00am

Publié par hugo

Congé parental : deux ans pour la mère et un an pour le père ?
Congé parental : deux ans pour la mère et un an pour le père ?16/10/2014
Les députés socialistes réunis hier pour examiner le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), en commission des affaires sociales, auraient trouvé un compromis pour le congé parental à compter du 2e enfant : un partage à 24 mois pour la mère et 12 mois pour le père...
A la suite de l’annonce de Marisol Touraine, le 29 septembre dernier, d’une réduction du congé parental à partir du deuxième enfant, avec la proposition d’un partage plus égalitaire entre la mère et le père, une partie des députés socialistes étaient montés au créneau. L’examen de la loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) en commission des affaires sociales a commencé et les députés socialistes auraient plusieurs alternatives aux mesures annoncées.
C’est le cas notamment pour le congé parental, à compter du deuxième enfant : l’idée serait de maintenir les 3 ans avec un partage à 24 mois pour la mère, et 12 mois pour le père. Pour le premier enfant, pas de changement toutefois, la durée du congé parental resterait à six mois par parent (pour un total de 12 mois).
Autre point de désaccord : la proposition du gouvernement de diviser par trois la prime de naissance. Pour les députés socialistes, il faudrait la diviser par deux à partir du deuxième enfant (923 euros actuellement). Enfin, le groupe PS souhaiterait également revenir sur la proposition du gouvernement de majorer les allocations familiales pour le deuxième enfant, de 14 ans à 16 ans. Finalement, il propose de fixer l’âge de cette majoration à 15 ans, mais avec le même plafond de revenus de la PAJE (51 500 euros pour un couple de deux enfants), pour parvenir à faire les économies attendues.
Les discussions déjà engagées se poursuivront mardi prochain dans l’hémicycle.
Sources : AFP et Les Echos
Auteur : Christine Diego Hernandez > COMMENTER17
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Quelques mois de congé maternité… et une carrière ralentie à vie,conge de maternite,conge,femmes,meres,mamans,

8 Octobre 2014, 21:56pm

Publié par hugo

PLUS DE "ON EN PARLE…"
08 octobre 2014
Quelques mois de congé maternité… et une carrière ralentie à vie
http://www.figaromadame.fr
Par Lucile Quillet
Maternité et travail Photo Getty Images
En entreprise, on considère d'office une femme active et mère comme moins disponible.


Sommaire


Accueil
La paternité dope la carrière des hommes
L'entreprise citée comme deuxième soutien pour les mères
Près de 63 % des femmes considèrent la maternité comme un frein à leur carrière d'après une récente étude. Arrivées la trentaine, les employeurs supposent qu'elles vont se dévouer à leur famille potentielle... et les excluent malgré elles de la course.


Leurs grands-mères se sont battues pour disposer de leurs droits et de leur corps, leurs mères ont été parmi les premières à travailler mais ont dû faire face au plafond de verre. Désormais, les femmes se sont emparées de cet héritage pour faire du travail le principal vecteur d'égalité entre les sexes à l’échelle d’un pays. C’est ce que révèle l’étude réalisée par le cabinet Mazars en partenariat avec le Comité ONU Femmes France, menée auprès de 2382 femmes dans 108 pays. Pleines d’espoir, 76% d'entre elles pensent qu’elles peuvent tout avoir, vie privée et vie professionnelle. Même si ce nouveau champ de bataille est bien miné.


« La sphère professionnelle est toujours vécue comme un lieu discriminant et archaïque », constate Muriel de Saint-Sauveur, directrice de la diversité chez Mazars. En effet, 52% des femmes affirment ne pas bénéficier de la même évolution qu'aurait un homme au profil similaire. Près de 63% considèrent la maternité (première raison d’arrêt de travail pour les femmes) comme un frein à leur carrière. En Angleterre, près de 50% des salariées sont même prêtes à cacher leur grossesse au travail. Car à partir de la trentaine, les cartes sont distribuées pour toute une carrière.


Dès l’annonce de la grossesse, le piège des inégalités se referme solidement. Si avoir un enfant n'est pas en soi un obstacle pour une carrière, les stéréotypes qu’on entretient au sujet de la maternité le sont. « On présuppose qu’une fois mères, les femmes sont moins disponibles, que leur vie ou leur priorité est ailleurs maintenant, parfois avec beaucoup de bienveillance… Il faut s’en méfier », explique Véronique Préaux-Cobti, directrice générale du cabinet Diafora Leadership spécialisé sur les questions de mixité en entreprise. Elle constate un décalage immense entre la réalité du congé maternité, qui dure entre trois et huit mois, ce qui est négligeable sur quarante ans de carrière et les conséquences durables dans la vie professionnelle. C'est pourquoi « les femmes doivent plus communiquer pour dire qu’elles sont toujours intéressées et motivées par leur carrière », conseille Véronique Préaux-Cobti.


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Allaitement : des disparités selon le niveau social des mères,meres,sante,maman,

8 Octobre 2014, 21:29pm

Publié par hugo

Allaitement : des disparités selon le niveau social des mères
allaitement maternel7/10/2014
Les taux d’allaitement à la maternité varient considérablement selon le profil des parents et les conditions de l’accouchement, révèle l’Enquête Elfe maternité.
Plus des deux-tiers des nourrissons reçoivent du lait maternel à la maternité, d’après l’ enquête Epiphane publiée aujourd’hui. Mais ce chiffre cache des disparités selon le profil des parents et les conditions de l’accouchement. C’est le constat de l’Enquête Elfe maternité menée sur plus de 18 000 nourrissons nés tout au long de l’année 2011, et dont les résultats sont également connus aujourd’hui. Comme l’ont déjà souligné plusieurs travaux, le taux d’allaitement augmente ainsi avec le niveau social des mères et leur niveau d’études. Par ailleurs, l’allaitement, qu’il soit exclusif ou partiel, est moins fréquent chez les mères non mariées, âgées de moins de 30 ans, au chômage, au foyer ou en congé parental. La prévalence de l’allaitement est également plus faible chez les femmes très minces ou en surpoids avant la grossesse, chez celles ayant fumé pendant la grossesse, en particulier pendant le 3e trimestre. D’une manière générale, plus la mère fume, moins elle allaite. La pratique de l’allaitement varie aussi selon les conditions de l’accouchement. Les enfants nés par césarienne, transférés pour surveillance ou en raison d’un état de santé précaire, ceux qui étaient issus d’une grossesse gémellaire ainsi que les enfants prématurés ou de faible poids de naissance sont moins souvent allaités. En revanche, les premiers-nés des fratries ainsi que ceux dont le père était présent à l’accouchement le sont davantage. Enfin, les enfants dont les mères ont suivi des séances de préparation à la naissance sont aussi plus allaités en maternité. Ce qui confirme que la diffusion d’informations sur les avantages de l’allaitement et de conseils pour allaiter, au cours de ces séances, favorisent l’initiation de l’allaitement.
Source : InVS
Auteur : Candice Satara-Bartko > COMMENTER4
Plus d'actus7/10/2014 Neve Campbell attend son deuxième enfant 7/10/2014 Moins d’un bébé français sur quatre allaité à 6 mois
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