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Le "scoring" pour les places en crèche, ou comment pousser les mères à rester au foyer,femmes,meres,enfants,bebes,

12 Juin 2014, 16:26pm

Publié par hugo

Le "scoring" pour les places en crèche, ou comment pousser les mères à rester au foyer
Publié le 04-06-2014 à 11h48 - Modifié à 11h51
2 réactions | 5468 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 2 minutes
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Par Corrine B.
Maman engagée
LE PLUS. Pour beaucoup de parents, trouver une place en crèche pour son enfant relève du parcours du combattant. Certaines mairies ont donc décidé de tester une nouvelle méthode, le "scoring", qui revient à noter les familles et leur situation. Est-il nécessaire de revoir les critères d'attribution ? Oui, mais pas de cette manière, estime notre contributrice, mère de deux enfants.
Édité par Rozenn Le Carboulec Auteur parrainé par Aude Baron
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Crèche créée par la SNCF et le gestionnaire de privé Babilou, à Paris, le 08/11/2012 (REVELLI-BEAUMONT/SIPA)

Pour en finir avec l’opacité qui règne en matière d’attribution des places en crèches, plusieurs communes en France testent une nouvelle méthode : le "scoring".

L'idée est de noter les familles et leur situation. En clair, plus on accumule de points, plus on a de chance d'obtenir une place pour son enfant. Le fait d’être famille monoparentale, d’avoir un enfant handicapé, des jumeaux, permet par exemple d’accumuler plus de points.

Clarifier les critères d’attribution des places en crèche est une bonne chose car, il faut le reconnaître, ces derniers varient encore fortement d'un établissement à l'autre. Même si la bonne nouvelle, c’est que depuis quelques années, le piston joue de moins en moins.

Mais était-ce bien utile d’instaurer un système de points ?

"Occupe-toi de ton gosse et tais-toi"

Cette méthode, pour être efficace, devrait déjà s’appliquer dans toutes les crèches et pas seulement dans les crèches municipales. Mais ce qui me chiffonne, ce sont les critères d’admission.

Par exemple, une famille où seulement l'un des deux parents a un emploi aura moins de points qu’une famille où les deux parents travaillent. En clair, le message adressé à la mère (car c’est la plupart du temps elle qui ne travaille pas), c’est :

"Occupe-toi de ton gosse et tais-toi."

Et surtout :

"N’envisage pas de (re)travailler un jour car tu n’as aucune chance d’avoir une place en crèche."

Ne pas pénaliser les couples aux revenus plus élevés

Par ailleurs, les familles modestes obtiendront plus de points. C’est bien normal. Un temps, on avait parlé de 10% d’enfants issus des familles pauvres dans les crèches. Mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse et pénaliser des couples qui ont des revenus un peu plus élevés. Ces enfants-là ont le droit d’être accueillis en collectivité. Sinon, on entrave aussi la mixité sociale.

Oui, je caricature. Mais la complexité des schémas familiaux ne demande-t-elle pas un peu plus de souplesse dans les critères ? Lister les catégories de familles qui sont prioritaires est selon moi suffisant.

Et, d’ailleurs la première des choses, pour davantage de transparence, serait que les mairies formalisent clairement les critères d’attribution et qu’ils soient accessibles aux familles. À défaut, il faudrait au moins que l’on puisse connaître les catégories de familles qui sont prioritaires.

Manque de transparence dans les critères d'attribution

Sur les sites des mairies, très peu d’informations sur le sujet. Pas plus que sur ceux des communes utilisant la méthode de calcul des points pour attribuer les places.

À Toulouse uniquement, une vidéo du directeur de la Petite Enfance explique le processus d'attribution des places et évoque la méthode des points. Si on veut continuer dans la transparence, les personnes qui siègent dans les commissions d’admission devraient elles aussi être connues. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Enfin, et malgré toute la bonne volonté pour rétablir un peu d’équité dans ce système, il y aura toujours des "oubliés". Car le mois de naissance joue beaucoup dans l’attribution des places.

En général, les commissions, qui se réunissent deux à trois fois par an, n’examinent que le cas des enfants nés. Si vous accouchez en juin et que la commission s’est réunie en mai, c’est loupé pour vous. Vous n’aurez pas de place en septembre. Que vous soyez seule avec votre bébé, en recherche d’emploi ou sans revenus.



Sur le web: Bureau politique à l'UMP: une solution temporaire qui ne résout pas tous les problèmes - 11/06


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Le "scoring" pour les places en crèche, ou comment pousser les mères à rester au foyer,femmes,meres,enfants,bebes,

8 Juin 2014, 13:52pm

Publié par hugo

Le "scoring" pour les places en crèche, ou comment pousser les mères à rester au foyer
Publié le 04-06-2014 à 11h48 - Modifié à 11h51
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"Occupe-toi de ton gosse et tais-toi"

Cette méthode, pour être efficace, devrait déjà s’appliquer dans toutes les crèches et pas seulement dans les crèches municipales. Mais ce qui me chiffonne, ce sont les critères d’admission.

Par exemple, une famille où seulement l'un des deux parents a un emploi aura moins de points qu’une famille où les deux parents travaillent. En clair, le message adressé à la mère (car c’est la plupart du temps elle qui ne travaille pas), c’est :

"Occupe-toi de ton gosse et tais-toi."

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Oui, je caricature. Mais la complexité des schémas familiaux ne demande-t-elle pas un peu plus de souplesse dans les critères ? Lister les catégories de familles qui sont prioritaires est selon moi suffisant.

Et, d’ailleurs la première des choses, pour davantage de transparence, serait que les mairies formalisent clairement les critères d’attribution et qu’ils soient accessibles aux familles. À défaut, il faudrait au moins que l’on puisse connaître les catégories de familles qui sont prioritaires.

Manque de transparence dans les critères d'attribution

Sur les sites des mairies, très peu d’informations sur le sujet. Pas plus que sur ceux des communes utilisant la méthode de calcul des points pour attribuer les places.

À Toulouse uniquement, une vidéo du directeur de la Petite Enfance explique le processus d'attribution des places et évoque la méthode des points. Si on veut continuer dans la transparence, les personnes qui siègent dans les commissions d’admission devraient elles aussi être connues. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Enfin, et malgré toute la bonne volonté pour rétablir un peu d’équité dans ce système, il y aura toujours des "oubliés". Car le mois de naissance joue beaucoup dans l’attribution des places.

En général, les commissions, qui se réunissent deux à trois fois par an, n’examinent que le cas des enfants nés. Si vous accouchez en juin et que la commission s’est réunie en mai, c’est loupé pour vous. Vous n’aurez pas de place en septembre. Que vous soyez seule avec votre bébé, en recherche d’emploi ou sans revenus.



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Serions-nous moins stressés au travail qu’à la maison ?,SANTE,mamans,meres,femmes,parents,

8 Juin 2014, 02:51am

Publié par hugo

Serions-nous moins stressés au travail qu’à la maison ?
Serions-nous moins stressés au travail qu’à la maison ? Une étude révèle que nous serions plus stressés à la maison qu'au travail.4/06/2014
Nous serions plus stressés à la maison qu’au travail, notamment après avoir eu des enfants. C’est ce que révèle une étude américaine, de l’Université de Pennsylvanie, ayant étudié les taux de stress chez une population-témoin conciliant vie familiale et vie professionnelle.
Le stress est lié au travail ? Ce n’est peut-être pas si évident que cela ! Une étude américaine vient de démontrer le contraire : ce serait à la maison que le stress augmenterait le plus. Ce stress serait plus important chez les femmes que chez les hommes car elles subiraient davantage de pression à la maison qu’au bureau. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont suivi 122 personnes et ont évalué leur stress pendant quelques jours au travail ainsi que le week-end à la maison. Leur méthode: le prélèvement à heures régulières, 6 fois par jour, du taux de cortisol (une molécule indicatrice de stress) de chacun des témoins. L’objectif était de relever les niveaux de stress physiologique. Les chercheurs ont également écouté le ressenti des patients face à plusieurs situations pour le recouper avec les résultats plus scientifiques. Les taux de cortisol, plus que le témoignage des cobayes, ont donc révélé que les travailleurs étaient finalement plus stressés chez eux. «Nous savions déjà que les travailleurs bénéficient d'une meilleure santé physique et mentale, en particulier les mères de 45 ans ayant travaillé à plein temps entre 20 et 40 ans, en comparaison des autres - travailleuses à mi-temps, chômeuses ou femmes au foyer -», explique le Docteur Sarah Damaske. La multiplication des tâches domestiques, notamment chez les femmes enceintes ou les jeunes mères, favoriserait le stress « à domicile ». Si la moitié des hommes se perçoivent heureux à la maison, une grande majorité des femmes se sentent plus détendues au bureau. Au travail, les tâches sont plus souvent ciblées et valorisantes. Par ailleurs, le lieu du travail permet également les liens sociaux, les échanges qui évacuent le stress notamment quand il est chronique. De plus, la responsabilité n’est pas la même entre le travail à accomplir selon des codes préétablis dans le milieu professionnel, et la responsabilité totale envers les enfants et la famille dans le milieu privé. Mais ce ne serait finalement qu’une question d’emploi du temps ! En effet, les pics de stress se situent principalement dans l’articulation entre temps de travail et temps chez soi. Ainsi, 50% des pères qui travaillent contre 25% des mères affirment ne pas passer assez de temps avec leurs enfants. Des mesures, quand elles sont possibles, permettant d’aménager ses horaires seraient bénéfiques pour faire diminuer le stress qui n’est bien souvent qu’une question de gestion et surtout de perception du temps qu’il reste.
Source: Council of contemporary families
Auteur : Chloé Margueritte > COMMENTER0
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Familles monoparentales et organisation du travail : des entreprises s’engagent,parents,famille,meres seuls,

5 Juin 2014, 18:41pm

Publié par hugo

Familles monoparentales et organisation du travail : des entreprises s’engagent
Familles monoparentales et organisation du travail : des entreprises s’engagent La monoparentalité concerne 1 famille sur 5 dont 85 % de femmes et 15 % d’hommes2/06/2014
La fondation K d’urgences lance une charte de la monoparentalité en entreprise qui sera signée ce soir, en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes et d’Anne Hidalgo, maire de Paris, par une vingtaine d’entreprises qui s’engagent à aider les parents seuls pendant tout leur parcours professionnel.
La monoparentalité est une des principales sources de surendettement. Elle concerne 1 famille sur 5 dont 85 % de femmes et 15 % d’hommes. Et un salarié sur 3 concerné vit sous le seuil de pauvreté. Créée en 2010, la fondation K d’urgences, sous l’égide de la Fondation de France, est la seule fondation française entièrement dédiée aux familles monoparentales. Pour lutter contre cette réalité sociale, la Fondation a mis en place une charte de la monoparentalité en entreprise. A travers leurs signatures, les entreprises s’engagent à agir sur deux points : le retour à l’emploi et la garde des enfants du parent seul. Comment ? En proposant des mesures spécifiques qui permettront au parent solo de jongler entre vie professionnelle et vie familiale plus facilement : temps partiel, télétravail, horaires décalés… Parmi les entreprises qui s’engagent, on retrouve notamment : L’Oréal, Accenture, APHP, Unilever, GDF Suez, LCL, Dior, Randstad, System U, et DSO-Interactive. Jean-François Bensahel, PDG de DSO-interactive, société de recouvrement, détaille son plan d’action : « Afin d’aider le parent, salarié depuis plus d’un an, qui se retrouve en situation de monoparentalité et doit augmenter le nombre d’heures de garde de son enfant dont il a juridiquement la charge, nous proposons jusqu’à 1 830€ d’aide financière pendant un an, sous forme de CESU pré-financés, dès lors que la séparation a lieu en cours de vie du contrat de travail ».
Source : DSO-Interactive

Auteur : Chloé Margueritte > COMMENTER4
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"Les entreprises ne connaissent rien à la vie d'une maman",maman,meres,meres ceibataires,femmes,emploi,meres seules,

2 Juin 2014, 02:51am

Publié par hugo

"Les entreprises ne connaissent rien à la vie d'une maman"
CRÉÉ : 01-06-2014 19:00
TEMOIGNAGE - Lundi, une quinzaine d'entreprises signeront la "Charte de la monoparentalité" à Paris. Objectif : être plus attentives à ces millions de salariés qui s'occupent seuls de leurs enfants. Une situation difficile que Sabine et Caroline, deux mamans célibataires, racontent à metronews.


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Lundi, une quinzaine d'entreprises signeront la "Charte de la monoparentalité" à Paris.Lundi, une quinzaine d'entreprises signeront la "Charte de la monoparentalité" à Paris. Photo : AFP
"Etre une bonne mère de famille avec un travail à plein temps, c'est très difficile. Mais quand on est célibataire, c'est une vraie galère". Sabine sait de quoi elle parle. A 46 ans, cette Parisienne vient de se séparer de son mari. Avec ses deux ados, âgés de 16 et 17 ans, elle vit dans un petit appartement avec seulement 1700 euros par mois. "Le père ne donne pas régulièrement sa pension alimentaire, je ne dois donc pas compter dessus", nous explique-t-elle. "C'est souvent compliqué financièrement mais je m'en sors", assure Sabine. Diplômée de niveau Bac +5 en communication d'entreprise, elle espère trouver un emploi dans sa branche. Mais en attendant, il faut "remplir le frigo". Alors Sabine enchaîne les jobs alimentaires, les CDD. "Chaque journée est une course car il y a aussi les tâches ménagères et la gestion du quotidien de mes enfants", raconte-t-elle.


Sabine a dû apprendre à se serrer la ceinture, mais sans pour autant priver ses enfants, "qui sont déjà très affectés par le divorce". Du coup, "je mets de coté les tickets restaurants pour leur donner, par exemple, pour qu'ils puissent sortir un peu". Pour elle, "les entreprises ne connaissent rien à la vie d'une maman". Et encore moins à la vie d'une mère célibataire : "Quand mon enfant tombait malade et que je devais m'absenter, on me traitait de mère poule", se souvient-elle, amère. "Sous prétexte que mon enfant avait 14 ou 15 ans, il pouvait bien se débrouiller seul. Mais personne ne se rend compte de ce que c'est, un adolescent. Il faut le surveiller, s'assurer qu'il ne va pas traîner je ne sais où, être présente pour lui et le soigner".


"Au travail, je n'avais droit à aucun traitement de faveur, bien au contraire !"


Caroline se souvient bien de cette "galère". Car cette autre Parisienne de 52 ans a toujours été mère célibataire. Son conjoint l'a quittée avant la naissance de son fils. Elle occupait alors un bon poste dans une grosse boîte de banque et d'assurance et touchait 4000 euros nets par mois. "Pas à plaindre, donc", reconnaît-elle. Même si les choses sont vite devenues compliquées : "Avec des réunions tôt le matin et tard le soir, je payais cher en frais de garde et je voyais peu mon fils", se souvient-elle. Mais le plus dur, c'était de n'avoir droit "à aucun traitement de faveur au travail, bien au contraire. J'allais me plier à tout sans jamais rechigner, parce que 'personne ne quitte un travail quand on a un seul salaire pour élever un enfant', me disait-on !"


À l'école, c'était un autre discours mais tout aussi déplaisant : "Quand mon enfant avait un problème, on me faisait culpabiliser, raconte-elle. Comme si j'avais fait le choix d'être seule et que je m'occupais forcément mal de mon fils". Aujourd'hui, Caroline partage un appartement avec sa mère et son garçon, collégien. Licenciée depuis la crise financière, cette maman célibataire vit désormais une nouvelle épreuve difficile : trouver un emploi, à 52 ans. Tout en restant une bonne mère. A tout prix.




JULIE MENDEL
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Mères célibataires : les entreprises à la rescousse,femmes,meres seules,articles femmes hommes,parents,

1 Juin 2014, 20:18pm

Publié par hugo

Mères célibataires : les entreprises à la rescousse
CRÉÉ : 01-06-2014 19:02
TRAVAIL - La fondation "K d'urgences", dédiée aux familles monoparentales, a créé une "Charte de la monoparentalité en entreprise". Lundi, en présence de la ministre du Droit des femmes, une quinzaine d'entreprises vont signer ce texte et s'engager pour ces salariés qui élèvent seuls leurs enfants. Et peut-être donner l'exemple.


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Deux millions de familles en France sont concernées, soit une famille sur cinq, et jusqu'à une sur deux en région parisienne.Deux millions de familles en France sont concernées, soit une famille sur cinq, et jusqu'à une sur deux en région parisienne. Photo : AFP
"J'entends tous les jours parler de chômage et de pauvreté. Et bien je veux montrer leur visage. Ce sont ces femmes, célibataires, qui ont un enfant". A la tête de la fondation "K d'urgences" depuis quatre ans, la journaliste et membre du CSA Christine Kelly vient en aide aux familles monoparentales. Le plus souvent des femmes (à 85 %), séparées ou divorcées. Premières victimes de la crise, du surendettement également, elles sont plus exposées que les autres au chômage et à la précarité (voir les chiffres ci-dessous). Alors la fondation a décidé de lancer une charte à destination des entreprises. Objectif de ce coup de pression : que les employeurs soient plus vigilants envers ces salariés pas comme les autres, qui éprouvent souvent de grande difficultés à jongler entre vie professionnelle et vie privée.


Lundi, seize grandes entreprises - parmi lesquelles L'Oréal, Ikea, Randstad, GDF Suez, LCL ou Système U - signeront ce texte à l'Hôtel de Ville de Paris. Sur le papier, rien de contraignant : les cinq points de la charte (voir ci-dessous) ressemblent davantage à un code de bonne conduite. "Mais il n'y a rien d'anodin pour autant. Après avoir signé la charte, chaque entreprise s'engage sur des mesures concrètes, selon ses spécificités", souligne pour metronews Christine Kelly, qui précise que "ces engagements feront l'objet d'un bilan, au bout de deux ans, avec la fondation".


Des crèches ouvertes 24 heures sur 24


La société de recouvrement DSO-Interactive (environ 60 salariés) propose ainsi "jusqu'à 1830 euros d'aide financière par an, sous forme de Chèques emplois services", pour les parents seuls, nous explique son PDG Jean-François Bensahel. Elle s'engage aussi à aménager, dans la mesure du possible, leur temps de travail (temps partiel, télétravail, horaires décalés). Ikea France (10.000 salariés) propose de son côté aux parents isolés de pouvoir prendre leurs congés "pendant les vacances solaires". "Dans le Morbihan, nous avons créé des crèches qui sont pratiquement ouvertes 24h/24, et nous développons ce modèle sur tout le territoire, nous indique encore Etienne Caniard, président de la Mutualité Française (70.000 salariés). Cela permettra à des mamans seules de retrouver plus facilement un emploi : elles pourront par exemple accepter un travail avec des horaires décalés".


Seize entreprises, c'est peu. "En ciblant un petit nombre d'entreprises mais qui, pour beaucoup, emploient des milliers de personnes, je privilégie la qualité à la quantité, nous explique Christine Kelly. Je m'assure ainsi de pouvoir vraiment suivre leur travail, tout en couvrant un maximum de salariés". En espérant qu'ensuite, ces sociétés servent "de modèle" aux autres.


Reste le problème que cette charte de bonne conduite, si elle vient en aide aux salariés, ne concerne pas les milliers de parents isolés qui ne trouvent pas de travail. "On ne peut malheureusement pas forcer les entreprises à préférer ces personnes aux autres lors d'un entretien d'embauche, reconnaît Christine Kelly. On verserait alors dans la discrimination positive, ce que les entreprises ne peuvent pas faire. En revanche, je leur demande d’être attentives à ces personnes dès le recrutement. Car il faut savoir que lorsqu'on les emploie, ce n'est pas une mais deux bouches qui sont nourries. Il faut penser à leurs enfants". Un cas d'urgence : premières victimes du chômage, un foyer monoparental sur trois vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté en France.


LES CHIFFRES DE LA MONOPARENTALITÉ EN FRANCE
2 millions de familles en France sont concernées, soit une famille sur cinq, et jusqu'à une sur deux en région parisienne
18% des enfants vivent avec un seul de leurs parents
85% de ces enfants sont à la charge d'une femme
Ces familles sont les premières victimes de la pauvreté
Elles sont aussi les premières victimes du surendettement
Une famille monoparentale sur trois vit sous le seuil de pauvreté en France
40% des pensions alimentaires ne sont pas versées
56% des familles monoparentales ne comptent qu'un seul enfant et ne sont donc pas éligibles aux allocations familiales
En 2010, 12,1% des parents seuls étaient au chômage
Source : Insee, Credoc, cresus, fondation K d'urgences


LA CHARTE
1 - Etre attentif aux salariés en situation de monoparentalité.


2 - Aménager, quand cela est possible, le temps et les conditions de travail en fonction des besoins des salariés en situation de monoparentalité.


3 - Assurer, dès le recrutement, l’accès aux mêmes opportunités de parcours professionnel pour les salariés en situation de monoparentalité.


4 - Aider autant que possible les salariés en situation de monoparentalité pour la garde d’enfant.


5 - Evaluer tous les deux ans, les actions mises en œuvre dans le cadre de cette charte.

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Fête des mères: ce que la science nous a appris sur la relation entre la mère et sa fille ou son fils,sante,enfants,articles femmes hommes,parents,

28 Mai 2014, 11:42am

Publié par hugo

Fête des mères: ce que la science nous a appris sur la relation entre la mère et sa fille ou son fils
Le HuffPost | Par Marine Le Breton et Sandra Lorenzo
Publication: 25/05/2014 08h47 CEST | Mis à jour: 25/05/2014 08h47 CEST


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FÊTE DES MÈRES - Elle a changé vos couches, vous a appris à manger avec une fourchette et un couteau, vous a expliqué comment on faisait des bébés et vous a tenu la main les jours de rentrée des classes. Jusqu'à ce jour fatidique. Celui où vous lui avez demandé de ne pas vous accompagner jusqu'au portail de l'école, celui où vous avez voulu choisir vos vêtements, celui enfin où vous avez quitté le cocon pour vivre votre vie.


Équilibrée, conflictuelle, fusionnelle, désastreuse, comment qualifieriez-vous la relation que vous entretenez avec votre mère? La psychologie et la médecine se sont beaucoup intéressés à ce sujet. Leur influence, notre ressemblance, leur plus grande peur, voici certaines choses que vous ignorez peut-être sur la personne que vous pensez connaître sur le bout des doigts.


Personne n'a la même relation avec sa mère
mother and daughter


Qu'elles soient amicales ou conflictuelles, les relations entre une mère et sa fille peuvent évoluer tout au long de la vie. Le site Global Post en a listé quelque-unes, à partir d'études scientifiques.


Meilleures amies: c'est une relation caractérisée par une compréhension mutuelle, une certaine proximité, un peu comme des sœurs. Mais à cause de cette forme d'amitié, les mères auraient souvent un problème de discipline.
En compétition: selon un article de Psychology Today, dans les relations dans lesquelles la compétition et l'envie sont très présentes, les mamans ne jouent pas vraiment un rôle de parent, mais plutôt de semblable.
Autorité/soumission: une étude publiée dans la revue Parenting: Science and Practice montre que les mères autoritaires tendent à répondre fortement lorsqu'elles sont embarrassées par les comportements de leurs enfants, sont plus en colère et moins empathiques que les mères moins autoritaires. Résultat, les filles se soumettraient plus aux décisions de leur maman, afin d'éviter ces réactions négatives.
Rôles inversés: dans ce cas, ce sont les filles qui jouent le rôle du parent, en prenant soin de leur mère qui elle, cherche en sa fille un soutien, selon une étude de 2008 publiée dans la revue "Attachment and Human Development". Une autre étude publiée dans la même revue indiquait que ce genre de relation était plus fréquent lorsque le même schéma s'était produit entre la mère et la grand-mère.
Liens réciproques: mère et fille apprécient dans cette relation une forme d'amitié, tout en respectant la différence générationnelle. Il s'agit plutôt d'un soutien mutuel, qui aura dans la vie des deux femmes de nombreux avantages. La fille est susceptible d'être moins anxieuse quant au vieillissement de sa mère, alors que celles qui se sentent moins liées auront tendance à fournir un soutien émotionnel moindre.
La relation mère-fils dans les premières années est capitale
mother son


Une étude de l'Université de Reading au Royaume-Uni a montré que les enfants qui n'avaient pas reçu assez d'attention dans leurs premières années de la part de leur mère, en particulier les garçons, auraient plus de chances que les autres d'avoir des problèmes de comportement dans le futur. Le psychiatre en charge de cette étude qui a été publiée en 2010 a étudié les résultats de plus de 69 études pour parvenir à ces conclusions.


Jusqu'à présent, les spécialistes avaient eu du mal à comprendre le lien qui existait entre l'amour reçu et le développement de l'enfant. Ainsi les garçons qui n'auraient pas reçu assez d'attention au début de leur vie présenterait plus fréquemment des problèmes de comportement, comme de l'agressivité ou de l'irritabilité.


Pourquoi certaines mères sont jalouses de leur fille
mother daughter copy




Dans une relation saine, une mère est fière de ses enfants. Mais dans certains cas, une maman narcissique peut voir en leur fille une menace. C'est ce qu'explique dans Psychology Today Karyl McBride, auteure du livre Will I Ever Be Good Enough? Healing the Daughters of Narcissistic Mothers (Serai-je un jour à la hauteur? Guérir les filles de mères narcissiques. Elle donne plusieurs raisons à cela: "son look, sa jeunesse, ses possessions matérielles, sa réussite, son éducation, et même sa relation avec le père". Pour elle, le message compris par la fille est alors le suivant: "Réussis pour que maman soit fière, mais pas trop, sinon tu vas l'éclipser".


Cette situation n'est évidemment pas enviable pour l'enfant, qui se sent dédaigné, critiqué, pas à la hauteur. Pourquoi en effet une mère serait-elle jalouse de sa fille? Elle a l'impression de mal faire les choses. Du côté de la maman, Karyl McBride explique qu'il se crée un sentiment d'impuissance et de doute.


Dans un autre genre, une étude publiée dans la revue Journal of Consumer Behaviour montre que certaines mères imitent volontairement le style vestimentaire de leur fille. Si la maman se sent jeune et pense que sa fille a un super style, elle avait 25% de chance, en moyenne, de la copier.


Le plus dur pour une mère? Le mariage de son fils
groom mother


Selon une étude de 2013, les mères s'inquiètent plus quand leur fils se marie que lorsque c'est au tour de leur fille de convoler en justes noces. Sylvia L. Mikucki-Enyart de l'Université du Wisconsin qui a dirigé cette étude a interrogé 89 belles-mères. Quand leurs fils se sont mariés, toutes ont expliqué avoir ressenti la peur d'être séparé et de le voir changer, comme le rapporte le Wall Street Journal.


La psychologue en charge de l'étude a aussi interrogé 133 belles-filles pour comprendre les inquiétudes qu'elles pouvaient éprouver à l'égard de leur belle-mère. Les principales angoisses concernaient la place de la mère de leur mari dans leur nouvelle vie, son indépendance financière, l'inquiétude aussi de l'imaginer les critiquant en leur absence.


Une fille a les mêmes rides que sa mère
mother daughter copy


Des chercheurs ont prouvé qu'une mère et sa fille vont vieillir de la même manière. Si vous détestez les rides de votre maman, il va donc falloir vous y faire...


En scannant les visages de plusieurs couples mère/fille, ils ont constaté que la peau, notamment autour des yeux, était semblable au niveau de la perte d'élasticité. Cette similarité était plus apparente lorsque la fille était dans une trentaine avancée. Matthew Camp et ses collègues ont examiné des mères et leurs filles se ressemblant, âgées de 15 à 90 ans, grâce à des modélisations en 3D. Au niveau des yeux, ils ont trouvé que les rides et l'affaissement de la peau se faisaient de la même manière.


Comment l'amour de votre mère peut changer votre cerveau
mother love


L'amour de votre mère influence directement la taille de votre hippocampe (le siège de la mémoire dans votre cerveau) selon une étude publiée en 2014. Les chercheurs de l'école de médecine de Washington ont mené des tests sur des enfants présentant des symptômes de dépression et des enfants sans problème connu. Accompagné de leur mère, chaque enfant a dû rester dans une salle avec un cadeau dans un coin pendant 5 minutes sans y toucher. Dans une salle attenante des psychologues ont étudié le comportement des mères et des enfants.


Quatre ans plus tard, les chercheurs ont fait passer des IRM aux 92 enfants. Les enfants dont les mères ont le plus essayé de comprendre la frustration de leur enfant, de les consoler, en bref, celles qui se sont montrées les plus affectueuses avaient un hippocampe 9,2% plus grand que celui des autres enfants. Si les premières conclusions de cette étude ont été publiées, le travail des chercheurs n'est pas terminé. Le développement des 92 enfants est encore étudié.


On a peur de ressembler à sa mère car on veut être unique
teenager mother distance


(Ne faites pas les malins les papas, c'est aussi valable pour vous.)


Pierre-Henri Tavoillot, philosophe spécialisé dans les âges de la vie, décrit dans le magazine Neon de mai 2014, plusieurs phases de relation avec les parents:


L'enfance: l'admiration totale des enfants envers leurs parents
L'adolescence : la phase de rejet, "nous avons envie d'écrire notre propre histoire en balançant celle des vieux", explique-t-il à Neon
Les jeunes adultes: la période où "il s'agit de combiner l'histoire de nos parents et la nôtre"
De combiner car bien souvent, on se rend compte, après certaines remarques plus ou moins agréables, que sur quelques points, on ressemble un peu (trop) à ses parents. Et cela ne nous fait pas plaisir. Pourquoi? "Constater la ressemblance, c'est aussi faire le deuil de notre singularité", explique Neon.


"L'idéologie moderne, c'est de dire à chaque génération de faire table rase du passé et de tout recommencer à zéro. Chez les traditionalistes, au contraire, on n'innove pas, les ancêtres sont les héros. Ces deux idéologies sont fausses. Quand on a une vingtaine d'années, on est obligé à tout moment de concilier le passé, les racines et la perspective de l'avenir pour se déterminer soi-même", détaille le philosophe. Entre les tics et habitudes dont on n'arrive pas à se débarrasser et leurs gènes, d'un côté, et la personnalité et le mode de vie que l'on souhaite, de l'autre, la construction de soi est un long processus qui passe par des périodes d'imitation et d'autres de rejet.


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Retour de congé maternité et licenciement : du nouveau pour les salariées,EMPLOI,LOIS,DROITS,CONGE DE MATERNITE,

26 Mai 2014, 16:23pm

Publié par hugo

Retour de congé maternité et licenciement : du nouveau pour les salariées
congé maternité Prendre des congés payés après le congé maternité suspend la période de protection23/05/2014
Un arrêt de la Cour de cassation précise que les congés payés suivants le congé maternité suspendent la période de protection contre le licenciement. Celle-ci est reportée à la date du retour au travail.
Bonne nouvelle, lorsque l’on décide de prendre des congés payés à la suite d’un congé maternité, la période de protection contre la rupture du contrat de travail de quatre semaines est suspendue.
Si un employeur ne peut licencier une salariée pendant son congé maternité et durant les 4 semaines suivant son retour, un arrêt, récemment rendu par la Cour de cassation, précise ainsi qu’en cas de prise de congés la période de protection est reportée à la date du retour effectif dans l’entreprise. Ce jugement a été rendu suite au licenciement d’une employée dont le congé maternité s’achevait le 7 septembre 2004, et qui avait pris des congés payés du 8 septembre au 20 octobre. Sa direction l’avait convoquée par lettre remise en main propre contre décharge le 21 octobre 2004 à un entretien préalable et l’avait licenciée le 16 novembre pour motif personnel. Pour les juges d’appel, ce licenciement est nul car il a été décidé pendant la période de protection. Rappelons toutefois que le licenciement est possible en cas de faute grave non liée à l’état de grossesse ou lorsqu’il y a impossibilité de maintenir le contrat de travail pour un motif étranger à la grossesse ou à l’accouchement.
Source : Juritravail.com
Auteur : Elodie Moreau > COMMENTER0
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Prison : des peines aménagées pour les femmes enceintes et les jeunes mères ?,sante,grossesse,meres,

26 Mai 2014, 14:01pm

Publié par hugo

Prison : des peines aménagées pour les femmes enceintes et les jeunes mères ?


Par Marion Roucheux
Publié le 4 septembre 2013
Prison : des peines aménagées pour les femmes enceintes et les jeunes mères ?
© iStockphoto



Aménager les peines des mères détenues avec enfants et des femmes enceintes : telle est la demande du contrôleur général des lieux de privation de liberté. Il estime en effet que « la maternité n'est pas compatible avec la prison ».


Le contrôleur général des lieux de privation de liberté a rendu mardi un avis relatif aux jeunes enfants et à leurs mères détenues, publié dans le Journal officiel. Au cœur de ce rapport : les conditions de détention des jeunes mères et des femmes enceintes. Chaque année, on compte en effet en France une soixantaine de femmes qui accouchent dans le cadre carcéral. Et la loi pénitentiaire permet aux femmes détenues de vivre en prison avec leur enfant jusqu’à l’âge de 18 mois. Mais après avoir visité 26 des 29 prisons accueillant des femmes en France, le contrôleur général Jean-Marie Delarue n’a pu que conclure que « la maternité n’est pas compatible avec la prison » et il demande que « les juges aménagent les peines au cas par cas ». Il se prononce ainsi « pour que les mères détenues avec enfants se voient nécessairement accorder un aménagement » de peine, bénéficient « d’une suspension de peine pour maternité » ou enfin accèdent « à une libération conditionnelle ».


Des cellules de 15m2 minimum
Le rapport pointe de nombreux dysfonctionnements dans les prisons françaises notamment la superficie des cellules « souvent inférieure aux 15m2 fixés comme minimum » pour accueillir la mère et son enfant, ou encore le manque d’espaces extérieurs pour les promenades. Par ailleurs, le contrôleur général insiste : « Les "cantines" (achat à l’extérieur) doivent présenter un éventail suffisamment large et de qualité pour satisfaire aux besoins de l’enfant […]. Il a été souvent relevé que seules les "petits pots" étaient proposés au détriment des produits frais ». Cette prise en charge suppose aussi que la mère dispose de ressources pour lui acheter ce qui lui est nécessaire (le nourrisson, qui n’est pas détenu, n’est pas à la charge de l’administration pénitentiaire). Tel n’est pas toujours le cas », rapporte-t-il. L'avis rappelle les obligations qui s’imposent aux pouvoirs publics pour organiser au mieux la vie de la mère et de l’enfant en prison, en aidant notamment à la prise en charge effective de l’enfant par sa mère, en facilitant les relations entre l’enfant et ses parents, y compris son père ou encore en faisant jouer aux services de droit commun « en matière de petite enfance tout leur rôle, en particulier dans les domaines sanitaire et social ».


Lire l’avis dans son intégralité


VOIR AUSSI
Prison : l'absence de contrat de travail validée par le Conseil constitutionnel
Jugement du directeur de prison et de l'appât du Gang des barbares
Une femme violée condamnée à 16 mois de prison à Dubaï

les articles Société Voir aussi : femmes prison societe




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Des psys dénoncent les dangers de la résidence alternée,parents,peres,meres,

20 Mai 2014, 03:34am

Publié par hugo

Des psys dénoncent les dangers de la résidence alternée
Des psys dénoncent les dangers de la résidence alternée Des psys dénoncent les risques de la résidence alternée pour l'enfant 16/05/2014
Pédopsychiatres et pédiatres dénoncent dans une pétition le recours à la résidence alternée, comme mode de garde prioritaire en cas de séparation des parents.
La proposition de loi sur l’autorité parentale, qui sera examinée lundi prochain par l’Assemblée nationale, continue de faire débat. Après les associations féministes qui déploraient le manque de prise en compte des violences conjugales, c’est au tour des spécialistes de la petite enfance de s’élever contre le texte. Dans une pétition envoyée aux députés, plus de 5 500 psychologues, pédopsychiatres et pédiatres font part de leur inquiétude face au risque de systématisation de la résidence alternée en cas de séparation des parents. Le texte précise en effet que « le principe sera désormais de fixer la résidence de l’enfant au domicile de chacun de ses parents, sauf circonstances exceptionnelle. »
Selon ces experts de la petite enfance, cette mesure « fait courir un risque prouvé pour le développement affectif des enfants », études à l’appui. En conséquence, ils demandent « qu'à l'instar d'autres pays, soit votée une loi protectrice, respectant un principe de précaution pour le développement de l'enfant, et indiquant, qu'en cas de séparation des parents, la priorité doit être donnée au besoin de tout enfant de disposer d'une figure d'attachement et d'un lieu de vie stable (…) ». Selon les derniers chiffres du ministère de la Justice, la résidence alternée concerne 17 % des enfants de moins de 5 ans dont les parents sont séparés. En cas de désaccord entre les parents, elle est ordonnée par le juge dans 12 % des cas. Les signataires de la pétition souhaitent que « la loi inscrive l'interdiction d'ordonner une résidence alternée pour un enfant âgé de moins de six ans, sauf accord librement consenti par les deux parents, et dans toutes les situations de conflit parental ouvert quel que soit l'âge de l'enfant. »
Source : Pétition publique
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