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VIDEO. Le député Jean Lassalle a bouclé son tour de France à pied,france,modem,jean lasalle,

12 Décembre 2013, 02:52am

Publié par hugo

Accueil / Politique

VIDEO. Le député Jean Lassalle a bouclé son tour de France à pied
Parti début avril, le député MoDem des Pyrénées-Atlantiques, âgé de 58 ans, a parcouru plus de 5 000 kilomètres pour rencontrer des Français.




(FRANCE 2)
Par Francetv info
Mis à jour le 11/12/2013 | 20:25 , publié le 11/12/2013 | 20:07


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Jean Lassalle arrive à Paris, à pied, mercredi 11 décembre. Le député du MoDem boucle ainsi son tour de France à la rencontre des Français, entamé au printemps dernier. Parti début avril, le député des Pyrénées-Atlantiques, âgé de 58 ans, a parcouru plus de 5 000 kilomètres à pied.


Concluant ses huit mois de marche, Jean Lassalle est revenu avec les réflexions transmises par les Français qu'il a rencontrés : "Ecoutez-nous, arrêtez de tout décider d'en haut et faites avec nous, on est le peuple !", lui ont-ils expliqué. Des Parisiens qui le reconnaissent viennent à sa rencontre et le remercient pour sa démarche.


Le député a donné rendez-vous aux citoyens place de la Concorde, samedi , pour fêter son arrivée officielle et parcourir symboliquement les dernières centaines de mètres jusqu'à l'Assemblée nationale.


Politique
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Sarkozy prépare son retour : "Je ne peux pas ne pas revenir",politique,france,

12 Décembre 2013, 02:32am

Publié par hugo

Sarkozy prépare son retour : "Je ne peux pas ne pas revenir"
LE MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2013 À 18:34 Par Baptiste Schweitzer, Olivier Bost






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Selon ceux qui rencontrent Nicolas Sarkozy, l'ancien chef de l'État va revenir en politique © Reuters - Philippe Wojazer
Un article de l'hebdomadaire Le Point à paraître jeudi ne fait pas mystère de la volonté de Nicolas Sarkozy de revenir sur le devant de la scène politique. "Je ne peux pas ne pas revenir" confierait l'ancien président de la République à ses visiteurs. Une perspective qui ne surprend pas les députés.


"Moi je suis plutôt heureux, et c'est le cas de beaucoup de Français et de députés, de savoir que Nicolas Sarkozy n'exclut pas la possibilité d'un retour", lance le député UMP Daniel Fasquelle. Une réaction après la publication dans l'hebdomadaire Le Point d'un article affirmant que l'ancien président de la République est désormais prêt à un retour en politique. "Je ne peux pas ne pas revenir. C'est une fatalité", répète-t-il à ses visiteurs du soir.


Même si son entourage direct dément de tels propos, cette phrase n'étonne absolument pas ceux qui rencontrent régulièrement l'ancien chef de l'État dans ses bureaux de la rue de Miromesnil à Paris. Patrick Ollier ne semble pas surpris même s'il refuse de confirmer... ou d'infirmer : "Je trouve tout à fait lamentable que les gens qui rencontrent Nicolas Sarkozy développent ensuite 'on m'a dit, il m'a dit'. Je le rencontre, je n'ai jamais rien dit de ce qu'il m'avait dit. Quand on se parle, c'est personnel".


Nicolas Sarkozy : un recours pour quelques députés


"Tout dépendra de l'état de la France en 2017", explique l'ancien ministre du Budget Eric Woerth. Nicolas Sarkozy, un recours ? C'est en tout cas ce que pense le député de la Manche Philippe Gosselin "même si un certain nombre de nos concitoyens n'apprécient pas Nicolas Sarkozy". Selon lui "l'homme dérange encore mais je pense que l'image négative va finir par s'estomper et il apparaîtra réellement comme un recours".


Mais à ses visiteurs, Nicolas Sarkozy ne se contente pas d'affirmer son envie. Au passage, il moque également son propre camp. François Fillon ? Un "traître". Laurent Wauquiez ? Un "ingrat". Xavier Bertrand ? Un "boudeur". Jean-François Copé ? Nicolas Sarkozy le compare à un Harlem Désir de droite.


"Se garder des petites phrases"


Quand Daniel Fasquelle y voit "les traits d'humour" d'un homme "qui n'est pas rancunier et qui sait pardonner aux uns et aux autres et le moment venu utiliser tous les talents", Jacques Myard regrette lui "des petites phrases". Ce n'est pas comme cela "qu'on gagne la confiance des Français", explique-t-il.


"Il faut savoir se garder de ces petits bouts de phrases qui n'amènent rien à la politique, qui discréditent non seulement l'auteur mais aussi l'ensemble de cette classe politique. Vacherie pour vacherie il vaut mieux se taire."


Surtout, estime Hervé Mariton, "le sujet n'est pas de savoir si M Dupond, M Durand, M Sarkozy, M Fillon revient ou ne revient pas. Ce n'est pas faire de mots plus ou moins aimables à l'égard des uns et des autres. Le sujet c'est de savoir comment on règle les problèmes des Français".


Reste que Nicolas Sarkozy n'a pas beaucoup d'amis et de supporters à l'Assemblée nationale. Très majoritairement, les députés ne veulent pas de son retour. Le problème, explique l'un d'eux, c'est que ce n'est pas le cas des militants et sympathisants qui rêvent de revoir Nicolas Sarkozy effectuer son grand come back en politique.


Par Baptiste Schweitzer, Olivier Bost


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Pollution : seuil d'alerte sans précédent déclenché à Paris,france,paris,sante,

12 Décembre 2013, 02:30am

Publié par hugo

Pollution : seuil d'alerte sans précédent déclenché à Paris
LE MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2013 À 17:20 mis à jour à 18:06 Par Lucas Roxo






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Alerte à la pollution aux particules à Paris. Anne-Marie Vincent © Radio France
L'agence régionale Airparif et Météo-France ont indiqué que le seuil d'alerte aux particules fines devrait être dépassé jeudi. Ce sera le quatrième jour consécutif que la pollution, à Paris et en Île-de-France, atteint des niveaux qui entraînent un déclenchement de mesures. Du jamais vu depuis 2007.


Paris et l'Île-de-France devraient dépasser jeudi le seuil d'alerte aux particules fines pour la 4e journée de suite. C'est une première depuis 2007, année qui avait institué la surveillance des particules fines par l'arrêté interpréfectoral du 3 décembre.


La région Rhône-Alpes était également concernée, ainsi que les Bouches-du Rhône, le Vaucluse, l'Oise et localement en Haute-Normandie.


►►► A LIRE AUSSI | NKM dit-elle vrai sur la pollution de l'air à Paris ?


C'est une alerte aux PM 10 qui a été déclenchée par l'agence régionale Airparif et Météo-France : elle concerne la présence de particules au diamètre inférieur à 10 microns, et s'active lorsque leur concentration est supérieure à 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air.




© Airparif


En cause, la grève des transports ?


Quelle est la raison de ce dépassement ? Le climat : les conditions météorologiques hivernales, et notamment l'absence de vent, empêcheraient la dispersion des polluants. La pollution provient elle de l'industrie (un tiers), le trafic routier (un quart), et les activités domestiques en tout genre, comme le chauffage.


Jean-Félix Bernard, président d'Airparif, met lui en cause la grève des cheminots de la SNCF, qui commence mercredi soir, qui a obligé de nombreux habitants à utiliser leur voiture plutôt que les transports en commun. "Je suis respectueux du droit de grève, mais pour des raisons d'intérêt général et de santé publique, il serait bien plus avisé que les organisations syndicales reportent ce mouvement de grève afin de faire des vrais appels à utiliser les transports en commun", explique-t-il.


"On est face à un problème de santé publique" (Jean-Félix Bernard, président d'Airparif)

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La préfecture de police prend des mesures


En conséquence, la préfecture de police a instauré en Île-de-France une baisse de 20 km/h sur toutes les routes où les vitesses maximales sont supérieures ou égales à 80 km/h et a notamment appelé à "limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules", ainsi que "les transports routiers de transit".


►►► A LIRE AUSSI | Pollution de l'air : quelle politique adopter ?


Les feux de cheminée en foyer ouvert sont interdits et il est demandé à la population de "privilégier les activités calmes".


Les habitants étonnés


De nombreux habitants n'ont pas eu besoin de l'alerte pour remarquer que la pollution avait atteint un seuil inquiétant à Paris. Ils ont été nombreux à prendre des photos, où l'on voit notamment la Tour Eiffel enfouie sous un nuage de pollution.


Et ils ont de quoi s'inquiéter : une étude de l'OMS expliquait récemment qu'une exposition prolongée aux particules fines a un effet néfaste sur la santé.


Par Lucas Roxo


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Les Français inégaux face au prix de l'eau,france,economie,eau,

11 Décembre 2013, 01:23am

Publié par hugo

Les Français inégaux face au prix de l'eau
LE MARDI 10 DÉCEMBRE 2013 À 11:34 Par Yann Bertrand , Dominique Loriou






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Chaque Français ne paie pas son eau au même prix selon sa localisation © Maxppp
La Confédération générale du logement (CGL) a publié ce mardi une étude sur les prix de l'eau en France, selon les départements et les communes. Et le résultat est instructif: les écarts de prix vont de un à trois selon les départements, et même de un à huit entre certaines communes. Un pavé dans la mare à quelques mois des élections municipales.


Pour beaucoup, ce ne sera pas une surprise : les prix de l'eau sont loin d'être unifiés sur le territoire français. Dans une étude publiée ce mardi, la Confédération générale du logement (CGL) pointe du doigt des disparités importantes entre départements : "L'examen des 6.328 prix recensés dans les départements métropolitains et d'outre-mer est édifiant : la disparité et le niveau élevé d'un grand nombre de prix sont devenus la règle, ils entraînent de grandes injustices entre les consommateurs".


Si la moyenne nationale du prix du m³ s'établit à 4,15 euros, assainissement inclus, l'écart va parfois de un à deux, comme c'est le cas entre le Tarn (5,72 euros en moyenne) et la Haute-Vienne (2,92 euros). Les tarifs sont particulièrement élevés entre Aquitaine et Midi-Pyrénées (Lot, Lot-et-Garonne et Tarn-et-Garonne), ou dans le nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Oise, Aisne) et en région parisienne (voir infographie ci-dessous). A l'inverse, les prix restent bas, sous les 3 euros par m³, dans le centre de la France (Loire et Haute-Loire) ou encore dans une partie du sud-est (Alpes de Haute-Provence et Var). La CGL estime elle, dans son étude, qu'il y a "une France rurale qui paie son eau plus chère" et "des grandes villes qui tirent leur épingle du jeu".


Michel Frechet, président de la CGL : "Les prix de l'eau, une véritable jungle" (00:00:57)


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En conclusion, la CGL demande une harmonisation des prix au niveau national, appelant les collectivités territoriales à peser sur les tarifs lors des négociations.






Infographics
Par Yann Bertrand , Dominique Loriou

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Dans l'Humanité ce mardi: le grand écart des prix de l'eau,france,VEOLIA,economie,

10 Décembre 2013, 01:17am

Publié par hugo

SOCIÉTÉ - le 9 Décembre 2013


Dans l'Humanité ce mardi: le grand écart des prix de l'eau
Mots clés : l'humanité, veolia environnement, véolia, consommation, suez, prix de l'eau, services publics, saur, CGL, suez environnement,
Cliquez sur notre carte interactiveUne étude de la Confédération générale du logement, publiée aujourd’hui, révèle les fortes injustices liées au prix de l’eau. Souvent excessif, celui-ci varie selon que l’on vit en ville ou dans le secteur rural, première victime de cette inégalité.


A lire aussi dans notre dossier:


L'Humanité de ce mardi 10 décembre 2013


Vague de baisses annoncées! De plus en plus de mairies créent des régies publiques, ou menacent de le faire, pour obtenir des baisses de prix. Et ça marche. Exemples à Viry-Châtillon et Saint-Pierre-des-Corps.
«Seul un service public de l’eau pourra harmoniser les prix». Entretien avec Le président de la Confédération générale du logement, Michel Fréchet, qui fustige le manque de transparence sur ce dossier sensible.
L'eau au coeur des municipales
L'Humanité en version numérique

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Loi de programmation militaire: l’article 13 et la dictature numérique,france,lois,droits de l hommes,LDH,

10 Décembre 2013, 01:10am

Publié par hugo

OCIÉTÉ
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SOCIÉTÉ - le 9 Décembre 2013


Loi de programmation militaire: l’article 13 et la dictature numérique
Mots clés : sécurité, internet, sénat, france, programmation militaire,
Un article de la loi de programmation militaire amendée au Sénat fait débat. Il permettrait, s’il était adopté, à des agents dépendant de plusieurs ministères, de récupérer de vastes quantités de données privées, sans passer par l’aval d’un juge. La loi devrait être votée ce mardi en seconde lecture au Sénat, malgré une protestation croissante.


"Avec l'article13 de la loi de programmation militaire, l'affaire des fadettes serait légale" lance sur Twitter Jérémy Zimmerman de la Quadrature du Net. L’association est vent debout contre cet amendement, qualifié "d’incroyable agression contre les droits fondamentaux". Un avis qui semble partagé par Gilles Babinet, nommé « Digital champion » envoyé comme ambassadeur à Bruxelles, qui disait aux Echos que "cette loi, c’est le plus grand coup porté au fonctionnement de la démocratie depuis les lois d’exceptions pendant la guerre d’Algérie" avant d’enfoncer le clou: "Nous sommes à deux doigts de la dictature numérique".


Pourtant, à écouter ses défenseurs, cet article 13 permet simplement de pérenniser et de mieux organiser des dispositions existantes dans les lois antiterroristes de 2006, qui étaient provisoires et devaient disparaitre d’ici 2015. Et de franchement élargir aussi l’éventail des agents qui auront le pouvoir de fouiller dans des données privées, toujours sans l’autorisation préalable d’un juge...


"Sollicitation directe des réseaux"


Actuellement, seuls des agents des ministères de la Défense, de l’Intérieur et des douanes peuvent avoir accès aux métadonnées d’internautes, sans passer par un juge (le Prism à la française pour résumer). Et ce dans le cadre juridique de la loi antiterroriste de 2006. La LPM de 2014-2019 étendrait déjà ces prérogatives à Bercy (ministère des Finances et de l’Economie). C’est que le régime d’exception de "sécurité nationale" s’étendra à la "prévention de la criminalité", mais aussi à la sécurité "du potentiel scientifique et économique de la France" ce qui est bien plus vaste.


Second problème de taille, c'est que ces agents auront droit désormais de "solliciter directement les réseaux" qui plus est "en temps réel". Donc non seulement ils se passeront de l’aval d’un juge, mais également de tout intermédiaire technique. Autrement dit, ils pourront en toute légalité aspirer de grosses quantité de métadonnées, sans contrôle a priori. Seul un contrôle a posteriori et prévu.
Ajoutons à cela que les fournisseurs d’accès ne seraient plus les seuls concernés si cet article était adopté tel quel, mais globalement tous les services en ligne (Dailymotion, Facebook, Google...). Des sénateurs proposeront d’ailleurs ce mardi un amendement à cet article pour remplacer « réseau » par « opérateur », ce qui réglerait, selon eux, le gros de la controverse. Trois sénateurs EELV proposeront eux un amendement prévoyant la suppression pure et simple de cet article 13.


Jean-Pierre Sueur (PS), sénateur auteur de l’amendement contesté, se défend dans Le Monde et parle de « progrès » et de « cadre juridique renforcé ». Il juge les critiques qui lui sont adressées « d’excessives ». D’autres défenseurs du texte mettent en avant le fait qu’il n’est pas normal que des entreprises privées aient accès à ces données privées et pas l’Etat Français. Et qu’il faut tout mettre en œuvre pour lutter contre "pédophiles-nazis" qui pullulent en ligne…










La loi de programmation militaire 2014-2019, incluant cet article 13, sera votée en seconde lecture ce mardi au Sénat.


Une pétition en ligne demandant le retrait de cet article vient d’être lancée.
Sur le texte. Données privées: vers une dérive à l’américaine dans le projet de programmation militaire
Surveillance des télécommunications: "J’espère bien qu’on sait ce qui se passe chez les autres"
Espionnage. Le Brésil veut extraire Internet du contrôle de la NSA
Pi. M.

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L’école n’assure plus l’égalité des chances pour 1 Français sur 2,enfants,france,egalites,ecoles,

9 Décembre 2013, 02:47am

Publié par hugo

L’école n’assure plus l’égalité des chances pour 1 Français sur 2
L’école n’assure plus l’égalité des chances pour 1 Français sur 2 49 % des Français considèrent que l'école n'assure pas sa mission d'égalité des chances.6/12/2013
C’est la première fois que les Français sont aussi sévères avec l’école. Un sondage CSA met en évidence leur fort mécontentement…
Nouveau coup dur pour l’école. Après le rapport de l’OCDE qui mettait en évidence la dégradation du niveau scolaire des petits Français, une nouvelle étude enfonce le clou. Selon un sondage CSA réalisé pour Les Echos et l'Institut Montaigne, près d'un Français sur deux (49 %) considère que l'école n'assure pas sa mission d'égalité des chances. Un mécontentement en hausse, puisqu’en 2006 il ne concernait que 37 % des Français, soit une augmentation de 12 points. Cette perplexité se retrouve dans la plupart des catégories de la population. Et le fait d’avoir ou non des enfants scolarisés ne change pas la donne.
Néanmoins, les jeunes générations demeurent un peu plus optimistes que leurs aînés. On constate que la perception de l'école est plus négative chez les retraités que chez les 18-24 ans. A 54 %, les retraités considèrent que l'école n'assure pas l'égalité des chances, contre 43 % chez les jeunes. De plus, ce pourcentage varie selon le bord politique.
Source : CSA
Auteur : Candice Satara-Bartko > COMMENTER4
Plus d'actus6/12/2013 USA : un transat pour bébé avec iPad fait polémique6/12/2013 83 % des familles ont le mode de garde qu’elles souhaitaient

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L'école française est-elle nulle ?,france,education,enfants

9 Décembre 2013, 02:45am

Publié par hugo

Accueil / Société / Education

L'école française est-elle nulle ?
Dégringolade au classement PISA, grève des instits et des profs de classe prépa... Le malaise est palpable autour de l'éducation en France. Pour l'analyser, francetv info a interrogé Peter Gumbel, journaliste britannique, auteur de deux livres sur l'école française.


La France pointe désormais à la 25e rang du classement PISA. L'école française fait-elle partie des cancres mondiaux en matière d'éducation ?
La France pointe désormais à la 25e rang du classement PISA. L'école française fait-elle partie des cancres mondiaux en matière d'éducation ? (CHRISTOPHER ROBBINS / IMAGE SOURCE)
Propos recueillis par Camille Caldini
Mis à jour le 08/12/2013 | 09:01 , publié le 08/12/2013 | 07:11


Semaine agitée pour l'école : la France a dégringolé au classement PISA, les professeurs des écoles se sont à nouveau mis en grève contre la réforme des rythmes scolaires et les professeurs de classes préparatoires ont fait entendre leur colère contre le projet du ministre de l'Education Vincent Peillon, qui consiste à augmenter leur temps de présence en classe et diminuer leur volume d'heures supplémentaires.


Pour comprendre pourquoi l'école française est en plein malaise, francetv info a questionné Peter Gumbel, journaliste anglais en poste à Paris, auteur de On achève bien les écoliers (Grasset, 2010) et de Elite Academy : Enquête sur la France malade de ses grandes écoles (Denoël, 2013).


Francetv info : Du primaire à l'enseignement supérieur, on dirait que rien ne va plus à l’école française... D'où vient ce malaise ?


Peter Gumbel : La France souffre de ses ridicules querelles de chapelle autour de l’éducation. Il n’y a pas de consensus politique. Quand le gouvernement change, il détricote ce qu’a fait le précédent. Les rythmes scolaires en sont l’illustration criante. La semaine de quatre jours n’a duré que quelques années. Il faut aussi mesurer le poids de la centralisation. Ici, les profs dépendent du ministère et des académies, mais pas des écoles elles-mêmes, qui sont pourtant les plus à même d’évaluer les besoins de leurs élèves. L’Education nationale chapeaute tout le système et répartit mal ses moyens. Du coup, beaucoup de choses fonctionnent mal : le contenu des programmes, la culture de la salle de classe, l’absence de communauté autour de l’école, la formation des professeurs…


Avec quelles conséquences pour les établissements scolaires ?


Il y a beaucoup de structures, d’intermédiaires, ce qui empêche l'argent de descendre jusqu’à l’école. Tout ce système complexe, qui repose sur une bureaucratie lourde, coûte cher. Par conséquent, les enseignants français sont très mal payés par rapport aux autres pays de l’OCDE. A son entrée dans le métier un instituteur français gagne 12% de moins que la moyenne européenne et les salaires français ont baissé de 9% entre 2000 et 2011, alors qu’ils ont augmenté de 21% dans les pays voisins. Les profs de prépas font grève en ce moment pour cette raison. On veut augmenter leur nombre d’heures et les payer moins.


Il n'y a donc pas de problème de moyens, comme l'assurent les syndicats ?


Pas du tout ! Les moyens attribués à l'Education nationale sont importants : ils représentent 7% du PIB. Mais il y a clairement un problème de dépense de ces moyens. Regardez les zones d’éducation prioritaires (ZEP). Elles sont très coûteuses et pas très performantes. On y décroche de plus en plus. Cela ne veut pas dire qu’il faut les supprimer, au contraire. C’est juste le moment de se demander si on dépense bien ou pas. A Shanghai, qui est en tête du classement PISA 2013, dans les écoles avec des élèves en grandes difficultés, on envoie les enseignants les plus expérimentés. Ici, on envoie souvent les plus jeunes, qui sont moins expérimentés, dans les ZEP. C’est absurde. Si les ZEP sont vraiment prioritaires, il faut y envoyer les meilleurs enseignants.


Justement, quel est le niveau des enseignants français ?


Ils sont très bons, mais ils manquent d’une formation approfondie. Sur leurs matières d’abord, mais aussi sur la pédagogie et sur la façon de gérer des salles de classes de plus en plus hétérogènes. La science et la philosophie de l’éducation sont très valorisées dans certains pays, aux Etats-Unis et au Canada par exemple, bien plus qu’en France. Les universités de Stanford et d'Harvard ont des facultés d'éducation très prestigieuses alors qu'ici, l'éducation n'est pas reconnue comme une discipline académique sérieuse. A tel point qu'à la fin du quinquennat Sarkozy, la formation spécialisée des enseignants a même été supprimée. Des profs mieux formés, à qui l’on peut accorder toute confiance, seraient bien plus efficaces.


Et si l’on pousse la porte des salles de classe ?


Les programmes venus d’en haut, que les profs sont tenus de suivre, sont lourds, peu ludiques, stressants, théoriques. Il y a toujours eu un grand débat entre les partisans de l’apprentissage des connaissances et ceux qui favorisent les compétences. Ici, l’approche est très académique.


Et cette approche-là n'est pas adaptée ?


Non. Prenez par exemple l'étude du français. Aux élèves de collège, on enseigne énormément de détails sur la nature et la fonction des mots. La plupart savent identifier un COD, un COI. C’est important, certes, mais où est le plaisir de la lecture ? Pendant ce temps, en Angleterre, on joue Shakespeare, on lit. Ici, on analyse, on déconstruit les œuvres, mais on ne lit presque pas. Dans la filière ES, il serait plus efficace de s’inspirer aussi des Anglais qui apprennent à établir un business plan plutôt que de vouloir leur enseigner les théories de Marx, Keynes et les autres.


L'approche française, très académique, ne fonctionne que pour les élèves déjà performants. Or le niveau des Français est médiocre. En 2000, d'après PISA, 15% des jeunes Français avaient des difficultés. En 2013, ils sont 23%. Ils ne sont pas plus mauvais qu’avant, mais ils sont beaucoup plus nombreux à être mauvais. Et surtout, ils ont moins confiance en eux que les autres. Ils sont plus stressés. Les rapports élèves / enseignants se dégradent : les jeunes de 15 ans pensent que les profs ne sont pas à leur écoute.


L'école doit-elle être plus proche du monde réel, par exemple de l'entreprise ?


C’est ce que fait l’Allemagne, qui a mis en place un système d’apprentissage précoce. Les entreprises sont très impliquées dans la formation. Par conséquent, le chômage des jeunes est très bas. Cela fonctionne, mais est-il juste d’insister sur une sélection si précoce ? La question se pose. Personnellement, je ne vois pas l’intérêt d’une implication professionnelle plus prématurée en France. En revanche, il faudrait revaloriser ces formations, comme le bac pro, qui est vu comme un bac "poubelle" pour ceux qui ne pourraient pas passer le "vrai" bac. C’est terrible, car on a besoin de ces métiers auxquels ces formations préparent, des boulangers, des coiffeurs, des plombiers…


A quoi ressemblerait votre école idéale ?


Elle doit donner un socle de connaissances très important. Son rôle est d’emmener la plus grande majorité à un certain niveau. Dans l’école idéale, 95% des élèves devraient passer le bac. Pour y parvenir, il faut introduire le plaisir de l’apprentissage. Il faut que les élèves sachent qu’apprendre vaut vraiment la peine. C’est un cercle vertueux, qui repose sur la confiance en soi et l’autorégulation : "Plus je travaille, plus je suis satisfait de mon travail et plus j’ai envie de travailler."


L’école doit aussi apprendre le travail en équipe. Ce qui est rare en France. Il suffit de regarder la disposition des salles de classe. Dans l’école idéale, on ne voit pas de tables individuelles bien alignées. Les élèves y travaillent en groupe. C’est le cas de l’enseignement des mathématiques à Singapour. Le prof énonce le problème mais ne donne pas la méthode pour le résoudre. Par équipes, les élèves réfléchissent à la meilleure méthode pour trouver la solution. Ils expliquent ensuite aux autres le raisonnement employé pour y parvenir. Ils sont donc plus actifs et en retirent de la fierté.


Vous décrivez un esprit très collectif, proche des start-ups… Faut-il gérer l'école comme une entreprise ?


Non. Une école, ce n’est pas une entreprise. Il ne s’agit pas pour chacun de faire ce qu’il veut, mais de reposer sur une gestion plus locale et moins centralisée. Un directeur d’école est le leader d’une équipe dont tous les membres doivent travailler ensemble. Et ces équipes devraient être plus indépendantes vis-à-vis du ministère, gérer l'enseignement des programmes comme elles le souhaitent. Mais ces programmes ne doivent pas être définis par les établissements eux-mêmes. Le ministère doit garder la main sur leur élaboration.


"Cercle vertueux", "confiance en soi"... L’école doit-elle être source de bonheur ?


Je vois l’école comme un endroit où on est content d’aller, parce que c’est intéressant, stimulant. Y compris dans son système de notation. Je ne suis pas contre les notes. Mais avoir une très bonne note est trop difficile ici. Au bac, en 2011, il y a seulement 38 élèves qui ont obtenu 20 sur 20 au bac, soit 0,0058% des lycéens. En Angleterre c’est 8% ! La moyenne fixée à 10/20 implique que la moitié de l'éventail des notes sont des notes d’échec. Dans des pays avec un système à cinq notes (des lettres, accompagnées de "+" ou d’étoiles), seulement 20% des notes sont des notes d’échec. En outre, cette notation n’est pas lisible. Un 12/20 en philo ne signifie pas la même chose qu’un 12/20 en anglais. On a du mal à féliciter le travail accompli. Les notes servent à sélectionner, pas à progresser. Je critique la notion de sélection, car elle entraîne des problèmes de confiance en soi des élèves, un stress élevé, un manque de motivation. Tout cela se retrouve plus tard dans le monde du travail.


Les Choix de Francetv info

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Anne Hidalgo dévoile son projet pour Paris,economie,paris,hidalgo,

9 Décembre 2013, 01:17am

Publié par hugo

> ECONOMIE > FRANCE
Anne Hidalgo dévoile son projet pour Paris


MUNICIPALES 2014
Le projet d'Anne Hidalgo a été reçu avec ironie par sa rivale UMP
Le projet d'Anne Hidalgo a été reçu avec ironie par sa rivale UMP
latribune.fr | 08/12/2013, 17:39 - 416 mots
La candidate de gauche veut créer 10.000 logements sociaux par an et réduire l'impact du périphérique.
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Anne Hidalgo, la candidate du PS à la mairie de Paris, a dévoilé ce dimanche son programme en sept points pour la capitale. Ce projet, destiné à être mis en place durant la prochaine législature municipale de 2013 à 2019 coûtera 7 milliards d'euros d'investissements supplémentaires. Mais la candidate s'engage à ne pas augmenter les impôts locaux.


10000 logements sociaux par an
Parmi les points forts de ce programme, on notera la volonté « avec les maires du grand Paris » de créer 10.000 logements sociaux chaque année pour porter en 2030 de 20 % à 30 % la part des logements sociaux dans le parc total de la capitale. Cet engagement était une condition du ralliement du Parti Communiste à sa candidature.


Ces nouvelles constructions s'accompagneront d'une plus grande transparence dans l'attribution des logements sociaux, avec notamment un suivi en ligne des demandes. Aujourd'hui, Paris compte environ 135.000 demandes de logements sociaux.


Embellissement des grandes places
Anne Hidalgo a également promis un « plan d'embellissement de toutes les grandes places parisiennes, qui subissent excessivement la pression de la voiture.» Les places de la Nation, de la Bastille, Denfert-Rochereau et du Panthéon seront concernées. Les gares devraient être revitalisées, notamment l'ensemble formé par les gares d'Austerlitz, de Lyon et de Bercy.


Réduire le périphérique
Par ailleurs, s'inspirant de Velib et Autolib, Anne Hidalgo veut créer un service de scooters en libre service et veut limiter les vitesses : 30 km/h en dehors des grands axes, et 70 km/h sur le périphérique.


La candidate veut également transformer le boulevard circulaire «en boulevard urbain» et promet chaque année, à l'arrivée du Tour de France d'y tenir une fête annuellebaptisée «les 24 heures du périphérique. » Du reste, des zones d'activités aux portes de Paris, permettant d'«enjamber le périphérique» et comprenant des pépinières d'entreprises, des logements et des universités seront également créées.


NathalieKosciusko-Morizet ironique
Alors que Anne Hidalgo a défié sa rivale UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, en déclarant qu'à présent, il fallait lutter « projet contre projet », cette dernière a ironisé : «C'est la cinquième fois depuis le début de la campagne qu'elle présente un projet. »


Elle n'a vu dans le projet de la candidate PS qu'une « autocritique assez dérisoire» du passé, selon la députée de l'Essonne. «Mme Hidalgo propose de faire demain ce qu'elle n'a pas fait depuis 12 ans ou même ce qu'elle a contribué à défaire », a conclu l'actuelle député de l'Essonne.





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Prix des transports : à Paris et ailleurs, les banlieues trinquent,economie,paris,europe,transports

8 Décembre 2013, 02:04am

Publié par hugo

Prix des transports : à Paris et ailleurs, les banlieues trinquent
Longuement promis, le dézonnage du pass Navigo en Île-de-France n'aura finalement pas lieu.
Longuement promis, le dézonnage du pass Navigo en Île-de-France n'aura finalement pas lieu. / MEIGNEUX/SIPA
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RÉAGIR !Mar, 03/12/2013 - 16:25Par
Effy Tselikas (Athènes) Hélène Bienvenu (Budapest) Grégory Noirot (Madrid) Tristan de Bourbon (Londres) Ariel Dumont (Rome) Delphine Nerbollier (Berlin) Benjamin Leclercq (Paris)
Il n'y aura pas de tarif unique dans les transports en commun d'Ile-de-France: le pass Navigo ne sera pas dézonné. Les habitants les plus éloignés du centre continueront ainsi à payer le prix fort pour rejoindre Paris. La capitale n'est pourtant pas la plus chère d'Europe. Face à l'augmentation des prix des transports la riposte s'organise.


En Ile-de-France, c’est confirmé, l’égalité des usagers devant le service public s’arrête au portillon du métro et du RER: l’application d’un tarif unique pour tous les Franciliens vient en effet d’être discrètement enterrée par la Région.


"On ne peut pas se le permettre", a expliqué la semaine dernière le vice-président chargé des transports pour la région Île-de-France. La mesure coûterait entre 300 et 400 millions d’euros au Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF). Le dézonnage, déjà effectif le week-end et un mois durant l'été, est pourtant plébiscité par les Franciliens.


Promesse de Jean-Paul Huchon


Le serpent de mer de la tarification unique du pass Navigo -cette carte d’abonnement qui permet aux Franciliens de se déplacer en métro, tramway, RER ou bus de la région (photo)-, pointe le bout de son nez à la veille de chaque échéance électorale. Le tarif unique était ainsi l’une des promesses de campagne du Parti socialiste lors des élections régionales de 2010, promesse poussée par les écologistes. L’indéboulonnable candidat PS Jean-Paul Huchon, qui fête cette année ses 15 ans à la présidence du conseil régional d’IDF, l’avait d’ailleurs une nouvelle fois emporté.


Le principe du dézonage consiste à gommer les très grands écarts de tarifs entre le centre et la périphérie de Paris, en supprimant le découpage en zones. Les tarifs s’échelonnent en effet selon 5 zones, la n°1 étant Paris intra-muros. En l’état, une certaine égalité de tarif existe sur la base du chacun chez soi : autrement dit, banlieusard ne t’aventure pas hors de ta zone ou tu paieras très cher.


Pour ceux qui vivent, travaillent et donc ne circulent que dans le centre (Paris et proche banlieue, zones 1 et 2), où le ticket unitaire coûte 1,70 euros, l’abonnement mensuel coûte 65 euros.


En revanche, plus on s’éloigne de Paris, plus cela se gâte:


Celui ou celle qui habite ou travaille en zone 3 dépense 85 euros par mois pour conserver son droit à accéder à Paris intra-muros.
Pour la zone 4 c'est 102 euros.
Pour ceux de zone 5, 113 euros ! A l’année ? 1170,40 euros, soit... plus d’un SMIC (1.121 euros net en 2013) !
Morale de cette tarification francilienne, pour qui n’a pas le privilège de vivre dans le centre, mieux vaut être étudiant de moins de 26 ans (-50%), salarié (l’employeur rembourse en principe la moitié de l’abonnement transport) ou... sacrément dans le besoin (tarif spécial pour les bénéficiaires du RSA). Pour les plus intrépides, reste le saut de portillon, comme Jaques Chirac (photo).


Londres : le bus plutôt que le métro


Lorsqu’ils se rendent à Paris, les Londoniens soufflent et sourient en voyant les tarifs des transports en commun.


A Londres:


Un trajet simple en "Tube" sans la carte rechargeable Oyster (photo) coûte 6,50 euros (4,50£).
Un trajet avec la carte coûte au minimum 2,50 euros (2,10£).
L’abonnement annuel pour la zone 1-2 coûte 1.434 euros (1.216£).
Celui pour les zones 1 à 6, qui comprend la plupart des terminus de lignes de métro, coûte 2.624 euros (2.224£).
Les étudiants ont droit à une réduction de 30%, les 10-18 ans de 50%, tout comme les chômeurs, tandis que les plus de 60 ans ne paient pas le métro et le bus.




Elément étonnant : l’abonnement de bus ne comprend pas le métro et vice-versa. Le billet de bus coûte 2,8 euros (2,40£) sans carte Oyster, 1,65 euros (1,40£) avec. Pour les possesseurs de la carte Oyster, les dépenses quotidiennes en bus sont plafonnées à 5,20 euros (4,40£), ce qui signifie que seuls les trois premiers trajets quotidiens sont payants. L’abonnement annuel est, lui ,de 925 euros (784£).


Autant de raisons qui expliquent que les métros de Moscou et Paris soient plus utilisés que celui de Londres et que les Londoniens se détournent de plus en plus vers le bus, qui s'est développé ces dernières années, et le vélo !


Madrid : les usagers désertent un métro trop cher


A Madrid, comme à Paris, plus on vit loin du centre, plus on paye. Pour la carte d'abonnement au mois, les tarif oscillent entre 54 euros pour se déplacer dans la zone A, qui englobe la ville de Madrid et sa petite couronne, et 131 euros pour les communes les plus éloignées. La carte permet d'accéder aux différents transports gérés par le réseau régional (métro, bus et "cercanias", l'équivalent des RER). Les moins de 23 ans disposent d'une réduction, à 35 euros mensuels, et les plus de 65 ans ne doivent débourser que 12,30 euros.


Quant au billet simple, il coûte entre 1,50 et 2 euros en fonction du trajet. Ces dernières années, avec la crise et les mesures d'économie, les tarifs ont flambé et le nombre de passagers a chuté : en juin 2013, la fréquentation du métro avait baissé de 9% par rapport à 2012. Des associations, comme Yo no Pago et ses 30.000 Likes sur Facebook, ont organisé des happenings éclair pour dénoncer les coupes budgétaires dans les services publics. D'autres préfèrent la désobéissance civile, comme le mouvement Toma el Metro! qui bloquait carrément le métro madrilène l'année dernière en tirant les signaux d'alarme. A Barcelone aussi, les usagers pestent contre le prix du métro (2 euros), qu’ils ont même boycotté en 2012 sous l'impulsion du collectif catalan TMB51.


En réaction, le vélo, lui, commence à émerger. En 2012, le nombre de boutiques de cycles a triplé à Madrid.


Budapest : pas de réduc’ pour les chômeurs


La capitale hongroise compte 3 (bientôt 4) lignes de métro, 9 lignes de trains de banlieue et près de 350 lignes de tram, bus, trolleybus, bateau, un télésiège et un funiculaire. Bien qu’il n’existe pas de zones, la démarcation tarifaire suit les limites administratives de la ville: au delà, un ticket supplémentaire est nécessaire.


Pour Budapest intramuros, le ticket coûte 350 Ft (1,15 €) et le carnet de 10 près de 10 euros. Dans Budapest, les étudiants et les collégiens paient 3.850 Ft par mois (13 euros), c’est trois fois moins que les 36 euros du plein tarif. Les plus de 65 ans et les handicapés voyagent eux gratuitement. Pas de pitié en revanche pour les chômeurs, qui n’ont droit à aucune réduction. En dehors de Budapest, les transports locaux (les compagnies de bus régionales et municipales) prennent le relais. Surcoût mensuel ? De 20 à 30 euros pour un périmètre de 5 à 10 km autour de Budapest. C’est presque le double du plein tarif budapestois.


Les transports grèvent une partie du budget des Budapestois dont le salaire moyen dépasse rarement les 400 euros. De quoi expliquer le succès fulgurant du vélo ces dernières années. Mais aussi de la fraude, légendaire à Budapest, puisque les contrôles sont aussi rares qu’aléatoires, sauf dans le métro, où les contrôleurs, véritables cerbères en blaser et brassards, jouent le rôle des portillons parisiens.


Si les prix n’ont cessé d’augmenter ces dernières années (+10 % sur le ticket unitaire ente 2012 et 2013) mais les usagers paieront leur abonnement 10% de moins en 2014, le calendrier électoral n’y est peut-être pas pour rien…


Athènes : 40% de hausse en 8 ans


Le réseau de transport en commun athénien couvre le grand Athènes, jusqu’au Pirée. Une seconde compagnie gère les trajets vers les autres agglomérations de la région de l’Attique et le littoral. Petite originalité athénienne, le prix du ticket varie selon que l’usager prendra le métro ou non. A l’unité cela donne 1,20 euros (60 centimes en tarif réduit, pour les jeunes, étudiants, et plus de 65 ans) sans le métro, et 1,40 euros avec le métro (70 cts tarif réduit). L’abonnement mensuel coûte 45 euros et donne accès à tous les transports en commun. Sans le métro en revanche, ce n’est plus que 20 euros. A l’année, il coûtera 450 euros, et 200 euros sans le métro.


L’augmentation a été brutale ces dernières années en Grèce. De 0,75€ en 2004, le prix du ticket est passé à 1€ en 2009 et à 1,40€ en 2012. Soit 40% d’augmentation. Résultat, un vaste mouvement de protestation "Den plirono" ("Je ne paye pas") est né. Les contrôles ont, eux aussi, fortement augmenté, les contrôleurs touchant une prime sur les amendes. Face à des prix qu’ils jugent prohibitifs, certains Athéniens donnent leur ticket encore valable lorsqu’ils sortent du réseau, ou les laissent posés bien en vue sur les composteurs.


Alors que la voiture devient de plus en plus un luxe dans Athènes -les péages autour de la capitale viennent d’augmenter de 60%- les Athéniens ont cependant peut-être une alternative pour les courts trajets : depuis une semaine, la municipalité d’Athènes teste un système de mise à disposition de bicyclettes, sur le modèle du Vélib parisien.


Berlin : revente à prix réduit d'abonnement déjà entamés sur ebay


Berlin dispose d’un vaste réseau de lignes de métro. La ville compte trois zones (A, B, C) équivalentes à trois tarifs différents. Plus vous habitez loin du centre ville, plus vous payez cher. Attention, le système tarifaire du métro et du RER (appelés S-Bahn et U-Bahn) est complexe et les nouveaux venus vite perdus dans la multitude de billets disponibles.


Un billet à l’unité (valable 2 heures) vous coûtera 2,60€ (2,20€ si vous en achetez 4 à la fois). Si vous faites une petite distance (4 arrêts de métro ou 6 de tramway) le prix chute à 1,50€. Il existe par ailleurs des cartes valables à la journée (de 6,70€ à 7,20€ selon les zones), hebdomadaires (de 28,80€ à 35,60€) et mensuelles (de 78 à 97€, un prix qui chute si vous prenez un abonnement à l’année).


Seuls les écoliers, étudiants et personnes de plus de 65 ans peuvent prétendre à des réductions. Face à l’ampleur de la fraude, les contrôles sont récemment devenus plus fréquents. Pour payer moins cher, on voit donc se développer la revente à prix réduit, de cartes hebdomadaires ou mensuelles déjà entamées, via des sites comme ebay. Se déplacer sans voiture ni métro est également possible, grâce au vélo. La capitale allemande, plate comme une crèpe, possède un bon réseau de pistes cyclables.


Rome : quatre zones, deux lignes de métro


A Rome, qui n’a que deux lignes de métro, le réseau de transports en commun est découpé en quatre zones : A, B, C, D. La première couvre Rome, la deuxième, la petite ceinture, la troisième et la quatrième, la grande et très grande banlieue.


Le coût à l’unité du ticket est de 1,50 euros. Le billet est valable 100 minutes après avoir été poinçonné et sur l’ensemble des métros, bus, tramway circulant dans la zone A qui inclut les banlieues limitrophes comme Ostie.


L’abonnement mensuel chargeable sur la Metrebus card (photo) pour deux zones coûte 35 euros et 250 euros pour l’année en cours. Il permet aux voyageurs d’emprunter tous les moyens de transport circulant dans les zones A et B et sur les trains régionaux de Trenitalia. Les résidents de la grande et très grande banlieue doivent débourser jusqu’à 500 euros par an pour emprunter tous les moyens de transports en commun.


Pour coincer les resquilleurs de plus en plus nombreux en période de crise, l’Atac, la compagnie des transports publics a multiplié les contrôles. Notamment sur les trains de banlieue et dans les stations de métro. Les chômeurs ont une réduction de 50% sur le coût mensuel de l’abonnement. Les familles ont droit à une réduction de 10% sur le coût de l’abonnement annuel.

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