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Football : le numéro deux de la LFP visé par une plainte pour injure homophobe

30 Décembre 2023, 15:53pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Football : le numéro deux de la LFP visé par une plainte pour injure homophobe
Publié le 21 décembre 2023 à 15 h 07 min
Le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), Arnaud Rouger, est visé par une plainte pour injure publique à caractère homophobe pour des propos tenus fin novembre au Sénat.
Frédéric Besnier, Vincent Labrune et Arnaud Rouger, de la Ligue professionnelle de football lors de leurs auditions à l'AN le 22/11/2023De gauche à droite : Frédéric Besnier, Vincent Labrune et Arnaud Rouger, dirigeants de la Ligue professionnelle de football lors de leurs auditions à l'AN le 22/11/2023 - Capture d'écran
Le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), Arnaud Rouger (à droite sur la photo ci-dessus), est visé par une plainte pour injure publique à caractère homophobe pour des propos tenus fin novembre au Sénat, ont indiqué mercredi 20 décembre les avocats d’associations dans un communiqué à l’AFP.

M. Rouger, lors d’une audition le 22 novembre devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les « défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport », avait déclaré : « Aujourd’hui, il ne s’agit pas de faire la promotion de l’homosexualité, ce n’est pas notre boulot. Par contre, lutter contre l’homophobie, ça l’est ».

Pour les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth, conseils du collectif Rouge direct et de l’association Stop Homophobie, « la reprise par M. Rouger d’une théorie – malheureusement trop répandue dans le milieu du football mais aussi dans la bouche de responsables politiques notoirement homophobes en France et à l’étranger – selon laquelle l’homosexualité serait à même de se propager, telle une maladie, est d’une gravité inédite ».

Dans leur plainte, ils font un parallèle avec des pays comme la Russie ou la Hongrie, qui ont adopté ou durci des législations relatives à la « propagande LGBT » ou la « promotion » de l’homosexualité.

« C’est aussi l’expression de trop, révélatrice de l’attitude des fédérations qui refusent de lutter contre l’homophobie, mais plus encore contribuent au phénomène par leur propre expression publique », ajoutent les avocats, annonçant avoir déposé une plainte à Paris pour « injure publique envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ».

Lors de cette audition, le président de la LFP Vincent Labrune et M. Rouger avaient indiqué qu’ils réfléchissaient à une opération de lutte contre l’homophobie « plus claire » que le maillot arc-en-ciel en Ligue 1, qu’au moins cinq joueurs du championnat de France avaient refusé de porter.

La LFP est « pionnière sur la sensibilisation » des staffs et joueurs à la lutte contre l’homophobie, avait aussi assuré M. Rouger mais « ça reste très difficile ».

Il faut faire comprendre aux supporters que chanter des paroles homophobes, « c’est ringard », avait-il ajouté. Il faut « qu’ils comprennent qu’ils sont à côté de la plaque, et à côté de la société dans laquelle ils évoluent ».

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2023/12/21/foot-le-numero-deux-de-la-lfp-vise-par-une-plainte-pour-injure-homophobe/
 

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Rebecca Welch, première femme à arbitrer un match de Premier League

18 Décembre 2023, 05:49am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 PREMIER LEAGUE

Rebecca Welch, première femme à arbitrer un match de Premier League
Rebecca Welch à la Coupe du monde.
© AFP or licensors

15 déc. 2023 à 16:34

Temps de lecture1 min
Par AFP (édité par Jâd El Nakadi)
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Écouter l'article
Rebecca Welch deviendra le 23 décembre prochain la première femme à arbitrer un match de Premier League, le championnat d’Angleterre de football de première division.

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Elle a été désignée jeudi pour diriger la rencontre entre Fulham et Burnley comptant pour la 18e journée du championnat.

Arbitre depuis 2010, parallèlement à un emploi au National Health Service, le service britannique de santé publique, Rebecca Welch cumule les premières. En 2021, elle a été la première femme à arbitrer une rencontre de la Ligue de football, un match de quatrième division entre Harrogate et Port Vale, avant d’officier en Championship (deuxième division) et en Coupe d’Angleterre.

Elle arbitre régulièrement des compétitions féminines, dont la Coupe du monde féminine l’été dernier.


https://www.rtbf.be/article/rebecca-welch-premiere-femme-a-arbitrer-un-match-de-premier-league-11301209

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Comment Kathrine Switzer est devenue la première marathonienne, malgré l’interdiction de ce sport aux femmes ?

29 Mars 2023, 04:01am

Publié par hugo

 Comment Kathrine Switzer est devenue la première marathonienne, malgré l’interdiction de ce sport aux femmes ?

L'Heure H
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22 mars 2023 à 16:00

Temps de lecture41 min
Par La Première, sur base d'un texte de Valjean
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Jean-Louis Lahaye
Boston, le mercredi 19 avril 1967, vers 9h30 : l’effervescence est de mise au cœur de la capitale du Massachusetts. Une date qui correspond au Patriot Day, un jour férié dans tout l’État depuis 1894. Ce jour commémoratif est aussi celui du plus ancien marathon annuel, qui s’est déroulé en 1897.

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On y célèbre la 70e édition du marathon de Boston. Dossard sur le dos, des centaines de coureurs s’apprêtent à prendre le départ de la course, et parmi eux se trouve pour la toute première fois, une femme. Elle porte du rouge à lèvres et un bandeau autour des cheveux. Encadrée par les deux hommes de sa vie, elle est prête à s’élancer. Si voir une athlète prendre part au plus célèbre des marathons semble normal au 21e siècle, à l’époque, il est formellement interdit pour une femme de courir le marathon.

Mais, Kathrine Switzer, 20 ans, n’en a rien à faire et veut briser le machisme ambiant. Toutefois, outre la difficulté sportive d’une telle distance à courir, elle doit aussi faire face à divers imprévus. Les organisateurs, eux, sont furieux.

Comment réussit-elle à s’inscrire alors qu’elle n’en avait pas le droit ? A-t-elle terminé ce marathon malgré un parcours semé d’embûches ? Quel impact sur l’histoire sportive et sur l’histoire du genre a eu cette participation ?

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Kathrine Switzer au Marathon de Boston en 1967.
Kathrine Switzer au Marathon de Boston en 1967. © Tous droits réservés
► Écoutez l’entièreté de ce récit dans le podcast ci-dessus, et bien d’autres destinées qui ont basculé à L’Heure H avec Jean-Louis Lahaye, du lundi au vendredi de 15h à 16h sur La Première et en replay sur Auvio.


https://www.rtbf.be/article/comment-kathrine-switzer-est-devenue-la-premiere-marathonienne-malgre-linterdiction-de-ce-sport-aux-femmes-11170501

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Devenue maman, Clarisse Crémer est évincée de la course au Vendée Globe : le bad buzz qui pourrait changer les choses

5 Février 2023, 20:26pm

Publié par hugo

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Devenue maman, Clarisse Crémer est évincée de la course au Vendée Globe : le bad buzz qui pourrait changer les choses

© AFP or licensors

il y a 9 heures - mise à jour il y a 9 heures

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3 min
Par Alice Devilez
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C’est le "bad buzz" de ce début de mois dans le milieu du sport français : Clarisse Crémer évincée de la course au Vendée Globe 2024 par Banque Populaire à la suite de sa récente maternité.
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La navigatrice française de 33 ans est devenue maman d’une petite fille en novembre dernier. Et cet heureux événement semble, pour certains, incompatible avec l’objectif de la navigatrice de participer à son deuxième Vendée Globe l’an prochain. Si les torts semblent partagés entre l’organisation qui a érigé des règles bien trop rigides et trop peu adaptées à ce genre de situations et le sponsor, incapable de soutenir sa navigatrice jusqu’au bout, le monde du sport s’est indigné. Et des rumeurs évoquent désormais une volte-face possible de la part de Banque Populaire. Une fois n’est pas coutume, même si cela s’est heureusement déjà produit, les réactions sur les réseaux sociaux et la "mobilisation" du monde du sport pourraient bien pousser l’entreprise à changer d’avis pour éviter d’écorner trop son image de marque.

La réaction atterrée de Clarisse Crémer sur les réseaux sociaux
"J’ai donné naissance en novembre 2022 à une petite fille. Alors que rien ne m’y obligeait, j’avais informé mon sponsor Banque Populaire dès février 2021 de mon projet d’enfant. Ils m’ont tout de même choisie pour ce nouveau Vendée Globe et ont communiqué sur notre engagement mutuel à l’automne 2021.
J’ai appris vendredi dernier que Banque Populaire avait finalement décidé de me remplacer. Par leur décision, et malgré ma volonté constante, je ne serai pas au départ du Vendée Globe 2024.
Les règles du Vendée Globe pour l’édition 2024 imposent à tous les skippers une concurrence basée sur le nombre de milles parcourus en course. Sur ce critère, j’ai bien sûr pris du retard face aux autres concurrents au départ, cette maternité m’ayant empêchée d’être présente sur les courses qualificatives pendant un an.
Aujourd’hui Banque Populaire décide que cela représente pour eux un " risque " qu’ils ne souhaitent finalement pas courir.

Je suis sous le choc, d’autres projets lancés bien plus récemment continuent pourtant sans sourciller. Il restait 2 saisons complètes et 4 transatlantiques pour revenir au niveau, j’étais à fond pour finir ma rééducation au plus vite.
Mais pour Banque Populaire ce serait " laisser le destin choisir à leur place ", alors qu’ils " se doivent " d’être au départ du Vendée Globe. Ils sont prêts à assumer le risque d’un trimaran géant, et tous les aléas naturels, techniques et humains liés à la course au large, mais visiblement pas celui de la maternité.

Si la course au large existe aujourd’hui c’est parce que des sponsors la choisissent comme levier de communication et s’en servent pour raconter de belles histoires sportives et donc, a priori, humaines. Je suis dans l’incompréhension totale face à l’histoire que ce sponsor fait le choix de raconter aujourd’hui : " Le Vendée Globe, à tout prix. "

L’organisation du Vendée Globe se contente par ailleurs d’être "désolée pour moi" mais "ne peut rien faire". C’est pourtant elle qui écrit les règles. Rappelons qu’il y a 4 ans j’aurais été sélectionnée automatiquement car finisseuse de l’édition précédente.

Au 21e siècle, à qui veut-on faire croire que de telles règles seraient équitables ? On a beau jeu de déplorer, ensuite, le faible nombre de femmes sur les lignes de départ."

Le monde de la voile et celui du sport s’indignent
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Clarisse Crémer (@clarissesurlatlantique)

Sous ce post de Clarisse Crémer, les soutiens affluent. Tous les grands noms de la voile réagissent, scandalisés par cette décision, tout comme la population en général. Et pas seulement sous ce post, les réactions ont pullulé depuis quelques jours. Pour Clarisse, mais pour toutes les autres mamans aussi. Dans le milieu du sport mais pas que. Cette décision ne passe pas, ne passe plus. La cause féminine avance, et ce qui semblait normal il y a quelques décennies, indigne aujourd’hui. Et si cette "mobilisation" venait à aboutir à une "réhabilitation" de Clarisse Crémer par Banque Populaire, que celle-ci acceptait la volte-face de "son" équipe, cela pourrait passer l’envie à d’autres de prendre des décisions aussi contestables.


https://www.rtbf.be/article/devenue-maman-clarisse-cremer-est-evincee-de-la-course-au-vendee-globe-le-bad-buzz-qui-pourrait-changer-les-choses-11147867

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Coupe du Monde 2022 : "La fierté et la responsabilité" d'une arbitre

15 Décembre 2022, 03:33am

Publié par hugo

 Coupe du Monde 2022 : "La fierté et la responsabilité" d'une arbitre
Yoshimi Yamashita avant le match du groupe H de la Coupe du monde de football entre le Ghana et l'Uruguay au stade Al Janoub à Al Wakrah, au Qatar, le 2 décembre 2022.
Yoshimi Yamashita avant le match du groupe H de la Coupe du monde de football entre le Ghana et l'Uruguay au stade Al Janoub à Al Wakrah, au Qatar, le 2 décembre 2022.
©AP Photo/Darko Vojinovic
14 DÉC 2022
 Mise à jour 14.12.2022 à 11:10 par 
Terriennes
Elle est l'une des trois femmes arbitres de champ sélectionnées par la Fifa pour la Coupe du monde au Qatar. Pourtant, Yoshimi Yamashita se souvient avoir été "traînée" pour arbitrer son premier match. Aujourd'hui, elle se dit fière de sa responsabilité et de sa contribution au football féminin au Japon.

La première fois qu'elle a pris le sifflet, c'était sous l'insistance de Makoto Bozono, une camarade d'université, elle aussi devenue arbitre internationale – elle a notamment officié avec elle durant la Coupe du monde féminine de 2019, en France. Cette amie l'a "à moitié traînée" pour arbitrer une rencontre "et c'est comme ça que j'ai commencé, se souvient-elle. Quand vous faites un match, cela vous donne envie de recommencer en faisant mieux."

Notre dossier ► COUPE DU MONDE DE FOOTBALL FÉMININE 2019 : LES FILLES À JEU ÉGAL

Tout pour le football féminin
Yoshimi Yamashita a réalisé qu'elle pouvait "peut-être contribuer au football féminin au Japon" quand elle a commencé à évoluer dans les plus hauts niveaux d'arbitrage.

Devenue arbitre internationale en 2015, elle a officié à la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans en Jordanie en 2016, puis deux ans plus tard en Uruguay, avant donc le Mondial féminin en France en 2019 avec ses compatriotes Makoto Bozono et Naomi Teshirogi.

En 2019 également, leur trio a formé la première équipe d'arbitres entièrement féminine pour un match masculin de la Coupe de l'AFC, la seconde compétition inter-clubs la plus prestigieuse d'Asie.


Fitness, puzzle et jeux vidéos
En avril 2022, Yoshimi Yamashita est devenue la première femme arbitre à diriger un match de la Ligue des champions d'Asie.

Avant de signer, à l'été 2022, son contrat d'arbitre professionnelle au Japon – un fait inédit là encore dans le pays pour une femme –, Yoshimi Yamashita était professeure de fitness à temps partiel et prenait rarement des jours de congé pour s'entraîner. "Je ne suis pas vraiment une personne qui aime être à l'extérieur", affirme-t-elle, disant apprécier se détendre devant la télévision, en jouant à des jeux vidéo ou à des puzzles.

Yoshimi Yamashita, avant le match entre la Belgique et le Canada, au stade  Ahmad Bin Ali Stadium in Doha, Qatar, le 23 novembre 2022.
Yoshimi Yamashita, avant le match entre la Belgique et le Canada, au stade  Ahmad Bin Ali Stadium in Doha, Qatar, le 23 novembre 2022.
©AP Photo/Ariel Schalit
Redevable envers les autres femmes arbitres
Native de Tokyo, Yoshimi Yamashita est aussi devenue, en 2021, la première femme à diriger une rencontre de J-League, le championnat japonais, et elle a arbitré un match de première division pour la première fois en septembre 2022.

Elle se sent redevable envers les autres femmes arbitres ayant déjà fait leurs preuves dans le football masculin : si elles n'avaient pas ouvert la voie, elle n'aurait pas décroché sa place au Qatar, pense-t-elle. "Je ne peux pas détruire cette confiance. C'est une grande responsabilité mais je suis contente de l'avoir."

Yoshimi Yamashita encourage les joueurs avant le début du match du groupe H de la Coupe du monde de football entre le Ghana et l'Uruguay, au stade Al Janoub d'Al Wakrah, au Qatar, le 2 décembre 2022. <br />
 
Yoshimi Yamashita encourage les joueurs avant le début du match du groupe H de la Coupe du monde de football entre le Ghana et l'Uruguay, au stade Al Janoub d'Al Wakrah, au Qatar, le 2 décembre 2022. 
 
©AP Photo/Aijaz Rahi
Seule au Qatar
Arbitrer durant la Coupe du monde est "un rêve" qu'elle n'aurait "jamais pu imaginer", ajoute-t-elle. Yoshimi Yamashita éprouve un sentiment de "responsabilité" envers son pays, car elle sera la seule représentante japonaise parmi les arbitres du Mondial-2022, hommes et femmes confondus. "Je vais me préparer à en faire un succès au mieux de mes capacités," disait-elle début novembre 2022. "Je vais faire tout mon possible pour faire ressortir la beauté du football. Ce n'est pas le pouvoir ou le contrôle qui m'intéressent" assurait-elle dans un entretien accordé à la Fifa il y a quelques mois.
 

(Re)lire dans Terriennes :

► Coupe du Monde 2022 : Stéphanie Frappart, pionnière de l'arbitrage au féminin
► Coupe du Monde 2022 au Qatar : femmes, arbitres, défricheuses

Terriennes
 Mise à jour 14.12.2022 à 11:10
SUR LE MÊME THÈME


https://information.tv5monde.com/terriennes/coupe-du-monde-2022-la-fierte-et-la-responsabilite-d-une-arbitre-478497

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Vu d’Allemagne. L’affaire des brassards “One Love” illustre la propension de la Fifa à “ruser, tromper, duper”

29 Novembre 2022, 02:00am

Publié par hugo

 Vu d’Allemagne. L’affaire des brassards “One Love” illustre la propension de la Fifa à “ruser, tromper, duper”
Les menaces de sanctions sportives brandies par la Fifa à l’encontre de footballeurs souhaitant arborer un brassard de soutien aux LGBT ne sont pas surprenantes, écrit la “Süddeutsche Zeitung”. Mais, ajoute le journal de gauche, la sélection allemande n’aurait pas dû céder.

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Courrier international
Publié le 23 novembre 2022 à 18h12 Lecture 1 min.
L’équipe nationale de football allemande, avant son match contre le Japon, le 23 novembre 2022, à Doha, au Qatar. L’équipe nationale de football allemande, avant son match contre le Japon, le 23 novembre 2022, à Doha, au Qatar. PHOTO ANNEGRET HILSE/REUTERS
Une main sur la bouche en signe de protestation. C’est le geste fait, ce mercredi 23 novembre, par les footballeurs de la Mannschaft avant leur premier match lors de cette Coupe du monde au Qatar, contre le Japon. Ils ont ainsi critiqué l’interdiction faite à sept capitaines d’équipe européenne de porter un brassard “One Love” dans le cadre d’une campagne de soutien aux droits des LGBTQI.

LIRE AUSSIMondial. Au Qatar, la Fifa remporte la guerre du brassard LGBT
En Allemagne, la position de la Fédération internationale de football (Fifa) – qui a menacé les joueurs arborant le brassard arc-en-ciel de cartons jaunes – a fait l’objet de nombreux reproches. Pourtant, un tel scandale était à prévoir, analyse la Süddeutsche Zeitung. Pour le journal de gauche, il était même “naïf” de penser qu’une institution aussi problématique que la Fifa agirait autrement.

Des sélections qui ont “cédé au chantage”
“Ruser, tromper, duper, tels sont les principaux instruments de la Fifa”, écrit le titre allemand, qui fustige ceux qui croient encore que “la fédération est une organisation sérieuse qui s’efforce de régler correctement les questions problématiques”. Il donne l’exemple de ses déclarations sur la consommation d’alcool des supporteurs sur place. “Pendant des années elle a promis qu’elle serait autorisée [autour des stades qataris] – pour revenir là-dessus la veille du coup d’envoi.”

LIRE AUSSIUne du jour. La faillite morale du football
Mais le journal dénonce également l’attitude de “la Mannschaft et des autres équipes qui ont cédé au chantage” de la Fifa et du Qatar, un pays où l’homosexualité est considérée comme illégale. Si les capitaines de chaque sélection avaient choisi de porter leur brassard “One Love” malgré les menaces de sanctions sportives, ils auraient peut-être changé l’issue de la compétition.

“Un tel scandale aurait non seulement provoqué des réactions à grande échelle dans le football européen, mais il aurait dépassé tous ceux qui ont fait date dans les annales de la Fifa, du but de Wembley [de l’Angleterre contre l’Allemagne en 1966, un des plus contestés de l’histoire du football] à la ‘main de Dieu’ de Maradona [en 1986].”
Les joueurs allemands ont opté pour une autre méthode de protestation en se couvrant la bouche. L’article de la Süddeutsche Zeitung, écrit avant le match Allemagne-Japon de ce 23 novembre, ne commente pas le geste. Il regrette toutefois que “dans le football, et surtout chez les cadres, la tête ne serve pas à penser mais à frapper le ballon”. En témoigne “cette farce à propos d’un petit brassard à connotation politique”.


https://www.courrierinternational.com/article/vu-d-allemagne-l-affaire-des-brassards-one-love-illustre-la-propension-de-la-fifa-a-ruser-tromper-duper

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Le Qatar met en avant des femmes arbitres pour se racheter une conduite (c'est raté)

17 Novembre 2022, 18:06pm

Publié par hugo

 Le Qatar met en avant des femmes arbitres pour se racheter une conduite (c'est raté)
Publié le Mercredi 16 Novembre 2022
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Maïlis Rey-Bethbeder
Par Maïlis Rey-Bethbeder Rédactrice
Maïlis Rey-Bethbeder aime écrire, le café, traîner sur les réseaux sociaux et écouter de la musique. Sa mission : mettre en lumière les profils, les engagements et les débats qui agitent notre société.

Le Qatar met en avant des femmes arbitres pour se racheter une conduite (c'est raté)
Pour la première fois, des femmes vont arbitrer des matchs de football pendant une Coupe du monde masculine. Un joli coup de com' de la part du Qatar, le pays organisateur, qui ne saurait effacer sa misogynie à l'égard des femmes dans le foot, mais également en dehors des stades.
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Le coup d'envoi de la Coupe du monde de football 2022 sera donné au Qatar le 20 novembre prochain. Si ce n'est sans doute pas une femme qui donnera le premier coup de sifflet, nous pouvons nous réjouir de la présence de trois femmes arbitres sur les terrains pendant la compétition, une première historique.

Ainsi, Stéphanie Frappart, Salima Mukansanga, Yoshimi Yamashita, une Française, une Rwandaise et une Japonaise, devront veiller à ce que les règles du jeu soient respectées sur les pelouses. Stéphanie Frappart avait été la première femme à arbitrer des matchs masculins en Ligue 1, en Ligue des nations et en Ligue des champions.

Du sexisme dans les stades...
Un symbole fort qui cache deux réalités décevantes : le monde du football et le Qatar sont extrêmement sexistes envers les femmes. Si cette décision d'intégrer des arbitres féminines à la Coupe du monde est à saluer, il est bon de rappeler qu'elles ne sont que trois à avoir été retenues sur les 36 arbitres qui officieront pendant le Mondial.

De plus, les arbitres féminines, comme les joueuses, sont sous-représentées et sous-payées. Elles gagnent ainsi quatre fois moins que leurs homologues masculins, rapporte Quotidien. Pour une finale de Coupe de France masculine, les arbitres touchent 3055 euros d'indemnités de match, alors que ces indemnités atteignent seulement 750 euros pour une Coupe de France féminine.

Cette annonce apparaît comme un bon coup de communication de la part de la FIFA et du Qatar : il faut dire aussi que ce pays très conservateur a besoin de redorer son image. En 2021, lors de la finale du Mondial des clubs, qui se déroulait dans l'émirat, des arbitres hommes et femmes avaient défilé devant le cheikh Joaan bin Hamad Al Thani pour récupérer leur médaille. Ce dernier avait refusé de saluer les femmes, relate SoFoot. Le Qatar avait alors évoqué "un simple malentendu".

...et bien au-delà
Les supportrices ne sont pas mieux loties : elles seront soumises à des règles vestimentaires strictes, appelées à ne pas laisser voir leurs épaules ou leurs genoux et éviter tout contact physique avec des hommes, par "respect" pour les traditions du pays d'accueil. Pour autant, le Qatar tente par tous les moyens de montrer de la tolérance à l'égard des supportrices étrangères : il a ainsi annoncé que le statut marital ne sera pas exigé pour soigner les spectatrices pendant le Mondial.

L'Equipe révèle aussi que pendant la compétition, les femmes pourront signaler un viol, une agression sexuelle ou des faits de harcèlement sans risquer d'être poursuivies elles-mêmes par les autorités. Ces "fleurs" faites aux femmes en visite en disent long sur la politique du Qatar à l'égard de ses propres citoyennes.

Car les Qataries restent soumises à des mesures de tutelles floues, qui imposent la présence ou l'accord d'un homme jusque dans leurs activités quotidiennes et installent une surveillance permanente, comme le rapporte Human Rights Watch dans un rapport. Elles ne peuvent ainsi voyager et étudier à l'étranger, avoir accès à la contraception et se marier sans accord.


https://www.terrafemina.com/article/coupe-du-monde-2022-des-femmes-arbitreront-pour-la-premiere-fois-un-coup-de-com-rate_a366986/1

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Le Qatar ne demandera pas le statut marital des femmes pour les soigner

5 Novembre 2022, 02:31am

Publié par hugo

 Le Qatar ne demandera pas le statut marital des femmes pour les soigner
Selon les lois du Qatar, les relations sexuelles hors mariage sont passibles de peines allant jusqu'à sept ans d'emprisonnement. (H. Jean Marie/L'Équipe)
Selon les lois du Qatar, les relations sexuelles hors mariage sont passibles de peines allant jusqu'à sept ans d'emprisonnement. (H. Jean Marie/L'Équipe)
Jeudi, les organisateurs de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre) ont affirmé que les services de santé ne demanderont pas aux femmes ayant besoin d'un traitement leur statut marital.
Avec AFP
03 novembre 2022 à 16h54
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Les organisateurs l'ont annoncé jeudi : les services de santé du Qatar ne demanderont pas aux femmes ayant besoin d'un traitement médical pendant la Coupe du monde (20 novembre-18 décembre) si elles sont « mariées ou non », dans un pays où les relations sexuelles hors mariage sont interdites. Selon la législation qatarie, elles sont passibles de peines allant jusqu'à sept ans d'emprisonnement.

lire aussi
Le calendrier de la Coupe du monde
« On ne demandera pas aux personnes si elles sont mariées ou non, leur sexe, leur nationalité ou leur religion. On leur posera des questions sur leur état de santé et pas leur situation personnelle », a indiqué le porte-parole chargé des questions de santé au sein du comité d'organisation, Youssef Al-Maslamani, lors d'une conférence de presse à Doha.

Dans leurs conseils aux voyageurs, certaines ambassades préconisent tout de même un certificat de mariage pour les femmes enceintes au cas où elles auraient besoin de soins médicaux pendant leur séjour au Qatar.

lire aussi
Le Qatar refuse la création d'un fonds d'indemnisation pour les travailleurs migrants de la Coupe du monde
publié le 3 novembre 2022 à 16h54


https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-qatar-ne-demandera-pas-le-statut-marital-des-femmes-pour-les-soigner/1362806

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"Il vaut mieux être belle et top vingt que moche et numéro un mondiale", un célèbre équipementier choque une joueuse professionnelle de tennis

4 Novembre 2022, 03:33am

Publié par hugo

 "Il vaut mieux être belle et top vingt que moche et numéro un mondiale", un célèbre équipementier choque une joueuse professionnelle de tennis

31 oct. 2022 à 17:17

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Par Alice Devilez
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Sorana Cirstea, actuelle 38e joueuse mondiale, a fait des révélations plutôt interpellantes dans un podcast en Roumanie, son pays natal. Il y a quelque temps, alors qu’elle était 21e joueuse mondiale, elle possédait un contrat de sponsoring avec le célèbre équipementier Adidas. Ce dernier qu’elle accuse de pratiques pour le moins douteuses puisqu’on lui aurait dit qu’il valait mieux être belle et top 20 que moche et numéro un mondiale… Elle explique que l’équipementier était particulièrement intéressé par son profil puisqu’ils considéraient qu’elle avait un bon look.

Dans le podcast "La Fileu", la Roumaine a réexpliqué l’importance pour les joueuses de faire vendre beaucoup de marchandises grâce à leur image, comme les sponsors lui ont enseigné.

Certains sportifs de certains pays seraient plus "vendeurs", dans d’autres pays moins porteurs, c’est le profil des joueuses et joueurs qui prévaudraient : "En général, nos contrats sont internationaux. […] Les mieux payées sont les Américaines, les Chinoises et les Japonaises. Osaka déchire, elle était ces dernières années la sportive la mieux payée ! La Grande-Bretagne vend, l’Espagne, la France aussi. L’Europe de l’Est ne vend pas vraiment. Cela dépend beaucoup de vous, en tant que personnalité, de ce que vous inspirez, de la façon dont vous vous présentez."

Des révélations qui font forcément tâche. L’équipementier n’a, à notre connaissance, pas encore réagi.


https://www.rtbf.be/article/il-vaut-mieux-etre-belle-et-top-vingt-que-moche-et-numero-un-mondiale-un-celebre-equipementier-choque-une-joueuse-professionnelle-de-tennis-11096194

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Strasbourg : Un stade mixte, « parce qu’il n’y a pas que les garçons qui font du foot »

4 Novembre 2022, 01:43am

Publié par hugo

Strasbourg : Un stade mixte, « parce qu’il n’y a pas que les garçons qui font du foot »
GENRE Une Strasbourgeoise a imaginé un terrain de foot customisé dans le but de promouvoir la mixité dans le sport, le stade vient d’être inauguré

Gilles Varela
Publié le 03/11/22 à 13h33
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Nouvelle identité visuelle au stade nouvellement appelé Alice Millat, dans le quartier du Wacken à Strasbourg le 02 novembre 2022
Nouvelle identité visuelle au stade nouvellement appelé Alice Millat, dans le quartier du Wacken à Strasbourg le 02 novembre 2022 — G. Varela / 20 Minutes
Pensé par une habitante de Strasbourg dans le cadre de la première saison du budget participatif, un terrain de foot a été « customisé » et une journée spéciale était organisée pour son inauguration mercredi.
Objectif : promouvoir la mixité dans le sport.
Sur le stade public, ouvert à tous, garçon et filles apprécient cette initiative, même certains préjugés restent bien encrés.
Des joueuses du Racing, des filles et garçons de tout âge, des ateliers, des éducateurs, des élus… Il y avait de ferveur autour du « nouveau » stade Alice Millat, un stade public ouvert à tous, dans le quartier du Wacken, à Strasbourg. Et bien plus de filles qu’à l’habitude, beaucoup plus, et ce n’était pas un hasard. Pensé par une habitante de Strasbourg dans le cadre de la première saison du budget participatif, le terrain de foot synthétique a été « customisé » et une journée spéciale était organisée pour son inauguration ce mercredi. Objectif : promouvoir la mixité dans le sport. Situé sur l’île aux sports, au pied du Parlement européen, c’est tout un symbole. Tout comme le nom choisit : le stade Alice Millat, (1884-1957), sportive et championne française, militante du combat pour la reconnaissance du sport féminin au niveau international.

Des panneaux violets (couleur non genrée, explique une élue), des slogans, des messages positifs… Quelques filets de buts sont également violets. « C’est plus joli, explique une jeune footballeuse de 12 ans. Il n’y a pas que les garçons qui jouent au foot », lâche la jeune fille.

Nouvelle identitée visuelle au stade nouvellement baptisé Alice Millat à Strasbourg le 02 novembre 2022
Nouvelle identitée visuelle au stade nouvellement baptisé Alice Millat à Strasbourg le 02 novembre 2022 - G. Varela / 20 Minutes
Un stade customisé, imaginé et souhaité après un vote citoyen en ligne, dont l’objectif est de donner la place aux femmes sur les terrains de foot de la ville, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, pour y jouer ensemble ou séparément, en amateur comme en professionnels, explique la ville. Rencontrés près du terrain, cela n’évoque pourtant pas grand-chose pour Marek et Romain, deux copains qui sont venus tuer le temps autour d’un ballon. Pas encore la quinzaine, ils sont la preuve vivante qu’il reste beaucoup de travail à faire : un terrain mixte ?  « C’est des buts plus grands pour pas tirer à côté ? », sourit l’un d’eux. Les sous-entendus, timides, naissent et se multiplient, même si l’un d’eux se fait tacler par un autre copain qui leur rappelle les « perfs » de l’équipe de France féminine. Un peu plus loin, Théo et Antonin, trouve ces nouvelles « couleurs plutôt bien » , même s’ils ne semblent pas persuader que cela va faire évoluer les mentalités.


« Franchement, c’est pas facile pour une fille seule de venir ici jouer au foot, il n’y a que des garçons, mais il y en a eu une qui venait », se rappelle Antonin, preuve que l’exception ne fait pas toujours la règle. S’ils apprécient les couleurs et les messages positifs le long de la main courante, ils attendent surtout mercredi prochain et la fin de l’agitation pour pouvoir récupérer le stade. « C’est bien que les filles jouent aussi au foot, surtout quand elles jouent bien. C’est bien cette opération, mais il vaudrait mieux organiser des petits matchs avec elles que d’avoir des panneaux, avance Théo. Les choses bougent un peu, dans les clubs il y a de plus en plus d’équipes féminines, et il y a de plus en plus de femmes arbitres, surtout dans FIFA. » « Oui, c’est bien mais bon, s’inquiète Antonin. S’il y a trop de filles qui viennent sur ce terrain, il y aura moins de place pour nous, il n’y en a déjà pas assez. »

Les joueuses du RCSA mènent  des ateliers avec les jeunes des quartiers environnants
Les joueuses du RCSA mènent des ateliers avec les jeunes des quartiers environnants - G. Varela / 20 Minutes


De la place, « les garçons vont devoir apprendre à partager, c’est un enjeu sociétal, insiste Owusu Tufuor, adjoint en charge du sport, des équipements sportifs et de loisirs de Strasbourg. On est dans une société où la mixité doit être le mot d’ordre. Ce n’est pas parce qu’ils sont là les premiers que les filles n’ont pas accès au terrain. Le peu d’espace que nous avons, il faut apprendre à le partager ». Pour l’élu, les 15.000 euros investis pour la nouvelle signalétique, c’est un beau geste de la ville pour encourager les filles à pratiquer un sport, quel qu’il soit. « Il y a un vrai déficit des filles dans le sport » , détaille-t-il. Un signe :  « Dans les demandes de bourses d’aides à la licence de sport, c’est 35 % de demandes féminines quand c’est 65 % pour les garçons. l’écart reste énorme. Il y a toujours le débat de la place des filles dans la société. Ce n’est qu’un début. Mon rêve est que les filles prennent d’assaut cet équipement », conclut l’élu.


https://www.20minutes.fr/societe/4008182-20221103-strasbourg-stade-mixte-parce-garcons-font-foot

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