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Le blog de hugo,

Pionnier en matière de parité, le Rwanda veut amplifier le mouvement avec la "masculinité positive",egalite,politques

30 Mai 2018, 08:47am

Publié par hugo

 Pionnier en matière de parité, le Rwanda veut amplifier le mouvement avec la "masculinité positive"
 
Lors d'un cours sur les rôles genrés, 150 kilomètres de la capitale, Kigali.
© Jean-Marie Michel pour Le Temps
Depuis la fin du génocide de 1994, les femmes ont connu une ascension fulgurante au Rwanda. Mais les violences basées sur le genre subsistent. Pour les combattre, une organisation enseigne l’égalité dans les villages. Reportage
29 mai 2018
Mise à jour 29.05.2018 à 10:26 par
Céline Zünd, Le Temps
dansAccueilTerriennesLe féminisme du genre masculinFéminismes
Serrés sur des bancs à l’intérieur de la petite salle communale de Gashenyi, une quarantaine d’adultes de tous âge, venus en couple, chantent des chansons à la gloire de l’unité entre les peuples au Rwanda. Ils terminent sur ce refrain: «Ensemble, nous devons combattre la violence de genre. » Dans ce village du district de Gatsibo, une région rurale à environ 150 kilomètres de la capitale, Kigali, ils ont été choisis au hasard pour suivre un cours sur l’égalité entre hommes et femmes.
Les garçons grandissent dans l’idée qu’ils sont supérieurs. Nous voulons renverser cette conception
Calvin Mugabo, Rwanda Men’s Resource Center
Cette formation, financée par le Ministère rwandais du genre, est donnée par le Rwamrec (Rwanda Men’s Resource Center), une ONG composée principalement d’hommes et soutenue par ONU-Femmes. Sa mission: « éradiquer » les violences à l’égard des femmes et enseigner la « masculinité positive ». « Les garçons grandissent dans l’idée qu’ils sont supérieurs. Nous voulons renverser cette conception et faire comprendre aux hommes que les femmes sont leurs égales », explique Calvin Mugabo, 50 ans, collaborateur de Rwamrec. Voilà quatre semaines qu’il parcourt les routes de terre de l’est du pays à moto avec deux autres collaborateurs pour diffuser ce message.
Une majorité de femmes au parlement
Dans le « rapport mondial sur la parité entre hommes et femmes », ce pays d’Afrique de l’Est, 12 millions d’habitants, figure en quatrième position des plus égalitaires, juste derrière l’Islande, la Norvège, la Finlande. Ce classement dressé tous les ans par le World Economic Forum examine quatre indicateurs: santé, accès à l’éducation et à la politique, espérance de vie et opportunités économiques. En matière de représentation, le Rwanda arrive loin devant la Suisse (21e), la France (11e) et les Etats-Unis (49e).
Le parlement compte 64% de femmes (contre un tiers en Suisse). Un pouvoir relatif, dans cet Etat autoritaire qui ne laisse pas de place à l’opposition. Mais d’où est sorti un arsenal de lois améliorant la situation des Rwandaises: pénalisation de la violence, congé maternité, droit à l’avortement. Dans les rues de Kigali, l’empowerment féminin se décline en slogans publicitaires. Le pays n’est pas pour autant devenu un lieu sûr pour les femmes. Selon un rapport d’ONU Femmes de 2015, 44% des Rwandaises rapportent avoir vécu des agressions physiques, 37% disent avoir été insultées ou frappées par leur époux. Des femmes se voient encore refuser l’accès aux terres ou à l’éducation par leurs familles.
A relire sur cette parité exceptionnelle au Rwanda dans Terriennes :
> Les Rwandaises en ligne directe (de bus) avec leur Parlement
Au Rwanda, les lois sont bonnes, mais trop de monde les ignore
Peace Tumwesigire, Family Magazine
Début mai, une nouvelle affaire a galvanisé les militants pour les droits des femmes. Un homme de 40 ans a tué sa jeune épouse enceinte de son septième enfant, avant de la découper en morceaux. Peace Tumwesigire peine à contenir sa rage, lorsqu’elle relate ce crime. « Au Rwanda, les lois sont bonnes, mais trop de monde les ignore », souligne cette militante, qui tient une émission hebdomadaire à la télévision locale, Family Magazine. A ses yeux, la violence se perpétue dans les foyers comme une forme de résistance à l’ascension des femmes. « Certains, beaucoup de femmes aussi, refusent le changement. Ils préfèrent l’image des rôles traditionnels, où l’homme décide et la femme lui est soumise. »
Le genre, la liberté, l'égalité
C’est cette conception que Rwamrec compte bousculer. « Qu’est-ce que le genre ? », demande Amon Mwumvaneza, devant la classe. « C’est la liberté pour chacun », répond Olivia, une jeune participante. Le formateur continue à questionner : pourquoi les filles doivent-elles rester à la maison, tandis que leurs frères apprennent à élever les chèvres et à gagner de l’argent ? Pourquoi une femme ne pourrait-elle pas conduire une moto ou un taxi ? « Les filles doivent comprendre qu’elles ont les mêmes possibilités que les garçons. Etes-vous pour l’éducation du passé ? » « Non », répond l’assemblée.
Ils en sont à leur quatrième session d’une formation de six mois. L’un des participants, un homme d’âge moyen, se lève: « Avant, je cachais l’argent hors de la vue de ma femme et je le dépensais dans la boisson, raconte-t-il. Mais j’ai compris maintenant que ce qui est bon pour elle est bon pour toute ma famille. Depuis, nous ne manquons plus de savon ni de sucre. » Un autre participant confie : «Avec mon épouse, nous nous sommes mis à parler ensemble assis sur le lit. » « Avant, mon mari buvait, tombait dans la boue et rentrait souillé. Il boit encore aujourd’hui, mais il ne tombe plus », dit une femme.
Le rôle du génocide dans la prise de conscience
L’ONG Rwamrec reflète la révolution lente qui travaille le Rwanda depuis plusieurs années. Le tournant a lieu en 1994, après le génocide qui a fait 800 000 morts et 3,5 millions de déplacés. Au lendemain des massacres, la population est composée de près de 70% de femmes. Beaucoup d’entre elles ont la vie sauve, mais brisée par les viols et le traumatisme. Le génocide sera suivi d’un séisme sociétal. Avant 1994, les femmes n’avaient pas le droit d’hériter, de prendre un emploi ou d’ouvrir un compte bancaire sans l’accord de leur époux. Souvent illettrées, elles étaient cantonnées aux tâches domestiques.
 
Renverser la conception masculin supérieur des rôles de genre, tel est l’un des objectifs de l’ONG Rwamrec, centre de ressources pour les hommes du Rwanda
(c) Jean-Marie Michel Le Temps
Les femmes sont devenues les hommes de la maison. Elles n’avaient pas le choix
Cédric Nsengiyumva, fondateur du magazine Ingoby
Au lendemain de la guerre, la reconstruction du pays repose sur elles. Elles se rassemblent en coopératives, forment des groupes d’entraide pour les veuves et s’emparent peu à peu de métiers jusqu’ici réservés à leurs époux. « Les femmes sont devenues les hommes de la maison. Elles n’avaient pas le choix : elles ont dû se débarrasser des tabous et du poids de la culture traditionnelle, selon laquelle la femme se tient en retrait. Quant au gouvernement, il n’avait pas le luxe de reconstruire un pays sans la majorité de sa population », souligne Cédric Nsengiyumva, dont la voix grave s’élève sans peine au-dessus du brouhaha du café Canaberra, à Kigali. Ce Rwandais de la diaspora, revenu dans son pays il y a trois ans après avoir vécu au Canada, nourrit une passion pour la presse à côté de son travail dans une agence publicitaire. Il a lancé le magazine Ingoby, qui relate des success stories féminines.
Il y a un dicton en kinyarwandais qui dit que les femmes ne montent pas sur les toits. Aujourd’hui, non seulement elles montent sur les toits, mais elles en dirigent aussi la construction.
Cédric Nsengiyumva
Les femmes n’ont pas seulement dépassé le nombre d’hommes au parlement. Elles occupent aussi des postes clés, dans l’armée, la police, ou à la tête d’entreprises. « Il y a un dicton en kinyarwandais qui dit que les femmes ne montent pas sur les toits. Aujourd’hui, non seulement elles montent sur les toits, mais elles en dirigent aussi la construction », souligne Cédric. En 2016, Diane Karusisi, double nationale suisse et rwandaise, a pris la direction générale de la plus grande banque du pays, la Bank of Kigali. C’est aussi une femme qui occupe le poste de second au sein du bureau rwandais chargé des investigations, un organe indépendant créé il y a deux ans pour enquêter sur des délits impliquant la police.
Yvette Ishimwe a grandi dans cette société où tout semble possible. A 22 ans, elle dirige une entreprise de traitement des eaux, Iriba Water Group, qu’elle a créée en 2015. Sa société extrait de l’eau à l’est du pays et l’achemine jusque dans les foyers. La jeune Rwandaise évoque son prochain projet avec entrain : garantir de l’eau courante potable dans les hôpitaux et les écoles. « Nous ne sommes pas une ONG, mais une entreprise sociale rentable », tient-elle à préciser. Yvette Ishimwe se préoccupe davantage de l’image de l’Afrique et du Rwanda que de celle des femmes. « On nous perçoit trop souvent comme vulnérables. J’aimerais montrer que nous sommes capables de développer nos propres solutions. » Elle incarne une génération née sur les cendres du génocide, mais braquée vers l’avenir.
Renverser les préjugés qui ont la vie dure, avec des incitations pécuniaires aussi
Retour au village de Gashenyi. Les esprits s’échauffent dans la petite salle de classe. « Nous allons aux champs comme les hommes le matin. Pourquoi alors peuvent-ils aller boire des bières et se reposer toute l’après-midi, tandis que nous devons rentrer à maison pour faire le ménage ? » lance une femme, provoquant un brouhaha dans la salle. « Je ne peux pas laver les bébés, c’est impossible ! » s’exclame un homme. Son voisin résume ainsi le problème: « Ce sont les femmes qui vont chercher de l’eau au puits. Si je le fais moi-même, je serai la risée de mes voisins. Les autres hommes me diront que ma femme m’a jeté un sort pour me rendre obéissant. »
Amon Mwumvaneza tente de calmer les esprits. « Vous organisez une fête lorsqu’un garçon vient au monde. Quand c’est une fille, vous êtes tristes, il n’y a même pas de cadeau pour la maman. Ne pensez-vous pas que cela fait mal au cœur ? » questionne-t-il. Un homme gronde: « Une fille, lorsqu’elle a l’âge de partir de la maison, elle va enrichir une autre famille. Et parfois, même, elle tombe enceinte avant même d’être mariée !» Son voisin réplique: « La ministre du Genre, sa maman aussi elle était triste quand elle est venue au monde. Maintenant, elle est contente.»
Le cours s’achève. Les 24 couples sont renvoyés chez eux avec un devoir pour la semaine suivante: les hommes sont priés de réaliser une tâche habituellement dévolue à leur épouse. Ils repartent avec chacun 2500 francs rwandais en poche (2,50 francs). C’est aussi pour cela qu’ils ont bien voulu se soumettre à la bonne parole gouvernementale pour l’égalité. Mais Calvin Mugabo en est convaincu: « Au fil du temps, ils s’intéressent davantage au contenu. Ils se rendent comptent que si les femmes contribuent à la prise de décision, c’est toute leur famille qui prospère. »
Des exemples de success stories féminines à la pelle
Betty travaille pour un salaire d'environ 290 francs par mois comme "barista" dans un coffee shop de Kigali, qui n'emploie que du café produit par des femmes. Avant, elle-même vivait de la culture d'un petit lopin de terre qu'elle possédait dans le district de Nyagatare, à l'est du Rwanda.
Mère célibataire d'un fils de 7 ans, elle rêve de gagner un concours de baristas qui aura lieu en 2019 dans son pays. « Les femmes ont été colonisées par les hommes et ont dû s'en libérer, image-t-elle en riant. Aujourd'hui, elles peuvent conduire des remorques ou être pilotes ».
Au Rwanda, c’est plus facile pour les femmes que dans d’autres pays africains. La grande majorité de la population accepte leur ascension, car cela a un impact positif sur l’économie du pays
Sonia Kubwinama, entrepreneuse
Après 1994, ce pays où tout était à reconstruire a attiré une vague d’immigration de la diaspora, attirée par les nouvelles opportunités. Parmi elles, Sonia Kubwinama. Elle en avait 25 lorsqu’elle est revenue, après avoir achevé ses études supérieures d’économie au Burundi.
Elle commence à travailler dans la filiale locale d’Heineken, Brallirwa. Après 21 ans de carrière, elle a décidé de reprendre l’entreprise de ses parents, Kinunu, qui produit du café et travaille avec 50 % de femmes. « Au Rwanda, c’est plus facile pour les femmes que dans d’autres pays africains. La grande majorité de la population accepte leur ascension, car cela a un impact positif sur l’économie du pays ».
Article original publié par notre partenaire Le Temps, le 16 mai 2018
Une autre forme d'émancipation des Rwandaises, dans Terriennes
> "L'eau sacrée" ou le sexe à la rwandaise : le plaisir féminin sans tabou
Cette masculinité positive fait des émules au delà du Rwanda : au Kenya aussi, désormais on apprend aux enfants, dès l'école, aux garçons le respect des femmes. #yaduboulot, mais #OnAvance
 
Céline Zünd, Le Temps
Mise à jour 29.05.2018 à 10:26
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https://information.tv5monde.com/terriennes/pionnier-en-matiere-de-parite-le-rwanda-veut-amplifier-le-mouvement-avec-la-masculinite

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J’ai 17 ans, et j’ai probablement empêché un viol en soirée,femmes,viol

30 Mai 2018, 08:29am

Publié par hugo

 J’ai 17 ans, et j’ai probablement empêché un viol en soirée
Par Une madmoiZelle | 29 mai 2018 | 25 Commentaires
Cette madmoiZelle était en soirée lorsqu'elle a remarqué une fille trop ivre pour consentir et un garçon qui s'apprêtait à abuser d'elle. Pour elle, il aurait été impensable de ne pas agir.
C’était une soirée comme il y en a régulièrement. Des parents absents, une quarantaine d’ados dans la maison, de l’alcool, des joints…
L’étage est interdit aux invité·es, qui se sont installé·es au rez-de-chaussée et dans le jardin.
Moi, je suis musulmane, je ne bois pas. Certaines de mes amies non plus. Mais nous n’étions qu’une poignée à rester sobres ; très vite, tout le monde était sous l’influence d’une substance ou d’une autre, y compris l’organisatrice.
L’arrivée de Sarah, déjà ivre
Vers 1h du matin, Sarah est arrivée. C’est une fille que je connais de loin, je ne dirais pas qu’on est proches, mais dans mon petit bled du Sud-Ouest, les inconnu·es sont rares.
Sarah venait d’une autre soirée. Elle était déjà déchirée, sentait fort la vodka, jusque dans ses cheveux. Quelqu’un a carrément été la chercher pour qu’elle ne se trompe pas de maison !
Dès l’arrivée de Sarah, Mickaël s’est mis à orbiter autour d’elle. Tout le monde a remarqué qu’elle l’intéressait. Apparemment, il l’avait repérée sur Internet, la suivait déjà sur Snap et Insta.
Oh, et aussi, Mickaël est totalement bourré. Je pense qu’à lui tout seul, il a tombé au moins deux bouteilles de blanc, plus les bang qu’il fumait depuis le début de la soirée…
Je deviens la « maman » de la soirée
Il faut savoir que Sarah, c’est une meuf costaud, une sportive très douée en gymnastique. Embrumée par l’alcool, elle commence à vouloir faire des figures !
On se met à plusieurs pour la retenir, elle risque de tomber et se faire mal.
Mais dès que je tourne la tête, qui je vois ? Sarah debout sur les épaules de Mickaël, qui se marre en tanguant comme pas permis…
Je décide d’intervenir, je monte sur une chaise pour la faire descendre en lui disant de faire gaffe.
En fait, je deviens un peu la maman de la soirée, avec mes potes qui ne boivent pas. On amène des verres d’eau aux gens qui commencent à vomir, à s’assoupir un peu partout…
« Elle est où, Sarah ? »
Sarah continue à enchaîner les verres. Et Mickaël ne la quitte pas d’une semelle.
À un moment, je sais pas, j’ai un mauvais pressentiment, je ne la vois plus. On me dit qu’elle est dans le jardin avec lui, derrière un buisson. Je jette un œil par une fenêtre.
Mickaël touche Sarah, la saisit… je commence à stresser mais elle est encore lucide. Je l’entends lui dire « Laisse-moi tranquille ! », avant de le repousser et de revenir dans la maison.
Quand la soirée prend un sale tour
Le reste de la soirée a un drôle de goût.
Des abrutis ont glissé de l’alcool dans les verres de Loubna, qui ne peut pas boire à cause d’un souci de santé. C’est à moi et mes potes de la prévenir, de nous occuper d’elle quand elle panique…
À lire aussi : Je n’aime pas l’alcool, et ça me regarde, bon sang !
L’organisatrice de la fête ne nous aide pas vraiment. Elle est ivre, déjà, et en plus, quand je lui dis que Mickaël est relou avec Sarah, elle ne réagit pas.
Je la soupçonne de le « protéger » parce que c’est le meilleur ami de son frère, mais bon. Ça me gave.
Franchement, je ne suis pas sereine, mais dans ma campagne, je ne peux pas vraiment rentrer à pieds. Donc Vers 5h du mat, on s’installe comme on peut pour dormir, en partageant les quelques couchages du rez-de-chaussée.
« Laisse-moi tranquille »
Et là qui je vois, en m’allongeant ? Sarah qui tente de monter l’escalier (alors que c’est interdit) et commence à se casser la gueule !
J’arrive in extremis à la rattraper pour limiter la casse, et la voilà qui s’endort. Sur les marches. La tête sur un pack de jus d’orange. Clairement, son corps a lâché prise.
Ma meilleure amie et moi, on décide d’aller voir Loubna pour lui demander de faire un peu de place à Sarah. On va pas la laisser sur l’escalier quand même !
Je vais chercher un oreiller… et là encore, le temps que je me retourne, catastrophe. Sarah a disparu.
J’entends sa voix venant d’une chambre à l’étage, là où Mickaël, en sa qualité de « meilleur ami de », a le droit de dormir. Je distingue :
« Non mais laisse-moi, laisse-moi tranquille… »
« T’allais violer Sarah ? »
Je fonce chercher l’organisatrice de la fête et je lui demande de les séparer. J’ai peur de m’interposer : je connais pas ce mec, il est ivre, j’ai peur qu’il s’en prenne à moi.
Elle est dure à convaincre, je pète un plomb.
« Là, il va la violer. Je te jure. Elle est pas en état. »
À lire aussi : Mon viol, l’alcool, la fête, ce secret et moi
Elle finit par y aller en traînant des pieds, sous la pression de mes amies et moi. Elle redescend, suivie de Mickaël. Je suis hors de moi, je lui chope et je lui dis :
« Tu comptais faire quoi là ? T’allais violer Sarah ? »
Il me répond « non, tu mens ». Mais il a un petit sourire. Et d’un coup, j’ai très peur. Très peur de lui.
On récupère Sarah, on l’installe près de Loubna. Ce n’est que lorsqu’elle sombre que je m’autorise à dormir, persuadée que ça ira : Mickaël est remonté, on est plusieurs, on se protège.
Après la soirée… pas de conséquences
Le lendemain (enfin, quelques heures plus tard), Sarah ne se rappelle de rien. Pas juste de rien à l’étage : toute la soirée lui a échappé. L’alcool a effacé sa mémoire.
J’essaie de lui parler, mais elle ne me croit pas vraiment. Surtout face à l’organisatrice de la soirée, qui continue à dire qu’« il s’est rien passé ça va ». En insistant un peu trop fort.
J’explique que j’ai pas de raison de mentir, mais je ne sais pas quoi faire de plus.
Voilà. J’en suis là. Je n’irai plus à ce genre de soirées, c’est sûr. J’ai peut-être empêché un drame, un crime. Pour une nuit, au moins.
Maintenant j’ai repris ma vie, je me concentre sur le bac et mes résultats Parcoursup… Mais j’ai eu très peur. Et j’espère qu’il y aura des gens comme moi dans toutes les soirées.
Pour aller plus loin
Ce témoignage est d’utilité publique. Voici quelques ressources pour ne pas s’arrêter en si bon chemin :
Le témoignage de Lafastod qui est intervenue face à un homme harcelant une adolescente
Pourquoi c’est encore si difficile de dénoncer les violences sexuelles, en France ?
11 conseils pour éviter le viol adressés aux violeurs, plutôt qu’aux victimes 👌
À lire aussi : Zoé, 16 ans, parle de l’agression sexuelle dont elle a été victime dans un puissant témoignage
Tous les articles Témoignages

http://www.madmoizelle.com/viol-soiree-temoignage-925423

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Japon: "les enfants, une affaire de femmes", des parlementaires sur le gril,femmes,sexisme,egalite femmes hommes,

30 Mai 2018, 08:15am

Publié par hugo

 Japon: "les enfants, une affaire de femmes", des parlementaires sur le gril
Une école maternelle de Yokohama, le 29 juin 2016
afp.com - KAZUHIRO NOGI
29 mai 2018
Mise à jour 29.05.2018 à 10:12 AFP
© 2018 AFP
dansAccueilInfoÉgalité femmes-hommes
Les critiques pleuvaient mardi sur le gouvernement japonais après que des parlementaires du parti du Premier ministre Shinzo Abe eurent affirmé, l'un que les femmes devaient rester auprès de leurs bébés, l'autre que les jeunes mariés devaient concevoir au moins trois enfants.
Koichi Hagiuda, membre du Parti libéral démocrate (PLD, droite) au pouvoir, a déclenché une tempête dimanche en estimant que les enfants préféraient être élevés par leur mère que par leur père.
"Ils ont besoin d'un environnement où ils peuvent rester avec leur mère (...) si vous demandez aux enfants de moins de trois ans quel parent ils préfèrent, la réponse a toute les chances d'être +maman+, même s'il n'y a pas de statistiques le prouvant", a déclaré l'élu de 54 ans.
Un autre parlementaire de la même formation, Kanji Kato, avait de son côté affirmé il y a quelques jours que les jeunes couples devaient donner naissance à trois enfants, au moins, pour le bien de la nation.
Ces déclarations entrent en totale contradiction avec la volonté affichée de l'exécutif d'aider les femmes à exercer une activité extérieure et d'inciter les hommes à davantage participer à l'éducation des enfants.
"Intolérables" ces propos, s'est agacé Yukio Edano, chef du Parti démocrate constitutionnel (centre-gauche). "Il y a beaucoup de couples qui n'arrivent pas à procréer et beaucoup de foyers ou le père élève seul ses enfants. Cela leur a échappé ?", a-t-il souligné.
"Quid des promesses du gouvernement de construire une société où les hommes peuvent participer à l'éducation des enfants ? C'est contradictoire et je suis sûre que beaucoup de pères ont été révulsés par les remarques grossières" de M. Hagiuda, a réagi pour l'AFP Sumire Hamada, du Centre de ressources pour les femmes Asie-Japon.
Même exaspération pour Tetsuya Ando, ​​fondateur de l'organisation Fathering Japan et papa de trois enfants: "il est inacceptable de dire que les enfants de moins de trois ans aiment plus leur mère que leur père. Ce genre de propos incite les mères à rester à la maison et obère le droit des pères d'élever les enfants".
Selon une étude du gouvernement datant de 2016, 40% des Japonais des deux sexes se disent d'accord avec l'idée que "les femmes doivent garder le foyer pendant que les hommes travaillent à l'extérieur".
AFP
© 2018 AFP
Mise à jour 29.05.2018 à 10:12
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https://information.tv5monde.com/terriennes/japon-les-enfants-une-affaire-de-femmes-des-parlementaires-sur-le-gril-240135

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Inde : ils luttent contre les mariages forcés,femmes,violences,

30 Mai 2018, 08:01am

Publié par hugo

 Inde : ils luttent contre les mariages forcés
En Inde, une campagne nationale a été lancée pour tenter de lutter contre la tradition du mariage des enfants. Cela touche plus précisément les filles, pour qu'elles cessent d'être une charge économique. Elles sont alors déscolarisées. Mais changer les mentalités prend du temps.
France 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 29/05/2018 | 20:51
publié le 29/05/2018 | 20:51
À Jodhpur, la ville bleue du Rajasthan (Inde), le dédale de ruelles cache une association où les bénévoles aident des mineures à divorcer, dans le plus grand secret. En Inde, le mariage d'enfant est illégal, mais il est pourtant considéré comme une tradition ancestrale et donc immuable. Au Rajasthan, 65% des jeunes filles sont mariées avant 18 ans.
Une cause de plus en plus suivie
Depuis quelques années, des ONG ont lancé le combat contre ces pratiques. Elles veulent faire évoluer les mentalités. Le message est délivré de diverses façons, notamment grâce à un spectacle de marionnettes. Même si beaucoup reste à faire, le message passe. Selon un rapport récent de l'Unicef, le mariage d'enfants en Inde aurait même diminué de 20% en dix ans. Les Indiens sont de plus en plus nombreux à rallier cette cause. Ils espèrent bientôt que toutes les jeunes filles pourront jouer, étudier, grandir et se marier si elles le veulent, après leur majorité.

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/services-a-la-personne-et-aide-a-l-enfance/inde-ils-luttent-contre-les-mariages-forces_2776371.html

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Kenya : des villages réservés aux femmes,femme,feminisme,

30 Mai 2018, 07:46am

Publié par hugo

 Kenya : des villages réservés aux femmes
Au Kenya, pour fuir les violences conjugales, des femmes ont créé des villages quasiment interdits aux hommes. Elles appartiennent à la tribu des Samburu et tentent de subvenir seules à leurs besoins.
France 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 28/05/2018 | 22:47
publié le 28/05/2018 | 20:50

Le district de Samburu est le fief d'une ethnie proche des guerriers Maasaï, dans le centre du Kenya. Mopukori se fond dans ce décor de savane africaine, mais ce n'est pas un village comme les autres, car ici, ne vivent que des femmes. Cette petite communauté a été fondée il y a une vingtaine d'années par Nepi Lelegweny et deux autres femmes dans la même situation qu'elle.
Éviter les violences physiques ou sexuelles
"Mon mari me battait souvent, très violemment, et n'assumait aucune responsabilité, même avec les enfants. C'est pour ça que je suis venue ici, et c'est grâce à ce village que j'ai réussi à survivre avec mes enfants", témoigne Nepi Lelegweny. Il y a 26 femmes aujourd'hui dans le village. Toutes ont fui leur mari, souvent violent, du jour au lendemain, sans aide de l'État ni d'associations. Elles fabriquent aujourd'hui des colliers pour les vendre à des touristes de passage. Des villages comme celui-ci, réservés aux femmes, il en existe dix dans la région. Au Kenya, 45 % des femmes de 15 à 49 ans ont été victimes de violences physiques ou sexuelles.

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/kenya-des-villages-reserves-aux-
femmes_2774695.html

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Le FN est d'accord pour régulariser Mamoudou Gassama à condition que...,,racisme,

30 Mai 2018, 07:21am

Publié par hugo

 e FN est d'accord pour régulariser Mamoudou Gassama à condition que...
"S'il faut le régulariser pour obtenir l'expulsion de l'ensemble des clandestins".
Par Romain Herreros
 
Capture France 2
Nicolas Bay, vice-président du FN, sur le plateau de France 2 lundi 28 mai 2018.
POLITIQUE - D'accord pour lui, mais uniquement si on expulse les autres. Le cas de Mamoudou Gassama, le jeune Malien sans papiers qui a escaladé un immeuble parisien pour sauver un enfant, place le Front national dans une position délicate, à l'heure où une pétition circule pour demander la régularisation de celui qui sera reçu par Emmanuel Macron.
Invité sur le plateau des "4 Vérités" sur France 2 ce lundi 28 mai, le vice-président du FN, Nicolas Bay, a résumé la position du parti d'extrême droite sur cette affaire. "Incontestablement, cet homme a eu un acte de bravoure à Paris. S'il faut le régulariser pour obtenir l'expulsion de l'ensemble des clandestins, moi je signe !", a affirmé le député européen, déplorant au passage que "la gauche pren[ait] toujours la première occasion pour demander la régularisation des clandestins".
"Je ne veux pas qu'il y ait manipulation et que l'acte de Mamoudou Gassama, si respectable soit-il, soit l'occasion d'évacuer le problème migratoire de notre pays", a poursuivi Nicolas Bay, avant d'insister: "si la contrepartie de sa naturalisation serait l'expulsion de tous les clandestins, je suis d'accord!". Une position que l'on retrouve chez d'autres cadres du Front national, à l'instar de Jean Messiah, qui a dit exactement la même chose sur Twitter.
 
À noter que tous ne partagent pas cette position radicale au FN. Sébastien Chenu, porte-parole du parti de Marine Le Pen, a de son côté estimé sur Public Sénat que Mamoudou Gassama méritait "l'accueil et la confiance de la République et de notre pays" en raison de son "acte courageux, civique et exemplaire".
Le député du Nord a toutefois dénoncé "l'opération de communication" du président de la République. "Nos compatriotes aussi ont tous les jours des actes de bravoure, et ils ne sont pas reçus à l'Elysée", a-t-il affirmé. Pour l'heure, la présidente du FN ne s'est pas prononcée sur le sujet.
 
À voir également sur Le HuffPost:
Lire aussi :

https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/28/le-fn-est-daccord-pour-regulariser-mamoudou-gassama-a-condition-que_a_23444902/

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Hébergement. Dans les Hauts-de-Seine, le tri des plus démunis a commencé,violences,

30 Mai 2018, 07:17am

Publié par hugo

Hébergement. Dans les Hauts-de-Seine, le tri des plus démunis a commencé
Alexandre Fache
Vendredi, 25 Mai, 2018
L'Humanité
Le Dal a protesté devant la préfecture d’Île-de-France, le 23 mai. L’Humanité
Plusieurs dizaines de familles mal logées sont menacées d’être jetées à la rue, l’État refusant de financer le 115 à la hauteur des besoins. Du coup, celui-ci a mis en place des critères de sélection. Un tri « abusif et illégal », fustigent les associations.
« Mettre des familles avec des enfants à la rue, c’est quand même assez nouveau, pointe Jean-Baptiste Eyraud, le porte-parole de Droit au logement (DAL). Surtout de façon aussi massive et visible. » À l’appel de l’association, quelque 150 personnes ont défilé, mercredi après-midi, sous les fenêtres de la préfecture de région, dans le 15e arrondissement de Paris. Militants et mal-logés sont venus rappeler les pouvoirs publics à leurs responsabilités dans l’hébergement des plus démunis. Alertant en particulier sur la mise à la rue imminente de nombreuses familles, hébergées jusqu’ici dans des hôtels des Hauts-de-Seine. « D’après les travailleurs sociaux, 300 places vont être supprimées dans ce département dans les prochains jours, soit une centaine de familles mises dehors. Et on ne sait pas ce qu’il va se passer dans le reste de l’Île-de-France… » s’inquiète Jean-Baptiste Eyraud.
« Comment on fait, à la rue, avec quatre enfants ? »
Chama, 47 ans, Hanane et Aïcha, 37 ans, font partie de ces mères de famille à qui le 115 a annoncé qu’il ne renouvellerait pas leur prise en charge. Hébergées avec leurs enfants à l’hôtel les Coquelicots, à Rueil-Malmaison, elles ne savent où elles pourront trouver un toit le mois prochain. « Ils nous ont expliqué que seuls les femmes battues, celles avec des enfants de moins de 3 ans ou les handicapés étaient prioritaires désormais », raconte Hanane, deux enfants, dont un petit garçon de 4 ans. Début mai, faute de crédits, le 115 a en effet défini de nouveaux critères pour « trier » les familles à la rue. « L’État qui n’agit pas pour construire plus de logements sociaux expulse donc les personnes qui n’ont pas trouvé de logement ! » s’est indigné mercredi la mairie (PCF) de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Le maire, Patrice Leclerc, a aussi écrit au préfet des Hauts-de-Seine pour alerter sur la situation de plusieurs dizaines de familles, dont l’une se trouve déjà sans toit et a dû passer la nuit de mercredi à jeudi dans une école. « Vous m’aviez assuré, vendredi dernier, qu’aucune mise à la rue ne serait exécutée et que les nouveaux critères de prise en charge du 115 ne s’appliqueraient que pour les familles primo-arrivantes », s’agace l’édile communiste.
Les économies budgétaires réalisées sur le dos des plus pauvres auront enterré ces (pas si belles) promesses. « En mars, la direction régionale et interdépartementale du logement et de l’hébergement (Drilh), c’est-à-dire le bras armé de l’État en matière d’habitat, a fixé, pour l’Île-de-France, un objectif de 9 % d’économie des dépenses consacrées à l’hébergement, soit 38 millions d’euros. On en voit là les conséquences concrètes », explique Florent Gueguen, le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-Fnars). En Île-de-France, 35 000 personnes sont hébergées dans des hôtels au titre de l’urgence sociale. Souvent dans des conditions déplorables. « On est d’accord sur l’idée de maîtriser, voire de réduire ce chiffre. Mais pas quand la seule alternative proposée, c’est la rue. Et pas en triant les familles sur la base de critères totalement abusifs et illégaux », poursuit Florent Gueguen. « La loi est claire, abonde Jean-Baptiste Eyraud, du DAL. D’après l’article 345 2.2 du Code de l’action sociale et des familles, l’État doit proposer un hébergement d’urgence à toute personne en situation de détresse, sans distinction ou critère de tri. »
« Dalo, hébergement, l’État hors la loi ! », « Un toit, un droit ! » Les militants ont porté, mercredi après-midi, leurs banderoles devant les hauts murs vitrés de la préfecture. Sans qu’aucune porte ne s’ouvre. « Vous avez rendez-vous le 8 juin, on vous recevra à ce moment-là », leur indique-t-on par policier interposé. « Mais c’est loin, le 8 juin ! D’ici là, de nombreuses familles auront été mises à la rue ! » répond le porte-parole du DAL, qui envisage l’installation d’un « nouveau campement ». Hébergée depuis 2013 par le 115, Najat, 36 ans, est priée de quitter sa chambre d’hôtel le 6 juin. « Mais j’ai quatre enfants, de 5 à 17 ans ! Comment on fait, à la rue, avec quatre enfants ? Non, c’est décidé, je ne bougerai pas de ma chambre. Malgré la saleté, les cafards, c’est toujours mieux que la rue. Aujourd’hui, j’ai vraiment l’impression que les cafards, c’est nous. »

https://www.humanite.fr/hebergement-dans-les-hauts-de-seine-le-tri-des-plus-demunis-commence-655844

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Mamoudou Gassama - Le Moment Meurice

30 Mai 2018, 04:25am

Publié par hugo

 
 #12 DES TENDANCES
Mamoudou Gassama - Le Moment Meurice
76 676 vues
 
France Inter
Ajoutée le 29 mai 2018
Abonné 209 k
 
Le Moment Meurice - (29 Mai 2018 - Max Bird)
On connait dorénavant les conditions d'admission pour devenir français : il faut un CAP Fort Boyard
Retrouvez « Le Moment Meurice » dans Par Jupiter ! sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/...
 
 
LES  PROPOS   DEPLACES   DE CERTAIN  FRANCAIS  FONT  PEUR  !!!!!

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10 jeux coquins pour faire grimper la température,articles femmes hommes,couples,sexes

29 Mai 2018, 08:59am

Publié par hugo

 
 10 jeux coquins pour faire grimper la température
 
Les jeux coquins pour pimenter votre vie sexuelle
Par Victoria Lasserre
Publié le Lundi 28 Mai 2018
Vous avez l'âme joueuse ? Ces petits jeux coquins vont vous aider à pimenter votre vie sexuelle et à prolonger vos préliminaires.
Parfois, il suffit d'un rien pour bousculer la routine. Au lit, c'est pareil. Pour pimenter votre vie sexuelle, il existe des petites choses toutes simples et faciles à mettre en place pour faire monter la température sous la couette.
Préliminaires, jeux coquins et nouvelles positions, le choix est varié pour renouveler vos ébats. Voici quelques idées d'activités hot à tester à deux.
La fête à la maison
Mettez-vous d'accord avec votre partenaire : personne n'aura d'orgasme tant que vous n'aurez pas expérimenté toutes les pièces de votre maison ou de votre appartement.
Strip Scrabble
Comment ça, les jeux de société ne sont pas sexy ? Pimentez votre classique partie de Scrabble avec cette règle simple : n'utilisez que des mots coquins. Et à chaque fois que l'un marque plus de 10 points, l'autre doit enlever un vêtement.
Le challenge des positions
Oubliez le missionnaire et faites place à la nouveauté ! Ce challenge est très facile : comptez le nombre de positions que vous pouvez expérimenter avant d'atteindre le septième ciel. Généralement, c'est une très bonne méthode pour faire durer le sexe plus longtemps. Le but étant de dépasser son record à chaque fois, évidemment.
Action ou action
C'est une version améliorée du célèbre jeu "Action ou vérité". Cette fois-ci, vous ne pouvez choisir qu'une action... À votre partenaire de choisir ce que vous devez lui faire et où lui faire. Et la prochaine fois, c'est votre tour !
La course à l'orgasme
Allongez-vous l'un contre l'autre. Juste à l'aide de vos mains, vous devez faire jouir l'autre. Le premier qui y arrive a gagné et peut ensuite demander tout ce qu'il veut à son partenaire.
Le jeu du miroir
Asseyez-vous l'un en face de l'autre. Embrassez-vous, touchez-vous, mais toujours de façon simultanée : si votre partenaire vous embrasse dans le cou, vous devez faire exactement pareil. Si vous lui caressez la cuisse, il doit vous rendre cette caresse. Cela permet de montrer à l'autre ce que vous aimez le plus.
À l'aveugle
Allongez votre partenaire sur le lit et bandez-lui les yeux. Caressez ses jambes, ses cuisses ou son pénis avec des objets différents (ruban de soie, plume...) jusqu'à ce qu'il devine ce que c'est.
Le strip-tease passionné
Vous avez toujours rêvé de déchirer sauvagement la chemise de votre mec ? Et si vous testiez ? Sélectionnez de vieux vêtements que vous ne mettez plus ou qui sont abîmés. Et maintenant, amusez-vous ! Vous pouvez les découper, les déchirer, peu importe. Ça défoule et ça fait vite grimper la température.
Sans pénétration
Ce petit jeu vous oblige à utiliser le panel de préliminaires, toutes les caresses et les bisous possibles, pour tenter de donner un orgasme à votre partenaire, sans pénétration.
Pas si vite
Allongez-vous sur votre lit et laissez votre partenaire à l'autre bout de la chambre. Vous devez lui poser des questions sur vous. S'il a la bonne réponse, il peut faire un pas en avant. S'il a une mauvaise réponse, il fait un pas en arrière. Une fois arrivé sur le lit, à vous de le récompenser dignement ! Ce petit jeu permet de faire rapidement grimper la température tout en apprenant de plus en plus sur l'autre.

http://www.terrafemina.com/article/preliminaires-10-jeux-coquins-pour-faire-grimper-la-temperature_a342494/1

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Pour pimenter votre vie sexuelle, découvrez la Karezza, une méthode un peu magique ,articles femmes hommes,couples,

29 Mai 2018, 08:55am

Publié par hugo

 Pour pimenter votre vie sexuelle, découvrez la Karezza, une méthode un peu magique
La clé? Prendre son temps.
Victoria Lasserre
 
Getty Images/iStockphoto
La Karezza, une méthode un peu magique pour pimenter votre vie sexuelle
SEXUALITÉ - Avez-vous déjà entendu parler de la méthode Karezza ? Inspirée du mot "carezza", qui signifie caresse en italien, cette méthode s'oppose à la course à l'orgasme et à la pratique du quickie. Elle s'appuie au contraire sur le temps passé à deux et à la proximité des corps pour une union parfaite durant les relations sexuelles.
Cette méthode n'est pas nouvelle. Elle est apparue en 1931, lors de la publication du livre Karezza Method écrit par J.W. Lloyd. Le concept est simple : l'homme et la femme doivent se retenir de jouir et s'empêcher d'avoir un orgasme. L'objectif étant de ressentir une sensation unique de plaisir et de communion.
Pour cela, il faudrait ainsi se serrer contre son partenaire et profiter pleinement des câlins et des caresses, tout en privilégiant le temps passé ensemble plutôt que l'orgasme. "Cette pratique est généralement comparée au tantrisme", explique la thérapeute Rachel Wright au site Women's Health.
Alors qu'un orgasme stimule la dopamine, un neurotransmetteur lié au plaisir, la méthode Karezza déclenche une production d'ocytocine, surnommée l'hormone de l'amour ou de l'attachement.
Le résultat ? La Karezza améliore l'intimité, la proximité et la communication entre les deux amants. "Cette pratique permet de faire des jeux sexuels quelque chose de plus romantique", indique Rachel Wright.
Voici quelques conseils pour vous mettre à la pratique de cette Karezza : Choisissez bien votre partenaire
On vous prévient, la méthode Karezza sera plus difficile à mettre en place avec un plan fesse. "Vous devez avoir confiance en la personne et surtout bien la connaître, pour vous laisser totalement aller", explique la spécialiste.
Parlez-en à deux
Avant toute chose, vous devez absolument être tous les deux d'accord pour expérimenter la pratique sexuelle. Il s'agit tout de même de se retenir un minimum, alors autant s'accorder sur ce point.
"Déterminez tous les deux pourquoi vous voulez essayer et surtout, ce dont vous avez chacun envie", ajoute Rachel Wright.
Établissez les règles du jeu
Vous devez définir où vous souhaitez être caressé.e et les zones où vous ne voulez pas être touché.e. Vous pouvez également décider ce que vous faites si vous n'arrivez pas à vous retenir de jouir. Toutes les questions sont bonnes à poser.
Commencez en douceur
La pratique de la méthode Karezza peur durer pendant des heures. Mais ce n'est pas pour ça que vous devez en faire autant. "La première fois, tentez l'expérience durant cinq minutes", conseille Eric Garrison, sexologue. Et bien évidemment, plus vous allez pratiquer, plus vous deviendrez des experts.
Les gestes sont simples. Le principal est de vous laisser aller : vous pouvez caresser le dos de votre partenaire, lui mordiller l'épaule, descendre le long de ses cuisses, embrasser ses omoplates... L'objectif est aussi d'explorer les moindres recoins du corps de l'autre. Faites tout ce dont vous avez envie et qui vous fait plaisir, maintenant que l'objectif absolu de l'orgasme est aboli.
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https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/26/pour-pimenter-votre-vie-sexuelle-decouvrez-la-karezza-une-methode-un-peu-magique_a_23443692/?utm_hp_ref=fr-sexualite

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