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Le blog de hugo,

Pourquoi ces hommes ont troqué leurs pantacourts contre des jupes ?,egalite,parite,politiques,

22 Juin 2017, 03:56am

Publié par hugo

Pourquoi ces hommes ont troqué leurs pantacourts contre des jupes ?
Pourquoi ces hommes ont troqué leurs pantacourts contre des jupes ?
© capture d'écran YouTube Presse Océan

Oui, vous avez bien lu.  A Nantes, quelques hommes ont aujourd’hui décidé de porter une jupe. Leur point commun ? Ils conduisent des bus ou des tramways et leur hiérarchie leur empêche de porter des pantacourts. « Notre direction nous interdit d'être habillés en pantacourt car elle estime que ce n'est pas une tenue adaptée à notre métier », a expliqué à l'AFP Didier Sauvetre, un conducteur du réseau Semitan. Pourtant, canicule oblige, ces messieurs rêvent de sentir un peu d’air frais courir sur leurs guiboles. Ils ont donc eu la bonne idée d’enfiler des jupes ! « Nous avons poussé la 'provoc' à venir en jupe, une tenue autorisée pour les conductrices », ajoute-t-il.
 

Porter une jupe pour l’égalité ?

 
Depuis 2013, la CFDT réclame le droit pour les conducteurs de porter des bermudas et rappelle qu’il fait parfois cinquante degrés derrière les pare-brises. Dans la vidéo que vous pouvez visionner ci-dessus, l’un des conducteurs explique qu’ils sont des « hommes-troncs » derrière leur volant et que ça ne devrait pas gêner grand monde. Jupe en jean ou de couleur noire, ces salariés déterminés ont en tout cas opté pour un dress-code plutôt sobre. Alors, forcément, on compte sur eux pour dégainer à nouveau leur mini, lors de la prochaine Journée de la jupe par exemple, pour militer activement pour l’ égalité femmes-hommes. Chiche ?

http://www.elle.fr/Societe/News/Pourquoi-ces-hommes-ont-troque-leurs-pantacourts-contre-des-jupes-3498125

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"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport,sport,femmes,

22 Juin 2017, 03:48am

Publié par hugo


"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport
Par Stéphanie O'Brien | Le 20 juin 2017
Vidéo
"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport
"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport
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La branche brésilienne de la chaîne de télé EspnW a lancé une campagne astucieuse et ambitieuse pour illustrer les inégalités entre hommes et femmes dans le sport.
En ce moment

    Remportez un week-end à Londres avec Brittany Ferries
    Remportez une box voyage avec Brittany Ferries

Exposition médiatique, montant des primes, sponsoring... Dans le milieu du sport, les filles sont largement à la traîne des garçons. Au Brésil, EspnW, chaîne de télévision spécialisée dans le sport féminin, a décidé d’en faire le sujet d’une campagne de sensibilisation. Pour marquer les esprits, les créatifs de l’agence Africa, basée à São Paulo et en charge de la campagne, ont eu l’idée de changer la couleur des terrains de sport en les coloriant de rose et de bleu pour illustrer ces inégalités. Rose pour les filles, bleu pour les garçons (pour rester dans les clichés liés au genre...).
Amener le débat dans la rue

Intitulée Inequality Courts (inégalité sur les courts), la vidéo démarre sur des extraits d’interviews de professionnels du sport s’exprimant sur le sexisme et les inégalités dont les femmes sont victimes. Puis un panneau prévient le spectateur que des images de matchs diffusées sur ESPN ont été transformées en infographie. Tennis, handball, foot, les terrains servent de support pour illustrer les différences de traitement entre sportifs et sportives.

Mais la campagne ne s’est pas arrêtée au petit écran. En effet, pour amener le débat jusque dans la rue, EspnW a eu l’idée de repeindre le revêtement de plusieurs installations publiques. L’impact visuel est incontestable. Selon le site Creapills, la campagne a touché 13 millions de personnes et généré plus de 94% de mentions positives.
En vidéo, la campagne "Inequality Courts"

http://madame.lefigaro.fr/societe/video-campagne-inegalites-hommes-femmes-dans-le-sport-200617-132864

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Travailleurs et travailleuses domestiques : de l’invisibilité à l’égalité ! 1/2,femmes,emploi

22 Juin 2017, 03:45am

Publié par hugo

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Assemblée nationale : la parité en marche ?,parite,politiques,

22 Juin 2017, 03:39am

Publié par hugo

9 juin 2017

France Assemblée nationale : la parité en marche ?

Assemblée Nationale : le Laboratoire de l’Égalité se réjouit du nombre de femmes élues et reste attentif à l’attribution des présidences de commissions.

La nouvelle Assemblée Nationale, élue dimanche 18 juin, compte dans ses rangs 223 femmes, soit 38,6% des députées, contre 27% en 2012 et 18,5% en 2007. Cette nette progression permet à la France de se hisser du 64 ème au 17 ème rang mondial quant à la représentation des femmes à l’Assemblée. « Le nombre de femmes élues à l’Assemblée nationale a doublé en 10 ans. C’est une très bonne nouvelle pour la promotion d’une culture commune de l’égalité, même si nous pouvons regretter que la parité encouragée par la loi ne soit toujours pas atteinte. Certains partis préfèrent encore payer des pénalités financières plutôt que présenter des candidates, et investissent encore davantage les femmes dans des circonscriptions difficilement gagnables », déclare Olga Trostiansky, Présidente du Laboratoire de l’Égalité.

Le Laboratoire de l’Égalité souhaite que cette bonne nouvelle s’accompagne de l’élection d’une femme à la présidence de l’Assemblée Nationale, ce qui serait une première en France, et un autre message fort. Les cinq premiers postes à responsabilités politiques (la présidence de la République, celles du Sénat et du Conseil Économique, Social et Environnemental, le Premier ministre, la présidence du Conseil Constitutionnel) sont jusqu’à présent occupés par des hommes. Il serait également important qu’au sein des commissions de l’Assemblée Nationale, la parité soit respectée et que les femmes occupent des postes de questeure, qu’elles président des commissions de façon non stéréotypée, telle que la commission des Lois, des Finances, de la Défense nationale et des forces armées, des Affaires économiques, etc.

Le Laboratoire de l’Égalité se montrera particulièrement vigilant quant au député ou à la députée qui prendra la présidence de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité de l’Assemblée nationale, avec qui ses membres entendent travailler étroitement. Plusieurs candidat.e.s aux élections législatives ont par ailleurs signé le Pacte pour l’Égalité, s’engageant à tout mettre en œuvre pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes une fois élu.e.s. Nous espérons que les 577 élu.e.s suivront le mouvement.

Le laboratoire de l’égalité

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Contraintes renforcées et volontarisme affiché : une progression sans précédent des femmes à l’Assemblée

La part des femmes à l’Assemblée nationale connait une progression sans précédent : 223 femmes ont été élues, soit 38,65% des député.e.s. Pour rappel, à l’issue du quinquennat 2012-2017, l’hémicycle était composé de seulement 155 femmes, soit 26,9% des élu.e.s.

Cette évolution de près de 12 points a été permise par l’effet conjugué des contraintes – loi sur le non cumul des mandats et doublement des pénalités financières pour les partis ne respectant pas la parité des candidatures – et l’objectif affiché de parité de la part du parti de la majorité présidentielle, arrivé largement en tête lors de ce second tour des élections législatives.

Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE) note toutefois que, si les femmes représentaient 42,4% des candidat.e.s, elles sont 38,65% avoir été élues. Elles ont donc, sans conteste, été plus souvent investies que leurs collègues hommes dans des circonscriptions difficiles.

Le partage des places doit désormais se traduire par un réel partage du pouvoir à l’Assemblée, aussi bien au Bureau qu’à la tête des commissions. Pour rappel, depuis 1958, 15 hommes se sont succédé à la Présidence de l’Assemblée et aucune femme n’a occupé cette fonction. En 2012, le Bureau de l’Assemblée (Présidence, vice-présidence, secrétaires et questeur.rice.s), tout comme la présidence des commissions, comptaient environ un tiers de femmes.

« Cette évolution sans précédent de la part des femmes élues à l’Assemblée nationale est une avancée remarquable pour un partage effectif des responsabilités entre les femmes et les hommes, preuve que la parité n’est plus une option mais une exigence démocratique. » estime Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’Egalité.

Voir l’évolution depuis 1945 

 

Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

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Législatives 2017 la parité en marche à l’Assemblée nationale … Des progrès à confirmer pour  une démocratie aboutie !

Au lendemain des élections législatives, la nouvelle Assemblée nationale est remarquée pour son renouvellement, son ouverture sur la société civile, son rajeunissement et le mélange intergénérationnel, et aussi pour la représentation des femmes qui atteint maintenant 38 ,6% en partant de 27% (soit une progression de 43%). Une première dans l’histoire de la République ! Nous saluons ce bond en avant pour la légitimité des femmes et leur entrée dans l’Assemblée nationale.

Depuis un quart de siècle, un mouvement humaniste et militant d’une grande diversité a œuvré sans relâche pour que progresse la parité dans les instances élues dans une démocratie paritaire et aboutie.  En effet, en 1946, les premières élections enfin ouvertes aux femmes avaient envoyé 6, 8 % d’entre elles à l’Assemblée nationale et cinquante ans plus tard, elles n’étaient que 6,1% dans l’assemblée élue ! Ce large mouvement a été impulsé par des femmes de tous horizons politiques et associatifs, soutenu par le mouvement des femmes en général et par l’engagement de toutes les femmes candidates et élues qui ont montré la légitimité des femmes. Venue du champ politique, l’idée de parité a aussi essaimé dans tous les domaines de la société impulsant des initiatives législatives ou des politiques publiques, pour plus d’égalité et de justice sociale. Le réseau national pluraliste Elles aussi constitué d’antennes et d’associations départementales de femmes et élues, s’est engagé depuis sa création (en 1992) dans ce mouvement paritaire avec de nombreuses et régulières actions d’enquêtes et de sensibilisation.

Dans ce contexte, nous nous félicitons du résultat obtenu en 2017.

Ce résultat résulte du choix des candidatures de La République en Marche et du succès électoral de ce mouvement. Ce pas en avant montre que la volonté politique associée aux contraintes de la loi peut faire évoluer les vieilles habitudes stéréotypées et inégalitaires. Il prouve aussi que, contrairement à ce qui a trop souvent été donné comme raison pour bloquer l’entrée des femmes dans les instances élues, on peut tout à fait trouver des femmes candidates et l’électorat n’hésite pas à les élire au plus haut niveau.

La révolution culturelle de la parité est en marche à l’Assemblée nationale. Le réseau Elles aussi,  attentif aux tentatives de conservatisme archaïque, de hiérarchie entre les sexes et de retour en arrière, souhaite des évolutions similaires dans les autres instances élues où la légitimité des femmes n’est pas encore acquise (Sénat, intercommunalités) ainsi que dans tous les ministères régaliens et tous les cabinets ministériels. Et tout de suite, nous attendons la parité dans les Vice-Présidences et les commissions de la nouvelle l’Assemblée.  A quand une présidente de l’Assemblée nationale ?

Elles aussi


38,65% de femmes élues à l’Assemblée : une nette progression mais pas encore la parité !

Dimanche, la part des femmes élues à l’Assemblée nationale a grimpé à 38,65% des parlementaires contre 26,9% en 2012. C’est une nette progression mais nous sommes encore loin de la parité. En effet, l’hémicycle est constitué de 223 femmes et 354 hommes. Le compte n’y est toujours pas ! Osez le féminisme ! poursuivra son travail de pression et de sensibilisation pour aboutir à la parité effective.

Cette progression s’est inscrite dans un contexte de renforcement des contraintes : lois sur le non-cumul des mandats et doublement des pénalités financières pour les partis ne respectant pas la parité des candidatures. Malgré cela, les femmes ne représentaient encore cette année que 42,4% des candidatures, bon nombre de partis préférant payer de lourdes pénalités durant les 5 années à venir plutôt que répondre à l’exigence démocratique qu’est la parité. Enfin, pour certains partis, la part de femmes élues est significativement inférieure à la part de femmes candidates, démontrant là encore la stratégie sexiste de placer des femmes dans des circonscriptions difficilement gagnables.

 

Dans l’hémicycle, Osez le féminisme ! sera très attentive aux nominations au Bureau de l’Assemblée et dans les commissions qui sont essentielles au travail parlementaire. Nous réclamons une parité effective dans les responsabilités et ne tolérerons ni une majorité d’hommes comme à l’accoutumée, ni une parité de façade. En effet, si le gouvernement d’Edouard Philippe est jusqu’à ce jour paritaire, les ministères régaliens sont réservés aux hommes et la présence des femmes dans les cabinets ministériels est encore trop souvent minoritaire.

Osez le féminisme !

Article actualisé le 20 juin 2017

https://www.50-50magazine.fr/2017/06/19/assemblee-nationale-la-parite-en-marche/

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Catherine Louveau : « les corps sont concernés par la question du sexisme »,femmes,sexisme,

22 Juin 2017, 03:37am

Publié par hugo

France Catherine Louveau : « les corps sont concernés par la question du sexisme »

Présidente de l’Institut Emilie du Châtelet, sociologue, professeure émérite à l’université Paris-Sud, Catherine Louveau présente les neuvièmes Assises de l’IEC intitulées « Contre le sexisme : corps en action », qui auront lieu le 23 juin.

Quel thème sera traité aux Assises de cette année et pourquoi ce choix ?

L’intitulé de ces neuvièmes assises est « contre le sexisme : corps en action ». Pourquoi contre le sexisme ? Le thème a été choisi en particulier parce que l’Institut Emilie du Châtelet (IEC) a été une des structures partenaires de la campagne « Le sexisme, pas mon genre » lancée par Laurence Rossignol en septembre 2016 et nous avons donc reçu une subvention pour l’organisation de ces Assises. Voici donc la raison structurelle, mais il y a aussi une raison de fond sur la question du sexisme. On a bien vu à travers différentes campagnes politiques : discours, actions, documents qu’il y a des politiques extrêmement conservatrices voire des menaces de régression par rapport à un certain nombre d’acquis historiques pour les femmes et beaucoup de conservatisme en France, aux Etats-Unis et dans d’autres pays d’Europe. Le sexisme, c’est à la fois des attaques contre les acquis féministes, des actions d’homophobie, des attaques contre les analyses en termes de genre, des discours issus de « la Manif pour tous », du mouvement « Sens commun » qui mettent en cause des acquis d’égalité.


Le sexisme est donc producteur de discriminations et pour nous c’était donc un terme majeur en concordance avec la politique de l’ancienne ministre Laurence Rossignol qui nous a soutenu-es.
Pourquoi « corps en action » ? Parce que les corps sont concernés par la question du sexisme, parce qu’il est souvent attendu voire exigé le dualisme ou la binarité, d’un côté une masculinité hégémonique et d’un autre côté une féminité séduisante et séductrice plutôt dans la soumission et dans la disponibilité sexuelle. Il y a des injonctions pour que les corps incarnent tout cela et en même temps ils peuvent être des outils de résistance ou de changement comme cela a pu être le cas historiquement dans le féminisme. On voit bien qu’il faut relancer ces combats. « Corps en action » signifie que les corps peuvent manifester de la résistance et des possibilités de changements contre le sexisme et contre les représentations conservatrices du masculin et du féminin.


Qu’attendez-vous de particulier de ces Assises ?

Lors des Assises nous rassemblons à la fois des universitaires, des chercheurs/chercheuses, et par ailleurs, ce qu’on appelle la société civile donc des personnes engagées dans le monde associatif et militant. Donc nous attendons à la fois des apports, de l’information, de la prise de conscience sur comment le corps peut être utilisé comme outil mais aussi du débat. Nous voulons montrer différentes circonstances, différents types de violences qu’elles soient symboliques ou réelles touchant en particulier les femmes.


Il s’agit aussi de voir ce qu’il est possible de faire. Donc c’est bien la question du changement pour faire avancer et transformer qui sera au cœur des débats. Par exemple, s’agissant de la première table ronde « disposer de son corps » qui était un mot d’ordre des années 70’, on se rend compte que cette thématique est toujours d’actualité de même que la question des violences ; on voit bien aujourd’hui les remises en cause, les régressions sur les questions de l’IVG, des mutilations sexuelles, de la PMA, réactivées suite à la loi du mariage pour tous. Je considère qu’informer des publics jeunes et moins jeunes sur des mécanismes qui sont à l’œuvre dans les dominations, les violences contribue à donner des outils pour connaitre, comprendre et agir.

 

Comment arriver à élargir le public des Assises ?

Les assises sont un moment fort de rencontre et de convivialité, mais elles sont aussi filmées et fournissent des éléments de réflexion accessibles sur dailymotion qui sont disponibles à tout moment.  Car on peut espérer  que la problématique du genre, du sexisme, de l’égalité soit davantage visible dans l’espace public et dans l’espace politique. Si l’on prend les dernières campagnes électorales (présidentielle et législative) on a entendu un certain nombre de choses très conservatrices mais on n’a pas entendu beaucoup parler de la problématique du sexisme, de l’égalité, des risques de régression par rapport à la loi sur l’IVG. Ce qui n’est pas vu ou dit n’existe pas. Il semble acquis que les femmes et les hommes sont égaux… ce que j’entends beaucoup dire autour de moi que ce soit par des jeunes ou par d’autres pour qui l’égalité serait un acquis de fait. C’est un acquis dans la loi à différent niveaux comme on le sait mais dans les faits on sait bien que cela ne fonctionne pas. On voit bien qu’il y a une exigence de parité sur les listes des législatives mais on sait aussi que certains partis politiques continuent de payer pour ne pas respecter cette obligation et on sait aussi que cette parité affichée à l’arrivée ne donne pas une égalité dans l’accès aux fonctions par exemple des présidences des régions, des conseils départementaux ou encore dans les entreprises. On voit bien à quel point il faut être volontariste, on entend souvent « vous nous cassez les pieds avec votre féminisme ! » donc l’égalité de fait dans tous les domaines est loin d’être acquise.


Notre nom complet l’indique:  l’Institut Emilie du Châtelet est suivi de pour le développement et la diffusion des recherches sur femmes, sexe, genre a pour entre autres objectifs de montrer les mécanismes qui font que la question de l’égalité n’est pas acquise.


Qui sont vos intervenant-e-s étranger-e-s invité-e-s à partager vos réflexions ?


En intervenant-e-s étranger-e-s, il y aura une représentante du planning familial polonais et une militante américaine organisatrice de la Women »s March du 21 janvier à Paris. Le propos des Assises est aussi à partir de cas concrets d’élargir la réflexion au plan européen ou international quand cela est possible. 

 

Propos recueillis par Manon Choaler 50-50 magazine

 

Neuvièmes assises de l’IEC: « Contre le sexisme : corps en action »,

Université Paris Diderot, amphithéâtre Buffon, 15 rue Hélène Brion (Paris 13e), 9h-18h

https://www.50-50magazine.fr/2017/06/19/catherine-louveau-les-corps-sont-concernes-par-la-question-du-sexisme/

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Une Assemblée nationale renouvelée aux trois quarts, plus jeune et bien plus féminisée,femmes,politiques,

22 Juin 2017, 03:33am

Publié par hugo

Une Assemblée nationale renouvelée aux trois quarts, plus jeune et bien plus féminisée

par La rédaction © R. Ying et T. Morlier-Wikimédia

Trois quarts des députés élus le 19 juin siégeront pour la première fois : seuls 145 députés de la mandature précédente ont conservé leur mandat. La parité progresse en flirtant avec les 40 % de députés. Les élus du Palais Bourbon sont aussi plus jeunes de cinq ans que leurs prédécesseurs en moyenne.

Cet article fait partie du dossier:

Législatives : les principaux enseignements du scrutin

voir le sommaire

Sur les 577 élus du 19 juin, seuls 145 sont des députés sortants. Ils étaient pourtant 350 à se représenter. Ainsi, 432 élus vont découvrir les arcanes du pouvoir législatif au Palais-Bourbon.

Ou plutôt 417 car  parmi les 432 élus qui ne siégeaient pas lors de la précédente législature,  15 députés décrochent tout de même leur deuxième voire troisième mandat à l’Assemblée… mais non consécutif. Ainsi Vincent Descoeur (LR) fut-il député de 2007 à 2012 avant de « récupérer » son siège depuis 24 heures. On trouve aussi dans cette quinzaine de parlementaires quatre personnalités certes élues en 2012 au Palais Bourbon mais qui en avaient démissionné, appelés au Gouvernement : Stéphane Le Foll, Ericka Bareigts, Annick Girardin, Barbara Pompili.

La parité progresse avec 223 députées

Petite révolution : 223 femmes siégeront à l’Assemblée nationale, un record dans l’histoire de la chambre basse, soit 38 ,6 %. Elles n’étaient que 155 (26,9%) sous la précédente législature. Les députées doublent même leurs effectifs par rapport à la législature 2007-2012.

Le groupe La République en marche sera probablement le plus féminisé avec 143 élues sur 308 députés, soit plus de 46%. 

L’Assemblée nationale se rapproche donc un peu de la parité et, du moins jusqu’aux sénatoriales de septembre, devient la plus féminisée des deux chambres puisque le Sénat accueille 96 Sénatrices sur un total de 347 sénateurs, soit 27.7 %

48 ans et quelques mois d’âge moyen

Enfin, l’Assemblée nationale est rajeunie de cinq ans en moyenne selon les calculs effectués par LCI avec un passage de 54 à un peu moins de 49 ans en moyenne.

La chambre basse devient ainsi 13 ans plus jeune que le Sénat qui affiche une moyenne d’âge de 61 ans et neuf mois.

Après Marion Maréchal Le Pen durant la précédente législature, le plus jeune député est à nouveau FN : Ludovic Pajot, 23 ans, dans la 10e circonscription du Pas-de-Calais. Elue dans al 1ère circonscription de Savoie, Typhanie Degois, 24 ans, est, elle, la plus jeune députée d’En Marche!

Le plus âgé est un député sortant : Bernard Brochant, âgé de 79 ans, élu dans la 8ème circonscription des Alpes-Maritimes.

Thèmes

http://www.courrierdesmaires.fr/69956/une-assemblee-nationale-renouvelee-aux-trois-quarts-plus-jeune-et-bien-plus-feminisee/

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Colocataires à l’IEM de Villeneuve d’Ascq, elles remportent un prix national handidanse,handicap,

21 Juin 2017, 01:06am

Publié par hugo

Colocataires à l’IEM de Villeneuve d’Ascq, elles remportent un prix national handidanse
Publié le 15 juin 2017

Alice et Kimberley, deux lycéennes fréquentant l’IEM Christian Dabbadie à Villeneuve d’Ascq (Nord), ont remporté le prix Handidanse 2017. Leur grâce et leur complicité ont enthousiasmé le jury.

Leur duo n’a laissé personne indifférent. Alice, 17 ans, et Kimberley, 18 ans, ont décroché le premier prix des duos avec félicitations du jury du concours national de handidanse 2017, organisé il y a quelques semaines à Bourges par la Fédération française Handidanse. Les deux jeunes filles, toutes deux en situation de handicap, se connaissent depuis des années. Colocataires à l’Institut d’éducation motrice (IEM) Christian Dabbadie de Villeneuve d’Ascq (Nord), un établissement géré par l’APF, elles pratiquent la danse depuis cinq ans.

La joie de danser

La chorégraphie qu’elles ont présentée a été réalisée par leur professeure de danse, Sandra Rajczyk. Pendant leur duo de deux minutes (visible ci-dessous), Alice et Kimberley rayonnent littéralement et leur joie de danser s’avère palpable.

 

 

Ma kimi, que dire de toi ?! T'as juste été parfaite ! Une danse parfaite et un moment parfait avec toi ! Je n'aurais pas…

Publié par Alice Henry sur vendredi 19 mai 2017

Une « danse parfaite et un moment parfait »

Sur son compte Facebook, Alice a remercié sa partenaire en saluant une « danse parfaite et un moment parfait ». « Je n’aurais pas imaginé meilleure récompense après tous nos efforts pour en arriver là ! », a résumé la jeune fille. Toutes deux entendent bien continuer de pratiquer la handidanse.

Elles espèrent que de plus en plus de personnes se lanceront à leur tour. « C’est pas parce qu’on est en fauteuil ou qu’on est sourd, aveugle, qu’on ne peut pas danser. Il suffit de se dépasser et de croire en soi. » Signalé par Claudine Colozzi

À lire sur francebleu.fr

http://www.faire-face.fr/2017/06/15/handidanse-concours-iem/

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Grève de la faim : une réponse promise d'ici 10 jours ?,handicap,

21 Juin 2017, 01:03am

Publié par hugo

Résumé : Ils ont choisi un jour de canicule pour investir la place de la République, à Paris. Plusieurs proches d'enfants handicapés en grève de la faim. Le gouvernement promet une solution très rapidement.

Par , le 
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Le 19 juin 2017 au matin, ils ont entamé une grève de la faim pour alerter le gouvernement sur la situation préoccupante de familles de personnes handicapées sans solution (article en lien ci-dessous). Place de la République, à Paris, autour d'Elisabeth, mère de Romain, et Jennifer, sœur de Morgan, ces militants ont posé leurs revendications à l'ombre.

4 familles sans solution

Les deux femmes sont soutenues par le Collectif Emilie qui, malgré les efforts déployés pour être entendu par le nouveau gouvernement, a décidé de mener cette action choc face, selon elle, « aux portes closes et a l'inertie » auxquelles quatre familles sont confrontées. Il y a Morgan, 20 ans, autiste sans structure dans le 40. Romain, 15 ans, autiste sans structure dans le 94. Lucas, 3 ans, issu d'une fratrie de trois frères autistes, qui attend une place en Sessad dans le 64. Et Donovan, lourdement handicapé à qui il ne reste qu'un bras de valide. Il a perdu ses jambes fin 2015 après une opération du dos. À ce jour, il manque 13 000 euros (aides MDPH et CPAM comprises...) à sa famille pour bénéficier d'un matériel de toilette et d'un fauteuil roulant ; une demande n'a été déposée que très recemment et qui va être traitée « en urgence ».

Reçues par le cabinet

Le cabinet de la secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, aussitôt alerté sur le sujet avait déjà contacté la semaine dernière les familles concernées. Ces dernières avaient néanmoins prévenu : « Nous n'annulerons pas ». Elisabeth et Jennifer ont été reçues le 19 juin dès 9h par un conseiller de Sophie Cluzel qui leur a promis de « trouver une solution au plus tard d'ici 10 à 15 jours ». Mais un plan d'action, en concertation avec les familles, est d'ores et déjà en cours.

D'autres actions en province

Après ce rendez-vous, elles ont tout de même regagné leur piquet de grève, particulièrement éprouvées par les fortes chaleurs qui s'abattent sur la Capitale. « On peut tout de même boire de l'eau, explique Karine, Heguy, membre du Collectif Emilie, présente à leurs côtés. Ce n'est pas la vocation de notre collectif de se mettre en danger ». Au total, sept personnes sont engagées dans cette action parisienne, dont Marie-Laure Darrigade, co-responsable du livret handicap de La France insoumise. D'autres sont également menées en province, toute la semaine. Et plus.... Par des parents, des associations, qui sont invités à poster une photo d'eux avec un panneau mentionnant le slogan suivant : #Cessezlindifférencefaceàladifférence#19JuinJepeuxpasjaiRepublique.

 

https://informations.handicap.fr/art-greve-faim-paris-handicap-853-9956.php

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Sexe : pourquoi a-t-on plus envie de faire l'amour l'été ?;couples,amours,sexes

21 Juin 2017, 00:05am

Publié par hugo

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Journaliste RTL
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publié le 14/05/2016 à 08:00 mis à jour le 20/06/2017 à 09:42
Cette sensation ne vous est pas étrange... Avec la douceur des beaux jours, vient une envie soudaine. Quand le thermomètre monte, la température de votre corps s'envole avec et votre libido est de plus en plus incontrôlable.
Quand l'été arrive, c'est plus fort que vous, vous avez encore plus envie de faire l'amour que le reste de l'année, lorsque trois couches de vêtements sont nécessaires pour ne pas grelotter de froid. Rassurez-vous, vous n'êtes pas la seule. Selon le site planestoscope.com, une femme sur deux déclare avoir une vie sexuelle plus active l'été.
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Comme pour les animaux, quand le printemps arrive, les envies de s'accoupler suivent rapidement. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle la "saison des amours". Pourtant, le facteur hormonal, et donc purement animal, d'une montée d'envie sexuelle avec l'arrivée du soleil ne serait qu'assez limité selon le psychologue et sexologue Antoine Spath, joint par Girls.
Avec la chaleur, la "métaphore de la sève qui monte"
Il existe bien chez les hommes, comme chez les animaux, des envies plus prononcées à cette période, mais pas forcément pour les mêmes raisons. Il existe toutefois une explication en partie hormonale qui fait que "quand il fait chaud, on est plus excité", explique le sexologue. "C'est la métaphore de la sève qui monte. Ce sont les appels de la nature à la reproduction, même si le désir a pris le pas chez les hommes".
Et c'est cette dernière précision qui change tout. Quand l'animal s'accouple davantage dans le but de se reproduire, l'humain, lui, fait l'amour pour le plaisir et donc a n'importe quel moment de l'année. D'ailleurs, les pics de naissances sont en septembre, soit 9 mois après le nouvel an (aka la soirée de tous les plaisirs) et non après le printemps.
La luminosité joue sur une glande de l'humeur
L'autre explication est très naturelle et d'autant plus étonnante. Il s'agit de la lumière du soleil. Cette dernière joue aussi sur notre humeur en stimulant la glande pinéale, ou le "siège de l'âme", comme l'appelait René Descartes.
"Elle régule les cycles soleil et nuit et elle est le récepteur à la lumière et organise l'humeur". Avec la lumière du printemps, cela "stimule la glande" ce qui nous rend "plus avenants, plus engagés à la relation à l'autre, on n'est moins dans l'inhibition".
Nous sommes donc davantage tournés vers les autres quand le soleil chauffe notre "siège de l'âme". Et comme notre corps aussi est réchauffé, on est aussi plus déshabillés qu'en hiver. En temps de grand froid "on veut protéger notre corps", en été c'est l'inverse. "Les vêtements plus légers érotisent le regard de l'autre", résume Antoine Spath.
Enfin, avec l'été arrive souvent la période des vacances qui se traduit par moins de stress, plus de disponibilité et plus de relâchement social. Une formule qui nous rend "plus disponibles à la sexualité" et "propice à se laisser l'esprit libre pour le désir", conclut le spécialiste. Mais rappelez-vous, sortez toujours couverts. Canicule ou pas.
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http://www.rtl.fr/girls/love/sexe-pourquoi-a-t-on-plus-envie-de-faire-l-amour-l-ete-7783151027

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“À travers mes yeux de réfugiée” témoignages bouleversants de 3 jeunes femmes (photos),femmes,violences,

20 Juin 2017, 13:32pm

Publié par hugo

“À travers mes yeux de réfugiée” témoignages bouleversants de 3 jeunes femmes (photos)
par Natacha Couvillers aujourd'hui à 10:32
 
l’ONG CARE, soutenue par le centre social Melissa et la Commission européenne est à l’origine du projet “À travers mes yeux de réfugiée”, une série de témoignages photographiques de trois jeunes femmes qui décrivent leur quotidien de réfugiées en Grèce. Entre espoir, solitude, attente, combat pour une vie meilleure et déception… les textes sont saisissants.
À travers mes yeux de réfugiée : "Je souhaite qu'un jour nous soyons tous sains et saufs, entourés des personnes que nous aimons." Leila, 22 ans
“Je suis Afghane, mais je suis née en Iran. Là-bas, je ne pouvais pas aller à l'école car les réfugiés afghans n’ont pas beaucoup de droits. Alors à 14 ans, j'ai commencé à travailler dans un cabinet médical. Lorsque le gouvernement iranien à envoyé des réfugiés afghans se battre en Syrie, nous savions que nous devions partir. Nous ne voulions pas que mon frère parte faire la guerre. Il y a deux ans, mes parents ont envoyé ma sœur en Allemagne. Mon frère est parti l’année suivante. Ils ont maintenant 17 et 21 ans. On espère bientôt pouvoir les rejoindre mais pour l’instant nous sommes bloqués ici, en Grèce.”
Elle et sa famille ont fui la guerre. D’abord l’Iran, mais “les réfugiés afghans ne sont pas bien accueillis”. Ensuite l’Europe, en Allemagne, mais la fermeture des frontières les a contraints de s’arrêter en Grèce. “Notre situation actuelle n’est pas facile, mais je me dis que ce n’est pas pour moi que c'est le plus grave. Je suis adulte alors je comprends notre situation et je sais pourquoi nous en sommes là. Mais je m'inquiète pour les enfants. Ils n'ont pas de jouets ou de terrains de jeux. Ils s’amusent avec tout ce qu’ils trouvent : des boîtes de conserves vides, des cailloux…”
 À travers mes yeux de réfugiée : "Le camp où je vis est comme une prison." Rabia, 16 ans
Leila raconte : “Des centaines de réfugiés vivent à Elliniko, un ancien aéroport et complexe olympique reconverti en camp de réfugiés en périphérie d’Athènes. Je suis contente de pouvoir aller à l’école mais, avec mes amies, nous cherchons toujours une bonne excuse pour sortir de ce lieu qui ressemble à une prison. Sur cette photo (ci-dessous), vous voyez les abris de fortune construits par les réfugiés dans l’un des anciens terminaux de l’aéroport. C’est là où nous vivons, où nous dormons”.
Rabia apprécie donc de pouvoir s’échapper de cette fourmilière. Elle participe aux matchs de foot qui réunissent “garçons et filles, enfants et parents” et s’évade pour des balades nocturnes au bord de l’eau : “En fin de journée, j'adore me promener le long de la mer. Le coucher de soleil est à l’image de ma vie. Il y a un peu de lumière et un peu d'obscurité. Ma vie est triste, je ne l’ai pas choisie.” Un soir elle fait la rencontre d’une jeune américaine : “Ce soir-là, j'ai vu une fille assise sur la plage. Ses yeux étaient bleus comme la mer. Elle m'a dit qu'elle venait des États-Unis, qu'elle voyageait seule. Nous, les femmes, nous tenons à notre indépendance. Nous sommes à la fois fortes et sensibles, c'est ce qu'il faut pour pouvoir avancer. Dans un sens, cette fille était un peu comme moi… loin de chez elle... même si, au lieu d'être en vacances, ma famille a fui un pays déchiré par la guerre.”
Rabia dit se retrouver dans le conte pour enfants La petite fille aux allumettes : “Je me sens comme elle. Je suis patiente et je garde espoir. Parfois, je crois en un avenir meilleur. Je voudrais devenir artiste ou infirmière. Il y a beaucoup de tristesse autour de moi, mais je suis sûre que lorsque nous serons réunis avec mon frère et ma sœur en Allemagne, je pourrai réaliser mes rêves. Je me dis que bientôt tout ça sera fini. Quand ? Je ne sais pas mais c’est le vœu que je fais chaque soir.”
 
 
À travers mes yeux de réfugiée : "On voit des enfants courir avec des chaussures abîmées ou pieds nus. Ils tentent de rester des enfants." Emene, 22 ans
“Je suis née en Afghanistan. Avant d’arriver en Grèce, j’étais réfugiée en Iran où je travaillais comme couturière. Là-bas, les réfugiés afghans font face à de nombreuses restrictions. Je n’avais même pas le droit de me marier avec l’homme que j’aimais. Alors nous avons décidé de fuir. C’était en 2015. Nous sommes restés en Turquie pendant deux mois et nous nous sommes mariés. Puis, nous avons voulu venir en Europe pour avoir une vie meilleure. Et désormais, je peux aller l’école. Mon mari travaille comme tailleur quand il le peut. J’aimerais trouver un emploi de couturière mais c’est très compliqué, essentiellement parce que je ne parle pas grec."
"En tant qu’Afghans, nous ne pouvons pas bénéficier du programme européen de relocalisation. Lorsque les frontières de la route des Balkans se sont fermées en mars 2016, la seule option qui nous restait était de demander l’asile en Grèce. J’ai vécu plusieurs mois dans le camp de réfugiés d’Elliniko qu’on voit sur ces photos. Ce fut l’une des choses les plus difficiles que j’ai vécues.”
"En même temps, vivre dans le camp, c’est comme vivre dans un petit village. Je m’y sentais en sécurité. Et puis, j’ai échappé à la guerre. Alors je me disais que, oui, je pouvais survivre au reste. Partout où c’est possible, les enfants attachent des vêtements entre des piliers pour en faire des balançoires. Ils tentent de rester des enfants, malgré tout ça (...). Je suis également triste pour leurs parents qui se sentent déprimés parce qu’ils ont abandonné leurs rêves. Je suis triste pour toutes ces mères qui doivent attendre plus de deux heures pour avoir de l’eau chaude pour leurs enfants, afin qu’ils puissent se doucher ou pour laver les vêtements de leurs bébés. Je ne blâme pas les parents qui laissent leurs enfants courir pieds nus. Ou ceux qui les laissent s’amuser avec des objets qui peuvent être dangereux. Ils sont juste épuisés. ”
 
L'ONG internationale CARE apporte une aide d'urgence aux réfugiés bloqués en Grèce. Le centre Melissa soutient l'intégration des réfugiées en Grèce. Pour en savoir plus ou pour soutenir les actions de CARE en faveur des réfugiés : www.carefrance.org
A lire aussi : Le nombre de mariages précoces en augmentation chez les jeunes réfugiées
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