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Le blog de hugo,

Handicap : aider les entreprises qui recrutent à grandir !,handicap,

29 Avril 2017, 19:30pm

Publié par hugo

Handicap : aider les entreprises qui recrutent à grandir !

Résumé : IMPACT Partenaires, fonds d'investissement à visée sociale, aide des dizaines d'entreprises à grandir. Un objectif à retenir ? Recruter davantage de personnes handicapées. Explications avec Mathieu Cornieti, son président. 

Par    Handicap.fr / Aimée Le Goff, le 27-04-2017 
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Depuis janvier 2017, handicap.fr réalise chaque mois un vaste dossier thématique. En avril, l'emploi et la formation des personnes en situation de handicap sont à l'honneur.

Comment les entreprises désireuses de recruter davantage de personnes handicapées peuvent-elles financer leurs ambitions ? En faisant appel aux fonds d'investissement ; ils ont pour objectif d'investir dans des sociétés qu'ils ont sélectionnées selon certains critères qui varient selon leur spécialisation. Exemple à l'appui avec IMPACT Partenaires, qui encadre des projets d'entrepreneuriat social, y compris issus du secteur adapté.

110 millions d'euros sous gestion
« Nous accompagnons deux types d'entreprises, explique Mathieu Cornieti, président du fonds. Les entreprises adaptées (EA) et celles qui n'ont pas d'agrément. L'enjeu est de créer de l'emploi, notamment pour les personnes en situation de handicap. » Aujourd'hui, la société affirme suivre un rythme soutenu en investissant entre 100 000 et 4 millions d'euros par entreprise. Au total, elle dispose de 110 millions d'euros sous gestion (c'est-à-dire confiés par des tiers). Faire grandir une société en boostant le recrutement de travailleurs handicapés est devenu un credo. Pour veiller à ce que l'objectif soit atteint, Impact Partenaires a mis en place un système de suivi via lequel les dirigeants sont accompagnés dans leur politique de recrutement. « Une fois par semestre, nous faisons le point, avec eux, sur le nombre de travailleurs handicapés embauchés », précise M. Cornieti.

La qualité entrepreneuriale avant tout
Comment les entreprises et travailleurs handicapés sont-ils sélectionnés pour obtenir un financement ? Quels conseils leur donner ? « Le projet proposé doit déjà avoir fait ses preuves ; la démarche de création d'entreprise et le modèle économique doivent être solides, souligne le président. Le candidat doit avoir réussi petit pour viser grand et être en adéquation avec nos valeurs. Notre enjeu est de les soutenir dans leur changement d'échelle. Évidemment, le processus est le même pour tous les entrepreneurs, handicapés ou non. La compétence, elle, doit primer. » Un état d'esprit qui fait rimer responsabilités économique et sociale, sans compter uniquement sur les aides aux postes. « Bien sûr, ces aides sont nécessaires mais nous avons aussi besoin d'un projet entrepreneurial avec des clients », ajoute le dirigeant.

Accompagner les politiques de recrutement
Parmi les EA accompagnées, on compte Sabooj, une agence de communication qui emploie des personnes sourdes (lire article en lien ci-dessous) et Le Petit plus, société spécialisée dans la collecte et le recyclage de déchets de bureau. « Cette entreprise, constituée au départ de trois employés, compte aujourd'hui une soixantaine de travailleurs. En termes de chiffre d'affaires, c'est une belle histoire ! », s'enthousiasme le président. Urbilog, société d'accessibilité numérique pour personnes non-voyantes, a également bénéficié d'un accompagnement. D'autres entreprises, à l'image de Hightek way, service d'ingénierie aéronautique basé à Toulouse, recrutant des ingénieurs en situation de handicap, sont aidées pour leur lancement. Les entreprises issues du milieu ordinaire sont également en ligne de mire, à l'instar d'ASPertise, société de service informatique dont le dirigeant, porteur du syndrome Asperger, recrute des consultants autistes Asperger, ou d'Auxilife, spécialisée dans l'aide à la personne, qui recrute des auxiliaires sourds… pour intervenir chez des clients sourds.

Le handicap psychique sur le carreau ?
Aujourd'hui, les participations du Fonds d'investissement ont recruté 108 travailleurs handicapés. Mais l'intégration, remarque Mathieu Cornieti, ne se fait pas toujours de façon homogène et représentative. « Tous les handicaps ne sont pas intégrés dans la sphère professionnelle de manière égale, observe-t-il. Je pense par exemple au handicap psychique, qui, du fait de préjugés ou d'un niveau d'encadrement inadapté, reste en retrait. C'est peut-être là qu'il y a le plus de sensibilisation à effectuer ». Et de conclure : « La situation tend cependant à s'améliorer et le handicap, dans l'entreprise, devient beaucoup moins tabou qu'il y a quelques années ».

© Le Petit plus / IMPACT Partenaires

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Sur Handicap.fr
Sabooj, une agence de com' où les créatifs sont sourds
Sur le web
La société Impact
 
"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Aimée Le Goff, journaliste Handicap.fr"

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https://emploi.handicap.fr/art-impact-fonds-investissement-1029-9812.php

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Adrien Chalmin : le basket fauteuil en mode Mad Max !,handicap,sport,

29 Avril 2017, 19:29pm

Publié par hugo

Adrien Chalmin : le basket fauteuil en mode Mad Max !

Résumé : Il était l'un des grands espoirs du rugby français, avant qu'un accident n'en décide autrement. Adrien Chalmin poursuit désormais sa passion en basket-fauteuil ; du handisport intensif ! Il veut aussi casser la vision misérabiliste du handicap. 

Par    L'AFP pour Handicap.fr, le 29-04-2017 
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Tétraplégique, Adrien Chalmin n'a pas pour autant renoncé à la compétition : il est devenu l'un des ambassadeurs du rugby fauteuil, dont il se sert pour sensibiliser au monde du handicap. Au complexe sportif de la Gauthière de Clermont-Ferrand, Adrien Chalmin prodigue conseils et encouragements à ses coéquipiers de l'ASM Clermont-Auvergne pour préparer la phase finale du championnat de France, qui se déroule les 29 et 30 avril 2017 dans la capitale auvergnate.

Faire corps avec le fauteuil
Sur un terrain de basket, les joueurs pivotent, slaloment et s'entrechoquent à toute vitesse pour tenter de franchir la ligne de but adverse avec leur ballon de volley. "Les règles s'apparentent au basket, au foot américain, au hockey. La similitude avec le rugby, ce sont les contacts, la stratégie... et la troisième mi-temps", explique Adrien Chalmin, qui ne jouit que d'une mobilité partielle des bras et dont le rôle consiste à bloquer ses adversaires avec son fauteuil de compétition, équipé d'une grille à l'avant en guise de pare-chocs. "On est en mode 'Mad Max'. On doit faire corps avec son fauteuil dans un souci de performance", ajoute tout sourire l'ancien capitaine de l'équipe de France paralympique, sanglé au torse et aux pieds dans son armure de métal.

Touché lors d'un match
A 31 ans, le terrain de jeu de ce sportif qui a grandi à Riom (Puy-de-Dôme) aurait dû être la pelouse toute proche du stade Marcel-Michelin. Après sa formation au Centre national de Marcoussis - où il avait pour compagnons de promo les internationaux François Trinh-Duc, Guilhem Guirado et Maxime Médard - et une Coupe du monde en Afrique du Sud, il avait rejoint l'équipe Espoirs de l'ASM, à 19 ans. Mais, en septembre 2005, il est touché lors d'un match aux cervicales et à la moelle épinière. "J'avais la balle et je crois que dans un mauvais placement, lors d'un regroupement, mon cou s'est tordu. C'était une action banale, rien de violent", se souvient l'ex-rugbyman.

De chouettes sensations
Il découvre sa nouvelle discipline lors sa rééducation en Bretagne. "Le fauteuil était trop petit pour moi, j'avais les genoux jusqu'aux oreilles mais j'ai directement ressenti de chouettes sensations", raconte ce grand gaillard de deux mètres. "Ca a été un super outil de résilience qui m'a permis de me fixer de nouveaux objectifs", reconnaît le jeune homme pugnace dont le détachement et la sérénité impressionnent. De retour à Clermont, il recrute un à un les joueurs de la section rugby fauteuil de l'ASM avec lesquels il s'entraîne 4 à 5 fois par semaine. Compétiteur dans l'âme, il fait également partie de l'équipe des Tigres de Leicester, en Angleterre.

D'abord un athlète de très haut niveau
"Adrien, c'est d'abord un athlète de très haut niveau, avant d'être une personne handicapée", juge le sportif amputé des quatre membres Philippe Croizon. "A travers ce sport physique, visuellement beau à regarder, il participe à changer le regard sur le handicap", ajoute celui qui a tourné à ses côtés un épisode de la saison 3 de la web-série Vis mon sport (article complet en lien ci-dessous). "Il est un exemple, le grand-frère pour tous les petits jeunes de l'équipe qui sortent d'un accident. Ils veulent être comme lui ; ils l'écoutent car ses conseils les aident à évoluer dans leur handicap", abonde son entraîneur, Michel Rezig. Car Adrien Chalmin a depuis longtemps fait le deuil de son ancienne vie…

Le deuil de son ancienne vie
"Les toutes premières années, je me suis longtemps posé la question du niveau que j'aurais pu atteindre. Mais le sport, c'est aussi d'autres paramètres: les blessures, les plans du coach. Cela fait douze ans maintenant ; je suis passé à autre chose. J'ai fait les JO (paralympiques à Londres et Rio), c'était vraiment extraordinaire !", s'enthousiasme-t-il. A la tête de l'association Handi'school, qui emploie 4 salariés, il intervient également dans les écoles, les prisons et les entreprises et tient des conférences un peu partout en France. "Pour casser la vision misérabiliste du handicap et véhiculer des valeurs positives", dit-il encore, visiblement épanoui et serein.

Par Karine Albertazzi

© Nicolas Gotz

https://informations.handicap.fr/art-chalmin-handisport-rugby-853-9817.php

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Emploi et handicap : l'asso Hangagés bouscule les préjugés,emploi,handicap,

29 Avril 2017, 12:00pm

Publié par hugo

Emploi et handicap : l'asso Hangagés bouscule les préjugés

Résumé : Depuis décembre 2016, Sonia Otmani est présidente de l'association Hangagés, réseau d'entreprises mobilisées pour l'emploi des personnes handicapées. Spécialiste des questions de recrutement, elle livre son point de vue sur l'accès au travail. 

Par    Handicap.fr / Aimée Le Goff, le 28-04-2017 
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Depuis janvier 2017, handicap.fr réalise chaque mois un vaste dossier thématique. En avril, l'emploi et la formation des personnes en situation de handicap sont à l'honneur.

Handicap.fr : Vous êtes chef de projet RH Handicap chez Edenred et vous-même en situation de handicap. Comment êtes-vous entrée dans le secteur des ressources humaines ?
Sonia Otmani : À 20 ans, j'ai perdu la vue et suis arrivée soudainement dans le monde du handicap. Je voulais faire du journalisme mais j'ai dû repenser mon avenir. Je venais de rater mon baccalauréat, j'ai dû passer un an à l'Institut national des jeunes aveugles pour appréhender les outils dont j'aurai besoin. J'ai finalement passé mon bac en candidate libre, puis entamé des études d'histoire, par passion plus que par conviction. Je savais que ma licence n'aboutirait pas à un emploi. Je ne voulais pas non plus être professeur et la recherche, du fait de ma cécité, s'annonçait compliquée. J'ai donc préparé les concours de la fonction publique et découvert le domaine des ressources humaines, qui m'a passionnée. J'ai ensuite passé le concours à l'Institut de gestion sociale (IGS), que j'ai réussi.

H.fr : Quel parcours avez-vous connu avant de prendre les rênes de l'association Hangagés ?
SO : Lors d'un salon, j'ai rencontré Agathe Fossier, chargée de mission handicap chez Bosch, qui, quelques jours plus tard, m'a proposé un poste pour l'accompagner sur le déploiement d'une politique handicap déjà en cours au sein de l'entreprise. J'y ai passé deux ans en tant qu'apprentie et me suis régalée ! Là, il n'y avait aucune vision misérabiliste du handicap, les projets étaient menés pour changer les mentalités... Lorsque je me suis remise sur le marché du travail, via l'Apec, après avoir accouché, Edenred m'a contactée pour un poste en 2015. J'ai donc connu Hangagés grâce à Bosch, qui a été partie prenante de la création de cette association, mais j'y suis entrée sous les couleurs d'Edenred. Ensuite, j'y ai été élue en décembre 2016.

H.fr : Comment, en tant que personne handicapée, avez-vous vécu votre intégration professionnelle ?
SO : J'ai connu la vie avec et sans handicap mais je ne me suis jamais vue comme une personne handicapée, alors que je le vis au quotidien. J'ai vite compris que je ne serai jamais pilote d'avion mais je n'ai pas voulu me refuser certaines choses, telles que mes études d'histoire, afin d'éviter des frustrations. D'ailleurs, sur mon CV, je n'indique pas que j'ai une RQTH (reconnaissance qualité de travailleur handicapé). Si un employeur m'appelle, j'ai envie de savoir que c'est bien pour mes compétences et non pas pour l'obligation d'emploi.

H.fr : En tant que professionnelle des ressources humaines, quels freins observez-vous à l'accès au travail des personnes handicapées ?
SO : Je vois plusieurs problèmes. Déjà, certaines formations destinées au handicap ne sont pas adaptées. À l'époque où je cherchais à m'orienter, on m'a même déconseillé de passer le concours à l'IGS. Les premiers jobs qui m'ont été recommandés ne me convenaient pas : empailleur de chaises, accordeur de pianos… On reste encore sur image « ancienne » du handicap, ce qui restreint les secteurs d'activité et le recrutement. On répète encore trop souvent aux personnes en situation de handicap qu'il existe des postes spécifiques pour eux vers lesquels se diriger… Par ailleurs, le mot d'ordre que j'ai entendu à chaque fois, surtout de la part d'associations et d'organismes de placement, c'est de « prendre son temps ». Cela dépend bien sûr des personnalités de chacun mais pourquoi livrer ce conseil systématiquement ? À trop prendre son temps, on perd son temps.

H.fr : Comment, dès lors, répondre à ces injonctions ?
SO : En envisageant plusieurs options et en évitant de faire du handicap le sujet principal lors d'un entretien. Certains candidats handicapés font des raccourcis et entrent dans le schéma renvoyé par la société. En tant que recruteur, je vois des candidats qui argumentent en nous disant que nous devrions les embaucher pour leur handicap, pour respecter la loi et atteindre le quota des 6%. C'est ce que plusieurs centres d'accompagnement et autres associations leur conseillent de dire. C'est dommage parce qu'à terme, les personnes ne savent pas pour quelles compétences elles sont recrutées. Cela peut venir « casser » le travail que nous faisons en interne, au sein de nos politiques handicap.

H.fr : Justement, sur quoi ces politiques doivent-elles aujourd'hui mettre l'accent ?
SO : Il ne faut pas freiner les personnes handicapées dans leurs ambitions durant les formations, tout comme il ne faut pas leur vendre des projets impossibles à réaliser. En clair, essayer de faire les choses le plus justement possible et concevoir l'accessibilité de façon globale. Concrètement, il s'agit d'être sur les deux fronts : accompagner les élèves handicapés très tôt, même en amont des études secondaires et les diriger vers des professionnels de l'orientation. Je pense aux CIO (centre d'information et d'orientation) et CIDJ (centre d'information et de documentation jeunesse) qui ont une réelle expertise sur tous les types de formations qui peuvent exister. Si les élèves en situation de handicap ne feront pas tous de longues études, ils auront au moins la possibilité de savoir ce qui se fait. En ce qui concerne les travailleurs handicapés qui ont déjà occupé un emploi, les CRP (centre de rééducation professionnelle) sont à leur disposition. Ils ont l'avantage d'exister mais restent un peu éloignés des métiers proposés par l'entreprise aujourd'hui : artisan, agent administratif… D'où l'importance d'encourager des formations plus adaptées et de travailler en concertation avec certaines entreprises, aujourd'hui disponibles pour les accompagner.

H.fr : Quelles sont les ambitions actuelles d'Hangagés et leurs actions à venir ?
SO : Nous comptons organiser, tous les deux mois, des réunions thématiques pour travailler sur les innovations qui existent autour des différents handicaps. Par exemple, chez Edenred, nous coopérons avec Elioz, un centre de relais téléphonique professionnel pour clients sourds et malentendants. Aujourd'hui, la société a compris que les personnes handicapées étaient des travailleurs. Mais ce sont aussi des consommateurs et des clients. Innover en les considérant de cette façon est une manière de gommer la différence. Nous avons par ailleurs lancé une campagne de sensibilisation, du nom de Handi&Cap' (photo ci-dessous), à destination des étudiants, pour dénoncer les clichés qui les touchent dans le milieu professionnel et montrer aux jeunes en situation de handicap que des entreprises peuvent les accueillir.

© WavebreakMediaMicro / Fotolia

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La FDJ fait le pari de la diversité, et ça marche !
Emploi : les éducateurs handicap mieux payés en 2016
Emploi et handicap, les nouveaux objectifs de l'Agefiph
Un raid de 700km pour booster le handicap en entreprise
Sur le web
Le site d'Hangagés
 
"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Aimée Le Goff, journaliste Handicap.fr"

https://emploi.handicap.fr/art-hangages-reseau-entreprises-1029-9811.php

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Expérience : un Monopoly où la discrimination est la règle !,egalite,parite,emploi,salaire,

29 Avril 2017, 11:56am

Publié par hugo

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Expérience : un Monopoly où la discrimination est la règle !

Résumé : Un nouveau clip percutant dénonce les injustices, notamment liées au handicap. La vidéo met en scène des enfants jouant au Monopoly... Mais les règles du jeu changent en fonction de leur "différence". 

Par    Handicap.fr / Aimée Le Goff, le 28-04-2017 
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Une partie des beaux quartiers réservée à certains participants, un dé ne comportant que des « 1 », la case prison forcée pour certains joueurs, une fille qui ne reçoit que 150 euros au lieu de 200 pour les garçons… Quant au petit garçon qui a des béquilles, il n'a pas le droit d'acheter une gare. Pour l'Observatoire des inégalités, l'agence Herezie a mis en scène le célèbre jeu de Monopoly avec plusieurs enfants et un animateur. Mais, dans ce clip de sensibilisation, les règles sont aléatoires…

C'est pas juste !
« Normalement, les règles sont les mêmes pour tous. Mais pas cette fois-ci… », précise l'animateur. Si les adultes s'habituent à certaines discriminations, les enfants peuvent-ils les supporter ? Pas vraiment. Tour à tour, ils s'offusquent de ces injustices infondées : « C'est pas juste ! », « Ça m'énerve », « C'est de la triche », « Ça se fait pas », s'exclament-ils.

Dénoncer les injustices actuelles
Avec cette vidéo de deux minutes, l'Observatoire réalise une belle prouesse de sensibilisation qui rappelle les injustices auxquelles doivent faire face de nombreux enfants et adultes, notamment en situation de handicap. Elle dénonce par exemple le fait que « les minorités visibles ne reçoivent que 14% de réponses positives dans leur recherche de logement » et que « 30% des gares françaises seulement sont accessibles au handicap ». Une manière d'affirmer qu'il est désormais grand temps… de redistribuer les cartes.

© Herezie / Observatoire des inégalités


Voir la vidéo Un jeu de société

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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Aimée Le Goff, journaliste Handicap.fr"

https://informations.handicap.fr/art-monopoly-discriminant-24-9814.php

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Marine Le Pen cache son programme sous un déguisement social;fn,

29 Avril 2017, 00:25am

Publié par hugo

Marine Le Pen cache son programme sous un déguisement social
JEUDI, 27 AVRIL, 2017
L'HUMANITÉ
 Photo : Christian Lewig/Rea
Photo : Christian Lewig/Rea
Son passage sur TF1, mardi soir, puis son « coup » d’Amiens, hier, visent à semer le trouble dans une partie de l’électorat de gauche et ouvrier pour rattraper son retard sur son adversaire du second tour. Lire l'article complet


Lisez gratuitement en numérique l'Humanité et l'Humanité Dimanche pendant un mois.

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 J'en profite
La châtelaine de Montretout posant pour des selfies avec des ouvriers de l’usine Whirlpool d’Amiens… Voilà une photographie qui en dit long sur le niveau de la crise politique qui traverse le pays. Sa visite « surprise », hier, sur le parking de l’entreprise, tandis qu’Emmanuel Macron rencontrait au même moment l’intersyndicale dans la chambre de commerce d’Amiens (lire notre reportage ci-contre), montre combien la candidate de l’extrême droite ne lésinera pas sur les moyens pendant cette campagne d’entre deux tours. Étrangement, les déclarations d’amour au Medef de Bernard Monot, économiste du FN, n’ont pas suscité autant d’intérêt de la part des chaînes d’info en continu. « Le FN est l’ami de toutes les entreprises et (je) rappelle que nous sommes de vrais libéraux, partisans sans ambiguïté de l’économie de marché et de la libre entreprise », a-il déclaré sans ambages aux amis de Pierre Gattaz il y a moins d’un mois. La candidate FN aura également omis de soumettre aux salariés de Whirlpool sa proposition de baisse des cotisations patronales, par exemple… « Marine Le Pen n’aborde pas les problèmes de fond : les dividendes des actionnaires de la société Whirlpool ont augmenté de 10 % et le PDG se fait payer 13 millions d’euros par an. Dans son programme, elle ne mentionne pas le mot actionnaire ou dividende, elle ne luttera pas dans l’intérêt des salariés, réagissait hier François Ruffin, interrogé par l’Humanité. Je dis aux salariés qui sont tentés par Le Pen pour montrer leur colère qu’il faut voter pour moi (aux législatives – NDLR). Car, avec mon vote, on va vraiment les faire chier », nous lançait le candidat soutenu par le PCF et la France insoumise. « Revoilà donc la candidate du FN qui nous rejoue la pasionaria sociale », a réagi de son côté Éric Coquerel. Et le coordinateur national du Parti de gauche de rappeler : « N’est-ce pas elle qui traitait les salarié-e-s en grève contre la loi Sarkozy sur les retraites de “gréviculteurs” ? » Lire l'article complet

Maud Vergnol
Chef de la rubrique Politique

http://www.humanite.fr/marine-le-pen-cache-son-programme-sous-un-deguisement-social-635381

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Liberté d'expression. Audrey Pulvar suspendue d'antenne pour une pétition anti-Le Pen,,fn,liberte ,

29 Avril 2017, 00:21am

Publié par hugo

Liberté d'expression. Audrey Pulvar suspendue d'antenne pour une pétition anti-Le Pen
LORENZO CLÉMENT AVEC AFP
JEUDI, 27 AVRIL, 2017
HUMANITE.FR
 
Nous avions rencontré la journaliste Audrey Pulvar pour son livre « Libres comme elles ». La chaîne d'info CNews (groupe Canal+) a décidé de suspendre d'antenne Audrey Pulvar pour avoir signé une pétition féministe contre Marine Le Pen et pour Emmanuel Macron, a annoncé une porte-parole de la chaîne, confirmant une information du Parisien.

Lisez gratuitement en numérique l'Humanité et l'Humanité Dimanche pendant un mois.

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 J'en profite
"Audrey Pulvar suspendue par CNews pour une signature contre le FN ??? Décidément la République a perdu du terrain", a twitté jeudi matin la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem. "Audrey Pulvar, suspendue sur injonction du FN pour avoir choisi la République et les droits des femmes contre l'ext.droite. Soutien et amitié" a twitté Laurence Rossignol, la ministre de la Famille, de l'Enfance et des Droits des femmes, instigatrice de cette pétition intitulée "Féministes, nous ne voulons pas du Front National. Nous votons Emmanuel Macron".

La signature de la journaliste a été critiquée par Florian Philippot, vice-président du Front national, qui dans un tweet mercredi a déclaré : "Pétition contre MLP signée par Audrey Pulvar, qui anime des émissions politiques sur @cnews. Ça pose un vrai problème d'impartialité".
La présentatrice, qui anime le dimanche sur CNews "Le Grand Rendez-vous" et l'émission politique "Le grand journal de la présidentielle", sera suspendue d'antenne jusqu'à la fin de la campagne le 7 mai, a précisé la porte-parole.
Cette décision a été prise au nom de la "déontologie" et de "la nécessité d'un devoir de réserve" des journalistes qui ne doivent "pas préciser pour qui ils votent", a fait valoir CNews.
 
Le secrétaire d'État aux Affaires européennes Harlem Désir a lui posté : "A.Pulvar sanctionnée pour avoir signé contre le FN! Quelle régression. Il y a 15 ans tous les démocrates étaient rassemblés pour la République". "Tribune salutaire et soutien à Audrey Pulvar", a également commenté l'eurodéputé Yannick Jadot. SOS Racisme a dénoncé sur le réseau social "la suspension d'Audrey Pulvar +au nom d'une prétendue neutralité+".
Selon le texte de la pétition, "l'élection de Marine Le Pen à la présidentielle serait une défaite pour les femmes". Il est notamment reproché à Marine Le Pen "l'avortement qualifié de confort, la stigmatisation des femmes étrangères" ou "l'instrumentalisation raciste du combat contre l'oppression religieuse".
La pétition est signée par une cinquantaine de personnalités, dont Zabou Breitman, Julie Gayet, Pascale Breugnot, Bruno Solo, le rabbin Delphine Horvilleur ou encore Agnès Jaoui.

http://www.humanite.fr/liberte-dexpression-audrey-pulvar-suspendue-dantenne-pour-une-petition-anti-le-pen-635390#comments

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Non, nous ne voterons pas pour Marine Le Pen,femmes,politiques,ivg,sante

29 Avril 2017, 00:08am

Publié par hugo

Non, nous ne voterons pas pour Marine Le Pen Publié le 28 avril 2017 à 14h58 Non, nous ne voterons pas pour Marine Le Pen
© Abaca
Qu'est-ce qu'on aurait aimé l'écrire, cet édito... Un édito qui aurait claironné : « Aux urnes, citoyennes ! Dimanche 7 mai, peut-être, et pour la première fois dans l'histoire, une femme va diriger la France. Une femme qui n'est ni la veuve ni la mère d'un roi, une femme démocratiquement élue, par des dizaines de millions de gens, qui se fichent bien de son sexe, qui ne voient en elle qu'un projet, un élan. » Si vous saviez combien nous en voulons à la candidate en lice pour le second tour de nous voler cette joie, cet espoir !

Car non, nous ne voterons pas pour Marine Le Pen. Lorsqu'elle se présente comme « la candidate des femmes », nous ne sommes pas dupes de l'arnaque. Eurodéputée depuis 2004, elle n'a voté que pour 4 des 43 textes visant à améliorer la condition féminine, s'est abstenue ou était absente 21 fois et a voté contre à 17 reprises. Dans son programme présidentiel, les trois lignes qui parlent des droits des femmes n'évoquent que le danger islamiste, un prétexte, une fois de plus, pour stigmatiser toujours les mêmes, créer la confusion entre croyants paisibles et intégristes, répandre sciemment un sale parfum de racisme. Fréquentable, Marine Le Pen ? À d'autres ! Est-il utile de rappeler son non-dérapage assumé « La France n'est pas responsable du Vél d'Hiv » ? Il n'y a pas un mot sur le droit à l'avortement dans son projet, mais elle a déjà annoncé vouloir supprimer le délit d'entrave numérique à l'IVG voté en février dernier, ce qui équivaut à autoriser une propagande sournoise contre le droit des femmes à disposer de leur corps. De tout temps rétif à la parité en politique, son parti n'a pas varié d'un iota : le projet de 2017 affirme vouloir « rétablir (...) la méritocratie en refusant le principe de discrimination positive ». Championne des femmes, Marine, vraiment ?

De tout cela, nous n'avons même pas pu débattre avec la candidate - François Fillon et elle sont les seuls à avoir refusé de rencontrer les journalistes de ELLE... Étrange tout de même, de la part d'une « quasi-féministe » auto-revendiquée (dans son autobiographie, « À contre flots »). Nous revient en mémoire la phrase célèbre d'une féministe - pas quasi, elle -, Françoise Giroud : « Je croirai à l'égalité des sexes le jour où l'on nommera une femme incompétente à un poste de pouvoir. » Aujourd'hui, on pourrait reformuler : « Je croirai à l'égalité des sexes le jour où l'on élira une femme dangereuse à la magistrature suprême. » On y est. Enfin, on risque d'y être dans dix jours. Parlez d'une victoire. Face à la menace d'une France Bleu marine, les électrices n'ont le choix que d'être blanches de peur ou rouges de colère. Et de voter pour un homme, donc. Sans état d'âme.

http://www.elle.fr/Societe/Edito/Non-nous-ne-voterons-pas-pour-Marine-Le-Pen-3474467

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"Quand la société va mal, c'est forcément la faute des femmes",femmes,societe,

28 Avril 2017, 23:58pm

Publié par hugo

"Quand la société va mal, c'est forcément la faute des femmes"
Article mis à jour le 26/04/17 13:12
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Dans "A mon âge je me cache encore pour fumer", au cinéma le 26 avril, la réalisatrice Rayhana fait suer les femmes au hammam pour mieux parler de leur oppression. Entretien éclairant.

 "Quand la société va mal, c'est forcément la faute des femmes"© Les Films du Losange
Dans les vapeurs du hammam, les rires des femmes résonnent plus fort que les coups qui leur sont portés. Huis-clos féministe, A mon âge je me cache encore pour fumer prend place en Algérie, pendant la guerre civile de 1995. Les extrémistes du FIS (Front Islamiste de Salut) imposent la terreur dans les villes entre attentats, intimidations et propagande anti-femmes. Derrière la porte du hammam, voisines et amies se dévoilent et confient leur malheur comme leurs croyances. Il y a les amoureuses, les blessées, les islamistes, les légères, les graves et celles qui doivent se cacher pour ne pas mourir.
Cette pièce de théâtre devenue film sonne incroyablement juste, réaliste. Mise à nu de la condition féminine, ce film signé Rayhana nous en apprend beaucoup sur notre société actuelle. Quand sa créatrice couche son histoire sur papier, elle vient de fuir son pays pour la France, au début des années 2000. "J'ai sorti le texte en un mois. C'est un cri des tripes plus que du cœur", nous a-t-elle confié. Un cri pour lequel tout le monde devrait tendre l'oreille. Entretien.

 

Le Journal des femmes : Vous parvenez à aborder les violences conjugales, la sexualité, les mariages forcés, l'islamisme…. quel était votre objectif au moment de l'écriture de la pièce ?
Rayhana : Je voulais parler de cette sombre période de l'Algérie, mais surtout des femmes. J'ai écrit la pièce après avoir quitté l'Algérie et j'ai constaté que beaucoup de femmes vivaient la même chose en France. Elles étaient violentées par leur homme, complexées par leur corps. J'ai écrit en tant que femme, pas en tant qu'Algérienne. Mon histoire s'ancre pendant les années de plomb parce qu'il fallait prouver qu'en temps de crise politique ou religieuse, les droits des femmes sont sans cesse remis en cause. Nous devons rester vigilantes.

Comment expliquer que les femmes soient toujours les premières victimes ?
Les islamistes disent souvent que la femme, c'est Satan. Si une société va mal, c'est sa faute. C'est comme l'extrême droite qui explique que les immigrés sont le problème de la France. Ou que si les femmes rentraient chez elle pour élever leurs gamins, il y aurait plus de boulot pour les hommes. Pendant les guerres, tout le monde souffre, mais les femmes sont des butins. L'homme est humilié quand on les viole, la nation est bafouée quand on les violente.

Quelle est l'importance du hammam dans votre film ?
La nudité nous incite à être nous-même. Surtout, le hammam est un no man's land, un des rares lieux interdits aux hommes. Beaucoup le fantasment. On pénètre dans le monde de ces femmes pour comprendre comment elles vivent et oublient ce qui se passe dehors. Je voulais montrer ce qui s'y dit pour qu'on arrête d'imaginer que c'est un harem.

Malgré la nudité, vous n'abordez pas réellement le tabou du corps. Pourquoi ?
Justement parce qu'il n'y a pas le regard de l'homme, par qui naissent les complexes. Même pour le tournage, on a pris que des femmes afin que les actrices se sentent bien. Mais j'aborde le sujet de la sexualité. C'est aussi le rapport à son corps.

L'histoire amène une solidarité féminine inattendue. Cette camaraderie est rarement abordée au cinéma alors que les mouvements féministes répètent que la société serait moins machiste si les femmes se soutenaient...
Je suis totalement d'accord. Dans la pièce, les femmes sont solidaires jusqu'au bout. Dans le film, j'ai apporté un changement pour appuyer sur ce qui se passe actuellement dans le monde. J'attaque directement l'idéologie du terrorisme, mais je ne peux pas en dire plus...

C'est un film sur l'oppression des femmes, mais qui fait aussi ressortir leur force et leur sensibilité…
J'ai voulu montrer qu'on ne baisse pas les bras et que la dérision est une manière de survivre à son malheur. Je connais des femmes à l'humour incroyable. Je me souviens d'une connaissance qui venait de se faire tabasser par son mari et qui débarquait chez sa voisine pour nous faire mourir de rire. J'admire cette résistance.

Quelles sont les premières réactions du public ?
Ca me fait plaisir que des Européennes se reconnaissent dans A mon âge je me cache encore pour fumer. Je ne l'ai pas fait pour les arabes. Une militante féministe allemande m'a parlé du courage que j'avais eu de parler des règles sans tabou. On me dit qu'enfin, les corps des femmes sont montrés dans leur normalité, alors qu'on les représente toujours comme des mannequins.

Et des réactions moins positives ?
Je commence à me faire insulter sur les réseaux sociaux et sur Youtube. Des Algériennes me disent "tu ne me représentes pas, tu ne représentes pas ma religion, tu ne représentes rien". Ca me fait beaucoup de peine que ça vienne de femmes,

Avez-vous peur des réactions liées à la sortie du film ?
Oui, surtout que mes parents vivent en Algérie. Mais j'ai aussi envie que le film sorte là-bas. Le théâtre est réservé à une élite et n'est pas aussi populaire que le cinéma. Grâce à l'adaptation, je sais que mon pays pourra le voir un jour.

Il y a eu Much Loved, Mustang et maintenant votre film ou encore Je danserai si je veux qui prend place en Palestine. Peut-on parler d'un réveil du monde arabe sur la condition de la femme ?
On vit tellement de choses terribles en tant que femmes, il faut que ça sorte. Il y en a marre. Les films de femmes restent rares, mais c'est très bien qu'ils se multiplient.

A mon âge je me cache encore pour fumer, de Rayhana. Au cinéma le 26 avril 2017.

http://www.journaldesfemmes.com/societe/combats-de-femmes/1836079-rayana-a-mon-age-je-me-cache-encore-pour-fumer/

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THE WOMANHOOD PROJECT : ÊTRE FEMME, EN MILLE VARIANTES,,femmes,sante,

28 Avril 2017, 23:56pm

Publié par hugo

28 avril 2017

THE WOMANHOOD PROJECT : ÊTRE FEMME, EN MILLE VARIANTES

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par Ouvrir la description de l'auteur    Sophie Marcotte

SOCIÉTÉ
Par des séries de photos et de textes-portraits, Sara Hini et Cassandra Cacheiro explorent les multiples déclinaisons de ce que signifie être femme. De façon intimiste, elles abordent des sujets complexes ou tabous : viol, maladie mentale, menstruations, poids, avortement… Au cœur du propos, la relation des femmes à leur corps et l’acceptation de soi.

Les photos du Womanhood Project laissent transpercer une sobre délicatesse en même temps qu’une force tranquille. Dans leur chambre, sur leur balcon, des femmes dénudées ont été photographiées sans mise en scène, sans prendre la pose. En parallèle à chaque série de photos, un portrait dans lequel la modèle se révèle souvent encore plus par les mots que par l’image. Avec sensibilité et ouverture, elle y raconte une agression qu’elle a subie, les commentaires difficiles qu’elle doit endurer à propos de son corps au genre diffus, ses efforts pour aimer de nouveau son physique après son accouchement.

Dans un monde d’images irréalistes et hyper léchées, où la superficialité prédomine, cette authenticité pure fait un bien fou.

« On était frustrées de toujours voir le même contenu visuel et on voulait pallier ce manque de diversité flagrant », racontent les cofondatrices du Womanhood Project, Sara Hini et Cassandra Cacheiro – la première est directrice artistique, la seconde, photographe. « Plus localement, on avait l’impression qu’à Montréal, on était encore trop frileux concernant des sujets encore tabous entourant le corps de la femme. Avec ce projet, on parle donc ouvertement de viol, de poil, de maladie mentale, de cancer, de poids… Le tout en promouvant la diversité (âge, physique, couleur de peau, style de vie…). »

L’écart par rapport aux diktats de la beauté se révèle ici dans un bourrelet, là dans des seins qui pendent, là encore dans des aisselles velues bien en évidence, et toujours avec respect, dans une perspective de réappropriation et d’acceptation.

Se mettre à nu

Pas évident pour les non-initiées de poser nues, on le comprendra. Mais au-delà de cette mise à nu littérale, il y a aussi celle, métaphorique, qui passe par des révélations dont on devine qu’elles ont été difficiles à coucher sur papier pour les participantes.

« Écrire le texte a sûrement été beaucoup plus demandant pour certaines que prendre part à la séance photo, car beaucoup d’entre elles ont vécu des expériences traumatisantes ou de grands changements. Elles ont décidé de faire partager leur vécu avec des lecteurs inconnus, et même avec des membres de leur entourage immédiat qui n’étaient pas au courant de leur situation. Ça demande énormément de courage. »
Quand on lit ces phrases-chocs d’Alex, 23 ans, on saisit le mal de vivre qui ressurgit parfois malgré les efforts pour s’aimer, et s’accepter : « Je me suis sentie trahie par mon poids et ses formes exagérées. Une féminité imposée qu’aucun miroir ne me permettait de fuir. Ça m’arrive encore de me demander quel genre de personne pourrait bien vouloir de moi. »

Laïma, 28 ans, qui a mis beaucoup de temps à réapprendre à marcher après s’être fait frapper à vélo par un camion, explique comment sa participation au Womanhood Project fait partie d’un processus de réappropriation de son corps : « J’ai voulu dévoiler mon corps-combat parce que c’est le mien et que j’apprivoise sa complexité, sa force et sa fragilité. Au-delà des drames qui laissent des marques, des tragédies qui font mal, des larmes qui coulent longtemps, mon corps EST, tout simplement. Et le voilà. »

Sans filtre

En plus de promouvoir la diversité et de favoriser un processus de libération, les deux filles derrière le Womanhood Project souhaitent montrer les choses comme elles le sont vraiment. Les menstruations, par exemple, font l’objet d’une série de photos, où on voit notamment une jeune femme agenouillée dans la baignoire, déversant le contenu de sa coupe menstruelle. L’objectif étant de briser les tabous autour de ce phénomène pourtant naturel qui est encore vécu dans le secret, voire de façon honteuse.

« On espère normaliser des choses qu’on ne voit pas d’habitude sur Internet ou dans des séances photo : le poil, le sang menstruel, les vergetures, expliquent les cofondatrices. Être femme en 2017 est tellement plus complexe qu’on pense, mais aussi extrêmement magnifique. Pour s’en rendre compte, il faut être capable d’en discuter ouvertement, sans idées préconçues. »
On les remercie de contribuer à cette noble cause.

En complément d’info

Pour voir les photos et lire les portraits du Womanhood Project, c’est par ici.
Pour soumettre un projet en vue de la deuxième édition : info@ayemag.com

https://www.gazettedesfemmes.ca/13804/the-womanhood-project-etre-femme-en-mille-variantes/

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Pinçon-Charlot : « Emmanuel Macron est un extraordinaire porte-parole de l’oligarchie et de la pensée unique »,,politiques,

28 Avril 2017, 21:53pm

Publié par hugo

Pinçon-Charlot : « Emmanuel Macron est un extraordinaire porte-parole de l’oligarchie et de la pensée unique »

PAR AGNÈS ROUSSEAUX 21 AVRIL 2017


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Pourquoi certains électeurs vont-ils voter pour un candidat qui ne leur ressemble pas et qui ne semble même pas défendre leurs intérêts ? Pourquoi acceptons-nous ce fossé qui s’élargit chaque jour davantage entre une classe dominante et les autres ? Comment l’argent est-il devenu une arme de destruction massive aux mains d’une oligarchie ? C’est à ces questions que tentent de répondre les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, dans leur ouvrage Les prédateurs au pouvoir, dans un style clair et corrosif. Pour eux, Marine Le Pen, François Fillon ou Emmanuel Macron ne sont que différents visages de cette oligarchie prédatrice qui a fait main basse sur notre avenir. Rencontre.

Basta ! : Face à l’augmentation des inégalités, à l’intolérable situation dans laquelle se trouvent une partie de la population qui subit le chômage, pourquoi la question du partage des richesses n’est-elle pas plus centrale dans cette campagne ?

Monique Pinçon-Charlot : Il est difficile aujourd’hui de parler des inégalités abyssales, dont la concentration se fait pourtant à une vitesse complètement folle. En 2010, 388 multimilliardaires possèdent la moitié des richesses de l’humanité. En 2016, cette richesse est concentrée entre les mains de seulement 8 super riches ! Mais cela reste tabou car ces richesses ne sont pas le résultat de mérites, de réalisations favorables à l’humanité, mais de spéculations, de prédations sur les ressources naturelles, dans tous les domaines d’activité économique et sociale. Elles sont destructrices pour la planète et pour l’humain, mais sont passées sous silence. Une partie du problème vient du fait que ce sont des patrons du CAC40 qui sont massivement propriétaires des grands médias, qui relaient volontiers la « voix de leur maître » (lire notre enquête « Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française »).

Dans ces conditions, comment des responsables politiques qui ne s’attaquent pas aux causes de ces inégalités arrivent-ils à nous faire croire qu’ils œuvrent pour le bien de tous ?

M. P.-C. : On ressent un désarroi très profond chez les Français avec cette élection présidentielle : ils ne comprennent plus rien ! Ils sentent qu’il y a quelque chose de vicié, de pervers, de cynique dans cette situation, qu’ils sont lobotomisés par les médias, qu’ils n’ont pas les moyens de penser car ils sont dans un brouillard sémantique, idéologique, linguistique. Ils sont en quelque sorte tétanisés, sidérés. Et la classe politique est dans une bulle. On nous dit que le système est démocratique, mais quand on voit comment un ouvrier comme Philippe Poutou est traité... Il n’y a pas d’ouvriers à l’Assemblée nationale, alors qu’ouvriers et employés représentent aujourd’hui encore 52% de la population active ! Un tel décalage entre réalité des classes moyennes et populaires et ce qui se passe au Parlement est problématique.

Comment est-ce possible que des responsables politiques ne voient pas où est le problème, à acheter des costumes de luxe, à se faire payer des cadeaux par des « amis » ?

M. P.-C. : C’est plus grave que cela. Il y a un processus qui se construit dès la naissance, de recherche d’entre-soi, d’être avec son semblable. C’est aussi un processus d’évitement et de ségrégation du non-semblable. Petit à petit, cela construit le dominant comme s’il venait d’une autre planète, comme s’il était d’une autre « race »… Comme pour la noblesse, avec son prétendu « sang bleu » : la différence était marquée dans la définition même du corps. Et dans la déshumanisation de l’autre, du dissemblable. L’autre, ils s’en fichent… du moment qu’il continue à voter pour eux.

Mais comment expliquer que François Fillon ait encore autant de supporters ?

M. P.-C. : C’est une question centrale. Pourquoi est-il à un niveau encore si haut dans les sondages malgré la gravité de ce qui lui est reproché ? Les 30 années que nous avons passées à travailler sur l’oligarchie nous ont permis de nous mettre dans leurs têtes – celles de François Fillon et des proches qui le soutiennent, celles des super riches. Ils se sont construits avec un sentiment d’appartenir à une classe sociale, une classe hétérogène évidemment mais suffisamment solidaire pour capter tous les pouvoirs. Ils sont entre eux en permanence : cela permet la construction d’un sentiment d’impunité collective et d’immunité psychologique. Chaque individu se construit une non-culpabilité, une « non mauvaise conscience ». Ce sont des gens « à part », qui estiment qu’ils ne peuvent pas être punis sur le plan pénal, en matière de fraude fiscale ou de corruption. Ils considèrent que les institutions doivent les protéger. Cette classe a une fonction : défendre les intérêts de la classe. Ils ne peuvent pas penser en termes moraux, de culpabilité, cela ne les habite pas. La culpabilité, ça, c’est pour nous ! Eux, ils font leur job de prédation. C’est plus fort que de la corruption, que du vol : on bouffe les autres.

Michel Pinçon : Ce sont des gens aimables, propres sur eux, qui présentent bien, mais ont souvent des casseroles. La sous-évaluation des biens pour les impôts ou l’évasion fiscale, cela va de soi ! Ils estiment qu’ils ont suffisamment travaillé, ils ont hérité de leur parents, ils ont fait fructifier, on ne va pas venir le leur prendre... Il y a une logique dynastique dans cette accumulation. Le fait de transmettre aux enfants, de continuer la dynastie (ou de la fonder). Ils font venir les enfants l’été pour les former dans l’entreprise familiale.

M. P.-C. : Un peu comme dans l’affaire Fillon…

M. P. : Malgré les conflits entre eux, cette classe bourgeoise est solidaire sur le fond. L’analyse en terme de classe sociale, ce n’est pas une foutaise, un truc d’autrefois. Il y a une classe bourgeoise qui existe par son niveau de richesses, la propriété des moyens de production, matérielle, mais aussi par la conscience qu’elle a d’elle-même. Et par le fait de veiller au grain pour que ça dure.

On peut comprendre pourquoi ceux-ci votent pour François Fillon. Mais pourquoi les classes populaires votent-elles pour des responsables qui ne leur ressemblent pas ? Dont les intérêts semblent contradictoires avec les intérêts de la classe populaire, comme pour Donald Trump ?

M. P. : Cela n’a pas été toujours le cas. Dans la période après guerre, le Parti communiste représentait une force sociale considérable. Il y avait notamment chez les ouvriers une conscience de l’existence de classes, de leur appartenance à une classe qui ne possède pas les moyens de production. La chute de l’URSS a été vécue comme l’échec des espoirs de fonder une société qui fonctionne autrement. Avec la destruction de la conscience de classes, l’expression politique peut aller vers des choix non conformes aux intérêts des classes populaires.

M. P.-C. : Quand Ernest-Antoine Seillière a pris les rênes du Medef [de 1998 à 2005, ndlr], il a procédé à une « refondation sociale », c’est-à-dire une inversion de la théorie marxiste de la lutte des classes : les riches sont devenus des « créateurs de richesses ». Et les ouvriers, qui sont les créateurs de richesses et de plus-value selon la théorie marxiste, sont devenus des « charges » et des variables d’ajustement. C’est un processus de déshumanisation très fort. Les ouvriers qui votent pour le Front national sont des gens perdus, qui ne comprennent pas ce qui leur est arrivé. Ils votent d’ailleurs pour Le Pen en disant : « On va peut-être se faire avoir, mais on aura tout essayé ». Et ils ne vont pas être déçus ! Car Le Pen, c’est la dernière alternance de l’oligarchie.

Le Front national a un discours virulent contre les « élites » françaises. Il participe selon vous de cette oligarchie qu’il dénonce ?

M. P.-C. : Le Front national, c’est une dynastie familiale. Une dynastie des beaux quartiers, avec de l’argent, des biens immobiliers, une famille assujettie à l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Une dynastie avec un rapport très décomplexé à l’argent public et qui traine ses casseroles : sous-déclaration des biens au fisc, emplois fictifs, surfacturation des frais de campagnes pour prendre du fric à l’État. On est bien dans le registre de l’oligarchie, de la délinquance en col blanc. C’est une dynastie familiale devenue parti politique, avec trois générations, un phénomène de népotisme assez unique en France. Autre élément, dont parle peu la presse, la forte présence d’anciennes familles de la noblesse parmi les hauts dirigeants du FN.

Marine Le Pen a un discours très critique envers l’oligarchie européenne, mais elle contribue à préserver l’opacité de sa bureaucratie ! Les gens ignorent tout des votes de Marine Le Pen : sur la question de l’évasion fiscale, elle s’est opposée à la création d’une commission d’enquête sur les Panama Papers. Deux de ses proches, Frédéric Châtillon et Nicolas Crochet, sont épinglés comme possédant des comptes offshore, selon les Panama Papers. Les eurodéputés du FN ont aussi voté pour le secret des affaires. Mais Marine Le Pen feint toujours de se bagarrer contre l’opacité de la bureaucratie européenne... C’est une imposture (lire notre enquête « Au Parlement européen, les votes méprisants du FN et de Marine Le Pen à l’égard des travailleurs »)

Pourquoi ces éléments sont peu relevés par les médias ?

M. P.-C. : Parce que les médias ne font pas leur travail. Depuis trente ans, la classe oligarchique a ouvert un boulevard au Front national. Celui-ci a pour stratégie de casser la gauche radicale, de la détourner, de prendre sa parole, son programme, ses électeurs. Résultat : les gens ne comprennent plus rien.

Comment situez-vous Emmanuel Macron ? Vous dites qu’il a réussi un tour de passe-passe pour parvenir à faire croire qu’il n’est pas membre de cette oligarchie, malgré sa « parenthèse Rothschild » et ses liens avec le monde de la finance ?

M. P.-C. : Emmanuel Macron, il est parfait. C’est l’oligarque parfait. Qui convient parfaitement aux familles sur lesquelles nous avons mené nos études sociologiques. Il n’est « ni de droite ni de gauche »...

M. P. : … Donc « ni de gauche ni de gauche » !

M. P.-C. : Voilà… Il représente la pensée unique. Nous sommes dans un monde orwellien, mais il n’y a plus besoin de parti unique : nous avons la pensée unique ! Emmanuel Macron en est un porte-parole absolument extraordinaire. Il connaît des gens dans tous les recoins de l’oligarchie. Il se fait financer par des banquiers anglo-saxons, américains, dont il refuse de donner les noms. Il veut supprimer l’ISF et affirme que c’est une mesure de gauche... Quand on analyse ses discours, on se rend compte que c’est un vide absolument abyssal. C’est pour nous la caricature du conformisme qui se transforme en une espèce de « progressisme radieux » et fallacieux.

M. P. : Il peut faire illusion. L’illusion de la capacité, de l’expérience. Il apparaît comme un changement serein. Mais il propose une régression sociale sans précédent.

D’où vient son succès ? De l’attrait du « neuf » ?

M. P.-C. : C’est plus grave que cela. Il peut être le levier pour l’oligarchie mondialisée, celle qui se cache derrière l’idée de mondialisation pour mieux faire passer la marchandisation généralisée de la planète. Macron serait du bon côté du manche. Et un élément décisif. Nous sommes passés à une étape de plus vers un totalitarisme qui ne dit pas son nom. Nicolas Sarkozy et François Hollande n’ont pas tenu leurs promesses : les responsables politiques mentent. Mais là, avec Macron, on est passé au foutage de gueule : « Je ne prends même pas la peine de faire un programme parce que de toute façon je ne le tiendrai pas ». Cela montre à quel point on méprise le peuple. C’est une violence de plus à l’égard des classes populaires et moyennes.

Vous affirmez dans votre ouvrage que « les prédateurs au pouvoir ont fait main basse sur notre avenir ». Quelles sont leurs motivations ? Qu’est-ce qui pousse les plus riches à ces comportements de prédation ?

M. P.-C. : Il ne s’agit pas d’accumuler pour accumuler. L’argent est devenu une arme pour asservir les peuples. En ne payant plus d’impôts, ils construisent le déficit et la dette – qui n’a pas vocation à être remboursée : c’est une construction sociale, comme le « trou de la sécurité sociale ». Ils spéculent sur le réchauffement climatique et accélèrent la marchandisation de la planète. On spécule même sur le travail social, comme l’accompagnement des sans-abri, qui devient un nouveau marché financier, avec la création des « contrats à impact social ». C’est une destruction de tout ce qui peut ressembler à de la solidarité sociale, par ces oligarques, par le système capitaliste.

La seule raison de vivre des nantis est « l’enrichissement, les pouvoirs qui lui sont liés et l’euphorie de vies hors du commun », écrivez-vous…

M. P. : Un des gains importants est la création d’une dynastie. C’est quelque chose qui a des effets un peu magiques. Cela donne une immortalité symbolique. Vous avez des rues de Paris qui porte votre nom de famille...

M. P.-C. : La reproduction des privilèges passe par les familles, par la transmission au sein de la confrérie des grandes familles. On a fait la Révolution il y a plus de deux siècles, mais ce sont encore des grandes familles qui tiennent les rênes de presque tous les secteurs d’activité. La bourgeoisie a singé la noblesse après la Révolution et a inscrit les privilèges et richesses dans le temps long de la dynastie.

La situation peut-elle s’améliorer ?

M. P.-C. : On nous dit que la richesse des plus riches bénéficie à tous. Mais cette « théorie du ruissellement » fait partie de la guerre idéologique ! Le fossé s’élargit chaque jour davantage entre la classe dominante et les autres classes. L’ascenseur social n’existe plus. Il y a un antagonisme irréductible, qui appelle à un changement radical, à une révolution. Il faut que les titres de propriété leur soient enlevés ! Et que ceux qui travaillent dans les entreprises prennent les rênes et les responsabilités.

M. P. : La situation est pire qu’avant car il n’y a plus d’unité populaire en face du pouvoir de l’argent. Si Emmanuel Macron est élu, cela risque de s’aggraver encore, car c’est un faux-semblant. Il est perçu comme le Messie…

M. P.-C. : … alors que c’est le baiser du diable. Et que cette violence de classe atteint les gens dans leur être profond. Nous ne sommes pas du tout dans le « tous pourris ». Ce que nous disons, c’est qu’il faut prendre le problème dans sa globalité, puisque tout est lié : évasion fiscale, réchauffement climatique... Nous voulons mettre en lumière le fonctionnement d’une classe sociale, propriétaire des moyens de production et prédatrice du travail d’autrui. Car c’est vraiment une guerre de classes que mènent les plus riches contre les peuples.

Propos recueillis par Agnès Rousseaux

Lire aussi : Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps »

A lire : Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, Les prédateurs au pouvoir. Main basse sur notre avenir, Textuel, 2017, 64 pages.

https://www.bastamag.net/Pincon-Charlot-Emmanuel-Macron-est-un-extraordinaire-porte-parole-de-l

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