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Trump, Poutine, Erdogan, Le Pen : « C’est le nationalisme pour les pauvres et le libéralisme pour les riches »,politiques,economie,fn,

28 Avril 2017, 21:51pm

Publié par hugo

NATIONAL-LIBÉRALISME

Trump, Poutine, Erdogan, Le Pen : « C’est le nationalisme pour les pauvres et le libéralisme pour les riches »

PAR MAXIME COMBES 20 AVRIL 2017


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S’adapter à la mondialisation, ou accepter le repli identitaire des Trump, Wilders et Le Pen ? Nombreux sont ceux qui réduisent le champ des possibles à ces deux seules options, convoquant le Brexit ou l’élection du président américain pour justifier le vote utile et disqualifier celles et ceux qui sont en recherche d’une alternative. Dans un essai décapant, le politologue Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’étude des État-nations, montre au contraire comment la globalisation et le repli national-identitaire, loin d’être antagoniques, fonctionnent ensemble, enfermant nos sociétés dans une impasse, dont il est urgent de sortir par la construction d’« un nouvel universalisme politique ».

Basta !  : Dans votre ouvrage intitulé L’impasse national-libérale. Globalisation et repli identitaire, vous utilisez une notion originale pour décrire le monde actuel et ses évolutions tragiques : le « national-libéralisme ». Pourriez-vous nous expliquer de quoi il s’agit ? 

Jean-François Bayart : Il s’agit d’abord d’un concept qui permet de nous départir de l’illusion, omniprésente dans le discours politique et médiatique, selon laquelle il y aurait un jeu à somme nulle entre la globalisation des marchés d’une part et, de l’autre, l’État-nation et les identités. Les identitarismes, les souverainismes seraient une forme de résistance à la globalisation. Erreur funeste, car ils en sont une fonction, une pleine composante. Depuis deux siècles, la globalisation repose sur la mondialisation économique et financière, sur l’universalisation de l’État-nation et sur les idéologies de repli identitaire. C’est cette synergie, cette combinaison entre ces trois éléments, que désigne le concept de national-libéralisme, que j’utilise comme un idéal-type, c’est-à-dire comme un modèle qui n’existe pas à l’état « pur » dans la réalité, mais qui sert à mieux la comprendre.

Quels sont les chefs d’État, les pays, qui s’en rapprochent le plus ?

On entre là dans un usage politique, voire polémique, de la notion de national-libéralisme, pour prendre part au débat public. J’ai ainsi pu dire que le national-libéralisme, c’est le nationalisme pour les pauvres, et le libéralisme pour les riches. On jette en pâture le nationalisme, l’identité, aux pauvres. Et les riches jouissent du libéralisme économique et financier. Sarkozy, Fillon, Poutine, Cameron, May, Erdogan, mais aussi Ahmadinejad en Iran, correspondent bien à ce profil. Angela Merkel moins, évidemment. L’essentiel est de voir que les uns et les autres jouent à la fois la partition du national et du libéral, et qu’il n’y a aucune contradiction politique ou historique entre ces termes. Le triomphe de l’idéologie néolibérale du marché, depuis les années 1980, a dépolitisé le débat, au centre de l’échiquier, autour du consensus mou de la nécessaire « réforme » de l’économie. Malheureusement, ce sont les identitaristes de tout poil qui l’ont repolitisé à leur manière.

Cette grille de lecture peut donner l’impression d’avoir été forgée pour décrire le positionnement de Donald Trump...

Bien sûr, Trump est très proche de l’idéal-type. Il en incarne parfaitement l’ambiguïté, prônant le protectionnisme mais nommant un ancien banquier de Goldman Sachs secrétaire au Trésor. Il fonctionne selon le principe de la chauve-souris, arborant un corps de mammifère national à l’endroit des pauvres et exhibant des ailes libérales pour les riches. Il stigmatise la corruption de l’establishment, mais il en fait partie et pratique le népotisme. Néanmoins, Donald Trump a sa particularité par rapport à ses congénères national-libéraux. Il gouverne comme Ubu : imprudent, impudent et incompétent.

Que signifie son élection ?

L’accession de Donald Trump à la Maison-Blanche est d’abord une réponse réactionnaire et moderne à l’Amérique des Civil Rights, du care (la bienveillance envers autrui, ndlr) et de l’ouverture au monde. Elle s’inscrit aussi dans une certaine tradition de l’histoire politique américaine, mâtinée de populisme, de démagogie, de violence, de suspicion à l’encontre des immigrés, de nationalisme, d’isolationnisme. Cet « America First ! », ce n’est pas totalement nouveau : la « tradition » américaine a des précédents. Déjà, la fin du XIXe siècle se ferma brutalement à l’immigration, contribuant à la déstabilisation économique de l’Europe, grande exportatrice de main-d’œuvre, et à l’enclenchement de la Première Guerre mondiale  

La mondialisation n’est donc pas simplement la victoire du marché sur l’Etat ?

Non, en effet. D’abord, la mondialisation des marchés est très différenciée. Poussée dans le domaine financier, elle compose avec des formes indirectes de protectionnisme dans le marché des biens industriels et agricoles. Une grosse part du commerce international est d’ailleurs un commerce intra-firmes. En outre, il n’y a pas de mondialisation du marché du travail, loin s’en faut, du fait du prohibitionnisme migratoire, de plus en plus coercitif. La globalisation repose sur une disjonction entre la mondialisation des marchés des capitaux et des biens, et le cloisonnement national du marché international du travail. Un autre pilier du capitalisme est loin d’être mondialisé : le droit de la propriété qui, même à l’échelle du Marché unique européen, est loin d’être unique.

Vous décrivez une mondialisation d’une certaine façon inachevée. Mais quel est le rôle de l’État ?

Comme l’avait répété Braudel après Marx et Polanyi, le capitalisme fait système avec l’État. La Yougoslavie, l’URSS, quand elles éclatent et se convertissent au capitalisme, ne se dissolvent pas dans le marché. Elles donnent naissance à un système régional d’États-nations dont le nationalisme outrancier est la marque sanglante de fabrique. D’autre part, la globalisation va de pair avec la bureaucratisation du monde, sa mise en normes juridiques, réglementaires, techniques, comptables. Jamais les États n’ont eu autant de prérogatives coercitives et policières qu’aujourd’hui, n’en déplaise à la logorrhée souverainiste. La libéralisation des marchés financiers s’est accompagnée du renforcement de son contrôle par les États, sous couvert de guerre contre le terrorisme.

La globalisation ne serait donc pas ce qui concourt à la paix dans le monde, comme l’affirment ses promoteurs ?

Francis Fukuyama nous avait gravement annoncé la « fin de l’Histoire » au début des années 1990. On a vu la suite : le génocide des Tutsi au Rwanda, la guerre civile en Yougoslavie, le djihadisme, l’instrumentalisation des nationalismes ou des irrédentismes ethniques par la Russie dans le Caucase et en Ukraine, des politiques publiques anti-migratoires qui causent des milliers de morts en Méditerranée et à la frontière entre le Mexique et les États-Unis… Tous ces conflits reposent sur l’activation de consciences particularistes qui ont été construites par des intellectuels identitaristes et des hommes politiques, et appropriées par des segments plus ou moins larges des populations, dans le cadre de ce fameux moment national-libéral, dont nous ne sommes pas sortis depuis le milieu du 19e siècle.

Sur quels ressorts s’appuient ces replis identitaires ?

Les fondamentalismes identitaires, qui procèdent par invention de la tradition, fonctionnent par inimitiés complémentaires. Les haines se nourrissent mutuellement : Tutsi contre Hutu, sunnites contre chiites, musulmans contre chrétiens, etc. L’exemple de l’alimentation halal est limpide. Tradition inventée par l’agro-industrie contemporaine, portée par les diplomaties de quelques États-nations musulmans rivaux (l’Arabie saoudite, l’Iran, la Malaisie, la Turquie, le Maroc, l’Algérie), garantie et promue par des agences privées de certification dans le contexte néo-libéral et avec la participation active de la Commission européenne, le halal est devenu en France un enjeu polémique et un vecteur de double communautarisation des fondamentalistes musulmans et des fondamentalistes laïcards, qui déchire le tissu social républicain.

Les traditions, les appartenances culturelles, les terroirs ne sont-ils que des expressions de ce national-libéralisme ? Ou bien peut-on les envisager de manière émancipatrice ?

C’est un débat que j’ai avec certains collègues qui refusent de laisser aux identitaristes la notion d’identité. Je suis plus sceptique sur ses possibilités de recyclage universaliste, dans la mesure où les mots ne sont pas biodégradables et où le terme renvoie désormais à des discours et des politiques très connotés. Mieux vaut en tout cas parler d’identification que d’identité, en soulignant qu’aucune identification n’est exclusive d’autres sentiments d’appartenance. On peut être simultanément Français, Breton et Togolais, comme l’a démontré un ministre de François Mitterrand, Kofi Yamgnane, et aussi musulman ou chrétien, ouvrier ou patron, etc. Une conception universaliste de l’identification est théoriquement possible. Politiquement, c’est une autre histoire car les national-libéraux raisonnent par assignation identitaire, et identités à somme nulle : tu es musulman d’origine algérienne, tu ne peux pas être Français – ou alors tu dois t’assimiler, et le démontrer en mangeant du porc, en buvant de l’alcool, en te rasant ou en te dévoilant.

Ce que vous appeler un « kit identitaire ethno-confessionnel » serait donc l’horizon indépassable du national-libéralisme ?

Oui, car la triangulation globale dont procède le national-libéralisme correspond à la généralisation du culturalisme – la croyance selon laquelle les cultures existent comme des essences atemporelles et cohérentes, et expliquent la marche du monde – en tant qu’idéologie dominante. Or, qui sème le culturalisme récolte la tempête identitaire. Il faut aussi bien voir que l’émergence du national-libéralisme correspond au passage d’un monde d’empires, qui gouvernaient par administration indirecte de la différence, à l’image de l’Empire ottoman ou de l’Empire des Habsbourg, et même, d’une certaine manière, des empires coloniaux européens, à un système d’États-nations qui véhiculent une administration directe de l’unification culturelle et une définition ethno-confessionnelle de la citoyenneté. Le génocide des Arméniens en 1915, les échanges de populations au lendemain des deux guerres mondiales, la Shoah, les guerres civiles de purification ethnique ont été les étapes sanglantes de ce cheminement, qui n’est pas achevé. Daech s’inscrit dans cette lignée.

Et Donald Trump ?

Pareillement. Il imagine l’Amérique originelle de ses rêves et de ceux de ses électeurs – ou des cauchemars de beaucoup d’autres américains. L’Amérique de sa jeunesse, blanche, heureuse et triomphante, était aussi l’Amérique des mâles blancs dominants, de la ségrégation raciale et du maccarthysme. Le vote en faveur de Donald Trump a été, autant qu’une protestation des régions désindustrialisées, le rejet du premier président nègre élu aux États-Unis. Dans sa brutalité, le Muslim ban signifie le retour fondamentaliste à une définition ethno-confessionnelle de la citoyenneté américaine. Les vrais américains sont les Wasp (Wasp est l’acronyme de « White anglo-saxon protestants », ndlr), les protestants anglo-saxons et blancs. Pour être acceptés, les Latinos catholiques sont sommés de se convertir au protestantisme évangélique, conformément aux recommandations du penseur conservateur Samuel Huntington.

Au lendemain du 13 novembre 2015, que vous présentiez comme « un retour du boomerang » vous annonciez que, sans changement profond, « notre prochain président de la République serait un Viktor Orban, peu importe qu’il soit de droite ou de gauche, pourvu qu’il nous rétracte identitairement ». Est-ce possible au pays des Lumières ?

Bien sûr, nous l’avons déjà prouvé. Ne serait-ce qu’en 1940. Renonçons à cette arrogance de la Grande nation et de sa mission civilisatrice. Mais pour autant ne sombrons pas dans le masochisme national. Nous n’avons pas non plus à rougir de la conception française des droits de l’Homme, née d’une histoire singulière – comme le sont toutes les histoires – dont l’idée laïque, définie par la loi de 1905, est l’un des fleurons. Le problème, c’est que les salafistes de la laïcité tournent le dos à cette dernière, sous prétexte d’y revenir. La loi de 1905 était une loi libérale et émancipatrice, la conception « intransigeante » de la laïcité dont se réclament les Valls et autres national-libéraux est un retour à une religion nationale, avec sa définition ethno-confessionnelle de la citoyenneté, mobilisant « les racines judéo-chrétiennes de l’Europe ».

A ceci près que l’Europe a tué ses juifs pendant la Seconde guerre mondiale. Il n’y a pas de démonstration plus claire de l’obscénité national-libérale que cette instrumentalisation des juifs, que l’on a exterminés hier, pour s’en réclamer aujourd’hui afin de discriminer les musulmans. Pourquoi la France ferait-elle exception dans un monde qui se donne à Trump, au Brexit, à Poutine, à Erdogan, à Orban ? Même les Pays-Bas se sentent pousser une corne de rhinocéros. Les Lumières, la liberté ne relèvent pas de la prédestination nationale, mais d’un combat politique de tous les jours. Ne nous cachons pas qu’il est en passe d’être perdu en France.

Peut-on tracer un autre horizon ? Lors de l’élection présidentielle ?

On voit bien que tous les candidats qui tiennent la corde sont des national-libéraux, même si parmi eux certains ont mordu la poussière lors des primaires : Valls et, à tout seigneur tout honneur, Nicolas Sarkozy. Le Pen, n’en parlons pas. Fillon, ou ce qu’il en reste, c’est le national-libéralisme en tweed, mais furieusement ethno-confessionnel. Il a comme ultime soutien la Manif pour tous, tout en étant thatchérien sur le plan économique. Emmanuel Macron est le cas le plus intéressant : ultra-libéral, ancien banquier d’affaires, l’Uber de la politique n’en est pas moins allé faire ses dévotions à la Pucelle Jeanne – la même que celle du Front national – et au Puy-du-Fou auprès de Philippe de Villiers, acquéreur à prix d’or, par souscription, d’une pseudo-relique de ladite Jeanne. Nous sommes en plein roman national fantastique.

Les deux seuls qui, sans pour autant rompre avec le national-libéralisme faute d’en comprendre la logique, ont essayé d’introduire un peu de bon sens dans ce délire identitaire, Juppé et Hamon, se sont faits respectivement traités d’Ali et de Bidal par leur propre camp, confortant le dicton selon lequel, avec de tels amis, on n’a plus besoin d’ennemis. La condition sine qua non de cette rupture avec le national-libéralisme serait de prendre acte de cette logique triangulaire de la globalisation et de proposer un nouveau projet politique sur cette base intellectuelle renouvelée. Nous en sommes loin. Mais nous devons imaginer ce nouvel universalisme politique pour contrecarrer la rétractation identitaire.

Propos recueillis par Maxime Combes

Jean-François Bayart, L’impasse national-libérale, Globalisation et repli identitaire, La Découverte, 2017

Photo : Donald Trump / CC Gage Skidmore

https://www.bastamag.net/Trump-Poutine-Erdogan-Le-Pen-C-est-le-nationalisme-pour-les-pauvres-et-le

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Lutte contre la fraude fiscale, encadrement de la finance : des propositions fortes à gauche, un vide abyssal à droite,economie,lois,

28 Avril 2017, 21:49pm

Publié par hugo

Lutte contre la fraude fiscale, encadrement de la finance : des propositions fortes à gauche, un vide abyssal à droite

PAR RACHEL KNAEBEL 21 AVRIL 2017


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C’était l’un des principaux thèmes de campagne en 2012 : comment réguler la finance après la crise de 2008 et ses ravages sociaux ? En 2017, la spéculation financière se poursuit. Les révélations successives, des « Luxleaks » aux « Panama Papers » ont également montré l’ampleur de l’optimisation ou de l’évasion fiscales pratiquées par des banques et leurs filiales, par des multinationales ou des sociétés « offshore » dissimulées dans les paradis fiscaux. Des centaines de milliards d’euros qui échappent à l’impôt. Face à ces scandales, et pour remettre la finance au service de l’économie réelle, plusieurs candidats à la présidentielle portent des propositions fortes. D’autres n’en parlent même pas dans leurs programmes ! Le point sur les propositions.

La loi de réforme bancaire devait être l’une des grandes lois du quinquennat Hollande. Adoptée cinq ans après la crise financière mondiale de 2008, qui a vu les États injecter des centaines de milliards d’euros pour sauver des banques fragilisées par leur spéculation financière, la loi a accouché d’une souris.

Puis les révélations des Luxleaks sont survenues en 2014, sur ces accords fiscaux secrets conclus entre plusieurs multinationales et le Duché du Luxembourg ; Les Swissleaks ont suivi en 2015, un système d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent – pour un montant total d’environ 180 milliards d’euros – mis en place par la banque HSBC au profit de dizaines de milliers de clients fortunés, dont 3000 Français, et de sociétés écran ; Et enfin les Panama Papers en 2016, ces documents confidentiels d’une société d’avocats panaméenne sur l’existence de dizaine de milliers de sociétés offshore dissimulées dans des paradis fiscaux, impliquant notamment plusieurs chefs d’État et de gouvernement ainsi que des élus de nombreux pays.

Toutes ces révélations, permises grâce à l’investigation de consortiums de journalistes, ont mis au jour l’ampleur du phénomène de l’évasion fiscale dans le monde, en Europe, et en France, où la fraude fiscale représente un manque à gagner de 60 à 80 milliards d’euros par an pour les caisses publiques. À la veille de l’élection d’un nouveau Président de la République et d’une nouvelle législature, quels seront les prochains chantiers de la régulation financière ? Que proposent les candidats et les partis en matière de lutte contre la fraude fiscale ou de taxe sur les transactions financières ?

La lutte contre l’évasion fiscale absente du programme de Fillon

François Fillon n’en parle même pas dans son programme. Les seuls moments où le mot « fraude » y apparaît, c’est pour condamner la « fraude dans les transports publics » , les « fraudes » à l’assurance maladie, ou même la « fraude » à l’accès à la nationalité française… Le Front national affirme de son côté vouloir « lutter efficacement contre l’évasion fiscale ». C’est surtout les entreprises étrangères qu’il vise, en disant créer une « taxe sur l’activité réalisée en France par les grands groupes et les profits qui auraient été détournés ».

Le programme de Marine Le Pen ne dit pas un mot des activités des entreprises, et des banques, françaises dans les paradis fiscaux, ni de l’évasion fiscale pratiquée par les français fortunés. Alors que les grandes banques françaises ont des centaines de filiales dans les paradis fiscaux. Fin 2015, les eurodéputés frontistes se sont positionnés contre une résolution européenne sur la lutte contre l’évasion fiscale qui visait à améliorer « la transparence, la coordination et la convergence des politiques en matière d’impôts sur les sociétés au sein de l’Union ».

Une priorité pour la France insoumise de Mélenchon

La France insoumise est beaucoup plus prolixe sur le sujet. Jean-Luc Mélenchon et son mouvement veulent interdire aux banques françaises toute activité dans les paradis fiscaux en retirant les licences bancaires des établissements récalcitrants. Ils veulent aussi obliger les banques à transmettre les coordonnées des comptes offshore de leurs clients, et obliger les entreprises à déclarer leurs résultats pays par pays et taxer les bénéfices des entreprises là où ils sont réalisés.

Pour mieux lutter contre la fraude, la France insoumise souhaite aussi en finir avec le verrou de Bercy en matière fiscale. Le verrou de Bercy, c’est ce principe très français qui oblige aujourd’hui toute procédure judiciaire en matière de fraude fiscale à passer d’abord par la commission des infractions fiscales du ministère des Finances, qui décide de transmettre ou pas les dossiers à la justice, ou de négocier dans l’ombre avec le délinquant fiscal présumé. Faire sauter ce “verrou” permettrait de donner à la justice le droit d’engager des procédures pour fraude fiscale sans l’aval du ministère.

Jean-Luc Mélenchon promet par ailleurs de renforcer les moyens humains et techniques de l’administration fiscale et des douanes dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Une mesure qui semble essentielle quand plus de 3100 emplois ont été supprimés dans les services du contrôle fiscal depuis 2010, selon les chiffres du syndicat Solidaires finances publiques.

Face à l’optimisation fiscale, Hamon plus ferme que Macron

Benoît Hamon aborde ces deux points dans son programme. « Les moyens du parquet national financier et des brigades financières spécialisées ainsi que ceux des services fiscaux seront renforcés », assure le candidat du PS et d’EELV. « La justice pourra poursuivre les fraudeurs fiscaux sans autorisation préalable de l’administration fiscale », ajoute-t-il, voulant, lui aussi, faire sauter le “verrou de Bercy”. Benoît Hamon propose aussi d’établir « une liste crédible des paradis fiscaux » et de mettre en place des sanctions commerciales à l’encontre des « juridictions qui refusent de changer leurs pratiques ».

Autres mesures proposées : une taxe sur les bénéfices détournés par les multinationales, donc sur les pratiques d’optimisation fiscale, et une obligation des entreprises à transmettre les activités et impôts payés dans tous les pays où elles sont présentes. « Ces informations seront rendues publiques », précise le programme de Hamon. Il veut aussi imposer aux banques, qui ont survécu à la crise de 2008 grâce à l’argent public, rappelle-t-il, de payer une contribution sur les « super-profits ».

Et Macron ? La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale n’est pas au centre de son programme. Il précise toutefois vouloir « alourdir les sanctions contre la fraude fiscale sur le chiffre d’affaires des entreprises réalisé en France ». Il prévoit aussi de faire de la lutte contre l’optimisation fiscale « une priorité de [son] action européenne ».

Poutou : pas d’immunité pour les fraudeurs fiscaux

Que propose le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) de Philippe Poutou ? Le candidat sans « immunité ouvrière » propose de sanctionner les fraudeurs fiscaux par des « peines qui correspondent aux sommes détournées pour mettre fin au scandale qui punit plus le voleur de motos que celui qui détourne des millions (et ses complices) ».

Le NPA déplore les décisions récentes du Conseil constitutionnel contre des lois de lutte contre la fraude fiscale : la censure de la taxe Google qui visait à obliger toute entreprise qui réalise des activités et des profits en France d’y payer des impôts ; la censure d’un article de loi obligeant les multinationales travaillant en France à déclarer leurs activités pays par pays – pour le conseil, cet article était contraire au « secret des affaires » (Voir notre article sur le lobbying exercé auprès du Conseil constitutionnel). Le NPA préconise donc une réforme de cette institution, dans la cadre d’une réforme constitutionnelle globale.

Banques : vers une nouvelle dérégulation avec Macron ?

Encadrer les activités spéculatives des banques ne semble plus d’actualité pour Fillon ou Le Pen, le sujet étant totalement absent de leurs programmes. S’il en dit peu dans son programme, Macron a toutefois pris des positions assez claires sur les questions de régulations financières dans ses interventions. Le 6 mars, face à l’auditoire de la Confédération des petites et moyennes entreprises, il a fait ainsi part de ses positions… contre les autorités de régulation financière, en particulier le Comité de Bâle.

Composé des autorités de régulation et des banques centrales des pays du G20, le comité de Bâle a pour mission de superviser et de définir les règles qui encadrent les banques. Selon le candidat, suite à la crise de 2008, ces autorités auraient, par leurs mesures de régulation, « désincité » les banques et les assurances à investir dans les entreprises [1]. Macron souhaite donc retirer en partie le pouvoir de régulation financière des mains des instances de régulation pour l’attribuer directement aux ministres de l’Économie européens [2].

Mélenchon et Hamon souhaitent séparer les activités bancaires

A l’opposé, Jean-Luc Mélenchon souhaite renforcer la supervision des banques à l’échelle européenne, avec une augmentation des amendes contre les pratiques délictueuses, et prévoit de créer un pôle public bancaire. Pour lutter contre les conflits d’intérêts, la France insoumise veut interdire les « pantouflages » entre ministère des Finances et banques privées. Une critique directe des aller-retours de certains inspecteurs général des finances entre public – où ils sont censés servir l’intérêt général – et privé. A l’exemple... d’Emmanuel Macron qui, en tant qu’inspecteur des Finances, a travaillé à la banque Rothschild avant de devenir conseiller à l’Élysée, puis ministre à Bercy.

Le programme de la France insoumise mentionne aussi les mesures suivantes : interdire la titrisation – pratique qui permet à une banque de faire passer ses crédits en titres négociables sortis de son bilan, qui peuvent ensuite être mélangés au sein d’être d’autres produits financiers et revendus –, identifier et interdire les produits dérivés toxiques et inutiles au financement de l’économie réelle, et récupérer les 2,2 milliards d’euros d’argent public accordés à la Société générale suite à l’affaire Kerviel.

Hamon favorisera les banques éthiques et alternatives

Jean-Luc Mélenchon annonce par ailleurs une réelle séparation des activités bancaires de dépôt de celles d’affaires. Celle prévue par la loi bancaire de 2013 ne concerne au final que 1 % des activités bancaires (voir notre article). Un point également abordé par Benoît Hamon, qui veut réviser la loi bancaire pour une séparation effective, « afin de protéger nos entreprises et nos emplois de la finance spéculative ». L’ancien ministre de l’Économie sociale et solidaire indique aussi sa volonté de favoriser l’essor des banques éthiques, grâce à une réglementation différenciée (voir notre article sur les banques alternatives).

A l’extrême-gauche, le NPA affirme la nécessité de socialiser le système bancaire « pour le mettre au service de la transformation sociale et de la transition écologique ». Lutte ouvrière va encore plus loin en souhaitant « exproprier » les banques, « sans indemnité ni rachat », et placer leur activité sous le contrôle de la population.

Taxe sur les transactions financières : priorité ou pas ?

Une taxe sur les transactions financières (TTF) existe déjà en France depuis 2012. Elle s’applique aujourd’hui principalement aux échanges d’actions des sociétés cotées en bourse. Mais elle pourrait rapporter bien plus aux caisses publiques si elle était étendues, à l’ensemble des produits dérivés par exemple. Un projet de taxe similaire est en discussion, depuis des années, entre dix pays européens. Jean-Luc Mélenchon propose dans son programme d’« instaurer une taxe réelle sur les transactions financières ». Benoît Hamon veut l’étendre à l’Europe.

Dans un entretien à Libération le 24 mars, Emmanuel Macron annonçait de son côté que pour lui, la taxe européenne sur les transactions financières n’était « pas la priorité ».

Rachel Knaebel

Photo : CC Adrian Scottow

- Lire aussi : Comment récupérer 200 milliards d’euros sans imposer aux Français une cure d’austérité

https://www.bastamag.net/Lutte-contre-la-fraude-fiscale-encadrement-de-la-finance-des-propositions

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La liberté de la presse de plus en plus menacée dans le monde,,societe,liberte

28 Avril 2017, 21:36pm

Publié par hugo

La liberté de la presse de plus en plus menacée dans le monde

PAR SAMY ARCHIMÈDE 27 AVRIL 2017


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La liberté de la presse recule partout, y compris dans les pays jusque-là relativement démocratiques, selon l’association Reporters sans frontières. Le nombre de journalistes tués – 211 – en couvrant les six années de guerre civile syrienne s’approche du triste record de la seconde guerre d’Irak. La Turquie est devenue « la plus grande prison du monde pour les professionnels des médias » tandis que la Chine enferme massivement « les journalistes-citoyens et les blogueurs ». En France, RSF constate « une recrudescence de pratiques violentes des forces de l’ordre contre des reporters », sur fond de « menace sur l’indépendance éditoriale » des médias sous contrôle des grands industriels.

Dans son classement mondial publié le 26 avril, Reporters sans frontières (RSF) s’alarme du recul de la liberté de la presse dans de nombreux pays, y compris dans les démocraties. 2017 est l’année du « grand basculement », soutient l’association. Elle constate « la banalisation des attaques contre les médias et le triomphe d’hommes forts qui font basculer le monde à l’ère de la post-vérité, de la propagande et de la répression, notamment dans les démocraties. » Passant au crible 180 pays, RSF s’inquiète notamment de l’accession au pouvoir de Donald Trump qui a qualifié à plusieurs reprises la presse d’« ennemie du peuple », tout en rappelant le piètre héritage laissé par son prédécesseur qui avait « déclaré la guerre aux lanceurs d’alerte ».

Dans deux pays sur trois, une situation aggravée

« La liberté de la presse n’a jamais été aussi menacée », résume l’ONG créée en 1985. « Au total, près des deux tiers (62,2%) des pays répertoriés ont enregistré une aggravation de leur situation. » Trois pays ont rejoint les bancs des plus mauvais élèves : le Burundi (160ème sur 180), l’Égypte (161ème) et Bahreïn (164ème). L’Égypte, où dix journalistes ont été tués depuis la « Révolution de janvier 2011 », serait devenue « l’une des plus grandes prisons du monde » pour les professionnels de l’information.

Comme chaque année depuis douze ans, la palme des pays qui piétinent le plus les droits de la presse revient à la Corée du Nord (180ème), le Turkménistan (178ème) et l’Érythrée (179ème). Dans ce pays, avant dernier du classement, « la presse, comme toute la société, est soumise à l’arbitraire absolu du président Issaias Afeworki », observe RSF. « Un prédateur de la presse » qui fait des émules sur tous les continents, notamment dans « l’espace post-soviétique », au Moyen-Orient et en Afrique.

En Syrie, 211 journalistes tués en six ans

Sans surprise, les zones de conflit sont les pires endroits pour la profession. Six ans après le début de la guerre, la Syrie (177ème) est devenue « le pays le plus meurtrier au monde pour les journalistes », selon les auteurs du rapport. A ce jour, 211 journalistes et journalistes-citoyens y auraient été tués (19 en 2016). Un macabre bilan qui se rapproche encore un peu plus de celui de la seconde guerre d’Irak, « conflit le plus meurtrier pour les journalistes depuis la Seconde Guerre mondiale ». Dans ce pays, entre mars 2003 et août 2010, pas moins de 230 personnes avaient payé de leur vie l’exercice de leur métier.

Plongé lui aussi dans un grave conflit, le Yémen (166ème) n’est guère mieux loti : « Agressions, enlèvements et menaces sont le lot quotidien [des journalistes] lorsqu’ils ne sont pas victimes des bombardements de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite », dénonce l’ONG. De même, en Libye (163ème), « informer est une mission presque impossible » aujourd’hui. Enfin, en Somalie, les journalistes sont pris en tenaille entre les islamistes et les autorités. Quand ils refusent l’autocensure, on les enferme arbitrairement ou on interdit leur média.

Dans ce contexte de régression à l’échelle mondiale, RSF craint désormais une rapide et prochaine augmentation du nombre de pays situés dans « la zone noire », ces régions où la situation de la presse est considérée comme très grave.

Turquie et Mexique : la descente aux enfer se poursuit

La Turquie est « l’un des cas les plus préoccupants ». En douze ans, le pays a perdu 57 places au classement mondial de la liberté de la presse (155ème aujourd’hui). « Mois après mois, l’état d’urgence a permis aux autorités de liquider d’un trait de plume des dizaines de médias. (…) Une centaine de journalistes ont été jetés derrière les barreaux sans jugement, faisant de la Turquie la plus grande prison du monde pour les professionnels des médias ». La Chine (176ème) a également son record : elle constitue la « première prison du monde pour les journalistes-citoyens et les blogueurs » : on en compterait plus de 100 dans les geôles du président Xi Jinping.

Comme la Turquie, le Mexique n’en finit pas de s’enfoncer dans les profondeurs du classement. En quinze ans, il est passé de la 75ème à la 147ème place après l’assassinat de 10 journalistes en 2016. Juste derrière, on retrouve la Russie, où RSF dénonce la pression grandissante exercée sur les médias indépendants depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin il y a cinq ans : « Lois liberticides, asphyxie ou reprise en main de titres de référence, blocage de sites d’information… »

Norvège, Costa Rica et Jamaïque, toujours dans le Top 10

Au milieu de ce sombre tableau, les pays scandinaves et les Pays-Bas continuent de briller par la liberté qu’ils accordent aux médias. Leader du classement 2017, la Norvège, dont la liberté de la presse est inscrite dans la constitution, se distingue par la loi anti-concentration qu’elle a adoptée en 1997 : celle-ci « interdit aux grands groupes de presse de posséder plus de 40% des capitaux de chaque chaîne de télévision, radio, ou journal », note RSF. Les journaux d’opinion y perçoivent des subventions directes, alors que les généralistes n’ont que des aides indirectes.

La surprise vient des Caraïbes et de l’Amérique centrale. Après être entré en 2015 dans le top 10, le Costa Rica, doté d’une « législation avancée en matière de liberté de l’information », confirme sa 6ème place. Une exception, cependant, dans un paysage régional marqué par « la corruption et l’insécurité », tempère RSF. La Jamaïque (8ème) affiche une étonnante stabilité en haut du palmarès. Depuis 2009, on n’y a enregistré « aucun fait sérieux de violence ou de menace contre la liberté de la presse ». Une loi adoptée en 2013 dépénalise même la diffamation.

En France, liberté sous caution

Trente-neuvième du classement, la France reste loin derrière les meilleurs. La presse a beau y être « globalement libre », la main-mise de grands industriels crée « des conflits qui font peser une menace sur l’indépendance éditoriale, et même sur la situation économique des médias », souligne RSF. Et l’ONG de détailler les démêlés d’iTélé – rebaptisée CNews – avec le nouveau patron de Canal plus, Vincent Bolloré, qui ont conduit au départ d’une centaine de journalistes en l’espace de quelques semaines.

- Lire : Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française

RSF constate en outre « une recrudescence de pratiques violentes des forces de l’ordre contre des reporters » , lors des manifestations de 2016, et « une hostilité grandissante »  des politiques et de la population à l’égard des journalistes pendant la campagne présidentielle. Le 23 avril, alors que des millions de Français étaient appelés à voter, le photographe Jacob Khrist a été interpellé à Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen, et placé en garde à vue pendant 36 heures. Le soir, lors de manifestations antifascistes à Paris, le photographe Mannone Cadoret témoigne s’être fait saisir ses photos, insulter et frapper par des policiers en civil. Enfin, le 26 avril, la journaliste de CNews Audrey Pulvar était suspendue pour avoir signé une pétition intitulée « Féministes, nous ne voulons pas du Front national. Nous votons Emmanuel Macron ! ».

Samy Archimède

https://www.bastamag.net/La-liberte-de-la-presse-de-plus-en-plus-menacee-dans-le-monde

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Les influenceuses ont un meilleur salaire que leurs homologues masculins,egalite,parite,articles femmes hommes,

28 Avril 2017, 20:03pm

Publié par hugo

Les influenceuses ont un meilleur salaire que leurs homologues masculins
Les écarts salariales entre les femmes et les hommes sont loin d'être comblés. Mais il y a bien un domaine dans lequel les femmes devancent - et de loin - leurs homologues masculins.

Betty Autier est l'une des influenceuses les plus suivies avec plus de 800.000 abonnées.
Betty Autier est l'une des influenceuses les plus suivies avec plus de 800.000 abonnées.
ArièleBonte 
Arièle Bonte 
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PUBLIÉ LE 28/04/2017 À 11:17
Des écarts de salaires qui peuvent aller jusqu'à un tiers de plus et ce, en faveur des femmes. Non vous ne rêvez pas, dans l'histoire des égalités salariales, c'est pour une fois les femmes qui se placent en tête du peloton. C'est en tout cas ce que révèle une étude de l'agence britannique Influenceur, dont l'objectif est de faire le lien entre les marques et les "créateurs de contenus" sur le web. Autrement dit : les influenceurs, ces hommes et ces femmes qui tiennent un blog, une chaîne YouTube, un compte Instagram et qui produisent des textes, vidéos ou photos, en y incluant le ou les produits d'une ou plusieurs marques.

Tous les influenceurs ne vivent pas entièrement de leur activité sur le web mais beaucoup se font un peu d'argent de poche. Selon l'agence britannique, les prix peuvent cependant grimper très vite si vous êtes une femme suivie par plusieurs milliers de personnes.

50.000 euros pour 2 posts par semaine

À titre d'exemple, une influenceuse avec 100.000 abonnés pourra toucher 41.600 livres (soit 49.298 euros), si elle sponsorise deux posts par semaine, rapporte le magazine américaine Marie Claire. Pour un même contenu, un homme pourra toucher environ 31.200 livres (36.900 euros).

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Selon les enquêteurs, cette différence de revenus serait dû aux domaines de spécialité les plus populaires sur les réseaux sociaux, à savoir la mode et le fitness, où les femmes sont les plus présentes et donc, les plus influentes. Betty Autier, l'une des pionnières dans la blogosphère mode est aujourd'hui suivie par plus de 800.000 personnes sur Instagram. Dans un article publié par le magazine Paulette en novembre 2014, l'influenceuse française avait révélé que son blog lui rapportait "environ 10.000 euros" par mois. Une source de revenus à compléter avec un contrat de mannequinat avec la marque IMG et des collaborations diverses. Ça fait rêver, non ?

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http://www.rtl.fr/girls/identites/les-influenceuses-ont-un-meilleur-salaire-que-leurs-homologues-masculins-7788321858

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Les sessions câlins vont-elles remplacer la méditation ?;societe,sante,

28 Avril 2017, 19:58pm

Publié par hugo

Les sessions câlins vont-elles remplacer la méditation ?
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 Les "cuddle parties" vous connaissez ?
Les "cuddle parties" vous connaissez ?
Dorothée Louessard 
Par Dorothée Louessard
Publié le Vendredi 28 Avril 2017
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Vous faire étreindre par un(e) inconnu(e), en tout bien tout honneur, lors de sessions de groupes prévues à cet effet, un phénomène en pleine expansion aux États-Unis. Le but de ces "cuddle parties" : vous permettre de vous sentir moins stressée et mieux dans vos baskets.
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Et si l'on vous disait qu'il existe un moyen encore plus simple que la méditation pour décompresser, se sentir plus heureuse et mieux dans sa peau ? Il s'agit tout simplement de vous plonger dans les bras de quelqu'un et de lui faire un câlin. Évidemment, pour ce faire, encore faut-il avoir ce quelqu'un sous le coude. C'est là que les "cuddle parties" entrent en piste. Lancés aux États-Unis, ces événements, totalement gratuits, consistent à réunir des gens qui ne se connaissent pas, pour qu'ils se cajolent affectueusement les uns les autres. Et pour éviter tout débordement, des gardiens sillonnent entre chaque duo d'étreinte pour s'assurer que personne ne dépasse le stade pur du câlin.
Si ces fêtes existent déjà depuis une décennie, elles sont particulièrement tendances ces derniers temps à travers le pays comme le rapporte le New York Post. Et voici comment le site Cuddle Party présente les événements qu'il organise : "Cuddle Party est un événement social et ludique conçu pour aider les adultes à explorer leurs moyens de communication, leurs limites et offrir et recevoir de l'affection".
Câliner des inconnus pour se sentir mieux
Câliner des inconnus pour se sentir mieux
Quels avantages pour la santé ?
Les différents sites organisant des "sessions câlins" ne sont pas avares concernant les bienfaits de ces câlins organisés. Ils en profitent pour préciser, au cas où vous craindriez qu'il y ait plus qu'un câlin que l'on conserve ses vêtements et que c'est à but non sexuel. Mais selon eux, prendre un étranger dans ses bras permettrait de faire baisser notre pression artérielle, de booster nos défenses immunitaires, d'avoir plus confiance en soi et d'être moins stressée. Alors, convaincues ?
Et, en effet, les bienfaits des câlins sont bien réels. Outre ceux déclinés ci-dessus, ils nous permettraient aussi de nous sentir plus heureux, notre corps sécrétant de l'ocytocine - hormone procurant du bien-être - dès lors que nous enlaçons quelqu'un.
Et s'il n'y a pas de Cuddle Party de prévue près de chez vous, votre chéri, votre soeur ou votre meilleure amie ne devrait pas trop rechigner à ce que vous le/la preniez dans les bras. D'autant que d'après le Dr. Paul Hokemeyer, thérapeute américain "les étreintes sont encore meilleures lorsqu'elles reposent sur une histoire de sécurité et une connaissance de l'autre.
BIEN-ÊTRE NEWS ESSENTIELLES

http://www.terrafemina.com/article/les-sessions-calins-vont-elles-remplacer-la-meditation_a330359/1

JE EN DIRAI PAS NON A  UNE VRAI COPINE QUI A  ENVIE DE VIVRE AVEC MOI POUR SE FAIRE DES CALINS

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une femme  de 25,26,27, jusqu a 34,35, ans 

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Le message de ce mannequin pourrait changer votre façon de faire du shopping,femmes,feminisme,

28 Avril 2017, 19:52pm

Publié par hugo

Le message de ce mannequin pourrait changer votre façon de faire du shopping
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 Le message de ce mannequin pourrait changer votre façon de faire du shopping
Le message de ce mannequin pourrait changer votre façon de faire du shopping
Louise  Col 
Par Louise Col
Publié le Mercredi 26 Avril 2017
Emily Bador est un mannequin londonien qui utilise souvent son compte Instagram pour dénoncer les standards de beauté irréalistes imposés aux femmes. Dernièrement, elle a souhaité sensibiliser ses abonnés à un sujet qui la touche particulièrement : l'achat régulier de vêtements trop petits simplement pour avoir l'impression d'entrer "dans le moule".
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C'est devenu un véritable phénomène de société. Souvent pointé du doigt parce qu'il promeut une mise en scène de soi-même exacerbé, Instagram est peu à peu devenu un lieu sûr pour de nombreuses jeunes femmes. Notamment portées par le mouvement body positive, ces internautes utilisent Instagram pour combattre les diktats de beauté. Alors elles montrent leur corps tel qu'il est, elles s'affichent sans maquillage, parlent de leurs règles, affichent leurs poils. Engagées, féministes dans l'âme, elles proposent une féminité moins normée, loin des stéréotypes imposés par la société. Emily Bador fait partie de ces femmes qui ont su faire d'Instagram un lieu sûr où il est possible de s'exprimer sans contrainte. Top model britannique d'origine malaisienne, Emily s'est longtemps rendue malade pour entrer dans une taille 0. Mais elle a fini par comprendre que sa carrière était moins importante que sa santé. Toujours mannequin mais dans une agence prônant la diversité des corps, elle est devenue une véritable militante body positive.
Il y a quelques jours, Emily Bador a tenu à partager avec ses 95 000 abonnés un sujet qui la touche particulièrement : la manie presque intériorisée qu'ont certaines femmes de s'acheter des vêtements trop petits pour elle, tout cela pour avoir l'impression d'entrer dans un moule. Dans son post, le mannequin raconte :
"Peut-on parler du fait qu'acheter des vêtements est une expérience traumatisante ? Pourquoi personne n'en parle ? Je sais que pour certaines personnes, le poids est un vrai problème. Personnellement, je n'ai jamais eu de problème avec mon poids ou mes mensurations, peut-être parce que pour moi c'est totalement arbitraire. Mais les tailles de vêtements me TERRIFIENT. Je me suis toujours battue pour entrer dans les tailles les plus petites possibles parce que ça me faisait me sentir bien dans ma tête. Sincèrement, j'avais l'impression d'être la reine du monde quand j'entrais dans une taille XXS. Alors qu'en fait les fringues étaient trop serrées et inconfortables. En entrant dans ces vêtements, cela me permettait de me comparer aux autres et de me sentir plus fine. Personne ne parle jamais de son poids ou de ses mensurations, donc pour moi, les tailles de vêtements étaient un moyen de me comparer aux autres".

Les tailles qui changent d'une boutique à l'autre
Emily Bador ajoute que pendant longtemps, faire du shopping lui provoquait des "crises de panique" et que les cabines d'essayage étaient "son pire cauchemar". Surtout, elle cite un problème récurent : les vêtements tellement mal taillés qu'il est impossible de connaître véritablement sa taille : "D'un magasin à l'autre, les tailles changent et ça m'a toujours rendu folle. Je commence à me faire à l'idée que je n'entrerai plus jamais dans une taille XS et je ne devrais pas me rendre malade à cause de ça. Mon corps va changer et fluctuer toute ma vie et je ne calcule plus ce que je vaux en fonction de la taille de mes fringues. Enfin, je continue d'éviter les cabines d'essayage et je fais souvent mon shopping en ligne mais je me soigne ! Et ne me lancez pas sur le fait que la plupart des magasins s'arrêtent à la taille 42 ou 44..."
Un message inspirant qui permet d'envisager sa séance shopping autrement. On ne rentre pas dans la taille 38 ? Plutôt que de s'autoflageller et de s'imposer un régime légumes verts pendant 1 semaine, on souffle un bon coup et on essaie la taille 40. Un geste plus libérateur qu'il n'y paraît...

BUZZ FEMINISME INSTAGRAM NEWS ESSENTIELLES BODY POSITIVE
 
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http://www.terrafemina.com/article/le-message-de-ce-mannequin-pourrait-changer-votre-facon-de-faire-du-shopping_a330269/1

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Espèce de sang-mêlés !,societe,politque

28 Avril 2017, 19:47pm

Publié par hugo

 Espèce de sang-mêlés !

par La Rédaction
Arlesienne, de Ninar Esber. Une des oeuvres exposées au MAC VAL pour "Tous, des sang-mêlés". Crédit photo : DRArlesienne, de Ninar Esber. Crédit photo : DR
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« Tous, des sang-mêlés » est le nom d’une nouvelle exposition, à retrouver au musée d’art contemporain du Val-de-Marne. Elle montre combien les migrations font partie de chaque être humain, jusqu’aux globules rouges ! 
 
On pourrait croire qu’il s’agit de quelque chose en lien avec Harry Potter, mais non. Il n’est pas question de sorciers, mais seulement des moldus (les non-sorciers, ndlr). Avec « Tous, des sang-mêlés », le musée d’art contemporain du Val-de-Marne, dit le MAC VAL, à Vitry-sur-Seine, réunit des artistes pour aborder la question de l’identité.
 
Sang-mêlés et identité
 
Par la voix d’une soixantaine d’artistes, les identités culturelles, nationales, sexuelles… seront autant de thèmes ici abordés. Si tous ont l’être pour sujet, certains seront perçus comme manifestes, d’autres soulèveront le débat,- souvent passionnel, résolument politique -, et d’autres encore feront surgir de la mémoire les traces du passé, émerger le sensible, l’expérience, l’existence même, allant de l’instinct de survie au vivre-ensemble. Une thématique particulièrement ancrée dans l’actualité et le quotidien de chacun !
 
Ceux qui restent, Morgane Denzler. Crédit photo : DR
Ceux qui restent, Morgane Denzler. Crédit photo : DR
HOMELAND de Lahouari Mohammed Bakir. Crédit photo : DR
HOMELAND de Lahouari Mohammed Bakir. Crédit photo : DR
Passagers Du Silence, de Karim Ghelloussi. Crédit photo : DR
Passagers Du Silence, de Karim Ghelloussi. Crédit photo : DR
Forever Immigrant, de Godinho Marco. Crédit photo : DR
Forever Immigrant, de Godinho Marco. Crédit photo : DR
Discussion between gentlemen, de Dalloul Bady. Crédit photo : DR
Discussion between gentlemen, de Dalloul Bady. Crédit photo : DR
Pour plus d’informations, cliquez ici.
 
http://www.respectmag.com/28379-espece-de-sang-mele

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Brulée à l’acide elle dévoile son visage pour dénoncer les violences faites aux femmes,femmes,violences,societe,

28 Avril 2017, 19:37pm

Publié par hugo

Brulée à l’acide elle dévoile son visage pour dénoncer les violences faites aux femmes
Par Emmanuelle Binet  Publié le 28/04/2017 à 10:38
Gessica Notaro 
776 partagesPartager Épingler 
Victime d'une agression à l'acide, Miss Italie 2007 Gessica Notaro témoigne de son combat à la télévision italienne. Un récit poignant.
Invitée dans l'émission italienne "Maurizio Costanzo Show", Gessica Notaro brise le silence autour de l'agression à l'acide dont elle a été victime. Une apparition qui témoigne d'un grand courage...


En janvier dernier, alors que la jeune femme de 28 ans rentre chez elle après une soirée avec son fiancé, Gessica Notaro se retrouve face à face avec son ex-compagnon Eddy. Bien que la jeune femme ait demandé une ordonnance restrictive à l'encontre d'Eddy qui la harcèle depuis des mois, son ex petit-ami se tient devant elle. Eddy qui a pendant un temps été le garde du corps de Gessica Notaro n'a pas supporté la rupture. Avec assurance, la jeune femme livre son récit glaçant.

« J'ai vu Eddy qui avait à la main une bouteille en plastique, il était vêtu de noir. Il n'a pas dit un mot, a lancé un liquide sur moi et s'est enfui. J'ai couru après lui sur quelques mètres en hurlant de douleur, mon visage me brûlait et ma vue se brouillait de plus en plus », raconte t-elle.

Par chance, la mère de la jeune femme - présente sur place, la conduit rapidement à l'hôpital mais ses blessures sont irréversibles. Durant trois mois, Gessica Notaro se reconstruit petit à petit. Au départ, le visage masqué par un foulard sur le plateau de l'émission italienne, l'ex Miss Italie choisit de dévoiler sa peau brûlée. Par cet acte, la Miss Italie 2007 délivre un message fort contre les violences faites aux femmes :

Vous voyez ce qu'il m'a fait. Ce n'est pas de l'amour
Ému le public salue le courage de la jeune femme avec des applaudissements d'encouragement.


Aujourd'hui de nombreuses femmes sortent du silence et dénoncent ces agressions insoutenables de jet d'acide sulfurique au visage, aussi appelé vitriolage.

En mars dernier, un cortège de femmes victimes de jet d'acide au Bangladesh avait défilé pour dénoncer ces violentes agressions.

Lire aussi
Ludivine dans le documentaire sur les violences faites aux femmes
Violences faites aux femmes, la vie d'après : le documentaire sur les victimes
Violences faites aux femmes 
Violences faites aux femmes : 6 chiffres qui font froid dans le dos
> Suivez MARIE CLAIRE sur INSTAGRAM @marieclairefr

http://www.marieclaire.fr/miss-italie-brulee-a-l-acide,1134565.asp

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Jacques Prévert Cet Amour,poesie,

28 Avril 2017, 19:08pm

Publié par hugo

CET AMOUR  , JACQUES PREVERT 

Cet amour 
si violent 
si fragile 
si tendre 
si désespérer
cet amour 
beau comme le jour 
ET mauvais comme le temps 
Quand le temps est mauvais 
Cet amour si vrai 
Cet amour si beau 
Si joyeux 
Et  si dérisoire
Trembler  de peur comme un enfant dans le noir
Et si sur de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres 
Qui faisait parler 
QUI faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions  
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l avons traqué piétiné achevé nié
  oublié
Cet amour tout entier 
si vivant encore 
Et  tout ensoleillé
C est le tien  
C  est le mien 
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle 
Et qui n a pas changé
Aussi vrai q u une plante 
Aussi tremblante q un oiseau 
Aussi  chaude aussi vivante que l été 
Nous pouvons tous les deux 
Aller et revenir 
Nous pouvons oublier 
Et puis nous rendormir encore
Rêver a la mort 
Nous éveiller sourire et rire 
Et rajeunir 
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique 
Vivant comme un désir
Cruel comme la mémoire 
Bête comme les regrets  
Tendre  comme le souvenir 
Froid comme le marbre 
Fragile comme un enfant 
IL nous  regarde en souriant 
Et il nous parle sans rien dire 
Et moi je l écoute en tremblant 
Et Je  crie
Je crie pour toi 
Je crie pour moi 
Je te supplie 
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s aiment 
Et qui se sont aimés
Oui je  lui crie 
Pour toi pour moi et pour tous les autres 
Que je ne connais pas
Reste la 
Là ou tu es
Là ou tu était autrefois
Reste là
Ne bougre pas
Ne t en vas pas 
Nous qui somme aimés
Nous t avons oubliés
Toi ne nous oublie pas 
Nous n avions que  toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours 
Et n importe ou
Donne nous signe de vie 
Beaucoup plus tard au coin d un bois 
Dans la foret de la mémoire
Surgis  soudain 
Tend  nous la main 
Et sauve nous 

JACQUES PREVERT , cet amour 
PAROLES DE JACQUES PREVERT  

 https://www.youtube.com/watch?v=xjG6Mlm23L0

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JE SUIS COMME JE SUIS ,JACQUES PREVERT ,poeseie

28 Avril 2017, 02:43am

Publié par hugo

JE SUIS COMME JE SUIS ,JACQUES PREVERT 

Je  suis come je suis 
je suis faite comme  ca 
Quand j ai envie de rire 
OUI je ris aux  éclats 
j aime celui qui m aime 
EST ce  ma faute a moi 
SI ce  nets pas la même
QUE je t aime chaque  fois 
je suis comme je suis 
je suis faite comme ca
que voulez  vous  de plus 
QUE voulez de moi

Je suis faite pour plaire 
Et n y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
ma taille trop cambrée
mes seins beaucoup trop durs
ET mes yeux trop cernés 
ET puis après
Q u  est  ce que  ca peut  vous faire 
je suis comme je suis 
je plais   a qui je plais 
Qu est ce que ca peut  vous faire 

Ce  qui m est arrive
oui j ai aime quelqu'un 
oui quelqu'un m aimée
comme les enfants qui s aiment 
simplement savent aimer
aimer  aimer.....
pourquoi me  questionner 
je suis la pour  vous plaire 
ET n y puis rien changer 

PREVERT , parole 

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