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Le blog de hugo,

PRÉVERT, Jacques - Pour toi mon amour.,poesie

28 Avril 2017, 02:03am

Publié par hugo

 
POUR  TOI MON AMOUR,JACQUES PRÉVERT 
 
JE SUIS ALLÉ  AU MARCHE AUX  OISEAUX 
ET J AI ACHETÉ  DES OISEAUX
pour  TOI  
  POUR MON AMOUR 
 
JE  SUIS ALLÉ AU MARCHE AUX FLEURS 
 ET J AI ACHETÉ Des  fleurs 
POUR TOI 
MON AMOUR 
JE SUIS ALLÉ AU MARCHE A LA FERRAILLE 
ET J AI ACHETÉ  DES CHAINES 
DE LOURDS CHAINES 
POUR TOI  
MON AMOUR
JE SUIS ALLÉ AU MARCHE AUX ESCLAVES 
ET JE  T AI CHERCHE 
MAIS JE  NET AI PAS  TROUVÉE 
MON AMOUR 

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Titre : Au tribunal d'amour, après mon dernier jour Poète : Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630),poesie,

28 Avril 2017, 01:59am

Publié par hugo

Titre : Au tribunal d'amour, après mon dernier jour

Poète : Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630)

Recueil : Hécatombe à Diane.

Sonnet C.

Au tribunal d'amour, après mon dernier jour, 
Mon coeur sera porté diffamé de brûlures, 
Il sera exposé, on verra ses blessures, 
Pour connaître qui fit un si étrange tour,

A la face et aux yeux de la Céleste Cour 
Où se prennent les mains innocentes ou pures ; 
Il saignera sur toi, et complaignant d'injures 
Il demandera justice au juge aveugle Amour :

Tu diras : C'est Vénus qui l'a fait par ses ruses, 
Ou bien Amour, son fils : en vain telles excuses ! 
N'accuse point Vénus de ses mortels brandons,

Car tu les as fournis de mèches et flammèches, 
Et pour les coups de trait qu'on donne aux Cupidons 
Tes yeux en sont les arcs, et tes regards les flèches.

Théodore Agrippa d'Aubigné.

http://www.poesie-francaise.fr/theodore-agrippa-d-aubigne/poeme-au-tribunal-d-amour-apres-mon-dernier-jour.php

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Titre : Avec le même amour Poète : Émile Verhaeren (1855-1916),poesie,

28 Avril 2017, 01:57am

Publié par hugo

Poésie : Avec le même amour

Titre : Avec le même amour

Poète : Émile Verhaeren (1855-1916)

Recueil : Les heures du soir (1911).

Avec le même amour que tu me fus jadis 
Un jardin de splendeur dont les mouvants taillis 
Ombraient les longs gazons et les roses dociles, 
Tu m'es en ces temps noirs un calme et sûr asile.

Tout s'y concentre, et ta ferveur et ta clarté 
Et tes gestes groupant les fleurs de ta bonté, 
Mais tout y est serré dans une paix profonde 
Contre les vents aigus trouant l'hiver du monde.

Mon bonheur s'y réchauffe en tes bras repliés 
Tes jolis mots naïfs et familiers, 
Chantent toujours, aussi charmants à mon oreille 
Qu'aux temps des lilas blancs et des rouges groseilles.

Ta bonne humeur allègre et claire, oh ! je la sens 
Triompher jour à jour de la douleur des ans, 
Et tu souris toi-même aux fils d'argent qui glissent 
Leur onduleux réseau parmi tes cheveux lisses.

Quant ta tête s'incline à mon baiser profond, 
Que m'importe que des rides marquent ton front 
Et que tes mains se sillonnent de veines dures 
Alors que je les tiens entre mes deux mains sûres !

Tu ne te plains jamais et tu crois fermement 
Que rien de vrai ne meurt quand on s'aime dûment, 
Et que le feu vivant dont se nourrit notre âme 
Consume jusqu'au deuil pour en grandir sa flamme.

http://www.poesie-francaise.fr/emile-verhaeren/poeme-avec-le-meme-amour.php

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Changeons les règles du jeu,enfants,salaire,femmes,racisme,sexisme,

27 Avril 2017, 22:53pm

Publié par hugo

Changeons les règles du jeu

25 avril 2017 - Retard scolaire des élèves de milieux modestes, discriminations dans l’accès au logement, salaires plus faibles des femmes : il est temps de changer les règles du jeu. Tel est le message du film réalisé par l’agence Herezie pour l’Observatoire des inégalités. À partager massivement.

Commencer la partie d’un si bien nommé « jeu de société » avec 1 500 euros pour la moitié des joueurs, contre 750 pour l’autre moitié, avec trois rues, deux maisons et une carte qui permet de ne jamais aller en prison, quand d’autres joueurs ne pourront acheter que les rues les moins prestigieuses ou n’auront pas accès aux gares parce qu’ils se déplacent avec des béquilles, ça fait quel effet ? « Ça ne se fait pas », s’exclament les enfants dans cette petite expérience filmée par l’agence Herezie pour le compte de l’Observatoire des inégalités quand on leur explique ces nouvelles règles.


Quelles réactions auriez-vous si les six faces des dés que l’on vous tendait, étaient toutes marquées d’un « 1 » ? « Ce n’est pas juste », « ce n’est pas juste du tout, même » répètent les jeunes joueurs. Au jeu, ce n’est pas juste. D’habitude, les chances de départ sont les mêmes pour tous. Pas cette fois, là c’est comme dans la vraie vie : quand on s’appelle Mohamed, on a moins de chances que Martin de recevoir de réponses positives dans sa recherche de logement. Près des deux tiers des personnes les plus riches sont propriétaires, contre à peine un cinquième des plus pauvres. Les femmes sont moins bien payées que les hommes. A l’école, en fin de troisième, 10 % des élèves de milieu très favorisé ont redoublé, 3,5 fois moins que les élèves de milieu défavorisé.

Cette partie peu commune permet de montrer comment ni les chances de départ ni les conditions de la compétition ne sont égales dans notre société. Le milieu social, le niveau de vie, la couleur de la peau, le handicap ou encore le sexe, pèsent dans la balance et sur les chances de remporter la partie, riche et confortablement logé.

Veut-on vraiment que la vie devienne un jeu de société où seul le meilleur gagne ? Ce jeu le démontre bien : dans la vraie vie, il faut d’urgence assurer l’égalité des chances de départ et tout au long de la partie. En finir avec les petites cuillères en argent pour les uns et pas pour les autres. Faisons en sorte d’établir des règles du jeu identiques pour tous. Faisons en sorte aussi d’aller plus loin que les règles de ce jeu en favorisant une société où personne n’enviera son voisin parce que l’objectif ne sera pas seulement d’amasser plus, mais aussi de mieux partager les richesses accumulées.

Vous vous sentez concerné par les inégalités ? Nous vous invitons à partager ce film largement : Facebook, Twitter, YouTube.

L’Observatoire des inégalités remercie vivement Herezie Group pour la réalisation de ce film.

Date de rédaction le 25 avril 2017


© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2277&id_rubrique=173

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New-York a sa première équipe de scouts composée de jeunes filles SDF,femmes,filles,sdf,

27 Avril 2017, 22:52pm

Publié par hugo

New-York a sa première équipe de scouts composée de jeunes filles SDF
par Anais Moine
aujourd'hui à 19:11
Formée en février 2017, la Girl Scout Troop 6000 est la première équipe de scouts composée essentiellement de jeunes filles sans-abri à voir le jour à New-York.

En novembre dernier, à l’occasion de Thanksgiving, Jimmy Van Bramer, conseiller municipal de la ville de New-York visite un refuge pour femmes sans-abri du Queens. Touché par le destin des jeunes filles du refuge il décide alors de s’allier à Giselle Burgess, responsable scout et SDF depuis peu, afin de leur offrir de nouvelles opportunités.

La Girl Scout Troop 6000
Depuis février, 21 fillettes SDF du Queens, âgées de 5 à 14 ans, se réunissent pour participer à des activités ensemble. Comme tous les autres scouts de la ville elles viennent en aide aux personnes démunies sauf que dans leur cas, il s’agit de leur propre communauté. Etre scout leur permet de passer du temps ensemble en dehors du refuge qui leur sert d’habitation et de se changer les idées loin de ce vieux building que la ville a aménagé pour recevoir les familles en situation de grande précarité.

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 Lacie and Robin @lacieandrobin
Love this! Meet the First Girl Scout Troop For Homeless Kids in New York City http://ow.ly/qwN930b8Abt  #GirlPower
17:55 - 26 Apr 2017
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 Jesse Hamilton @SenatorHamilton
@girlscouts Will launch Troop 6000, NYC's first Girl Scout troop for girls living in homeless shelters. Ty for giving our kids courage.
23:57 - 17 Apr 2017 · Brooklyn, NY
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De grandes ambitions
Comme toutes les jeunes filles de leur âge, elles aiment discuter entre elles de leurs rêves, de ce qu’elles feront une fois adultes. L’une souhaiterait devenir créatrice de mode, l’autre pédiatre quand son amie se voit plutôt joueuse de basket professionnelle. Certaines d’entre elles aimeraient tout simplement aider les personnes qui comme elles, n’ont pas de logement décent, vivent dans la rue ou en refuge. Ainsi, Silkia explique au New York Times du haut de ses 9 ans vouloir "trouver plein d’argent et demander aux sans-abri s’ils cherchent un refuge" ; Luz, 13 ans, lui rétorque alors "Tu peux aussi gagner plein d'argent pour construire toi-même un refuge."

Des jeunes filles ambitieuses et courageuses qui forcent l'admiration !

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 Jimmy Van Bramer @JimmyVanBramer
Today, the New York City Council honored Troop 6000 - the first Troop just for homeless girls. I'm so proud of these girls & our city.
20:31 - 25 Apr 2017 · Manhattan, NY
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Voir aussi : Prénom de fille 2017 : Top des prénoms féminins tendance en 2017
 Les prénoms de fille tendance en 2017 © Noukies
A lire aussi : Logement : Il a vécu 15 ans dans moins de 2 mètres carrés (photos)

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par Anais Moine
http://www.aufeminin.com/news-societe/scout-sdf-new-york-ny-sans-abris-girl-scout-troop-6000-refuge-s2230428.html

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Gaëlle Differ – Solidaires : » Sans mesures concrètes et coercitives, il ne sert à rien de s’exprimer en faveur d’un programme sur l’égalité femmes/hommes »,femmes,feminisme,

27 Avril 2017, 20:28pm

Publié par hugo

27 AVRIL 2017
Économie
Gaëlle Differ – Solidaires :  » Sans mesures concrètes et coercitives, il ne sert à rien de s’exprimer en faveur d’un programme sur l’égalité femmes/hommes »
Depuis 20 ans, à l’initiative de l’intersyndicale Femmes qui regroupe des militantes de la CGT, de la FSU et de Solidaires, des centaines de personnes venues du monde syndical, associatif, politique et de la recherche se réunissent au mois de mars. Ces temps d’échanges et de confrontations permettent d’approfondir les revendications sur les lieux de travail et de poser la question de la place des femmes dans les syndicats. Ces journées contribuent à la prise de conscience féministe de nouvelles générations de femmes syndicalistes.

Gaëlle Differ, militante Solidaires membre de la commission femmes de l’Union syndicale Solidaires, répond à nos questions.

Comment concevez-vous la lutte contre l’austérité qui touche en premier lieu les femmes ?

Je pense que la question de l’austérité n’est pas seulement nationale mais aussi internationale et qu’elle doit être pensée au niveau européen. Nous avons beaucoup réfléchi à la question des services publics et notamment des services à la petite enfance, pour permettre aux femmes de travailler avec des coûts de garde liés aux revenus et donc abordables. Il y a également la question de l’individualisation des prestations sociales. Notre modèle familial aujourd’hui est fondé sur le patriarcat. Lorsqu’une femme séparée ayant des enfants se remet en couple, il y a des aides sociales qu’elle ne touche plus, ce qui peut être extrêmement pénalisant puisque que son conjoint n’a aucune obligation de subvenir aux besoins de ses enfants. Nous demandons également une individualisation de l’impôt au sein des couples mariés ou pacsés.

En matière d’égalité salariale, il y a tout à repenser puisque c’est une problématique qui stagne depuis plusieurs années. Enfin, il faut aborder la question de la reclassification des métiers. En effet, beaucoup de métiers occupés majoritairement par les femmes sont peu valorisés parce que les compétences qu’ils requièrent sont considérées comme « innées » chez les femmes, comme l’attention, le conseil, le soin à la personne… Il y a donc un travail important à faire pour revaloriser les salaires et les compétences.

 

Qu’attendez-vous des candidat-e-s à l’élection présidentielle ?

Pour la première fois, le Comité national pour les droits des femmes a décidé de ne pas interpeller les candidat-e-s pour la bonne et simple raison que quand cela a été fait par le passé, cela ne s’est jamais concrétisé par des mesures. Par exemple, au tout début du mandat de François Hollande, il y avait un ministère des Droits des femmes qui n’existait plus depuis des années, et qui s’est finalement retrouvé entre les Familles et l’Enfance… Nous sommes davantage dans une dynamique d’appeler à la mobilisation et à la grève des femmes comme nous l’avons fait le 8 mars.

Il y a en revanche des reculs qui sont affichés dans certains programmes et Marine Le Pen est pour nous une candidate extrêmement dangereuse. Sous couvert de féminisme et de défense des femmes – blanches, entendons-nous – c’est le programme le plus régressif, notamment sur la question du salaire parental qui aurait pour effet de renvoyer des femmes à la maison et donc les sortir du marché de travail, ce qui n’est absolument pas un gage d’indépendance financière, voire d’indépendance tout court. Dans son entourage, il existe également une remise en question par un certain nombre de ses lieutenants et lieutenantes, et notamment sa nièce, des subventions au Planning familial, d’un retour en arrière sur la question de l’avortement et de la contraception, ce qui représente pour nous un vrai danger d’autant plus qu’il y a énormément de femmes qui se laissent berner et qui sont prêtes à voter pour elles. Nous regrettons par ailleurs le côté très libéral du programme de Macron et avec un gouvernement qui se désengagerait de ses responsabilités, notamment envers les plus faibles, dont les femmes. Ce sont également elles qui seront les plus touchées par les conséquences des suppressions de postes de fonctionnaires.

De manière générale, la pauvreté des programmes sur les questions des droits des femmes est notamment liée au fait que l’on a l’impression qu’en France le problème est plus ou moins réglé, puisqu’il existe des lois censées favoriser l’égalité. Sous prétexte que les femmes peuvent travailler, avoir leur propre compte en banque et en disposer comme elles veulent, avorter légalement, avoir accès à la contraception etc., il y a donc cette impression que chez nous, il n’y a plus tellement besoin d’avoir des mesures spécifiques. Mais quand on creuse un peu, on se rend compte qu’en France on est loin d’être exemplaires, qu’il y a encore un grand nombre de choses à faire et qu’il ne suffit pas de dire « je suis pour l’égalité salariale ». Sans mesures concrètes et coercitives, il ne sert à rien de s’exprimer en faveur d’un programme sur l’égalité femmes/hommes…

 

Au sein de Solidaires, à quoi travaille la commission femmes ?

L’objet de notre action est de regrouper des militant-e-s des fédérations syndicales ou des Solidaires locaux pour réfléchir aux actions à mener en faveur des femmes.

Lors de notre dernier congrès qui s’est tenu à Dunkerque en 2014, nous avons rédigé une résolution complète d’une trentaine de pages sur la place des femmes dans la société mais également au sein les structures syndicales.  En effet, nous souhaitons responsabiliser nos équipes et avoir un débat à part entière sur cette question-là, qui ne soit pas noyé dans une autre résolution plus globale. Nous voulons avoir une discussion spécifique sur les revendications que nous portons nous-mêmes en tant que militantes syndicales et féministes, que ce soit sur ce qui touche au travail, mais également sur un plan plus sociétal sur les questions des violences et de la prostitution, notamment sur notre position abolitionniste.

Enfin, nous souhaitons nous remettre en question nous-mêmes, en tant que syndicat féministe, car même si un-e adhérent-e sur deux est une femme, cette parité n’est pas toujours respectée dans les postes à responsabilité, et dans l’animation des structures et des formations. Nous sommes en train de réfléchir à une série de mesures incitatives, voire coercitives, pour encourager les syndicats et les associations à réfléchir à la question. Nous avons par exemple mis en place des quotas de femmes au sein de notre bureau fédéral, dont les places réservées ne sont pas comblées si elles restent vacantes. Nous entendons ainsi inciter à rechercher les militantes qui pourraient les occuper. Enfin, nous réfléchissons actuellement à trouver des solutions aux freins posés par la double voire triple journée de nos militantes.

 

Propos recueillis par Brigitte Marti et Caroline Flepp 50-50 magazine

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http://www.50-50magazine.fr/2017/04/27/gaelle-differ-solidaires-sans-mesures-concretes-et-coercitives-il-ne-sert-a-rien-de-sexprimer-en-faveur-dun-programme-sur-legalite-femmeshommes/

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Aurore : le film qui rend les invisibles, visibles !,femmes,violences,

27 Avril 2017, 20:20pm

Publié par hugo

26 AVRIL 2017
Cinéma
Aurore : le film qui rend les invisibles, visibles !
Il n’y a pas de cinéma de femmes en France. Il n’y a pas non plus de vrai rôle de femme de plus de 50 ans. Blandine Lenoir contre-attaque en mettant en scène Aurore, jouée par Agnès Jaoui. Ménopausée, à la recherche d’un emploi, divorcée, bientôt grand-mère, Aurore a l’impression d’être inexistante. Par un hasard de la vie, elle tombe sur son premier amour, Totoche !

La queue s’allonge sur le trottoir de la rue du Temple. L’avant-première d’Aurore, de Blandine Lenoir, a lieu ce mardi 17 avril près de l’Hôtel de Ville. Là, attendent patiemment un public peu hétéroclite, majoritairement constitué de femmes de 50 ans, quelques jeunes femmes, et plus rarement d’hommes.

Ayant écris et réalisée principalement des courts-métrages, Blandine Lenoir, membre du groupe d’action féministe La Barbe , signe, après Zouzou, son second long-métrage.

Inspirée par un livre de Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham (1),  par la maison de retraite solidaire les Babayagas de Montreuil créée par Thérèse Clerc, nourrie de discussions avec ses amies, elle imagine son heroine. Aurore est ménopausée. Elle vit dans la précarité. Elle est à la recherche d’un emploi. Elle sera bientôt grand-mère. Elle sera bientôt amoureuse.

Cette avant-première est constituée d’un public de féministes engagées, qui connaissent bien le problème du « tunnel » que rencontre les femmes, dans leur carrière, après 50 ans. Comme l’a rappelée une intervenante à la fin de la projection, ce phénomène d’invisibilité touche toutes les classes de la société et toutes les catégories socio-professionnelles. Marina Tomé, qui a lancé la Commission Tunnel de la comédienne de 50 ans au sein de l’AAFA, est d’ailleurs présente ce soir-là. Lorsqu’elle prend la parole, c’est pour présenter un chiffre ahurissant. Les femmes de 50 ans sont absentes du paysage cinématographique. Elles sont présentes dans seulement 8% des films, alors que d’après un sondage de l’INSEE, elles représentent plus de 51% de la population féminine. Pourquoi ? Parce que tous les maillons de la chaîne cinématographique sont détenus par des hommes : les producteurs, les distributeurs, les directeurs de festivals etc.

L’art est une industrie lucrative faisant perdurer une image déplorable des femmes : elles y sont désirables ou servantes, mamans ou prostituées, toujours en retrait sur les affiches. A 20 ans les actrices sont amantes et séductrices, à 30 ans elles sont mères et responsables, puis à 40 et 50 ans elles deviennent invisibles. Elles réapparaissent à 60 ans en grand-mères. Pas de cheffe d’entreprises, de pilote d’avion de chasse, de mafieuse, de trafiquante de drogue, de députée. Une fois de plus, le rôle des femmes, dans le cinéma est cantonné à la fonction sociale : celle de procréer. « Dis-moi si tu ovules, je te dirais si tu travailles » (2).


Les chiffres de l’invisibilité des femmes dans la culture

D’après le rapport de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, Où sont les femmes, Toujours pas là, bilan 2012-2017 et le rapport de l’Observatoire de l’égalité entre les hommes et les femmes dans la culture de 2016 :

Les femmes représentent 14% des réalisatrices de films sortis au cinéma en 2015. 10% de ces longs métrages ont été sélectionnés en Compétition officielle pour le Festival de Cannes entre 2013 et 2016.

Pour les fictions télévisuelles, 12 % de celles-ci ont été réalisés par des femmes entre 2010 et 2014 et 35% en ont été scénaristes. Rien de plus normal puisqu’il n’y a que 36% de femmes dans les comités de direction des entreprises de l’audiovisuel public en 2016.

Dans le théâtre, seulement 1% des compositreurs-ices sont des femmes, 4% sont cheffes d’orchestre et 27% metteuses en scène. Elles dirigent seulement 12 % des théâtres nationaux.

 

Réveiller la belle au bois dormant

Aurore, c’est le prénom de la belle au bois dormant. Blandine Lenoir l’a choisi pour exprimer un contraste. Son héroïne ne dort pas. Elle se bat. Mais tout comme la belle au bois dormant, Aurore ne vieillit pas.

Aurore subit la discrimination dans l’accès à l’emploi. Elle travaillait dans la restauration, mais plus personne ne veut embaucher une femme de 50 ans. Ce film met en lumière la sortie progressive des quinquagénaires du monde du travail. De plus en plus de femmes travaillent à temps partiel à la fin de leur carrière. La France a mis en place une véritable culture de sortie de l’emploi. Par exemple, dans les années 1980, on a créé les préretraites. Toutes ces politiques publiques ont laissé, dans la société, l’idée qu’après 50 ans une travailleuse est obsolète. En comparaison, au Canada, les travailleuses quinquagénaires connaissent une valorisation dans leur travail ou dans l’accès à l’emploi.

 

Les femmes de plus de 50 ans sont vivantes !

Blandine Lenoir a choisi l’humour, plutôt que la victimisation ou la haine des hommes. Ses personnages sont débarrassés des jugements de la société.

Loin du stéréotype de l’homme viril et fort qui ne parle pas de sentiments, Totoche avoue sa peur de souffrir.

Loin des clichés, Aurore redécouvre sa sexualité. Elle voit la ménopause comme une seconde adolescence pendant laquelle son corps change.

De son côté, sa meilleure amie a choisi de ne pas avoir d’enfant, mais adore tout de même les filles d’Aurore. Choisir de ne pas devenir mère ne signifie pas ne pas aimer les enfants. On peut faire le choix de ne pas de ne pas avoir de fille ou de garçon tout en adorant ceux des autres. La procréation est un choix et non la capacité à aimer.

Aurore invite le spectateur à se débarrasser des clichés sur les femmes quinquas. Parce que ces femmes sont vivantes !

 

Mailys Ardit 50-50 Magazine

 

(1) Florence Aubenas, Le quai de Ouistreham, L’Olivier, 2010

(2) Eva Darlan Grâce ! Ed Plon, 2016

http://www.50-50magazine.fr/2017/04/26/aurore-le-film-qui-rend-les-invisibles-visibles/

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Le centre Primo Levi : vivre après la torture pour les femmes en errance,femmes,violences,

27 Avril 2017, 20:07pm

Publié par hugo

24 AVRIL 2017
France
Le centre Primo Levi : vivre après la torture pour les femmes en errance
Le Centre Primo Levi reçoit les personnes victimes de violences et de tortures sur les chemins de l’exil depuis 1995. Sur les 80 000 personnes demandant l’asile en France, 30 % d’entre elles auraient été victimes de torture ou autres formes de violences, si l’on se base sur les chiffres du Comité pour la santé des exilés.

Le Centre a ouvert grâce à la volonté de groupes ayant travaillé sur les violences répressives particulièrement au moment de la guerre en Yougoslavie et dans un contexte international favorisant le développement des violences politiques et économiques. Il est l’une des rares structures en France qui prenne en charge les patient-e-s en état de grande souffrance entraînant des difficultés certaines à s’exprimer sur leur état. Le suivi des séquelles physiques et psychiques peut s’étaler sur une longue durée d’en moyenne trois ans.

 

Demandes d’asile refusée

Le Centre soigne et aussi témoigne. Il a produit le rapport « Persécutés au pays, déboutés en France » après avoir constaté que plus de la moitié de leurs patient-e-s avait vu leur demande d’asile refusée. Grâce à ce rapport, il a montré les failles dans les procédures et remis une liste de recommandations aux autorités pour garantir protection aux survivant-e-s en errance.

Les personnes, professionnelles ou bénévoles travaillant avec les demandeuses/demandeurs d’asile ont à faire face à toutes ces contraintes et défis. Pour les aider le centre organise des journées de formation.

Aujourd’hui plus de 50 % des patient-e-s sont des femmes. Les violences dont elles sont victimes ont des conséquences parfois bien particulières.

Deux journées,le 27 et 28 avril 2017, seront consacrées à l’accompagnement des « Femmes enceintes, mères et bébés en errance. » La formation couvrira des questions théoriques accompagnées de présentations et discussions de cas particuliers.

 

Brigitte Marti 50-50 magazine

http://www.50-50magazine.fr/2017/04/24/le-centre-primo-levi-vivre-apres-la-torture-pour-les-femmes-en-errance/

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Donald Trump sexiste : de nouvelles confidences,,sexisme,politiques,

27 Avril 2017, 14:50pm

Publié par hugo

Donald Trump sexiste : de nouvelles confidences Publié le 26 avril 2017 à 18h23 Donald Trump sexiste : de nouvelles confidences
Donald Trump, le 25 avril 2017 © Sipa
Imaginez : vous êtes en couple, parlez enfant avec votre compagnon et celui-ci vous rétorque qu’il est partant mais à une seule condition : que vous retrouviez votre ligne d’avant… Ce scénario digne d’une sitcom américaine est pourtant bien réel. Les personnages principaux ? Donald et Melania Trump. Il y a dix ans, quand la jeune femme lui a annoncé sa grossesse, celui-ci aurait en effet « accepté » mais uniquement « à condition qu'elle retrouve le même corps », rapporte l’édition américaine de « Vanity Fair », qui a recueilli les confidences d’un proche du couple. Melania a donc promis que « tout rentrerait dans l'ordre ». Vous en voulez encore ? Melania avait alors 35 ans, la « date de péremption d'une femme », selon Trump.

« T’AS VOULU AVOIR UN BÉBÉ ! »
Comment s’est comporté celui qui est désormais Président des Etats-Unis durant la grossesse de son épouse ? Selon ce proche, il n’était pas vraiment prévenant. « Jamais il ne lui demandait comment elle se sentait, il ne lui tenait la porte, ne s’assurait pas qu’elle allait bien », rapporte-t-il. Et il lui rétorquait souvent : « T’as voulu avoir un bébé ». L’enquête publiée par le magazine revient sur un autre épisode, datant cette fois de 2006. Sur le plateau télé de l’animateur américain Howard Stern, Donald Trump - qui se confiait sur sa relation avec Melania - avait choqué plus d’un Américain en déclarant : « Si Melania avait un horrible, atroce accident de voiture, je continuerais de l'aimer aussi longtemps que ses seins seraient intacts ». Classe…

Toujours selon l’enquête de la journaliste américaine, Eugenia Peretz, Melania Trump aurait très mal vécu la republication de la vidéo datant de 2005 où on découvre Donald Trump se vanter « d’attraper les femmes par la ch… ». On la comprend. En octobre 2016, elle avait pourtant apporté son soutien à son mari en expliquant qu’il ne s’agissait que de « discussions entre mecs ». Et que les journalistes dégainaient cette vidéo pour mettre à mal sa campagne… Pour les médias américains, une chose est sûre en tout cas : Melania n’a pas dit son dernier mot.

 

Écrit par...
Emilie Poyard
Emilie Poyard
@Emilie Poyard

http://www.elle.fr/Societe/News/Donald-Trump-sexiste-de-nouvelles-confidences-3473747

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Fabriquer soi-même les alliances pour son mariage : c'est possible, et on adore,couples,amours,mariage,

26 Avril 2017, 20:23pm

Publié par hugo

Fabriquer soi-même les alliances pour son mariage : c'est possible, et on adore
par Clemence Pohale
aujourd'hui à 17:30
S’il y a un objet qui vous rappellera votre amour pour toujours, c’est bien votre alliance. On veut bien souvent des bagues à notre image, alors, quoi de mieux que de les fabriquer soi-même ? Aliénor, une créatrice de bijoux, vous propose de vous lancer dans l’aventure au sein de son petit atelier cosy…

Lorsqu’on a décidé de se dire « oui » pour la vie, le moment de choisir les alliances est toujours très excitant. Mais on a trouvé un concept encore plus cool : les fabriquer soi-même. Et oui, c’est possible et ça se passe dans l’Atelier Haut Perché d’Aliénor Frolet, dans le 17ème arrondissement de Paris.

Écoute, conseils et bienveillance : laissez-vous porter
Il vous suffit d’échanger avec Aliénor sur toutes vos envies : type de bague, métaux précieux souhaités, tailles… Tout est possible, de l’or blanc, jaune, rose à l’argent, l’anneau de vos rêves deviendra réalité entre vos mains ! Vous pouvez même ramener quelques bijoux que vous aimeriez fondre dans vos futures créations.

Une fois qu’Aliénor vous a conseillés et que votre demande est « concrète », il n’y a plus qu’à prévoir le rendez-vous après avoir obtenu le devis. Préparez-vous à devenir de vrais bijoutiers en herbe…

Votre moitié fabrique votre alliance
Une fois installés en couple dans l’atelier accueillant d’Aliénor, vous allez pouvoir commencer à scier, souder, polir et graver vos alliances. Mais attention, le but du jeu est de créer la bague de l’autre ! Raison de plus pour être surmotivés : on n'a qu’une seule envie, que notre création plaise à notre moitié.

Le moment sera immortalisé pendant que vous vous affairerez sur vos créations, et toutes les photos vous seront envoyées. Parfait pour impressionner vos proches lorsque vous leur montrerez les alliances (on vous imagine déjà scander un « c’est nous qui les avons faites ! »). En une après-midi (en deux heures exactement), vous repartez avec vos précieux anneaux, qui auront une valeur sentimentale surélevée…

 © L'Atelier Haut Perché
On veut y aller !
On a tout simplement eu un vrai coup de cœur pour cet atelier unique qui permet de faire une activité hors du commun en couple. Les souvenirs de futurs mariés commencent ici… Rendez-vous à l’Atelier Perché au 29 rue des Dames, au cœur des Batignolles, dans le 17ème arrondissement de Paris. Le prix de départ est fixé à 200€ par personne, puis le prix évolue selon les matières premières choisies.

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Comment faire un bouquet de mariée canon et pas cher

http://www.aufeminin.com/bijoux-mariage/fabriquer-soi-meme-les-alliances-pour-son-mariage-c-est-possible-s2228533.html

CHERCHE COMPAGNE POUR LA VIE,CDI 

CHERCHE UNE FEMME DE 25, 26,27;28,29,30 jusqu a 34 ,35 ans 36 ans 

 

 

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