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Le blog de hugo,

Se protéger des IST grâce aux digues dentaires (carrés de latex),sante,sexes,

15 Avril 2017, 23:43pm

Publié par hugo

ACCUEIL › TOUT SAVOIR SUR... › VIH SIDA ET IST › SE PROTÉGER
Se protéger
Il existe deux préservatifs : le préservatif masculin et le préservatif féminin. Ils sont aussi des  moyens de contraception, mais eux seuls protègent  des IST et du SIDA.

L’échange, la discussion, le respect mutuel entre partenaires doivent permettre de négocier l’utilisation de ces méthodes dites "barrières" si l’un des partenaires a des réticences pour les utiliser. Avant de les utilisez pour la première fois lisez le mode d'emploi et, entraînez-vous tranquillement chez vous.

Le préservatif masculin

C’est une poche en latex à usage unique que l'on déroule sur le sexe en érection. Il en existe de plusieurs tailles. Toujours vérifier la date de péremption et qu’il porte le label CE. Ne pas les laisser au soleil, dans la poche du pantalon… On peut se les procurer facilement dans les supermarchés, les pharmacies, les distributeurs automatiques… Ils sont disponibles gratuitement dans les lieux de prévention comme certaines associations, centres de planification, centres de dépistage du Sida. Pour les personnes allergiques au latex, il en existe en polyuréthane en vente notamment en pharmacie.

Pour être efficace, le préservatif doit être mis avant toute pénétration. En effet au cours du rapport, et avant l'éjaculation, il peut y avoir émission de liquide séminal, qui contient des spermatozoïdes et du virus. L’utilisation de gel lubrifiant à base d’eau permet de réduire les risques de rupture du préservatif. Ne pas superposer deux préservatifs, le frottement de l’un sur l’autre accentuant les risques de rupture.

Le préservatif féminin

Il est en polyuréthane, donc convient particulièrement aux personnes allergiques au latex. Le préservatif féminin tapisse entièrement la paroi vaginale et les petites lèvres : il n'y a pas de  contact entre le sperme et les muqueuses, ni entre les muqueuses. Il peut être posé bien avant le rapport sexuel sans gêner.

Moins facile à se procurer que le préservatif masculin car mal distribué, il est surtout plus cher. Des associations comme Le Planning Familial ou Aides en mettent à disposition.

Le carré de latex

Pour le cunnilingus et anulingus.

 

D’autres méthodes "barrières" comme le diaphragme ou la cape cervicale diminuent les risques sans les supprimer.

https://www.planning-familial.org/articles/se-proteger-00376?prehome=off

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Contraception : gare aux méthodes naturelles,femmes,sante,ivg,

15 Avril 2017, 23:41pm

Publié par hugo

Contraception : gare aux méthodes naturelles Publié le 13 avril 2017 à 16h36 Contraception : gare aux méthodes naturelles
© Getty
C’est une nouvelle appli qui fait aujourd’hui parler. Baptisée Natural Cycles, elle a été lancée depuis deux ans déjà, mais est désormais commercialisée en Europe, rapporte « Le Parisien ». Le concept ? La femme rentre chaque jour sa température dans l’appli, qui va lui dire si elle est féconde ou pas. Si elle veut éviter une grossesse, elle doit se protéger le « jour rouge ». Le bémol ? Cette méthode fonctionne comme l’ensemble des méthodes de contraception naturelle, soit avec une efficacité toute relative. Ainsi, le Planning Familial alerte sur son site : « Ces “méthodes” réduisent le risque de grossesse non désirée sans être efficaces en matière de contraception. Leur taux d’échec est estimé à 30 et 40% selon la méthode. »

COMMENT EXPLIQUER L’ATTRAIT DE CES MÉTHODES ?

Une Française sur 10 utiliseraient ces méthodes de contraception naturelle, comme le retrait, la méthode Ogino (éviter les rapports sexuels pendant la période d’ovulation), celle de la température (qui, comme le rappelle le Planning, ne tient pas compte des autres facteurs pouvant faire monter la température comme la fièvre ou le stress…). Qui sont les femmes ayant fait le choix de ces méthodes ? Elles mettent en avant un fort engagement écologique  ou une défiance face à la pilule contraceptive, suite au scandale des pilules de 3e et 4e génération. « Le Parisien », qui a enquêté, explique que certaines femmes mettent également en avant leur religion ou le coût de la contraception. Il faut pourtant rappeler que beaucoup de contraceptifs sont remboursés en France. Et que ces méthodes ne sont pas efficaces, contrairement à d’autres. Donc si vous souhaiter éviter une grossesse, elles ne sont pas à privilégier.

LA MEILLEURE CONTRACEPTION ? CELLE QUI VOUS CORRESPOND !

Pour rappel, des études ont analysé les taux d’échec des différentes méthodes de contraception : vous pouvez les consulter sur le site de l’Assurance maladie. Les chiffres de l’OMS datent de 2011 et sont donnés à titre indicatif dans le sens où ils peuvent varier selon l’âge de la femme et le fait qu’elle a déjà eu ou non des enfants. Des chiffres qui confirment que « les dispositifs les plus efficaces sont les dispositifs intra-utérins et les implants. » Les moins efficaces ? « Les méthodes barrières ou naturelles ». Ainsi, la douche vaginale a un taux d’échec de 40%, la méthode Ogino de 25%, le coït interrompu de 19%. Le taux d’échec du préservatif féminin s’élève à 21%, le préservatif masculin 14%, le patch contraceptif à 8% et la pilule à 6%. Les quatre méthodes aux plus faible taux d’échec sont le stérilet hormonal (0,1%), l’implant contraceptif dans le bras (0,1%), la vasectomie (0,2%), la ligature des trompes (0,5%) et le stérilet en cuivre (0,8%).

Ce qu’il est important à retenir c’est qu’il existe des contraceptions adaptées à chaque femme (selon son âge, sa santé, si on fume ou pas, etc…) et que c’est en consultant une gynécologue ou en vous rendant au Planning Familial que vous pourrez déterminer celle qui vous convient le mieux. A vous et pas à votre meilleure copine ! Rappelons également que seul le préservatif empêche la transmission du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST), qui sont actuellement en hausse chez les jeunes femmes, comme nous alertait la gynécologue Pia de Reilhac.

> > Pilule, gynéco ou désir d’enfant : découvrez notre vrai-faux avec la sage-femme Agnès Ledig >>

http://www.elle.fr/Societe/News/Contraception-gare-aux-methodes-naturelles-3468776

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Augmentation des IST : le cri d’alerte des gynécologues,femmes,sante,sexes,

15 Avril 2017, 23:38pm

Publié par hugo

Augmentation des IST : le cri d’alerte des gynécologues Publié le 12 avril 2017 à 11h55 Augmentation des IST : le cri d’alerte des gynécologues 
© Getty
« Quand on le fait, on le met ! » Gardez bien ce slogan en tête quand vous filez sous la couette. Les gynécologues tirent en effet la sonnette d’alarme : les chiffres des infections sexuellement transmissibles (IST) sont à nouveau en hausse, et notamment chez les femmes. En cause, le préservatif qui serait de plus en plus délaissé. Pia de Reilhac, gynécologue et présidente de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, nous alerte. Interview.
ELLE.fr. Vous tenez à alerter sur l’augmentation des IST chez les jeunes femmes. Comment peut-on l’expliquer ?
Pia de Reilhac. Il y a une augmentation des IST* parce qu’il y a un recul du réflexe préservatif chez une certaine tranche d’âge. Les très jeunes sont assez respectueux du port du préservatif lors de leurs premières relations. Mais c’est après, lorsqu’ils changent de partenaire, qu’on a l’impression que le préservatif n’est plus du tout utilisé. La contraception permet d’éviter une grossesse non désirée et le message "danger" autour du sida n’existe plus, dans le sens où certains considèrent qu’il y a "moins de risques" parce qu’on peut se traiter et qu’il existe des médicaments d’urgence si on a eu un rapport sexuel non protégé par exemple. On ne peut que louer ces avancées mais paradoxalement, il y a un recul d’utilisation du préservatif. 
 
>> Lire aussi Sida : notre vrai-faux pour en finir (enfin) avec les idées reçues >>
 
ELLE.fr. Ils imaginent que le préservatif sert uniquement à se protéger du virus du sida ?
Pia de Reilhac. Ils ne pensent pas aux IST, ça c’est sûr ! Pourtant, on constate une augmentation de 10% du nombre d’infections de type chlamydiae entre 2013 et 2015. Les deux tiers des cas rapportés en 2015 sont des femmes (64%), en majorité âgées de 15 à 24 ans. Le chlamydiae est une bactérie qui ne va pas entraîner la mort mais qui peut donner une salpingite (très douloureuse avec de la température) et abîmer les trompes. Cela peut conduire à des problèmes de fertilité. Il y a d’ailleurs un certain nombre de jeunes femmes chez qui on va découvrir ces infections alors qu’elles n’en ont aucun signe. C’est pour cela que nous préconisons un dépistage des IST. Il faut demander à la patiente si elle a changé de partenaire et dans ces cas-là, la recherche devrait être proposée systématiquement.
 
ELLE.fr. Il n’existe pas de signes avant-coureurs de la chlamydiae ?
Pia de Reilhac. Chez les femmes, il peut y avoir des signes, comme des espèces de lourdeurs, pas vraiment des brûlures (contrairement aux hommes), mais plutôt des pertes pas belles, grises. Si on traite tôt la bactérie du chlamydiae, par voie vaginale, il n’y a aucun problème. Mais il faut l’avoir recherchée et détectée ! L’homme doit être traité également sinon c’est la chaîne. Cet automne déjà, certains virologues commençaient à être un peu inquiets. Un manque de précautions  peut entraîner l’émergence de nouveaux virus dans quelque temps. On constate que le gonocoque augmente également. C’est ce qu’on appelait la « chaude-pisse » autrefois chez l’homme !

 

"LES HOMMES SONT TRÈS SAGES TRÈS JEUNES ET BEAUCOUP MOINS PLUS TARD !"
 
ELLE.fr. Dans les cabinets de gynécologie, vous constatez aussi cet abandon du préservatif chez des femmes qui ont la trentaine ou la quarantaine ?
Pia de Reilhac. Oui, on en a. Ce n’est pas une grande majorité quand même, car les femmes qu’on voit en consultation tous les ans sont généralement en couple stable, mais n’empêche qu’on découvre des infections vaginales chez des patientes qui ont 40, 45, 50 ans, et qui n’existaient pas à une époque. Cette génération n’a pas tellement l’habitude du préservatif. Donc lorsqu’elles arrivent vers 45-50 ans, même si elles changent de partenaire, le préservatif, elles ne l’utilisent pas. Et puis, il y a quand même un refus de l’élément masculin à se servir de préservatifs. Les hommes sont très sages très jeunes et beaucoup moins plus tard !
 
ELLE.fr. Le message à marteler ?
Pia de Reilhac. Nouvelle relation = préservatif ! Même si le partenaire est tout bien, tout beau, ça ne veut absolument rien dire ! C’est vrai que le fait qu’il n’y ait plus cette peur énorme du sida, ce qui est positif dans un sens, fait que "ce n’est pas grave" pour beaucoup de ne pas se protéger. Pourtant, les infections sexuellement transmissibles peuvent faire des dégâts et engendrer des problèmes de fertilité donc c’est très important d’alerter sur le sujet. On entend parfois des patientes qui nous disent : « ah oui, je me protège toujours ». Et quand on leur pose vraiment la question, elles précisent utiliser un préservatif « de temps en temps ». Le préservatif n’est pas un réflexe du tout ! On pensait qu’il le serait devenu, au changement de partenaire notamment, mais ce n’est pas le cas. Il faut absolument continuer à l’utiliser. Répétons-le : c’est le seul moyen d’éviter les maladies sexuellement transmissibles, on n’a pas fait mieux ! 
 
* Source : Bulletin des réseaux de surveillance des infections sexuellement transmissibles. Données au 31/12/2015. Santé publique France.
 
Écrit par...
Emilie Poyard
Emilie Poyard
@Emilie Poyard
À lire également

http://www.elle.fr/Societe/Interviews/Augmentation-des-IST-le-cri-d-alerte-des-gynecologues-3467618

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« L’accessibilité me permet d’être pleinement un citoyen. »,handicap,societe,

15 Avril 2017, 22:59pm

Publié par hugo

Accueil » Accessibilité » « L’accessibilité me permet d’être pleinement un citoyen. »
« L’accessibilité me permet d’être pleinement un citoyen. »
Alejandro San Martin Lamas : « Un citoyen lambda ne se pose pas la question de savoir quelles stratégies il va devoir mettre en œuvre pour pouvoir aller dans les lieux qui lui font envie. » © Franck Seuret
« L’accessibilité me permet d’être pleinement un citoyen. »
Publié le 14 avril 2017  
     
PRÉSIDENTIELLE 2017. Alejandro San Martin Lamas a le sentiment que sa citoyenneté est mise à mal par l’inaccessibilité de nombreux lieux et moyens de transport. Le quinquennat Hollande a été marqué par le report, de fait, de l’échéance 2015 d’une France accessible et l’assouplissement des normes.

Alejandro San Martin Lamas a été contraint de choisir ses études par défaut. « Les bâtiments de la filière informatique n’étaient pas accessibles, raconte ce jeune trentenaire, qui se déplace en fauteuil roulant. J’ai donc dû y renoncer pour me lancer dans la psychologie. »

Les marches, les rampes d’accès ou les ascenseurs déterminent aussi quels concerts ce passionné de musique peut aller voir… ou pas. « L’accessibilité, c’est central dans ma vie de tous les jours, résume-t-il. C’est ce qui me permet d’être pleinement un citoyen. »

Accessibilité : des progrès trop lents
Sa citoyenneté, Alejandro San Martin Lamas l’exerce tant bien que mal. Certes, l’accessibilité gagne du terrain, comme le montre l’évolution des baromètres de l’APF. Mais les progrès sont lents. Trop lents.

La loi de 2005 avait pourtant fixé l’échéance de la mise aux normes à 2015. Mais rapidement, il est apparu évident qu’elle ne serait pas tenue. Le gouvernement Valls a donc publié, en septembre 2014, une ordonnance mettant en place les agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap).

 

À quand l’horizon d’une France accessible ?
Un Ad’ap, c’est l’engagement de procéder à la mise en accessibilité de son établissement recevant du public (ERP), avec programmation du chantier et budget prévisionnel. Le délai pour mener à bien les travaux varie en fonction de la taille de l’ERP. Trois ans maximum, soit 2018, pour les petits établissements ; six (2021) à neuf années (2024), pour les autres, voire plus dans certains cas. Tous les propriétaires ou gestionnaires étaient tenus de déposer leur Ad’ap en préfecture avant le 27 septembre 2015.

38% des établissements  aux normes
Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère du développement durable, au 1er février 2017, sur un million d’ERP, seuls 385 000 étaient accessibles (dont 300 000 neufs). 520 000 avaient déposé leur Ad’ap. Et 83 000 avaient sollicité une demande de prorogation du délai de dépôt. Restent 43 000 hors-la-loi qui ne sont pas entrés dans le dispositif… mais ne risquent pas de grandes sanctions.

Des dérogations plus nombreuses
De plus, le report de l’échéance de 2015 s’est accompagné de la publication de décrets et d’arrêtés assouplissant la réglementation en vigueur. Par exemple, une dérogation est désormais systématiquement accordée au gestionnaire d’un ERP situé dans un immeuble dès lors que les copropriétaires refusent des travaux de mise aux norme.

Autre nouveauté : seules les gares SNCF considérées comme des « points d’arrêt prioritaires » devront être rendues accessibles. Soit 750 sur les 3 000 que compte la France, comme le révélait faire-face.fr. Autrement dit, une sur quatre, dans lesquelles les travaux de mise en accessibilité s’étaleront jusqu’en 2024.

« L’égalité des chances » n’existe pas
« Ce qui est vraiment contraint, c’est la spontanéité, résume Alejandro San Martin Lamas. Un citoyen lambda ne se pose pas la question de savoir quelles stratégies il va devoir mettre en œuvre dans sa journée pour pouvoir aller dans les lieux qui lui font envie. Il y a vraiment une question d’égalité des chances. Ça joue sur notre propre sentiment de citoyenneté. » Franck Seuret


http://www.faire-face.fr/2017/04/14/presidentielle-2017-accessibilite/

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La galère du logement : « Il faudrait que les personnes handicapées soient prioritaires. »,handicap,societe,logement,

15 Avril 2017, 22:54pm

Publié par hugo

Accueil » Accessibilité » La galère du logement : « Il faudrait que les personnes handicapées soient prioritaires. »
La galère du logement : « Il faudrait que les personnes handicapées soient prioritaires. »
Olivia : « Sur les rares logements aux normes, on est en concurrence avec des personnes valides qui, elles, peuvent se tourner vers d'autres biens. » © Franck Seuret
La galère du logement : « Il faudrait que les personnes handicapées soient prioritaires. »
Publié le 13 avril 2017  
     
PRÉSIDENTIELLE 2017. Seule une toute petite partie du parc immobilier français est accessible aux personnes handicapées. Olivia galère donc pour trouver un logement adapté à son fauteuil roulant. Surtout qu’elle a aussi besoin d’une place de parking et d’une assurance emprunteur.

Plus d’un an qu’Olivia cherche un appartement à acheter. Accessible aux personnes en fauteuil roulant, puisque cette jeune femme de 28 ans, juriste de profession et blogueuse par passion, est paraplégique. « On est obligé de se retourner vers des biens neufs ou quasi neufs qui soient aux normes. Il y en a très peu sur le marché. »

34 millions de logements inaccessibles pour la plupart
La France compte 34 millions de logements, dont plus de la moitié de maisons individuelles. “Interdits” aux personnes à mobilité réduite, pour l’immense majorité, car non conçus pour être habitables par tous. La loi de 2005 a toutefois durci la réglementation.

Les prétendants à un toit, à louer ou à acheter, doivent donc cibler leurs recherche vers des biens construits après cette date. Ce qui réduit énormément le vivier. 350 000 à 400 000 logements sortent de terre chaque année, en moyenne.

 

Ascenseur obligatoire seulement au-delà de trois étages
Mais seule une petite partie est censée être accessible. Les ascenseurs ne sont en effet obligatoires que dans les bâtiments d’habitation collectifs d’au moins quatre étages en plus du rez-de-chaussée (R+4). Or, chaque année les promoteurs construisent deux fois plus d’immeubles de trois étages maximum que de R+4 ou plus.

Dans ces bâtiments sans ascenseur, seuls les appartements du rez-de-chaussée doivent être habitables par des personnes handicapées (1). Dans les immeubles équipés d’un ascenseur, par contre, tous les logements sont tenus de l’être.

Par ailleurs, depuis 2005, de nouveaux arrêtés et décrets ont assoupli les normes et introduit de nouvelles possibilités de dérogations.

Peu de places adaptées pour les conducteurs handicapés
Résultat : le panel de biens est extrêmement réduit. La quête est encore plus difficile pour les locataires ou les acheteurs handicapés ayant un véhicule. Comme Olivia : « Je vais au travail en voiture car, en Île-de-France, les transports en commun ne sont pas suffisamment accessibles. J’ai donc besoin d’une place de parking handicapé au sein de l’immeuble. »

La réglementation stipule bien que, dans les immeubles d’habitation, 5 % des places doivent être adaptées. Mais elle ne dit mot sur leur affectation. « Une place de parking “normale” nous a été attribuée, ce qui ne correspond pas à mon handicap, témoigne Olivia. Du coup, l’achat est tombé à l’eau. »

Concurrence avec des personnes valides
« Il faudrait créer une priorité pour les personnes handicapées. Elles n’ont pas le même panel de biens disponibles que ce soit à la location ou à l’achat, poursuit-elle. Sur les logements aux normes, on est en concurrence avec des personnes valides qui, elles, peuvent se tourner vers d’autres biens. Mais nous, on n’a pas le choix. » Franck Seuret

(1) Dans un immeuble d’habitation collectif, les logements situés au rez-de-chaussée ou en étage desservis par un ascenseur doivent offrir, dès leur construction, des caractéristiques minimales permettant à une personne handicapée d’utiliser la cuisine, le séjour, une chambre, un W.-C. et une salle d’eau. Dans les autres, la seule obligation concerne les portes et les circulations, dont la largeur doit permettre le passage d’un fauteuil.

Une assurance emprunteur plus chère
Pour pouvoir acheter, il faut souvent emprunter et donc souscrire une assurance emprunteur. « Mais elle est beaucoup plus difficile à obtenir pour les personnes handicapées », témoigne Olivia. Les assureurs les considèrent en effet comme des clients présentant un risque aggravé de santé. « L’assureur m’a imposé une surprime de plus de 300 %, précise-t-elle. Et je n’aurais été assurée qu’en cas de décès, et pas de maladie longue durée ou d’invalidité. »

Sur ce sujet, lire le dossier “Assurances : les garanties sans les ennuis”, Faire Face mars-avril 2017

http://www.faire-face.fr/2017/04/13/presidentielle-2017-logement/

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Handicap : « Je veux », une appli pour communiquer,handicap,internet

15 Avril 2017, 22:52pm

Publié par hugo

Accueil » Autonomie » Aides Techniques » Handicap : « Je veux », une appli pour communiquer
Handicap : « Je veux », une appli pour communiquer
Dans les Vosges, Maëlle a été la première utilisatrice de l'appli pour tablette "Je veux". ©DR
Handicap : « Je veux », une appli pour communiquer
Publié le 14 avril 2017  
     
L’application pour smartphones et tablettes “Je veux” aide à communiquer sans la parole. C’est le grand-père de Maëlle, jeune adulte polyhandicapée, qui l’a inventée. Il la met à disposition gratuitement sur Google Play.

J’ai faim, j’ai mal, je voudrais aller me promener… Exprimer ces besoins de la vie quotidienne n’est pas toujours si simple. Comme sa petite-fille Maëlle, 19 ans, polyhandicapée, ne peut répondre que par oui ou non, Régis Aubert, 73 ans, lui a créé une appli pour tablette et smartphone Android. Ancien enseignant en charge de l’informatisation des écoles, il avait déjà créé plusieurs applications à destination de la communauté éducative.

Une appli gratuite pour tous
Testée et approuvée à l’automne 2016 sur tablette,  « Je veux » simplifie aujourd’hui les échanges entre Maëlle, sa maman et ses proches. Pourquoi ne pas en faire profiter d’autres ? En janvier, Régis Aubert l’a mise à disposition sur Google Play. Elle est téléchargeable gratuitement, pour toutes les tablettes et depuis peu tous les smartphones Android.

 

La personne touche le pictogramme de son choix ou la flèche permettant de naviguer d’une page à l’autre. Après avoir exprimé sa soif, par exemple, une deuxième page propose un choix de boissons. Un logiciel traduit ensuite ce choix vocalement, afin que la tierce personne présente dans la pièce puisse l’entendre.

Uniquement pour les besoins immédiats


Cette application d’aide à l’expression orale, développée grâce au logiciel Windev, ne permet pas de converser mais uniquement d’exprimer un besoin immédiat. « J’avais testé des utilitaires du commerce, chers, lourds, complexes, et uniquement sur PC, destinés à l’apprentissage des personnes autistes. Je voulais quelque chose de plus simple, utilisable directement. Maëlle en est satisfaite, et cela nous permet de savoir beaucoup plus rapidement ce qu’elle veut nous dire. »

Des pictogrammes personnalisables
Le nombre et le choix des pictogrammes sont modulables, pour s’adapter aux habitudes de chacun, et il est possible d’y ajouter des photographies de lieux ou personnes de son environnement. Les modifications sont protégées par mot de passe, afin d’éviter des clics malencontreux.

« Je veux » a pour le moment été téléchargé 13 fois, dont une fois en Belgique, et une au Canada ! Pour l’essayer, il suffit d’aller sur Google Play (si vous ne trouvez pas, cherchez avec le pseudo de l’auteur, « golsoft ») ou de flasher ce QR code.

Élise Descamps

http://www.faire-face.fr/2017/04/14/je-veux-appli-tablette-handicap-communiquer/

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3 documentaires (indispensables) sur les jeunes à voir cette semaine,societe,racisme,

15 Avril 2017, 22:50pm

Publié par hugo

Dans nos quartiers12 avril 2017
3 documentaires (indispensables) sur les jeunes à voir cette semaine
par La Rédaction
Des documentaires sur la jeunesse. Un vrai souffle et un bon moment à passer qu'on soit en vacances ou pas.En quête d'identité(s) fait partie des trois documentaires à voir cette semaine.
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En vacances ou non, si vous êtes comme nous, les documentaires, c’est un peu indispensable dans votre vie. Cette semaine, Respect mag vous conseille trois d’entre eux, qui se concentrent sur les jeunes. 

Que vous soyez en vacances ou pas cette semaine, il est toujours possible de trouver du temps pour regarder un bon documentaire ! Devant votre télévision, sur votre tablette ou au cinéma, voici trois idées de long-métrages à (re)voir cette semaine !

« A voix haute » : la beauté des mots

La semaine dernière, on vous parlait du concours Eloquentia, en Seine-Saint-Denis. Et bien, on doit vous avouer que nous sommes un certain nombre à l’avoir découvert grâce à ce film, diffusé l’année dernière sur une chaîne du service public. Le coup de cœur a été immédiat. La caméra suit la formation, les progrès et les rêves des jeunes participants au concours, et ça donne une très belle image non seulement de la société, mais aussi de la culture !

A voix haute, à retrouver au cinéma dès le 12 avril.

 

« J’ai marché jusqu’à vous – Récit d’une jeunesse exilée »

À travers des parcours de vie aussi poignants qu’intimes, ce documentaire explore le processus d’intégration des mineurs isolés étrangers, ces jeunes de moins de 18 ans venus du monde entier, souvent au péril de leur vie, qui débarquent à Marseille, sans bagage ni visa, pour tenter d’y construire un avenir. En attendant leur majorité, ils sont mis sous la protection de l’aide sociale à l’enfance.
Commence alors, pour eux, un autre périple… Ce film a pour objectif de nous donner à voir autrement ces jeunes exilés solitaires.

J’ai marché jusqu’à vous – Récit d’une jeunesse exilée, à voir sur LCP, jeudi 13 avril à 00h30 et mardi 18 avril à 20h30.

 

En quête d’identité(s) : partir pour se retrouver ?

C’est l’histoire d’un voyage scolaire un peu particulier. Placé sous le signe de l’identité, la parole est donnée à cette jeunesse française qui ne sait plus vraiment comment se définir. Déjà, comment définir son identité ? Ses origines ? Qu’est-ce qui nous définit d’abord ? Ces questions s’imposent depuis quelques temps à cette jeunesse, qui se confronte aussi à l’histoire du Québec, et à ses différentes communautés.

Une culture commune, à travers le français, et pourtant, le système québécois rogne à la fois sur le multiculturalisme à l’américaine et une recherche de laïcité à la française. Dans les faits, ça donne une approche des autres plus ouverte, mais attention, tout n’est pas rose, et c’est justement ce miroir tendu qui permet de réfléchir aux bons et mauvais côtés de la France.

En quête d’identité(s), à voir sur Spicee.

 


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 La Rédaction
Ecrit par
La Rédaction

http://www.respectmag.com/28178-3-documentaires-indispensables-jeunes-a-voir-cette-semaine

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« Nous et les autres » : l’exposition qui veut détruire le racisme,racisme,

15 Avril 2017, 22:48pm

Publié par hugo

« Nous et les autres » : l’exposition qui veut détruire le racisme
par Mounir Belhidaoui
Nous et les autres racisme couvCrédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l'homme
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« Nous et les autres », une exposition tenant séance au Musée de l’Homme du Palais de Chaillot (Paris 16ème), questionne la sémantique raciste pour mieux la déconstruire. Avec des images bouleversantes et des débats passionnants. 

Qui sommes-nous ? Nos origines sont-elles importantes ? Comment se construisent les préjugés ? A toutes ces questions, le Musée de l’Homme du Palais de Chaillot (Paris 16ème) tente d’y répondre à travers une exposition nommée « Nous et les autres ». A travers un parcours fait d’expériences interactives mêlant événements d’archives et témoignages de personnes issues de la société civile, l’établissement culturel veut « plonger aux racines de ce phénomène de société » qu’est le racisme.

L’exposition se déroule en trois temps : une première partie, intitulée « Moi et les autres », prend place dans un « cylindre des catégories », un grand espace cylindrique sur lequel est projeté les visages d’une vingtaine de personnes représentatifs de la société française… dont les corps sont mélangés, avec comme message principal que nous rangeons tous les êtres humains dans des catégories d’une façon ou d’une autre.

Le racisme encore trop présent

La deuxième partie, nommée « Race et histoire », est elle aussi un espace vaste où est explorée « la construction scientifiques de la notion de race ». Elle « illustre, à partir d’exemples historiques, la mise en œuvre de racismes institutionnalisés par des Etats ». Le tout illustré à l’aide d’images et de vidéos d’archives pour le moins édifiantes…

Une troisième et dernière partie nommée « Etats des lieux », est quant à elle davantage située dans l’instant présent. Une grande salle, façonnée comme un salon d’appartement, est emplie d’écrans via lesquels sont projetés des vidéos d’archives présentant des minorités stigmatisées. Des témoignages d’experts et de chercheurs en sciences sociales reviennent sur la définition scientifique du racisme. La situation de la France d’aujourd’hui et les minorités vues par les médias, tels sont les domaines d’études présentés dans ce domaine en guise de conclusion.

On vous propose d’en voir plus par l’image !

Nous et les autres racisme 2
Le racisme en questions… Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’Homme
Nous et les autres racisme 3
Une place « Cliché » questionnant notre rapport aux stéréotypes. Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’Homme
Nous et les autres racisme 5
Le cylindre des catégories, une des pièces maîtresses de l’exposition « Nous et les autres ». Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’Homme
Nous et les autres racisme 6
Une salle rappelant la sombre époque de l’esclavagisme… Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’Homme
Nous et les autres racisme 
Un salon d’appartement où sont projetés des témoignages de minorités. Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’homme
Nous et les autres racisme 
Quand le racisme concerne aussi le genre… Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’Homme
Nous et les autres racisme 10
« La guerre, sans qu’on lui demande, se charge toujours de nous trouver un ennemi commun » (Gael Faye). Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’homme
Nous et les autres racisme 11
Le racisme à travers la représentation qui en a été faite dans la société. Crédit photo : Jean-Christophe Domenech / Musée de l’homme
« Nous et les autres »,  du 31 mars 2017 au 8 janvier 2018, au Musée de l’Homme (Palais de Chaillot, Paris 16ème). Plus d’infos ici

http://www.respectmag.com/28129-autres-lexposition-veut-detruire-racisme

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Une femme est l’amour,poesie,

15 Avril 2017, 03:05am

Publié par hugo

Une femme est l’amour
Gérard de Nerval
Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ;
Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.

Courbé par le travail ou par la destinée,
L’homme à sa voix s’élève et son front s’éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s’adoucit.

Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l’attendre il faut se résigner.
Mais qui n’aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?

Gérard de Nerval

http://www.poetica.fr/poeme-67/gerard-de-nerval-une-femme-est-amour/#

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Vers d’amour,poeme

15 Avril 2017, 03:03am

Publié par hugo

Vers d’amour
Renée Vivien
Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits,
O Joie inespérée au fond des solitudes !
Ton baiser est pareil à la saveur des fruits
Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes
Murmurés par la mer à la beauté des nuits.

Tu portes sur ton front la langueur et l’ivresse,
Les serments éternels et les aveux d’amour,
Tu sembles évoquer la craintive caresse
Dont l’ardeur se dérobe à la clarté du jour
Et qui te laisse au front la langueur et l’ivresse.

Renée Vivien, Cendres et Poussières, 1902

http://www.poetica.fr/poeme-1918/renee-vivien-vers-amour/

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