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Le blog de hugo,

Le combat des coiffeuses sans-papiers,femmes,emploi,

16 Novembre 2016, 03:47am

Publié par hugo

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coiffeuseChâteau d'eausaloncoiffureCGTtravailillégalrégularisation
Le combat des coiffeuses sans-papiers
Mariam (pantalon rouge) et Massandie dans le salon de coiffure. Crédit photo : Laura Mousset
Mariam (pantalon rouge) et Massandie dans le salon de coiffure. Crédit photo : Laura Mousset
Les coiffeuses sans-papiers du 57 boulevard de Strasbourg, dans le quartier de Château-d’Eau, à Paris, avaient occupé les locaux de leur ancien salon. Elles demandaient une régularisation. Déjà soutenu par le syndicat CGT (Confédération générale des Travailleurs), leur mouvement avait été appuyé par des célébrités. Deux ans plus tard, elles obtiennent gain de cause.
11 NOV 2016
 Mise à jour 11.11.2016 à 15:00 par    
Laura Mousset
dansAccueilTerriennesFemmes en lutte pour leur travail
Mise à jour 11 novembre 2016 - AFP : Les deux anciens gérants ont été jugés "intégralement coupables" des nombreux délits pour lesquels ils étaient poursuivis: travail dissimulé, emploi de personnes en situation irrégulière, rétribution inexistante, pas de toilettes pour les salariés, absence d'aération et d'extincteur dans le sous-sol où s'effectuaient les teintures, installation électrique non conforme... Le premier, Mohamed Bamba, Ivoirien, gérant de fait du salon, est en fuite. Il a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis et 31.800 euros d'amende.
Le second, Walid Daollat, un Jordanien gérant de droit du commerce et déjà condamné pour des faits similaires dans un autre salon, a été condamné à dix mois d'emprisonnement et 10.600 euros d'amendes.  Le tribunal, qui a globalement suivi les réquisitions du parquet, a également condamné solidairement les deux hommes à verser 1.000 euros à chaque victime et 1.500 euros à l'Union départementale de la CGT, partie civile, au titre des dommages et intérêts.

Retour sur un combat exemplaire avec notre reportage d'octobre 2014 auprès de ces femmes courageuses.
La devanture du salon de coiffure du 57 boulevard de Strasbourg ressemble à toutes les autres dans ce quartier parisien de Château-d'Eau. Seules quelques affiches de la CGT, collées sur la vitrine, différencient ce salon. Couleurs vives, photos de coiffures africaines et modèles de manucures, la boutique semble ouverte. Sur la porte, une affiche, avec le slogan : "Ils bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici". Un message qui traduit bien le combat pour la régularisation des "coiffeuses du 57", comme on les surnomme dans le quartier. 

 
Il faut passer la porte d'entrée pour comprendre que le salon est fermé. A l'intérieur, les miroirs de la boutique sont recouverts d’articles de presse évoquant la situation. Sur les chaises qui servent habituellement aux clients, plusieurs femmes sont assises : ce sont les employées du salon, mais elles ne travaillent pas. Deux Ivoiriennes, chacune prénommée Mariam, posent de nouvelles mèches à leur ancienne collègue de travail, Massandie, d'origine ivoirienne, elle aussi. Derrière, Aminata, ex-coiffeuse du salon, joue avec son fils, tout en discutant avec les trois jeunes femmes. Ce rituel dure depuis plusieurs semaines, maintenant. 
 
Leur employeur a déposé le bilan le 8 juillet dernier, juste après leur avoir délivré leurs premiers contrats de travail. Durant plusieurs mois, elles auraient été payées à la "tâche", travaillant de 9 h à 23 h tous les jours, ce qui est illégal. "Si tu voulais toucher 400 euros, il fallait faire un chiffre de 1000 euros. Nous n'avions pas de pause", raconte Massandie, tout en s'assurant que son fils Karim, âgé de deux ans tout au plus, ne fasse pas de bêtises.
 
Elles ont donc porté plainte contre leur employeur, sur le conseil du syndicat CGT, pour "traite d’êtres humains, faillite frauduleuse et travail dissimulé". La CGT dit avoir récolté des éléments mettant en cause le principal gérant du salon. "Des éléments très précis quant à l'organisation du travail, ainsi qu'au recrutement de salariés de différentes origines et sans papiers, pour pouvoir les exploiter plus facilement et éviter les mouvements de solidarité. Il y a également beaucoup de mouvements de main-d'oeuvre dans le quartier", explique Maryline Poulain, responsable immigration de la CGT Paris. 
 
Depuis le 24 juillet, les coiffeuses occupent les locaux de leur ancien salon, tous les jours à partir de 10 heures. La nuit, les employés se relaient, tour à tour, deux par deux. A l’entrée du salon, un lit recouvert d’un drap sert aux veilleurs de nuit. "Nous dormons ici deux par deux pour garder le local ouvert, sinon le propriétaire risque de venir changer la serrure de la porte", explique Massandie.  
 
La devanture du salon. Crédit photo : Laura Mousset
La devanture du salon. Crédit photo : Laura Mousset
Dans le salon, l’ambiance est joviale. Massandie se fait coiffer au rythme de la musique ivoirienne. Une des deux Mariam se met à danser en bougeant les hanches, ce qui fait rire les autres femmes du salon. Les enfants, eux, jouent avec les accessoires de coiffure qui traînent, ici et là. Mais cette ambiance enjouée dissimule une véritable inquiétude. « Nous sommes toujours dans l’attente d’une régularisation pour la majorité des employés, et pour le moment, nous n’avons aucune nouvelle". Sur les 18 travailleurs, seules Aminata, Mariam et Massandie possèdent un titre de séjour. Les autres attendent une régularisation au plus vite. "Nous ne sommes pas en sécurité ici, assure Massandie, son enfant sur les genoux. Depuis que nous faisons grève, nous sommes mal vues dans le quartier. Il y a deux semaines, un des coiffeurs nigérians s’est même fait agresser". Pourtant, tout ce qu’ils demandent, c’est "sortir du travail au noir. Nous voulons suivre des formations, commencer à cotiser pour préparer la retraite", confie Massandie.
 
"C'est comme ça et vous n'y changerez rien" 
 
Château-d'Eau est un quartier du Xème arrondissement de Paris, connu pour sa population mixte, majoritairement africaine, et ses nombreux salons de coiffure/manucure, avec leurs rabatteurs qui arpentent les rues pour alpaguer le client. Mais derrière la chaleur et la bonne ambiance qui se dégagent du quartier, la réalité des employés est moins souriante. 90 % ne seraient pas déclarés, selon la CGT. Marilyne Poulain évoque même une sorte de "mafia" à l’échelle du quartier.
 
Selon elle, cette révolte des "coiffeuses du 57" a permis de découvrir que tout Château-d'Eau fonctionne "avec deux ou trois gérants officieux qui chapeautent le quartier. Dès que les employés commencent à se révolter, ils ferment les salons, avant d'en rouvrir d'autres". Une organisation bien rodée et difficile à contrôler. Aujourd'hui la CGT se retrouve confrontée à ces problèmes de gérants officiels et officieux. "On nous a dit : 'C'est comme ça et vous n'y changerez rien'", assure Marilyne Poulain, responsable immigration de la CGT Paris. Elle explique également que de nombreux employés sans papiers ont été rabattus directement à leur arrivée en France pour venir travailler à Château-d'Eau.
Les deux Mariam et Massandie (au milieu). Crédit photo : Laura Mousset
Les deux Mariam et Massandie (au milieu). Crédit photo : Laura Mousset
 
Mobilisation 
 
Face au désarroi de ces coiffeuses africaines, des artistes français ont publié une lettre ouverte, mardi 9 septembre, dans laquelle ils s’adressent au gouvernement. Les réalisateurs et acteurs de cinéma Mathieu Amalric, Josiane Balasko, Régis Wargnier ou encore Romain Goupil demandent l’attribution de titres de séjour pour ces coiffeuses africaines. Ils veulent également que l’Etat mette "tout en œuvre pour lutter contre cet esclavage moderne qu’est l’exploitation de travailleurs sans-papiers". "Cela nous motive, car c’est un grand soutien dans le combat que l’on mène, souligne Massandie qui a rencontré plusieurs de ces artistes lors d’un rassemblement de soutien vendredi 5 septembre. De son côté, la CGT Paris estime que c’est une très bonne initiative. Maryline Poulain rappelle que certains cinéastes avaient déjà soutenu le mouvement des travailleurs sans-papiers en 2009. 
 
Le 23 octobre 2014, une nouvelle décision provisoire était prise par le juge concernant l'occupation de l'ancien salon de coiffure. Pour ce qui est de la plainte déposée par les travailleuses, la préfecture considère que l'aspect "traite des êtres humains" n'est pas constitué. Pour le moment, les "coiffeuses du 57" ne peuvent donc plus travailler ; elles vivent de la solidarité en attendant que justice soit rendue.
coiffeuseChâteau d'eausaloncoiffureCGTtravailillégalrégularisation
Laura Mousset
Mise à jour 11.11.2016 à 15:00
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/le-combat-des-coiffeuses-sans-papiers-4643

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Les "agounot" israéliennes, prisonnières de leur mariage,femmes,mariages,religions,

16 Novembre 2016, 03:45am

Publié par hugo

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judaïsmeIsraeldivorcedroits des femmes
Les "agounot" israéliennes, prisonnières de leur mariage
L'avocate féministe Susan Weiss dans son bureau à Jérusalem. Elle se bat sur tous les fronts des droits des femmes face aux religieux, avec son <em>Center for women’s justice</em>
L'avocate féministe Susan Weiss dans son bureau à Jérusalem. Elle se bat sur tous les fronts des droits des femmes face aux religieux, avec son Center for women’s justice
(c) Elsa Mourges
En Israël, selon les principes du judaïsme, c’est à l’homme que revient le choix d’accorder, ou pas, le divorce à sa femme. S’il refuse son épouse devient alors une agouna, une enchaînée en Hébreu. Rencontre avec Susan Weiss, bien décidée à faire changer les règles de la désunion, avocate des « Femmes du mur », l’un de ses autres combats.
10 NOV 2016
 Mise à jour 10.11.2016 à 10:37 par    
Elsa Mourgues
dansAccueilTerriennesFemmes, le poids des religions
Aliza* est enfin libre. Il y a quelques semaines elle a obtenu son guet. Un parchemin sur lequel est inscrit qu’elle n’a plus d’obligation maritale. Son divorce, elle l’avait demandé il y a plus de dix ans. “Après mon deuxième enfant c’est devenu infernal, j’ai dit stop je n’en pouvais plus. Il était violent, jaloux, égoïste. Il m’humiliait”, raconte la toute jeune divorcée. Mais quelles que soient les raisons qui l’ont conduites à demander le divorce ce n’était de toute façon pas à elle de choisir. Malgré le caractère libéral du pays, le mariage civil n’existe pas en Israël. C’est donc à l’un des douze tribunaux rabbiniques du pays de prononcer mariages et divorces peu importe que l’on soit pratiquant ou non, croyant ou pas.

La loi est la même pour tous : “c’est l’homme qui doit donner le guet à sa femme, parce que c’est ce qui est écrit dans la Torah.” Fin de la discussion. Le mari d’Aliza a refusé de lui donner son guet et a fui aux Etats-Unis, la laissant avec leurs enfants et pas mal de dettes. Au bout de deux ans, des médiateurs l’ont retrouvé pour tenter de le convaincre. Peine perdue.

Mise à jour 15 novembre 2016 : une première victoire juridique
Les maris israéliens qui refusent d'accorder le divorce religieux à leur femme pourront désormais être poursuivis par la justice et encourront même des peines de prison ferme, a annoncé lundi 14 novembre 2016 le ministère de la Justice israélien.
Après des années de monopole du rabbinat sur les divorces religieux, le ministère a indiqué dans un communiqué que la justice civile allait s'impliquer afin de "libérer" les femmes qui sont dites enchaînées religieusement à leur mari selon la loi juive.

Les droits des Israéliennes, chasse gardée des religieux
Le cas d’Aliza n’est pas isolé. En Israël, mariages et divorces sont la chasse gardée des institutions religieuses. Et les femmes souvent obligées de rester marié juridiquement à l’homme dont elles veulent se séparer. Une situation qui touche des centaines d’Israéliennes qu’elles soient laïques ou religieuses.

Au début de ce mois de novembre 2016, les « Femmes du mur »  (Women of the Wall) ont à nouveau tenté de briser les murs qui les empêchent de prier comme les hommes devant le mur des lamentations à Jérusalem. Ces pionnières, comme l’avocate Susan Weiss, se battent pour faire sauter d’autres verrous du judaïsme orthodoxe, comme ceux qui interdisent aux femmes de demander le divorce.

A revoir dans Terriennes, sur le même thème :

> Quand les "Femmes du mur" prient à Jérusalem, mais sous bonne garde

D’après Suzan Weiss, fondatrice du Center for women’s justice de Jérusalem (Centre pour les droits des femmes), qui a par ailleurs porter les demandes des « Femmes du mur » devant la Cour suprême israélienne, “au moins une femme israélienne sur trois a dû céder à des pressions ou du chantage pour obtenir son divorce”. La féministe aux cheveux courts, une coupe rare dans la ville trois fois saintes, regorge d’exemples de femmes qui ont subi des pressions lors de la procédure de divorce : “parfois c’est du petit chantage, le mari va demander de récupérer des cadeaux comme des boucles d’oreilles… Et parfois il exige plusieurs millions de shekel (monnaie israélienne) ou de garder la maison ! ”.

De nombreuses femmes achètent ainsi leur guet pour ne pas devenir une agouna. Un statut qui empêche la femme de refaire sa vie : elle ne peut pas se remarier, même si elle est techniquement séparée de son mari depuis des années et vit avec quelqu’un d’autre. Les enfants issus d’une nouvelle union sont considérés comme illégitimes. Une position difficile à assumer au sein des communautés les plus religieuses.
 
Plusieurs associations comme le centre de Suzan Weiss tentent de venir en aide à ces femmes. “Il existe des recours, explique l’avocate, dans certains cas on peut entamer des poursuites judiciaires contre le mari”. Paradoxalement l’Etat autorise ces poursuites tout en continuant à être favorable au statu quo sur la question du guet. De fait, un mari récalcitrant peut être condamné à de la prison ferme pour avoir refusé le guet à sa femme mais rien ni personne ne peut l’obliger à le lui donner. Pour Suzan Weiss “c’est un camouflage, l’Etat ne prend pas ses responsabilités et il cautionne le fait que des centaines de femmes restent captives de leur mariage”.
 
Des formes de pressions ont été imaginées pour contraindre les maris les plus têtus à accorder le guet. Dans le cas d’Aliza, après dix ans de négociations le tribunal rabbinique a finalement banni son mari de la communauté pour le forcer à lui accorder son guet : “Ils lui ont interdit de prier dans une synagogue, de manger avec d’autres juifs à la même table,... et quand ces interdictions ont été publiées dans les synagogues aux Etats-Unis, le lendemain il a accepté de me donner mon guet”.

Les langues se délient et les femmes témoignent de plus en plus

Susan Weiss, avocate
Parfois ça marche, parfois non car quoiqu’il arrive c’est toujours l’homme qui aura le dernier mot. Et cela conduit forcément à des situations absurdes. “Par exemple, il y a le cas d’une femme qui était en procédure de divorce, son mari était d’accord mais il a eu un accident et il est tombé dans le coma. Il est dans un état végétatif depuis des années et comme il ne peut pas parler, il ne peut pas lui donner son 'guet'.” rapporte Suzan Weiss.
 
La bataille de l’égalité homme-femme sur la question du mariage n’est pas gagnée mais l’avocate est optimiste : “les langues se délient et les femmes témoignent de plus en plus, il y a des pages facebook sur ce thème où les femmes peuvent parler librement”.
 
En juin 2014 la sortie du film Le procès de Viviane Amsalem, de et avec la magnifique Ronit Elkabetz, a entrouvert la porte au débat au sein de la société israélienne.

 

La pression publique se fait de plus en plus forte envers les tribunaux rabbiniques pour qu’ils agissent plus rapidement et plus efficacement contre les maris récalcitrants. Et la question du mariage civil revient régulièrement sur le devant de la scène, même si avec la présence de partis ultra-orthodoxes au sein de la coalition gouvernementale, la Knesset (parlement israélien ) est loin d’aller dans ce sens. Mais pour Suzan Weiss : “ On ne peut pas vivre dans une société où une femme peut porter un pistolet mais ne peut pas divorcer.”

* Le prénom a été modifié

Les "Femmes du mur", à Jérusalem, le 2 novembre 2016, alors qu'elles réclamaient les mêmes droits de prière pour les femmes que les hommes au mur des Lamentations. S'en sont suivi heurts et bousculades avec des juifs orthodoxes ayant essayé de leur barrer l'accès du site... Et qui verrouillent les droits civils des femmes
Les "Femmes du mur", à Jérusalem, le 2 novembre 2016, alors qu'elles réclamaient les mêmes droits de prière pour les femmes que les hommes au mur des Lamentations. S'en sont suivi heurts et bousculades avec des juifs orthodoxes ayant essayé de leur barrer l'accès du site... Et qui verrouillent les droits civils des femmes
AP Photo/Sebastian Scheiner
judaïsmeIsraeldivorcedroits des femmes
Elsa Mourgues
Mise à jour 10.11.2016 à 10:37
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/les-agounot-israeliennes-prisonnieres-de-leur-mariage-137740

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L'Italie voit arriver des Nigérianes destinées à la prostitution,,femmes,violences,prostitution,

16 Novembre 2016, 03:41am

Publié par hugo

L'Italie voit arriver des Nigérianes destinées à la prostitution
Une migrante africaine à Garabulli le 3 octobre 2016 après avoir été secourue au large de la Libye
Une migrante africaine à Garabulli le 3 octobre 2016 après avoir été secourue au large de la Libye
afp.com - MAHMUD TURKIA
11 NOV 2016
 Mise à jour 12.11.2016 à 17:01 
Par Fanny CARRIER
 AFP 
© 2016 AFP
dansAccueilAfriqueSociétéFemmes et immigrées, la double peine
Elles arrivent par centaines chaque mois, le rêve européen plein la tête, alors que beaucoup sont promises à des années d'esclavage sexuel. Mais dans les ports italiens, arracher ces jeunes Nigérianes à leurs trafiquants est un véritable défi.

A chaque débarquement de migrants secourus en mer, c'est le même rituel: un examen médical sommaire, un premier entretien d'identité, des peluches pour les enfants, et... un expert de l'Organisation international pour les migrations (OIM) tout particulièrement attentif aux jeunes femmes.

Depuis la fin des années 1980, l'Italie voit en effet arriver de nombreuses Nigérianes attirées par la promesse d'un emploi en Europe mais piégées par une dette colossale à rembourser à leurs passeurs.

Et ces dernières années, le trafic a explosé: selon les données de l'OIM, 433 Nigérianes sont arrivées sur les côtes italiennes en 2013, 1.454 en 2014, 5.653 en 2015, 7.768 au 30 septembre de cette année. Sans compter depuis deux ans des centaines de mineures, parfois âgées de 12-14 ans.

"Entre 70 et 80% d'entre elles risquent d'être forcées de se prostituer" en Italie, en France, en Espagne, en Autriche etc, où la demande est toujours croissante, explique Luca Pianese, expert de l'OIM.

Dans les ports, lui et ses collègues, parmi lesquels deux femmes d'origine nigériane, sont attentifs à plusieurs signes parmi les nouvelles arrivantes: les victimes des réseaux viennent en général de l'Etat d'Edo, dans le sud du Nigéria, elles ont un niveau d'éducation très faible, disent avoir du mal à se souvenir de leur périple...

- 'Briser ce rêve' -

Elles ont un numéro de téléphone à contacter à leur arrivée, mais souvent aussi, un membre du réseau les accompagne. "Il faut donc les séparer des fausses soeurs, des faux maris", explique-t-il.

Vient alors l'étape la plus délicate: "Elles arrivent ici pleines d'espoir, confiantes dans un avenir meilleur. Notre devoir, malheureusement, est de briser ce rêve" en leur expliquant les petites routes de campagne à la périphérie des villes, les 10 à 20 clients quotidiens parfois violents, les passes à moins de 20 euros...

A cela s'ajoute une information plus positive: la législation italienne garantit un titre de séjour et un accompagnement aux victimes des réseaux de prostitution, même si elles n'ont pas encore été exploitées.

Mais selon l'OIM, à peine 300 jeunes femmes ont accepté de l'aide dès leur arrivée entre l'année dernière et les huit premiers mois de cette année.

Ce n'est pas étonnant pour Soeur Monica Chikwe, une religieuse nigériane chargée de coordonner en Italie un vaste réseau de foyers gérés par des communautés religieuses pour les victimes de ces réseaux.

Au Nigeria, "personne ne dit la vérité" et quand on leur parle d'Europe, "les filles ne voient que les paillettes", explique-t-elle.

Pour beaucoup, les abus et les violences ont déjà commencé en route, en particulier en Libye, mais la reconnaissance se mêle encore à la peur vis-à-vis des passeurs qui, malgré tout, ont tenu leur promesse de les conduire en Europe.

- 20 à 50.000 euros à rembourser -

Et celles qui ont des doutes n'ont aucune idée de la violence qui les attend ni de l'énormité de la dette -- le plus souvent entre 20.000 et 50.000 euros -- qu'elles se sont engagées à rembourser.

"Ce sont des sommes bien supérieures à ce qu'ont payé les autres migrants", explique à l'AFP Maurizio Scalia, procureur adjoint à Palerme (Sicile), qui a mené des poursuites après des dénonciations individuelles et cherche désormais à "élever le niveau de l'enquête pour reconstituer l'ensemble du système".

De plus, toutes les victimes sont liées par des rites vaudous parfois cruels réalisés avant le départ et redoutent un mauvais sort ou des représailles contre leur famille si elles ne remboursent pas leur dette.

Aussi la plupart gardent-elles le silence pour suivre le flot vers un centre d'accueil où les trafiquants viendront les chercher. Mais l'OIM leur aura auparavant glissé des numéros de téléphone à appeler à tout moment.

En début de semaine, la police a ainsi pu libérer une jeune Nigériane débarquée le 24 octobre et qui avait appelé à l'aide après s'être retrouvée séquestrée par trois compatriotes exigeant qu'elle se prostitue pour rembourser 30.000 euros.

Au total, le numéro vert mis en place par les autorités italiennes a reçu 150 appels à l'aide de jeunes Nigérianes entre 2015 et juin 2016.

Face à l'urgence, le gouvernement italien a débloqué 15 millions d'euros pour créer des foyers d'accueil. Ils sont déjà tous pleins.

Italienigeriamigrationsprostitutionue
Par Fanny CARRIER
AFP
© 2016 AFP
Mise à jour 12.11.2016 à 17:01
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/l-italie-voit-arriver-des-nigerianes-destinees-la-prostitution-138496

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Pour libérer les femmes de l'Etat islamique, des combattantes kurdes à l'assaut de Raqa,femmes,feminisme,violences,

16 Novembre 2016, 02:40am

Publié par hugo

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Pour libérer les femmes de l'Etat islamique, des combattantes kurdes à l'assaut de Raqa
Une combattante kurde regarde à travers ses jumelles vers la ville de Raqa au  Nord de la Syrie lors de l'offensive contre ce fief de l'Etat islamique
Une combattante kurde regarde à travers ses jumelles vers la ville de Raqa au  Nord de la Syrie lors de l'offensive contre ce fief de l'Etat islamique
capture d'écran
En ce début du mois de novembre 2016, les combattantes kurdes ne sont pas les dernières à faire le coup de feu dans l'offensive menée contre Raqa, ville septentrionale de la Syrie à 150 kms au sud de la non moins tristement célèbre Kobané, et fief de l'Etat islamique.
12 NOV 2016
 Mise à jour 12.11.2016 à 11:39 par    
Delil SOULEIMAN - AFP
dansAccueilTerriennesDestin des femmes kurdes
Dans un véhicule tout terrain, Kazîwar, combattante kurde de 23 ans, fonce dans le désert syrien au nord de Raqa pour rejoindre les premières lignes de combat contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

"Nous voulons prouver que nous sommes capables et que nous avons un rôle à jouer" dans la lutte contre l'EI, affirme la jeune femme mince aux cheveux châtains qui a adopté ce nom de guerre.

Elle fait partie des Unités de protection de la femme kurde (YPJ) qui combattent aux côtés de leurs compagnons d'armes masculins dans l'offensive déclenchée samedi 5 novembre 2016 par les Forces démocratiques syriennes (FDS) - une alliance arabo-kurde - pour capturer Raqa, "capitale" de  l'EI en Syrie.

Chaussée de baskets et portant une tenue de jogging sur son treillis en raison du froid, Kazîwar a pris les armes il y a plusieurs années et participé à maintes batailles contre les ultraradicaux.

Dans l'un de ces combats, elle a perdu son amie, sa "soeur d'armes", Baharine Jia, dont elle a accroché sa photo sur le rétroviseur de la voiture.

Notre participation aux brigades féminines est une revanche pour toutes les femmes

Kazîwar, combattante
Elles sont plusieurs centaines à lutter sans merci contre les jihadistes qui sèment la terreur dans les territoires sous contrôle kurde en Irak et en Syrie, notamment au sein de la communauté hétérodoxe des Yézidis, réduisant leurs femmes à l’esclavage.

"Notre participation aux brigades féminines est une revanche pour toutes les femmes enlevées à Sinjar (en Irak)et vendues (comme esclaves sexuelles) sur les marchés", explique Kazîwar.

Elle arrive au hameau de Mazraat Khaled, à un km des combats opposant jihadistes et FDS et à une trentaine de km de Raqa.

Kazîwar, combattante kurde de 23 ans, et sa cheffe Rojda, 38 ans font partie du commandement de la bataille pour libérer Raqa
Kazîwar, combattante kurde de 23 ans, et sa cheffe Rojda, 38 ans font partie du commandement de la bataille pour libérer Raqa
capture d'écran
Au sein du commandement
La jeune femme rejoint dans un immeuble en béton, perché sur une colline, sa chef Rojda Felat, 38 ans, qui fait partie du commandement de la bataille.

Les jihadistes "ont la hantise d'être tués par des femmes car ils estiment que c'est haram (prohibé par la religion)", se moque Kazîwar. "Quand ils entendent nos voix, ils ont très peur, tandis que nous, en première ligne, nous lançons des youyous après chaque victoire".

Pendant qu'elles discutent, les roquettes s'abattent près d'elles et les avions de la coalition internationale qui soutient les FDS frappent les positions jihadistes d'où s'élèvent des volutes de fumée grise.

Nattes brunes recouvertes d'un kéfié à damiers noirs et blancs, badge jaune des YPG sur l'épaule gauche, Rojda donne des ordres avec ses deux talkiewalkies aux combattants et combattantes qui se lancent à l'assaut des lignes ennemies.

Au bas de l'immeuble, des véhicules surmontés d'une douchka (mitrailleuse lourde de fabrication russe) sont à l'arrêt et à l'intérieur, des combattantes se reposent.

"Souvent, dans le domaine militaire, les gens regardent la femme avec condescendance, arguant que nous sommes trop sensibles, que nous n'osons pas porter un couteau ou un revolver", dit-elle.

"Mais vous pouvez voir qu'aux YPJ, nous manions la douchka, savons utiliser le mortier et sommes capables de déminer", assure-t-elle en riant.

Rojda montre du doigt un endroit où des habitants d'al-Hicha ont trouvé refuge et demande à ses subordonnés de les conduire en lieu sûr pour éviter qu'ils ne soient tués par les obus qui s'abattent près d'eux.

Dans ce village tenu par l'EI, à 40 km au nord de Raqa, 20 civils ont été tués mardi 8 novembre 2016 au soir par des frappes de la coalition antijihadistes dirigée par Washington, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Une porte-parole des FDS, Jihan Cheikh Ahmad, a toutefois démenti, estimant que "ces accusations sont le fait de l'EI".

"Nous combattons pour sauver nos mères, nos sœurs. Les victoires que nous remportons sont historiques", assure Rojda. Elle rejoint des combattantes assises près d'un mur où elles ont posé leurs kalachnikovs, et s'accorde un moment de repos afin de manger son sandwich.

Ils ont peur de nos voix. Ils ont peur qu'on les tue. Ils veulent que la femme soit toujours l'esclave de l'homme

Chirine, combattante
Chirine, 25 ans, originaire d'un village à la frontière turque, observe avec ses jumelles les combats.

"Comme femme kurde au sein des YPJ, je suis ravie de participer à cette campagne pour vaincre ces mercenaires" dit-elle, riant de la peur qu'elle suscite chez l'ennemi.

"Ils ont peur de nos voix. Ils ont peur qu'on les tue. Ils veulent que la femme soit toujours l'esclave de l'homme".

"Je fulmine quand je vois des femmes portant le niqab et je suis contente quand je les vois le retirer", assure cette femme mince aux yeux marrons, portant sur la tête un foulard bordeaux brodé de fleurs multicolores.

Dans l'offensive vers Raqa, femmes et hommes combattent côte à côte, le récit en images

récit : B Borie, B. Martineau, 1'35
Delil SOULEIMAN - AFP
Mise à jour 12.11.2016 à 11:39
SUR LE MÊME THÈME

 

http://information.tv5monde.com/terriennes/pour-liberer-les-femmes-de-l-etat-islamique-des-combattantes-kurdes-l-assaut-de-raqa

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Attentats à Paris, les plus beaux hommages en dessins :PARIS,dessins,attentat ,

13 Novembre 2016, 18:02pm

Publié par hugo

Attentats à Paris, les plus beaux hommages en dessins :PARIS,dessins,attentat ,
Attentats à Paris, les plus beaux hommages en dessins :PARIS,dessins,attentat ,
Attentats à Paris, les plus beaux hommages en dessins :PARIS,dessins,attentat ,
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Attentats à Paris, les plus beaux hommages en dessins :PARIS,dessins,attentat ,
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Les attentats de Paris ont bousculé le paysage politique, à gauche comme à droite,paris,attentat,

13 Novembre 2016, 12:29pm

Publié par hugo

Les attentats de Paris ont bousculé le paysage politique, à gauche comme à droite
BENJAMIN MASSE CORRESPONDANT À PARIS Publié le dimanche 13 novembre 2016 à 09h32 - Mis à jour le dimanche 13 novembre 2016 à 09h40


 Commémorations des attentats de Paris: Hollande dévoile une plaque au stade de France
 Attentats de Paris: Abdelhamid Abaaoud avait logé au même hôtel en Hongrie que l'assaillant du Thalys
INTERNATIONAL
En 2016, pour la première fois, la problématique de la sécurité et des attentats est devenue la principale préoccupation des Français, devant l’emploi. "La société était déjà en voie de droitisation depuis plusieurs années, et les événements de 2015 ont accéléré le phénomène", analyse Jérome Fourquet, politologue et directeur du département Opinion de l’Ifop. Une évolution qui a bien sûr eu un impact fort sur la classe politique.

A droite, la campagne pour la primaire a été largement marquée par cette thématique : les questions liées à la sécurité et à l’identité se sont imposées au cœur du débat. Nicolas Sarkozy a particulièrement insisté sur ce sujet. L’ancien président a notamment marqué des points après les attaques de juillet, en rappelant que la France était en guerre, et qu’elle ne pouvait plus se permettre de reculer face au terrorisme. "La polémique autour du burkini découle évidemment de l’ambiance post-attentats, et elle a également donné un élan à l’entrée en campagne de Sarkozy, même si ses positions ont aussi rebuté certains électeurs modérés", ajoute Jérome Fourquet.

Au sein de la gauche au gouvernement, le discours s’est aussi fait plus martial, après les attaques de novembre. Les débats autour de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité ont contribué à accentuer le fossé qui sépare deux gauches qui paraissent de plus en plus irréconciliables.

Pour François Hollande, les attentats auront eu un effet dévastateur. "Dans un premier temps, cela a plutôt renforcé sa présidentialité, car il est parvenu à faire l’unité de la nation, en trouvant les mots justes", nuance Jérome Fourquet. Mais les attaques de Nice, puis de Saint-Etienne-du-Rouvray, ont fait basculer l’opinion en sens inverse. "Lorsque le 14 juillet, il annonce la fin de l’état d’urgence, avant de devoir revenir en arrière dans la soirée, cela a renvoyé une image terrible, celle de quelqu’un qui ne maîtrisait pas la situation", conclut Jérome Fourquet.

http://blog.marcelsel.com/2016/11/09/le-peuple-est-con/

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Edito: un an après les attentats de Paris, rien n’a vraiment changé,paris,attentat,

13 Novembre 2016, 12:27pm

Publié par hugo

Edito: un an après les attentats de Paris, rien n’a vraiment changé
 ABONNÉS JEAN-CLAUDE MATGEN Publié le dimanche 13 novembre 2016 à 08h30 - Mis à jour le dimanche 13 novembre 2016 à 08h36


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 ABONNÉS Edito : lutter contre le terrorisme sans perdre son âme
 13 Novembre: un an après, des commémorations sobres
EDITO
La France était à peine remise du choc provoqué par l’attentat contre "Charlie Hebdo", en janvier 2015, qu’elle a dû faire face, le 13 novembre, à l’un des événements les plus douloureux de son histoire. Les attentats de Paris ont provoqué une émotion qu’hélas, il a fallu revivre, en 2016, à Bruxelles puis à Nice et ailleurs.

Un an s’est écoulé depuis cette nuit tragique et rien n’a fondamentalement changé. La menace terroriste demeure prégnante et les nouvelles en provenance d’Irak et de Syrie donnent à penser que si Daech devait être éradiqué là où il a sévi de façon inhumaine, les risques de voir ses combattants exporter leur haine et leur violence aveugle sont plus que jamais d’actualité.

http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-un-an-apres-les-attentats-de-paris-rien-n-a-vraiment-change-58260c53cd70fb896a6859ee

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30% des hommes pourraient violer une femme si elle ne portait jamais plainte,femmes,violences,viols,

13 Novembre 2016, 11:41am

Publié par hugo

ACCUEILSOCIÉTÉ
30% des hommes pourraient violer une femme si elle ne portait jamais plainte
 22h46, le 06 novembre 2016
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30% des hommes pourraient violer une femme si elle ne portait jamais plainte
Les résultats de l'étude sont similaires à ceux d'une première étude menée il y a 40 ans.@ FADEL SENNA / AFP
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Selon une thèse franco-québécoise, près d'un tiers des hommes pourraient violer une femme si celle-ci ne portait jamais plainte.

Le constat est à peine croyable. 30% des hommes déclarent qu'ils pourraient violer une femme s'ils étaient certains que la victime ne porte pas plainte, selon une récente étude universitaire rapportée par Les Inrocks samedi. Pour les besoins d'une thèse sur les agressions sexuelles présentée début octobre, Massil Benbouriche, docteur en psychologie et criminologie à l'Ecole de criminologie de Montréal et à l'Université Rennes 2, a mené une étude expérimentale pour comprendre les effets de l’alcool et de l’excitation sur les coercitions sexuelles envers les femmes.

150 hommes soumis à l'étude expérimentale. Le chercheur a soumis à l'expérience 150 hommes, âgés de 21 à 35 ans, de toutes catégories sociales, sans troubles mentaux et n'ayant jamais commis d'agressions sexuelles. Le chercheur a réparti en deux groupes ces hommes : un qui boit de l'alcool et un qui reste sobre. Les deux groupes ont subi un premier test comprenant des images pornographiques, sans résultat, avant d'être à nouveau répartis.

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50% pourraient user de stratagèmes rusés. Les participants ont ensuite été soumis à une bande sonore, relatant l'histoire de Martin et Marie qui s'enlacent en revenant d'une soirée arrosée : Marie finit par manifester des réticences à aller plus loin. L’enregistrement s’arrête juste avant que Martin ne viole Marie. Interrogés par le chercheur sur leur stratégie, 50% des hommes ont alors déclaré qu’ils pourraient user de stratagèmes rusés, plus ou moins violents, pour avoir une relation sexuelle avec une femme non consentante.

30% pourraient commettre un viol. Et à la question : “si vous étiez absolument certain que Marie ne porte jamais plainte et que vous ne soyez jamais poursuivi, quelles seraient les chances d’avoir une relation sexuelle avec Marie alors qu’elle n’est pas d’accord ?”, 30% des 150 participants ont déclaré qu'ils pourraient commettre un viol dans ce cas de figure. Le taux monte à 60% chez les individus qui adhérent à la culture du viol et qui ont consommé de l'alcool. "Cela pose de vraies questions sur le laxisme et la permissivité ambiante sur l’agression sexuelle, de son traitement judiciaire au harcèlement de rue”, analyse le chercheur. Dans les années 1980, une première étude avait démontré un résultat parfaitement similaire. 

SUR LE MÊME SUJET :
Le viol, un problème suffisamment pris au sérieux en France ?
Flavie Flament répond à sa famille qui met en doute la révélation de son viol
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Par Rédaction Europe1.fr

http://www.europe1.fr/societe/30-des-hommes-pourraient-violer-une-femme-si-elle-ne-portait-jamais-plainte-2892689

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Élection de Donald Trump : pourquoi les Américaines se pressent-elles chez leur gynécologue ?,femmes,politiques,santes,ivg,,

13 Novembre 2016, 11:35am

Publié par hugo

Élection de Donald Trump : pourquoi les Américaines se pressent-elles chez leur gynécologue ?
Baptiste Erondel | Le 10 novembre 2016
 
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Sur les réseaux sociaux, les Américaines s'inquiètent de leur droit à la contraception sous la présidence Trump, et se motivent entre elles à aller chez le gynécologue avant son investiture.
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« Vous avez soixante-dix jours pour vous rendre chez le gynécologue. » C'est le message que toutes les Américaines partagent depuis la victoire de Donald Trump lors de l'élection présidentielle américaine. En cause ? La potentielle suppression de l'Obamacare (la réforme du système de santé mise en place par Barack Obama) et du Planning familial. Rappelons que grâce à l'Obamacare, les femmes ont accès à dix-huit sortes de contraception approuvées par la FDA (l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) et totalement remboursées. Parmi elles, la chirurgie de stérilisation, l'implant, la stérilisation masculine, le stérilet ou encore les injections contraceptives.

Seulement voilà, dans son programme, Donald Trump prévoit de supprimer la sécurité sociale instaurée par Barack Obama. L'avenir du remboursement de toutes ces méthodes contraceptives est alors mis en péril. Les Américaines ont donc décidé de s'exprimer sur les réseaux sociaux, en partageant leur peur de voir les services proposés par l'Obamacare et le Planned Parenthood (le planning familial américain, utilisé par plus de 2,5 millions d'Américains chaque année, et financé à un tiers par le gouvernement) devenir inabordables, voire inaccessibles.

« Les filles, appelez vos médecins. Aujourd'hui. Prenez soin de votre santé avant le 20 janvier. Prenez un stérilet, faites des mammographies, des ultrasons ou des dépistages du cancer du col de l'utérus. Faites-le maintenant ».

Lire aussi : 
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"Droit à l'avortement ? Pas de financements"

Le Planned Parenthood donne notamment accès à l'avortement. Un droit remis en question tout au long de la campagne de Trump. En mars 2016, le gouverneur de l'Indiana et futur vice-président des États-Unis, Mike Pence, avait proposé un projet de loi bloquant les fonds accordés au planning familial et s'était battu pour restreindre le droit à l'avortement. Donald Trump, lui, s'est également exprimé en faveur de cette interdiction. « Pas de financements du planning familial tant que le droit à l'avortement ne sera pas aboli », avait-il dit, alors même qu'il écrivait vouloir nommer des juges « pro-life » à la Cour Suprême.

Dans la crainte de ce qui arrivera à partir du 20 janvier prochain, jour de l'investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, les femmes s'encouragent aussi les unes les autres à en apprendre davantage sur les méthodes de contraception, et notamment sur le stérilet, qui coûte plus de 1 000 dollars sans assurance. Les tarifs de la pilule contraceptive se situent, eux, aux alentours de 50 dollars par mois, sans assurance.

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 Jane Doe, MD @DrJaneChi
Insured? Get your IUD now, before Trump-Pence reverse the requirement for full contraceptive coverage. http://nymag.com/thecut/2016/11/why-you-should-get-an-iud-before-trump-becomes-president.html?mid=facebook_nymag …
9:28 PM - 9 Nov 2016
Photo published for Here’s Why Everyone Is Saying to Get an IUD Today
Here’s Why Everyone Is Saying to Get an IUD Today
The Trump-Pence administration could have disastrous effects on women’s health.
nymag.com
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« Prenez votre stérilet maintenant, avant que l'administration Trump-Pence n'inverse l'exigence d'une couverture sociale complète pour la contraception ».

Une libre appréciation des États

Dans un entretien accordé à USA Today, Ginny Ehrlich, la directrice de la Campagne nationale de prévention auprès des adolescentes, a affirmé que le statut de fédération du pays laisserait une grande liberté de décision aux États. En effet, les États seront libres de choisir leur politique contraceptive, Trump ne faisant qu'ouvrir le débat et les discussions au niveau des chambres fédérées.

Au-delà de l'avenir incertain de l'Obamacare, « tout dépend dans quel État la consultation se fera. Certains autorisent les femmes à avoir la pilule contraceptive pendant un an, d'autres sont plus discrétionnaires », témoigne Ginny Ehrlich. Pour elle, il y a néanmoins un point positif dans la frénésie qui envahit Internet : que les femmes accordent de l'importance à la contraception. Cette unanimité ne fera que renforcer les partisans du maintien de l'Obamacare.

Des femmes s'exposent sur Twitter pour le droit à l'avortement

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 Des femmes s’exposent sur Twitter pour le droit à l’avortement - Diaporama photo
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Tags : Donald Trump, contraception, Femme, politique, Santé, gynécologue

http://madame.lefigaro.fr/societe/election-donald-trump-pourquoi-les-americaines-vont-chez-leur-gynecologue-101116-117725

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Demain les hommes et les femmes seront-ils égaux ? - Le Chiffroscope

12 Novembre 2016, 02:17am

Publié par hugo

Demain les hommes et les femmes seront-ils égaux ? - Le Chiffroscope

 
https://www.youtube.com/watch?v=HZqKrOopxXc

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