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LES FEMMES ONT 25% MOINS DE CHANCES QUE LES HOMMES D'OBTENIR UNE AUGMENTATION SALARIALE,femmes,egalite,parite,

21 Septembre 2016, 00:33am

Publié par hugo

LES FEMMES ONT 25% MOINS DE CHANCES QUE LES HOMMES D'OBTENIR UNE AUGMENTATION SALARIALE
DATE DE PUBLICATION : 15/09/2016 À 11:34 | COMMENTAIRE (0) femme au travail
Une étude a tenté de démontrer si les idées reçues sur les inégalités salariales entre les hommes et les femmes étaient bien réelles. Le résultat est édifiant.
Une étude réalisée par la Cass Business School, université de Warwick et université de Wisconsin, a démontré que les femmes qui demandaient une augmentation avaient 25% moins de chance qu'un homme de l'obtenir.


Pour arriver à cette conclusion, l'étude s'est basée sur 4600 salariés travaillant pour plus de 800 employeurs. Si au départ, le professeur d'économie et co-auteur de l'étude Andrew Oswald n'avait aucune idée du résultat, il affirme désormais qu'il existe vraiment un élément discriminant à l'égard des femmes.

Durant l'étude, des hommes et des femmes aux profils similaires ont été comparés et les hommes avaient 25% plus de chances d'obtenir ce qu'ils demandaient. Quant aux femmes, 16% réussissaient à obtenir quelque chose.



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Pour arriver à ces conclusions, l'étude a interrogé les hommes et les femmes avec une série de questions concernant la façon dont ils négociaient leur salaire, s'ils ont un jour réussi à obtenir une augmentation et comment, et surtout, s'ils ont peur d'affecter leurs relations au travail en formulant une demande.

L'étude a également prouvé que les jeunes femmes réussissaient à négocier aussi bien que les hommes et qu'elles obtenaient sans problème ce qu'elles demandaient. En revanche, les femmes plus âgées éprouveraient plus de difficulté. En revanche, si les jeunes femmes obtiennent une augmentation aussi facilement que les hommes, contrairement aux femmes plus âgées, l'étude ne dit pas si la maternité joue un rôle dans ce phénomène...



Par Katia Fache

http://www.marieclaire.fr/,les-femmes-ont-25-moins-de-chances-que-les-hommes-d-obtenir-une-augmentation-salariale,829302.asp

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Au Ghana, les femmes se libèrent grâce aux leçons de conduite,femmes,egalite,

20 Septembre 2016, 19:09pm

Publié par hugo

Au Ghana, les femmes se libèrent grâce aux leçons de conduite
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Une des jeunes femmes ghanéennes du programme de conduite NEWIG, qui lutte contre la discrimination des femmes
Une des jeunes femmes ghanéennes du programme de conduite NEWIG, qui lutte contre la discrimination des femmes
Hélène Musca
Par Hélène Musca
Publié le Mercredi 14 Septembre 2016
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Une association ghanéenne apprend aux femmes à conduire afin de lutter contre les discriminations de genre et de les aider à s'émanciper.
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"Femme au volant, mort au tournant". Ce genre de petit proverbe "humoristique", qui étrangement, ne fait rire que ces messieurs, révèle l'ombre persistante du sexisme qui plane sur le domaine de l'automobile. Et si dans les pays occidentaux, les femmes passent aujourd'hui leur permis sans même plus y accorder d'attention, avoir le droit de conduire demeure un acte de protestation dans de nombreux pays, comme le montre le triste exemple de l'Arabie Saoudite, qui interdit aux femmes de toucher un volant pour mieux les contrôler.
C'est pourquoi la décision de l'association caritative Network for Women in Growth (NEWIG) d'aider les femmes à s'émanciper par le biais de la conduite est lourd de symboles. Petit retour sur une initiative engagée qui veut rendre leur liberté aux femmes du Ghana – et qui, au passage, nous rend le sourire.
Un pays coincé entre des élans de modernité et le poids des traditions


Une vidéo du reportage de l'AFP sur ces femmes qui apprennent à conduire pour s'émanciper au Ghana
La situation des femmes au Ghana est difficile à décrypter, car si le pays a fait preuve d'un modernisme admirable en adoptant de nombreuses lois pour protéger ces dernières, le poids des coutumes freine l'application de ces législations. Par exemple, comme le souligne le compte-rendu de l'association L'Afrique Pour le Droit des Femmes, en dépit de l'adoption du Children's Act de 1998, qui fixe l'âge légal du mariage à 18 ans, les mariages précoces persistent : environ 16% des femmes entre 15 et 19 ans sont actuellement mariées, divorcées ou veuves. Idem pour les mutilations génitales féminines : bien que le Ghana ait été le premier pays d'Afrique à avoir condamner l'excision, on estime toujours à 85% le nombre de jeunes filles qui subissent ces mutilations.
Cette vulnérabilité des femmes transparaît violemment dans le monde du travail : peu éduquées, elles n'ont accès qu'à des emplois informels et précaires, comme l'artisanat ou la couture, qui payent beaucoup moins que les emplois d'hommes. Dont elles sont, de fait, dépendantes financièrement. Un rapport des Nations Unies de 2015 sur les disparités des genres dans le monde du travail indique que les femmes au Ghana travaillent plus longtemps que les hommes, mais gagnent moins qu'eux : le revenu national brut par habitant au Ghana s'élève à 4.515 dollars par an pour un homme, contre 3.200 dollars pour une femme.
C'est pour cela que l'association NEWIG a lancé le "Young Women in Professional Driving Project" , qui a pour but d'aider les femmes à se libérer en apprenant un métier d'homme : être chauffeur. Et si en Europe, cela ne nous semble pas très glamour, au Ghana, c'est un aller simple vers la liberté.
Apprendre à faire des créneaux... et à être indépendante


Mawusi Awity, 54 ans, a fondé NEWIG en 2002 pour donner une chance aux femmes marginalisées de s'en sortir par le travail. Comme elle l'explique à News24, pour elle, leur liberté passe par leur emploi : une femme ne peut pas échapper à un mariage abusif si son travail est trop précaire et mal payée pour lui permettre de s'en sortir seule. C'est pour cela que la directrice a lancé le programme de conduite, un emploi traditionnellement masculin très bien rémunéré : elle souhaite leur offrir le luxe de pouvoir choisir.
Dans un uniforme gris foncé avec des motifs rose, les 15 candidates sélectionnées apprennent la mécanique et la conduite, et entre deux séries de pompes ou un cours de self-défense, elles s'entraînent aux gestes de premiers secours. La formation prévoit également des sessions de prévention aux violences domestiques, des conseils sur la contraception et des ateliers pour renforcer la confiance en soi. Le but est d'offrir aux femmes l'opportunité d'exercer un métier qualifié tout en leur apprenant à être libres et à se défendre seules. "Leurs peurs ont disparu", assure Mme Awity avec fierté à TV5 Monde. "Je les sens plus confiantes, plus affirmées".
Les candidates sont formées aux premiers secours au camp militaire d'Accra
Les candidates sont formées aux premiers secours au camp militaire d'Accra
A la fin du programme, ces Ghanéennes pourront devenir chauffeuses professionnelles, dans le tourisme, pour une organisation privée ou même comme taxi, à la manière d'Esenam Nyador, la "Miss Taxi" du Ghana, qui est un véritable modèle de liberté et de réussite pour toutes les femmes du pays. "J'ai toujours voulu conduire, mais j'avais en tête l'idée que la conduite était un métier réservé aux hommes. Ma chance est venue d'apprendre. [...] Maintenant je suis convaincue que ce que les hommes peuvent faire, les femmes le font encore mieux", confie Landzo-Wene Fiawomorm, 21 ans, originaire de Tefle, une région très pauvre où les femmes jouent les vendeuses ambulantes et sont particulièrement discriminées. Et en voyant les photos de ces femmes, pleines d'espoir et de courage, qui enchaînent les pompes et les slaloms dans la poussière rouge du camp militaire d'Accra, un sourire lumineux accroché aux lèvres, on ne peut qu'acquiescer.

http://www.terrafemina.com/article/au-ghana-les-femmes-se-liberent-grace-aux-lecons-de-conduite_a320086/1

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Pas vu à la télé #5 – Le contrôle au faciès – Invité : Issa Coulibaly,racisme,france,

20 Septembre 2016, 18:19pm

Publié par hugo







4:29 / 1:00:45
Pas vu à la télé #5 – Le contrôle au faciès – Invité : Issa Coulibaly
Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon
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Ajoutée le 1 juil. 2016
Dans ce cinquième épisode de « Pas vu à la télé », Jean-Luc Mélenchon reçoit Issa Coulibaly, président de l’association Pazapas Belleville, pour parler du contrôle au faciès. Abonnez-vous à la chaîne : http://bit.ly/290J2yC et participez sur les réseaux sociaux avec le hashtag #PVTV
Catégorie
Actualités et politique
Licence
Licence YouTube standard

https://www.youtube.com/watch?v=E830PpcGChQ

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"Ceci n'est pas un cintre", la campagne qui booste le droit à l'avortement,femmes,ivg,

20 Septembre 2016, 18:17pm

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / "Ceci n'est pas un cintre", la campagne qui booste le droit à l'avortement


"Ceci n'est pas un cintre", la campagne qui booste le droit à l'avortement
Publié par Violette Salle
aujourd'hui à 16:15




Facebook


"Ceci n'est pas un cintre", "mais c'est quoi alors ?", diront les plus ingénus. Cette campagne a fait irruption sur les réseaux sociaux depuis le début du mois de septembre, alimentée par de nombreuses photos d'hommes et de femmes, posant avec un cintre. Une bataille, en faveur de l'Interruption Volontaire de Grossesse.
40 ans après l'adoption de la loi Veil, au profit de l'IVG, le combat ne s'arrête pas. Tandis que les groupes anti-IVG continuent leur sinistre croisade pour tenter d'occuper l'espace public et faire entendre leur discours rétrograde, "Ceci n'est pas un cintre" prend des allures de véritable opération coup-de-poing. Hommes et femmes alimentent les réseaux sociaux depuis le début du mois de septembre, posant au côté d'un cintre. Derrière cette référence évidente au tableau de Magritte, se cache un combat en faveur du droit à l'Interruption Volontaire de Grossesse.


​"Ceci est tout sauf un cintre ! Saurez-vous découvrir à quoi cet objet sert avant le 21 septembre ?", indique la description de la campagne sur leur page Facebook. Leur site renvoie quant à lui à un compte à rebours qui prendra fin le 28 septembre prochain, date de la Journée internationale de défense des droits à l'IVG.
​Pour la petite histoire, le choix du cintre n'est pas dû au hasard. Avant l'adoption de la loi Veil en 1975, les femmes, pour interrompre leur grossesse, utilisaient des cintres ou des aiguilles à tricoter. ​En 2014, une campagne similaire avait été lancée par l'association Osez Le Féminisme alors que l'Espagne revenait sur le droit à l'avortement voté quelques années plus tôt.


Une campagne qui mobilise les réseaux sociaux
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CeciNestPasUnCintre @Pas1Cintre
#CeciNestPasUnCintre
Saurez-vous découvrir à quoi sert cet objet avant le 21/09 ?
15:52 - 13 Sept 2016
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Lucie Vidal @CaporalCassePom
@Pas1Cintre
17:31 - 19 Sept 2016
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CeciNestPasUnCintre @Pas1Cintre
#CeciNestPasUnCintrehttp://www.cecinestpasuncintre.fr
13:54 - 19 Sept 2016
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Elsa GRANGIER @elsagrangier
Non #CeciNestPasUnCintre - @Pas1Cintre
12:30 - 19 Sept 2016
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Le Planning Familial @leplanning
#FF @Pas1Cintre La finalité de cette campagne sera révélée très prochainement !#CeciNestPasUnCintre http://www.cecinestpasuncintre.fr
15:27 - 16 Sept 2016
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Lutter contre les sites anti-IVG
Interrogée par France-Info le 17 septembre, Laurence Rossignol, ministre des droits des Femmes, a réaffirmé sa volonté de lutter contre les sites anti-IVG, en mettant en place des sanctions allant de deux ans d'emprisonnement jusqu'à 300 000 euros d'amende. Une manière de faire comprendre que les femmes se battront toujours pour leurs droits. Car non, "Ceci n'est pas un cintre", mais bel et bien un symbole.


A lire aussi, Laurence Rossignol part en croisade contre les sites anti-IVG


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Laurence Rossignol part en croisade contre les sites anti-IVG,ivg,femmes,politiques,

20 Septembre 2016, 18:15pm

Publié par hugo





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Laurence Rossignol, la ministre du droit des Femmes, des familles et de l'enfance, a annoncé qu'une action contre les sites anti-IVG va être mise en place pour le 28 septembre, en complément de ce que prévoit déjà la loi.
Save the date. Le 28 septembre, Journée Internationale pour la dépénalisation de l'avortement, sera aussi celui du "délit d'entrave numérique", proposé par Laurence Rossignol, ministre du droit des Femmes, contre les sites anti-IVG (Interruption Volontaire de Grossesse). La ministre, invitée de France Info, a ainsi expliqué : "les anti-avortement n'ont jamais désarmé, pas une fois, pas une heure", ajoutant : "nous avons déjà fait deux choses comme réorganiser avec Google, en particulier, le référencement de façon à ce que le site officiel, ivg.fr, qui est celui du gouvernement soit le premier accessible. Et maintenant, il existe des outils juridiques qui ont été créés pour dissuader et limiter l'impact de ces opposants à l'IVG. De mon point de vue, c'est un délit d'entrave numérique. Je ferai un annonce le 28 septembre, à l'occasion de la Journée internationale de défense des droits à l'IGV, pour faire reculer ces sites manipulateurs."






Laurence Rossignol, ministre du droit des Femmes © Getty
Laurence Rossignol, ministre du droit des Femmes
Laurence Rossignol
"Faire cesser ces sites qui trompent les femmes"
En complément de la loi Veil, adoptée il y a 40 ans, cet amendement punit de deux ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende, le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher, toute interruption de grossesse. Que ce soit en perturbant l’accès aux établissements habilités ou le travail du personnel, ou en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation.


Les stars qui se sont mobilisées pour l'avortement
Voir aussi : Ces stars qui ont avorté




Ces stars qui ont avorté ou mène un combat en sa faveur © Gettyimages
Ces stars qui ont avorté ou mène un combat en sa faveur
Adeline Blondieau
Lena Dunham
Whoopi Golberg
Cher
Patricia Kaas
Dalida
Line Renaud
Jemina Kirke
Laurence Rossignol



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Lire aussi, Deux Irlandaises live-twittent un avortement pour dénoncer son interdiction

http://www.aufeminin.com/news-societe/laurence-rossignol-part-en-croisade-contre-les-sites-anti-ivg-s1982704.html

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Ce professeur a trouvé une méthode géniale pour montrer à ses élèves l’importance de la parité,parite,egalite,femmes,feminisme,

20 Septembre 2016, 18:01pm

Publié par hugo

ccueil / Société / News société / Ce professeur a trouvé une méthode géniale pour montrer à ses élèves l’importance de la parité


Ce professeur a trouvé une méthode géniale pour montrer à ses élèves l’importance de la parité
324 partages


Dounia Malki Publié par Dounia Malki
le 18 septembre 2016




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Aujourd’hui, si l’on en croit le Washington Post, le Congrès américain est composé à 80% d’hommes blancs. Les femmes ? Elles sont quasiment absentes, tout comme les personnes de couleur. Résultat : les intérêts de ces dernières ne sont pas défendus. Alors, pour faire comprendre à ses élèves l’importance de la parité, ce professeur a trouvé une méthode imparable.
Nicholas Ferroni explique à ses élèves l'importance de la parité © Capture écran YouTube
Nicholas Ferroni, activiste et professeur d’histoire au lycée Union High School du New Jersey, fait partie de ces professeurs qui désirent marquer à vie leurs élèves en leur apprenant quelque chose d’important. Au fait des actualités politiques et sensible aux problèmes de parité et de sous-représentation de la gent féminine, le jeune enseignant a décidé de faire prendre conscience à ses élèves de cette injustice.


Plutôt que de le leur dire, Nicholas Ferroni a préféré le leur faire comprendre grâce à un exercice sociologique qu’il a créé. Pour ce faire, il s’est inspiré de celui inventé par Jane Elliott sur les yeux bleus et les yeux marrons destinés à faire prendre conscience aux Blancs de la réalité des minorités ethniques.


C’est ainsi qu’il y a quelques jours, il a réuni plusieurs lycéens dans une salle de classe en leur faisant croire qu’ils allaient décider grâce à un vote de la nouvelle politique de leur lycée. La salle de classe était composée à 80% de jeunes filles. Seuls quelques garçons faisaient partie du comité de vote factice.




Nicholas Ferroni a débuté la séance en soumettant plusieurs mesures aux votes des élèves. Toutes favorisaient les filles au détriment des garçons comme, par exemple, une réduction de 21% à la cantine pour les filles uniquement ou encore un déplacement des casiers des garçons au dernier étage de l’établissement.


Naturellement, toutes les filles de la classe ont voté pour ces mesures, tandis que les garçons qui s’opposaient ne pouvaient que se taire face à l’écrasante majorité de la gent féminine.


Rapidement, l’agacement et la frustration ont gagné les jeunes hommes lorsqu’ils ont vu que leurs opinions n’étaient pas prise en compte. L’un d’entre eux a alors déclaré : “Vous ne pouvez pas approuver ces mesure ! Il n’y a que des filles qui votent ! 80% de la classe est composée de fille, elles sont en majorité ! Elles gagnent et gagneront à chaque fois !”


C’est à ce moment-là que Nicholas Ferroni leur a expliqué que la séance de vote était factice et que le but qu’il s’était fixé avait été atteint : “Je veux que vous sachiez qu’actuellement au Congrès, où les lois de notre pays sont votées, 80% des hommes disent aux femmes ce qu’elles doivent faire. Ces femmes peuvent très bien être vos mères, vos soeurs, vos cousines, vos petites-amies, etc...”


Avec cette méthode, Nicholas Ferroni a su toucher les élèves et les sensibiliser à un problème galopant dans le monde entier : le manque de parité et de représentation politique des femmes. Quand on sait que c’est en éduquant les jeunes générations à ce problème que l’on peut l’attaquer de front, l’action de Nicholas Ferroni est d’autant plus appréciée.


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Nicholas A. Ferroni ✔ @NicholasFerroni
Teachers,
Here's an epic social experiment I did w/ my students to teach the boys a valuable lesson: https://m.youtube.com/watch?v=Km0tiHY94sQ … #fieldtripped
03:53 - 8 Sept 2016
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Partagée sur YouTube et Twitter, la vidéo filmée par le jeune enseignant est très rapidement devenue populaire. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont félicité Nicholas Ferroni pour sa brillante méthode et l’ont remercié de se joindre, en tant qu’homme, au mouvement de libération et d’émancipation de la femme.


A lire aussi : Hillary Clinton, Robin Wright... Ces femmes qui luttent pour la parité​​​​​​​​

http://www.aufeminin.com/news-societe/sensibiliser-les-jeunes-a-la-parite-ce-professeur-a-trouve-comment-s1981366.html

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Le clitoris en question dans une excellente chronique de Quotidien,femmes,sexes;

20 Septembre 2016, 17:53pm

Publié par hugo

Le clitoris en question dans une excellente chronique de Quotidien
20 SEPTEMBRE 2016 PAR ANOUK PERRY 3 COMMENTAIRES
Le clitoris est quasi-inconnu des jeunes Français•es et pour cause : cet organe est presque absent des cours d'éducation à la sexualité. La journaliste Valentine Oberti a décidé de faire de ce sujet une chronique dans l'émission Quotidien.


Le clitoris en question dans une excellente chronique de Quotidien
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Ce soir dans Quotidien, la journaliste Valentine Oberti a fait un focus sur la question du clitoris. Cet organe est inconnu de nombreu•x•ses jeunes et pour cause : il est presque absent des manuels scolaires ainsi que de la plupart des cours d’éducation sexuelle.


À lire aussi : Le Guide du Vagin par Sophie-Pierre Pernaut


Alors, réussite ou essai raté, voici le bilan de l’intervention de Valentine Oberti sur le clitoris…






Le rapport relatif à l’éducation à la sexualité, un constat alarmant sur la jeunesse française


Dès le départ, la chroniqueuse cite le rapport publié en juin dernier par le Haut Conseil à l’Égalité entre les Femmes et les Hommes. On pouvait y lire un portrait peu glorieux des connaissances des jeunes Français•es en matière de sexualité.


« Une fille de 13 ans sur deux et une fille de 15 ans sur 4 ne sait pas qu’elle a un clitoris et 83% des filles et 68% des garçons de 3ème et de 4ème ne connaissent pas la fonction du clitoris. (…)


Un sondage réalisé pour l’association Mémoire traumatique et victimologie en mars 2016 montre que le concept du viol est mal compris, voire toléré, par beaucoup. Un flou entoure cette violence : certaines personnes considèrent qu’imposer une fellation ou encore qu’un rapport forcé entre conjoints (viol conjugal) n’est pas un viol. »


Des chiffres qui consternent mais qui se comprennent quand on sait que l’éducation à la sexualité oublie trop souvent les questions de plaisir et de consentement. On vous parle plus longuement de cette étude dans cet article :


big-education-sexualite-rapport


En 2016, le clitoris reste absent de l’enseignement


Après avoir énuméré les chiffres les plus choquants de ce rapport, un autre fait est énoncé : les manuels scolaires français ne parlent pas ou mal du clitoris.


Certes, l’anatomie humaine est au programme mais l’organe du plaisir féminin n’est lui souvent montré que comme une excroissance. Ici, un professeur qui forme ses collègues à l’éducation sexuelle explique qu’on n’enseigne jamais ni sa fonction, ni vraiment son apparence.


Valentine Oberti prononce alors une jolie punchline qui résume la situation :


« C’est un peu comme si on avait une carte d’Europe en géographie mais qu’on mettait pas l’Irlande ou l’Espagne. »


Le clitoris en 3D, une solution pour éduquer ?


Pour parler de ce problème, une chercheuse, Odile Fillod, a été invitée sur le plateau. Elle est connue pour avoir conçu un clitoris en 3D, en entier et en taille réelle. Ce qui est génial, c’est qu’il est téléchargeable en ligne et entièrement libre de droits. Les professeurs qui le souhaitent peuvent donc l’imprimer pour leur classe.


clitoris-3d
Le fameux objet du désir


Une initiative qui n’est pas inutile. Les journaliste de l’émission Quotidien ont voulu vérifier si des lycéen•nes reconnaissent l’organe. Le résultat est sans appel : la plupart ne voient pas vraiment ce dont il s’agit…


Oui, le clitoris existe (et non, ce n’est pas anecdotique)


Oui, le clitoris existe et c’est très important de le savoir. Odile Fillod, la créatrice de cette modélisation 3D, explique :


« C’est important que l’on prenne conscience que, quelque soit son sexe, on est doté•e d’un organe fait de tissus érectiles qui se gorge de sang quand on a une excitation sexuelle et qui est la source primaire du plaisir sexuel.


En fait, si on n’est pas conscient•e de ça, si on ne connaît pas l’anatomie du clitoris, je pense qu’on ne peut rien comprendre à la sexualité féminine.


On ne peut que continuer à supposer le mystère du plaisir féminin… Ou continuer à croire que l’organe du plaisir chez une femme, c’est son cerveau ou encore son vagin. »


Parce que le plaisir passe par la connaissance de son corps, je dis un grand OUI à cet acte de communication sur le clitoris.


Je vois cette chronique comme une occasion en or de sensibiliser un public jeune et mixte sur ce sujet. La première semaine, l’émission a été regardée tous les soirs (sauf le vendredi) par plus d’un million de téléspectateurs. Aujourd’hui, les audiences nous sont encore inconnues mais une chose est certaine : Valentine Oberti a réussi à parler du clitoris avec brio !

http://www.madmoizelle.com/clitoris-chronique-quotidien-630797

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Droits des femmes en France : le tabou des sous,femmes,economies,societe,

16 Septembre 2016, 18:51pm

Publié par hugo

Société Combats de femmes
Droits des femmes en France : le tabou des sous
Fiona Ipert, Mis à jour le 15/09/16 17:48
JournalDesFemmes.com
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Alors que le ministère des Familles, de l'Enfance et des Droits des Femmes appelle à un élan citoyen pour lutter contre le sexisme, plusieurs structures nationales s'interrogent : où est l'argent alloué à l'égalité des sexes ? Rapport cinglant et constat navrant.


Les droits des femmes sont une priorité pour le gouvernement. Vraiment ? À en croire un rapport à l'initiative de la Fondation des Femmes et rendu public jeudi 15 septembre 2016, l'argent octroyé à l'égalité réelle entre les sexes n'est pas proportionnel aux annonces de l'Etat.
Cette première analyse, en partenariat avec le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et hommes (HCEfh), ONU Femmes France, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée et W4, a pour objectif de devenir annuelle, afin de marteler aux politiques que l'argent manque pour atteindre l'égalité. Si ces institutions s'affolent, c'est que la situation est alarmante.
En 2016, l'Etat a seulement consacré 27 millions d'euros à l'égalité entre les sexes, soit 0,0066 % de son budget total, soit (bis) le plus petit budget, soit (ter) 0,33 euros par Français. De quoi rire jaune quand le ministère des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes se félicite de l'augmentation de 8,5 % de son portefeuille pour l'année à venir. En comparaison, le coût des violences faites au femmes s'élève à 2,5 milliards d'euros par an, l'équivalent de 38 euros par habitant.


Comment, avec si peu de moyens, parvenir à enrayer l'égalité salariale, à soutenir une justice neutre, à bouleverser les mentalités grâce à d'énormes campagnes de communication ? La mission se révèle difficile, voire impossible. Alors les acteurs de terrain, associations en tête, cherchent d'autres financements. Quelques fondations privées, appartenant à des entreprises, œuvrent pour débloquer des fonds dans le but de venir en aide aux femmes dans le besoin. Mais sur les 10 millions et quelques récoltés par an, seuls 10% seraient concrètement reversés à des associations spécialistes de la question féminine, le reste allant à des structures généralistes (qui bénéficient davantage aux hommes).


Où sont les solutions ?
Les associations sont en péril, suffoquent face aux demandes qui ne peuvent aboutir, s'épuisent de se heurter aux refus d'aides officielles. Dans le rapport, il est mentionné plusieurs solutions, que les acteurs aimeraient voir apparaître dans certains programmes pour 2017. Entre autres, réinjecter l'argent retenu en cas de non-parité des partis, à hauteur de 5,1 millions d'euros en 2016, directement dans le milieu associatif. Plutôt que de le reverser dans le budget global de l'Etat.


L'alarme est d'autant plus urgente à enclencher que la France fait office de mauvais élève occidental. En Espagne, le budget alloué à la lutte contre les violences de genre est de 0,54 euros par an par habitant, soit 40% de plus que dans notre pays... alors que leur budget a chuté de 26 % depuis 2010. "Avant, les féministes se faisaient entendre pour leurs revendications. Maintenant que ces combats semblent validés, on va les entendre demander des moyens", a déclaré Danielle Bousquet, présidente du HCEfh, au moment de la présentation du rapport. Ironie du genre, elle est la seule présidente de haut conseil français bénévole... et féminine. CQFD ?


Lire le rapport Où est l'argent pour les droits des femmes ? dans son intégralité.




© Piotr Marcinski - 123RF
Voir aussi :


Sexisme : pas le genre du gouvernement, mais l'affaire de tous
Le sexisme devient la bête noire du ministère des Famille, de l'Enfance et des Droits des Femmes pour les 6 prochains mois. Lancé le 8 septembre 2016, le plan d'actions "Sexisme pas notre genre" met en lumière les discriminations subies par les femmes pour mieux les contrer.

http://www.journaldesfemmes.com/societe/combats-de-femmes/1639005-droits-des-femmes/

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Une campagne photo glaçante pour sensibiliser sur le viol,femmes,viol

16 Septembre 2016, 18:51pm

Publié par hugo

Une campagne photo glaçante pour sensibiliser sur le viol
Bénédicte de Montvallon (Rédaction Jdf), Mis à jour le 15/09/16 15:38
JournalDesFemmes.com
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En réaction à la libération anticipée d'un athlète américain condamné pour viol, une étudiante a réalisé une série de photos glaçantes pour alerter l'opinion sur la terrible réalité de cette agression.


"Ca arrive soudainement. Ca arrive avec n'importe qui. Ca arrive à n'importe qui. Ca arrive partout, sans raison". "It Happens" ("ça arrive", en français), c'est le nom d'une série de photos réalisée par Yana Mazurkevich, une étudiante américaine. Révoltée par la libération de Brock Turner, début septembre, elle a mis en ligne ces clichés glaçants. Cet athlète de Stanford, condamné pour le viol d'une jeune femme inconsciente, a été condamné à 6 mois de prison, alors qu'il encourait 14 ans de réclusion, et relâché après seulement 3 mois pour bonne conduite.
Chacune des photos montre les prémices d'une agression sexuelle, pour rappeler que celle-ci peut subvenir partout, à n'importe qui, homme ou femme, à n'importe quel moment. Et la photographe atteint son objectif : impossible de se détacher du regard de la victime, qui fixe l'objectif, faisant de nous les témoins impuissants de ce qui lui arrive.
Les photos ont également été publiées sur la plate-forme Current Solutions, qui a pour vocation d'aider les victimes à "exprimer leurs opinions et à partager leurs histoires pour sensibiliser les autres sur les injustices liées au genre, les violences conjugales et les agressions sexuelles". Le site accompagne les clichés de témoignages de victimes, anonymes, tels que : "Je ne me rappelle pas des détails, mais elle était très, très agressive. Elle a laissé des bleus sur tout mon corps et le lendemain matin, je saignais. Elle m'a tenu et m'a forcé. Je n'ai pas dis clairement non, mais je n'ai pas donné mon accord. L'absence de consentement n'est pas le fait de dire non, c'est aussi le fait de ne pas dire oui." Un message qu'il est terrifiant de devoir rappeler en 2016.


Ca arrive soudainement
VOIR LES PHOTOS
© Yana Mazurkevich
Voir aussi :


Culture du viol au Brésil : les femmes disent stop
Le plus grand État d'Amérique latine est secoué à une vague de protestations pour dénoncer les violences faites aux femmes. Images chocs sur la plage de Copacabana, nouvelles lois, manifestations dans les villes... La gent féminine se rebelle.


Le viol, une banalité pour les prisonnières mexicaines
SCANDALE - Amnesty International a dévoilé les résultats d’une enquête accablante pour les forces de l’ordre au Mexique. Toutes les femmes incarcérées dans les prisons du pays ont révélé avoir subi viols et agressions en tout genre par la police, dans le but d’obtenir des aveux.

http://www.journaldesfemmes.com/societe/combats-de-femmes/1639038-une-photographe-lance-une-campagne-pour-sensibiliser-sur-le-viol/

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«Voilà, c’est au sujet de tes problèmes de dos…»,handicap,

16 Septembre 2016, 04:12am

Publié par hugo

«Voilà, c’est au sujet de tes problèmes de dos…»
Par Marie Piquemal — 13 mars 2016 à 17:11 (mis à jour le 5 avril 2016 à 18:13)
«Voilà, c’est au sujet de tes problèmes de dos…»
«Voilà, c’est au sujet de tes problèmes de dos…» JEAN-FRANÇOIS MARTIN
Depuis 1987, la loi impose aux entreprises de plus de vingt salariés d’employer des travailleurs handicapés, dans une proportion de 6% de leurs effectifs. Une mesure phare qui présente quelques travers.


«Voilà, c’est au sujet de tes problèmes de dos…»
Peut-être avez-vous déjà eu ce genre de sortie, un poil déroutante, venant du service ressources humaines de votre boîte. «Bonjour, passe dans mon bureau quand tu peux, je voudrais te parler d’un truc. Voilà, c’est au sujet de tes problèmes de dos. Sais-tu que tu peux être reconnu comme travailleur handicapé ? On peut t’aider pour la paperasse administrative…» Ça marche aussi avec (entre autres) : les problèmes auditifs, l’asthme, le diabète, la dépression…


Depuis 1987, la loi oblige les entreprises de plus de vingt salariés à employer à plein-temps ou à temps partiel des travailleurs handicapés dans une proportion de 6% de l’effectif total de l’entreprise. Et la définition de handicap au travail est assez… large. «Contrairement à l’image que l’on peut avoir, ce n’est pas seulement la personne en fauteuil roulant. Mais aussi ceux souffrant de handicap invisible, qui entraîne des restrictions au travail, sans que cela ait forcément des conséquences dans leur vie privée. Comme par exemple, ne pas pouvoir rester assis trop longtemps», explique Lucile Bloch, du cabinet de conseil JLO, spécialisé dans le handicap et la diversité. C’est d’ailleurs le premier tuyau qu’elle donne à ses clients : «Parlez, communiquez un maximum auprès de vos salariés pour expliquer ce qu’est le handicap.»


«Paperasse».
Mikael, RH dans une entreprise du CAC 40 jusqu’à l’année dernière, a essayé : «Nous avions distribué un prospectus à tous les salariés, en donnant des exemples concrets. Mais bon, ce n’est vraiment pas évident et cela avait été plutôt mal perçu par l’équipe… Et on n’a pas eu l’effet escompté.» Sur les 300 employés du groupe, seuls deux se sont présentés au RH, déclarant leur volonté de faire la démarche. Ce sont les maisons départementales des personnes handicapées (les MDPH), créées par la loi de 2005, qui octroient ou non le statut de travailleurs handicapés pour une durée variable (entre trois et dix ans). L’employeur ne peut bien évidemment pas forcer un salarié à faire la demande, et ce dernier n’est d’ailleurs pas obligé de l’en informer. C’est une démarche personnelle. Mais il peut arriver que les RH proposent au salarié volontaire de les aider à remplir le dossier. «C’est toute une paperasse administrative, assez longue et pénible», explique Marie, qui travaille dans un service de recrutement de 1 800 personnes dans le sud de la France.


L’année dernière, son service a aidé une employée, appareillée à cause de problèmes d’audition, à remplir le dossier. «En même temps, c’est normal de les aider, considère Marie, car le salarié n’a pas de contrepartie. Il peut parfois avoir des aménagements de son poste de travail mais ce n’est pas automatique.»


Surpoids.
Une fois le dossier déposé, il est rare qu’il soit retoqué, du moins dans le département où travaille Marie. En six ans de pratique, elle n’a jamais eu connaissance d’un refus. Mais les arbitrages peuvent varier d’une MDPH à l’autre. Seul dénominateur commun : les délais pour obtenir une réponse sont généralement longs, autour de dix mois. Dans son entreprise, une autre salariée, en surpoids important, a également été reconnue travailleur handicapé. «Ma collègue a pu lui en parler car elle la connaît bien, sinon ce n’est pas possible. Trop délicat.» Mikael acquiesce : «Chercher des salariés en interne, c’est l’horreur…»


Pourquoi les entreprises se livrent-elles à ce type d’exercice ? Pour diminuer «la contribution» à l’Agefiph, le fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Le montant varie selon la taille de l’entreprise et les efforts engagés ou non. Par exemple, une entreprise de plus de 20 salariés n’ayant pas fait le moindre effort en matière de politique du handicap pendant trois ans - il y en a encore - s’expose à la pénalité maximale : 14 505 euros (correspondant à 1 500 fois le Smic horaire), multiplié par le nombre de bénéficiaires manquants, quel que soit l’effectif de l’entreprise. Pour les autres, qui montrent des signes de bonne volonté - par exemple, en sous-traitant certaines activités à des Esat (établissements et services d’aide par le travail) -, la contribution varie entre 3 868 euros par salarié manquant pour les moyennes entreprises et 5 802 euros pour les grands groupes.


«En réalité, ce n’est pas vraiment dissuasif, les sommes ne sont pas énormes pour les gros groupes»,dit Mikael, et beaucoup signent des accords en faveur de l’insertion des personnes handicapées, leur permettant de «sortir» de l’obligation de l’Agefiph. En 2013, l’Agefiph a récolté 420 millions d’euros, contre 600 en 2008. «Ce qui montre quand même que l’emploi en faveur des personnes handicapées progresse», note l’Agefiph. Même si de gros progrès restent à faire.


Empathie.
Pour Mikael, le principal frein à l’emploi des personnes handicapées, «c’est ce discours basé sur l’empathie, seul levier utilisé aujourd’hui pour faire accepter un travailleur handicapé… Ce qui d’ailleurs rend le handicap visible plus accepté que l’invisible. On s’y prend mal», juge-t-il. Il dresse le même constat à propos des CV des travailleurs handicapés disponibles sur les sites de différents organismes, et notamment l’Agefiph : «il y a écrit en énorme, aussi gros que le nom, le handicap. Comme si c’était cela qui fait exister la personne, comme si son profil était plus défini par son handicap que ses compétences», déplore-t-il.


S’ajoute un autre frein, persistant et pointé spontanément par les RH interrogés : les entreprises galèrent pour trouver des candidats à l’emploi reconnus comme travailleurs handicapés. «Aujourd’hui, les entreprises embauchent en majorité à bac + 2. Or, 80% des demandeurs d’emploi handicapés ont un niveau CAP-BEP… Le taux de chômage est deux fois plus élevé que pour les personnes valides», résume l’Agefiph. Depuis quelques années, ce fonds oriente différemment ses actions : un tiers du budget est désormais consacré à la formation des personnes handicapées.


Marie Piquemal

http://www.liberation.fr/france/2016/03/13/voila-c-est-au-sujet-de-tes-problemes-de-dos_1439341

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