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Egalité des sexes : l’impair des chiffres,egalite,parite,femmes,

16 Septembre 2016, 04:09am

Publié par hugo

RAPPORT
Egalité des sexes : l’impair des chiffres
Par Catherine Mallaval et Virginie Ballet — 14 septembre 2016 à 19:01 (mis à jour le 15 septembre 2016 à 10:31)
Aurora Reinhard.
Curiosity, 2008
Aurora Reinhard. Curiosity, 2008 Courtesy Gallery Zetterberg
Malgré l’ambition affichée, l’argent dédié par la France à la cause des femmes n’est pas à la hauteur.


Egalité des sexes : l’impair des chiffres
«Le sexisme : pas notre genre !» Le slogan claque. On applaudit la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes qui, la semaine passée, lançait en fanfare (avec un bon plan média pimenté par la présence de Julie Gayet) une campagne destinée à faire avancer la cause des femmes. Fort bien ? Oui, c’est vrai, il fut voté sous ce quinquennat la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes (en 2014). Oui, le budget du ministère qui a désormais en charge les marmots a augmenté sous Hollande. Oui, il y a une forme de «volontarisme politique», pour reprendre les mots de la ministre Laurence Rossignol. Mais les moyens sont-ils à la hauteur de l’ambition affichée ? «Le budget demeure restreint et insuffisant.» Pis, «la cause des femmes n’est pas encore identifiée comme une grande cause d’intérêt général». Et ça, c’est le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) (1) qui le démontre dans un rapport en forme de «sonnette d’alarme» rendu public ce jeudi. Avec précision, cette institution indépendante et consultative fondée en 2013, qui se veut un «accélérateur du changement», a épluché les fonds publics comme privés dédiés aux femmes dans l’Hexagone et à l’international avec 5 organisations publiques et fondations privées: le comité ONU-Femmes France, le Conseil économique social et environnemental, la Fondation des femmes, le Fonds pour les femmes en Méditerranée et le Women's Worldwide Web.


Le bilan n’est pas rutilant. L’enveloppe du ministère en charge des Droits des femmes ne pèse que 0,0066 % du budget total de l’Etat. Il y a pourtant urgence à ouvrir le porte-monnaie quand on mesure, par exemple, le coût annuel pour la France des violences qui leur sont faites : 2,5 milliards d’euros. Il y aurait aussi de quoi gagner à faire davantage d’investissements. Selon l’OCDE, parvenir à une vraie égalité entre femmes et hommes (même participation au marché de l’emploi, même niveau de salaires et même taux d’entrepreneuriat) pourrait faire grimper la croissance de plus de 9 % d’ici à 2020.


Alors qu’est-ce qu’on attend ? Et pourquoi ça coince autant, y compris de la part des fondations et des philanthropes, quand il s’agit de s’engager pour les femmes ? Le HCE avance la piste d’un «tabou culturel» autour des femmes et de l’argent, le manque crasse de décideuses politiques (trois parlementaires sur quatre sont des hommes), une culture du don peu développé en France… Pour en sortir, il propose notamment - et pourquoi pas ? - de piocher dans la cagnotte remplie par les amendes collées aux partis politiques ne respectant pas la parité. Une avancée de la loi de 2014 et qui a déjà permis de récolter cinq millions en 2016. Envoyez la monnaie.


Cliquez ici pour découvrir les principaux chiffres du rapport


(1) Cette institution compte 3 salarié(e)s pour plus de 70 bénévoles, dont sa présidente, Danielle Bousquet. A titre de comparaison, l’équivalent au Québec du HCE en dispose de 25, alors que cette province compte environ huit fois moins d’habitant(e)s. Cerapport a été co-rédigé avec cinq organisations publiques et fondations privées : - Comité ONU Femmes France - conseil économique social et environnemental (CESE) - La fondation des femmes (FdF) - Le fonds pour les femmes en méditerranée (FFM) - Women 's Worlwide Web (W4)


Catherine Mallaval , Virginie Ballet

http://www.liberation.fr/france/2016/09/14/egalite-des-sexes-l-impair-des-chiffres_1497169

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Le sexisme ? C'est tellement banal !,femmes,sexisme,

16 Septembre 2016, 04:07am

Publié par hugo

Le sexisme ? C'est tellement banal !
Par France Inter avec , Elodie Forêt Publié le jeudi 8 septembre 2016 à 5h00
AccueilSociétéLe sexisme ? C'est tellement banal !
Le ministère des Droits des femmes lance jeudi un plan national contre le sexisme. 40% des femmes ont été victimes d'une injustice liée au sexisme au moins une fois.


Cécile Duflot subit les sifflets de députés masculins
Cécile Duflot subit les sifflets de députés masculins © Maxppp / Christophe Morin
Selon une étude du ministère des Droits des femmes, la moitié des jeunes femmes de 15 à 20 ans interrogées déclarent avoir été victimes d'une injustice liée au sexisme au moins une fois dans leur vie.


À la question : "Avez-vous dernièrement été victime d'une injustice ou d'une humiliation parce que vous êtes une femme ?" Les résultats sont sans appel : la moitié des 15-20 ans répondent "oui", et la totalité de l'échantillon féminin répond "oui" à 40%.




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Les femmes contraintes d'éviter certaines tenues !


Tout le monde se souvient de Cécile Duflot, alors ministre de l'Écologie, sifflée par plusieurs députés à l'Assemblée nationale parce qu'elle portait une robe. Mais le sexisme n'existe pas qu'en politique, et pas seulement chez les populations plus âgées.




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EN SAVOIR PLUS ►Le site du ministère des Droits des femmes


Mots-clés: droits des femmes égalité hommes-femmes sexisme Société

https://www.franceinter.fr/societe/le-sexisme-c-est-tellement-banal

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Journées du patrimoine : où sont les femmes ?,femmes,egalite,

16 Septembre 2016, 04:05am

Publié par hugo

Journées du patrimoine : où sont les femmes ?
Par Christine Siméone@chrissim2 Publié le mercredi 14 septembre 2016 à 11h07
AccueilCultureJournées du patrimoine : où sont les femmes ?
Journées du patrimoine, l'envers du décor : cherchez les femmes ! Jeu de piste dans Paris, pour retrouver quelques femmes qui ont fait l'Histoire.


L'affiche Matrimoine
L'affiche Matrimoine © HF Ile de France
Elles veulent montrer la face cachée du patrimoine, non pas l'héritage des pères (de la nation, de l'architecture, etc.) mais celui des "mères", à savoir les traces, trop mal entretenues, des femmes qui ont œuvré au profit de tous, et méritent autant de reconnaissance que les hommes. Elles, ce sont les membres de l'association HF Île-de-France, qui à Paris, pour ces Journées du patrimoine, organisent des visites dans les musées, à la recherche des artistes femmes méconnues, et des parcours dans la ville.


Pour Édith Vallée, conceptrice de ces parcours pour HF Île-de-France, il s'agit de montrer que les femmes du passé sont tellement nombreuses, que ce serait se priver d'une moitié de notre socle culturel que de ne plus y penser. "Ce qui est remarquable c'est que les vieilles pierres nous ne pouvons plus les entendre nous parler des femmes qui les ont côtoyées à cause du discours ambiant, toujours branché sur la vie de hommes", précise-t-elle.


Par exemple, Pernelle Flamel a financé avec son mari Nicolas, le portail ouest de la tour Saint-Jacques. Ces deux-là, en tant qu'alchimistes, ont cherché la panacée, pour soigner et gagner l'immortalité, ainsi que fabriquer un homoncule, un petit homme (et la sciences d'aujourd'hui est en train de réaliser tout cela). Pernelle a mis la main en Espagne sur un grimoire qui lui a permis, avec son époux, de retrouver le secret de l'immortalité. "Notre parcours permet de redécouvrir quelques secrets comme celui des sorcières. Les sorcières, c'est très intéressant, car en fait on leur reprochait de soigner par les plantes, efficacement, alors que les messieurs qui étudiaient la médecine ne savaient que pratiquer les saignées et les purges. On leur reprochait aussi parce qu'elles savaient être en réseau, elles suscitaient le désir masculin, et surtout de contrecarrer le projet divin (punir par la maladie)", explique Édith Vallée.


Cliquez et naviguez sur le plan de Paris pour retrouver des femmes remarquables
Cartographie interactive établie avec le concours d'Edith Vallée, membre d'HF Île-de-France


Carte Interactive, cliquez sur l'image pour aller naviguer sur le plan de Paris à la recherche de femmes remarquables
Carte Interactive, cliquez sur l'image pour aller naviguer sur le plan de Paris à la recherche de femmes remarquables © Radio France / Christine Siméone
L'effet Matilda, le cache-sexe de la science ?


Ces déambulations dans Paris permettront aussi de découvrir les femmes scientifiques victimes de l'effet Matilda, du nom de la féministe américaine Matilda Joslyn Gage qui, à la fin du XIXe siècle, repéra que les découvertes des chercheuses avaient une forte tendance a être attribuées à leurs collègues masculins. L'exemple le plus connu est celui de Rosalind Franklin, qui a repéré la première la forme hélicoïdale de l'ADN, découverte qui a valu un prix Nobel à Maurice Wilkins à James Dewey Watson.


Edith Vallée confirme :


C'est vrai que les femmes ne savent pas toujours défendre leurs propres découvertes. (...) Pensons à la fille de Marie Curie, Irène Joliot-Curie, elle détient tout de même deux prix Nobel. Elle est largement moins citée que d'autres hommes.
Les musées s'y mettent aussi


Après avoir répandu la notion de Matrimoine, HF a convaincu certains musées ou institutions de mettre en avant leur patrimoine au féminin. Le Petit Palais, à Paris, proposera par exemple de découvrir les pionnières de l'impressionnisme. Le musée d'Orsay, le Jeu de Paume, le musée Carnavalet, ou le MAC VAL (Vitry-sur-Seine) participent également à l'opération.


Tout le programmes des parcours et des visites Matrimoine


Mots-clés: égalité hommes-femmes patrimoine Paris Culture

https://www.franceinter.fr/culture/journees-du-patrimoine-ou-sont-les-femmes

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Trop peu d'argent pour lutter contre les inégalités femmes/hommes,parites,egalite,economie,

16 Septembre 2016, 03:52am

Publié par hugo

Trop peu d'argent pour lutter contre les inégalités femmes/hommes
Par Camille Magnard Publié le jeudi 15 septembre 2016 à 12h57
AccueilInfoTrop peu d'argent pour lutter contre les inégalités femmes/hommes
Un rapport publié ce jeudi pointe les difficultés à trouver de l'argent pour lutter efficacement contre les inégalités et les violences faites aux femmes.


Manifestations pour l'égalité femmes/hommes à Marseille
Manifestations pour l'égalité femmes/hommes à Marseille © Maxppp / Clement Mahoudeau
« Où est l’argent pour les droits des femmes ? Une sonnette d’alarme ». Le titre choisi pour ce rapport de la Fondation des Femmes, dévoilé ce jeudi 15 septembre, dresse un premier constat pas vraiment valorisant pour notre pays: la France, au delà des discours officiels sur la nécessité de conquérir l'égalité entre les sexes, consacre bien peu de fonds à ce combat.


A grande priorité sociétale pour le gouvernement, tout petit budget.
A grande priorité sociétale pour le gouvernement, tout petit budget. © Fondation des Femmes
En 2016 le budget alloué au ministère des droits des femmes dans le cadre du programme «Egalité entre les femmes et les hommes » n’est que de 26 millions d’euros soit 0,0066% du budget général, quand le coût estimé des violences faites aux femmes est estimé à 2,5 milliards d’euros par an. A titre de comparaison, le budget espagnol consacré à la lutte contre ces violences est de 0,54 euros par habitants cette année.


Ce que coûtent les violences faites aux femmes... et ce que l'Etat investit pour y mettre fin.
Ce que coûtent les violences faites aux femmes... et ce que l'Etat investit pour y mettre fin. © Fondation des Femmes
La Fondation des Femmes, qui a conduit ce rapport avec le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), le Fonds pour les Femmes en Méditerranée, le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes, le Comité ONU Femmes France et W4 France, dresse donc le constat d'un sous-financement des initiatives pour l'égalité. Des financements, publics comme privés, qui restent insuffisants pour la mise en pratique de ces politiques. Les associations peinent à remplir leurs missions, certaines sont contraintes à fermer faute d'argent, et les disparités géographiques augmentent.


Faire payer les partis politiques qui ne respectent pas la parité


Pourtant, de l'argent, il y en a, notamment dans ces sommes que l'Etat ne verse pas aux partis politiques ne respectant pas l'obligation de parité femmes/hommes. Des sommes qui représentent 5,1 millions d'euros d'argent public disponible en 2016. Le rapport indique que si cette manne était consacrée aux inégalités hommes/femmes plutôt que reversé sur le budget général, cela permettrait à de nombreuses organisations de financer leurs actions.


Reverser l'argent des partis politiques non-paritaires: un bol d'air financier pour les acteurs des droits des femmes
Reverser l'argent des partis politiques non-paritaires: un bol d'air financier pour les acteurs des droits des femmes © Fondation des Femmes
Mais les questions de droits des femmes ne semblent pas faire recette, chez nos parlementaires (424 hommes pour 150 femmes). Sur les 80,2 millions d'euros de réserve parlementaire qu'ils ont eu à distribuer en 2014 sous forme de subventions aux organismes de leur choix, ils n'en ont consacré que 537 712 euros à la lutte pour les droits des femmes, soit 1,45% de la totalité de la réserve parlementaire. Autant que les clubs de basket, ironise le rapport.


Repenser le financement et le don


Pour trouver de nouvelles sources de financement, publiques comme privées, les auteurs du rapport appellent à améliorer l'investissement public, notamment en rendant plus transparentes les données et informations sur les fonds réellement alloués. Le Haut Conseil à l'Egalité préconise lui de consacrer 1% des sommes récupérées chaque dans la lutte contre l'évasion fiscale à un fonds national EGALITER, pour impulser, suivre et évaluer les politiques publiques de lutte contre les inégalités femmes/hommes. Une autre piste serait de renforcer le principe d'éga-conditionnalité, qui conditionne le versement d'argent public, dans des appels d'offre ou les partenariats public-privé notamment, au respect de critères d'égalité entre les sexes.


Le dernier constat, c'est qu'il reste très dur de lever des fonds, de récolter des dons privés pour ces questions de droits des femmes. Pour lever cet obstacle, le rapport conseille de donner plus de visibilité et d'accompagnements aux associations et ONG. Il propose la création d'un évènement grand public sur le modèle du Téléthon, ou au moins d’une vaste campagne de sensibilisation à la donation en faveur des femmes et des droits des femmes. L'autre bataille des dons est à mener sur les réseaux sociaux et internet, avec des formations aux outils et aux stratégies de collecte en ligne pour les associations.


Les droits des femmes ne font pas recette sur les sites de crowdfunding
Les droits des femmes ne font pas recette sur les sites de crowdfunding © Fondation des Femmes

https://www.franceinter.fr/info/trop-peu-d-argent-pour-lutter-contre-les-inegalites-femmes-hommes#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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Non à l'expulsion de l'association Femmes Solidaires de son local en Seine-Saint-Denis,femmes,solidarite,petition,

16 Septembre 2016, 03:39am

Publié par hugo

Non à l'expulsion de l'association Femmes Solidaires de son local en Seine-Saint-Denis


Femmes Solidaires 93


Le Maire de Bobigny ne veut pas d’association pour les droits des femmes dans sa ville
Le 24 mai, Stéphane de Paoli , Maire de Bobigny, a envoyé un recommandé à Femmes Solidaires 93 lui demandant de quitter les locaux situés au 12 av. Edouard Vaillant pour le 15 septembre sans aucune explication.


Il met un terme à la convention signée en 2001, sans proposer une solution alternative, ni d’explication. On peut s’interroger sur cette manière d’agir, vis-à-vis d’une association qui s’engage pour faire reculer toutes formes de discriminations et développer une éducation non sexiste et non violente.
Femmes solidaires est un mouvement féministe, laïque, d'éducation populaire!
Nos valeurs :
Les valeurs fondatrices de l'association sont la laïcité, la mixité, l'égalité pour les droits des Femmes, la paix et la liberté.
Son engagement social a pour but de lutter contre toute forme de discrimination ou de domination, notamment dans les domaines du droit et de l'accès à l'emploi, de l'égalité des femmes et des hommes au travail, de la parité ou de la lutte contre les violences faites aux femmes.


Femmes Solidaires 93 existe depuis 1972!
Mais c’est peut-être cela qui dérange Monsieur le Maire ?
Quoi qu’il en soit, Femmes Solidaires 93 a rapidement besoin d’un maximum de soutiens pour trouver une solution à cette situation, faite le savoir autour de vous, contactez la mairie, etc…
Signez cette pétition en ligne ou sous forme papier auprès des militantes de l'association Femmes Solidaires!
This petition will be delivered to:
Monsieur le Maire de Bobigny

https://www.change.org/p/non-%C3%A0-l-expulsion-de-l-association-femmes-solidaires-de-son-local-en-seine-saint-denis

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Lyon: Elle se met en grève de la faim pour obtenir des auxiliaires de vie,femmes,handicap,sante,

16 Septembre 2016, 02:41am

Publié par hugo

Lyon: Elle se met en grève de la faim pour obtenir des auxiliaires de vie
HANDICAP Lucie Carrasco, styliste lyonnaise est en conflit avec la maison départementale des personnes handicapées depuis quatre ans...


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Lucie Carrasco (ici en 2011), styliste lyonnaise est en grève de la faim pour obtenir à nouveau des auxiliaires de vie.
Lucie Carrasco (ici en 2011), styliste lyonnaise est en grève de la faim pour obtenir à nouveau des auxiliaires de vie. - Philippe Doignon / SIPA
Caroline Girardon
Publié le 14.09.2016 à 18:46
Mis à jour le 14.09.2016 à 19:43
Depuis le 6 septembre, elle a entamé une grève de la faim, s’estimant victime d’une injustice. Lucie Carrasco, 35 ans, styliste lyonnaise, est atteinte d’une maladie génétique appelée l’ amyotrophie spinale se caractérisant par une atrophie des muscles.
En 2012, suite à un imbroglio administratif avec la MDMPH, la maison départementale et métropolitaine des personnes handicapées, la jeune femme a été privée d’auxiliaires de vie.


« Elles intervenaient six heures par jour et sept jours par semaine », explique-t-elle. C’est son compagnon qui a donc pris le relais, mettant sa vie professionnelle entre parenthèses. Au chômage depuis le mois d’octobre, ce dernier n’a plus le temps de rechercher un nouveau travail.
>> A lire aussi : Une handicapée privée d'allocations à cause de son concubinage
« Quand j’ai appelé pour demander ce qu’il se passait, on m’a répondu que j’avais gagné de l’argent avec mon livre et que je pavanais à la télévision. Oui, j’ai touché 3.000 euros pour mon livre et pas un centime pour les émissions télé », justifie-t-elle, émue.
« Et puis au mois de juillet, j’ai découvert que je n’étais plus handicapée. C’est magique », ironise la styliste. En cause : le non-versement de son allocation adulte handicapé : 800 euros par mois. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Soutenue par de nombreuses personnalités
« J’aurais dû recevoir une notification de la CAF six mois avant pour renouveler mon dossier mais cela n’a pas été le cas », assure celle qui bénéficie du soutien de nombreuses personnalités. Et de poursuivre : « Je ne suis le porte-drapeau d’aucune cause mais je me rends compte que beaucoup d’autres personnes sont dans mon cas ».


Mercredi, la jeune femme a été reçue à la MDMPH. Son dossier a été examiné en urgence. « Elle va récupérer cette allocation très rapidement », assure Thérèse Rabatel, vice-présidente déléguée à la politique du handicap.
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Heredia Kevin 凯文埃雷迪亚 @Kevinheredia69
Suite au rassemblement devant #mdph #lyon7 la situation de @LucieCarrasco va se régler 👍💪 ms combat continue #uneviedigue #handicap
5:34 PM - 14 Sep 2016 · Caluire-et-Cuire, France, France
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Pour autant, le problème des auxiliaires de vie n’est pas réglé. « Lucie Carrasco recevait 3.900 euros de prestation compensatoire du handicap chaque mois. Personne ne conteste qu’elle a droit à ses aides. Personne ne nie son handicap non plus. C’est évident. En contrepartie, elle doit fournir des justificatifs, comme tout le monde. Ce qu’elle n’a jamais fait », explique l’élue.
Une dette de 77.000 euros
L’administration lui réclame donc 77.000 euros. « Encore une fois, cette somme n’est pas remise en cause. Elle a droit à ces aides-là. Mais elle se doit de les justifier. Il est normal qu’il y ait des procédures de contrôle », insiste Thérèse Rabatel, ajoutant qu’une commission doit se réunir dans les prochaines semaines pour examiner son cas.
MOTS-CLÉS : handicap, rhône, France

http://www.20minutes.fr/lyon/1924759-20160914-lyon-met-greve-faim-obtenir-auxiliaires-vie

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Jasmin, victime de l'homophobie à l'école pendant 5 ans, raconte son calvaire,homophobie,education,

16 Septembre 2016, 02:37am

Publié par hugo

Jasmin, victime de l'homophobie à l'école pendant 5 ans, raconte son calvaire
TEMOIGNAGE Dans «Sale pédé»*, qui parait ce jeudi en librairie, Jasmin Roy, évoque le long travail qu’il a dû faire, pour surpasser son traumatisme…


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Un adolescent harcelé dans la cour.
Un adolescent harcelé dans la cour. - SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
Delphine Bancaud
Publié le 15.09.2016 à 07:05
Mis à jour le 15.09.2016 à 10:14
C’était il y a 33 ans. Mais le harcèlement homophobe qu’a subi Jasmin Roy à l’école, lui a laissé des cicatrices indélébiles. Dans Sale pédé*, qui parait ce jeudi en librairie, le comédien et animateur québécois, décrit les humiliations quotidiennes qu’il a vécues dans l’enseignement secondaire. Un récit rare sur l’homophobie scolaire, qui demeure encore un sujet tabou, malgré les différentes initiatives conjointes de l’Education nationale et d’associations, pour lever le voile sur ce fléau.
L’histoire qu’a vécue Jasmin Roy s’est passée dans la campagne québécoise, mais aurait pu se dérouler dans l’Hexagone, le harcèlement scolaire touchant un élève français sur cinq. C’est parce qu’il est efféminé, que l’adolescent devient la tête de Turc de ses camarades masculins, pendant les récréations et dans le bus scolaire. Des agressions commises en groupe et qui démarrent part des insultes homophobes : Jasmin est tantôt appelé « tapette », « tantouze » et « sale pédé ». Aux injures viennent s’ajouter les coups de poing, gifles et crachats. « Je sombrais graduellement dans un profond désespoir, emprisonné par mes bourreaux qui réussissaient à intensifier et à raffiner de jour en jour leur haine facile et gratuite », décrit-il. Certains jours, Jasmin s’empêche d’aller aux toilettes puisque c’est le lieu où les sévices qui lui sont infligés sont les plus violents. Et les cours de sport, deviennent de véritables séances de torture pour l’adolescent.
Il s’enferme dans le mutisme
Les effets de ces humiliations sur son équilibre psychologique et sa santé se font vite sentir. Jasmin souffre de terreurs nocturnes, de vomissements causés par l’angoisse. « J’ai perdu ce que j’avais de plus précieux à cette époque : mon sourire », résume-t-il. Et même si ses parents se plaignent auprès des chefs d’établissements, les violences qu’il subit sont banalisées.
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Nora Fraisse @Marion13_4ever
A Paraître mi-septembre, en France le livre de @FondationJRoy @JasminRoyJr, à lire absolument.
cc @Editions_Homme
1:22 PM - 24 Aug 2016
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Rares sont les enseignants qui interviennent en sa faveur et lorsqu’ils le font, ses agresseurs, furieux d’être punis, redoublent de violence envers lui. Ce qui le pousse, de guerre lasse, à encaisser les affronts sans broncher : « La solitude, l’abandon, l’humiliation m’ont fait sombrer dans un silence farouche », confie-t-il. Et il est à chaque fois obligé de courber davantage l’échine : « Combien de fois ai-je dû m’excuser auprès de mes détracteurs d’être simplement celui que j’étais : un sale PD qui ne savait même pas encore qu’il deviendrait homosexuel un jour », témoigne-t-il.
Ce n’est finalement que cinq ans plus tard, lorsque ses bourreaux sont orientés dans la filière professionnelle que Jasmin obtient un peu de répit. Et grâce au théâtre, il trouve une forme de résilience. « On découvrait pour la première fois mon charisme enfoui », raconte Jasmin, qui finit par susciter l’admiration de ses camarades.


« Aujourd’hui, je n’ai plus peur des hommes hétéros »
Maisles traumatismes ont la vie dure. « Les souffrances passées sont inscrites dans la tanière de l’inconscient et attendent le moment opportun pour revenir nous hanter », écrit joliment Jasmin. « Au début de l’âge adulte, l’anxiété me paralysait et étouffait chacune de mes paroles lorsque j’étais en présence d’hommes uniquement », raconte-t-il. Jasmin, devenu jeune homme, souffre aussi toujours d’un énorme déficit de confiance en lui : « je traînais en moi une crainte démesurée d’être rejeté par mes pairs », poursuit-il.
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Jasmin Roy @JasminRoyJr
Les séquelles de l'intimidation peuvent durer jusqu'à l'université http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2016/09/05/002-intimidation-consequences-universite-sequelles-etudes.shtml … …
8:25 PM - 5 Sep 2016
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Et alors que Jasmin est devenu comédien et qu’il a trouvé l’amour, il est foudroyé par ses troubles de l’anxiété. Un mal soigné à coup d’antidépresseurs et de psychanalyse. Jasmin finit aussi par exprimer sa colère et par comprendre pourquoi les adultes ne l’ont pas secouru lorsqu’il était agressé à l’école : « avec le recul, j’ai réalisé que les surveillants et les enseignants ne veulent pas s’investir dans une démarche antihomophobe par peur d’être étiquetés comme des alliés des homosexuels », écrit-il. « Aujourd’hui, je n’ai plus peur des hommes hétéros », se félicite celui qui a créé une fondation luttant contre le harcèlement scolaire.
Au-delà du récit de son histoire, Jasmin Roy délivre aussi des messages à l’intention des ministres de l’Education de tous pays. Pour lui, il est urgent de poursuivre la sensibilisation à dans les établissements aux discriminations homophobes, de former les enseignants et les surveillants à s’interposer dans les manifestations de violence homophobe… Un discours qui portera sûrement lors de la journée nationale « non au harcèlement », le 3 novembre prochain.
* Sale pédé, Jasmin Roy, Les éditions de l'homme, 13 euros.
MOTS-CLÉS : homophobie, ecole, education, harcèlement scolaire, Livres, vidéo

http://www.20minutes.fr/societe/1921599-20160915-jasmin-victime-homophobie-ecole-pendant-5-ans-raconte-calvaire

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Lyon: Elle se met en grève de la faim pour obtenir des auxiliaires de vie,handicap,femmes,,

16 Septembre 2016, 02:10am

Publié par hugo

Lucie Carrasco (ici en 2011), styliste lyonnaise est en grève de la faim pour obtenir à nouveau des auxiliaires de vie.
Lucie Carrasco (ici en 2011), styliste lyonnaise est en grève de la faim pour obtenir à nouveau des auxiliaires de vie. — Philippe Doignon / SIPA
HANDICAP
Lyon: Elle se met en grève de la faim pour obtenir des auxiliaires de vie
MIS À JOUR LE 14/09/16 À 19H43


Lucie Carrasco, styliste lyonnaise est en conflit avec la maison départementale des personnes handicapées depuis quatre ans...
Depuis le 6 septembre, elle a entamé une grève de la faim, s’estimant victime d’une injustice. Lucie Carrasco, 35 ans, styliste lyonnaise, est atteinte d’une maladie génétique appelée l’ amyotrophie spinale se caractérisant par une atrophie des muscles.
En 2012, suite à un imbroglio administratif avec la MDMPH, la maison départementale et métropolitaine des personnes handicapées, la jeune femme a été privée d’auxiliaires de vie.


« Elles intervenaient six heures par jour et sept jours par semaine », explique-t-elle. C’est son compagnon qui a donc pris le relais, mettant sa vie professionnelle entre parenthèses. Au chômage depuis le mois d’octobre, ce dernier n’a plus le temps de rechercher un nouveau travail.
>> A lire aussi : Une handicapée privée d'allocations à cause de son concubinage
« Quand j’ai appelé pour demander ce qu’il se passait, on m’a répondu que j’avais gagné de l’argent avec mon livre et que je pavanais à la télévision. Oui, j’ai touché 3.000 euros pour mon livre et pas un centime pour les émissions télé », justifie-t-elle, émue.
« Et puis au mois de juillet, j’ai découvert que je n’étais plus handicapée. C’est magique », ironise la styliste. En cause : le non-versement de son allocation adulte handicapé : 800 euros par mois. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Soutenue par de nombreuses personnalités
« J’aurais dû recevoir une notification de la CAF six mois avant pour renouveler mon dossier mais cela n’a pas été le cas », assure celle qui bénéficie du soutien de nombreuses personnalités. Et de poursuivre : « Je ne suis le porte-drapeau d’aucune cause mais je me rends compte que beaucoup d’autres personnes sont dans mon cas ».


Mercredi, la jeune femme a été reçue à la MDMPH. Son dossier a été examiné en urgence. « Elle va récupérer cette allocation très rapidement », assure Thérèse Rabatel, vice-présidente déléguée à la politique du handicap.
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Heredia Kevin 凯文埃雷迪亚 @Kevinheredia69
Suite au rassemblement devant #mdph #lyon7 la situation de @LucieCarrasco va se régler 👍💪 ms combat continue #uneviedigue #handicap
5:34 PM - 14 Sep 2016 · Caluire-et-Cuire, France, France
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Pour autant, le problème des auxiliaires de vie n’est pas réglé. « Lucie Carrasco recevait 3.900 euros de prestation compensatoire du handicap chaque mois. Personne ne conteste qu’elle a droit à ses aides. Personne ne nie son handicap non plus. C’est évident. En contrepartie, elle doit fournir des justificatifs, comme tout le monde. Ce qu’elle n’a jamais fait », explique l’élue.
Une dette de 77.000 euros
L’administration lui réclame donc 77.000 euros. « Encore une fois, cette somme n’est pas remise en cause. Elle a droit à ces aides-là. Mais elle se doit de les justifier. Il est normal qu’il y ait des procédures de contrôle », insiste Thérèse Rabatel, ajoutant qu’une commission doit se réunir dans les prochaines semaines pour examiner son cas.

http://m.20minutes.fr/lyon/1924759-20160914-lyon-met-greve-faim-obtenir-auxiliaires-vie

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Les femmes pourraient encore gagner moins que les hommes dans 20 ans,femmes,salaire,egalite,

16 Septembre 2016, 02:08am

Publié par hugo

Les femmes pourraient encore gagner moins que les hommes dans 20 ans
PUBLIÉ LE DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2016
emplois et chômage
Malgré l'important rattrapage effectué au cours des 40 dernières années, les femmes ne gagnent aujourd'hui que 75 % du salaire des hommes, au Québec. Une chercheuse craint toutefois que cet écart persiste, notamment en raison des choix professionnels des jeunes filles.


Un texte d'Alexandre Duval Twitter Courriel
Ruth Rose a épluché les plus récentes statistiques disponibles au sujet de la place des femmes sur le marché du travail, au Québec. Son rapport, publié par le Comité consultatif Femmes, indique que la bataille pour l'équité salariale n'est pas complétée.


Le taux d'activité des femmes est passé de 46 % à 76 % depuis 1976 et elles sont aujourd'hui majoritaires dans les universités du Québec. Or, la chercheuse note qu'elles continuent à s'orienter vers des professions traditionnellement féminines et souvent moins bien rémunérées.


Quand on regarde ce que font les jeunes en termes de choix de profession, on n'a pas du tout l'impression que dans 20 ans, il va y avoir moins de ségrégation professionnelle.


Ruth Rose, professeure associée au département des sciences économiques de l'UQAM
« Les principales professions des femmes en 2015 sont à peu près les mêmes qu'il y a 15 ans », indique-t-elle.


Dans les 10 programmes les plus fréquentés qui mènent à un diplôme d'études professionnelles (DEP) ou à une attestation de spécialisation professionnelle (ASP), par exemple, les filles représentent 85 % des effectifs en soins infirmiers, 98 % en secrétariat et 82 % en assistance aux personnes dans les établissements de santé.


A contrario, elles ne représentent que 3 % des effectifs dans les programmes de charpenterie-menuiserie et d'électricité. En mécanique automobile, elles ne sont que 7 %. Ces emplois sont pourtant généralement mieux rémunérés.




À l'université, les filles sont majoritaires en médecine, par exemple, mais elles sont encore sous représentées dans de nombreux programmes menant à des professions payantes.


En génie et en informatique, les femmes ne sont pas là au cégep et elles ne sont pas là à l'université non plus!


Ruth Rose, professeure associée au département des sciences économiques de l'UQAM
Ruth Rose estime que davantage d'efforts devraient être faits pour intéresser les filles aux professions traditionnellement masculines, mais cela ne réglerait pas tout le problème, selon elle. Son rapport indique qu'à compétences égales, un écart salarial persiste encore aujourd'hui en fonction du sexe.


« Même quand vous regardez les jeunes qui sortent de l'école et qui ont été sur le marché du travail depuis deux ans, donc qui ont le même diplôme et la même expérience que les hommes, il y a un écart de 10 %. »


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Les femmes moins scolarisées davantage pénalisées


La chercheuse note que les femmes sans diplôme d'études secondaires sont celles qui sont le plus pénalisées. Leur taux d'activité est de 58 % comparativement à 75 % pour les hommes. Et les emplois qui leur sont traditionnellement destinés sont moins payants, affirme-t-elle.


Il y a encore des emplois relativement bons pour les hommes dans la construction, dans les industries manufacturières, dans le transport [...] Les types d'emplois qui sont disponibles pour les femmes qui sont peu scolarisées, c'est les services de restaurant, préposées en santé, femmes de chambre dans les hôtels, là où elles sont au salaire minium.


Ruth Rose, professeure associée au département des sciences économiques de l'UQAM
Les femmes autochtones, immigrantes et avec des limitations fonctionnelles sont également moins actives sur le marché de l'emploi et moins bien payées que leurs semblables de sexe masculin. Les femmes retraitées sont aussi pénalisées, n'ayant que 59 % du revenu disponible des hommes.


Les retraitées pénalisées


Selon Ruth Rose, elles paient aujourd'hui le prix des conditions dans lesquelles elles ont passé leur vie active. « Les femmes qui sont maintenant âgées ont passé beaucoup plus de temps à s'occuper de leurs enfants! », explique-t-elle, ajoutant du même souffle que les femmes constituent la majorité des aidantes naturelles et se retirent donc parfois plus tôt du marché de l'emploi.


« Tout le monde a un peu l'image que les femmes ont fait tellement de progrès que l'égalité est atteinte. C'est vrai que les femmes ont fait beaucoup de progrès dans les dernières décennies, mais il reste encore beaucoup de travail à faire », dit Ruth Rose.


Ses travaux feront l'objet d'une campagne du Comité consultatif Femmes sur les réseaux sociaux au cours des prochaines semaines. Ils seront mis à jour l'an prochain, lors de la publication des données recueillies lors du recensement 2016.

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2016/09/11/001-equite-salariale-femmes-gagneront-moins-dans-20-ans.shtml

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TOP 10 des choses à faire avant de cliquer sur Publier.

16 Septembre 2016, 01:42am

Publié par Julie.C

Cet article est reposté depuis Le blog du staff.

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