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Il y a 50 ans, les femmes pouvaient enfin ouvrir un compte en banque sans l'autorisation de leur mari,femmes,histoire,histoire de france,

16 Juillet 2015, 04:15am

Publié par hugo

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Il y a 50 ans, les femmes pouvaient enfin ouvrir un compte en banque sans l'autorisation de leur mari
Par Pauline Verduzier | Le 13 juillet 2015
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Le 13 juillet 1965, les députés français adoptaient la loi sur la réforme des régimes matrimoniaux, rendant effective la capacité juridique de la femme mariée. Depuis, celle-ci peut ouvrir un compte en banque et signer un contrat de travail sans avoir besoin du consentement marital. À 87 ans, la militante féministe Thérèse Clerc se souvient du jour où elle a appris la nouvelle.
En ce moment
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James Dean et Steve McQueen en coffret collector
En 1965, Thérèse Clerc est mariée depuis dix-sept ans et a déjà mis au monde quatre enfants. Le 13 juillet de cette année-là, c'est dans le journal qu'elle apprend la réforme des régimes matrimoniaux, votée à l'Assemblée nationale, réforme qui met fin à l'incapacité juridique de l'épouse présente dans le Code napoléonien. La nouvelle loi introduit le régime de la communauté réduite aux acquêts, qui devient le régime légal en l'absence de contrat de mariage et signifie que chacun des époux peut administrer ses biens acquis avant le mariage et ses revenus personnels. Le mari reste l'administrateur de la communauté, mais il doit désormais rendre compte de la gestion des biens communs à sa femme. Le texte consacre donc l'autonomie financière des femmes mariées, qui peuvent dès lors exercer une profession sans l'accord de leur mari, ouvrir un compte bancaire en leur nom propre et disposer de leurs biens.


« Je m'en souviens très bien », explique celle qui deviendra une militante de tous les combats féministes, notamment au sein du Mouvement de libération de l'avortement et de la contraception (Mlac) et qui pratiquera des IVG clandestines sur la table de son salon. Peu de temps après l'annonce, Thérèse Clerc s'empresse d'ouvrir un compte sur lequel seront versées les allocations familiales, jusque-là virées sur le compte de son mari. « Dès que j'ai eu mon propre chéquier, j'ai envoyé un beau courrier aux services des allocations, en disant que j'avais besoin de cet argent pour "nipper" mes enfants et en citant la nouvelle loi. J'ai pensé qu'il y aurait des enquêtes et de la paperasse, mais le mois suivant, je les ai bien reçues. Mon mari, tout étonné de ne pas les voir tomber, m'a interrogée et je lui ai annoncé que je les avais fait virer sur mon compte. Ça a été l'une des disputes les plus homériques de toute notre histoire ! » s'amuse celle qui a divorcé en 1969 et fondé, plus tard, la maison de retraite pour femmes des Babayagas.


"Il valait mieux être célibataire"


À l'époque, il existe aussi des préposés aux allocations familiales délivrant l'argent en liquide dans les foyers, argent souvent réceptionné par les mères et s'ajoutant aux deniers remis par le mari pour les dépenses courantes. Les femmes non salariées se débrouillent alors avec « cette sorte de rémunération de la maternité », analyse la professeure d'histoire contemporaine du genre Sylvie Chaperon. Les femmes mariées qui travaillent n'ont guère la vie plus facile. Car si la libre disposition du salaire pour les femmes mariées a été adoptée en 1907, l'application de la loi reste aléatoire et les banquiers ou les notaires continuent de réclamer une autorisation maritale. « Du point de vue du droit, il valait mieux être une femme célibataire », confirme Sylvie Chaperon.


Chez Thérèse Clerc, au mari les factures et les traites servant à rembourser l'emprunt contracté pour l'achat de l'appartement, à elle l'entretien des enfants. Il s'agissait alors de gérer au mieux ce petit pécule tout en justifiant chaque achat. La mère savait que le mois précédant la rentrée scolaire serait plus maigre que les autres en raison des achats de fournitures scolaires. « J'ai connu cette époque où les hommes donnaient tant par mois à leur femme, comme à une prostituée, en disant : "Tu feras attention". Il fallait que je fasse des choses extrêmement gentilles... et aussi que je rende des comptes sur les dépenses », lâche-t-elle. Celle qui a été modiste avant de se marier, puis vendeuse dans un grand magasin après son divorce, se souvient des stratégies opérées par certaines femmes pour disposer d'un peu plus de liquidités. « Les femmes se faisaient acheter des choses par leur amant. Ou bien le mari signait un chèque en blanc pour les achats du foyer et la femme rapportait la marchandise trois jours plus tard pour récupérer l'argent en liquide. C'étaient des mœurs qui vous condamnaient au trafic et au mensonge », dit-elle.


"Le point de départ d'une idéologie de libération des femmes"



« La notion de "chef de famille" restera encore longtemps inscrite dans la loi, explique l'historienne Sylvie Chaperon. La notion sera remplacée, le 4 juin 1970, par celle d'"autorité parentale conjointe". »
Photo Getty Images
Pour la militante, l'adoption de la loi du 13 juillet 1965 a été déterminante : « Cela vous donne le goût d'une certaine indépendance financière et cela m'a donné envie de retravailler. » La réforme alimente ses prises de parole dans les cercles d'action catholique qu'elle fréquente et dans lesquels elle discute avec d'autres femmes du « manque de liberté » dans la vie conjugale. Selon elle, le texte a même préparé la structuration du mouvement féministe de la fin des années 1960 et a été le « point de départ d'une véritable idéologie de libération des femmes ».


À l'époque, la réforme ne fait pourtant pas autant de bruit que le fera l'adoption de la loi Veil dix ans plus tard. « La réforme de 1965 concernait uniquement les femmes mariées non salariées. Cela faisait belle lurette qu'on en parlait et ce n'était pas un sujet majeur. Par ailleurs, la notion de « chef de famille » restera encore longtemps inscrite dans la loi », commente l'historienne Sylvie Chaperon. La notion sera remplacée, le 4 juin 1970, par celle d'« autorité parentale conjointe ». Le combat est néanmoins loin d'être gagné partout. À ce jour, une quinzaine de pays interdisent encore aux femmes de travailler sans l'autorisation de leur mari.


À lire aussi :
Les femmes sont-elles vraiment nulles en argent ?
Chez les Babayagas de Montreuil
Près d'un couple sur cinq ne veut plus faire compte commun








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Tags : egalite, Mariage, argent, feminisme

http://madame.lefigaro.fr/societe/le-13-juillet-1965-les-femmes-pouvaient-enfin-ouvrir-un-compte-sans-lautorisation-de-leur

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Le baiser : 4 raisons de s'embrasser plus souvent,sante,

16 Juillet 2015, 04:04am

Publié par hugo

Le baiser : 4 raisons de s'embrasser plus souvent
Le 06 juillet 2013 à 09h00 - Mis à jour le 06 juillet 2013 à 09h00 - par Emilie Cailleau

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Aujourd'hui c'est la Journée mondiale du baiser. Autrefois considérés comme peu hygiénique, les bisous sont à présent recommandée par plusieurs études scientifiques. Pourquoi le baiser a-t-il autant la cote ? Explications en 4 points.


Le baiser : 4 raisons de s'embrasser plus souvent
Sommaire
Le baiser est bon pour la ligne
Le baiser rajeunit le visage
Le baiser lutte contre le stress
Le baiser nous rend plus amoureux
© Fotolia
Le baiser est bon pour la ligne


Un gros bisou fait la chasse aux calories. En s'embrassant, on perd 2 à 3 calories par minute, selon différentes études. Un langoureux bisou d'une minute nous ferait même dépenser autant de calories que de courir un 500 m, surenchérit Alain Gaudey dans son livre "1001 petites choses que vous ignoriez sur la sexualité" (Larousse). A ce rythme là, on élimine l'équivalent d'une barre chocolatée à la fin de la journée. Une bonne raison de se mettre au régime "baisers".


>> A lire aussi : "Minceur, les oligo-éléments essentiels pour maigrir"


Le baiser rajeunit le visage


Mieux que le lifting du visage, le baiser ! Les chercheurs ont constaté qu'une session de bécotage permettait de muscler sa bouche et de garder ses joues bien fermes. Lorsqu'on embrasse quelqu'un on active 12 muscles des lèvres et 19 de la langue. De quoi devenir un "bisou-addict". >> A lire aussi : 3 massages du visage anti-âge




Le baiser lutte contre le stress


Le baiser est un moyen simple et agréable de se relaxer. Plusieurs études ont montré l'impact du baiser sur la libération d'ocytocine, une hormone qui fait baisser la tension artérielle et ralentit le rythme cardiaque. Un bécot jouerait aussi sur la sécrétion d'endorphine, l'hormone du bien-être. Dans les situations de stress au boulot, il ne nous reste plus qu'à couvrir de bisous notre collègue. Imparable pour détendre l'atmosphère…


>> A lire aussi : "4 infusions anti stress"


Le baiser nous rend plus amoureux


Les ocytocynes que l'on libère lors d'un baiser nous rapprochent du partenaire que l'on embrasse. Cette hormone "du lien social" non seulement réduit le stress mais surtout crée un attachement. Preuve que pour un amour durable, on ne doit surtout pas négliger la bouche de notre compagnon !


Embrasser sur la bouche serait également un moyen de savoir si on est génétiquement compatible avec son partenaire, selon des chercheurs. Et si un premier baiser pouvait tout changer ?


>> A lire aussi : "Désir, tout est dans le baiser"


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Epuisement professionnel : gare aux trajets supérieurs à 35 minutes,sante,

16 Juillet 2015, 04:00am

Publié par hugo

Epuisement professionnel : gare aux trajets supérieurs à 35 minutes
Le 28 mai 2015 à 08h00 - par Hélène Bour

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Une étude québécoise révèle que la façon dont on se rend au travail et la durée du trajet a une influence sur le risque d'épuisement professionnel. La marche, le vélo et les transports en communs sur de courtes distances sont à privilégier. Et au-delà de 35 minutes de trajet, l'employé prend le risque d'augmenter son cynisme envers son emploi et de faire un burn-out.


Epuisement professionnel : gare aux trajets supérieurs à 35 minutes
© iStock
Si vous vous sentez à l'abri du burn-out dans votre travail, sachez que la façon dont vous vous y rendez et la durée de votre trajet peuvent eux-aussi entraîner un épuisement professionnel.


Une étude de l'Université de Montréal menée par une jeune chercheuse a décrypté l'impact des différents modes de transports et de leur durée sur le risque de burn-out.


Pour ce faire, Annie Barreck a observé les habitudes de transport et les trois dimensions de l'épuisement professionnel (épuisement émotionnelle, cynisme et efficacité au travail) de 1 942 personnes, âgées de 17 à 69 ans. La chercheuse a alors constaté que la durée des trajets domicile-travail, la distance parcourue, le moyen de transport utilisé, les embouteillages et la région où l'on travaille étaient autant de facteurs de stress susceptible de modifier le risque de burn-out.


La scientifique a ainsi constaté que les longs trajets tant en voiture qu'en transport en commun étaient néfastes pour le travailleur. Le trajet en voiture est soumis aux aléas du trafic, ce qui occasionne un stress et une perte de contrôle, d'autant plus importante lorsque l'on est passager. De leur côté, les transports en commun donnent le sentiment d'être moins efficace au travail. Les délais imprévisibles engendrent une crainte de retard source de stress. Mais heureusement, le métro demeure tout de même moins stressant que la voiture, car plus ponctuel.


Côté marche et vélo, l'effet de la durée du trajet dépend aussi des zones où l'on travaille. Un trajet à vélo ou à pied sera plus anxiogène dans de petites zones urbaines que dans les grands centres urbains, où des infrastructures garantissent la sécurité des promeneurs (pistes cyclables, trottoirs, passages piétons...).


De manière générale, la durée acceptable d'un trajet domicile travail est évaluée à 20 minutes, selon Annie Barreck, soit 12 minutes de moins que la moyenne des participants. Elle recommande en tout cas de ne pas dépasser les 35 minutes de trajet, car au-delà, « c'est le degré de cynisme envers l'emploi qui grimpe, peu importe que l'on soit conducteur ou passager ».


L'auteure conseille donc aux entreprises de mettre en œuvre des horaires plus flexibles, pour faciliter le bien-être des salariés dont l'efficacité sera accrue.


A lire aussi :


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Un bioéthicien encourage les hommes à congeler leur sperme à 18 ans,sante,sexes,

16 Juillet 2015, 03:57am

Publié par hugo

Un bioéthicien encourage les hommes à congeler leur sperme à 18 ans
Le 02 juillet 2015 à 19h00 - par Fatima Alkassab

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Les jeunes hommes dès l'âge de 18 ans devraient congeler leur sperme pour l'utiliser plus tard dans la vie à cause des risques associés aux pères plus âgés, selon un expert de bioéthique britannique.


Un bioéthicien encourage les hommes à congeler leur sperme à 18 ans
© thinkstock
Dans son étude publié dans le journal d'Ethiques Médicales, Kevin Smith de l'Université d'Abertay à Dundee, explique que « la multiplication des paternités tardives va accélérer l'accumulation des mutations de novo d'origine paternelle (une mutation du gène apparaissant chez un individu alors qu'aucun des parents ne la possède dans son patrimoine génétique) dans le patrimoine génétique de l'enfant, en réduisant progressivement la santé physique humaine à long terme. Ces risques suggèrent que l'âge du père est un facteur important de mutation génétique ».


La qualité du sperme faiblit avec l'âge, ce qui augmente les risques d'autisme et de schizophrénie, parmi les autres maladies, chez l'enfant.


En France, depuis une dizaine d'années, les statistiques montrent qu'environ deux tiers des pères ont leur premier enfant à plus de 30 ans.


Mais le professeur Adam Balen, Président de la Société de fertilité britannique, n'est pas d'accord avec la suggestion de Kevin Smith visant à créer une banque de sperme universelle. Il soutient que le sperme congelé est moins fertile que le sperme frais et que cela rendrait les couples probablement plus susceptibles à une dépendance sur le F.I.V.


Au lieu de conseiller la congélation des ovules et du sperme pour un avenir incertain, Le Professeur Balen pense qu'il faut davantage encourager les jeunes couples à avoir des enfants avec des mesures financières incitatives, de meilleurs systèmes de garde et un allongement des congés maternités et paternités.


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Une femme dénonce la violence conjugale dans une vidéo choc,femmes,violences,femmes battues,

16 Juillet 2015, 03:53am

Publié par hugo

Une femme dénonce la violence conjugale dans une vidéo choc
Le 09 juillet 2015 à 14h00 - Mis à jour le 09 juillet 2015 à 15h26 - par Emilie Cailleau

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Une Irlandaise de 26 ans victime de la violence de son compagnon a décidé de riposter en postant une vidéo d'elle après un passage à tabac.




© Facebook
Emma Murphy est une jolie blonde au visage angélique... terni par un œil au beurre noir et brouillé par les larmes. Son minois amoché sous les coups de son ex compagnon apparaît sur une vidéo volontairement postée sur son profil Facebook. "J'ai besoin de faire ça, de le faire pour mes deux enfants et pour toutes les femmes", explique-t-elle dans la vidéo qu'elle enregistre dans l'escalier de sa maison. On voit son fils à côté d'elle. Elle explique avoir été frappée par son ex après avoir découvert qu'il la trompait. "Ce n'était pas la première fois", précise-t-elle.


Dans un commentaire sur son mur Facebook elle avoue avoir longtemps hésité avant de publier cette vidéo. "C'est très difficile pour moi mais je dois faire ce qui est juste. Si vous-même ou si vous connaissez quelqu'un dans une situation similaire, s'il vous plait, partagez cette vidéo pour dire aux femmes dans le monde entier que la violence conjugale n'est pas la solution!"


L'appel d'Emma a fait le tour du Web. Sa vidéo a déjà été vue plus de 6 millions de fois.


>> A lire aussi : La violence conjugale peut provoquer des troubles du comportement chez l'enfant


Violences conjugales : l'armée du Salut utilise #thedress pour une campagne


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Comment parler de viol? L'Indienne Sapna Bhavnani témoigne sur Facebook et explique que le silence n'est pas synonyme de faiblesse,femmes,viols,

16 Juillet 2015, 03:34am

Publié par hugo

Comment parler de viol? L'Indienne Sapna Bhavnani témoigne sur Facebook et explique que le silence n'est pas synonyme de faiblesse
Rédaction du HuffPost
Publication: 09/07/2015 15h57 CEST Mis à jour: 09/07/2015 16h07 CEST
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LE BON LIEN - En Inde, elle est une coiffeuse de stars. Sapna Bhavnani a également participé à la sixième édition de Bigg Boss, une émission de téléréalité diffusée sur la chaîne indienne Colors. Le 8 juillet, c'est pour une autre raison, loin des projecteurs, qu'elle a fait parler d'elle.


Sur la page Facebook "Humans of Bombay", l'équivalent de "Humans of New York" qui met en avant des photos et des histoires de citoyens lambda, Sapna Bhavnani a partagé un glaçant témoignage. Dans le post, elle explique que cela fait 20 ans qu'elle garde le silence sur le viol qu'elle a subi un soir en sortant d'un bar, pistolet sur la tempe.




"Quand j'avais 14 ans, je parlais aux garçons, faisais de la moto, fumais des cigarettes et les habitants de Bandra me traitaient régulièrement de pute à cause de ça. Je ne comprenais pas ce que cela signifiait à ce moment-là, mais si c'était la conséquence de ce que je faisais, je le prenais comme un compliment. Après la mort de mon père, j'ai déménagé à Chicago où il y avait plein de gens comme moi, je me suis sentie libre de me faire tatouer, de m'amuser avec mes cheveux et simplement d'être moi-même. Un soir de Noël à Chicago, je sortais d'un bar et marchais tard dans la nuit, portant une jupe courte et du rouge à lèvres. J'avais 24 ans, j'avais bu. Un groupe de mecs est apparu d'un conteneur poubelle, s'est mis à marcher vers moi, et a pointé un pistolet sur ma tête en me demandant de leur faire des fellations, ce qui a finalement débouché sur un viol collectif. Je me souviens d'être rentrée chez moi, d'avoir pris une douche et d'avoir mis cet incident dans un coin de ma tête pendant des années sans jamais le laisser me démoraliser - je porte toujours des jupes courtes et le plus vif des rouges sur mes lèvres.
Au-delà de cet événement tragique, Sapna Bhavnani s'interroge. Comment a-t-elle pu garder le silence aussi longtemps, elle qui se revendique féministe? Pourquoi n'a-t-elle pas parlé plus tôt? Elle tient à soutenir que le silence n'est pas un signe de faiblesse.


Les années suivantes, je me suis mariée à mon amour de lycée, affronté des violences domestiques et ai divorcé en me demandant comment tout ceci a pu m'arriver à MOI, une féministe? C'est parce que, parfois, certaines choses sont hors de contrôle. Nous vivons dans un monde où tout le monde met l'accent sur l'importance de s'exprimer et de se sortir de situations difficiles, mais voici ce que je veux simplement dire - personne ne veut être battu, violé ni vendu pour son corps. J'ai mis 20 ans avant de m'exprimer sur cet incident mais pour moi, une femme qui garde tout en elle parce qu'elle n'a pas d'autre choix n'est pas un signe de faiblesse - c'est une preuve de force et quelque chose qu'on doit commencer à respecter."
En France, une femme sur dix de moins de 20 déclare avoir été agressée sexuellement au cours de sa vie. 75.000 femmes seraient violées dans le pays chaque année. Pourtant, comme le rappelait en 2012 cet article, seuls 2% de ces crimes sont condamnés aux assises. Proximité avec l'agresseur, traumatisme, déni, les raisons de ne pas parler sont nombreuses.


Certains auraient préféré qu'en plus d'inciter les gens à respecter le silence des victimes, Sapna Bhavnani encourage les victimes à le briser. Mais alors que le nombre de viols est en recrudescence en Inde, son message semble être extrêmement apprécié - il a été "liké" plus de 65.000 fois et continue à recevoir de nombreux commentaires de respect et de soutien.


Lire aussi :
» Nouvelle affaire de viol chez Uber
» Pourquoi incrimine-t-on souvent les victimes, notamment de viol?
» Tout savoir sur "l'épidémie" de viols en Inde
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http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/09/comment-parler-viol-sapna-bhavnani-facebook_n_7760188.html

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Une sexualité épanouie, ça se travaille !,sante,sexe,couples,amours,

12 Juillet 2015, 03:46am

Publié par hugo

Une sexualité épanouie, ça se travaille !
Le 12 février 2015 à 11h00 - par Agathe Mayer

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Une vie sexuelle épanouie et une parfaite complicité lors des moments intimes sont souvent la clé d'une vie de couple harmonieuse. Mais le plaisir n'est pas toujours immédiat et l'entente sexuelle se construit au jour le jour. Il faut parfois se poser quelques questions et réfléchir à ses envies pour prendre encore plus de plaisir avec son amoureux.


Une sexualité épanouie, ça se travaille !
Sommaire
Les bonnes raisons d'aimer le sexe et de le pratiquer régulièrement
Oubliez les clichés sur la sexualité
Oubliez vos défauts
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Les bonnes raisons d'aimer le sexe et de le pratiquer régulièrement


La première est surtout que faire l'amour ou avoir des relations sexuelles offrent du plaisir. Surtout si on les pratique avec envie, désir et gourmandise. Aimer le sexe permet aussi de partager avec votre partenaire des moments d'exception et d'établir une vie de couple harmonieuse. Sauf si vous avez choisi de vivre avec un partenaire « no sex » et de partager une vie sans désir sexuel.


L'érotisme et le désir s'alimentent dans un cercle vertueux ou vicieux. Tout au long de la vie sexuelle, il est essentiel de réveiller les circuits du plaisir s'ils sont endormis pour ne jamais les oublier (seule ou en couple) et toujours les stimuler (toujours seule ou en couple). La libido fonctionne comme l'appétit. Les gourmandes le savent, avant d'aimer ou de détester, il faut goûter ! Parfois même plusieurs fois. Sans cela vous risqueriez de passer à côté d'une nouvelle source de plaisir.


Oubliez les clichés sur la sexualité


Les hommes et les femmes ont des désirs et des besoins différents en matière de sexualité. Pourtant, il pèse sur les femmes le lourd passif de l'éducation et des idées sexistes véhiculées par une société foncièrement machiste. Les femmes ne sont pas plus romantiques que les hommes qui ne sont pas tous des machos avides de pornographie. En réalité, les hommes et les femmes ont et besoin d'amour et besoin de sexe, parfois en même temps et parfois pas. La sexualité est une rencontre qui évolue avec les désirs et les plaisirs de deux partenaires. Une seule certitude, les hommes aiment les femmes ludiques et curieuses qui font l'amour car elles aiment ça.


Oubliez vos défauts


Pour parvenir à l'orgasme, les femmes doivent lâcher prise car, pour la gent féminine, ce point de plaisir extrême ne sera atteint que quand la partie du cerveau qui gère le contrôle des émotions (comme la crainte, l'anxiété par exemple) cessera toute activité. Il est donc essentiel d'oublier vos soucis et vos bourrelets ou tous les défauts physiques qui vous gênent.


Vos imperfections ne doivent pas vous empêcher de vous épanouir sexuellement. Les relations sexuelles réelles ne sont pas des scènes de film porno où votre corps est montré à la loupe. Sous l'emprise du désir et sous vos caresses voluptueuses, votre partenaire n'a pas vraiment la tête à détailler les défauts de votre anatomie. Il est là pour prendre du plaisir avec un corps qui bouge et qui vit. Vous avez un doute? Mais vous, à quoi pensez-vous quand vous êtes dans les bras de votre amoureux ? Plutôt au plaisir partagé qu'à ses poignets d'amour. Donc, ne vous empêchez pas telle ou telle position car elle n'est pas flatteuse pour vous.


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12 Juillet 2015, 03:44am

Publié par hugo

Les bienfaits du baiser sur le bien-être et la santé
Le 20 février 2015 à 18h00 - par Agathe Mayer

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Chaste, appuyé, fougueux ou passionnel, le baiser n'est pas qu'une marque d'affection, de désir ou de tendresse. Il aurait aussi des vertus pour notre santé, notre bien-être et notre vie de couple.


Les bienfaits du baiser sur le bien-être et la santé
Sommaire
Le baiser protège des infections
Le baiser stimule la libido
Le baiser réduit le stress et rend heureux
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Le baiser protège des infections


Avec la langue, le fameux french kiss protégerait des infections. Ce baiser appuyé pendant 10 secondes transmet 80 millions de bactéries. Un bénéfice pour le système immunitaire. En effet, notre microbiome, cet ensemble des bactéries que nous transportons malgré nous dans notre corps, est essentiel à la digestion, à l'assimilation des nutriments mais aussi à la consolidation de notre système immunitaire. Mais, il faut s'impliquer, car ce constat n'est bien sûr valable qu'avec les baisers avec la langue !


Le baiser stimule la libido


«Le baiser est la porte du bonheur et de l'expérience amoureuse. Il provoque l'ardeur érotique, agite les cœurs et incite au don naturel de soi», selon le Kâma-Sûtra.


Les baisers sont avant tout une invitation au plaisir et au désir. Le corps va s'éveiller sous l'effet de leur caresse. Embrasser est un moment d'excitation grandissante, de découverte du corps de l'autre et de son propre corps. Les baisers permettent de créer un attachement, une fusion entre les deux corps essentielle à l'harmonie amoureuse et sexuelle.


L'habitude ne doit pas réduire les baisers à un simple contact entre deux lèvres. Le baiser exalté, celui du cinéma, doit toujours avoir sa place dans votre vie de couple.


Le baiser réduit le stress et rend heureux


Lors d'un baiser appuyé, votre cerveau comme votre corps se met en ébullition et libère un certain nombre d'hormones.


Grâce aux endorphines, (l'hormone sécrétée par l'hypothalamus lors de l'orgasme), vous ressentez du plaisir. Mais ce n'est pas tout, ce moment de tendresse permet aussi de faire baisser le niveau de cortisol, l'hormone du stress et de rendre heureux en libérant de la sérotonine, de la dopamine et de l'ocytocine. Embrasser son partenaire le matin, le soir et à tous les moments de la journée est un excellent moyen d'avoir le sourire.


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Baisers - Désir - Infections - Stress
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Insolite : l'hormone de l'amour aurait des effets similaires à ceux de l'alcool,sante,amours,couples,

11 Juillet 2015, 11:56am

Publié par hugo

Insolite : l'hormone de l'amour aurait des effets similaires à ceux de l'alcool
Le 26 mai 2015 à 20h00 - par Catherine Cordonnier

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L'ocytocine, également appelée hormone de l'amour, aurait des effets similaires à ceux de l'alcool : elle nous rendrait plus sûrs de nous et plus généreux.


Insolite : l'hormone de l'amour aurait des effets similaires à ceux de l'alcool
Selon une étude de l'Université de Birmingham, et publiée dans la revue médicale Neuroscience and Biobehavioral Reviews, l'ocytocine, l'hormone de l'amour, du plaisir et du lien social, aurait le même effet que l'alcool sur le cerveau. Selon les chercheurs, ces similitudes sont même « frappantes » : elle engendre la confiance en soi et la générosité. Mais, comme les boissons alcoolisées, elle peut aussi développer l'agressivité.


Selon le principal auteur de cette étude, cette découverte pourrait nous aider à combattre nos peurs ou notre stress lors d'un entretien d'embauche par exemple, ou lors d'un premier rendez-vous. Un spray d'ocytocine dans le nez et, hop, plus d'anxiété !


Mais comme toute médaille a son revers, la prise d'ocytocine ne serait pas sans conséquences car peut aussi déclencher des réactions agressives, de la jalousie, du repli sur soi, voire des comportements dangereux, en raison de leur effet désinhibant.


Les chercheurs ne cessent de découvrir de nouvelles vertus à cette hormone. Récemment, des chercheurs japonais ont découvert qu'elle pouvait aider les personnes autistes à mieux comprendre les émotions et les expressions faciales. Elle serait également efficace pour aider les muscles fatigués par les années à se régénérer.


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Un ex-mannequin amputé met en garde contre les dangers des tampons hygiéniques

11 Juillet 2015, 00:04am

Publié par hugo



Même amputée, Lauren Wasser prend la pose sous l'objectif de sa compagne photographe Jennifer Rovero.
Photo fotofetish / Instagram
Un ex-mannequin amputé met en garde contre les dangers des tampons hygiéniques
Par Lucile Quillet | Le 22 juin 2015
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Après avoir subi un choc toxique causé par un tampon hygiénique, l'ancien mannequin Lauren Wasser avait dû se faire amputer de la jambe droite. Aujourd'hui, elle se bat pour faire connaître le danger potentiel que représentent ces protections.
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Lauren Wasser était grande, belle. Elle était mannequin. Une « it-girl », dit-elle sur le site Vice, qui a recueilli son témoignage. À 24 ans, cette jeune femme aux airs d'Aymeline Valade, passionnée de basket, suivait des études dans une bonne université et avait une carrière prometteuse devant elle. Jusqu'au jour où sa vie a basculé à cause d'un tampon hygiénique.


Un jour d'octobre 2012, Lauren se sent mal. Elle a ses règles. Elle met un tampon de la marque qu'elle utilise habituellement, Kotex. Puis en change deux fois dans la journée. Le soir, elle se traîne de force à une soirée, qu'elle quitte rapidement pour retourner chez elle. Les premières douleurs apparaissent. Le lendemain, elle est à l'hôpital. « Ses organes internes commençaient à cesser de fonctionner. Elle avait eu un début de crise cardiaque. Les docteurs ne réussissent pas à la stabiliser, et personne n'arrive à dire ce qu'elle a », explique le site Vice. Un docteur demande si elle a un tampon et envoie ce dernier pour des analyses. Verdict : Lauren a été victime du Syndrome du choc toxique (SCT), qui peut être mortel.


Ce choc est dû aux toxines libérées par une bactérie, le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus). L'infection serait liée à l'utilisation de tampons fabriqués avec des fibres synthétiques. Sur le site de Tampax, la recommandation est écrite en toutes lettres : « Vous pouvez essentiellement éliminer le risque de SCT lié aux règles en n’utilisant pas de tampons. »


"C'est écrit sur la notice"


Mais Lauren n'en savait rien. Alors qu'elle est toujours hospitalisée, son entourage craint pour sa vie. Elle est plongée dans un coma artificiel. On lui place des tubes pour enlever les toxines produites par le staphylocoque. Mais l'infection s'est transformée en gangrène. Lauren sera amputée de la jambe droite. Sa mère entame alors une procédure judiciaire contre Kimberly-Clark Corporation, qui produit les tampons Kotex. Mais cette dernière, comme beaucoup d'autres marques de protections hygiéniques avant elle, clame qu'elle a précisé les risques sur le mode d'emploi.


Délivrer une information aussi importante sur une simple notice ne suffit pas à prévenir les millions de consommatrices des risques qu'elles encourent en utilisant des tampons. Après une longue convalescence et une véritable bataille psychologique pour reprendre goût à la vie, Lauren a donc décidé de se battre au côté de la députée américaine Carolyn Maloney, rapporte la journaliste Tori Telfer. L'élue démocrate a déposé une proposition de loi, le « Robin Danielson Act » (du nom d'une victime du SCT), pour mettre sur pied un programme de recherche sur les composants des produits destinés à l'hygiène féminine. Cette proposition de loi vise aussi à rendre plus visible l'information sur les dangers potentiels de ces produits, notamment en ce qui concerne le cancer des ovaires, l'endométriose et l'infertilité. « Les femmes américaines ont droit de faire des choix en toute conscience quand elles achètent des produits d'hygiène féminine. Étant donné le nombre de femmes qui utilisent ces protections, il est temps de donner des réponses définitives sur les risques potentiellement encourus par ces femmes », explique la députée sur son site. Rejetée neuf fois, la loi devrait s'inviter à nouveau à la table des discussions cet automne.


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