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Les évêques français invitent à se mobiliser en faveur des migrants,societe,

1 Juillet 2015, 19:25pm

Publié par hugo



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Les évêques français invitent à se mobiliser en faveur des migrants


Après l’évacuation de plusieurs campements de migrants, la Conférence des évêques de France (CEF) a publié mercredi 17 juin deux textes à propos des migrants.


17/6/15 - 14 H 34
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Mots-clés :immigrationPastorale des migrantsréfugiés
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VERSION PAPIERVERSION WEB
Le camp de migrants de La Chapelle à Paris, le 2 juin 2015. Louis WITTER / CIRIC/
Le camp de migrants de La Chapelle à Paris, le 2 juin 2015.
AVEC CET ARTICLE
Face aux migrants, les catholiques agissent encore peu
A Lyon, les catholiques ouvrent de nouvelles voies pour l’accueil des migrants
Les députés se penchent sur le droit des étrangers
Immigration : les associations dénoncent les centres de rétention
Le premier texte invite à la mobilisation de tous alors que le second s’adresse particulièrement aux catholiques.


Au cours de son audience générale, le pape François invitait ses auditeurs, mercredi 17 juin, à « demander pardon pour les personnes et les institutions qui ferment la porte » aux migrants. Un message qui résonne avec la déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) publiée le même jour, à l’approche de la journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.


Les évêques commencent par y saluer ceux qui sont déjà engagés « auprès de leurs frères étrangers », avant d’inviter « l’ensemble des catholiques en France » à les suivre. Constatant « que cette situation va malheureusement continuer à s’aggraver », ils requièrent d’intensifier une coopération internationale « à la hauteur des enjeux ».


> A lire : Les évêques de France appellent à la solidarité avec les migrants


L’INSTRUMENTALISATION DES MIGRANTS EST « CONTRAIRE AUX DROITS DE L’HOMME »
Une prise de position à portée générale et doublée d’un « message » adressé spécifiquement aux catholiques en France par l’évêque de Quimper et Léon et président de la Commission épiscopale pour la Mission universelle de l’Église, Mgr Laurent Dognin, l’évêque d’Orléans et président du Conseil pour la solidarité, Mgr Jacques Blaquart, et l’évêque auxiliaire de Paris et en responsabilité pour la Pastorale des migrants, Mgr Renauld de Dinechin.


Ils convient les fidèles « à ne pas se taire après l’émotion légitime » et à interpeller les responsables politiques. « À nous de trouver les moyens d’associer ces migrants pour qu’ils puissent devenir un élément de la solution de nos maux sociaux », incitent-ils, affirmant que la France est un pays de « migrations réussies ».


Ils rejettent aussi une instrumentalisation des migrants « contraire aux droits de l’Homme » et « à l’enseignement social de l’Église ». S’ils ne proposent pas de « recettes miracles », « car il n’y en a pas », les trois évêques encouragent « la lutte contre les trafiquants » et « la nécessaire coopération avec les pays d’origine », avant de suggérer aux communautés d’accompagner leur prière « d’un geste de rencontre, de partage, de jeûne, de silence, d’information » dimanche 21 juin.

http://www.la-croix.com/Solidarite/Actualite/Les-eveques-francais-invitent-a-se-mobiliser-en-faveur-des-migrants-2015-06-17-1324658

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Lego lutte contre le sexisme avec plus de figurines féminines,femmes,feminisme,

1 Juillet 2015, 19:22pm

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / Lego lutte contre le sexisme avec plus de figurines féminines


Lego lutte contre le sexisme avec plus de figurines féminines
25 partages


Publié par Allison Pujol
Publié le 30 juin 2015


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La marque de jouets Lego a décidé mieux représenter les femmes. Ainsi, l’enseigne a créé de nouvelles figurines dans des domaines où ces dernières sont habituellement peu représentées.
De plus en plus, les grandes entreprises se mobilisent pour lutter contre le sexisme et les clichés sur les genres. Parmi elles, on compte notamment la firme de jouets Lego. Cette dernière fait de plus en plus d’efforts pour instaurer l’égalité des sexes et bouleverser l’ordre établi. Nous l’avions constaté en décembre dernier lorsqu’une petite fille avait été la star de leur campagne publicitaire, ou bien il y a un an, lorsque la marque avait créé des figurines de femmes scientifiques. Des initiatives très appréciées qui ont été poursuivies. En effet, aujourd’hui, Lego revient avec de nouveaux personnages féminins se rattachant à des branches qui sont très souvent associées aux hommes : la science, la technologie, la biologie…




Des Lego scientifiques. © Lego
Des Lego scientifiques.
Une femme scientifique chez Lego.
Une scientifique chez Lego.
Une mécanicienne.
Une exploratrice.
Une exploratrice dans un sous-marin.
C’est ainsi qu’une ingénieure aérospatiale, une mécanicienne ou encore une plongeuse exploratrice rejoignent les rangs. Des idées nouvelles qui sont nées chez les afficionados des Lego. Comme l’a expliqué le Business Insider, ce sont les internautes qui ont fait leurs suggestions à l’entreprise via le site Lego Ideas. Un dispositif parfait pour la marque qui examine les projets des utilisateurs de la plateforme une fois que ces derniers ont comptabilisé 10 000 avis favorables. Ensuite, ils peuvent être commercialisés.


Si ces quelques nouvelles figurines seront disponibles dès le 1er août prochain, d’après le Scientific American, d’autres propositions sont à l’étude. Cette fois-ci, les clients de Lego ont soumis plusieurs grands noms féminins comme la paléontologue Mary Anning, la scientifique Marie Curie ou Ada Lovelace, l’une des pionnières de l’informatique.


Retrouvez des femmes influentes :


Les femmes influentes : Michelle Obama © Sipa
Les femmes influentes : Michelle Obama
Les femmes influentes : Aung San Suu Kyi
Les femmes influentes : Malala Yousafzai
Les femmes influentes : Hillary Clinton
Les femmes influentes : La Reine Elisabeth II
Les femmes influentes : Oprah WInfrey
Les femmes influentes : Angela Merkel
Les femmes influentes : Diane Sawyer
Les femmes influentes : Angelina Jolie
Les femmes influentes : Dilma Rousseff

A lire aussi : Quand les hommes sont traités comme les femmes à Hollywood (Vidéo)


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http://www.aufeminin.com/news-societe/lego-lutte-contre-le-sexisme-avec-plus-de-figurines-feminines-s1459710.html

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Divorce, le parent qui n’a pas la garde est le plus pénalisé financièrement,famille,economie,

1 Juillet 2015, 01:17am

Publié par hugo

Divorce, le parent qui n’a pas la garde est le plus pénalisé financièrement


Les aides fiscales et sociales prennent mal en compte l’impact des pensions versées par le parent qui n’a pas la garde principale des enfants après un divorce.


18/6/15 - 16 H 34
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cle
Mots-clés :divorcefiscalité
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En banlieue. JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP
En banlieue.
AVEC CET ARTICLE
Ce que deviennent les enfants des couples divorcés
Comment améliorer encore la lutte contre la fraude ?
« L’impôt sur le revenu garde une charge symbolique importante »
Le prélèvement à la source sera mis en œuvre en 2018
Un divorce entraîne aussi de lourdes conséquences financières sur les anciens conjoints. Alors qu’environ 150 000 couples avec enfants se séparent chaque année, une étude de France stratégie, publiée jeudi 18 juin, tente de mesurer l’impact du divorce sur chacun des parents.


La conclusion de cet organisme de réflexion et d’expertise dépendant de Matignon égratigne les idées reçues : le parent qui n’a pas la garde des enfants voit son niveau de vie baisser davantage que l’autre.


> À lire aussi : Un enfant de divorcés sur cinq vit en résidence alternée


PERTES INÉGALES DE POUVOIR D’ACHAT
Lorsque le couple vole en éclat, les dépenses s’envolent, avec la fin de la mise en commun de certaines dépenses (loyer, électricité…). « Les simulations montrent que les deux parents perdent considérablement en niveau de vie », insiste l’étude.


Cette perte de pouvoir d’achat s’avère inégalement répartie, précisent les auteurs, qui ont passé au crible de nombreuses situations en fonction du nombre d’enfants, du mode de garde (chez un seul parent ou en résidence alternée) et de la disparité des revenus entre les deux parents. Parmi les cas passés devant un juge, 73 % des enfants résident chez leur mère, 17 % sont en résidence alternée et 10 % chez le père, rappelle l’étude.


UNE BAISSE JUSQU’À 33 %
Après la séparation, c’est le parent qui n’a pas la garde des enfants qui se retrouve le pus pénalisé. Sa perte de niveau de vie varie ainsi de 20 à 33 %. Au point, alerte l’étude, de parfois remettre en cause « le bon exercice de son droit de visite et d’hébergement » si les ressources restantes deviennent trop faibles. À l’inverse, le niveau de vie du parent gardant les enfants fluctue entre une quasi-stabilité et une perte tournant généralement entre 14 et 26 %.


Cette divergence s’explique par le versement de la Contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants. La pension alimentaire est en effet fixée par un juge d’après un barème indicatif du ministère de la justice avec l’idée que le parent qui n’a pas la garde paye après le divorce à peu près autant qu’avant pour l’entretien des enfants.


L’EFFET DES AIDES FISCALES ET SOCIALES
Pour un parent qui ne voit que très rarement sa progéniture, cela correspond à 18 % de son revenu pour un enfant ou 40 % pour trois enfants. La pension tombe à 13,5 % du revenu pour un enfant dans une garde « classique », un week-end sur deux et la moitié des vacances.


> (Re)lire : Les pensions alimentaires en baisse de 10 %


Destinée à assurer un certain équilibre de niveau de vie entre les anciens conjoints, cette pension est toutefois très mal prise en compte dans le système des aides sociales et fiscales. Le parent qui n’a pas la garde des enfants perd en effet souvent le bénéfice de nombreux dispositifs (prestations sociales ou aides fiscales) et sa perte finale se trouve ainsi accentuée.


LES PROPOSITIONS
Pour améliorer les choses, France stratégie propose donc de « modifier la législation socio-fiscale, pour qu’elle prenne mieux en compte la situation des parents séparés ». Il suggère également que soit mis à la disposition des juges mais aussi des parents un logiciel permettant d’effectuer des simulations montrant l’impact qu’aura la pension sur le niveau de vie de chacun des parents.


MATHIEU CASTAGNET

http://www.la-croix.com/Famille/Actualite/Divorce-le-parent-qui-n-a-pas-la-garde-est-le-plus-penalise-financierement-2015-06-18-1325190

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Anorgasmie féminine: comment (re)trouver le chemin de l'extase?,femmes,sante,

1 Juillet 2015, 01:14am

Publié par hugo

SEXO
A voir :Saint-ValentinLe sexe après la grossesse, aussi bien voire mieux qu'avantVie et problèmes de coupleFertilité et grossesseQue signifie être fidèle?Le pornoLittérature érotiqueSextoysLe Kâma-SûtraAfficher / Masquer plus d'entrées
Anorgasmie féminine: comment (re)trouver le chemin de l'extase?
Styles Vie Perso Sexo
Par Caroline Franc Desages, publié le 21/06/2015 à 07:00
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Pour remédier à ce trouble de la jouissance, "Il ne suffit pas, d'inviter les femmes à se masturber" prévient Nathalie Grandhomme, sexothérapeute.Pour remédier à ce trouble de la jouissance, "Il ne suffit pas, d'inviter les femmes à se masturber" prévient Nathalie Grandhomme, sexothérapeute. Getty Images/iStockphoto
Un grand nombre de femmes souffrent d'anorgasmie, ce trouble sexuel qui se définit par l'incapacité à jouir mais qui n'exclut pas d'éprouver du désir et même du plaisir. Comment y remédier?


"C'est comme si à quelques mètres d'atteindre le sommet, je ne pouvais plus avancer. Tout au long de l'ascension, j'ai des sensations, du plaisir même, mais je sens clairement que tout s'arrête juste avant l'explosion." Marianne, 33 ans, tente d'exprimer à travers cette métaphore son incapacité à jouir. Un trouble sexuel qui porte un nom: l'anorgasmie. A tort souvent confondue avec la frigidité, qui implique l'absence de plaisir, et l'anaphrodisie, qui se caractérise par l'absence de désir et d'excitation, l'anorgasmie toucherait environ 7% des femmes selon un sondage datant de 2014 mené par l'Ifop. Bien que la montée de l'excitation et du plaisir se produise durant l'acte sexuel et atteigne la phase dite "en plateau", elle n'aboutit pas à l'état d'extase. Comment expliquer que la jouissance soit un graal inatteignable pour certaines? Comment, surtout, (re)trouver le chemin du 7e ciel?


Anorgasmie primaire ou secondaire?
"Il faut distinguer l'anorgasmie primaire de l'anorgasmie secondaire, explique Violaine Gelly, psycho-praticienne et sexothérapeute. Dans le premier cas, il n'y a jamais eu d'orgasme, dans le second, elle survient après une période où tout allait bien." "L'anorgasmie primaire résulte souvent d'un abus, que la femme s'en souvienne ou non", analyse-t-elle. Dans le second cas, "cela peut être un symptôme d'un dysfonctionnement du couple ou d'un état dépressif". "Nous traversons une période de dépression, économique mais aussi sociale. Difficile dans un contexte très anxiogène d'avoir une libido très épanouie", ajoute Violaine Gelly, qui confie recevoir de nombreuses femmes en panne de désir ou de plaisir. Une affection "qui touche également d'ailleurs les hommes", précise-t-elle. Cela se traduit chez eux différemment et ne s'explique pas forcément de la même façon, mais la sexualité masculine n'est pas épargnée par la désertion, ponctuelle ou non, de la jouissance.


"La piste de l'abus sexuel est à explorer"
Sexothérapeute à Vincennes, Nathalie Grandhomme a été formée à la psychothérapie intégrative, qui assemble "les dimensions psychique, émotionnelle, corporelle et spirituelle dans une vision globale de l'être humain". Elle traite en grande majorité des femmes souffrant d'une absence de désir et/ou d'anorgasmie. "La piste de l'inceste, de l'abus ou du viol est à explorer en priorité, qu'il s'agisse d'elles-mêmes ou d'une femme de leur lignée". "Après des siècles de patriarcat et de domination masculine, l'histoire sexuelle des femmes porte un lourd passé de mémoires de violences", analyse la sexothérapeute.


"Il y a un travail personnel de compréhension et de réparation à faire pour ne pas les 'faire payer' aux hommes que nous aimons." L'anorgasmie peut également trouver sa source "dans des conditionnements familiaux (tabou et interdit de la sexualité), une interdiction tacite du plaisir, une première expérience malheureuse, maladroite ou trop rapide, une mauvaise image corporelle ou encore des peurs dues à une ignorance totale de la sexualité", ajoute Nathalie Grandhomme.


Du besoin non exprimé au désintérêt de la sexualité
La sexualité, poursuit-elle, est encore "très souvent centrée sur le pénis et la pénétration". "Les femmes n'y trouvant pas leur compte mais n'osant pas exprimer leurs besoins et leurs désirs finissent par simuler le plaisir et par se désintéresser de la sexualité. Une anorgasmie peut ainsi déboucher sur une frigidité." Enfin, le fait de ne pas parvenir à "orgasmer" peut révéler une difficulté à lâcher prise, à s'abandonner. "Je crois que ce moment où l'on bascule dans l'extase me fait terriblement peur, je ne supporte pas de perdre le contrôle, je sais que c'est idiot mais l'idée d'avoir le visage déformé par le plaisir m'effraie", confie ainsi Laurence, jeune femme de 29 ans, qui n'a "jamais réussi à jouir".


Pas de recette magique
Quelle que soit la cause de ce trouble, "il serait illusoire d'imaginer qu'il existe une recette magique pour y remédier", prévient la sexothérapeute, qui déplore le discours ambiant très "incantatoire" sur le sujet. "Il ne suffit pas, par exemple, d'inviter les femmes à se masturber", souligne-t-elle. "Le cheminement vers le plaisir doit se faire en douceur et les pistes thérapeutiques sont souvent multiples." Dans un premier temps, il s'agit "de libérer la parole pour retrouver son histoire de femme et se réconcilier avec son corps.


La sexothérapeute utilise par ailleurs tout un arsenal d'outils, hypnose, sophrologie, pleine conscience, etc mais aussi "le massage holistique", qui lui permet de travailler "sur les sensations, le périnée, le vagin". "J'adapte en fonction des besoins de la personne et de l'évolution de la thérapie. Paroles, travail psychosensoriel, relaxation, massages sensitifs alternent au cours d'une même séance ou d'une séance à l'autre suivant les besoins.". Avec toujours le même objectif: "Aider la personne à retrouver des émotions sensorielles et lui faire prendre conscience que son corps possède des zones érogènes qui ne se limitent pas aux seins et au sexe."


Parfois le sujet doit se travailler à deux
"J'explique aux femmes qui viennent me consulter qu'il leur incombe de se responsabiliser face à leur plaisir. Bien sûr, leur partenaire est en jeu, mais avant tout, il s'agit d'elles-mêmes, de leur corps. En cela, évidemment, la masturbation est très utile, mais on n'y vient pas tout de suite, surtout quand il s'agit de personnes pour lesquelles le sexe est doté d'une connotation très négative et qui ont été élevées dans l'idée que se toucher était sale."


S'il est indispensable de comprendre les raisons de ce blocage personnel, la thérapie exige également souvent l'implication des deux partenaires. "Il peut s'avérer nécessaire d'avoir recours à de la pédagogie", indique Nathalie Grandhomme. "Souvent, les femmes qui consultent pour des troubles du plaisir ou du désir sont dans la prévenance et s'occupent du plaisir de l'autre plutôt que du leur. Or un homme que l'on ne guide pas fait... Ce qu'il croit savoir faire", explique-t-elle.


De l'épanouissement sans orgasme
Et de rappeler: "Toute femme est pré-orgasmique et possède une puissance sexuelle et une capacité de jouissance inouïe, symbolisée par le clitoris qui est le seul organe du corps humain dédié au seul plaisir (quand le pénis sert également à la reproduction et à la miction). Il ne sert à rien d'autre." "Les hommes, assure la sexothérapeute, ont tout à gagner à ce que leur compagne s'ouvrent vraiment à eux et trouvent la voie de leur plaisir. C'est toute la relation sexuelle qui prend une autre dimension, pour l'un et l'autre."


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Ce que coûte un enfant,enfants,economie,

1 Juillet 2015, 01:08am

Publié par hugo

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Ce que coûte un enfant


Le Haut Conseil de la famille s’apprête à rendre un rapport sur le coût de l’enfant. Les dépenses liées aux enfants dépendent beaucoup des revenus des parents, mais aussi du type de logement occupé et de leurs propres choix.


30/6/15 - 18 H 02
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Mots-clés :relations familialesPolitique familialeallocations familiales
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Estimer le « coût » d’un enfant, en fonction des dépenses ou des besoins, reste très compliqué, t... /Guillaume Collanges / Argos / Picturetank
Estimer le « coût » d’un enfant, en fonction des dépenses ou des besoins, reste très compliqué, tant ce coût est lié à chaque situation familiale.
AVEC CET ARTICLE
La modulation des allocations familiales entre en vigueur le 1er juillet
Certaines allocations vont être revalorisées pour les familles nombreuses et les parents isolés
La modulation des allocations familiales entre en vigueur le 1er juillet
Les allocations, un symbole familial
L’hétérogénéité des situations rend utopique la recherche d’un chiffre global définissant, du point de vue de la famille, « le coût » de l’éducation d’un enfant.


Tous les parents le disent, un enfant n’a pas de prix. Tous les parents le savent, il a tout de même un coût. Définir précisément la dépense engendrée par sa progéniture s’avère néanmoins hautement acrobatique. Au-delà des moyennes peu significatives et des estimations théoriques, le budget varie considérablement d’une famille à l’autre, en fonction de son lieu d’habitation, de la taille de la fratrie, de l’âge des enfants, des revenus des parents et des choix qu’ils opèrent.


« Chercher un chiffre magique qui résumerait le coût d’un enfant de sa naissance à la fin de ses études est une quête vouée à l’échec », assure Julien Damon, sociologue spécialiste des politiques familiales, pour qui on ne peut parvenir, au mieux, qu’à des approximations. Pour ce faire, les économistes qui se sont penchés sur la question utilisent deux méthodes, l’une fondée sur les dépenses, l’autre sur les besoins.


ENFANT OU ADOLESCENT : DE FORTES DIFFÉRENCES DE BUDGET
La première approche consiste à tenter de mesurer l’impact des enfants sur le pouvoir d’achat de la famille. L’Insee scrute ainsi régulièrement le budget des ménages pour en isoler les dépenses liées aux enfants. En 2011, la facture des couches, des frais de garde et autres petits pots atteignait ainsi 6 005 € par an en moyenne, pour un ménage avec enfants.




Une somme qui représente environ 13 % du total du budget familial mais qui masque de très fortes différences. Les enfants de moins de 3 ans donnent lieu en effet à de très lourds frais de garde. À l’inverse, un adolescent va utiliser les mêmes produits que les adultes, ce qui rend sa consommation bien moins détectable.




Les frais spécifiques sont donc loin de constituer le seul poste du budget familial affecté aux enfants. Il faut y ajouter non seulement le coût d’un logement nécessairement plus grand, mais aussi une part de toutes les autres dépenses (énergie, alimentation, transport, loisirs…).




DES DÉPENSES PROPORTIONNELLES AUX REVENUS
Pour tenir compte de la taille d’un foyer, les statisticiens utilisent donc un modèle en « unité de consommation » où le premier adulte d’un foyer vaut un, le conjoint et les enfants de plus de 14 ans comptent pour 0,5 tandis que les enfants de moins de 14 ans pèsent seulement 0,3.


Avec ce modèle, le coût d’un enfant vivant avec ses deux parents représente 20 % de leurs revenus s’il a moins de 14 ans, un tiers quand il franchit cette barre. Dans un foyer monoparental, un jeune enfant pèse un tiers du budget, un adolescent 50 %.




« Cette façon de compter demeure extrêmement théorique et masque d’immenses disparités. Elle ne prend pas en compte le fait que certains ménages bénéficient de logements sociaux et d’autres non, ou que les loyers sont très différents d’une région à l’autre. Malgré tout, cette mesure a le mérite de montrer que les dépenses pour les enfants sont proportionnelles aux revenus du foyer et qu’elles pèsent davantage dans les familles monoparentales », analyse Bertrand Fragonard, président du Haut conseil de la famille.


UN CALCUL À NUANCER AVEC LES AIDES DE L’ÉTAT
Avec cette formule, le coût de l’enfant est en effet directement indexé sur le niveau de vie de sa famille. Une réalité indéniable. Les enfants ayant des parents capables de leur offrir des voyages lointains, des cours particuliers ou des activités sportives seront évidemment plus « coûteux » que des enfants dont la famille est moins bien lotie.


> Lire aussi : Allocations familiales : « L’universalité des aides est un mythe »


Cette évidente proportionnalité mérite toutefois d’être nuancée car le calcul se complique singulièrement si l’on tient compte des aides versées par l’État, sous la forme de déductions fiscales et de prestations sociales.


Selon les chiffres de la caisse d’allocations familiales, ce coup de pouce représente en moyenne 2 400 € par an et par enfant, une somme payée par la collectivité et non plus par la famille. Pour un quart des familles, surtout les plus pauvres, ces aides compensent au moins la moitié du « coût économique » de l’enfant.


LE « COÛT » DE L’ENFANT, AU CŒUR DU DÉBAT SUR LA POLITIQUE FAMILIALE
Déjà complexe, l’équation vire au casse-tête lorsqu’on ajoute les aides de la politique familiale, souvent variables selon les revenus. D’autant qu’il faudrait aussi prendre en compte d’autres données encore moins faciles à chiffrer, comme l’impact de l’arrivée des enfants sur la vie professionnelle des parents.


Autant d’incertitudes qui nourrissent les débats, toujours vifs, sur la politique familiale. Avec une ligne de clivage entre les défenseurs d’une compensation pour tous du « coût » de l’enfant et les partisans d’aides plus ciblées sur les familles modestes, comme ce sera demain le cas avec la modulation des allocations familiales.


> Relire : Allocations familiales, le principe d’universalité écorné


Pour contourner ces polémiques, d’autres études se sont employées à retourner le problème. En se focalisant non plus sur les dépenses des parents mais sur les besoins des enfants. Reprenant la logique des « budgets types » établis depuis des décennies par l’Union nationale des associations familiales, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) vient ainsi de publier un rapport éclairant sur le sujet.


LES BESOINS D’UN ENFANT ESTIMÉ À 700 € PAR MOIS
L’organisme rattaché au ministère des affaires sociales a ainsi demandé à des groupes de citoyens de se mettre d’accord sur le panier de « biens et de services nécessaires pour une participation à la vie sociale ».


Pour répondre à ces besoins, sans superflu ni privation, le budget idéal d’un couple logé dans le secteur privé, dans une ville moyenne, avec un garçon ayant entre 11 et 14 ans et une fille âgée de 15 à 17 ans, se monte à 3 515 €. Un couple sans enfant pourrait, lui, se contenter de 2 133 €. Par soustraction, les besoins de chaque enfant tournent autour de 700 € par mois.


Dans la réalité, rares sont les familles à disposer d’une telle somme pour chacun de leur enfant. D’autres, au contraire, seront en mesure de dépenser bien davantage. Pourtant, même éloigné de la réalité, ce chiffrage donne une idée de ce que pourrait coûter l’éducation d’un enfant, dans une famille vivant sereinement. Multipliée par 12 mois et 18 années, la « facture » grimpe à 151 000 €.


LE SOUTIEN FINANCIER PARENTAL PERDURE SOUVENT APRÈS 18 ANS
Mais, là encore, la théorie se heurte à la réalité. Le coût d’un enfant varie beaucoup avec l’âge et, surtout, le soutien des parents ne cesse pas brutalement à 18 ans. « Contrairement à ce qui se passait il y a vingt ans, les enfants restent financièrement dépendant de leurs parents bien après leur majorité, souvent jusqu’à 25 ans, parfois 30 », insiste Thierry Vidor, directeur général de Famille de France.


Chaque parcours étant forcément unique, il ne peut donc exister de formule globale pour estimer les dépenses nécessaires à l’éducation d’un enfant. Entre l’idéal et le possible, les parents jonglent selon leurs moyens et leurs priorités. Avec la certitude qu’avoir un enfant reste, quoi qu’il en coûte, parfaitement inestimable.


MATHIEU CASTAGNET
La modulation des allocations familiales entre en vigueur le 1er juillet
30/6/15 - 18 H 02
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Mots-clés :relations familialesPolitique familialeallocations familiales
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http://www.la-croix.com/Actualite/France/Ce-que-coute-un-enfant-2015-06-30-1329614

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Mal de dos : 10 choses que vous ne savez (probablement) pas sur la hernie discale,sante

1 Juillet 2015, 00:59am

Publié par hugo

Actualité Santé Le kiné du Point
Mal de dos : 10 choses que vous ne savez (probablement) pas sur la hernie discale
La hernie discale, tout le monde en parle, mais que sait-on exactement ? Stéphane Demorand, le kiné du "Point", répond aux questions que vous vous posez.
PAR STÉPHANE DEMORAND
Publié le 29/06/2015 à 12:01 | Source Le Point.fr
Prolapsus du disque intervertébral. ©alexmit
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La hernie discale en 10 points incontournables :
1) La hernie discale ne pousse pas comme un champignon, il s’agit du noyau du disque intervertébral, petit matelas situé entre chaque vertèbre, qui s’exclut de celui-ci.
2) Les lombalgies directement liées à la hernie discale sont rares, elles ne représentent que 2 % des cas.
3) C’est une pathologie qui touche préférentiellement les personnes jeunes de 25 à 45 ans, et elle touche plus souvent les hommes que les femmes.
4) Une prédisposition génétique est souvent observée et explique que, parfois, plusieurs membres d’une même famille soient atteints.
hernie discale, kiné © woodoo007
hernie lombaire © alexmit

5) Elle se fait plus volontiers connaître à travers la sciatique, douleur dont elle est bien souvent la cause.
6) La hernie discale est considérée comme grave, à tort : la preuve étant que 15 % des personnes de 30 à 50 ans ont une hernie discale totalement indolore.
7) La hernie discale en elle-même ne fait pas mal : le noyau du disque intervertébral n’est pas innervé
8) C’est la pression qu’exerce la hernie discale sur un nerf qui va provoquer une douleur. Nous parlerons alors de sciatique (douleur qui part de la fesse et descend dans la jambe) ou de névralgie cervico-brachiale (douleur qui part du cou et descend dans le bras).
9) La cause se retrouve principalement dans notre mode de vie. Nos disques intervertébraux s’accommodent mal du surpoids et de mouvements répétitifs.
10) Le jardinage, bricolage, le travail pénible, la pratique intensive de certains sports et enfin les accidents tels que les chutes et ceux de la voie publique peuvent être à l’origine d’une hernie discale.
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Ces Israéliens qui refusent de porter les armes

1 Juillet 2015, 00:54am

Publié par O.P.A

Cet article est reposté depuis L'Orchestre Poétique d'Avant-guerre - O.P.A.

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DES FILLES VIOLÉES ET BRÛLÉES VIVES, DES GARÇONS CASTRÉS…,violence,femmes,viols,

1 Juillet 2015, 00:54am

Publié par hugo

Actu > International > Des filles violées et brûlées vives, des garçons castrés…
SOUDAN DU SUD
DES FILLES VIOLÉES ET BRÛLÉES VIVES, DES GARÇONS CASTRÉS…
Des filles violées et brûlées vives, des garçons castrés…
Une femme après avoir reçu de la nourriture de l'UNICEF et du PAM à Nyanapol, en mars dernier (photo d'illustration).
© REUTERS/Siegfried Modola
Le 30 juin 2015 | Mise à jour le 30 juin 2015
MARIE DESNOS
@madesnos
Après les révélations de l’Unicef, mi-juin, concernant les atrocités commises sur les enfants au Soudan du Sud, l’ONU publie un rapport sur les violences subies par les femmes et les filles de ce pays en guerre depuis un an et demi.




Un témoin a raconté avoir vu «un viol collectif perpétré par les forces gouvernementales contre une femme qui allaitait». Les soldats auraient jeté le bébé au sol. Un autre relate comment des militaires ont forcé une femme à serrer entre ses mains «du charbon ardent», dans le but de lui faire dire où se trouvaient les rebelles et le bétail. Chaque nouvelle qui émane de la plus jeune nation du monde est une catastrophe. Dans un rapport publié mardi, des enquêteurs de la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss) révèlent les exactions commises par des militaires sud-soudanais. L'ONU, qui évoque une «brutalité nouvelle» dans le conflit sanglant qui ravage le jeune pays depuis un an et demi. Elle met en garde contre des «violations des droits de l'Homme généralisées». «L'ampleur et le niveau de cruauté qui caractérisent ces informations suggèrent une animosité qui dépasse les clivages politiques», s’inquiète l’Organisation.


Cette enquête accablante s’appuie sur le témoignage de 115 victimes et témoins dans l'Etat septentrional d'Unité, un des plus touchés par la guerre civile, relaye l’AFP. L'armée sud-soudanaise (SPLA) y a lancé en avril une vaste offensive contre les forces rebelles dans le département de Mayom, qui était une zone pétrolifère majeure avant d'être détruite dans les combats. «Les survivants de ces attaques ont affirmé que la SPLA et ses milices alliées du département de Mayom ont mené une campagne contre la population locale, tuant des civils, pillant et détruisant des villages, et provoquant le déplacement de plus de 100.000 personnes», explique l’ONU dans un communiqué. «Certaines des accusations les plus inquiétantes compilées par les agents des droits de l'Homme de la Minuss portent sur l'enlèvement et des abus sexuels contre des femmes et des filles, dont certaines auraient été brûlées vives dans leurs maisons.» Les enquêteurs évoquent au moins neuf incidents séparés au cours desquels «des femmes et des filles ont été brûlées dans des huttes après avoir été victimes de viol collectif», mais aussi de nombreux autres cas d'abus sexuels, des mères notamment violées devant leurs enfants. Des photos du rapport, que l'AFP a pu voir, montrent des traces circulaires noircies, restes des huttes incendiées et visiblement réduites en cendres.


DES ENFANTS MORTS ÉMASCULÉS, D’AUTRES DÉCAPITÉS EN GROUPE…


L'ONU dit avoir tenté de se rendre sur place, mais s’être vu refuser systématiquement l’accès. L'armée sud-soudanaise n’a pas encore réagi à ces accusations. A noter que le camp rebelle a lui aussi été soupçonné à plusieurs reprises de tels crimes, notamment de viols, meurtres et recrutement d'enfants soldats. Le 17 juin, le Fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef) avait déjà accusé les forces armées qui s'affrontent au Soudan du Sud, indépendant du Soudan depuis quatre ans*, d'avoir perpétré des crimes abominables contre des enfants : émasculations, viols, et autres décapitations… «Au moins 129 enfants de l'État d'Unity ont été tués en trois semaines seulement au mois de mai, avait indiqué son directeur général, Anthony Lake. Les rescapés de ces violences indiquent que des garçons ont été castrés et que, laissés à leur sort, ils sont morts vidés de leur sang… Des filles, dont certaines âgées d’à peine 8 ans, ont été victimes de viols collectifs puis abattues… Des enfants ont été attachés ensemble puis leurs agresseurs leur ont tranché la gorge… D’autres ont été précipités dans des bâtiments en feu.» Insoutenable. «Les enfants sont aussi agressivement recrutés par des groupes armés des deux parties à une échelle alarmante - environ 13 000 enfants ont été contraints de participer à un conflit dont ils ne sont pas responsables», poursuivait-il, avant de conclure : «Au nom de l'humanité et de la décence commune, cette violence contre les innocents doit cesser.»


La guerre civile déchire le Soudan du Sud depuis le 15 décembre 2013, après que l’ancien vice-président Riek Machar, issu de la tribu Nuer, est entré en rébellion contre le président Salva Kiir, qui est pour sa part du peuple des Dinka, et l’a écarté du pouvoir. Diverses milices tribales se sont jointes, d'un côté ou de l'autre, aux combats… Plusieurs cessez-le-feu ont été signés mais pas respectés; des pourparlers de paix ont échoué en mars en Ethiopie. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé des sanctions à des chefs militaires des deux camps. Aucun bilan officiel du conflit n'a jamais été établi, mais selon des observateurs, il serait de l’ordre de 10.000 morts. Et d’1,54 millions de déplacés dont la moitié sont des enfants selon l’Unicef. Comme si cela ne suffisait pas, la crise alimentaire et sanitaire - Ebola et le choléra menacent- s’ajoute au drame. Un enfant sur trois souffrirait de malnutrition dans les zones les plus touchées par les violences. Quelque 250.000 enfants «risquent de mourir de faim». Environ 3,9 millions de personnes seraient confrontées à une insécurité alimentaire particulièrement grave. Plus globalement, les deux-tiers des 12 millions d'habitants du pays auraient besoin d'aide pour survivre.


* Le pays, l'un des plus pauvres du monde malgré ses richesses pétrolières, a proclamé son indépendance en juillet 2011, à l'issue d'un des plus longs et sanglants conflits d'Afrique (1983-2005, deux millions de morts) contre le régime de Khartoum qui l'a laissé exsangue.


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CES ISRAÉLIENS QUI REFUSENT DE PORTER LES ARMES,violences,racisme,

1 Juillet 2015, 00:52am

Publié par hugo

Actu > International > Ces Israéliens qui refusent de porter les armes
LES REFUZNIKS
CES ISRAÉLIENS QUI REFUSENT DE PORTER LES ARMES
Ces Israéliens qui refusent de porter les armes
Les "refuzniks" s'élèvent publiquement contre les méthodes de Tsahal dans les territoires occupés.
© Sébastien Leban
Le 25 mars 2015 | Mise à jour le 25 mars 2015
SÉBASTIEN LEBAN
Chaque année, des centaines de jeunes citoyens s’opposent à l’intégration dans l’armée. Réservistes et soldats en activité, ces « refuzniks » s’élèvent publiquement contre les méthodes de Tsahal dans les territoires occupés. Ils créent des mouvements, diffusent des lettres d’indignation au Premier ministre, témoignent... A leurs risques et périls, car un grade militaire favorise la progression professionnelle. Ils ont fait leur choix.




Moriel A 25 ans, il est marié et habite à Tel-Aviv. Il garde en tête une scène traumatisante : « Juin 2007, j’avais 18 ans. Au village palestinien de Susya, sur les hauteurs de Hébron, des familles avaient reçu des ordres de démolition. Leurs maisons, construites illégalement aux yeux des Israéliens, allaient être rasées par des bulldozers. En face de moi l’un des soldats avait à peu près mon âge. J’ai senti sa peur, mais j’ai aussi éprouvé un sentiment de haine envers ce gamin bardé d’équipements, armé et casqué. A ce moment précis, j’ai compris que je ne servirais pas dans l’armée de mon pays. J’ai vu la violence de l’occupation et j’ai réfléchi. » Devenu écrivain, Moriel observe : « L’activisme est réservé à deux catégories de personnes, les opprimés et les privilégiés. Je fais partie de la seconde. »


Lorsqu’il reçoit sa convocation pour l’armée, Moriel rédige une longue lettre à l’état-major où il cite la Bible, Martin Luther King et les poèmes de Mahmoud Darwish. Il la poste sur son blog. Pour son acte, qu’il qualifie de « minuscule pas vers la paix », Moriel passera plusieurs semaines en prison avant d’être reconnu « pacifiste » après d’interminables entretiens psychologiques. Il sera finalement libéré.


LES REFUZNIKS MARQUENT LEUR REFUS CATÉGORIQUE DE L'OCCUPATION, AU RISQUE D'ÊTRE CONSIDÉRÉS COMME DES TRAÎTRES


En Israël, le service militaire est obligatoire, deux ans pour les filles, trois pour les garçons. Seuls les Arabes israéliens (20 % de la population) – quelle que soit leur religion – et une partie des Juifs ultraorthodoxes sont exemptés. Plus qu’un devoir citoyen, servir Tsahal est une institution fondatrice, souvent vecteur de cohésion et d’ascension sociales. Les faits d’armes et le grade feront office de CV et d’accélérateur de carrière, tremplin dans la vie professionnelle. Les refuzniks, ou objecteurs de conscience, gagnent en visibilité depuis une quinzaine d’années. Ils s’opposent à l’armée et à leur devoir de conscrit, non pas par manque de patriotisme ou rejet de l’autorité, mais parce qu’ils veulent marquer leur refus catégorique de l’occupation, au risque d’être considérés comme des traîtres. Protéiforme et fluctuant, le mouvement évolue au gré des périodes de calme relatif et de tension que traverse l’Etat hébreu. On ignore leur nombre exact, l’armée ne communique aucun chiffre, et la plupart ne font pas état de leur refus. Pour Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’Université ouverte d’Israël, c’est « un phénomène minoritaire mais qui a le mérite de faire réfléchir, d’ouvrir des débats ».


L’origine date de la première guerre du Liban, en 1982, à la suite du massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila. Les premiers refuzniks s’opposent à l’occupation du Sud-Liban par Israël. Ces contestataires se regroupent dans le mouvement Yesh Gvul (littéralement : il y a une frontière), qui fait des émules jusqu’à la première Intifada (1987-1993), puis s’essouffle, avant de renaître en 2000, début du second soulèvement populaire palestinien. C’est alors la naissance du mouvement Breaking the Silence, fondé par un cadre de l’armée, Yehuda Shaul, un officier de 22 ans. Avec des dizaines de frères d’armes ayant servi à Hébron, ils décident de rompre la loi du silence. L’objectif : décrire la réalité quotidienne dans les territoires occupés et raconter les actes d’intrusion dans la vie des civils. Depuis, le mouvement a fait plusieurs fois la une des médias et suscité des débats télévisés. Des centaines de témoignages, du simple soldat au commandant, sont aujourd’hui regroupés sous la forme d’un « Livre noir de l’occupation israélienne », sorti fin 2013 aux éditions Autrement.


“CE SONT LES ENFANTS D'UNE SOCIÉTÉ POSTMODERNE QUI N'A PLUS RIEN À VOIR AVEC CELLES DE LEURS PÈRES”


Chaque année connaît son lot d’objecteurs de conscience, de quelques dizaines à plusieurs centaines. Pour Pierre Razoux, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem) et auteur de « Tsahal. Nouvelle histoire de l’armée israélienne » (éd. Tempus Perrin), il s’agit « d’un phénomène transgénérationnel. Une génération confrontée à l’occupation au Sud-Liban et en Cisjordanie puis aux opérations à Gaza passe la relève à ses fils, mais ce sont les enfants d’une société postmoderne qui n’a plus rien à voir avec celle de leurs pères. Le message s’exprime différemment ». Il y a une vingtaine d’années encore, le camp de la paix fédérait une majeure partie des Israéliens, mais la société s’est droitisée. L’arrivée au pouvoir de Benyamin Netanyahou en 2009 et les crises successives avec le Hamas finiront d’affaiblir une aile gauche déjà bien atteinte.
C’est désormais sur Internet que le message fédère. Lorsqu’on arrive sur leur page Facebook, l’image iconique du manifestant planté devant une colonne de chars sur la place Tiananmen s’affiche, flanquée d’un bandeau « Resisting the IDF ». Ils se font appeler les « objecteurs de conscience contre l’occupation ». Ils ont entre 16 et 20 ans.


Cette année, plusieurs dizaines de ces jeunes ont envoyé une lettre au Premier ministre israélien expliquant leur refus de servir : « Le problème de l’armée est que son action dépasse les dommages infligés à la société palestinienne. Elle infiltre la vie de tous les jours en Israël : elle façonne notre système éducatif, nos opportunités d’emploi, tout en encourageant le racisme, la violence et la discrimination basée sur le genre, la nationalité et les critères ethniques », argumentent-ils, traumatisés par les abus militaires, le conditionnement de la vie des Palestiniens par l’occupation.


GUY, 18 ANS: “FAIRE CE CHOIX A ÉTÉ DIFFICILE, UN PEU COMME UN COMING OUT”


Guy, étudiante de 18 ans, fait partie des signataires. « Je viens d’une famille d’entrepreneurs, très aisée et ashkénaze. J’ai grandi à Savyon, où l’on crée ce que la société considère de


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Guy, 18 ans.
Sébastien Leban
meilleur, socialement et économiquement. » Située dans la banlieue de Tel-Aviv, cette petite ville de 3 000 âmes compte parmi ses habitants quelques-unes des plus grosses fortunes du pays et des villas qui n’ont rien à envier aux bâtisses de Beverly Hills. « Refuser a été très difficile, se souvient-elle, c’était un peu comme un coming out, surtout dans mon milieu. Privilégiée, j’ai reçu une éducation et une sensibilisation politique qui m’ont permis de faire ce choix. Mes parents ont mis du temps à comprendre ma décision, mais ils ont fini par me soutenir. » Comme de nombreux jeunes, Guy a décidé de remplacer son service militaire par un service civil auprès d’une ONG. Mais pour les couches les plus pauvres de la population, le service militaire reste le seul ascenseur social, avec l’assurance de trouver un travail à la sortie.


Tout au long du processus qui l’a amenée à prendre sa décision, Guy a été accompagnée par New Profile, une association féministe créée en 1998 qui lutte pour la démilitarisation de la société et se veut une plateforme de conseils pour les futurs refuzniks. « L’année dernière, nous avons reçu plus de 2 000 personnes », détaille Shahaf, 23 ans, employée de New Profile. Installée au café Albi, repère des activistes de gauche à Tel-Aviv, elle nuance : « La plupart des gens qui viennent frapper à notre porte ne sont pas de grands idéologues prêts à se sacrifier pour la cause de l’occupation et passer plusieurs semaines en prison. Ce sont des gens qui ne rentrent pas dans le moule de l’armée : certains ne supportent pas la violence, les armes, d’autres sont gays, d’autres encore doivent travailler pour aider leur famille. Ils ont juste besoin de soutien pour échapper au service. » Ces derniers doivent alors passer des tests afin d’être reconnus inaptes physiquement ou mentalement et, finalement, être exemptés. Selon Shahaf, « les refus idéologiques ne concernent qu’une frange très aisée de la population qui peut assumer les conséquences sociales de cet acte, notamment l’emprisonnement ».


ALMA, 33 ANS: “REFUSER DE SERVIR, C'EST COMMENCER DANS LA VIE AVEC UN HANDICAP”


C’est le cas d’Omri, militant communiste de 27 ans, employé dans un magasin de jeux de stratégie et qui a passé cinq semaines en prison à l’isolement suite à son refus en 2005. « En


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Alma, 33 ans.
Sébastien Leban
caleçon, sans livre ni lumière du jour... Des conditions à relativiser avec ce que vivent les Palestiniens au jour le jour. » Il se souvient de la visite du député Dov Khenin venu lui remonter le moral : « Il est arrivé la première semaine pour m’expliquer que mon histoire était partout dans les journaux. Ça m’a donné de la force. » Le député étiqueté Hadash, Parti communiste mixte juif et arabe, à l’instar de l’extrême gauche et d’une partie de la gauche modérée, apporte soutien et visibilité aux refuzniks. Contrairement à nombre de ses amis du mouvement, Omri a reçu l’appui de ses parents, eux aussi très politisés, chez qui il vit encore : « Mon éducation et mon milieu d’origine m’ont permis de limiter l’impact négatif de ma décision sur ma vie future. En ce sens, je suis un privilégié. »


Les classes les plus aisées se sont peu à peu détachées du mythe de l’armée et de ses valeurs fondatrices, offrant à leurs enfants une alternative, à travers le service civil, avec peu ou pas de conséquences sur leur avenir. Mais ce n’est pas vrai pour tout le monde. Après un refus, et encore plus si celui-ci s’accompagne de prison, de nombreux jeunes se retrouvent discriminés dans leur recherche de travail ou simplement face à leur famille, leurs amis. « Refuser de servir, c’est commencer dans la vie avec un handicap », annonce Alma, 33 ans, directrice d’une ONG et refuznik elle-même, après un passage éclair sous les drapeaux. Issue d’une famille « très sioniste » pour laquelle l’armée est un « rite initiatique », Alma confie avoir été renvoyée à ses prises de position pendant sa recherche d’emploi : « On me regardait différemment, je me suis sentie isolée et ça m’a pris du temps pour être en paix avec ma famille, mes amis. Je m’en suis sortie car j’ai fait carrière grâce à mes opinions politiques. » Alma porte un regard mitigé sur cette jeune génération qui s’oppose à Tsahal : « Ils envoient un message très important à la communauté palestinienne et internationale, mais ils sont perçus comme des enfants gâtés ; ils dénoncent les violations commises par l’armée mais sont considérés comme étant hors de la vie active et manquant de légitimité pour porter ces accusations. »


DAVID: “LE STORYTELLING SUR LA VICTIMISATION DU PEUPLE JUIF EST OMNIPRÉSENT, TOUT COMME LA GLORIFICATION DE L'ARMÉE QUI FINIT PAR FAIRE PARTIE DE TA PERSONNALITÉ”


Cette légitimité a été la pierre angulaire de l’action menée par David Zonshein. Novembre 2001, l’armée israélienne prépare une nouvelle incursion dans la bande de Gaza. Le jeune capitaine Zonshein, 28 ans à l’époque, réserviste après dix ans dans une unité d’élite, est appelé pour participer à l’offensive. Ce sera la dernière fois qu’il portera l’uniforme. Trois mois plus tard, il crée Courage to Refuse et rédige, avec ses frères d’armes, « La lettre des combattants » signée par plus d’une cinquantaine de lieutenants, capitaines, majors ou sergents et envoyée au Premier ministre. David confie : « Il m’a fallu plusieurs mois pour remettre en cause ce que j’avais fait durant des années, et comprendre qu’il n’était plus question de la sécurité de mon pays. J’ai réalisé qu’on m’utilisait, qu’on abusait de moi, de mes talents, pour servir une mauvaise cause : l’extension du territoire en Cisjordanie et le contrôle de la vie des Palestiniens. Nous ne refusons pas de servir si la sécurité d’Israël est en jeu, mais nous voulons stopper l’occupation. Depuis tout petit, le storytelling sur la victimisation du peuple juif est omniprésent, tout comme la glorification de l’armée qui finit par faire partie de ta personnalité. Le dilemme entre mon devoir de citoyen, de patriote, et ma conscience morale a été terrible. » Sa sortie publique lui vaudra trente-cinq jours derrière les barreaux.





Interrogée sur les différentes vagues de refus, l’armée israélienne n’a pas souhaité s’exprimer, indiquant que le phénomène est inévitable dans tous les pays où le service est obligatoire. Selon le Bonn International Center for Conversion, qui publie, cette année encore, le Global Militarization Index, Israël est le pays le plus militarisé du monde, devant Singapour, la Syrie ou la Russie, et a consacré plus de 15 milliards de dollars à son budget de défense en 2013, soit environ 7 % de son PIB et 1 900 dollars par habitant. L’opération « Bordure protectrice » aurait coûté 2 milliards d’euros, selon le ministère de la Défense israélien.


UN AFFRONT DIRECT À LA POLITIQUE DE BENYAMIN NETANYAHOU DEPUIS 2009


C’est moins de trois semaines après le retour au calme, début septembre 2014, que les « 43 » ont décidé de frapper un grand coup. Ces réservistes de l’unité de renseignement 8200, la plus prestigieuse du pays, ont signé un manifeste dénonçant les abus dans la collecte d’informations, et leur instrumentalisation dans le renforcement de l’occupation : « Nous appelons tous les soldats servant dans les unités de renseignement passées et présentes, de même que tous les citoyens d’Israël, à dénoncer ces injustices et à agir pour y mettre fin. Nous croyons que l’avenir d’Israël en dépend. » Souvent comparée à la NSA (National Security Agency) américaine, l’unité 8200 est spécialisée dans les écoutes téléphoniques et le décryptage de données, permettant de préparer les opérations sur le terrain. A., un de ses anciens soldats d’élite, livre un témoignage accablant : « Un jour, alors que j’étais en charge de mon unité, quelqu’un de suspect avait été remarqué à côté d’un dépôt d’armes à Gaza ; nous avons cru que c’était notre cible. Je me souviens d’une image dans un verger, puis de l’explosion, de la fumée qui se dissipe et d’une femme qui court vers lui. C’est là qu’on a réalisé : c’était un enfant. De notre agence, nous voyons des cartes et des images transmises en temps réel par l’hélicoptère, mais on est assis dans un bureau, on peut se sentir détachés et distants du terrain. Je ne discute pas les ordres, ni ne pose de questions. J’exécute. On s’était plantés. L’atmosphère est devenue pesante. Selon moi, aucune enquête n’a été ouverte sur cette bavure. »


Cette nouvelle fronde de l’unité 8200 est différente car elle montre aux citoyens que l’occupation se joue non plus seulement sur le terrain, armes à la main, mais aussi dans les bureaux climatisés de Tel-Aviv. Ethan, 29 ans, qui a signé le manifeste, reconnaît le succès de la démarche : « Même si ce que l’on a fait est perçu comme une trahison, nous avons suscité de nombreux débats dans la société. » Un affront direct à la politique menée par Benyamin Netanyahou depuis 2009.


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