Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

sexisme

Une "prime de féminité" offerte à des employées russes,femmes

2 Juin 2019, 02:13am

Publié par hugo

 Une "prime de féminité" offerte à des employées russes
4Partages
Partager sur Facebook
 
 

 
Une prime pour "féminité" offerte à des employées en Russie
 
Par Louise Col
Publié le Vendredi 31 Mai 2019

Une entreprise russe a organisé un "marathon de la féminité" et propose à ses employées de récolter des primes quotidiennes lorsqu'elles se présentent bien habillées et maquillées au bureau.

A lire aussi
 
News essentielles
L'Opéra de Paris renonce à inviter un danseur russe...
 
News essentielles
Les montagnes russes de la libido pendant la grossesse
 
News essentielles
Une députée demande aux Russes de ne pas coucher avec les...
En Russie, la compagnie Tatprof, spécialisée dans la fabrication d'aluminium et basée au Tatarstan (Volga), a attiré l'attention des médias suite au lancement d'un événement qui nous a laissées sans voix. Un "marathon de la féminité", qui aura lieu durant un mois, du 27 mai au 30 juin, et propose aux femmes de miser sur leurs plus belles tenues et palettes de maquillage pour remporter des primes quotidiennes de 100 roubles (environ 1,40 €).
Le but de la manoeuvre ? "Embellir les journées de travail", selon Anastassia Kirillova, la porte-parole de l'entreprise qui s'est exprimée au micro de la radio Govorit Moskva. Parce que c'est bien connu, les femmes servent surtout à se faire belle pour rendre le quotidien de leurs confrères masculins (qui composent 70 % des effectifs, selon Paris Match) plus agréable. Elles passent, ils les reluquent de haut en bas, ils se sentent mieux. Un peu comme devant une vitrine de friandises. Ou à un concours de bétail au salon de l'agriculture.
 

 
Mais Anastassia Kirillova n'est pas de cet avis-là. Pour elle, c'est une belle opportunité : "C'est une excellente manière d'unir notre équipe", assure-t-elle avant d'expliquer très sérieusement que "beaucoup de femmes mettent un pantalon automatiquement, c'est pourquoi nous espérons que cette action permettra à nos dames de ressentir leur féminité et leur charme lorsqu'elles opteront pour une jupe ou une robe".
 
Eh oui mesdames, la seule façon de "ressentir votre féminité et votre charme" reste d'enfiler une jupe ou une robe et de poudrer vos joues de rose. Vous vous pensiez sexy en pantalon, le teint naturel et les cheveux au vent ? Insensé. Pourquoi pas en baskets pendant qu'on y est.
Alors si sur les réseaux sociaux, certains ont jugé inclusif le fait d'encourager les femmes à porter des robes et des jupes plutôt que des pantalons (on cherche encore la raison derrière une telle analyse), d'autres ont carrément évoqué qu'il s'agissait d'une mesure digne de "l'âge des Ténèbres". Ce qui se rapproche clairement de notre opinion.
Buzz Société bureau sexisme maquillage News essentielles

https://www.terrafemina.com/article/sexisme-en-russie-une-prime-pour-feminite-fait-reagir_a349340/1

Voir les commentaires

Les footballeuses françaises délogées de Clairefontaine par les Bleus,femmes,sexisme,

2 Juin 2019, 01:53am

Publié par hugo

 Les footballeuses françaises délogées de Clairefontaine par les Bleus
936Partages
Partager sur Facebook
 
 

 
Les Françaises délogées de Clairefontaine pour laisser les Bleus préparer un match amical
 
Par Louise Col
Publié le Vendredi 31 Mai 2019

En pleine préparation de la Coupe du monde féminine, qui débutera le 7 juin prochain, les Bleues ont été sommées de quitter les chambres de Clairefontaine pour laisser l'équipe de foot masculine s'installer au château en vue d'un match amical. Une priorité à une semaine du Mondial qui fait polémique.

A lire aussi
 
News essentielles
Les Françaises invitées à faire grève le 8 mars à 15h40
 
News essentielles
Cette photo d'une footballeuse australienne déclenche une...
 
News essentielles
Son objectif ? Propulser les entrepreneuses françaises à...
Le 7 juin, les Bleues rencontreront la Corée du Sud pour le match d'ouverture de la Coupe du monde féminine de football au Parc des Princes. En attendant, celles qui figurent parmi les favorites de la compétition suivent un entraînement intensif à Clairefontaine, centre national du football et lieu historique de préparation de l'équipe féminine, des Espoirs, et de leurs homologues masculins.
Et c'est justement pour laisser la place à ces derniers, vainqueurs de la Coupe du monde 2018, que les championnes ont dû quitter leur logement. Au lieu de dormir au château, elles sont donc parties s'installer à la Voisine, un établissement proche du stade Michel Platini.
 
La raison ? Les Bleus doivent préparer un match amical contre la Bolivie, qui aura lieu à Nantes le 2 juin, et requièrent leurs chambres habituelles - qui seront généreusement rendues aux Françaises une fois les hommes partis pour la Turquie, le 7 juin. Une décision qui a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, et que beaucoup d'internautes ont qualifiée de sexiste.
 
 
 
 
Pour les joueuses et leur sélectionneuse en revanche, la polémique n'a pas lieu d'être : "Avec Didier (Deschamps, ndlr), on avait échangé avant sur cette question. Le château est prioritairement pour les Bleus, cela a toujours été comme ça", a affirmé l'entraîneuse Corinne Diacre en conférence de presse. "Il n'y a aucun sujet. Ce qui était important pour moi c'était de s'entraîner sur les terrains de qualité. On s'entraîne à la maison comme d'habitude."
De son côté, la défenseuse Eve Périsset tente de rassurer en avouant se contenter de cette nouvelle organisation : "Le plus important pour nous, c'est de bien travailler, les conditions sont exceptionnelles ici. Nous, on a les terrains, c'est très bien", assure-t-elle.
Interrogée par Franceinfo, Marie-Cécile Naves, sociologue, souligne quant à elle "une intériorisation de l'infériorité des footballeuses". Pour l'experte, cette déclaration renvoie un message "terrible. Que le foot des femmes c'est un sous-foot".
Didier Deschamps, lui, ne voit pas vraiment ce qui cloche. Il adresse même, grand seigneur, quelques mots de soutien à l'équipe féminine : "Evidemment, pour les filles, avec cette Coupe du monde chez nous en France, c'est l'événement", a-t-il déclaré. "On est de tout coeur avec elles."
"De tout coeur avec elles", certes, mais faut pas pousser non plus.
Société football femmes sport News essentielles Coupe du Monde sexisme

https://www.terrafemina.com/article/coupe-du-monde-feminine-les-footballeuses-francaises-delogees-de-clairefontaine_a349325/1

Voir les commentaires

Des applications gratuites pour lutter contre les agressions sexistes,femmes,sexismes

23 Mai 2019, 21:25pm

Publié par hugo

 Des applications gratuites pour lutter contre les agressions sexistes
 
Garde ton corps et HandsAway : deux applications pour mobile imaginées par des femmes, pour lutter contre les agressions sexistes et sexuelles en France.
20 mai 2019
Mise à jour 20.05.2019 à 12:39 par
Frantz VaillantTerriennes
80 % des femmes déclarent avoir déjà subi des propos sexistes. 100 % ont été victimes au moins une fois de harcèlement dans les transports publics. Parce qu'elles en avaient assez de subir des agressions et qu'elles refusent la fatalité des statistiques, plusieurs femmes ont créé des applications gratuites sur mobile pour celles qui ont besoin d'aide.
 
 
Et si la peur changeait de camp ? Etre femme et ne plus être une proie.
Le sentiment d'insécurité gangrène la liberté de se déplacer, de s'habiller, de s'exprimer ; il contrarie un début de journée et peut gâcher l'épilogue d'une soirée entre ami.e.s. Remarques obscènes, sifflements évocateurs, gestes déplacés, frotteurs, insultes, harcèlement, la gamme est large de ces comportements sexistes.
Le sexisme ? Le Haut Conseil à l'égalité (HCE) donne cette définition : "Idéologie qui repose sur le postulat de l'infériorité des femmes par rapport aux hommes".
A partir d'une étude menée par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), il est possible de brosser le portrait-robot de la femme insultée. Elle a entre 14 et 29 ans et dans 70 % des cas elle ne connaît pas l'auteur de l'injure proférée, le plus souvent, dans l'espace public (66 % des cas).
 
"Garde ton corps", l'appli qui mise sur la proximité
Sachant cela, que faire ? Eh bien, on réagit !
Pour ces femmes fonceuses et déterminées, le ras-le-bol a été le moteur décisif.
 
 
Pauline, Caroline et Anaïs, fondatrices de "Garde ton corps",  l'application mobile "solidaire citoyenne et féminine".
photo "Garde ton corps"
"Garde ton corps" indique à ses utilisatrices l'endroit le plus proche où trouver refuge en cas de problème. Cela peut être un café, un magasin, un hôtel, une boîte de nuit. Une solution immédiate et bienvenue en cas de danger. Bonus : les commerçants qui acceptent de jouer le jeu, c'est-à-dire de prendre sous leur aile la personne en difficulté, trouvent là un capital sympathie non négligeable pour leurs affaires. La personne protectrice s'engage ensuite à joindre un taxi, un ami ou la police.
"Un soir, on sortait entre amies et on a eu un petit problème raconte Pauline, l'une des trois fondatrices de l'application. Un garçon nous suivait. Du coup on a demandé de l'aide dans un bar à côté, histoire de rentrer chez nous sans que le suiveur puisse savoir où on habite. Alors, on s'est demandé ce qu'il y avait pour sécuriser les femmes et on a vu qu'il n'y avait pas beaucoup d'actions immédiatement efficaces contre le sentiment d'insécurité". 
Alors vient l'idée d'une application.
(Pixabay)
Pauline est professeur de yoga, Caroline est osthéopate et la troisième, Anaïs, artiste-plasticienne. Toutes trois habitent Aix-en-Provence et ne connaissent strictement rien au numérique.
Qu'à cela ne tienne.
En trois jours, elles créent une start-up et trouvent des développeurs pour réaliser le projet. Puis elles contactent la mairie d'Aix-en-Provence.
Séduite, la mairie débloque les premiers fonds, soit 20 000 euros.
L'application, gratuite, est lancée le 8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes. Elle est pour l'instant géocontrainte, c'est à dire qu'elle ne fonctionne qu'à Aix-en-Provence. "Tant qu'une ville ne signe pas un contrat avec nous, on ne la débloque pas. On veut réellement que la ville s'implique."

Genève va bientôt signer pour accueillir Garde ton corps ainsi que sept métropoles françaises.
Le succès est là. Il faut dire que refuser une telle application dans sa ville peut apparaître suspect tant il y a urgence sur la question des violences faites aux femmes.
Les trois créatrices, pour l'instant, ne touchent pas d'argent, les fonds récoltés étant employés à rémunérer les développeurs qui se chargent des mises à jour.
A cette heure, l'application a été téléchargée plus de 3700 fois sur Aix-en-Provence, qui compte plus de 140 000 habitants.
Enfin, bon à savoir, chaque personne qui télécharge l'application hors zone vote, de fait, pour la recevoir chez elle :  "Cela nous permet d'avoir du poids au sein de la mairie concernée".
 
A lire aussi :
> Diariata N'Diaye, une slameuse en lutte contre les violences faites aux femmes
> Mexique : une application pour secourir les femmes en danger
"Bas les pattes"
En 2016, Alma Guirao, cheffe d'entreprise, est assise dans le métro. Soudain, l'usager assis en face d'elle exhibe son sexe dans l'indifférence générale. La jeune femme, sidérée, se fait insulter quelques minutes plus tard.
L'insulte de trop.
Elle lance " HandsAway" ("Bas les pattes"), une application gratuite et qui repose sur trois principes :  le respect de l’anonymat, l’acte citoyen et la possibilité de s’exprimer librement.
 
 
Alma Guirao, créatrice de l'application HandsAway
HandsAway
Le but de l'application est d'alerter et de témoigner en cas d'agression sexiste. Pour se faire connaître, un clip-choc a même vu le jour.
Baptisé "Bande de bites", le film montre des phallus éperdus, un tantinet débiles, en constante recherche de plaisir. En guise de bande-son, de vrais témoignages de femmes victimes d'agression sexiste.
Efficace.
 
Alma Guirao est une femme d'affaires, qui travaille déjà dans le milieu des start-ups. Elle crée une association, HandsAway,  et réussit à décrocher une subvention auprès du Secrétariat d'État chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes. L'application voit le jour quelque temps après. Des partenaires financiers assurent le suivi de l'affaire et des développeurs bénévoles se chargent de l'entretenir.
Les utilisatrices alertent en cas d'agression sexiste. Elle peuvent aussi témoigner.
 
Ce que l'on constate, c'est que ces agressions arrivent à toute heure de la journée ou de la nuit. La tenue vestimentaire importe peu.
Léa Thuillier, responsable communication HandsAway
"Nous avons à peu près 40 000 utilisateurs aujourd'hui constate Léa Thuillier,  responsable des partenariats et de la communication pour HandsAway. 1300 alertes ont été postées sur l'application. Cela fait environ une cinquantaine d'alertes par mois. Nous collectons et analysons ces données-là.  L'idée est d'en faire un rapport pour les pouvoirs publics, afin qu'ils réagissent. Ce que l'on constate, c'est que ces agressions arrivent à toute heure de la journée ou de la nuit. La tenue vestimentaire importe peu. Et, contrairement à une idée reçue, il n'y a pas de pics saisonniers. Mais nous remarquons que ces agressions ont lieu, souvent, sur le trajet maison-travail".
Les alertes sont visibles sur l'application pendant 48 heures. "Elles ne restent pas car on ne veut pas qu'elles soient anxiogènes. Nous allons lancer sur l'application, sur la "map", tous les lieux d'aides (commissariats de police, hôpitaux...) mais aussi toutes les associations qui pourraient potentiellement proposer de l'accompagnement juridique, psychologique etc."
Qu'on se le dise, effleurer un écran de portable peut désormais aider les femmes à se protéger.
 
A lire aussi dans Terriennes :
> Mexique : une application pour secourir les femmes en danger
> Clit-moi : une application pour connaître le clitoris sur le bout des doigts
> « I Cut » : au Kenya, des lycéennes inventent une application anti excision
> Une cheffe d’entreprise ivoirienne récompensée pour la création d’une application
Frantz VaillantTerriennes
Mise à jour 20.05.2019 à 12:39
Sur le même thème

https://information.tv5monde.com/terriennes/des-applications-gratuites-pour-lutter-contre-les-agressions-sexistes-297224

Voir les commentaires

“Ras-le-bol du sexisme et de la misogynie ordinaires régnant dans le milieu LGBT”,femmes,sexisme

23 Mai 2019, 00:02am

Publié par hugo

 “Ras-le-bol du sexisme et de la misogynie ordinaires régnant dans le milieu LGBT”
Publié le 22 mai 2019 à 10:17
On a lu pour vous cet appel de huit femmes pour mettre fin au sexisme dans le milieu LGBT+ sur le site du magazine Têtu et on vous le conseille fortement. 
 
 
Marche des fiertés à Toulouse en 2012, © Guillaume Paumier/Flickr
“Nous sommes des femmes, engagées, impliquées pour les droits, les libertés et la visibilité des LGBT+, particulièrement des femmes et des lesbiennes, en France et en Europe. Pour certaines d’entre nous, nous sommes ou avons été les premières femmes présidentes et/ou porte-paroles, militantes engagées au sein d’organismes LGBT+.
Nous souhaitons par cette tribune faire part d’un ras-le-bol. Le ras-le-bol du sexisme et de la misogynie ordinaires régnant dans le milieu LGBT, autant que dans notre société en général. Être une femme dans le milieu LGBT, c’est être confrontée à une double peine. Loin de nous l’idée de hiérarchiser les minorités mais force est de constater que notre double discrimination, femme et homosexuelle, ne semble pas véritablement être intégrée par un certain nombre de gays, malgré quelques discours de façade!”
Huit femmes signent une lettre ouverte sur le site du magazine Têtu pour dénoncer le sexisme à l’oeuvre dans le milieu LGBT+, en particulier dans les associations mixtes, arguant que “la communauté gay n’a pas, dans son ensemble, remis en questions les comportements virilistes du machisme et de l’avidité du pouvoir et de reconnaissance”.
À lire le plus rapidement possible sur le site de Têtu.

http://cheekmagazine.fr/societe/lettre-ouverte-sexisme-misogynie-milieu-lgbt/

Voir les commentaires

Avec F.E.M.M, elles dénoncent le sexisme dans le milieu de la musique,femmes,sexismes,

21 Mai 2019, 17:34pm

Publié par hugo

 •Podcasts
Avec F.E.M.M, elles dénoncent le sexisme dans le milieu de la musique
Publié le 10 mai 2019 à 2:02
Flux, c’est le podcast conversationnel, générationnel et féministe de l’équipe de Cheek Magazine. Tous les quinze jours, Faustine Kopiejwski et Julia Tissier se retrouvent au studio Woodland pour décrypter la planète féministe, débattre et recevoir une personnalité marquante. 
 
 
© instagram.com/f__e__m__m
Flux, c’est le nouveau podcast de l’équipe de Cheek Magazine qui fait circuler les bonnes ondes féministes en moins d’une heure. 
Tous les quinze jours, l’équipe de Cheek –Faustine Kopiejwski et Julia Tissier– se retrouve pour décrypter la planète féministe, échanger sur des infos réjouissantes ou agaçantes et tendre le micro à des personnalités féminines marquantes. Dans Flux, on débat, on donne notre avis, bref on est là pour se mouiller, alors suivez le courant, on vous embarque!
Dans le 12ème épisode de Flux, on reçoit Anaïs Ledoux et Stéphanie Fichard, productrices, éditrices, manageuses et cofondatrices du label CryBaby. Mi-avril, elles ont publié un manifeste dans Télérama, le F.E.M.M. (Femmes Engagées des Métiers de la Musique), qui dénonçait le sexisme à l’œuvre dans l’industrie du disque. Signé par plus d’un millier de femmes du secteur et par de nombreuses artistes, comme Jeanne Added, Juliette Armanet, Clara Luciani ou le duo Brigitte, ce texte pointe du doigt les dysfonctionnements du milieu, tant au niveau des disparités salariales que sur le plan des agressions sexuelles. Sa publication a été accompagnée d’une enquête édifiante dans le même journal, où des femmes racontent leurs difficultés à évoluer dans ce monde d’hommes où règne “un sexisme ambiant, totalement assumé, quand il n’est pas élevé au rang d’‘art de vivre’”. Ce “sexisme branché”, que dénonçait déjà Slate dans un article en 2016, pourrait bien, sous l’impulsion de nos invitées et dans une ère post-#MeToo favorable à l’écoute des femmes, finir par vaciller.
 
Podcast de Faustine Kopiejwski et Julia Tissier, réalisé et mixé par Gabriel Auguste Matringe, une production Woodland Recording.
Tous nos podcasts sont à retrouver sur notre site, iTunes, Soundcloud et Google Podcasts.

http://cheekmagazine.fr/podcasts/femm-musique-sexisme/

Voir les commentaires

« Les femmes ne sont bonnes qu’à avoir des enfants » : le coup de gueule des footballeuses allemandes,femmes,feminisme,

20 Mai 2019, 01:43am

Publié par hugo


Elle>Société>Actu société
« Les femmes ne sont bonnes qu’à avoir des enfants » : le coup de gueule des footballeuses allemandes
Publié le 17 mai 2019 à 16h45
©DW Sports/Twitter
Elles en ont assez des clichés sexistes quelles entendent encore trop souvent. Dans une vidéo diffusée mardi 14 mai sur Twitter, l’équipe de foot féminine d’Allemagne dénonce avec humour l’indifférence qui frappe le football féminin. A moins d’un mois de la Coupe du Monde de football féminin, leur clip s’avère nécessaire.
« Nous jouons pour une nation qui ne connaît même pas nos noms. » C’est par ce triste constat que débute une vidéo réalisée par l’équipe de foot féminine d’Allemagne et partagée sur Twitter mardi 14 mai. Sous une lumière tamisée laissant à peine voir leurs visages, les footballeuses allemandes pointent du doigt leur anonymat. Comment expliquer que personne ne les connaisse alors qu’elles ont été championnes d’Europe à huit reprises et double championnes du monde en 2003 et 2007 ? En posant la question, celles qui participeront à la Coupe du Monde féminine 2019 dans à peine trois semaines dénoncent l’indifférence qui frappe le football féminin. Mais ce n’est pas tout. Dans leur clip, les sportives allemandes énoncent les préjugés sexistes auxquels elles ont été confrontées tout au long de leur carrière : « Les femmes ne sont bonnes qu’à avoir des enfants » ou encore « C’est comme regarder des amateurs au ralenti ». Des idées reçues qu’elles démontent avec ironie : « On n’a peut-être pas des "balls" (testicules en anglais), mais on sait très bien s’en servir ! ».

Soutenons les Bleues !
À l’approche de la Coupe du Monde de football féminin, qui se tiendra en France du 7 juin au 7 juillet prochain, cette vidéo est nécessaire. Pas seulement pour les Allemands, mais pour nous aussi. Sommes-nous capables de citer les noms des 23 footballeuses de l’équipe de France ? Allons-nous nous mobiliser de la même manière pour elles que nous l’avons fait pour l’équipe de France masculine l’été dernier ? Une chose est sûre : les Bleues, elles, sont prêtes à rentrer dans la compétition et pourraient bien nous faire rêver. Alors, on se mobilise pour les soutenir !
 
http://www.elle.fr/Societe/News/Les-femmes-ne-sont-bonnes-qu-a-avoir-des-enfants-le-coup-de-gueule-des-footballeuses-allemandes-3790512

Voir les commentaires

VIDÉO - Mélissa Plaza, ancienne joueuse pro, dénonce le sexisme dans le foot,femmes,sexisme,

15 Mai 2019, 01:57am

Publié par hugo

 VIDÉO - Mélissa Plaza, ancienne joueuse pro, dénonce le sexisme dans le foot
Dans son livre "Pas pour les filles", Mélissa Plaza, ancienne joueuse internationale de football, raconte son parcours dans ce sport, où elle n'a pas été épargnée par le sexisme.
Tout ce qu'on m'a dit pour me décourager d'être footballeuse | Mélissa Plaza
Crédit Image : Capture d'écran YouTube |
Arièle Bonte 
Journaliste
Partager l'article
 
 

publié le 14/05/2019 à 11:33
"C'est marrant, t'as pas du tout un physique de footballeuse", "Elle n'a pas fait un très bon match, mais on s'en fout, elle est jolie", "C'est normal que vous gagniez moins, parce qu'il y a beaucoup moins de spectateurs dans les tribunes"...
Ce genre de remarques, Mélissa Plaza, ancienne joueuse internationale de football, les a entendues tout au long de son parcours dans le foot. Dans une vidéo et un texte publiés sur L'Obs, celle qui a justement rédigé une thèse sur les stéréotypes de genre en contexte et qui publie le livre Pas pour les filles ? (disponible aux éditions Robert Laffont) témoigne du sexisme dans le milieu du sport de son enfance jusqu'à aujourd'hui.
"Toutes ces critiques ont attisé mon envie de devenir joueuse professionnelle", explique Mélissa Plaza, qui a officié au Montpellier Hérault Sport Club, à l'Olympique Lyonnais et en équipe de France.

https://www.rtl.fr/girls/identites/video-melissa-plaza-ancienne-joueuse-pro-denonce-le-sexisme-dans-le-foot-7797625143

Voir les commentaires

Pascal Praud traite la militante écologique Claire Nouvian d'"hystérique", Twitter voit rouge,femmes,sexisme,

8 Mai 2019, 00:20am

Publié par hugo

 Pascal Praud traite la militante écologique Claire Nouvian d'"hystérique", Twitter voit rouge
0Partage
Partager sur Facebook
 
 

 
Pascal Praud traite Claire Nouvian d'"hystérique"
 
Par Pauline Machado
Publié le Mardi 07 Mai 2019

Invitée par Pascal Praud à L'Heure des pros, sur CNews, la militante écologique Claire Nouvian s'est retrouvée face à un climatoscepticisme aberrant ponctué de propos sexistes hallucinants. Un cocktail qui n'a inspiré que dégoût et colère à toute la communauté féministe et écolo. A juste titre.

A lire aussi
 
News essentielles
Elle conseille les youtubeurs au chevet de la planète
 
News essentielles
Ce papa milite pour plus de tables à langer dans les...
 
News essentielles
Pépite Sexiste, le compte Twitter qui débusque le...
La séquence du lundi 6 mai semble à peine croyable et pourtant, on est bien devant une émission diffusée à une heure de grande écoute, sur CNews, au XIXe siècle (n'en déplaise à Elizabeth Lévy qui semble détester cet argument pour des raisons encore obscures).
Invitée à L'Heure des pros par Pascal Praud, maître du dérapage en direct, Claire Nouvian, militante écolo de l'ONG Bloom et figure de la liste Place publique-PS emmenée par Raphaël Glucksmann en vue des européennes, se tient prête à évoquer le cas du réchauffement climatique. L'actualité concorde : l'ONU livre aujourd'hui son rapport alarmant sur la biodiversité.
 
Elle pense donc se trouver dans une émission sensée, où chacun prend la parole sereinement et où les débats sont un minimum modérés. Surtout, elle n'imagine sûrement pas mettre les pied dans un "guet-apens climatosceptique", comme elle le décrira plus tard. Elle sera vite déçue.
L'entrée en matière de Pascal Praud est déjà aberrante : "Le réchauffement climatique alors qu'il fait moins 3 ce matin dans les Yvelines. Donc bon hein". S'en suit une intervention du même acabit d'Elisabeth Lévy, qui part dans un discours étonnant dans lequel elle déclare à Claire Nouvian qu'elle et ses semblables vendent "une religion", en parlant de l'écologie. L'intéressée tente de répondre, on lui rétorque avec une condescendance dramatique qu'il faut qu'elle se calme et qu'elle écoute.
 

L'Heure des pros du 6 mai 2019.
Quand elle explique que cela fait 25 ans qu'elle travaille avec des scientifiques sur le sujet, Pascal Praud lui répond "Vous vous trompez peut-être depuis 25 ans". Et lui assène qu'elle a une tête "qui n'entre pas dans les studios", et que sa réaction est "suspecte". Si, si, en roue libre.
Les petites phrases pleuvent (Elisabeth Lévy ira même jusqu'à lui lancer un ironique "Ma pauvre, vous êtes une victime" dès que l'invitée s'indignera de la situation), mais la seule à qui on demande de faire preuve de respect, c'est Claire Nouvian. La militante ne se laisse pas démonter, et finit par se faire traiter d'"hystérique" par le journaliste. Situation classique malheureusement, dès qu'une "femme apporte de la contradiction", répond-elle.
Sur Twitter, on s'insurge, à juste titre. Une vidéo qui montre bout à bout toutes les interventions de Pascal Praud est rapidement relayée et son comportement vivement critiqué. Les associations féministes et écolo prennent la défense de l'activiste, tout comme un bon nombre d'internautes, qui n'hésitent pas à tourner les propos du journaliste en dérision.
 
 
De son côté, Claire Nouvian répond aux commentaires "sexistes et misogynes" de l'émission en expliquant que "oui", elle est "folle de rage" et en appelle à une "vague pour clamer la nécessité de notre colère", accompagnée du hashtag #JeSuisFolleDeRage, vite repris sur le réseau social. Elle dénonce également le négationnisme, le révisionnisme de cette "tribune rétrograde" dont elle déplore l'accès médiatique dangereux face à l'urgence environnementale.
 
 
 
Pascal Praud, de son côté, se contentera simplement de retweeter les messages de soutien à son encontre et de préciser que le montage ne donne une vue que "parcellaire".
 
Malheureusement pour lui, l'émission en entier est bien pire.
Buzz Société Green sexisme ecologie Environnement News essentielles

https://www.terrafemina.com/article/sexisme-pascal-praud-traite-claire-nouvian-d-hysterique_a349127/1

Voir les commentaires

Outrage sexiste : 447 amendes depuis août, annonce Marlène Schiappa,femmes,sexisme

2 Mai 2019, 02:36am

Publié par hugo

 Harcèlement
Outrage sexiste : 447 amendes depuis août, annonce Marlène Schiappa
La loi contre les violences sexistes et sexuelles entrée en vigueur en août dernier a donné lieu à 447 amendes pour "outrage sexiste", a annoncé Marlène Schiappa, mardi 30 avril à l'Assemblée nationale.
Marlène Schiappa à Matignon le 29 avril 2019
Crédit : Christophe ARCHAMBAULT / AFP
 
Arièle Bonte 
et AFP
Partager l'article
 
 

publié le 30/04/2019 à 10:18
Adoptée l'an dernier, la loi pénalisant les "outrages sexistes" a donné lieu à 447 amendes depuis son entrée en vigueur en août, a annoncé mardi 30 avril devant les députés Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.
"Très honnêtement, ça n'est pas un chiffre dont nous avons à rougir", a-t-elle commenté lors d'un débat organisé dans la nuit de lundi à mardi pour tirer le bilan de sa loi sur les violences sexuelles et sexistes.
"Vous étiez nombreux sur ces bancs à nous dire que ça ne marcherait jamais, que nous n'arriverions pas à caractériser l'outrage sexiste", a-t-elle ajouté dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Mais ces chiffres montrent que le "dispositif est efficace", et qu'il va "monter en puissance", a précisé la secrétaire d'État.
À lire aussi
harcèlement
États-Unis : des caméras filmaient des femmes militaires à leur insu
 
 
Par cette législation, la France a été "le premier pays au monde à pénaliser le harcèlement de rue par des amendes", comprises entre 90 et 750 euros, a par ailleurs rappelé la secrétaire d'État.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/identites/outrage-sexiste-447-amendes-depuis-aout-annonce-marlene-schiappa-7797529009

Voir les commentaires

DOSSIERS Violaine : «ça vient en réunion avec nous, ça !»,femmes,

26 Avril 2019, 04:59am

Publié par hugo

 25 avril 2019
DOSSIERS
Violaine : «ça vient en réunion avec nous, ça !»
 
Violaine, cadre, a vécu différents types de sexisme ordinaire, parfois invisible, dans les entreprises dans lesquelles elle a travaillé. A chaque fois elle a réagi avec franchise et conviction, permettant souvent à d’autres femmes de ne plus subir de comportements sexistes avec ces hommes-là.
J’ai vécu de nombreuses expériences qui par leur caractère récurrent peuvent relever du harcèlement sexiste au travail. J’ai repéré également ce type de comportements nombre de fois autour de moi. Je ne me sens pas personnellement victime parce que pour moi cela n’a pas été répété par les mêmes personnes, j’ai pu couper court à ces comportements inappropriés, mais cela s’est produit très souvent et avec de nombreuses personnes différentes. Je pense que l’on peut parler d’un climat de sexisme banalisé dans le milieu professionnel.
Dans une entreprise de transport ferroviaire, toute jeune, c’était mon premier emploi, je me prépare à entrer dans une réunion où je serai la seule femme cadre. J’étais intérimaire dans une usine et je n’étais pas dans cette entreprise depuis très longtemps, un certain nombre de personnes ne me connaissaient pas.  Un homme arrive devant moi, me regarde de haut en bas, un peu comme si j’étais un animal derrière une vitre, et dit à son collègue : «ça vient en réunion avec nous, ça ?» Je le regarde et je lui réponds : «vous êtes en train de parler d’une chose, peut-être parlez-vous du mur qui est derrière moi ?» Et à ce moment là, il s’est rendu compte que je parlais et que j’entendais, donc que j’étais vivante, que je n’étais pas une chose ! Il était très gêné, il s’est excusé… En fait il avait intégré des comportements : une femme ne pouvait pas participer pas à ce type de réunion, il n’avait pas du tout conscience de ce qu’il avait dit.
Autre exemple, je travaille chez un producteur d’énergie depuis de nombreuses années, mais cela fait une quinzaine de jours que je suis dans ce service et je m’aperçois que mon responsable hiérarchique appelle régulièrement une partie des femmes du service «ma puce.» Dans un premier temps, je suis scandalisée, je regarde les réactions des femmes, je me rends compte que personne ne bouge et puis évidemment un jour ça tombe sur moi. Nous étions dans le couloir, son bureau était juste à côté. Je le regarde et je l’appelle par son prénom (il avait l’âge de mon père) et je lui dis «je voudrais te voir immédiatement dans ton bureau.» Il blêmit et comme un petit garçon qui va se faire disputer, il rentre dans son bureau, devant tout le monde.
Je ferme la porte et le dialogue s’engage :
«je suis vraiment, vraiment, vraiment choquée par la façon dont tu m’as appelé et il n’est pas question que cela se reproduise, tu m’appelles Violaine, tu m’appelles madame, tu m’appelles comme tu veux, mais par mon prénom, ou mon nom de famille.»
« Mais tu sais c’est affectueux, j’appelle beaucoup de femmes comme ça, c’est parce que je les aime bien.»
«Tu ne te rends pas compte des effets produits par ton comportement parce qu’à mon avis, cela gêne tout le monde dans le service.»
«Tu crois ? Mais non mais pas du tout…»
Il a compris et ensuite il a fait attention, il a arrêté et des femmes du service sont venues me remercier en m’expliquant : «nous ne savions pas comment nous sortir de cette situation qui dure depuis des années.» Mais le problème est qu’en fonction du statut que tu as dans une entreprise, tu peux te permettre ou pas de faire une mise au point.
Dans le même registre, un jour nous nous sommes retrouvés tous les deux dans l’ascenseur.
«Violaine, il faut que je te dise quelque chose,mais cela ne va pas te plaire.»
«Dans ce cas, tu ne dis rien.»
«Je ne peux pas m’en empêcher.»
«Tu devrais.»
«J‘adore comment tu es habillée aujourd’hui.»
«Tu aurais mieux fait de ne rien dire comme je te l’avais suggéré. Cette remarque ne m’intéresse pas, elle me met mal à l’aise et je ne vois pas dans quel but tu me fais ce genre de commentaire.»
Toujours dans mon milieu professionnel, un autre sujet qui m’interroge beaucoup, c’est ce que j’appellerai «l’oppression physique», ou bien l’envahissement de son espace vital, qui est un espace de protection variable d’une personne à l’autre. Lorsque l’on est de petite taille et de sexe féminin, il y a un certain nombre de comportements répétés, admis, qui consistent, pour les hommes, à te dominer physiquement, à te toucher, à rentrer dans ton espace personnel, soit par la bise imposée alors que tu ne connais pas la personne, soit par un geste qui consiste à te prendre par l’épaule. C’est un symbole physique de domination qui me met toujours extrêmement mal à l’aise. Même avec des collègues proches et avec qui je m’entends très bien, je ressens ce type de comportement comme agressif et je ne suis pas la seule à le penser.
Je me souviens d’un de mes collègues qui mesurait au moins 1,90 m, et qui régulièrement se mettait au dessus de moi, me touchait l’épaule pour me dire bonjour. Moi je n’aimais pas du tout. Un jour je lui ai dit :«je voudrais que nous ayons une relation d’égale à égal et je ne sens pas cela dans la manière dont tu te comportes physiquement avec moi. J’aimerais que tu acceptes que je n’aime pas cette proximité, ni cette domination physique que tu m’imposes. Soit tu te baisses à ma taille, soit tu me demandes si on peut se faire la bise… Mais en tout cas tu ne me touches pas au prétexte que tu es grand et moi petite.»
Il n’a pas compris tout de suite, il avait l’impression que je le critiquais à cause de sa taille. Après il faisait de l’humour mais il a fait des efforts. Je crois que ça l’a fait réfléchir. Il mettait ses mains derrière son dos en se baissant le mieux possible pour me faire la bise. Toujours en souriant gentiment, avec un peu peur de mal faire. Mais il a écouté. Depuis j’ai aussi décidé dans certains lieux où j’ai travaillé de ne plus accepter la bise, de tendre la main à tout le monde et c’est aussi bien comme ça. Ce qui ne m’empêchait pas en dehors du travail d’apprécier de faire la bise à certains ou certaines collègues
 
Témoignage recueilli par Caroline Flepp 50-50 magazine
 Imprimer cet article

https://www.50-50magazine.fr/2019/04/25/violaine-ca-vient-en-reunion-avec-nous-ca/

Voir les commentaires