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Recours devant le Conseil d'Etat pour « l'autodétermination » des personnes transgenres

23 Mars 2024, 02:02am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

  
Recours devant le Conseil d'Etat pour « l'autodétermination » des personnes transgenres
Publié le 13 mars 2024 à 18 h 42 min
Plusieurs associations ont déposé un recours pour demander l'annulation de textes concernant le changement de prénom et de la mention de sexe à l'état civil des personnes transgenres et réclamer le droit à l'« autodétermination » de genre.
Drapeau trans parents transDrapeau trans / Shutterstock
Des associations ont déposé mardi un recours devant le Conseil d’Etat pour demander l’annulation de textes concernant le changement de prénom et de la mention de sexe à l’état civil des personnes transgenres et réclamer le droit à l’« autodétermination » de genre, a-t-on appris auprès de leur avocat.

La modification de l’acte d’état civil d’une personne transgenre est autorisée en France depuis 1992. A l’époque, cette modification était conditionnée à la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ».

En 2016, une loi fait évoluer cette procédure en ne demandant plus aux requérants une preuve médicale mais « une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui » dans lequel ils se présentent et dans lequel ils sont connus. Deux circulaires datées des 17 février et 10 mai 2017 précisent les contours de cette loi.

Ces circulaires obligeraient les requérants à « se présenter devant le tribunal sous l’apparence du genre opposé à celui mentionné à l’origine sur l’acte de naissance », assure Me Étienne Deshoulières, avocat des sept associations (Stop Homophobie, Adheos, Acceptess’T…) et des sept personnes à l’origine du recours déposé devant le Conseil d’Etat.

Ces textes « constituent une atteinte au droit au respect de la vie privée et une discrimination en raison de l’apparence physique », ajoute-t-il auprès de l’AFP, dénonçant une « police du genre ».

Pour Nathan Kuentz, juriste de Stop Homophobie, « l’État n’a pas à être le juge de ce que doit être une femme ou un homme. »

« D’autres pays ont pleinement adopté le modèle autodéclaratif dans ce domaine sans que le ciel s’effondre », indique-t-il dans un communiqué. « Il est l’heure pour la France de faire partie de cette avant-garde de pays ouvrant la voie sur ce sujet. »

Selon l’Association internationale lesbienne et gay (ILGA), une vingtaine d’Etats membres de l’ONU permettent aux personnes transgenres de faire modifier leur état civil sur simple déclaration. C’est le cas notamment de l’Argentine, de l’Uruguay, de l’Espagne ou encore du Danemark.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

Lire aussi


https://www.komitid.fr/2024/03/13/recours-devant-le-conseil-detat-pour-lautodetermination-des-personnes-transgenres/

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Petite fille | La vie en face | ARTE

18 Novembre 2022, 15:44pm

Publié par hugo

 Petite fille | La vie en face | ARTE

ARTE
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49 111 vues  23 sept. 2022
Née dans un corps de garçon, Sasha, 7 ans, se sent petite fille depuis plusieurs années. Le cinéaste Sébastien Lifshitz ("Les invisibles") suit sa vie au quotidien et le combat incessant de sa famille pour faire comprendre sa différence. Un film documentaire bouleversant remarqué à la Berlinale 2020.

"Quand je serai grande, je serai une fille", répète Sasha depuis qu’elle a 3 ans. "Sasha est une petite fille, née dans un corps de garçon. Elle déteste son zizi et regrette de ne pas pouvoir un jour porter un bébé dans son ventre", confie sa mère, Karine, au médecin de famille. Celui-ci s’avoue incompétent concernant les enfants présentant une dysphorie de genre, c’est-à-dire ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur sexe de naissance. Il l’oriente vers Paris où Karine trouve, à l’hôpital Robert-Debré, une pédopsychiatre spécialiste de la question, qui la reçoit avec Sasha et leur prête enfin une oreille attentive : une éclaircie dans l’incessant combat que doivent mener Karine, son mari et l’aimante fratrie autour de Sasha pour que l’enfant soit enfin reconnue et acceptée comme une fille, notamment à l’école et au cours de danse. C’est aussi pour la jeune mère la fin d’une lourde culpabilité. Non, ce n’est pas parce qu’elle a désiré une fille lors de sa grossesse que Sasha se trouve aujourd’hui dans un tel bouleversement. Les causes de la dysphorie de genre demeurent inconnues. Oui, elle a bien fait de laisser Sasha s’habiller en fille. Armée d’un certificat médical attestant la dysphorie de genre de l’enfant, Karine poursuit son combat auprès du directeur de l’école qui refuse obstinément que Sasha soit considérée comme une petite fille. Le début d’une longue course d’obstacles…  Pudeur et empathie  À force de douceur et de patience, le cinéaste Sébastien Lifshitz (Les invisibles, César du meilleur film documentaire 2013, Adolescentes) a apprivoisé la famille de Sasha, obtenant le privilège de suivre l’enfant dans son quotidien pendant une année. Avec pudeur et empathie, il a placé sa caméra à sa hauteur pour capter les moments passés en famille dans sa maison du nord de la France, tout autant que les séances chez la pédopsychiatre à Paris. Pas à pas, dans ce magnifique portrait d’enfant, l’épanouissement de Sasha affleure à mesure qu’elle remporte des victoires sur l’hostilité du monde extérieur à tout ce qui s’écarte de la norme. Avec Petite fille, le réalisateur réussit un vibrant hymne à la tolérance et à la liberté, autour d’une famille unie dans un même combat pour faire comprendre et accepter la différence.

Petite fille
Documentaire de Sébastien Lifshitz (France, 2020, 1h23mn)
#fille #garçon #corps

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Comment les luttes trans bousculent les mouvements féministes

18 Novembre 2022, 15:08pm

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 Comment les luttes trans bousculent les mouvements féministes

Mediapart
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14 885 vues  Diffusée comme Première il y a 20 heures
TW : transphobie. Dans un moment d’offensive réactionnaire mondial contre la transidentité, les luttes des personnes transgenres suscitent des polémiques passionnées. Au sein même des mouvements féministes, les désaccords sont parfois profonds sur la place à donner aux personnes transgenres. C'est le débat de ce soir dans « À l’air libre ». 

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Un "débat" sur l'existence des personnes trans sur France 2

7 Novembre 2022, 06:04am

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Un "débat" sur l'existence des personnes trans sur France 2 

https://youtu.be/iH4k0tEoX7I

https://youtu.be/iH4k0tEoX7I

 

CAMILL ET  JUSTINE  SONT  SE MOQUENT TRES  BIEN DE  CETTE FEMMES  TRANSPHOBE 

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Pourquoi la nouvelle "loi transgenre" fait débat en Espagne

5 Novembre 2022, 02:22am

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 Pourquoi la nouvelle "loi transgenre" fait débat en Espagne
Publié le Vendredi 04 Novembre 2022
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Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

Pourquoi la nouvelle "loi transgenre" fait débat en Espagne
En Espagne, la "loi transgenre", ou "ley trans", divise l'opinion et les partis politiques. Cette loi autoriserait toute personne à procéder à un changement de sexe dès l'âge 16 ans, sans nécessiter l'autorisation de quiconque.
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"Ley trans", c'est le nom d'une proposition de loi espagnole qui clive fortement, du côté de l'opinion comme des partis politiques. La "loi transgenre", dont les derniers amendements seront discutés au Parlement le 7 novembre prochain, autoriserait toute personne à procéder à un changement de sexe dès l'âge 16 ans, sans nécessiter l'autorisation de quiconque. Et sans diagnostic médical ou psychologique préalable, ou traitement hormonal.

Une initiative soutenue au sein du gouvernement, notamment par les représentants du parti Podemos (à l'origine de cette loi), qui portent ce projet depuis quatre ans, mais qui divise davantage les socialistes. Et pas seulement. Comme le relate effectivement le média international RFI, une enquête de l'institut de sondage Sigma Dos affirmerait que 65% des Espagnols estiment ce nouveau droit "problématique".

Mais d'autres au contraire voient là une forme de reconnaissance tant attendue des droits des personnes transgenres au sein de la société. Ainsi la ministre espagnole de l'égalité, Irene Montero, avait privilégié dès la présentation de cette loi un trait d'optimisme : "Les personnes trans cesseront enfin d'être considérées comme malades en Espagne".

"Il était temps !"
"Il était temps !", s'est à l'unisson réjouie la présidente de la Plataforma Trans, et militante pour le respect des droits des personnes transgenres, Mar Cambrollé, percevant là une reconnaissance des personnes concernées, "jusqu'ici stigmatisées comme étant des malades mentales, discriminées, marginalisées", recueille Libé. Du côté des associations, l'humeur est positive. D'autant plus dans un système où la transphobie n'est pas rare.

Dans le pays cependant, certaines voix en appellent au débat concernant cette loi. Ainsi l'autrice Rebeca Gonzalez juge la barrière des seize ans trop immédiate, relate RFI. Elle déclare : "Une petite personne de 16 ans doit essayer de se connaître, de s'aimer de l'intérieur vers l'extérieur, de ne pas faire de grands changements brusques dans sa vie". "La communauté LGBT a bien trop attendu. Il s'agit de leur donner des droits, et d'en enlever à personne d'autre", soutient cependant Irene Montero.

Comme elle, le secrétaire du Programme du conseil de coordination de Podemos Pablo Echenique voit là une manière de défendre "une population marginalisée, dans l'ombre, qui vit mal". Notamment dans une société, rappelle Libération, où 83 % des mineurs trans auraient déjà "pensé au suicide" et 43 % déjà fait une tentative. Alors que les débats perdurent en Espagne, il faudra encore attendre le 18 novembre pour voir le texte définitif de cette loi approuvé.


https://www.terrafemina.com/article/transgenre-pourquoi-la-nouvelle-loi-transgenre-fait-debat-en-espagne_a366791/1

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Une héroïne trans dans le jeu vidéo culte Apex Legends ? C'est historique

20 Octobre 2022, 15:56pm

Publié par hugo

 Une héroïne trans dans le jeu vidéo culte Apex Legends ? C'est historique
Publié le Mercredi 19 Octobre 2022
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Louise  Col
Par Louise Col Journaliste

Une héroïne trans dans le jeu vidéo culte Apex Legends ? C'est historique
Le jeu vidéo culte "Apex Legends" proposera d'incarner une héroine transgenre dès novembre prochain. Un personnage qui devrait être combattif, inspirant et "authentique". Une grande première.
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Une héroïne bisexuelle dans une série animée de Disney Channel, c'est historique
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Un personnage transgenre dans un jeu vidéo ? La chose est suffisamment rare pour le souligner. Catalyst, alias Tressa Smith, femme transgenre, investira prochainement Apex Legends, la célèbre licence vidéoludique d'Electronic Arts initiée en 2019. Ce jeu de tir à la première personne proposera dès le 1er novembre prochain d'incarner ce personnage, en lutte contre son antagoniste, Hammond Robotics.

Sur YouTube, une vidéo mettant en scène Catalyst s'avère explicite. "Ma transition a été difficile... Je vois le monde sous un nouveau jour, depuis que je suis enfin moi-même", détaille ce nouveau personnage à l'adresse du public. Une première pour Apex Legends, qui cependant, rappelle BFM TV, a déjà mis en scène des personnages LGBTQ par le passé.

Un personnage intelligemment pensé
Pour les auteurs d'Apex Legends, il ne s'agit pas simplement de rendre l'univers du jeu vidéo plus inclusif - ce qui ne serait déjà pas si mal. L'idée est également de le faire intelligemment. Ainsi la scénariste Ashley Reed déclare-t-elle avoir travaillé en étroite collaboration avec des employés transgenres du studio, ainsi qu'avec des représentants de GLAAD, l'organisation américaine luttant pour le respect des droits des personnes LGBTQ.

Utile pour ne pas exclure les personnes concernées du processus de réflexion, donc. En outre, Meli Grant, la comédienne de doublage du personnage, est une femme trans, rappelle PC Gamer. "C'est très significatif de pouvoir travailler avec une équipe qui, je le sais, se soucie énormément de s'assurer qu'elle gère ce personnage avec soin et de créer un personnage respectueux et digne, authentique", a d'ailleurs déclaré cette dernière.

"Et Dieu merci, les collaborateurs ont été réceptifs à chaque étape de ce processus. Nous échangeons constamment sur ce que le personnage pouvait être, d'où il venait et où il allait. C'était une vraie collaboration et c'était tellement épanouissant sur le plan artistique", s'est encore réjouie la comédienne de doublage, qui assure que le jeu vidéo ne sombrera pas dans le "queerbaiting". Autrement dit, une démarche opportuniste visant à "séduire" la communauté LGBTQ par des choix artistiques stratégiques.

BUZZ NEWS ESSENTIELLES JEUX VIDÉO TRANSGENRE LGBTQI


https://www.terrafemina.com/article/jeu-video-bientot-une-heroine-trans-dans-le-jeu-culte-apex-legend_a366524/1

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La génération Z s’identifie plus comme LGBTQ+ que les précédentes, ça veut dire quoi ?

12 Octobre 2022, 21:27pm

Publié par hugo

 SOCIÉTÉ ET POLITIQUE
La génération Z s’identifie plus comme LGBTQ+ que les précédentes, ça veut dire quoi ?
LGBT
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Écrit par Joséphine de Rubercy
|
Le 12.10.2022 à 11h36
Modifié le 12.10.2022 à 14h00
Selon une récente étude britannique, de plus en plus de gens s’identifient aujourd’hui comme lesbiennes, gays, trans ou bisexuelles. Et il s'agit en majorité des jeunes de la génération Z. Mais y a-t-il vraiment davantage de personnes queer, ou la nouvelle génération a-t-elle simplement moins de mal à l'assumer ?

Cela signifie que la société évolue, mais dans quel sens ? L’association britannique LGBTQ+ Stonewall a publié un nouveau rapport, au début du mois d’octobre, se basant sur les données d’Ipsos UK et dévoilant la proportion grandissante des personnes ne s’identifiant pas comme cisgenre et hétérosexuelles en Grande-Bretagne. Il révèle effectivement que de plus en plus de gens font leur coming-out chaque année (un événement qui était d’ailleurs célébré ce mardi 11 octobre avec la journée internationale du coming-out, mais revenons à nos moutons).

Comme l’a repéré Madmoizelle, cette étude dévoile plus précisément que 5 % de la population britannique s’identifie comme bisexuelle, 1 % comme lesbienne, 3 % comme gay, 7 % comme étant attirée par plus d’un genre, 2 % comme asexuelle et 1 % comme trans dont non-binaire. Au total, ce serait environ 10 % de la population qui se dirait non-hétérosexuelle et non-cisgenre. Mais ce chiffre augmente lorsque l’on regarde uniquement la nouvelle génération. Effectivement, selon The Telegraph, un peu plus d’un quart des jeunes issus de la génération Z (né·es après 1995) disent appartenir à la communauté LGBTQI+, contre 71 % s’identifiant comme hétérosexuel·les. À côté de ça, chez les baby-boomers (né.e.s entre 1943 et 1960), ce sont plus de neuf personnes sur dix qui déclarent être hétérosexuelles. Même constat pour la génération X (né·es entre 1960 et 1980), chez qui 87 % des gens s’identifient comme tel.

Les jeunes sont-iels vraiment plus LGBTQI+ que leurs aîné·es ?
On note donc d’importantes disparités entre générations (enfin, notamment entre les plus jeunes et leurs parents et grands-parents). Mais à quoi sont-elles dues ? S’il n’est pas impossible que de plus en plus de monde appartient réellement à la communauté LGBTQ+, il est plus probable qu’il soit en fait simplement plus facile de s’exprimer et de s’identifier comme tel aujourd’hui.

Longtemps jugées, réprimées, voire incriminées, les personnes gays, lesbiennes, trans ou bisexuelles ont vu leurs droits et leur représentation grandir dans de nombreux pays ces dix dernières années. Ou, du moins, en apparence. Car si la visibilité des personnes queers a augmenté, le nombre de signalements pour violences et agressions LGBTphobes a lui aussi explosé (on note une hausse de 21 % entre 2021 et 2022 en Grande-Bretagne et de 28 % entre 2020 et 2021 en France, selon Vice World News). On est donc encore (très) loin de vivre dans un joli monde arc-en-ciel…

À lire aussi ⋙ À Lyon, la première maison de retraite LGBT+ ouvrira ses portes fin 2024
⋙ "La haine est réelle" : les signalements pour crimes haineux anti-LGBT explosent outre-Manche


https://www.neonmag.fr/la-generation-z-sidentifie-plus-comme-lgbtq-que-les-precedentes-ca-veut-dire-quoi-559522.html

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Sexualité, religion et ethnicité : les LGBTQIA + d’origine maghrébine en Belgique

2 Octobre 2022, 22:48pm

Publié par hugo

 Sexualité, religion et ethnicité : les LGBTQIA + d’origine maghrébine en Belgique

30 sept. 2022 à 17:13

Temps de lecture
5 min
Par Manel Hamrouni*, une chronique pour Les Grenades
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Cet article est le résumé d’un mémoire, ce travail de recherche universitaire est publié en partenariat avec le master Genre.

A mes frères et sœurs : J’ai essayé de survivre… mais j’ai échoué ; pardonnez-moi.
À mes amis : l’épreuve est dure et je suis trop faible pour l’affronter ; pardonnez-moi.
Au monde : Tu as été extrêmement cruel mais je te pardonne

C’est avec ces mots que Sarah Hegazi a décidé de mettre fin à ses jours le 14 juin 2020, alors qu’elle était en exil au Canada. Cette jeune militante égyptienne des droits LGBTQIA + a souffert de troubles post-traumatiques après avoir été emprisonnée pendant trois mois en Égypte, torturée, violée et violentée psychologiquement pour avoir "atteint à la pudeur" dans un lieu public en portant le drapeau arc-en-ciel pendant un concert.

Comme Sarah, d’autres personnes originaires du monde arabo-musulman sont contraintes d’immigrer en Europe pour fuir des pays qui n’acceptent pas leur homosexualité ou leurs identités de genre.

Nombre de pays par exemple condamnent l’homosexualité, et les peines peuvent aller d’un emprisonnement de quelques années (Tunisie) jusqu’à la peine de mort (Arabie saoudite).

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

LGBTQIA + au Maghreb
Dans ce mémoire, j’essaye de savoir si la migration en Belgique est la meilleure solution pour les personnes LGBTQIA + d’Afrique du Nord et je retrace leurs parcours migratoires. Pour ce faire, j’ai interviewé six personnes (deux femmes lesbiennes, deux hommes gays, un homme transgenre, et une personne drag) d’origine tunisienne, marocaine et algérienne.

Ces personnes avaient plus ou moins le même vécu. Grandir dans un pays nord-africain en tant que personne homosexuelle ou transgenre n’a pas été facile sur le plan psychologique. Le sentiment de culpabilité par rapport à la religion vient très vite s’installer après la découverte de l’orientation sexuelle, suivi par la solitude et l’absence du soutien familial. La majorité des personnes que j’ai rencontrées ont vécu des situations traumatisantes à cause de la violence physique et psychologique dès que leur identité de genre ou leur orientation sexuelle a été dévoilée ("outée" dans la majorité des cas).

Ces agressions se produisent dans tous les milieux : à l’école, dans la rue, de la part des personnes qui les connaissent, des policiers ou encore des inconnus. "J’ai été agressé au moins cinq fois l’année dernière, des voisins m’ont poignardé. Le médecin qui m’a ausculté m’a dit que si la plaie avait été deux centimètres plus larges, j’aurais perdu la vie", témoigne l’une des personnes interviewées.

Face à toutes ces peurs et insécurités, ces personnes sont toutes parties en Europe dans l’espoir d’avoir une meilleure vie. La route qu’empruntent beaucoup d’entre elleux n’était pas toujours légale.

Driss, par exemple, a emprunté la voie clandestine car sa demande de visa a été refusée deux fois. Il est allé en Serbie par avion et a ensuite continué son voyage soit à pied ou en train. Au total, cela lui a pris 42 jours pour arriver à Bruxelles, risquant de se faire attraper par la douane ou la police à n’importe quel moment de son voyage et de se faire expulser.

Une fois arrivées en Belgique, les personnes interviewées ont fait face à plusieurs difficultés notamment financières, sociales et légales. Fayez, qui est arrivée dans le cadre d’un regroupement familial, s’est retrouvé à la rue après que son mari l’a quittée, sans travail, ami·es ni famille.

Double stigmatisation : homophobie et racisme
Quand leur parcours d’intégration commence, les personnes que j’ai rencontrées ont toutes vécu des discriminations liées au genre et à leur origine ethnique. La violence homophobe était ressentie quasi quotidiennement : des regards ou des remarques dans la rue.

Celle issue du groupe d’origine reste néanmoins très présente : "J’ai été agressé par des arabophones à Etterbeek, parce qu’ils n’ont pas compris si j’étais un homme ou une femme". Dans leurs témoignages, les personnes LGBTQIA + expliquent en effet bénéficier rarement du soutien et de l’accueil de leur communauté ethnique une fois arrivés dans leur pays d’asile. Selon elles, leurs compatriotes reproduisent le comportement des personnes qu’elles ont fuies.

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Concernant le racisme, les personnes interrogées ont toutes vécu des situations différentes de racisme ordinaire. "Parfois en soirée les gens m’abordent pour me demander de leur vendre de la beuh parce que je suis arabe", raconte l’une d’entre elles. Ce racisme est vécu au quotidien, à travers des remarques et des commentaires sur le physique, ou en associant des comportements négatifs aux origines nord-africaines.

Une des personnes que j’ai interviewées a reçu des remarques racistes de la part de son conjoint : "J’ai découvert qu’il a une espèce de racisme intériorisé au fond de lui ! Pour lui, je reste un Africain !". Le racisme est aussi vécu sur le plan professionnel, médical ou même pour trouver un logement.

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La Wallonie renforce le soutien à la communauté LGBTQIA+ avec 16 mesures ciblées

"Joyful migration"
Les personnes migrantes LGBTQIA + peuvent se retrouver dans des conditions difficiles : précarité, complexité des procédures administratives, chocs culturels,… Mais le fait de bien vivre leur sexualité et leur identité de genre librement est la plus grande motivation pour rester en Europe. "Je fais du drag maintenant, c’est cool ! Je n’ai plus besoin de me cacher, je m’affirme, je sors en robe, je ne crains personne." Une personne que j’ai rencontrée a commencé sa transition et une autre a trouvé l’amour. "En Belgique je me sens libre, je ne risque pas d’être sanctionnée par les lois, je me sens accepté, donc je suis là pour ma paix intérieure."

Qu’elle soit légale ou clandestine, la migration en Belgique a été la solution trouvée par les personnes LGBTQIA + maghrébines rencontrées dans ce mémoire afin de mieux vivre leur sexualité ou identité de genre.

Même si elles ne sont pas à l’abri de l’homophobie et du racisme, qui s’accentuent avec la montée des mouvements de droite extrémistes, les personnes interrogées semblent satisfaites de leurs vies ici, où elles sont plus épanouies dans leur vie privée, professionnelle et familiale.

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Elections et extrême droite en Italie : le racisme caché


*Manel Hamrouni est titulaire d’un master en marketing et communication. Elle a travaillé durant deux ans dans la publicité et le marketing en Tunisie et en Côte d’Ivoire, avant de suivre le Master de spécialisation en étude de genre de 2019. Elle a ensuite effectué une mission dans un bureau d’accueil des primaux arrivants à Bruxelles en 2020.


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Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/article/sexualite-religion-et-ethnicite-les-lgbtqia-dorigine-maghrebine-en-belgique-11076697

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Matérialismes trans

30 Septembre 2022, 12:23pm

Publié par hugo

Matérialismes trans
Collectif (Auteur) Paulin Clochec (Auteur) Paru le 27 août 2021 Essai (broché) 
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Matérialismes trans
Matérialismes trans_10
Résumé
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Refusant la réduction des réalités trans à des questions d'identité, cet ouvrage assume une perspective féministe matérialiste : il s'agit d'aborder les conditions sociales des personnes trans, leurs positions dans les rapports sociaux de sexe, de race et de classe, ainsi que leurs inscriptions dans les mouvements féministes. Diverses par leurs thèses et leurs ancrages disciplinaires, ces contributions se rejoignent par leur exigence de tenir ensemble élaboration théorique et engagement militant pour repenser en profondeur...
Caractéristiques
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Date de parution
27/08/2021

Editeur
Hysteriques & Associees

Format
12cm x 19cm

Nombre de pages
288

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RÉSUMÉ
Refusant la réduction des réalités trans à des questions d'identité, cet ouvrage assume une perspective féministe matérialiste : il s'agit d'aborder les conditions sociales des personnes trans, leurs positions dans les rapports sociaux de sexe, de race et de classe, ainsi que leurs inscriptions dans les mouvements féministes. Diverses par leurs thèses et leurs ancrages disciplinaires, ces contributions se rejoignent par leur exigence de tenir ensemble élaboration théorique et engagement militant pour repenser en profondeur les problématiques et les luttes trans et féministes.


https://livre.fnac.com/a16122714/Collectif-Materialismes-trans

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Exposition : Queering Brussels ou comment concevoir une architecture plus inclusive pour les minorités LGBTQIA +

26 Septembre 2022, 01:31am

Publié par hugo

 Exposition : Queering Brussels ou comment concevoir une architecture plus inclusive pour les minorités LGBTQIA +

20 sept. 2022 à 17:07

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3 min
Par Maxime Maillet

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Associer architecture et droits des personnes LGBTQIA + *, c’est l’ambition de l’exposition Queering Brussels proposée aux Halles Saint-Géry cet automne. " Dans cette exposition, nous questionnons la norme - architecturale ou liée à une orientation sexuelle ou une identité de genre. Comment peut-on déconstruire cette norme ? Et comment le fait d’être une personne " hors-norme " nous pousse à concevoir différemment l’espace ? " explique Camille Kervella, architecte et commissaire de l’exposition.

Cette exposition part d’un constat. Dans notre capitale, l’espace public et son agencement ne permettent pas toujours de se sentir en sécurité quand on est une personne queer**. Camille Kervella nous donne deux exemples : la Place de la Bourse et les toilettes publiques.

Si vous vous baladez sur le Boulevard Anspach pour rejoindre la place de la Bourse, vous pouvez constater que cet endroit reste majoritairement masculin et hétérosexuel. Sur les marches de la Bourse, avant les travaux, les hommes seuls ou en groupe s’y sentent plus légitimes de se poser alors que les femmes et les minorités LGBTQIA + préfèrent traverser la place et ne pas s’y attarder. "La place de la Bourse ne favorise pas le vivre-ensemble et la sérénité. Cela peut s’expliquer aussi par l’environnement et son organisation. Tout ce qu’on trouve (ou non) aux alentours : les terrasses, les types de commerces, les lieux culturels. "

De même, non seulement les toilettes ne sont pas assez nombreuses en ville, mais elles se révèlent aussi peu inclusives en ne proposant par exemple que des urinoirs ou que des toilettes genrées. " Cela peut représenter une forme de violence pour les personnes dont l’identité de genre ne correspond pas à la norme. Or, on parle ici de répondre à un besoin humain. Avec un prisme queer, on peut donc s’interroger : pourquoi ne pas proposer davantage de toilettes non genrées, même si ce n’est pas forcément adapté dans toutes les situations ? "

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A Bruxelles, on trouve aussi un quartier LGBTQIA +, majoritairement pour les hommes gays avec des bars concentrés autour de la rue Marché au Charbon. Pour Camille Kervella, ces espaces doivent être préservés. " Ces lieux garantissent un refuge, une sécurité pour les personnes LGBTQIA +, mais il faut aussi " hacker " d’autres espaces : occuper des lieux qui ne sont pas propres à la communauté LGBTQIA +, voire moins accueillants pour susciter des réflexions et mieux favoriser le vivre-ensemble. "

Concevoir autrement l’espace public
Pour Camille Kervella, ces exemples montrent que nous devons questionner notre architecture urbaine et notre espace public. Comment peut-on les rendre plus accessibles et plus sûrs pour que les personnes LGBTQIA + puissent se les approprier ? C’est là qu’interviennent des associations et des experts, dont des architectes et des urbanistes. " L’architecture est un outil pour concrétiser les besoins et les désirs existant dans la société, y compris chez des minorités LGBTQIA + ", explique Camille Kervella.

L’exposition Queering Brussels ne nous donne pas de réponses toutes faites, mais se présente plutôt comme un point de départ pour concevoir autrement notre espace public. Les artistes et les architectes – des jeunes diplômé·e·s – soulèvent des problématiques, nous proposent des alternatives, modifient des lieux déjà présents pour les rendre plus inclusifs aux minorités LGBTQIA +. Bref, il s’agit de mettre en avant un autre futur possible pour la ville de Bruxelles sous les prismes queer.

Le projet est porté par l’association " L’architecture qui dégenre ", à la base des journées du Matrimoine. Cette exposition est à découvrir gratuitement jusqu’au 21 novembre aux Halles Saint-Géry dans le centre de Bruxelles. Le vernissage de l’exposition se tient ce jeudi 22 septembre 2022. Des visites guidées sont également organisées ce week-end dans le cadre des journées du Matrimoine, ainsi que des conférences sur la thématique du genre et de l’architecture en octobre et en novembre.

* LGBTQIA + pour Lesbienne, Gay, Bisexuel, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel et + pour ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans les orientations sexuelles et les identités de genre citées précédemment.

** Une personne queer ne se reconnait pas dans la norme hétérosexuelle et cherche à redéfinir les questions de genre – indépendamment de son orientation sexuelle.


https://www.rtbf.be/article/exposition-queering-brussels-ou-comment-concevoir-une-architecture-plus-inclusive-pour-les-minorites-lgbtqia-11070557

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