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La pauvreté progresse en France,economie,france,

23 Septembre 2015, 20:40pm

Publié par hugo

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La pauvreté progresse en France


22 septembre 2015 - La France compte entre 4,9 et 8,5 millions de pauvres selon la définition adoptée. Depuis 2002, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million (+29 %) au seuil de 50 %. La baisse récente est due à une diminution du seuil de pauvreté.


En 2013, la France comptait selon l’Insee [1] 4,9 millions de pauvres si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [2] et 8,5 millions si l’on utilise le seuil à 60 %. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %.


La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté d’un million (+ 29 %) et au seuil de 60 % de 900 000 (+ 12 %). Au cours de cette période, les taux sont passés respectivement de 6,5 % à 7,7 % et de 12,9 % à 13,7 %. Le mouvement de hausse constitue un tournant dans l’histoire sociale de notre pays depuis les années 1960. La dégradation économique enregistrée depuis 2008 pèse tout particulièrement sur les plus modestes.


Les années récentes sont tout d’abord marquées par une forte hausse de la pauvreté. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil de 50 % comme à celui de 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux à 50 % s’est élevé de 7,1 % à 8,2 %. Mais la crise pèse de plus en plus largement et notamment sur le niveau de vie médian. Résultat, ce dernier diminue ou stagne, ce qui entraîne une réduction du seuil de pauvreté (calculé en proportion de ce revenu médian) en pleine crise (lire notre article). En 2013, l’augmentation du RSA de 18 euros mensuels (+3,7 %) et des allocations logement auraient joué favorablement sur le nombre et le taux de pauvreté selon l’Insee. La progression du chômage et du nombre de titulaires de minima sociaux (+170 000 en 2013) ne va pas vraiment dans le sens d’une amélioration de la situation des plus démunis.








Avertissement :
L’Insee ayant introduit une rupture de série en 2010 et en 2012, nous avons recalculé les données en tenant compte de cette rupture pour permettre les comparaisons dans le temps, impossibles sinon. Les données différent donc légèrement de celles diffusées par l’Insee.
Photo / © defun - Fotolia.com


Notes


[1] L’institut a changé deux fois de méthode, pour l’année 2011 et 2013. Nous avons recalculé les données pour qu’elles soient compatibles avec les années antérieures.


[2] Lire notre article sur les seuils de pauvreté


Date de rédaction le 21 octobre 2013




© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=270&id_rubrique=123&id_groupe=9&id_mot=76

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Pour 70% des Européens, les femmes ne sont pas capables d'être des scientifiques,femmes,sexisme,

20 Septembre 2015, 20:30pm

Publié par hugo



Pour 70% des Européens, les femmes ne sont pas capables d'être des scientifiques
Par Hortense Nicolet | Le 16 septembre 2015
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Selon les sondés, les femmes manqueraient avant tout de confiance en elles. Mais aussi de réseau, d'esprit de compétition, d'ambition, de persévérance, d'esprit rationnel, de sens pratique, de rigueur ou encore de capacités scientifiques.
En ce moment
Application Madame Figaro
La nouvelle application "Madame Figaro" est arrivée
Près de sept Européens sur dix (67%) considèrent que les femmes n'ont pas les capacités pour « devenir des scientifiques de haut niveau ». C'est le résultat d'un sondage réalisé par l'institut français OpinionWay pour la fondation L'Oréal démontrant que les préjugés sur les femmes et la science « sont tenaces ». L'étude a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 5 032 personnes adultes en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne, en France et en Italie.


Les femmes affichent les mêmes préjugés que les hommes, réservant les équations et les thèses à la gent masculine. Seuls 33% des sondés pensent qu'il ne manque rien aux femmes pour réussir en sciences. « Les préjugés à l'égard des femmes sont tenaces », souligne mardi Hugues Cazenave, président d'OpinionWay, interrogé par l'AFP.


Ironiquement, les Allemands (présidés par Angela Merkel, une ancienne physicienne et chercheuse) sont les plus nombreux (71%) à penser que les femmes n'ont pas la capacité d'atteindre un haut niveau en science. Les Italiens ne sont pas loin derrière (70%) suivis par les Français et les Britanniques (64%). Les Espagnols seraient les plus ouverts (enfin, tout est relatif) avec 63% de la poulation qui pense ainsi.


Manque de confiance


Les femmes manqueraient de confiance en elles pour 25% des sondés, de réseau professionnel (21%), d'esprit de compétition (19%),d'ambition (15%) et d'intérêt pour les sciences (12%). Mais 11% pensent aussi qu'elles manquent de persévérance, d'esprit rationnel, de sens pratique, de rigueur ou encore de capacités scientifiques...


Selon cette étude, seuls 10% des sondés pensent que c'est en sciences que les femmes ont le plus d'aptitudes. Les filières qui conviennent le mieux aux femmes sont les métiers à vocation sociale pour 38% des personnes interrogées, la communication (20%) ou les langues (13%). On voit que le progrès et l'égalité sont en marche !


Pour autant, les Européens jugent souhaitable que la situation des femmes en sciences évolue. « Ils ont la volonté de faire bouger les lignes », souligne Hugues Cazenave.


Le chiffre de 3% de prix Nobel attribué à des femmes depuis sa création en 1901 est tout de même jugé « trop bas » par 66% des Européens. Ils sont d'ailleurs plus de 60% à souhaiter qu'il y ait dans le futur « autant de femmes que d'hommes » à recevoir la prestigieuse récompense.


Un milieu déjà gangréné par le sexisme


Le 10 juin, Sir Timothy Hunt, lauréat du prix Nobel en 2001, avait dû démissionner de son poste de professeur titulaire à la faculté des sciences de l'University College London à la suite des propos sexistes qu'il avait tenus. Plusieurs personnalités scientifiques avaient réagi comme Dorothy Bishop, professeur de neuropsychologie à l'université d'Oxford. « Nous sommes au cœur des préjugés contre les femmes dans la science, avec cette idée que nous ne pouvons pas être des candidates sérieuses parce que nous sommes trop émotives et, pire, parce que nous distrayons les hommes de leurs recherches par notre attrait sexuel », avait-elle déclaré.


La Royal Society, institution britannique qui promeut les sciences, publiait au lendemain de cette affaire un communiqué intitulé « La science a besoin des femmes ». Dans ce texte, elle rappelait que : « Trop de personnes talentueuses ne réalisent pas leur potentiel scientifique à cause de problèmes de genres et la Society veut faire en sorte de corriger cela. » Il y a visiblement du travail... lui aussi de haut niveau.


Avec AFP


À lire aussi:
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Tags : Sciences, femmes au travail, femmes en entreprise, préjugés

À PROPOS DE L'AUTEUR
Hortense Nicolet
Journaliste
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72 millions de Français en 2050,france,bebes,accouchement,

19 Septembre 2015, 00:54am

Publié par hugo

A PARISIENNE SOCIÉTÉ À LA UNE
72 millions de Français en 2050
09 Sept. 2015, 06h50 | MAJ : 09 Sept. 2015, 06h50



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La France devrait compter 72 millions d'habitants en 2050
La France devrait compter 72 millions d'habitants en 2050 EpicStockMedia/shutterstock
Dans 35 ans, la France devrait compter 72 millions d'habitants, contre 64,3 millions en habitants en 2015, rapporte une étude de l'Institut national d'études démographiques publiée mercredi 9 septembre.
Cette vaste étude de l'Ined ne se concentre pas seulement sur la France, mais aussi sur les populations européenne et mondiale.




Le vieux continent rassemble quelque 742 millions d'habitants à mi-2015, dont 509,6 millions au sein même de l'Union européenne.


Au niveau mondial, 7,3 milliards d'humains sont recensés en 2015. Mais, dans 35 ans, nous devrions approcher la barre symbolique des 10 milliards. A la fin du XXIe siècle, la population mondiale pourrait atteindre 11 milliards d'habitants. L'Inde n'attendra pas l'échéance de 2050 pour devenir le pays le plus peuplé. Constat qui devrait s'opérer avant 2030.


Par ailleurs, la population du continent africain pourrait quadrupler d'ici à un siècle et avoisinerait les 4,4 milliards d'habitants.


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QUELS SONT LES MÉTIERS LES PLUS EXERCÉS PAR DES FEMMES ?,femmes,france,emploi,

14 Septembre 2015, 21:56pm

Publié par hugo

QUELS SONT LES MÉTIERS LES PLUS EXERCÉS PAR DES FEMMES ?
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DATE DE PUBLICATION : 14/09/2015 À 13:33 | COMMENTAIRE (0) Femme institutrice
iStock

Même si l'on rêve de la parité dans tous les domaines, à commencer par le monde du travail, cela ne signifie pas que nous sommes égales aux hommes face à l'emploi. Les métiers jugés "féminins" sont, encore aujourd'hui, majoritairement exercés par des femmes.
Aujourd'hui, on le sait : il n'y a pas des "métiers d'homme" et des "métiers de femme". Du moins, en théorie ! Car si nous sommes tous censés être égaux face aux études et à l'emploi, en dépit de notre sexe, dans la pratique, c'est une autre histoire, et la parité au travail n'est pas encore tout à fait au goût du jour.


La preuve avec cette enquête Ipsos, qui dévoile le Top 10 des métiers les plus exercés par des femmes, et qui prouve que ces dernières s'orientent toujours vers les secteurs dits "féminins", à savoir l'éducation, la santé, le social et les services à la personne.



LES MÉTIERS LES PLUS PRATIQUÉS PAR DES FEMMES SONT…

- Diététicienne, exercé par une femme dans 99% des cas


- Aide-ménagère, exercé par une femme dans 98,2% des cas


- Institutrice maternelle, exercé par une femme dans 97,6% des cas


- Aide familiale, exercé par une femme dans 97% des cas


- Secrétaire, exercé par une femme dans 93% des cas


- Secrétaire de direction, exercé par une femme dans 90,8% des cas


- Aide-soignante, exercé par une femme dans 89,5% des cas


- Infirmière, exercé par une femme dans 88,2% des cas


- Assistante en pharmacie, exercé par une femme dans 87,3% des cas


- Personnel de nettoyage, exercé par une femme dans 85,5% des cas

PAS ENCORE LA PARITÉ, MAIS IL Y A DU PROGRÈS


Si les "métiers de femmes" continuent à tenir la dragée haute, on constate cependant une évolution : les métiers que les clichés attribuent aux femmes, comme celui d'hôtesse de l'air par exemple, font de moins en moins rêver les filles. En revanche, 30% des chefs d'entreprise sont désormais des femmes (un chiffre qui aurait été inimaginable il y a encore quelques années), et de plus en plus de jeunes filles se tournent vers des métiers considérés comme masculins, tels que la serrurerie-métallerie, la peinture, mais aussi l'électricité ou la plomberie. Et il en est de même dans le domaine scientifique, qui compte de plus en plus de femmes.


Plus que jamais, l'évolution vers la parité est en marche. Rendez-vous dans quelques années pour savoir si la tendance poursuit sur sa lancée !
Par Laetitia Reboulleau
ENVOYER
http://www.marieclaire.fr/,quels-sont-les-metiers-les-plus-exerces-par-des-femmes,780062.asp

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Adapter son travail et mieux aider,handicap,emploi,travail,

14 Septembre 2015, 13:17pm

Publié par hugo

Accueil » Emploi » Adapter son travail et mieux aider
Adapter son travail et mieux aider
Horaires aménagés, absences ponctuelles, télétravail, congés spécifiques. Des solutions pour que les quelque 2 à 4,15 millions d’aidants en emploi puissent mieux vivre le quotidien avec leur proche handicapé. © Pixabay
Adapter son travail et mieux aider
Publié le 14 septembre 2015

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Sur les 8,3 millions d’aidants en France, la moitié est en emploi. Cette activité professionnelle, ils souhaitent la conserver autant pour des raisons financières que sociales. Mais, un quart d’entre eux, voire la moitié lorsqu’ils s’occupent d’un enfant, doivent l’aménager. Comment faire ?


Réorganiser ses horaires de travail
L’aménagement du temps de travail pour aider une personne en situation de handicap est inscrit dans le Code du travail afin de faciliter son accompagnement. Pour les fonctionnaires, c’est la loi du 11 février 2005 qui établit des dispositions similaires. Aménagements d’horaires « dans toute la mesure compatible avec les nécessités du fonctionnement du service ». Mais ces textes ne disent rien de l’accompagnement des personnes âgées dépendantes, atteintes de maladies chroniques ou en fin de vie. Les fonctionnaires ont toutefois la possibilité de bénéficier d’un temps partiel visant
à donner des soins à leur conjoint, enfant à charge ou ascendant « atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne ou victime d’un accident ou d’une maladie grave », accordé automatiquement dès la demande faite.


Bénéficier d’autorisations d’absence ponctuelle
La loi prévoit que certaines situations familiales – mariage, décès, déménagement, rentrée scolaire, enfant malade… – donnent lieu à des heures ou jours d’absence…


Vous venez de lire un extrait de l’article paru dans le magazine Faire Face de septembre-octobre 2015 destiné aux abonnés. Vous souhaitez l’obtenir dans son intégralité ? Rien de plus simple. Achetez la version numérique de ce numéro. Mieux encore : profitez, dès aujourd’hui, de nos offres d’abonnement de 10 à 54 euros et disposez d’une formule bi-média, pratique et interactive, avec, dans votre boîte aux lettres, un magazine bimestriel de 68 pages fourmillant de conseils et d’exemples concrets pour mieux vivre le handicap moteur ! Vous aurez également accès au site dédié et bénéficierez de toutes nos publications en téléchargement gratuit.


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Baromètre Ipsos-SPF 2015 : une peur record de la pauvreté,economie,

8 Septembre 2015, 21:29pm

Publié par hugo

AccueilBaromètre Ipsos-SPF 2015 : une peur record de la pauvreté
Baromètre Ipsos-SPF 2015 : une peur record de la pauvreté
A+AA-
La précarité s’est installée durablement, comme les chiffres du baromètre Ipsos-SPF 2015 le montrent. Un constat identique chez les sondés, qu’il s’agisse des adultes ou des plus jeunes, dont un nombre important est confronté à des problèmes liés à l’alimentation.
Rédigé par : Christian Kazandjian Fabienne Chiche Olivier Vilain Mis à jour le : 08/09/2015
Un tiers des Français ont des difficultés pour payer leur loyer, leur emprunt immobilier ou les charges de leur logement.
Didier Gentilhomme
Le nouveau baromètre Ipsos- SPF 2015* le confirme : l’évolution de la pauvreté en France suit une tendance préoccupante dans un contexte marqué par une aggravation des inégalités, l’enracinement de la précarité de la population éloignée de l’emploi, et des situations d’exclusions durables.
La crainte de basculer un jour dans la précarité et de voir ses enfants connaître le même sort touche une part de plus en plus large de la population. Ainsi, 87 % des sondés (plus 1 point par rapport à 2014) estiment les risques plus grands pour leurs enfants de connaître un jour la pauvreté, qu’ils ne l’étaient pour leur génération – 55 % pensent même que le risque est beaucoup plus important. Cela représente le niveau le plus élevé depuis la création du baromètre en 2007.


Les effets de la crise de 2008 n’épargnent aucune famille


La proportion de Français affirmant avoir vécu une situation de pauvreté ou être en passe de la vivre s’est accrue. En 2015, 57 % des personnes répondent qu’elles ont été sur le point de connaître une situation de pauvreté à un moment de leur vie (2 points de plus qu’en 2014) et 35 % déclarent l’avoir déjà effectivement vécue. Ces résultats demeurent élevés comparés à ceux de 2007. Moins d’un sondé sur deux (45 %) exprimait, alors, une telle angoisse.


66 % des français disent avoir un proche dans la pauvreté


Source : Ipsos-SPF 2015

Les chiffres 2015 le confirment : deux tiers des personnes interrogées, quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle, ont un proche qui vit la pauvreté (56 % en 2007). Pour 31 % d’entre elles, celle-ci touche des membres de leur famille (plus 2 points par rapport à 2014).


La crise, qui a débuté, en 2008, dans le secteur financier, s’est progressivement étendue à l’ensemble de l’économie : son impact est durable sur le quotidien des Français. Si cette situation n’épargne désormais aucune catégorie sociale, la crainte de basculer dans la pauvreté est plus présente chez les nondiplômés (45 %), les foyers comptant un enfant de moins de 18 ans (43 %), les femmes (38 %).


Quant aux personnes aux revenus les plus faibles, elles sont 64 % à avoir été confrontées un jour à la pauvreté. Ces chiffres corroborent les études nationales, comme le rapport 2013-2014 de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) et les dernières analyses de la direction de la recherche du ministère de la Santé (Drees). « Des dizaines de milliers de personnes vivent dans des conditions peu éloignées de celles des pays en développement, notait, en 2014, l’Observatoire des inégalités. Et encore, ces données ne prennent pas en compte la période 2013- 2014, où les conditions de vie se sont dégradées pour les plus démunis. »


87 % des Français considèrent que les risques que leurs enfants connaissent un jour la pauvreté sont plus élevés qu’ils ne l’étaient pour leur génération. Ce niveau est le plus haut enregistré depuis la création du baromètre en 2007.


Restrictions insupportables dans le domaine de la santé


Les données de terrain recueillies par les bénévoles du Secours populaire français témoignent d’une détérioration des conditions de vie des plus modestes et d’une augmentation du nombre de personnes accueillies. Ces constats et ceux du baromètre Ipsos-SPF 2015 convergent. Exprimée par les personnes accueillies dans les permanences et relais santé du Secours populaire, cette situation ne représente pas un cas isolé. Elle est le quotidien d’une large partie de la population qui doit affronter de multiples problèmes. Les difficultés financières ont des conséquences concrètes : les restrictions dans le domaine de la santé en constituent un exemple insupportable. 40 % des sondés disent rencontrer des problèmes à l’heure de payer des soins médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale. En outre, 34 % éprouvent des difficultés à régler leurs dépenses d’énergie ; 33 % à acquitter leur loyer ou un emprunt immobilier ; 29 % à s’alimenter correctement trois fois par jour ; 29 % à faire face aux frais de transport. Concernant les loisirs, la moitié des familles ont du mal à envoyer leurs enfants en vacances au moins une fois par an. Les frais de cantines scolaires représentent également une dépense délicate à honorer pour 27 % d’entre elles.


La moindre anicroche peut tout faire basculer


Quand les interviewés appartiennent aux 40 % de la population qui dispose des revenus les plus faibles – moins de 2 000 euros net mensuel –, le bilan s’alourdit : 51 % éprouvent des problèmes pour payer les soins médicaux ; 48 % pour se chauffer ; 44 % pour acquitter le loyer et s’alimenter correctement trois fois par jour. La moindre anicroche dans l’équilibre des ressources peut faire basculer des ménages dans l’extrême précarité.
Les Français pensent qu’avec un revenu inférieur à 1 054 euros mensuel, on peut être considéré comme pauvre. Ce montant interpelle du fait de sa proximité avec le Smic (équivalant à 1 135 euros net mensuel pour un temps plein selon l’Insee), tout en restant supérieur au seuil de pauvreté « officiel » qui s’élève à 987 euros**.
Au regard de l’extension de la pauvreté, les discours stigmatisant les pauvres, ravalés à une minorité marginale responsable de son sort, sont injustes et peu représentatifs de la réalité. L’enquête atteste, au contraire, que 65 % des Français estiment que les plus démunis font déjà beaucoup d’efforts pour s’en sortir, et 71 % se disent prêts à s’impliquer dans des actions de solidarité auprès des plus pauvres. Ces résultats démontrent combien la notion de solidarité est chère à leurs yeux. Cela constitue un encouragement pour le Secours populaire à continuer dans la voie qu’il s’est tracée.


* Les Français et la pauvreté, juin 2015 : 9e vague de ce baromètre Ipsos-SPF créé en 2007. Résultats complets et synthèse à consulter sur le site du SPF : www.secourspopulaire.fr/francais-pauvrete-barometre-2015
** Insee 2014 (dernier chiffre connu établi par rapport au niveau de vie médian de 2012). Correspondant à 60 % du revenu médian national, ce seuil de pauvreté sert de base au calcul, par la Caisse d’allocation familiale, du plafond au-dessous duquel on peut prétendre au revenu de solidarité active (RSA).
Liens


Amandine Lama, directrice d’études chez Ipsos Public Affairs
Enfants et pauvreté : conscients, indignés et prêts à agir
Alimentation des enfants
Indispensable solidarité alimentaire en Europe
Fichiers


Baromètre IPSOS/Secours populaire - Convergence - septembre, octobre 2015 : Télécharger le document (1.13 Mo) Consulter le document en ligne
Convergence 344, septembre / octobre 2015 : Télécharger le document (6.3 Mo) Consulter le document en ligne
Ipsos-SPF - Les Francais et la pauvreté - Juin 2015 : Télécharger le document (2.37 Mo) Consulter le document en ligne
Ipsos-SPF - Les enfants et la pauvreté - Juin 2015 : Télécharger le document (898.64 Ko)

https://www.secourspopulaire.fr/75/une-peur-record-de-la-pauvrete-ipsos-2015

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La féminisation des CA toujours en progrès. Suffisant ?,femmes,emploi,france,

5 Septembre 2015, 02:31am

Publié par hugo

TREPRISES, PARITÉ
La féminisation des CA toujours en progrès. Suffisant ?


vendredi 4 septembre 2015 15:00 par La rédaction Laisser un commentaire

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Dans les 120 plus grandes entreprises françaises, la part des femmes dans les conseils d’administration atteint désormais 32%, contre 29% un an plus tôt. Mais le temps presse pour atteindre les 40% fixés par la loi au 1er janvier 2017.


Une féminisation constante. Les femmes représentent désormais 35 % des membres des conseils d’administration du CAC 40, et 32 % dans le SBF 120, les 120 principales entreprises françaises cotées. C’est ce qui ressort d’une analyse du cabinet de recrutement Russell Reynolds Associates, dévoilée par Les Echos. Un progrès sensible puisqu’en juin 2014, les femmes représentaient 30,3% des membres des CA du CAC 40, et 28,8% dans le SBF 120.


De quoi satisfaire la ministre chargée des droits des femmes :




Mais ces progrès n’assurent pas encore que le quota de 40%, fixé par la loi pour 2017, sera respecté. « Même si les résultats intermédiaires sont satisfaisants, il y a un risque de ne pas parvenir au taux de 40 % en 2017 », relevait déjà le ministère des Droits des femmes en juin 2014.


Voir : Féminisation des CA : le CAC qui cache la forêt


« Pour atteindre cet objectif, il faudrait que les entreprises du SBF 120 recrutent 150 femmes au sein de leurs conseils ; ce qui semble difficilement atteignable pour la fin 2016 », commente dans Les Echos Paul Jaeger, associé chez Russell Reynolds.


S’y ajoute le fait que la loi étend ce quota de 40% au-delà des 120 plus grandes entreprises : ce sont toutes celles de plus de 500 salariés et de plus de 50 millions de chiffre d’affaires, soit environ 500 entreprises, qui sont concernées.





Lire aussi sur Les Nouvelles NEWS :


Féminisation : les grandes entreprises progressent à petits pas


Féminisation des CA : GDF Suez, par-delà les quotas


Parité dans les entreprises : l’Irlande s’interroge sur les quotas





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http://www.lesnouvellesnews.fr/la-feminisation-des-ca-toujours-en-progres-suffisant/

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Les inégalités au travail entre les femmes et les hommes persistent et durent,france,emploi,inegalites,

5 Septembre 2015, 02:17am

Publié par hugo

INFOGRAPHIE
Les inégalités au travail entre les femmes et les hommes persistent et durent
CLAIRE ALET - DAVID NEMTANU06/03/2015 Facebook Twitter Google+ LinkedIn


A l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, AlterEcoPlus publie une compilation de données sur les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes sur le marché du travail. Salaires, temps partiel, retraites... les progrès vers l’égalité entre les sexes restent très lents.


Inégalités de salaire


L'écart de salaire reste de 18,8 %
Écarts de salaire net moyen entre les femmes et les hommes, dans le secteur privé et les entreprises publiques, en équivalent temps plein, en % du salaire des hommes




Le salaire moyen des femmes dans le secteur privé ou les entreprises publiques est inférieur de 19 % à celui des hommes, pour un poste en équivalent temps-plein (ETP) occupé toute l’année, c’est-à-dire une fois corrigé les différences de nombre d’heures travaillées. Cet écart a cependant (un peu) diminué de 2,4 points entre 2002 et 2012.


Comment s’explique cet écart ? Une partie vient des différences de niveau de diplôme, d’expérience professionnelle, de catégorie socioprofessionnelle, de taille d’entreprise, de secteur d’activité… Bref, de facteurs objectifs.


Mais une autre partie demeure « non expliquée ». Celle-ci représente entre 6 et 9 % de l’écart de salaire avec les hommes, selon les sources. C’est là que se nichent les pratiques de discrimination à l’égard des femmes, résultats des stéréotypes persistants.


Les femmes plus touchées par le temps partiel


Proportion d’emplois à temps partiel
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Malgré une réduction des inégalités entre les femmes et les hommes en matière d’emploi à temps partiel depuis le début des années 1980 –décennie pendant laquelle le temps partiel s’est beaucoup développé -, les femmes restent beaucoup touchées par le phénomène. En 2013, 31 % des emplois féminins sont des temps partiels en moyenne, contre environ 7,5 % des emplois masculins. De même, la probabilité pour un actif occupé de travailler à temps partiel plutôt qu’à temps plein est 5,7 fois plus élevée pour une femme que pour un homme.


Contrairement à une idée reçue, la majorité des femmes ne « choisissent » pas le temps partiel pour s’occuper de leurs enfants. D’une part, 31 % d’entre elles déclarent travailler à temps partiel faute d’avoir trouvé un plein temps, d’après une étude de la Dares. Elles restent cependant plus nombreuses à travailler moins pour pouvoir s’occuper de leur famille que les hommes : 34 % des femmes contre seulement 7 % des hommes déclarent être à temps partiel pour cette raison.


Le diplôme réduit mais n’élimine pas les inégalités


Les femmes représentent 36 % des cadres
Part des femmes et des hommes cadres, selon le niveau de diplôme, en 2013




Chez les cadres, la proportion de femmes varie selon le niveau de diplôme. Elles sont ainsi proportionnellement plus présente chez les cadres BAC + 3 et BAC + 4 (43 %) que parmi les cadres BAC + 5 (36 %). Mais cette tendance devrait changer dans les prochaines années, les jeunes femmes sortant désormais plus diplômées que les jeunes hommes du système scolaire.


Les écarts de salaire entre femmes et hommes se réduisent avec le diplôme
Ecarts de salaires brut annuel entre les hommes et les femmes cadres, selon le niveau de diplôme, à caractéristiques communes, en 2013




La qualification réduit les inégalités, même si elle ne les élimine pas. C’est en revanche l’inverse dans la fonction publique quand on considère l’avancée en âge : à 25 ans, l’écart de rémunération est de 7 % pour la catégorie A, 6 % pour la B et 8 % pour la C. A 50 ans, ces taux sont respectivement de 24, 5 %, 13 % et 14 %, d’après une étude récente publiée par le Défenseur des droits.


Des retraites toujours moindres


La France mauvais élève en matière d'écart de pension de retraite
Différence du montant moyen de pension de retraite brute (public et privé) entre les hommes et les femmes, en pourcentage des retraites des hommes, dans les pays de l'OCDE, en 2011




L’écart de pension de retraite entre les femmes et les hommes en France, est au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE. Ce constat s’explique notamment par le fait que les femmes sont davantage représentées dans les emplois à temps partiel et ont plus de carrières hachées, du fait d’interruptions liées à la naissance des enfants. Cet écart tient aussi au fait que les femmes, en raison d’une plus grande longévité, sont plus nombreuses que les hommes aux âges élevés, où les montants de pension des femmes sont bien plus faibles que ceux des hommes.


Car ces inégalités se réduisent au fil des générations. Les politiques publiques destinées à concilier la vie familiale et la vie professionnelle, la participation croissante des femmes au marché du travail ainsi que la hausse de leur niveau de qualification, contribuent à la diminuer ces écarts.


CLAIRE ALET - DAVID NEMTANU
INÉGALITÉS FEMMES-HOMMES EMPLOI RETRAITES

http://www.alterecoplus.fr/societe/les-inegalites-au-travail-entre-les-femmes-et-les-hommes-persistent-et-durent-201503061200-00000939.html

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Le ministère de la Justice fait travailler 40 000 personnes au noir,emploi,

2 Septembre 2015, 01:28am

Publié par hugo

> ledauphine.com Mercredi 2 septembre 2015
EMPLOI
Le ministère de la Justice fait travailler 40 000 personnes au noir

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Ils sont 48 650 au total et 40 500 rien qu'au ministère de la Justice. Selon France Inter, un rapport daté du 21 janvier 2014 pointe la situation illégale des ces "COSP", les collaborateurs occasionnels du service public. Ils sont traducteurs, experts, médiateurs ou délégués du procureur et sont missionnés sur différents dossiers.


Les collaborations de ces spécialistes n'étant pas déclarées, l'État ne paie pas de charges patronales et les personnes employées ne versent pas de TVA. Si des poursuites judiciaires sont lancées, les finances publiques risquent un redressement "de l'ordre du demi-milliard d'euros".


Le rapport, rendu conjointement par les inspections générales des Finances, des Services judiciaires et des Affaires sociales, épingle des pratiques "clairement irrespectueuses de la loi", s'interrogeant sur "la cohérence et l'image d'une justice" qui "sanctionne sans indulgence les manquements à la législation du travail".


Ce système, défini comme "nébuleux", a toujours existé mais a pris de l'ampleur, notamment depuis 1999. Il était déjà pointé du doigt par France 2 en mars dernier.

http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/09/01/le-ministere-de-la-justice-emploie-40-000-personnes-au-noir

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L'amour au travail ? 44% des Français ne diraient pas non,france,couples,amours,

7 Juillet 2015, 23:23pm

Publié par hugo

L'amour au travail ? 44% des Français ne diraient pas non
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L'amour au travail ? 44% des Français ne diraient pas non
Les salariés ont beau connaître par coeur l'adage "no zob in job", cela n'empêche pas certains salariés d'envisager une relation amoureuse avec un de leur collègue de travail. Selon une étude réalisée par l'institut OpinionWay pour Monster, la moitié des hommes interrogés ne diraient pas non à une love-story dans l'open space.
L'essentiel du jour


17h41 – Le Don't Judge Challenge : le nouveau défi dérangeant des ados
17h27 – 8 trucs que les hommes détestent au lit (en fait)
17h10 – Tatouage sur les doigts : 7 choses (fondamentales) à savoir avant de se lancer
16h07 – Pastel Hair : 30 photos qui donnent terriblement envie de se lancer
15h54 – Les femmes se collent des tétons d'hommes sur les seins pour défier la censure
15h02 – Ce bar invente un concept génial pour dénoncer les inégalités de salaires
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Entre les déjeuners de travail qui s'éternisent et les afterworks jusqu'à pas d'heure, sans parler des oeillades lancées à la machine à café, le bureau serait-il devenu un nouveau lieu de rencontres amoureuses pour les salariés ?
Oui et non, si l'on en croit une nouvelle étude réalisée par l'institut OpinionWay pour le site d'offres d'emploi Monster. Car si 56% des répondants estiment que travail et relations amoureuses ne font pas bon ménage, près d'un salarié sur cinq serait prêt à entretenir une romance au bureau si celle-ci était gardée secrète.
13% des salariés ont déjà connu l'amour au travail
D'après les résultats de l'étude, ce sont surtout les hommes (55%) qui sont favorables à l'idée d'entretenir une relation amoureuse au travail. Plus prudentes, les femmes sont, elles, 68% à ériger la distinction vie pro-vie amoureuse au rang de règle d'or.
Au point de ne jamais franchir la ligne jaune ? Pas vraiment, puisqu'hommes et femmes confondus, ne sont que 13% à concéder avoir déjà entretenu une relation amoureuse avec un(e) collègue.
Ils sont aussi 13% à ne pas dire non à l'amour au bureau. En revanche, ne pas dévoiler son amour au grand jour est indispensable pour 18% des salariés.
Ce sont surtout les jeunes qui sont ouverts à l'idée de mélanger travail et sentiments : 57% des 18-29 ans ne sont pas contre entretenir une relation "sextraprofessionnelle". Ils ne sont cependant que 8% à avouer avoir déjà franchi le pas. À l'inverse, les 40-49 ans sont 62% à refuser de craquer pour un(e) collègue... à moins de garder leur relation secrète (14%).
"Le lieu de travail est un lieu de socialisation où l'on passe une partie importante de sa vie. Il est donc normal qu'un nombre non négligeable de salariés français y envisage plus que de simples relations professionnelles", explique le responsable éditorial de Monster.fr Karl Rigal.
"Attention cependant, même si l'employeur ne peut pas interdire une relation entre ses employés de manière contractuelle, ni même au sein du règlement intérieur, il est plus que conseillé de rester discret afin de ne pas perturber l'organisation et l'ambiance de travail. Il serait regrettable de faire face à des suspicions de favoritisme ou autres ragots. Par ailleurs, en cas de rupture, si l'un souffre trop de voir l'autre tous les jours au bureau cela peut être l'occasion pour lui de chercher une nouvelle opportunité professionnelle."
CHARLOTTE ARCE — Publié le Mardi 07 Juillet 2015
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