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La pollution en cause directement dans la malformation génitale du nouveau-né,sante,bebe,

6 Juin 2015, 02:25am

Publié par hugo

La pollution en cause directement dans la malformation génitale du nouveau-né


Par AFP, publié le 5 Juin 2015 à 19:30
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Un résumé de l'étude précise que les garçons ont globalement trois fois plus de risque de naître avec un hypospadias s'ils ont été exposés à des perturbateurs endocriniens dans le ventre de leur mère au moment de la différenciation sexuelle.[CC / PublicDomainPictures / Pixabay]
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Les femmes exposés à différents polluants (solvants, détergents et pesticides...) pendant la grossesse ont un risque nettement accru d'avoir des garçons atteints de malformations génitales, selon une étude de deux professeurs du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Montpellier.





Ce travail dans a été mené par Nicolas Kalfa (chirurgie pédiatrique) et Charles Sultan (endocrinologie pédiatrique) pendant 5 ans dans les CHRU de Marseille, Bordeaux, Nice et Montpellier et sur 600 enfants, dont 300 atteints de "hypospadias", une anomalie congénitale de la verge du nouveau-né ( l'orifice de l'urètre est anormalement positionné).


L'hypospadias, qui concerne 3 nouveaux-nés sur 1.000, peut être traité chirurgicalement. Cette malformation peut en outre avoir un impact sur la fertilité ultérieure à l'âge adulte. L'étude est parue dans la revue spécialisée European Urology. "L'étude démontre pour la première fois que l'exposition professionnelle habitationnelle ou domestique, et a fortiori leur association, augmente fortement le risque de malformation génitale", assure le Pr Sultan auprès de l'AFP.





Une liste des professions à risque


Un résumé de l'étude précise que les garçons ont globalement trois fois plus de risque de naître avec un hypospadias s'ils ont été exposés à des perturbateurs endocriniens dans le ventre de leur mère au moment de la différenciation sexuelle. Les professions des deux parents ainsi que leurs lieux d'habitation jouent un rôle dans cette exposition. L'étude liste les professions à risque (ordre décroissant, NDLR): activité de nettoyage/ménage, coiffeuse, esthéticiennes, travail en laboratoire... pour la mère; agriculteur, travail en laboratoire, activité de ménage/nettoyage, mécanique (moteurs) et peinture... pour le père.


"La présence d'une usine d'incinération, d'une décharge, d'une usine chimique ou de culture intensive dans un rayon de 3 km autour du lieu d'habitation est plus fréquente dans le cas d'enfants hypospades", précise le Pr Sultan. "Longtemps, il y a avait eu des données contradictoires entre causes génétiques et causes environnementales, a rappelé le Pr Sultan qui s'apprête également à faire une étude sur la précocité pubertaire chez les filles, "un phénomène inquiétant" et "de plus en plus important dans le sud de la France" avec pour cause aussi la pollution de l'environnement, notamment les pesticides.


"68 % des petites filles qui ont connu une puberté très jeune vivent dans un environnement à risque", remarque-t-il, soulignant par ailleurs que la pollution entraîne chez le garçon "un problème de micro pénis et l'apparition de glande mammaire à la puberté". "Jamais dans mon service il n'y a eu autant de garçons avec des micros pénis", se désole le médecin, appelant "au respect du Grenelle de l'environnement" et à "l'arrêt urgent de l'utilisation des pesticides" alors qu'il ont augmenté "de 11% en 2014".


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La Suède veut (encore) mieux partager le congé parental,parents,conge parentales,

3 Juin 2015, 12:38pm

Publié par hugo



CIVILISATION > Civilisation >
La Suède veut (encore) mieux partager le congé parental


Créé le lundi 1 juin 2015 14:48 Écrit par Arnaud Bihel

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HoaLe gouvernement suédois va étendre de deux à trois mois la période non transférable à prendre par le père. Et la question d'un congé parental individualisé - partagé à 50/50 en théorie - n'est pas close.





Impliquer les pères dans le congé parental. Pionnière dans ce domaine, la Suède entend faire encore plus. Le gouvernement suédois a confirmé jeudi 28 mai son intention de faire passer de deux à trois mois (sur un total de 16 mois) le temps de congé parental (föräldraledighet) obligatoirement pris par le deuxième parent - dans les faits, le père.


Le gouvernement, à majorité sociale-démocrate, espère que le Parlement votera cette réforme avant la fin de l'année. Elle pourrait entrer en vigueur dès 2016.


C'est en 2002 que la Suède a instauré un "quota" de deux mois à prendre par le deuxième parent (sur 480 jours de congé global), sans quoi ils sont perdus. Résultat : en 10 ans, le temps du congé parental pris par les hommes a doublé. En 2011, les pères prenaient 24% des jours de congé parental, contre 12% en 2000.


En France, le congé parental est pris à 96% par les mères. La loi pour l'égalité réelle de 2014 a instauré, comme en Suède, une période non transférable à prendre par le deuxième parent. Mais la grande différence est qu'en Suède le congé parental est intégralement rémunéré.
Voir par exemple : 100 000 pères en congé parental ? C'est peu probable
Un troisième mois de congé parental à prendre par les pères « n'est certes pas le seul moyen de parvenir à l'égalité » entre les hommes et les femmes ; « il nous faudra faire plus », a commenté la ministre des Affaires sociales Annika Strandhäll.


Un jour, un congé parental individualisé ?


La nécessité d'une réforme plus ambitieuse fait d'ailleurs débat. Le parti féministe Feministiskt Initiativ, qui a manqué de peu d'entrer au Parlement à l'automne, ainsi que le Parti de gauche, soutien du gouvernement, prônent un congé parental individualisé. C'est à dire partagé en deux périodes égales non transférables entre les parents. En Suède, les prestations sociales - de même que l'impôt sur le revenu - sont déjà individualisées.


Individualiser l'impôt sur le revenu, pour favoriser l'égalité entre les femmes et les hommes ? La question revient régulièrement dans le débat en France, pour être régulièrement enterrée.
Voir par exemple : La piste fiscale pour l'égalité salariale
Le congé parental individualisé est même un des éléments de programme adoptés le 31 mai par le Parti social-démocrate, la formation du Premier ministre Stefan Löfven, réuni en Congrès. Mi-mai, trois figures féminines du parti le clamaient dans une tribune : c'est « la seule réforme capable de répondre au problème structurel » des inégalités femmes/hommes au travail. Par exemple au fait que les femmes travaillent bien davantage à temps partiel. La proportion est à peu près la même qu'en France.


>> Lire aussi : Le "modèle suédois", tout relatif


Mais l'annonce de l'allongement de deux à trois mois du 'quota' réservé au deuxième parent est un moyen pour le gouvernement de couper court à ces demandes. A l'issue du congrès social-démocrate, le Premier ministre a ainsi minimisé le vote de son parti en affirmant que le congé parental individualisé est un objectif... à long terme. Il n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement.





Photo : l'haltérophile Lennart 'Hoa Hoa' Dalgren dans une campagne de communication de la Sécurité sociale suédoise, dans les années 70, incitant les pères à prendre leur congé parental. Via blogs.sweden.se






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http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/4437-suede-veut-encore-mieux-partager-conge-parental

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Elever un enfant, combien ça coûte?,enfants,bebe,economies,

1 Juin 2015, 23:52pm

Publié par hugo

FAMILLE Une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) vient apporter quelques réponses...


Elever un enfant, combien ça coûte?
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Un bébé boit un biberon. Photo d'illustration.
Un bébé boit un biberon. Photo d'illustration. - OJO Images / Rex Featur/REX/SIPA
*Céline Boff
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Publié le 01.06.2015 à 18:32
Mis à jour le 01.06.2015 à 18:33
MOTS-CLÉS
enfants, famille, consommation
Un enfant, ça coûte cher, entend-on régulièrement. Vraiment ? Et combien précisément ? Une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) vient apporter quelques réponses. Et tordre le cou à certaines idées reçues.
De 5.900 euros à 8.400 euros de plus
Effectivement, la présence d’enfant(s) dans un ménage augmente les dépenses de manière significative. En 2011 (dernière année disponible), les familles monoparentales dépensaient en moyenne 5.900 euros de plus par an que les personnes seules. Quant aux couples avec enfant(s), ils dépensaient en moyenne 8.400 euros de plus que les couples sans enfant. Principalement à cause de l’alimentation, puis en raison des dépenses en termes de garderie, de loisirs et d’habillement.
13,6 % du budget
La part des dépenses, avant allocations et aides, directement imputable à l’enfant de moins de 16 ans représentaient en moyenne 6.005 euros en 2011, soit 13,6 % du budget des foyers. Ces dépenses sont plus importantes pour les ménages propriétaires de leur logement (14,4 %) que chez les locataires (12,1 %). Sans doute parce que les premiers sont plus souvent biactifs (89 % contre 70 %) et ont donc davantage de frais en termes de garde d’enfant(s).
Les familles monoparentales galèrent
Plus de 40 % des familles monoparentales déclarent des difficultés financières contre moins de 15 % des couples. Inversement, moins de 20 % des familles monoparentales disent s’en sortir financièrement contre près de 45 % des couples.
Des parents de plus en plus propriétaires
En 2011, 18 % des familles monoparentales et 51 % des couples avec enfant(s) sont accédants, contre respectivement 13 % et 47 % en 2001. Mais le mouvement d’accession à la propriété des couples avec enfant(s) a surtout touché la moitié la plus aisée d’entre eux.
Les locataires avec enfants moins à l’aise
La proportion de couples avec enfant(s) habitant un logement social est restée stable (46 % en 2011 comme en 2001), mais celle des couples sans enfant a perdu 8 points, passant de 31 % à 23 %. Toutefois, le budget total des couples sans enfant a progressé plus vite que celui des couples avec enfant(s). Résultat : alors qu’en 2001, les couples locataires avec enfant(s) avaient un revenu disponible moyen supérieur à celui des couples sans enfant (d’environ 1.800 euros), l’écart n’est plus significativement différent en 2011.
Le troisième enfant fait baisser la note
En 2011, un couple propriétaire avec trois enfants dépensait 50.450 euros par an, contre 50.660 euros pour un couple propriétaire avec deux enfants. Un couple locataire avec trois enfants dépensait quant à lui 39.760 euros, contre 43.490 euros pour un couple locataire avec deux enfants. Si les dépenses d’alimentation augmentent avec le nombre d’enfants, les foyers font surtout des économies sur le logement (60 % des couples avec trois enfants vivent en HLM, contre 47 % des couples avec deux enfants), sur les transports (cartes famille nombreuse) et sur les loisirs, vacances et dépenses culturelles.
Plus un enfant grandit, plus il coûte cher
Malgré des dépenses moindres en garderie, les foyers avec des enfants âgés de 6 à 12 ans dépensent plus que ceux ayant des enfants de moins de 4 ans. « Cela tient surtout à de plus fortes dépenses de loisirs et culture. Les dépenses de boissons et d’alcool sont également plus importantes lorsque l’enfant est plus âgé, en lien peut-être avec un changement comportemental des parents, ou avec un effet de revenu ou de génération », explique l’étude.
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L’allaitement protège les bébés de la pollution de l’air,sante,bebe

29 Mai 2015, 19:44pm

Publié par hugo

L’allaitement protège les bébés de la pollution de l’air
L’allaitement protège les bébés de la pollution de l’air Image d'illustration26/05/2015
Une étude espagnole vient d’ajouter un avantage supplémentaire à l’allaitement maternel : celui de protéger les nouveau-nés contre les effets de la pollution de l’air.
Biberon ou sein ? Plusieurs femmes se posent cette question à la naissance de leur bébé. Même si certaines mamans optent pour la tétine, plusieurs d’entre elles préfèrent l’allaitement. Et elles sont de plus en plus nombreuses. Donner le sein est d’ailleurs devenu une vraie tendance, y compris chez les people. Mais cette pratique est aussi bénéfique pour le bébé comme le montre plusieurs études. Cette nouvelle analyse, menée par l’université du Pays Basque, vient encore étoffer cette position. Outre ses bienfaits sur le système immunitaire, l’allaitement présenterait un autre avantage : celui de protéger les bébés de la pollution de l’air, a rapporté le Dailymail. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé deux toxines atmosphériques, les particules fines et le dioxyde d’azote afin de connaître leur impact sur le développement moteur et mental des bébés. Les scientifiques ont suivi 638 femmes depuis leur grossesse jusqu’à ce que leur bébé aient 15 mois, les enfants ont ensuite été réexaminés à l’âge de 8 ans. Les enfants et leur maman résidaient tous au Pays Basque dans une zone exposée à 11 aciéries et à une autoroute très empruntée. L’analyse des données a révélé que les particules polluantes en question n’avaient aucun effet sur les bébés nourris par le lait maternel, pendant au moins les quatre premiers mois de leur vie. Voilà une vraie bonne nouvelle pour les partisanes de l’allaitement.
Source : Dailymail.
Auteur : Hania Chakali Comment se préparer au mieux à allaiter son bébé > COMMENTER
A découvrir en vidéo :
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http://www.parents.fr/Actualites/L-allaitement-protege-les-bebes-de-la-pollution-de-l-air-2167949

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Grossesse : l’abus de paracétamol peut être dangereux pour le fœtus,sante,bebes,grossesse,

26 Mai 2015, 02:52am

Publié par hugo

Grossesse : l’abus de paracétamol peut être dangereux pour le fœtus
Grossesse : l’abus de paracétamol peut être dangereux pour le fœtus 22/05/2015
L’excès de paracétamol pendant la grossesse pourrait avoir un impact sur la production de testostérone chez le fœtus, selon une étude parue dans la revue Science Translational Medicine.
Une exposition prolongée au paracétamol chez la femme enceinte réduirait la production de testostérone chez le fœtus, d’après une étude britannique réalisée par un groupe de chercheurs de l’Université d’Edimbourg (Ecosse). Pour les besoins de cette recherche, les chercheurs ont mené une expérience chez des souris. Ils leur ont greffé des morceaux de tissu testiculaire humain, avant de leur administrer quotidiennement une dose thérapeutique de paracétamol. Si après 24 heures la production de testostérone n’est pas modifiée, elle chute de près de 45 % au bout de sept jours de traitement. Pour les scientifiques, d'autres études sont nécessaires afin de préciser la corrélation entre prise de paracétamol et baisse de la production de testostérone. L’objectif est de pouvoir ensuite déterminer la dose maximale et la période de traitement sans cet effet indésirable. Dans l'attente d'autres recherches, le Pr Ron Mitchelle, qui a dirigé l'étude, recommande aux futures mamans de « prendre la dose minimale sur la période la plus courte possible ». Autrement dit, elles ne doivent pas dépasser 4 g par jour, soit un comprimé toutes les six heures, et uniquement en cas de douleurs.
Source : Science Translational Medicine
Auteur : Candice Satara-Bartko Quels médicaments pendant la grossesse ? > COMMENTER0
A découvrir en vidéo :
Les effets toxiques voire dangereux du paracétamol

Grossesse : l’abus de paracétamol peut être dangereux pour le fœtus

http://www.parents.fr/Actualites/Grossesse-l-abus-de-paracetamol-peut-etre-dangereux-pour-le-foetus-2167439

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L’influence de l’allaitement sur la sexualité du couple,amour,couples,allaitement,bebe,

24 Mai 2015, 14:38pm

Publié par hugo

Accueil / Famille / Bébé / L’influence de l’allaitement sur la sexualité du couple bébéL’influence de l’allaitement sur la sexualité du coupleCommenterPartager
Donner le sein à son bébé est un moment à part dans la relation mère-enfant, une parenthèse fusionnelle qui, de fait, exclut le père. Autant dire que cela ne va pas sans répercussions sur le vécu du couple…
Après avoir porté pendant neuf mois leur enfant, certaines femmes choisissent de poursuivre la relation physique et fusionnelle avec leur bébé en décidant de l’allaiter. Les raisons invoquées diffèrent selon chaque mère, mais, sur le plan inconscient, une seule motivation prévaut : ne pas se séparer physiquement de son enfant. Il est évident que ce choix, qui fait du bébé un tiers ayant accès au corps de la mère, a des conséquences sur les relations intimes du couple. Suivant l’histoire et l’inconscient de chacun, il peut être vécu douloureusement par le père. Pendant la tétée, les mots tendres que la mère adresse à son enfant, les caresses qu’elle lui prodigue, le plaisir émotionnel et physique qu’ils éprouvent tous les deux sont autant de facteurs susceptibles de renforcer la jalousie ou le sentiment d’exclusion du père. Il est donc très important que la jeune maman questionne son mari sur son ressenti, voire lui demande si, oui ou non, il souhaite qu’elle continue à allaiter.Par ailleurs, les hormones produites par l’allaitement, ocytocine et prolactine, ne sont pas de nature à booster le désir sexuel, bien au contraire. Ces hormones dans lesquelles baigne la mère ont en effet pour principale conséquence de renforcer l’attachement que celle-ci éprouve pour son enfant. Cela signifie que pour retrouver une intimité, du désir et l’envie de faire couple avec son conjoint, il lui est nécessaire de réinvestir progressivement son statut de femme désirable et désirante. Celle qui avait, dans son couple, une sexualité satisfaisante ressentira, plus vite qu’une autre, le désir et le besoin d’être à nouveau pleinement femme et pas seulement mère. Mais il appartient aussi au père de l’enfant de se positionner en « tiers séparateur » entre la mère et son bébé, afin de faire sentir à sa femme qu’il la désire et qu’il ne saurait se satisfaire d’une compagne qui ne serait que mère.A cela s’ajoute le fait que la grossesse, puis l’allaitement, modifient l’image du corps de la femme. Dans son regard à elle comme dans celui de l’homme, le sein cesse d’être un objet érotique pour se transformer en objet nourricier. Ce changement de fonction nécessite, de la part de chacun, une réadaptation.Enfin, l’allaitement est suivi du sevrage, une transition qui peut être difficile pour la mère comme pour l’enfant. Trop exclusivement investie dans sa fonction de mère, la femme risque de vivre ce moment comme un abandon, d’autant plus douloureux qu’elle aura délaissé son rôle de femme auprès de son compagnon. Une raison supplémentaire pour trouver un équilibre entre maternité et féminité, même en allaitant. Mireille Bonierbale Photo : Jupiter Images
publié le 24 octobre 2007 CommenterPartager
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http://www.femina.fr/Famille/Bebe/L-influence-de-l-allaitement-sur-la-sexualite-du-couple

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Directive maternité : les voix des eurodéputés et le "silence des États",maternité,femmes,lois,droits,

22 Mai 2015, 01:14am

Publié par hugo



CIVILISATION > Civilisation >
Directive maternité : les voix des eurodéputés et le "silence des États"


Créé le jeudi 21 mai 2015 16:30 Écrit par Arnaud Bihel

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Maria ArenaLe Parlement européen insiste pour que la Commission n'enterre pas la réforme de la directive maternité. L'eurodéputée Karima Delli dénonce les États, dont la France, qui pratiquent la "politique de l'autruche".


Les députés européens pressent la Commission de ne pas retirer le projet de directive européenne sur le congé de maternité. Par un vote mercredi 20 mai à une large majorité (419 voix pour, 97 contre et 161 abstentions), le Parlement européen a confirmé la résolution prise deux semaine plus tôt par sa commission des droits des femmes et de l'égalité de genre.


> Voir : Le Parlement européen pousse pour la directive maternité


Cela fait plus de 4 ans que le Parlement européen a adopté une réforme de la « directive sur les femmes enceintes », prévoyant un allongement de la durée minimale du congé maternité (de 14 à 20 semaines), ainsi que 2 semaines de congé de paternité, tous deux intégralement rémunérés. Un texte bloqué depuis fin 2011 en raison de l'opposition de plusieurs États membres, notamment en raison du coût de ses dispositions (Voir : Réforme du congé maternité : les ratés du dialogue européen).


Devant ce blocage, le président de la Commission européenne a annoncé fin 2014 que, à moins d'un compromis, la réforme serait définitivement enterrée dans les six mois.


Des mères et des pères


Par leur vote, les députés européens appellent à reprendre les négociations et exhortent la Commission européenne à ne pas retirer son projet de directive, ou au pire à présenter une nouvelle initiative législative avant la fin de l'année.


« Depuis 1992, lorsque la directive sur le congé de maternité a été approuvée, nous n'avons fait aucun progrès. Les femmes ne peuvent pas attendre, elles méritent, si elles le souhaitent, d'être des femmes, des mères et des travailleuses en même temps sans subir de discrimination », a insisté la rapporteure Maria Arena.


Le Parlement réitère également sa demande de ne pas abandonner une autre mesure prévue par la réforme : le droit pour les pères à un congé paternel rémunéré d'une durée minimale de 10 jours ouvrables, en plus du congé de la mère.


France muette


L'eurodéputée EELV Karima Delli, membre de la Commission Droits des femmes du Parlement européen, dénonce pour sa part « la politique de l'autruche » pratiquée par les chefs d’États sur ce dossier. Et en particulier le silence de la France, qui n'a pourtant pas grand chose à y perdre, puisque ses lois répondent déjà peu ou prou aux standards du projet de directive (celle-ci entend porter la durée minimale du congé maternité à 20 semaines contre 14 actuellement - elle est de 16 en France - mais l'enjeu des négociations est justement de trouver un compromis).


> Voir cette infographie (en anglais) sur les congés maternité et paternité en Europe, publiée en février dernier par le parlement Européen


« En juillet dernier, j'ai moi-même écrit au Président de la République française afin qu'il précise la position défendue par la France sur ce dossier face à certains dirigeants que l'on sait ouvertement opposés, comme la Pologne ou le Royaume-Uni. Près d'un an après, la question posée reste sans réponse et le silence des États semble clairement traduire le peu d'intérêt qu'ils portent à la question des droits des femmes », dénonce Karima Delli.


« Aujourd’hui, c’est clairement le manque de volonté politique qui fait défaut aux droits des femmes déjà bien malmenés en termes d’égalité salariale et de représentation dans les conseils d’administration », insiste l'eurodéputée.





Photo : la rapporteure Maria Arena au Parlement européen lors d'une précédente discussion sur la directive maternité, le 15 juillet 2014. © European Union 2014 EP

http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/4408-directive-maternite-les-voix-des-eurodeputes-et-le-silence-des-etats

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Vers l'élargissement du dépistage néonatal en France,france,sante,bebe,

12 Mai 2015, 18:14pm

Publié par hugo

Vers l'élargissement du dépistage néonatal en France
Mots clés : dépistage néonatal, Enfance, maladie rare, handicap
Par figaro icondamien Mascret - le 12/05/2015
Depuis 1972, 33 millions de nouveau-nés ont été dépistés pour cinq maladies en France, et plus de 19.000 diagnostiqués et traités.
Ce n'est pas parce que l'on peut dépister une maladie qu'il faut le faire. Cette position a priori surprenante est pourtant constante en France depuis 1972, année où a commencé le dépistage néonatal: une goutte de sang prise au talon du bébé âgé de 3 ou 4 jours, pour faire le diagnostic de phénylcétonurie, maladie qui entraîne un retard mental si un régime alimentaire adapté n'est pas adopté. Quatre autres maladies ont été ajoutées, depuis, au dépistage néonatal.
En Europe, «le dépistage néonatal porte sur 2 à 29 maladies selon les États, sans aucun lien avec le niveau économique du pays», souligne le Pr Ségolène Aymé, médecin généticienne et directrice de recherche à l'Inserm, dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire du 12 mai.
«Pour qu'un dépistage collectif soit justifié, explique-t-elle, il faut que la maladie dépistée constitue un problème de santé publique par le nombre de personnes concernées et/ou par la gravité de l'affection ; il faut aussi qu'existe une possibilité d'intervention efficace ou de décision importante dépendant du résultat du test ; il faut que le test soit performant ; il faut aussi que le bénéfice escompté s'adresse à la personne dépistée et non à des tiers ; il faut enfin que l'utilité clinique soit avérée.» Depuis 1972, 33 millions de nouveau-nés ont été dépistés en France, et 19.380 maladies diagnostiquées. En 2013, ce sont ainsi 441 drépanocytoses qui ont été détectées, 289 hypothyroïdies congénitales, 105 mucoviscidoses, 45 phénylcétonuries et 36 hyperplasies congénitales des surrénales.
30 maladies en un prélèvement
«Ce sont des maladies traitables pour lesquelles le dépistage néonatal aide à éviter les conséquences sur la santé», explique au Figaro Martina Cornel, professeur de génétique au Centre médical de l'université VU d'Amsterdam (Pays-Bas). «Cependant, ajoute-t-elle, beaucoup plus d'enfants pourraient être aidés si davantage de maladies étaient incluses dans le programme.»
Aux Pays-Bas, le programme de dépistage est l'un des plus vastes (seulement dépassé par l'Autriche, l'Espagne, le Portugal, la Hongrie et l'Islande) avec une vingtaine de maladies rares. «Nous incluons plusieurs autres maladies métaboliques pour lesquelles un traitement précoce évite des dommages, souligne le Pr Cornel, en particulier des maladies métaboliques qui peuvent être diagnostiquées après spectrométrie de masse en tandem(technique diagnostic de pointe, NDLR).»
D'autant que les machines sont aujourd'hui capables de dépister jusqu'à 30 maladies congénitales avec un seul prélèvement. Par exemple, le déficit en MCAD, une maladie qui peut entraîner des décompensations sévères, voire mortelles, lors d'une opération, infection ou déshydratation.
Voilà quatre ans que la Haute Autorité de santé a recommandé son dépistage, «mais la décision ministérielle pour sa mise en place n'est pas encore intervenue» regrette dans le BEH, le Pr Michel Roussey et Dominique Delmas, respectivement président et membre de l'Association française pour le dépistage et la prévention du handicap de l'enfant. Quatre ans!
LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:
Dépistage néonatal: la France en retard
Peut-on prévoir les maladies de l'âge adulte à la naissance?

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Environnement chimique, reproduction et développement de l’enfant - Discours de Roselyne BACHELOT-NARQUIN au Ministère de l’Ecologie,ecologie,sante,reproduction,grossesse,

10 Mai 2015, 03:36am

Publié par hugo

Environnement chimique, reproduction et développement de l’enfant - Discours de Roselyne BACHELOT-NARQUIN au Ministère de l’Ecologie
25 novembre 2008
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Sous réserve du prononcé


Madame la Secrétaire d’Etat,
Chère Nathalie
Monsieur le directeur de l’Institut de recherche en santé publique,
Mesdames et Messieurs les directeurs,
Mesdames et Messieurs,


Selon l’OCDE, entre 1995 et 2020, la production mondiale de produits chimiques aura augmenté de 85 %.


Ces chiffres en constante augmentation nous imposent de nous interroger sur les effets néfastes de telles substances et sur les moyens de les limiter.


C’est notre devoir, pour préserver notre environnement.


C’est notre intérêt, pour protéger notre santé et celle de nos enfants. En effet, nous ne pouvons séparer abstraitement l’homme de son environnement.


Tout produit chimique libéré dans l’environnement risque de se retrouver, à un moment ou à un autre de son cycle, dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons, ou dans les aliments que nous mangeons.


La baisse de la production de spermatozoïdes, le doublement, ces quarante dernières années, des cancers des testicules et l’augmentation de certaines malformations génitales, pour ne parler que des hommes, sont des évolutions préoccupantes.


Leur relation avec les modifications de notre environnement est avérée pour certaines substances, suspectée pour d’autres.


Ce colloque, en réunissant les principaux représentants de la communauté scientifique européenne et des décideurs publics, témoigne de l’impérieuse nécessité de faire progresser dans un même mouvement recherche et politiques publiques sur ces questions essentielles pour l’avenir de l’espèce humaine.


*


Dans ce domaine comme dans d’autres, la prise de conscience doit s’accompagner de mesures concrètes et efficaces.


Les menaces que la pollution chimique fait peser sur notre environnement ont bien été comprises par la communauté internationale.


En 1972, la conférence de Stockholm attirait l’attention sur les polluants organiques persistants.


Plus récemment, le Sommet de la Terre de Rio, en 1992, et le plan d’action de Johannesburg, en 2002, rappelaient la nécessité de lutter contre la dégradation continue de la qualité de l’environnement.


J’aimerais saluer cette mobilisation internationale en faveur de l’environnement.


Vous savez combien j’y suis attachée.


En tant que ministre de l’environnement, de l’écologie et du développement durable de mai 2002 à mars 2004, j’ai moi-même mené de nombreuses actions pour lutter contre la dégradation de l’environnement et ses répercussions sur l’homme.


Ainsi, j’ai été à l’origine de la Charte de l’environnement et de l’inscription du principe de précaution dans notre Constitution.


J’ai présidé, en outre, à la création de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement, l’AFSSE.


Dans le cadre du programme national santé environnement 2004-2008, élaboré conjointement par les ministères en charge de la Santé, de l’Environnement, du Travail et de la Recherche, un certain nombre de mesures étaient destinées à limiter le risque de reprotoxicité.


Il s’agissait, par exemple, de réduire les pollutions des eaux et des sols par les pesticides, de renforcer les capacités d’évaluation des risques sanitaires de substances chimiques dangereuses, de limiter les expositions professionnelles aux agents CMR, de protéger, notamment en milieu professionnel, les femmes enceintes, ou encore de préserver la fertilité masculine.


J’ai également initié, non sans difficultés, le règlement sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions des substances chimiques, dit règlement REACH, que j’ai eu l’occasion de défendre ultérieurement devant le Parlement européen.


De ce point de vue, je comprends les difficultés auxquelles peut se heurter Nathalie Kosciusko-Morizet.


A mon arrivée au ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, j’ai poursuivi l’aide apportée par mon ministère à nombre de travaux.


Sans énumérer toutes ces contributions, je souhaiterais rappeler, par exemple, le soutien financier à l’Institut de recherche en santé publique (IRESP), dirigé par le Pr Alfred Spira, inspirateur de ce colloque que je tiens à saluer.


De même, mon ministère participe au financement des travaux de l’unité INSERM 625, dirigée par le Pr Bernard Jegou.


L’enquête « PELAGIE », brillamment menée par cette unité, a été mise en place en Bretagne en 2002 pour étudier l’impact des polluants environnementaux sur la grossesse et le développement de l’enfant à travers la consommation de poissons, de coquillages et de crustacés.


L’étude examinera également les expositions professionnelles aux solvants et aux pesticides pendant la grossesse et le lien avec la santé du nouveau né.


Je tiens aussi à évoquer le plan gouvernemental de lutte contre les effets de la pollution au chlordécone dans les Antilles.


Ce plan d’action, coordonné par le Directeur général de la Santé, couvre la période 2008-2010 pour un montant de 33 millions d’euros, le ministère en charge de la Santé étant le principal contributeur financier.


Parmi les principales mesures de ce plan sur son volet santé, je mentionnerai les études TI-MOUN et Karuprostate.


La première porte sur une cohorte de 1200 femmes enceintes et 200 bébés et évalue l’impact de l’exposition au chlordécone sur la grossesse. Elle étudie également le développement neurocomportemental des enfants.


La seconde analyse les conséquences de l’exposition au chlordécone sur le cancer de la prostate.


Dernier exemple que je citerai ici, le service d’histologie-embryologie et biologie de la reproduction de l’hôpital Cochin, ainsi que le CECOS de cet établissement, tous deux dirigés par le Pr Pierre Jouannet, ont bénéficié pendant de nombreuses années de subventions du ministère chargé de la santé pour leurs travaux sur la fertilité.


Ces financements, soyez-en assurés, ne poursuivent qu’une seule et même finalité : améliorer nos connaissances pour répondre aux inquiétudes de nos concitoyens.


Le principe de précaution ne saurait être, en ce sens, un principe d’inaction.


Donnons-nous les moyens de prendre, en toute connaissance de causes, les mesures qui s’imposent.


Cela signifie, à l’inverse, que si les études menées ne démontrent pas la nocivité des substances, leur interdiction ne doit pas être maintenue.


*


Malgré toutes ces actions, j’en suis consciente, nous n’allons pas assez vite.


Le règlement REACH, de même que le plan Ecophyto, né d’une fructueuse collaboration entre le ministère chargé de l’agriculture et le ministère chargé de l’environnement pour une suppression progressive, d’ici 2010, des 53 molécules les plus dangereuses en terme de risque cancérigène, mutagène ou reprotoxique, doit s’appliquer rapidement ; je sais que Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet sont mobilisés sur ce thème ; c’est à la source que tout se joue !


Nos efforts communs, en France, en Europe et dans le monde, doivent être orientés de telle sorte que nous puissions vivre dans un environnement chimiquement moins dangereux.


Consciente de l’importance de la recherche scientifique et déterminée à protéger et à mieux informer le grand public, je vais commander à l’INSERM une expertise collective sur la mutagénèse et la reprotoxicité de produits chimiques, notamment les produits classés CMR 3, c’est-à-dire sans effets prouvés chez l’homme ou chez l’animal mais pour lesquels une suspicion d’effet CMR existe.


Je m’apprête également à saisir le directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, pour faire réévaluer le risque des cosmétiques pendant la grossesse et chez le jeune enfant.


Je pense notamment aux cosmétiques distribués dans les maternités.


J’interviendrai, enfin, au niveau européen pour que soit connue, dans le respect du secret industriel, la composition quantitative et qualitative des cosmétiques.


Informer constitue, en effet, l’une de mes priorités.


C’est donner à chacun, et en particulier aux plus sensibles, comme les femmes enceintes ou les enfants, une liberté de choix des plus essentielles.


Aussi, je tiens à ce qu’une campagne d’information soit réalisée par l’INPES sur les risques potentiels liés à l’utilisation, pendant la grossesse, de certaines substances chimiques, notamment celles qui seront identifiées par l’expertise collective de l’INSERM.


Cette campagne s’adressera au grand public, aux femmes enceintes ou susceptibles de l’être, mais aussi aux professionnels de santé, pédiatres, gynécologues-obstétriciens et sages-femmes.


Je ferai insérer dans le carnet de maternité une information sur le risque potentiel de l’utilisation de ces produits pendant la grossesse.


J’aimerais, enfin, faire étudier, en partenariat avec les industriels, la possibilité d’apposer, sur les produits reprotoxiques, un logo indiquant qu’ils ne sont pas recommandés aux femmes enceintes et aux jeunes enfants.


*


14 % des couples consultent en France pour des difficultés à concevoir.


Même si les causes peuvent être multiples, à ces couples en souffrance, à ceux qui, plus généralement, craignent pour leur santé, nous devons une transparence totale.


L’enjeu est trop important pour que nous restions dans l’incertitude.


Face à la complexité, à la diversité et à l’ampleur des pathologies d’origine environnementale, nous devons impérativement renforcer notre expertise et partager nos connaissances au-delà des frontières.


Je souhaite, en ce sens, plein succès aux travaux de ce jour.


Je vous remercie.

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Paraguay: violée et enceinte à 10 ans, elle doit poursuivre sa grossesse,filles,femmes,grossesse,bebe

9 Mai 2015, 02:05am

Publié par hugo

Paraguay: violée et enceinte à 10 ans, elle doit poursuivre sa grossesse
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AFP
Vendredi, 8 mai 2015 16:57
MISE à JOUR Vendredi, 8 mai 2015 18:21
Âgée de 10 ans et enceinte de cinq mois, une fillette du Paraguay, violée par son beau-père, s’est vu refuser un avortement et a été admise dans un hôpital d’Asuncion où se trouvent cinq adolescentes déjà mères ou sur le point d’accoucher.
À LIRE AUSSI: un ministre opposé à l'avortement d'une fillette de 10 ans violée
Amnesty International a lancé une campagne afin que l’avortement soit autorisé. Car au Paraguay l’interruption volontaire de grossesse est proscrite par la Constitution. Elle est toutefois tolérée par le Code pénal jusqu’à 20 semaines en cas de danger pour la mère.
Pesant seulement 34 kg avant sa grossesse, la fillette, qui aura 11 ans le 25 mai, «est en danger», affirme l’ONG spécialisée dans la défense des droits humains et dont le siège est à Londres.
Peine perdue. La justice comme les autorités locales, appuyées par l’Église catholique et divers organismes civils, ont fermement écarté cette option, arguant notamment de l’état avancé de la grossesse (23 semaines).
Les médecins affirment que la fillette va bien et que la grossesse est «normale». «Elle n’a ni douleurs ni complications», a déclaré à l’AFP la médecin Dolores Castellanos, cheffe du service Enfance et Adolescence de l’hôpital de la Croix-Rouge à Asuncion.
La Dr. Castellanos, chargée par le ministère de la Santé de suivre la très jeune future mère, la décrit comme «menue», sympathique et affable: «Elle mesure 1,39 m et prend du poids. De 34, elle arrive à 40 kilos».
Cependant, elle a mis en garde sur les risques posés par un poids faible et une tension élevée «comme pour toutes celles qui conçoivent de façon précoce».
«Nous avons déjà eu d’autres expériences. L’an dernier, une fillette de 10 ans a accouché (...) Elle s’est bien remise», selon la médecin.
À l’hôpital, la fillette violée, dont la mère accusée notamment de négligence est en détention, a rejoint cinq adolescentes de 13, 14 et 16 ans, qui ont déjà accouché ou s’apprêtent à le faire.
«C’est la plus petite», a précisé le Dr. Castellanos, qui a prescrit un régime enrichi en protéines, fer, calcium et liquides, et recommandé un exercice normal dans l’enceinte du foyer pour mères de la Croix-Rouge.
«Chaque jour, deux fillettes âgées de 10 à 14 ans accouchent»au Paraguay, selon l’agence de protection de l’enfance des Nations unies, l’Unicef, qui a alerté sur ce problème.
«Ces cas sont la conséquence d’abus sexuels et, dans la majorité des situations, d’abus sexuels répétés auxquels les victimes n’ont pas reçu la protection opportune et appropriée», a expliqué à l’AFP Andrea Cid, responsable de l’Unicef au Paraguay.
Selon elle, 650 fillettes de 10 à 14 ans ont accouché et 20 000 jeunes filles de 15 à 19 ans sont tombées enceintes en 2014.
Fait inhabituel, le dernier cas en date a provoqué un débat au Parlement, les élus exigeant un rapport au ministère de la Santé. Et des partis de gauche minoritaires ont réclamé la dépénalisation de l’avortement.
Mais pour le ministre de la Santé, Antonio Barrios, ancien médecin de famille du président conservateur Horacio Cartes, l’affaire est entendue: «La grossesse ne sera pas interrompue. L’avortement a été totalement écarté», a-t-il martelé cette semaine.
La fillette est hospitalisée depuis que sa mère l’a emmenée consulter le 21 avril pour des soupçons de tumeur abdominale. Des examens ont révélé une grosses avancée. Elle a alors accusé son beau-père, âgé de 42 ans et aujourd’hui en fuite, de l’avoir violée.
«L’enfant était toujours aux mains de ce monsieur parce que sa mère travaillait, employée dans une cantine scolaire. C’est lui qui s’occupait d’elle. Il allait même aux réunions de parents d’élève. Elle était totalement à sa merci», a raconté la procureure Monalisa Munoz.

http://www.journaldemontreal.com/2015/05/08/paraguay-violee-et-enceinte-a-10-ans-elle-doit-poursuivre-sa-grossesse

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